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Réflexion au bord du lac [PV libre]
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Réflexion au bord du lac [PV libre]
Assise au bord de l’eau, les cheveux dans le vent la lionne attendait. Le regard fixé vers l’horizon ses seuls mouvements n’étaient même pas volontaire, on aurait pu la prendre pour une simple statue si ces cheveux d’un profond noirs ne vagabondaient pas dans le vent frais du mois de mars. Le paysage qui s’offrait à elle était d’un spectacle surprenant par sa beauté. L’hiver qui laisse petit à petit sa place au printemps comme si la nature se réveillait lentement, comme engourdi par un sommeil trop long. Un tel tableau aurait dû remplir son cœur de joie, mais une fois de plus elle avait le cœur lourd. Quelques jours avant elle avait tenté une fois de plus de reprendre contact avec sa mère, et elle aurait préféré ne pas recevoir de réponses plutôt que de devoir affronter une nouvelle fois les reproches de sa mère. Une fois de plus elle relisait cette lettre qui lui déchirait le cœur depuis le petit déjeuné.
« Elina,
Je pense que tu n’as toujours pas compris que quoi qu’il arrive je ne regrette
rien de tout ce que je t’ai dit depuis ton entrée dans cette foutue école.
J’aurais tout donné pour que tu sois normal, pour que tu ne sois au courant de
rien, mais il a fallu que tu tombes sur cette foutue lettre. J’ai perdu ton père
à cause de ce foutu monde magique, et comme toujours j’ai cette impression que
tu trouves ça drôle de me torturer avec tes lettres envoyées par ce foutu oiseau.
Je hais simplement ce que tu es devenue, met toi en tête que jamais je
n’accepterais ma fille soit une sorcière, ce dont tu fais une fierté cet héritage
magique qu’il t’a transmis n’est que source de problème. Une véritable malédiction
qu’il a laissé s’installer sur notre famille en toute connaissance de causes,
mais comme à chaque fois je sais que tu ne tiendras pas compte de ce que
je vais t’ai dit dans cette lettre. Sans doute es-tu déjà trop endoctrinée
par ce monde de malheur. Alors ma fille je t’en prie, rentre à la maison,
renonce à tout cela, ce n’est pas pour toi...
Aurevoir»
Elle ferma les yeux sur cette ultime relecture et une larme coula sur ses joues rosies par le froid, puis elles se succédèrent les unes les autres jusqu’à former une rivière d’encre, et déformer ces lettres finement calligraphier par sa propre mère. A croire que ses réponses sont encore plus douloureuses que ses longues périodes d’absence. Elle en arriverait presque à lui faire douter de sa nature de sorcière, presque étant le mot clef car depuis son entrée à Poudlard elle s’était raccroché à ses rêves pour y trouver la force de lutté contre cette femme de caractère qu’elle considérait de plus en plus comme sa simple génitrice, et de moins en moins comme sa mère. Sans ces gens autour d’elle qui avaient réussi à lui prouver en partie que les moldus pouvaient encourager leur enfants sorciers à progresser dans le monde magique elle aurait développé une haine générale envers eux tous. Elle se redressa et avança de quelques pas en direction de l’eau, et se pencha pour y déposer délicatement cette maudite source d’angoisse, puis la regarda s’éloigner tel un mauvais souvenir qui finirait par quitter son esprit. Elle recula de quelques pas et pris une grande inspiration pour tenter de se calmer. Elle tourna quelques peut la tête pour trouver dans le paysage quelques chose qui pourrait lui rendre une once de sourire mais tout ce qu’elle vit c’est une silhouette se dessiner dans son champ de vision, et dans ta direction. Elle détourna le regard rapidement et tenta de faire disparaitre les traces de larmes sur les joues, ou enfin un maximum. Détournant le regard et le reposant sur cette feuille s’éloignant au gré de cette eau glaciale. Tout en se demandant qui pouvait bien passer par là, et si elle serait confronté à un nouveau jugement si sa tristesse était encore visible, elle ne voulait point paraitre vulnérable….Je pense que tu n’as toujours pas compris que quoi qu’il arrive je ne regrette
rien de tout ce que je t’ai dit depuis ton entrée dans cette foutue école.
