Les Maraudeurs R.P.G
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Peut-être, étais-je mieux sans toi ? [pv Nao] (terminé)

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Peut-être, étais-je mieux sans toi ? [pv Nao] (terminé) Empty Peut-être, étais-je mieux sans toi ? [pv Nao] (terminé)

Message  Romane Lawson Lun 22 Avr - 14:41

Romane sortait de son cours de défense contre les forces du mal, avec la fierté d'avoir réussit l'exercice imposé. En effet, le professeur avait apprit aux élèves de sixième année un nouveau sort, et Romane avait été la seule à savoir l’exécuter. Mais si Romane était fière, c'était surtout d'avoir énervé tout les Serdaigles présent en cours avec les Serpentards. La jeune fille n'oublierait sans doute jamais le visage de ses camarades, quand le professeur avait tenu à la félicité. Particulièrement le visage d'Anita Martin, qu'elle avait apprit à détester au fil des années.

Les cours étant terminés, les couloirs étaient remplis d'élèves. Un bruit sourd entourait la jeune rousse qui ne la dérangeait guère. A vrai dire, les personne qui la connaissait bien, et uniquement ceux-ci, auraient pus remarquer l'esquisse d'un sourire sur son visage. Car l’événement précédent n'était que l'apothéose d'une journée merveilleuse.

En effet, ce matin, dans la grande salle, les Serpentard avaient pus prendre plaisir à regarder deux Gryffondor se battre pour un garçon. En suite, le cour de potions étant annulé car le professeur avait un empêchement, Romane avait pus se prélasser au soleil prêt du lac. Et pour finir, à l'heure du déjeuner, elle avait pus manger son repas préféré. Une journée parfaite, comme elle avait put le signaler à Elina, qu'elle avait croisé un peu plus tôt.

Rien n'aurait put gâcher la bonne humeur, extrêmement rare de Romane. Pas même le fait qu'elle est oublié son livre dans la salle. Et tandis qu'elle revenait sur ses pas, elle croisa miss teigne, qui ne grogna même pas en sa présente. Oui Romane sentait en elle même, que cette journée était délicieusement différente.

La salle était fermé à clef. La jeune Serpentarde aurait du s'en douter, quand la dernière cloche sonne, personne n'est assez fou pour ne pas se pressé, surtout par une journée aussi belle que celle-ci. Romane regarda à gauche, et à droite, de peur qu'on ne la surprenne, car même si elle avait une bonne raison de vouloir entrer dans cette salle, elle savait que le règlement l'interdisait sans doute si elle n'était pas accompagnée d'un professeur. Après avoir vérifié qu'il n'y avait personne, Romane sortit sa baguette et prononça : "Alohomora".

La porte s’entrouvrit tout seule, et Romane s'engouffra dans la pièce en veillant à ne pas être suivit. Elle referma la porte et se pressa d'aller là ou elle venait de passer deux heures assise. Son livre n'avait pas bougé. Elle le prit donc, et le rangea rapidement dans un petit sac qu'elle emmenait partout.

Soudain elle entendit le parquet craqueler. Prise de panique de se faire sermonner pour la troisième fois en une semaine, elle serra sa baguette avec sa main droite. Espérant que ce ne soit qu'un préfet à qui elle puisse jeter un sort d'oublis. Elle se retourna rapidement, et fut surprise de voir Naomie June, une Serdaigle à qui elle n'avait jamais parlé. Rassuré que ce ne soit pas un professeur, Romane soupira, mais elle ne lâcha pas pour autant sa baguette. Qui qu'elle soit, cette Naomie June, Romane ne la connaissait pas. C'était une raison suffisante pour elle de se méfier. Romane pointa sa baguette sur sa camarade et prononça froidement, et clairement :

- Tu veux quoi ?


Dernière édition par Romane Lawson le Jeu 9 Mai - 21:02, édité 1 fois
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Message  Naomie June Lun 22 Avr - 15:57

Peut-être, étais-je mieux sans toi ?
de toute ma vie je t'hais dans le sang


Comment expliquer avec des mots assez forts à quel point on se sent bien ? Naomie avait beau réfléchir, c'était trop compliqué. Elle marchait dans un des nombreux couloirs du château, réfléchissant à sa vie aujourd'hui. Elle s'était levé et le ciel était d'un bleu limpide. Elle avait passé une assez bonne journée, hormis le fait qu'elle avait encore du faire face à deux ou trois histoires mais, après tout, c'était elle qui avait cherché à chaque fois, alors elle assumait ses actes. A l'heure du petit déjeuné, alors qu'elle mangeait tranquillement ses fraises, seule en plein milieu de la table des bleus et bronzes, son attention avait été attirée par deux filles qui n'avaient commencé que par se crier dessus. Curieuse, Nao avait suivi la dispute, comme la plupart des autres élèves de la Grande Salle, jusqu'à ce que deux Gryffondor se lèvent et commencent à se battre. Si Nao avait bien compris, c'était en rapport avec un garçon. Alors, amusée, elle avait balayé la table des Gryffondor du regard et avait aperçut un garçon qui mangeait en se faisant tout petit, ne s'occupant pas des filles qui se battait. Notre jeune Serdaigle aurait mit sa baguette à faire frire que c'était lui le centre de se combat sans queue ni tête. Elle avait continué de manger toujours distraitement ses fraises, tout en réfléchissant à comment tirer partie de cette situation. Le Gryffondor en question n'était pas mal mais elle avait déjà vu mieux. Elle aurait toujours pu le draguer, et dans ce cas se mettre les deux filles à dos. Au moins ça aurait le mérite de les réconcilier pour abattre la même proie. Un ennemi commun peut toujours rassembler les pires ennemis. C'était envisageable, et ça l'amuserait après tout, avoir celui qu'aucune d'elles n'avaient pu avoir. Elle s'était ensuite levée en récupérant sa baguette et son sac de cours, se disant qu'elle y réfléchirait plus tard, puis était partie à son premier cours de la journée. Le reste de la journée s'était déroulé dans la même ambiance, posée et assez fraîche et joyeuse grâce au soleil.