J’aurais tout donné pour que tu sois normal, pour que tu ne sois au courant de
rien, mais il a fallu que tu tombes sur cette foutue lettre. J’ai perdu ton père
à cause de ce foutu monde magique, et comme toujours j’ai cette impression que
tu trouves ça drôle de me torturer avec tes lettres envoyées par ce foutu oiseau.
Je hais simplement ce que tu es devenue, met toi en tête que jamais je
n’accepterais ma fille soit une sorcière, ce dont tu fais une fierté cet héritage
magique qu’il t’a transmis n’est que source de problème. Une véritable malédiction
qu’il a laissé s’installer sur notre famille en toute connaissance de causes,
mais comme à chaque fois je sais que tu ne tiendras pas compte de ce que
je vais t’ai dit dans cette lettre. Sans doute es-tu déjà trop endoctrinée
par ce monde de malheur. Alors ma fille je t’en prie, rentre à la maison,
renonce à tout cela, ce n’est pas pour toi...
Aurevoir»
Elina Ashfort- Messages : 56
Date d'inscription : 04/02/2013
Age : 27
Re: Réflexion au bord du lac [PV libre]
Romane fuyait la salle commune de Serpentard, où les premières années avaient décidé de vérifier si toutes les histoires d'horreurs à son sujet étaient justifiés. Ne pouvant décemment travailler dans ces conditions, elle avait décidé de faire une pause. Mais avant de sortir de la salle commune, elle s'était amusé à lancer le sort "silencio" sur une fillette brune qui l'agaçait particulièrement. Les premières années, surprit, ne dirent plus un mot. Ils restèrent là, sans bouger, regardant Romane qui s'était mis à rigoler. Romane aurait très bien pus les chasser et continuer d'étudier son cours d'histoire de la magie, à vrai dire c'était plutôt une excuse pour sortir en cette journée de Mars.
Elle prit son temps pour allez jusqu'au lac, ou elle avait envie de se reposer. Le soleil tapait bien haut La jeune serpentarde avait hâte que sa saison préféré arrive. Elle adorait la douceur printanière, et toutes les fleurs qui allaient bientôt s'épanouir aux alentours de poudlard. Elle ne put d'ailleurs s'empêcher de s'arrêter sur le chemin, pour admirer les quelques jonquilles qui essayaient déjà de faire leur place dans ce monde de noirceur. Bien évidemment, Romane veillait à ne pas être vu aussi proche de la nature, car cela ternirait l'image de la serpentarde sans coeur qu'elle avait mis du temps à construire autour d'elle.
Lorsque le lac fut sous ses yeux, la jeune fille fut heureuse de n'y retrouver aucun de ses camarades. Par une journée aussi belle, tout les étudiant étaient de sortie, mais sans doute avaient-ils pensé qu'il ferait trop froid au lac, car malgré le soleil chaleureux, la brise était plus violente ici. Romane commença à marcher autour de cette étendu d'eau,en fredonnant une chanson qu'elle avait entendu durant ses vacances. Puis elle alluma une cigarette et commença à s'installer sur un rocher, pour profiter de la vue.
Le calme ici était beaucoup plus reposant que celui de la bibliothèque, ou d'un couloir vide. Sans doute parce qu'il y avait beaucoup plus d'espace. Romane se sentit toute petite face à l'immense nature qui l'écrasait. Mais cela ne la dérangeait pas. Cela l'inspirait. Soudain, elle se souvint d'une phrase d'un grand philosophe moldu, Hippolyte Taine. « On voyage pour changer, non de lieu, mais d'idées. »
Romane aperçut une forme sur la gauche du paysage, elle reconnu un élève, mais ne pus distinguer quelle était son identité. Rongé par la curiosité, elle lâcha son mégot, et partit en direction de l'inconnu. A mesure qu'elle s'approchait, des détails apparaissaient. C'était une jeune fille, assise au bord de l'eau, tenant un bout de papier dans les mains. Une brune qui plus est. Romane pensa tout de suite à son amie Elina, et à sa mère qui ne cessait de la torturer. Mais elle n'était pas sur, et n'avait pas envie de devoir faire la conversation avec quelqu'un qu'elle n’appréciait guère, ce qui se résumait à plus de la moitié de l'école. La jeune fille se leva, et fixa l'horizon. Romane, au vue de la taille et des formes de son interlocutrice, ne mit pas longtemps a reconnaître Elina, avec qui elle avait l'habitude de passer du temps. Ce qui la rassura dans un sens, mais qui l’inquiéta. Pourquoi venait-elle de jeter ce papier sur le lac ? Romane accéléra le pas. Quand elle fut à une dizaine de mètres de la lionne, elle remarqua que cette dernière avait un comportement étrange.
En apercevant Romane, Elina s'était retournée pour s'essuyer le visage. Était-elle en train de pleurer ? Que se passait-il ? Elina se retourna et aborda son sourire habituel. Mais Romane n'était pas dupe, et voyait bien que ses yeux étaient légèrement rougis. Romane fonça sur Elina sans lui demander son accord et la prit dans ses bras.
- Qu'est-ce qu'il y a ? s'empressa-t-elle d'ajouter.
Elle resserra un peu plus fort son étreinte sur son amie et répéta sa question. Au bout de quelques instants, Elina n'avait toujours pas prononcé un mot. Romane ne mit pas longtemps à comprendre, elle recula de quelques pas, consciente qu'elle venait de brusquer Elina. Romane fronça les sourcils, et attendit une réponse.
Elle prit son temps pour allez jusqu'au lac, ou elle avait envie de se reposer. Le soleil tapait bien haut La jeune serpentarde avait hâte que sa saison préféré arrive. Elle adorait la douceur printanière, et toutes les fleurs qui allaient bientôt s'épanouir aux alentours de poudlard. Elle ne put d'ailleurs s'empêcher de s'arrêter sur le chemin, pour admirer les quelques jonquilles qui essayaient déjà de faire leur place dans ce monde de noirceur. Bien évidemment, Romane veillait à ne pas être vu aussi proche de la nature, car cela ternirait l'image de la serpentarde sans coeur qu'elle avait mis du temps à construire autour d'elle.
Lorsque le lac fut sous ses yeux, la jeune fille fut heureuse de n'y retrouver aucun de ses camarades. Par une journée aussi belle, tout les étudiant étaient de sortie, mais sans doute avaient-ils pensé qu'il ferait trop froid au lac, car malgré le soleil chaleureux, la brise était plus violente ici. Romane commença à marcher autour de cette étendu d'eau,en fredonnant une chanson qu'elle avait entendu durant ses vacances. Puis elle alluma une cigarette et commença à s'installer sur un rocher, pour profiter de la vue.
Le calme ici était beaucoup plus reposant que celui de la bibliothèque, ou d'un couloir vide. Sans doute parce qu'il y avait beaucoup plus d'espace. Romane se sentit toute petite face à l'immense nature qui l'écrasait. Mais cela ne la dérangeait pas. Cela l'inspirait. Soudain, elle se souvint d'une phrase d'un grand philosophe moldu, Hippolyte Taine. « On voyage pour changer, non de lieu, mais d'idées. »
Romane aperçut une forme sur la gauche du paysage, elle reconnu un élève, mais ne pus distinguer quelle était son identité. Rongé par la curiosité, elle lâcha son mégot, et partit en direction de l'inconnu. A mesure qu'elle s'approchait, des détails apparaissaient. C'était une jeune fille, assise au bord de l'eau, tenant un bout de papier dans les mains. Une brune qui plus est. Romane pensa tout de suite à son amie Elina, et à sa mère qui ne cessait de la torturer. Mais elle n'était pas sur, et n'avait pas envie de devoir faire la conversation avec quelqu'un qu'elle n’appréciait guère, ce qui se résumait à plus de la moitié de l'école. La jeune fille se leva, et fixa l'horizon. Romane, au vue de la taille et des formes de son interlocutrice, ne mit pas longtemps a reconnaître Elina, avec qui elle avait l'habitude de passer du temps. Ce qui la rassura dans un sens, mais qui l’inquiéta. Pourquoi venait-elle de jeter ce papier sur le lac ? Romane accéléra le pas. Quand elle fut à une dizaine de mètres de la lionne, elle remarqua que cette dernière avait un comportement étrange.
En apercevant Romane, Elina s'était retournée pour s'essuyer le visage. Était-elle en train de pleurer ? Que se passait-il ? Elina se retourna et aborda son sourire habituel. Mais Romane n'était pas dupe, et voyait bien que ses yeux étaient légèrement rougis. Romane fonça sur Elina sans lui demander son accord et la prit dans ses bras.