Après l'heure du déjeuné, elle était allée préparer un devoir à la bibliothèque, travaillant en laissant cependant ses pensées divaguer. Nao ne pouvait pas nier le fait que tout dans sa vie allait beaucoup mieux ces temps-ci. Il faisait beau, les Serpenatrd lui fichaient relativement la paix depuis qu'Astrid était partie, et elle avait de moins en moins peur. Bien que tout ne s'était pas effacé comme ça, il ne fallait pas rêver. Ses angoisses restaient présentes et, même si elle gardait la tête haute pour faire comme si tout ça n'existait pas, elle n'avait jamais passé une nuit sans cauchemar. Et puis, tout en continuant son devoir de défense contre les forces du mal, ses pensées avaient divagué vers un Gryffondor en particulier. Elle s'était remémorée une scène plutôt mystifiante, pendant laquelle elle s'était retrouvée en mauvaise posture face à ce garçon. Et pourquoi est-ce qu'elle y repensait aussi souvent ? Après tout il n'était pas mieux que les autres ! Pourquoi penser plus à lui qu'à un autre ? Alors avec un grognement Naomie avait tenté de se concentrer sur son devoirs, se refusant de penser à quoi que ce soit d'autres qu'aux sortilèges de défense. Il lui fallait une bonne note à ce devoir qu'elle avait demandé à avoir en plus. Cette matière était bien la seule dans laquelle elle avait du mal, mis à part les potions, matière dans laquelle elle n'avait jamais brillé non plus. En défense contre les forces du mal, elle réussissait toute la partie théorique, avec brio, ayant toujours la meilleure note. Mais son problème était la pratique. Elle n'arrivait à rien ! Alors pour rattraper un minimum ses notes, elle avait demandé un devoir supplémentaire. Et comme les professeurs ne lui refusaient jamais rien, elle préférait se concentrer dessus.

Voilà pourquoi, dans la fin de l'après midi, Nao était en train de marcher vers la salle de classe du professeur de Défense contre les Forces du Mal, espérant qu'il y serait toujours afin de pouvoir lui rendre son devoir. Par chance, quand elle arriva, la porte était encore ouverte. C'est donc avec un soupir de soulagement qu'elle entra dans la salle, toute fière de rendre son devoir. Mais ce soulagement tomba bien vite quand elle se retrouva face à une élève de Serpentard. Elle eut l'impression de perdre l'usage de ses bras, ses livres tombant tous au sol dans un bruit assourdissant. Nao resta plantée là quelques secondes, le cœur congnant de toutes ses forces contre sa poitrine. Elle tenta de se calmer toute seule en se disant que les histoires avec les Serpentards n'étaient que du passé, que maintenant ils ne lui feraient plus rien. Elle devait se montrer forte. Alors, elle fronça les sourcils avec un air meurtrier, se baissant et ramassant ses bouquins puis partant vers le bureau du professeur pour y déposer son devoir :

 « Je pourrais te retourner la question. »

Elle posa son parchemin sur les bureau puis fit face à la fille, le regard blasé cette fois en baissant les yeux sur sa baguette :

 « Et à ta place je baisserais ça ! Je ne vais pas te manger si c'est de ça que tu as peur. Figure toi qu'il existe des gens sur terre, autre que les serpents que vous êtes bien entendu, qui ne veulent pas tuer tout ce qui bouge. »

Naomie la fixa avec un air moqueur, le visage légèrement baissé, l'observant à travers ses cils en tenant ses livres d'une main, l'autre main posée sur le haut de sa baguette qui dépassait de sa jupe, discrètement, par prudence.

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Message  Romane Lawson Lun 22 Avr - 16:42

Romane fixa la jeune Serdaigle, et prit un malin plaisir à la voir baisser la tête. Avait-elle peur ? A cette idée, Romane ne put s'empêcher de se sentir puissante. La situation, tourné à son avantage, venait se rajouter à tout les événements délicieux de la journée. Elle abaissa sa baguette, mais referma plus fermement sa main dessus. Naomie ne lui faisait pas peur, au contraire, elle ressemblait à une proie facile. Romane virevolta jusqu'au bureau, trop curieuse de savoir ce qu'elle venait faire ici. Sans prêter grande attention à Naomie, elle prit de sa main libre le parchemin que cette dernière venait de déposer. Elle put lire soigneusement : "Devoir supplémentaire". Elle n'eut pas besoin d'en apprendre plus, cela lui suffisait. Elle reposa le devoir à sa place et se mit a rire.

- Alors, comme ça, tu as des difficultés en cour de défense contre les forces du mal ? Que ce serait bête que quelqu'un profite de ta faiblesse, pas vrai ?

Elle contourna le bureau, pour s'asseoir sur une table, en face de sa prochaine victime. Romane jouissait intérieurement à l'idée de pouvoir torturer à nouveau une Serdaigle. Elle n'avait jamais pus apprécier n'en serait-ce qu'un, toutes leurs manières et leurs comportements la révulsaient. Et cette Naomie, assez fine lui parut si fragile. Bien que Romane n'eut jamais agit sur de simples suppositions, sa journée fut tellement délicieuse qu'elle en oublia de se méfier de sa camarade.

- Quand à ma baguette et son abaissement, je ferais attention si j'étais toi, je n'ai jamais vraiment apprécier qu'on me donne des ordres, dit-elle froidement.

Romane repensa à la façon dont elle avait, en quatrième année, prit un malin plaisir à blesser Anita Martin après que son copain lui ait interdit de l'approcher. Que c'est simple de faire du mal, pensa-t-elle. Romane chercha dans l'attitude, dans les positions et l'accoutrement de la Serdaigle, quelque chose qui lui aurait insuffler un point d'attaque, quelque chose de facilement utilisable. Elle détailla jusqu'à la couleur de ses ongles, en quête d'un indice. Mais sa concurrente devait être vraiment doué pour dissimuler ses faiblesses, car pour l'instant, Romane était toujours bredouille. Soudain elle repensa aux rumeurs qui circulaient dans Poudlard, ayant une bonne mémoire, peut-être trouverait-elle quelque chose en lien avec Naomie, quelque chose qui pourrait lui servir.

Et puis soudain, une idée lui revint à l'esprit. Un ragot, qui avait occupé les filles de sont dortoirs toute une soirée où la jeune fille n'avait pas pus dormir. Serait-elle cette Naomie, qui aurait trainé dans les couloirs en sous-vêtements suite à une mauvaise blague ? "Que j'aime les mauvaises blagues" pensa-t-elle. Romane prit sa baguette, et admira sa vieille amie. Elle hésitait à jeter un sort a cette Serdaigle, qui apparemment, n'avait pas peur de paraitre si peu vêtue. Un autre ragot lui revint alors, celui d'une Naomie croqueuse d'homme. Serait-elle aussi, celle qu'elle avait en face d'elle ? Etait-il possible qu'un seul petit bout de femme aussi menu, puisse être la cause de tout ce raffut ? Cela donnait beaucoup trop d'idées à la vicieuse Serpentarde, qui ne tarda pas à essayer d'enfoncer sa jeune amie, dans un but purement égoïste. Romane s’apprêtait à s'amuser, et elle avait bien l'intention de ne pas sortir de cette pièce sans avoir brisé un peu de l'amour propre de la jeune impétueuse en face d'elle.