- Qu'est-ce qu'il y a ? s'empressa-t-elle d'ajouter.
Elle resserra un peu plus fort son étreinte sur son amie et répéta sa question. Au bout de quelques instants, Elina n'avait toujours pas prononcé un mot. Romane ne mit pas longtemps à comprendre, elle recula de quelques pas, consciente qu'elle venait de brusquer Elina. Romane fronça les sourcils, et attendit une réponse.
Romane Lawson- Messages : 47
Date d'inscription : 19/04/2013
Age : 27
Re: Réflexion au bord du lac [PV libre]
Reflexion
au bord du lac
Plus la silhouette se rapprochait plus elle était net, et il ne fallut pas beaucoup plus de temps à Elina pour mettre un prénom sur cette silhouette. En fait c'est surtout sur la chevelure de feux qu'elle mis un nom en premier. Il s'agissait de Romane. Cette Serpentard avait toujours beaucoup troublé Elina, pour les autres, Romy semble être cette fille méchante et sans cœur. Tout ce qu'elle avait entendu sur cette fille n'avait jamais été très élogieux, et ça Elina avait du mal a le comprendre. Personne ne semblait avoir eu l'occasion de voir en cette personne ce que la Lionne avait pu voir. D'ailleurs souvent elle s'est demandé pourquoi. Elle connaissait cette fille depuis trois années d'étude, elle connaissait son histoire, encore plus monstrueuse que la sienne sans doute. Un moment elle s'était dit que c'était pour se protéger qu'elle était si froide... Mais plus le temps passe moins Elina arrive a comprendre cette démarcation entre leur deux façons de ne pas montrer tout ce qu'elles ressentent. Mais au dela de toutes ces différences Eli' ne remet jamais leur nombreux points commun et leur amitié en cause. Les yeux toujours rougis par les larmes elle regarde son amie arrivée près d'elle. Elina sait qu'elle ne sera pas jugé par ses larmes mais tente tout de même de dissimuler tout ses sentiments. Elle se tourna vers son amie et lui sourie. Et c'est une fois que la serpentard arrivée à sa hauteur qu'elle ne comprends plus rien...
La serpentard, sans aucun doute prise d'un élan de compation et de gentillesse l'avait prise dans ses bras. Cependant Elina n'avait jamais été habituée à se genre de preuve d'affection. Et au lieu de se laisser aller dans un cocon d'amitié et de compréhension elle se raidit. Elle se sentait bien mal a l'aise ainsi prisonière d'une étreinte qu'elle ne s'attendait pas à ressevoir.
-Qu'est-ce qu-il y a ? Avait-elle ajouter sans même que la Gryffondor n'ai eu le temps de lui dire quoi que ca soit
Elle avait en même temps qu'elle prononçait ses mots ressèrer son étreinte et réhitera sa question. Seulement Face à tout cette attention à laquelle elle n'était pas habituée Elina resta muette, elle se sentait mal et tenta en relevant la tête de faire comprendre a la jeune rouquine qu'elle préfèrerait être libre de ses mouvements. Chose que Romane ne m'y pas longtemps à comprendre et recula de quelques pas. Elina fit de même, reprenant sa dignité qu'elle avait l'impression d'avoir perdu quand son amie eu découvert sa détresse sentimentale. Elle la fixa, retrouva un sourire qui laissait tout de même transparaitre un lèger mal-être et finit par lui répondre le plus simplement possible, dissimulant non sans mal cette boule de tristesse qui avait grandit dans sa gorge :
- Comme toujours Romy' , j'ai encore reçus une lettre de ma mère ... Et elle ne change toujours pas de position quand à ma condition de Sorcière.
De nombreuses fois elle avait eu ce genre de discutions avec cette fille de la maison des serpents, et savait qu'elle allait lui dire de ne pas s'en occuper, c'est pourquoi elle enchaina directement avec une autre phrase.
- Je sais ce que tu vas me dire, de ne pas y faire attention je le sais déjà et je fais de mon mieux. Mais c'est la seule personne de ma famille qu'il me reste, et ça me touche quand même. Elle se redressa chassant toute once de peine de sa voix et reprise : Mais toi, que fais tu ici?
Elle se reposa sur le sol d'une manière féline et repris sa contemplation du lac. Il était beau, et même si on sentait la fraicheur qu'il dégageait encore en plein mois de mars elle aimait être ici. Et étrangement pour une fois la présence d'une personne près d'elle ne la dérageais pas. Ce qu'elle aimait moins c'était cette haine envers les moldus qui grandissaient en elle. C'était ça qu'elle détestait le plus chez certain sorcier, et l'attitude de sa mère envers elle était entrain de faire d'elle... ce qui la dégoutait le plus....
Elle se retourna vers romane et lui fit signe de s'assoir vers elle..
- Aller assieds toi, et explique moi ce que tu fabrique près du lac, toi qui ne veux jamais montrer a personne que tu es capable de gentillesse. Finit-elle par dire d'un air taquin
Elina Ashfort- Messages : 56
Date d'inscription : 04/02/2013
Age : 27
Re: Réflexion au bord du lac [PV libre]
Romane manqua de soupirer, mais préféra ne faire aucune remarque. Elle sentait bien qu'Elina n'était pas d'humeur à subir un des long discours dont Romane avait le secret. Elina faisait tout pour donner le change, et pour faire oublier à son amie qu'elle était en train de pleurer. Romane, loin d'être dupe, fut bluffée par la lionne, qui avait cette force en elle de paraitre rayonnante alors qu'à l'intérieur elle devait être détruite. Cela se rajoutait à la longue liste des choses qu'admirait Romane. Une liste qui n'était principalement remplit que par la petite brune.
Elle s’essaya à côté de son amie, comme elle le lui avait demandé. Puis, sans faire attention à sa question, la Serpentarde se remit à contempler l'horizon. Elle sortit une cigarette de sa poche, et en tendit une à Elina, qui en avait bien besoin. Romane eut une idée pour lui remonter le moral : elle sortit sa baguette et prononça une formule apprise de la bouche même d'Elina. Une flamme jaillit de l’extrémité de ma baguette. Elle pencha sa tête sur cette dernière et alluma la cigarette qu'elle avait coincé dans sa bouche. Elle tendit ensuite la baguette à Elina qui s'amusa à allumer la sienne.
Un silence vint prendre place entre les deux compères. Loin d'être un silence gênant, il ressemblait plutôt a quelque chose de reposant. Romane posa sa tête sur l'épaule d'Elina, un geste qu'elle exécutait pour la première fois. Romane n'avait jamais été très tactile, ou même chaleureuse, mais elle s'était dit que cela ferait peut-être du bien à son amie. Oui pour Elina, Romane était capable de changer beaucoup de choses.
Tout en regardant le reflet du soleil sur l'eau noirâtre, Romane repensa à la première fois qu'elle avait vu Elina. Ce petit bout de femme, qu'elle n'aurait jamais pensé aussi forte et remplit d'espoir. C'est ce qui avait donné envie à Romane d'en savoir plus sur cette petite brune invisible. Cet espoir de croire qu'un jour sa mère changerait d'avis, qu'elle l'accepterait simplement et qu'elle s'excuserait du mal qu'elle avait fait. Puis petit à petit, la jeune rousse avait appris à connaitre la brune. Et les choses qu'elle enviait s'accumulaient, comme si c'était possible de mettre tant de beauté dans une si petite femme.
Prise d'un élan de nostalgie, Romane tira une latte de sa cigarette, et tout en continuant à regarder l'horizon, elle sortit doucement :
- Tu te souviens toi ? Du jour ou nous sommes rencontrées... Parfois je me demande pourquoi nous avons mis trois ans avant de nous aimer. Je veux dire, dès l'instant où je t'ai vu, toi et ton visage angélique, c'était comme une évidence...
Romane y repensa tellement fort, qu'elle en oublia la chaleur du soleil, le bruit de l'eau, le chant des oiseaux. Elle en oublia sa cigarette, et le souffle du vent. Elle oublia ses 16 ans, et sa froideur naturelle. Elle oublia jusqu'à son propre prénom, trop concentré sur ce souvenir. Le visage même de sa voisine, il y a trois ans, entrain de lui sourire. Un sourire si naturelle et sans arrière pensé.
- Un simple sourire, c'était tout ce que nous pouvions nous offrir, murmura-t-elle comme si elle était seule.