- C'est dommage que tu soit habillée, je te préférais sans l'uniforme, dit-elle froidement sans même prendre la peine de la regarder.


Mais la curiosité maladive de Romane l'obligea à détourner la tête pour voir l'effet de sa méchanceté. Hélas, cela n'avait pas tourné comme elle le voulait.
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Message  Naomie June Lun 22 Avr - 19:08

Peut-être, étais-je mieux sans toi ?
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Depuis toujours, depuis son entrée à Poudlard en fait, Naomie était terrorisée par la présence des Serpentard. Sa sœur les ayant pratiquement tous montés contre elle, elle ne pouvait pas faire dix mètres dans le château sans qu'il ne lui arrive quelques choses à cause d'eux. Elle ne comptait plus le nombre de fois où elle s'était retrouvée à l'infirmerie, enfermée dans les toilettes, suspendue à des arbres, ou seule dans un couloir, sous l'emprise d'un maléfice. Cela ajouté aux peurs qu'elle avait depuis l'enfance, il était difficile pour elle de ne rien laisser paraître. Même encore aujourd'hui, malgré le départ de sa sœur du château, elle était souvent terrorisée pour un rien et avait cette fâcheuse habitude de toujours regarder à l'angle des couloirs avant de s'y engager. Cependant elle était devenue moins prudente, plus sûre d'elle avec le temps. En tout cas, c'est ce qu'elle essayait de montrer. Lorsqu'on a l'air peu effrayé, on l'est moins. Elle savait qu'elle était tout à fait capable de se défendre. Pendant toutes ses années où elle avait subi tant d'injustice, elle aurait pu se venger, ou tout au moins se défendre, car elle ne valait pas moins que tout ceux qui lui faisaient du mal. Mais la peur l'avait tellement toujours envahie lorsque sa sœur était présente, qu'elle n'en avait jamais été capable. Et aujourd'hui il était hors de question pour elle de se laisser faire, même si elle préférait encore éviter l'affront autant qu'elle le pouvait. Elle n'était pas vraiment du genre à se plaindre, à se demander pourquoi elle, pourquoi l'injustice existait ou ce genre de chose. Elle ne faisait que constater que ça existait, et tentait comme elle pouvait de l'éviter.

Et aujourd'hui, alors que la journée semblait se dérouler sans accrocs, il avait fallu qu'elle se retrouve dans la même pièce, seule, avec une Serpentard. Son but restait le même : tenter de ne pas avoir peur, de se surpasser, de ne pas laisser ses émotions prendre le dessus pour être capable de réagir en toute circonstance. Le problème de Nao, bien qu'elle sache être réfléchie quand il le fallait, était qu'elle se montrait trop souvent impulsive. Ses émotions, ses sentiments, la maîtrisée et elle avait tendance à agir avant de réfléchir. C'était généralement à cause de se problème, indigne d'une Serdaigle, qu'elle se causait elle-même un tas d'ennuis. C'est pourquoi, dans cette situation précise, elle tenta de ne pas agir, préférant la discussion. Et elle fit aussi vite que possible face à son adversaire, ne voulant surtout pas lui tourner le dos. Lorsque la fille s'empara de son devoir, Nao fronça les sourcils. La fille avait tapé dans le mille et Nao s'en mordit la lèvre. Après tout, on ne peut pas être parfait dans toutes les matières ! Ce n'était pas une honte pour elle de ne pas être bonne en défense. Ce n'était quand même pas de sa faute si elle mourrait littéralement de peur chaque fois qu'un épouvantard prenait l'apparence de sa sœur, ou si elle était incapable de générer un souvenir assez heureux pour donner forme à un patronus. Sans se départir, elle s'appuya sur la table derrière elle, ne faisant aucun geste mais gardant les doigts sur le haut de sa baguette. Elle afficha un léger sourire moqueur :

 « Je n'appellerai pas ça des difficultés mais plutôt une envie d'arranger mes notes. Et bien entendu, profiter des faiblesses des autres, c'est tellement plus facile que de les affronter à force égale pas vrai ? »

Nao la suivit du regard quand elle vint d'asseoir face à elle, ne la quittant jamais des yeux, tendue et prête à réagir s'il le fallait, bien qu'elle espérait de tout cœur ne pas en arriver là. Elle se mordit l'intérieur des joues, le regard vifs et calculateur, immobile. Elle échappa un rire froid, forcé et moqueur à la phrase de la fille face à elle. Secouant doucement la tête d'un air pathétique elle répondit :

 « Ce n'était pas un ordre, juste un conseil. Tu es du genre à lever ta baguette chaque fois que tu croises quelqu'un ? Pourtant, je n'ai pas l'air si terrifiante. Ou alors je me suis mal regardée dans le miroir ce matin. »

Le blanc qui suivit rendit Naomie nerveuse même si elle resta toujours immobile. Elle aurait pu partir, mais elle avait peur que l'autre prenne ça pour l'aveu d'une défaite. Après tout, elle avait peut être peur, mais ce n'était pas une raison pour redevenir la risée de tout le monde, pas après tout le mal qu'elle s'était donné pour ne plus être celle à qui on faisait du mal. Enfin, l'autre reprit la parole. Et si Nao s'était attendu à un pic, à tout ce qui était possible et imaginable pour la blesser, elle ne s'attendait certainement pas à ça. L’événement en question n'avait certainement pas choqué Nao, elle était loin d'être pudique et les faits qui en avaient découlé étaient loin de lui déplaire. Alors ce n'était pas cette anecdote qui allait la faire chavirer. Finalement, la fille face à elle lui sembla plus pathétique qu'autre chose. Elle haussa un sourcil amusé et échappa un sourire moqueur, beaucoup plus sûre d'elle d'un coup :


 « Oh tu n'es pas la seule ! Vous êtes beaucoup à me préférer sans vêtements. Mais je suis désolée pour vous tous, vous n'êtes pas beaucoup à qui j'ai envie de faire plaisir. Mais t'en fais pas, je compatis. Un jour quelqu'un voudra bien te faire plaisir. Un jour... peut être... »

Nao se redressa, se décollant de la table, et fixant son interlocutrice dans les yeux, s'empêchant de baiser le regard et affrontant le sien. Elle avait gardé son sourire moqueur aux lèvres et respirait calmement.


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Message  Romane Lawson Mar 23 Avr - 0:08

Romane rigola. Un rictus sans doute. Un rire forcé. Elle continua à fixer sa camarade sans rien dire. Cette petite Serdaigle avait de grandes chances de finir par devenir son ennemie. "Enfin une ennemie, pour cela faudrait que je la mette à mon niveau" pensa-t-elle. Pour l'instant, Romane ne voyait pas cette fille comme une menace. Le fait qu'elle est besoin d'un devoir supplémentaire en défense contre les forces du mal ne lui inspirait aucunement la peur. A vrai dire, cela la faisait rire. Elle avait de jolis mots, mais rien derrière la baguette. Combien de temps tiendrait-elle face à Romane ? Combien de temps faudrait-il pour qu'elle la supplie d'arrêter ? Romane voyait déjà la scène. Cette petite fille fragile ne lui faisait pas peur, elle savait qu'elle pourrait la croquer d'une seule bouchée. Pourtant il y avait quelque chose d'admirable en elle, ce toupet, cette ardeur. Elle était courage, peut-être idiote, mais courageuse.

Romane se leva et posa son sac sur une table. Sans prêter grande attention à la jeune brune qui avait essayé de se défendre des paroles qu'elle lui avait dites, la Serpentarde s’approcha d'un portrait accroché au mur. C'était le seul portrait de la pièce, et à vrai dire, elle ne l'avait jamais remarqué. Sans doute parce que de sa place, l’armoire en empêchait l'accès. Elle regarda attentivement, se demandant qui était représenté, et pourquoi l'avoir mit ainsi, à l’abri des regards. C'est alors qu'elle vit une inscription, caché sous la poussière. Elle prit une grande respiration, et souffla. Elle put alors lire : "Salazar Serpentard". Romane fut surprise de trouver ce tableau là, et non pas dans un prestigieux couloir.

Elle remarqua soudainement, que Naomie se tenait à côté d'elle, et lisait le même nom qu'elle. Romane ne prit pas la peine de la regarder plus longtemps, pensant que tout cela était étrange.

- C'est sans doute pour ça que t'es si nulle June, Salazar doit sentir que tu n'es pas quelqu'un qui peut aspirer à la puissance, dit-elle froidement.

"Pas comme moi' pensa-t-elle. Toujours intrigué, elle revint là ou elle se tenait quelque seconde plus tôt. Naomie n'avait pas bouger. Sa simple présence commençait à irriter la jeune rousse. Elle commençait à regretter d'avoir penser que sa journée était parfaite.

- Je me suis toujours demandé comment on devenait une catin, mais à te voir, c'est sans doute parce qu'on à pas la capacité de se faire des amis.


Romane était fière de sa phrase. Elle savait que Naomie June n'était pas très apprécier par les filles de son dortoir, sinon, cela ne leurs seraient jamais venu à l'esprit de lui faire une mauvaise blague. Peut-être que tout les Serdaigles ne sont pas mauvais, pensa-t-elle. Peut-être que certaine auraient eut une bonne place à Serpentard. Romane fouilla dans son sac, et trouva une fiole d'alcool qu'elle avait ramené de chez sa mère. Elle prit une gorgée et la but cul-sec. Le parquet craquela sous les pas de Naomie.

- Tu vois, il n'y a pas de manière plus délicate pour dire que tu me saoule.
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Message  Naomie June Mar 23 Avr - 23:58

Peut-être, étais-je mieux sans toi ?
de toute ma vie je t'hais dans le sang


Ce n'était pas particulièrement facile pour Nao de gérer son envie de partir de cette salle en courant et en même temps de garder bonne figure pour ne pas se montrer peureuse. Cette fille, Nao ne l'vait jamais rencontrée, et pourtant elle semblait prête à tout pour lui en faire voir de toutes les couleurs. Pour Naomie c'était bien typique des Serpentard ça ! La jeune Serdaigle n'était certes pas du genre à tout faire pour se faire des amis, mais elle n'allait pas non plus embêter les gens sans raisons, tant que ça ne touchait pas ses histoires avec les garçons... Elle ne cessait de fixer son interlocutrice des yeux, toujours sur la défensive au cas où, même si elle attendait le moment opportun pour pouvoir partir et laisser cette histoire derrière elle. Cette fille dégageait une telle haine, une telle arrogance, que l'air en devenait suffoquant. Nao était prête à parier qu'elle avait des problèmes dans sa vie et qu'au lieu de chercher les solutions vers les choses positives, elle préférait rejeter sa haine sur le monde entier, en se croyant meilleure que tout le monde et en regardant les gens de haut. Finalement elle était pitoyable. Et juste, au moment où Nao se faisait cette réflexion, la fille lui fit une remarque sur les Serpentards. Nao échappa un rire moqueur :

 « Oh oui tu as raison, c'est tellement affreux de faire partie de la maison de ceux qui réfléchissent, de ceux que tout intéresse et qui s'ouvrent au monde afin de mieux le comprendre ! J'aurai tout donné pour être dans la maison des perfides c'est évident. »

Naomie ressentit une pression dans son ventre et se mordit la joue, laissant ce passage insoupçonnable à l'image de l'autre. Ses souvenirs de petite fille de douze ans lui revinrent en mémoire. Elle se revit, toute innocente qu'elle était à l'époque, presque certaine de se retrouver à Serpentard, comme tous les membres de sa famille. Et elle se souvint de sa déception, du monde qui s'écroulait autour d'elle lorsque le choixpeau l'envoya à Serdaigle. Depuis, elle avait bien mûrie, et elle était plus que fière de la maison dans laquelle elle était. Alors même si ça faisait renaître des souvenirs, c'était loin de la blesser. La Serpentard continua sur sa lancée pendant que Nao était dans ses pensées. Ses paroles suivantes lui firent froncer les sourcils. Si elle croyait que les insultes d'une fille aussi insignifiante que celle-ci allaient la toucher, elle était loin du compte !

 « Et bien c'est à croire qu'on a deux choix : devenir catin ou complètement cinglée. Quitte à choisir, je n'ai pas envie d'effrayer tous ceux qui pourraient un jour m'aider quand j'en aurai besoin. Tu sembles persuadée que tu te débrouilleras seule durant ta vie, à tes agissement tu te sens supérieure à tous ceux qui t'entourent. Mais quand tu t retrouveras complètement seule et isolée, tu n'auras plus que ton cerveau pour penser, puisqu'il n'y aura personne à qui tu pourrais parler. Quoique... tu n'as même pas de cerveau, j'oubliai. Finalement tu mourras seule, et béate. »

Naomie fronça les sourcils en la fixant, mal à l'aise par sa simple présence. Elle récupéra son sac et se redressa, se tournant à moitié vers la sortie. Elle regarda la fille faire avec sa bouteille et leva les yeux au ciel :

 « Tu as un manque de vocabulaire tellement admirable c'est dingue ! Alors ta vie se résume à ça ? Tenter d'effrayer ceux que tu croises puis boire de l'alcool pour t donner l'air d'être forte ? Si tu veux mon avis, tu es plus pathétique qu'autre chose. On devrait te retirer ta baguette et t'emmener voir un psy. On a tous des problèmes dans la vie. Sauf que lorsqu'on a un tant soit peu d'intelligence, on les règles soit même et on n'agresse pas tout le monde pour évacuer sa rage. »

Elle posa la lanière de son sac sur son épaule et laissa correctement sa baguette dans sa jupe plissée puis finalement, osa tourner le dos à l'autre pour partir vers la sortie, la tête haute, répugnée à l'idée qu'elle puisse encore ouvrir la bouche.