A cette époque, Elina était encore plus petite, ses traits n'étaient pas aussi affirmé, et elle avait les cheveux un peu plus court. Tandis que Romane, pensa-t-elle, s'amusait à imaginer comment faire souffrir le plus de fille possible. Elle n'avait rien en commun, ses deux jeunes filles n'auraient sans doute jamais parlé si ce jour là il ne s'était pas produit ce lien, ce sourire qui réanima le coeur de Romane, pourtant si froid. Sans doute, Romane aurait un jours prit un malin plaisir à faire du mal à Elina, sans même savoir qu'elles auraient pus être amies, comme elles l'étaient aujourd'hui.
- Nous étions ridicules à avoir toutes deux oublier nos livres. Et si l'une de nous ne l'avait pas fait, sans doute ne me tiendrais-je pas à côté de toi, dit Romane un peu effrayé.
Elle s’essaya à côté de son amie, comme elle le lui avait demandé. Puis, sans faire attention à sa question, la Serpentarde se remit à contempler l'horizon. Elle sortit une cigarette de sa poche, et en tendit une à Elina, qui en avait bien besoin. Romane eut une idée pour lui remonter le moral : elle sortit sa baguette et prononça une formule apprise de la bouche même d'Elina. Une flamme jaillit de l’extrémité de ma baguette. Elle pencha sa tête sur cette dernière et alluma la cigarette qu'elle avait coincé dans sa bouche. Elle tendit ensuite la baguette à Elina qui s'amusa à allumer la sienne.
Un silence vint prendre place entre les deux compères. Loin d'être un silence gênant, il ressemblait plutôt a quelque chose de reposant. Romane posa sa tête sur l'épaule d'Elina, un geste qu'elle exécutait pour la première fois. Romane n'avait jamais été très tactile, ou même chaleureuse, mais elle s'était dit que cela ferait peut-être du bien à son amie. Oui pour Elina, Romane était capable de changer beaucoup de choses.
Tout en regardant le reflet du soleil sur l'eau noirâtre, Romane repensa à la première fois qu'elle avait vu Elina. Ce petit bout de femme, qu'elle n'aurait jamais pensé aussi forte et remplit d'espoir. C'est ce qui avait donné envie à Romane d'en savoir plus sur cette petite brune invisible. Cet espoir de croire qu'un jour sa mère changerait d'avis, qu'elle l'accepterait simplement et qu'elle s'excuserait du mal qu'elle avait fait. Puis petit à petit, la jeune rousse avait appris à connaitre la brune. Et les choses qu'elle enviait s'accumulaient, comme si c'était possible de mettre tant de beauté dans une si petite femme.
Prise d'un élan de nostalgie, Romane tira une latte de sa cigarette, et tout en continuant à regarder l'horizon, elle sortit doucement :
- Tu te souviens toi ? Du jour ou nous sommes rencontrées... Parfois je me demande pourquoi nous avons mis trois ans avant de nous aimer. Je veux dire, dès l'instant où je t'ai vu, toi et ton visage angélique, c'était comme une évidence...
Romane y repensa tellement fort, qu'elle en oublia la chaleur du soleil, le bruit de l'eau, le chant des oiseaux. Elle en oublia sa cigarette, et le souffle du vent. Elle oublia ses 16 ans, et sa froideur naturelle. Elle oublia jusqu'à son propre prénom, trop concentré sur ce souvenir. Le visage même de sa voisine, il y a trois ans, entrain de lui sourire. Un sourire si naturelle et sans arrière pensé.
- Un simple sourire, c'était tout ce que nous pouvions nous offrir, murmura-t-elle comme si elle était seule.
A cette époque, Elina était encore plus petite, ses traits n'étaient pas aussi affirmé, et elle avait les cheveux un peu plus court. Tandis que Romane, pensa-t-elle, s'amusait à imaginer comment faire souffrir le plus de fille possible. Elle n'avait rien en commun, ses deux jeunes filles n'auraient sans doute jamais parlé si ce jour là il ne s'était pas produit ce lien, ce sourire qui réanima le coeur de Romane, pourtant si froid. Sans doute, Romane aurait un jours prit un malin plaisir à faire du mal à Elina, sans même savoir qu'elles auraient pus être amies, comme elles l'étaient aujourd'hui.
- Nous étions ridicules à avoir toutes deux oublier nos livres. Et si l'une de nous ne l'avait pas fait, sans doute ne me tiendrais-je pas à côté de toi, dit Romane un peu effrayé.
Romane Lawson- Messages : 47
Date d'inscription : 19/04/2013
Age : 27
Re: Réflexion au bord du lac [PV libre]
Rien n'est écrit
c'est juste une évidence
Perdue dans la contemplation de l'horizon Elina accepta volontier cette cigarette proposé par son amie, et la remercia d'un simple mouvement de tête. Elle eu un petit sourire amusé quand Romane allumer la pointe de sa baguette, elle avait montrer ce simple sortilège a son amie peut de après leur rencontre, et elle fut heureuse de remarquer qu'elle n'avait rien oublié de leur premiers moments ensemble. Alors une fois la baguette tendue vers elle, Elina alluma sa cigarette et tira quelques lattes sans prononcer le moindre mot. Elle aimait beaucoup la compagnie de cette fille, et elle sourit quand cette adorable rouquine posa sa tête sur son épaule. Elle inclina la tête sur la coté se servant ainsi de sa chevelure renard comme d'un délicat petit oreillé. Tout était calme, le silence c'était instalé entre ces deux amies si différents et cela n'avait rien de désagréable, il était reposant, comme si leur esprit c'étaient mis d'accord pour une trève de bruits . Elina qui c'était attendu a recevoir, une fois le plus, l'un des longs discours de Romane quand a la fierté qu'elle devait garder face a sa mère, mais fut agréablement surprise de remarquer que son amie avait compris qu'elle n'avait pas le courage de parler d'avantage de sa mère. C'est alors que son amie commença à parler
-Tu te souviens toi ? Du jours ou nous sommes rencontrées...parfois je me demande pourquoi nous avons mis trois ans avant de nous aimer. Je veux dire, dès l'instant où je t'ai vu, toi et ton visage angélique, c'était comme une évidence. ...
Le fait que Romane lance le sujet de leur rencontre plongea la jeune rouge et or dans ses souvenirs. Il a trois ans elle n'avait véritablement aucun des atouts physiques qu'elle possède désormais. Elle avait une coupe de cheveux encore plus courte que maintenant et a l'époque l'adolescence avait marqué son visage. Depuis ses traits enfantins c'était changés en ceux d'une belle jeune femme ce qui n'était pas pour lui déplaire. Les paroles que la rousse passsaient une nouvelle fois dans sa tête et elle ne pu s'empêcher d'en relever une parite dès l'instant où je t'ai vu, toi et ton visage angélique, c'était comme une évidence. ..."
Encore une fois elle pouvait noter quelque chose qui prouvait que cette fille n'avait pas mauvais fond mais qu'il sagissait seulement d'un masque. Un masque que la lionne souhaitait faire tomber, Romane était si adorable loin de son attitude de peste.
"Un simple sourire, c'était tout ce que nous pouvions nous offrir"
cette phrase perturba légèrement Elina, elle ne se souvenait pas avoir souris dès la première fois a Romy, en vérité au début quand elle lui avait parlé pour la toute première fois Eli' avait plus eu peur de s'attirer les foudres des élèves de la maison de salazard serpentard plus qu'autre chose. Même si cela n'avait pas duré bien longtemps la réputation de Romane l'avait suivit jusqu'au cour de soin au créature magiques... Mais cela ne mis pas longtemps avant de changer, quand romane ouvrait son coeur a une personne, ce n'est pas bien compliquer de passer outre cette réputation de sale gamine.
- Nous étions ridicules à avoir toutes deux oublier nos livres. Et si l'une de nous ne l'avait pas fait, sans doute ne me tiendrais-je pas à côté de toi.
Romane venait de marquer un point, effectivement sans cette journée spéciale elle ne serait peut être pas devenues ce qu'elles sont aujourd'hui. Elina n'aurait personne a qui parler de ses douleurs familliales et sans doute Romane elle serait encore plus brusque et méchante avec les autres qu'elle ne l'est déjà.
Elina déposa alors un petit baisé des plus chaleureux sur le front de son amie qui avait eu l'air démunie a l'idée que leur amitié n'ai pu ne jamais voir le jour. Elle passa le bras autour des épaules de sa petite rouquine préféré et la serra contre elle. Elle continua a fumer sa cigarette et entre deux bouffées de fumée lui répondit sur un ton doux et chaleureux.