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Message  Romane Lawson Mer 24 Avr - 15:53

Romane n'avait jamais cru en l'amitié. Pour elle, cela relevait d'un mythe idéal, crée pour rassurer les humains dans leur existence. On nait seul, on vit seul, et on meurt seul. Voilà quelle était sa vision du monde. Et rien, à part Alek et Elina, ne lui avait jamais fait douter de cela. Romane se fichait de n'avoir personne à qui raconter sa journée, à qui parler de ses peurs et ses doutes. Elle n'avait besoin de personne pour l'aider à prendre des décisions. C'est ainsi qu'elle avait toujours agit. Et cela ne lui avait jamais posé d'ennuis. Mais quand Naomie June, une étrangère à ces yeux, lui avait dit cette phrase : "Je n'ai pas envie d'effrayer tout ceux qui pourraient un jour m'aider quand j'en aurais besoin". Romane ne put s’empêcher de penser à Alek, à leur première rencontre, cinq ans plus tôt. A cette époque, c'était lui qui avait prononcer ces mots. Mais, elle avait su le convaincre que quand on est assez puissant, on a besoin de personne. Elle lui avait ouvert les yeux, et lui avait fait comprendre que dans la vie on ne peut compter que sur soit même. Qu'on ne pouvait jamais être sur, que devant le danger, nos amis reste pour nous aider. Les gens sont lâches, ils sont égoïstes. Ce n'était pas un reproche dans la bouche de Romane, cela ressemblait plus à une vérité.

Mais face à cette impétueuse Naomie, elle ne pouvait répondre la même chose. Les hostilités avaient commencé à peine avaient-elles ouvert la bouche, et au fond, bien qu'elle était convaincue que ça n'arriverait jamais, Romane avait peur de lui dire ce qu'elle en pensait vraiment. Alek avait finit par devenir une sorte d'ami, et la jeune Serpentarde refusait que la brune ici présente face de même. Même si elle savait que c'était devenu impossible à peine quelque seconde après leurs rencontre, elle ne voulait pas tenter le coup. Au fond, si elle n'avait jamais cru en l'amitié, c'est parce qu'elle en était effrayée. Jamais Romane n'aurait osé le dire à voix haute, elle aurait eu trop peur que cela sonne vrai. Mais une part infime en elle, lui insufflait l'idée que cela avait des chance d'être véridique.

Romane s'attarda à nouveau sur les mots de sa camarade. "Finalement tu mourras seule et béate". Cette idée ne lui déplut pas au contraire. Pour elle cela sonnait comme un pléonasme. Peu importe qui ont a été, peu importe ce qu'on laisse derrière nous, et ce que l'on a fait dans la vie. On meurt seul et béat. Comment peut-on mourir autrement ? Romane trouva la jeune Serdaigle stupide et ignorante. Elle avait de jolies mots mais ne savaient pas s'en servir. Elle ne savait pas comprendre les choses, les voir telles qu'elles sont réellement. Romane pensa directement que Naomie June faisait partie de toute ces filles idiotes, qui rêvaient d'illusion bien trop grande pour leur propre cœur, et qui idiotement, pensaient qu'il existait un idéal de vie. Cela ne rajouta qu'une raison de plus pour la mépriser.

La jeune Serdaigle récupéra son sac tendit que Romane se délecta encore une fois de son élixir. Romane adorait l'alcool. Elle l'aimait sans doute plus que les joints ou les cigarettes. Peut-être, et dieu sait à quel point cela est important, peut-être plus que le chocolat. Naomie n'avait pas finit de parler, ce qui exaspéra Romane.

- Tu as un manque de vocabulaire tellement admirable c'est dingue ! Alors ta vie se résume à ça ? Tenter d'effrayer ceux que tu croises puis boire de l'alcool pour te donner l'air d'être forte ? Si tu veux mon avis, tu es plus pathétique qu'autre chose. On devrait te retirer ta baguette et t'emmener voir un psy. On a tous des problèmes dans la vie. Sauf que lorsqu'on a un tant soit peu d'intelligence, on les règles soit même et on agresse pas tout le monde pour évacuer sa rage.


L'impétueuse se détourna de Romane et partit en direction de la sortie. Romane prit cela comme une tentative de fuite. Cela fit rire la Serpentarde. Les Serdaigles, tous des fuyards, aucun qui n'a le courage de rester cinq minutes en face du danger. Romane n'était pas prête à laisser sa proie lui filer sans un avertissement :

- Je ne sais pas dans quel monde tu vis June, mais ici se n'est pas le pays des bisounours. Contrairement aux idées que tu as volé à un livre vieux de deux siècles, je n'ai aucun besoin d'être enragée pour être qui je suis. Et à vrai dire, tu me plait bien. Tu es ce genre de fille qui se croit forte alors qu'elle n'a rien dans le ventre. Tes idées ne te mèneront pas loin. Je vais t'apprendre un truc, ma jolie, un truc qui te serviras toute ta vie. Il n'y a que deux choses qui régissent le monde, le savoir et la puissance, et il se trouve que je possède les deux. Alors à partir d'aujourd'hui, t'es mon nouveau jouet.

Romane sourit. Un vrai sourire. Le premier depuis des mois. Elle se plaisait déjà à torturer une nouvelle Serdaigle. Des tas d'idée lui vinrent en tête. L'humilier dans la grande salle, changer ses produits d'hygiènes avec de la bouillasse, et surtout... La détruire intérieurement. Romane détestait les gens qui aspiraient aux bonheurs. Cela la répugnait. Romane, avait dors et déjà décidé que son souhait principale, serait de torturer Naomie June. De voir ses yeux pleurés, son sang coulés, et son cœur ? Être déchiqueté. Voilà une journée merveilleuse pour romane, non seulement des événements magistralement délicieux lui étaient arrivé, mais elle avait trouvé une victime, peut-être plus amusante que d'autre à détruire.
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Message  Naomie June Jeu 25 Avr - 15:06

Peut-être, étais-je mieux sans toi ?
de toute ma vie je t'hais dans le sang


Pathétique. En ce moment même, c'est le seul mot qui venait à l'esprit de Nao pour décrire cette fille beaucoup trop arrogante pour ce qu'elle était. Elle lui faisait vraiment pitié. Pour Naomie, qui avait appris à vivre seule et à avancer malgré la douleur et les pleurs, il n'y avait que les faibles qui passaient leur temps à se morfondre de leur vie passée et qui faisaient subir aux autres ce qu'eux même avec subi. Elle avait compris depuis quelques années déjà que la seule façon d'échapper à son passé, de ne pas le laisser nous contaminer, était de croire un temps soit peu à sa vie présente. Et même si elle ne croyait pas encore en son futur, Nao se plaisait à se dire que sa vie était on ne peut mieux. Elle vivait dans un château assez spacieux pour avoir des moments d'intimité, elle était nourrie et logée gratuitement, elle avait de nombreux cours qui lui plaisait, un lit confortable, et un grand nombre de personnes autour d'elle pour l'aider dans ses pires moments de difficultés. Alors même si elle n'avait pas de vrais amis, même si elle n'imaginait pas ce que serait sa vie après Poudlard, elle ne pouvait que sourire face à ce qu'elle vivait aujourd'hui. Et pour elle, les revers de la médaille en rapport avec ses nombreuses conquêtes, n'étaient qu'un prix à payer pour pouvoir s'amuser. Parfois c'était dur à gérer, mais elle s'était toujours relever. Depuis sa naissance, depuis les coups, les cris, les pleurs, la peur, les moqueries, les injures, les insultes et la haine, elle avait toujours réussit à se lever. Et ce n'est pas aujourd'hui que ça changerait. Seule une âme faible d'esprit n'arriverait pas à faire comme elle.

Ainsi, alors qu'elle comptait partir, ne voyant pas l'intérêt de rester face à une âme si noire qui se cachait derrière une froideur insoutenable pour ne pas s'exposer aux autres, elle leva les yeux au ciel quand la fille continua de parler. Elle ne supportait apparemment pas l'idée que la Serdaigle puisse partir sans avoir le dernier mot. Elle semblait vouloir absolument expliquer son point de vue à une fille qu'elle ne connaissait pas. Naomie hésita un cours instant, sa conscience lui disant d'en rester là, de la laisser seule à sa haine, de la laisser mûrir de son coté en espérant pour elle qu'un jour elle se rendrait compte de ce qui l'entourait. Mais finalement, toujours un peu trop impulsive sur les bords, elle se retourna, restant dans le cadre de la porte, et la fixant encore. Elle n'avait pas un regard froid, pas un regard méchant, plutôt une lueur d'intelligence et d'amusement. On pouvait lire dans son regard l'acharnement qu'elle mettait depuis tant d'années à faire de sa vie quelques choses d'aussi joyeux qu'elle le pouvait. Sa hargne de vivre se lisait sur son visage quand elle répondit à la Serpentard :

 « Tu sais, tu peux bien penser ce que tu veux, ça ne changera pas grand chose à ma vie. Je me lèverai demain matin en ayant oublié cette conversation. Je ne suis peut être pas aussi forte que ce que je veux bien laisser paraître, mais je me bats pour ce en quoi je crois. Et finalement c'est tout ce qui importe. Nos vies ne sont pas tracées. Oui j'aime lire, mais je suis loin d'être aussi stupide que tu le crois. La vie est loin d'être aussi rose que ce qu'on peut lire dans les romans, et je sais de quoi je parle. »

Naomie la fixa un moment, respirant calmement. Elle ne cherchait pas à la convaincre, juste à exprimer ses idées. Elle savait que ça ne changerait rien dans ce que l'autre pouvait penser mais au moins, elle aurait eu le mérite d'avoir essayé. Alors, elle continua, parlant assez calmement :

 « Dans les livres, les histoires se terminent toujours bien. Mais ce ne sont que des livres. Des écrits. Comptés par des auteurs qui rêveraient que la vie soit aussi simple. Cependant, la vie finit toujours par la mort. Et on va tous mourir. Demain, dans deux mois, dans dix ans. Peu importe. Alors plutôt que me morfondre et passer mon temps à être sarcastique, je préfère m'ouvrir au monde et à ce qu'il peut m'offrir. Je préfère m'inspirer de ce que je peux lire et de faire de ma vie mon livre à moi. Je suis la seule à avoir les cartes en main pour faire de ma vie ce que je voudrais qu'elle soit, aujourd'hui même. Et là tu vois, tu me fais perdre mon temps. »

La jeune blonde se passa la langue sur les lèvres en jaugeant la Serpentard du regard. Elle sourit doucement, presque mélancolique. La lueur dans ses yeux s'éteignit et ils ne furent plus le reflet de son âme. Elle perdit en une fraction de seconde sa joie de vivre, n'effaçant pourtant pas son sourire. Elle acceptait les paroles de la fille face à elle, plus comme un fait que comme quelques choses qu'on pourrait changer, ou comme les paroles de quelqu'un qu'on pourrait raisonner. Elle avait appris depuis bien longtemps qu'on ne raisonne pas un Serpentard.

 « Tu peux bien faire de moi ce que tu veux tu sais. Je peux être ton nouveau jouet si tu en as envie. Si ta vie n'a rien d'autre à t'offrir que la peine des autres et bien prend la. Ne crois pas que tu auras le monopole sur ce qui m'arrive chaque jour, d'autres sont passés bien avant toi. Tu ne pourras rien faire de pire, rien qui pourras plus me détruire que ce que tes camarades ont déjà fait. Mais sache avant tout que c'est du temps de perdu. Car contrairement au serpent, l'oiseau peut prendre son envole. Même avec une aile cassée, il finit toujours par guérir, se relever et repartir en quête de liberté, pendant que les autres restes scotchés à la terre, à leur vie, à leur existence, sans jamais imaginer ce qu'ils pourraient vivre s'ils s'en donnaient la peine. »

Elle lui sourit, nostalgique, sans joie, avant de soupirer et de hausser les épaules :

 « Étrangement tu ne me donne même pas l'envie de m'énerver face à toi. Ce serait peine perdue. Et pourtant, je suis d'accord avec toi sur un point. Le savoir régit le monde. Car c'est grâce à lui qu'on avance. La puissance est sûrement importante aussi, oui. Mais je pense que toi et moi avant une vue différente de cette puissance. »

Nao resta plantée là, la regardant un moment, attendant de voir si elle avait encore quelques choses à répliquer à tout cela, bien qu'elle mourrait d'envie d'en finir, de laisser tout cela derrière elle. Cette rencontre lui avait fait surgir trop de sentiments contradictoire à la fois et ça en devenait particulièrement pesant. Après la peur et l'exaspération, elle était passé à la tristesse, la pitié et maintenant, la nostalgie. Elle savait que même en se battant de toutes ses forces, elle en pourrait jamais aller à l'encontre de ce que les autres avaient décidé de lui faire subir. Pourtant, elle voyait plûtot cela comme quelques choses dont elle ne pourrait jamais se débarrasser, quelques choses qu'elle devait accepter. Elle devait faire avec et elle le faisait, ne basant pas trop sa vie sur ce qu'elle subissait. Du moins, autant qu'elle le pouvait. Naomie préférait consacrer sa vie à ce qui lui plaisait plutôt qu'à se morfondre de ce qu'on lui faisait subir. Et même si Astrid n'était plus à Poudlard, elle était obligée de constater que les Serpentard ne cesseraient pas de lui en faire voir de toutes les couleurs. C'étaient peut être la seule source de plaisir qu'ils avaient après tout, alors autant subir et continuer d'être plus heureux qu'eux. Finalement, ce sont eux qui étaient à plaindre.


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Message  Romane Lawson Ven 26 Avr - 18:16

Romane n'eut pas l'envie de l'écouter. Tout les mots qu'elle débitait lui paraissaient sans âme, sans consonance, sans vie. C'était des mots qui ne lui disaient rien. Soudain, cette jeune Naomie June paraissait si ennuyeuse. Comment pouvait-on en arriver là ? Comment pouvait-elle gâcher une chance aussi grande que la vie elle-même ? Romane aurait voulu lui couper la parole, mais sa curiosité maladive la poussa à la laisser finir. Elle voulait laisser à Naomie June une chance de se rattraper, de paraitre un temps soit peu moins stupide que ces longues phrases, surement volées à quelqu'un de plus ennuyeux encore, laissaient paraitre. Mais la serdaigle, s’enfonça encore un peu plus. Romane hésita à lui lancer un sort : un simple "silencio" aurait suffit. Peut-être même que Naomie ne s'en serait pas rendu compte, et que Romane aurait pu rire de la situation. Car plus les longues minutes passaient, plus son humeur se dégradait.

Romane dévisagea Naomie, essayant de comprendre pourquoi ce monologue paraissait important à ses yeux. Pourquoi parler de livres et d'histoires imaginaires avait de l'importance dans une discussion telle que la leur. Romane avait beau se torturer l'esprit, elle ne voyait aucune raison, pas même une seule cohérence dans tout ça. Pourtant le jeune Serdaigle paraissait tellement déterminée à finir son récit, que Romane avait finit par tendre l’oreille.

"Je suis la seule à avoir les cartes en main pour faire de ma vie ce que je voudrais qu'elle soit". Romane manqua de s'étouffer de rire. Elle hésita à se rapprocher de Naomie, pour lui poser sa main sur son épaule, et lui montrer toute la compassion qu'elle pouvait éprouver. Car tenir de tel propos avait pour conséquence de paraitre pathétique aux yeux de Romane. Comme si il était possible de choisir sa vie, comme on choisit la composition d'un sandwich. Comme si nous pouvions le faire. Romane avait une vision plutôt radicale à se sujet. Elle ne savait rien. Mais ce qu'elle savait, c'était que la vie n'était certainement pas régit par le hasard, ou le destin et qu'en tant qu'être humain, on ne pouvait certainement pas avoir une influence sur notre propre vie. Oui, Naomie June était désormais une pathétique idiote aux yeux de Romane. Pareil à celle qui rêve de rencontrer leur prince charmant et qui pense qu'avec de la volonté on change le monde.

- Alors c'est ça être Serdaigle ? Dire des conneries toute la journée, et en plus, croire à ceux qu'on dit ? N'y a-t-il rien de bien que vous puissiez faire pour, je ne sais pas, remonter un peu le niveau ? Faire en sorte que vôtre amour propre ne s'approche pas de zéro ?


Si Romane devait un jour admirer les Serdaigles pour une raison, c'était pour leur entêtement à être stupide. Comment pouvait-on être à ce point illogique ? Croire en des choses impossibles ? Et voilà que Naomie June commença gentiment à parler de son horrible vie, des horribles gens qui la maltraitaient, et de l'immense force qu'elle avait eu pour survivre. Romane avait envie de vomir. Elle détestait que les gens se plaignent, et plus encore pour des choses qu'ils ont subis. Romane ne se plaignait jamais, sans la moindre exception. Et elle avait une aversion pour les gens qui pensaient que leurs problèmes pouvaient être intéressant.

Naomie June, jusqu'alors une fille parmi tant d'autre. Une fille sans aucun intérêt. Une Serdaigle inutile de plus. Mais à cet instant précis, pour Romane, Naomie venait de prendre de l'importance. Naomie avait souffert, surement beaucoup, peut-être plus qu'une personne normalement constitué peut supporter. Romane admirait le courage de sa camarades à aller toujours de l'avant, à se relever à chaque blessure. Ça crevait les yeux, qu'elle avait déjà vu ce que l'humanité à de plus sombre. Romane connaissait bien ce genre de souffrance. Mais Naomie avait commit une erreur. Une erreur que Romane ne pouvait tolérer. Car la folle envie pour la jeune Naomie d'avoir besoin de paraitre forte et au dessus des Serpentards, bien qu'admirable, avait une faille : personne ne peut se prétendre au dessus de Romane Lawson. Et la Serpentarde était bien déterminée à faire redescendre Naomie de son piédestal qu'elle et ses ailes d'aigles avaient cru atteindre.

- C'est trop gentil de me donnez la permission. Mais tu ne sais pas ce qui t'attends. Tu peux voler tant que tu veux, toi, tes ailes, et ton air de martyre. Je m'en fou. Tu penses que je ne peux pas faire pire ? Tu pense que ton petit cœur est trop brisé pour que je ne le détruise encore ?


Romane éclata de rire, un rire sadique et vicieux.

- Tu ne me connais pas. Tu ne sais pas de quoi je suis capable. Dans peu de temps, même tes mots ne pourront plus te consoler. Toutes les idées idylliques auxquelles tu crois, celles qui te maintiennent en vie, celles sur lesquelles tu te repose.. Je vais te les briser une par une. Je vais prendre le temps de te démolir pour que tu te vois perdre vie. Ce sera long, et très douloureux. Et j'en retirais une grande satisfaction, non pas pour me venger d'une quelconque maltraitance remontant à mon enfance, non ça c'est des conneries qu'on raconte aux gentils pour que les méchants paraissent plus humain, mais pour le plaisir de te prouver que je suis au dessus de toi, que je suis au dessus de tes croyances. Que je suis au dessus du monde. Et tu veux savoir ma p'tite, tu pourras essayer tant que tu veux de me sortir des jolies phrases pour que je culpabilise, pour que je te trouve intelligente, pour que je me sente minable, je m'en foutrais. Rien ne peux m'atteindre.

Romane sourit. Cette Naomie tomberait, peu importe la manière, peu importe dans combien de temps. Elle serait un nom de plus. Une victimes à inscrire sur le long tableau. Un rien, un grain de poussière face à un océan. Romane était déterminée. Le cœur de Naomie June tomberait avant la fin de l'année. Quel meilleur souvenir pourrait-elle obtenir de sa sixième année
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Message  Naomie June Jeu 9 Mai - 19:36

Peut-être, étais-je mieux sans toi ?
de toute ma vie je t'hais dans le sang


Lors de son arrivée à Pourdlard, Nao avait rêvé de se retrouver dans la maison des Serpentard. A l'époque ça semblait être la solution à tous ses problèmes. Elle avait osé espérer qu'en se retrouvant là bas, sa famille l'accepterait enfin. Pas une seule seconde elle n'avait pensé aux différences entre les maisons, aux qualités qu'il fallait posséder pour se retrouver dans l'une ou l'autre d'entre elles. C'était tellement logique pour elle qu'elle se retrouve chez les verts et argent, comme chacun des membres de sa famille, que ça aait tout d'abord était un choc lorsque le choixpeau lui avait crié, après quelques moments d'éhsitation, "Serdaigle". Elle se souviendrait certainement toute sa vie de ses quelques secondes, lorsqu'elle avait du se lever pour rejoindre la table des Serdaigle. Les secondes avaient étées interminables. Elle n'aviat rien entendu d'autre que le rire moqueur de sa soeur qui avait résonné dans toute la grande salle. Elle n'avait pas entdu les acclamations de ses nouveaux camarades, trop perdues dans ses pensées à essayer de comprendre pourquoi elle était la seule des June à ne pas avoir été envoyé chez les serpents. Depuis longtemps elle savait qu'elle n'était pas une vraie June, qu'elle était le fruit d'une simple trahison et que si elle portait ce nom c'était uniquement pour que personne ne se doute qu'il y avait une sang mêlée au coeur de cette famille si respectable. Déjà qu'elle était la risée de tous à être la plus faible de sa famille alors si elle avouait qu'elle n'avait pas le sang aussi pur qu'on le croyait...

Et puis finalement, dès les premières semaines de cours ua château, elle avait vite appris à se rendre compte des nombreuses qualités qui faisaient des Serdaigles les plus intriguants de Poudlard. Leur esprit si curieux, si ouvert. Elle avait très rapidement apprécié tout cela et avait su trouver sa place parmi eux, même si avec le temps elle s'était vite fait haïr et n'avait jamais vraiment eu de bons amis. Elle n'était pas non plus à plaindre. A part les filles de son dortoir, les autres ne l'embêtaient pas plus que ça. Et Nao pouvait même se venter d'avoir une ou deux personnes sur qui elle était sûre de pouvoir compter dans sa maison. Alors au fil du temps, elle avait fini par se rendre compte que le choixpeau n'avait fait aucune erreur le jour de la répartition et qu'elle était bien faite pour être une Serdaigle. Et c'est face à cette Serpentard qu'elle s'en rendait compte plus que jamais. Elle s'amusait à rabaisser les Serdaigle. Nao eut un sourire en coin, ressentant come une pitié en elle. Elle l'imaginait rabaisser les élèves de n'importe quelle maison. Naomie était persuadée que cette fille ne trouvait que des défauts à chacune des trois autres maisons qui n'étaient pas la sienne. Pauvre fille. Elle mourrait dans l'ingnorance totale. Elle portait des oeillères qu'elle s'était fixée elle-même et le pire dans tout ça, c'est qu'elle restait persuadée d'être la seule à comprendre le monde. Nao échappa un soupire blasé. Elle lui faisait réellement perdre son temps pour rien.

Ensuite, la Serpentard enchaîna sur le fait qu'elle était persuadée qu'elle ferait plus souffrir Nao que n'importe quel Serpentard l'avait déjà fait. Nao leva les yeux au ciel. Cela faisait six ans qu'elle était dans ce château. Elle avait vécu tout ce qui était possible et immaginable. Elle avait pleuré seule dans son coin, chaque jour, sans que personne ne le sache. Elle était l'élève qui s'était fait envoyée le plus souvent à l'infirmerie. Les professeurs avaient toujours tout tenté mais les verts et argent n'avaient jamais cessé leur manège. Nao avait subi toutes les souffrances physiques et psychologiques qu'on pouvait faire subir à une personne. Tans de souffrance qu'elle avait pensé plus d'une fois à mettre fin à ses jours. Alors cette jeune fille avait beau être persuadée qu'elle serait celle qui la ferait plus souffrir, Nao était beaucoup moins convaincue qu'elle. Mais elle préféra la laisser croire. Elle était tellement obstinée qu'elle aurait été capable de tout faire pour prouver qu'un chat avait plus de capacité à voler qu'un dragon. Alors Naomie haussa les épaules en la laissant parler. Cette fille semblait beaucoup trop arrogante pour avoir la moindre place dans son cerveau pour comprendre quoi que ce soit à ce qui l'entourait.

La jeune June soupira et la jaugea du regard:

" Tu m'auras vraiment fait perdre trop de temps pour rien. "

Elle soupira et lui tourna dfinitivement le dos, partant dans le couloir sans un regard en arrière. Elle serra les doigts sur la lanière de son sac et ferma un court instant les yeux en inspirant profondément. Les autres élèves passaient à côté d'elle en riant et en blaguant. Elle aurait aimé elle aussi avoir leur innocence parfois, ne pas avoir tous les problèmes qu'elle avait et pouvoir vivre comme tout le monde. Mais elle était forcée d'admettre que depuis le jour où elle était née, elle était différente. Elle n'était pas née dans la bonne famille et n'avait peut être pas fait les bons choix quant à sa vie sociale. Peu importe ce qu'elle dirait ou ferait, elle aurait toujours les Serpentard à dos et ça ne changerait jamais. Elle devait vivre avec ça. Nao ne s'était jamais demandé où l'avenir la ménerait. Elle était déjà bien trop occupée à se demander si elle se réveillerait le lendemain. Alors, elle ouvrit de nouveau les yeux et continua sa route, comme elle faisait chaque jour. Cette Serpentard ne lui faisait pas plus peur que les autres. Ces éléments faisaient partie de sa vie et ce n'était pas une de plus qui allait l'empêcher d'être ce qu'elle était.

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