- Je me souviens de tout ne t'en fais pas. Si nous avons mis trois ans avant de nous aimer c'est peut être par ce que j'étais trop occupée a éviter de me faire remarquer pour poser mon regard sur toi. Mais oui tout a fini par nous rapprocher, notre amitié semble avoir été écrite a l'avance, a croire que nos destins sont liés l'un a l'autre...
Elle marqua une courte pause pour finir sa cigarette et repris
- Ne pense pas a ce qui aurait pus se passer si cette journée avait été différente, pense juste a tout ce que nous avons vécut de beau grace a cette drole de journée .
Elle souris alors a la pensée de tous ces moments qu'elles avaient passées toutes les deux. Ces rires qui s'étaient envolés dans le park autour de poudlard lorsque toutes deux avaient besoin de prendre l'air. Ces longues discutions en observant le saule cogneur s'agiter sans même le moindre souffle de vent. Sans cette journée rien n'aurait été pareil.
Elina Ashfort- Messages : 56
Date d'inscription : 04/02/2013
Age : 27
Re: Réflexion au bord du lac [PV libre]
Le contact du baisé d'Elina sur son front fit frissonner Romane. Malgré leurs trois années d'amitié, Romane avait toujours des difficultés à être une véritable amie. Elle n'avait jamais appris à être douce, câline, ou même chaleureuse. Elle ne savait pas aimer quelqu'un, comme les conventions sociales le voulait. Mais, d'une certaine manière, c'était Elina qui lui apprenait. Au fil du temps, elle avait appris à accepter les bisous, les câlins, et les attentions. A ne plus crier et devenir méchante au moindre contacte humain. Elle ne refusa pas non plus qu'Elina passe son bras autour de sa taille. Elle esquissa même un sourire, certes infime, mais un sourire quand même. Un nuage vint couvrir le soleil pendant quelque instant. Elina prit un voix douce et rassura Romane :
- Je me souviens de tout ne t'en fais pas. Si nous avons mis trois ans avant de nous aimer c'est peut-être parce que j'étais trop occupée à éviter de me faire remarquer pour poser mon regard sur toi. Mais oui tout à finis par nous rapprocher, notre amitié semble avoir été écrite à l'avance, à croire que nos destins sont liés l'un à l'autre.
Romane ne croyait pas au destin, ni même au hasard. Durant des mois et des mois, elle s'était acharner a vouloir connaitre la réponse. Savoir ce qu'elle croyait et qui elle était était devenue une priorité pour la jeune serpentarde. C'était, d'après elle, le meilleur moyen de vaincre son ennemis, car si on se connait, rien ne peut nous atteindre. Mais cette question... "Destin ou Hasard ?" n'avait pas de réponse. Et le fait qu'Elina mettait leur rencontre sous le compte du Destin la dérangeait. Elle aurait voulu lui dire qu'elle se trompait, lui dire que c'était idiot. Mais elle se retint. Elle ne voulait pas gâcher un moment aussi délicieux que celui-ci. Elle aurait cette discutions houleuse plus tard. Pour l'instant, elle voulait simplement être avec son amie, sans que rien n'y personne ne vienne gâcher ce moment.
- Ne pense pas à ce qui aurait pus se passer si cette journée avait été différente, pense juste à tout ce que nous avons vécut de beau, grâce à cette drôle de journée.
Mais Romane n'y arrivait pas. Elle ne pouvait pas ne pas penser que si cette journée n'était pas arrivée, elle aurait sombrer encore plus profondément dans les ténèbres. Et pourtant, même si les ténèbres étaient une des choses qu'elle aimait le plus, Elina lui avait appris à aimer la lumière. Elina lui avait appris beaucoup de choses. Plus que n'importe qui dans sa courte existence. Souvent elle se sentait coupable de ne pas lui donner autant que ce qu'elle recevait. Puis elle se souvint d'une anecdote et voulu lui en faire part :
- L'année dernière, quand une gryffondor m'avait renversé un jus de citrouille sur la tête ? Je te l'ai jamais avoué, mais si je n'ai rien fait contre elle, si je ne l'ai pas blesser ou même attaqué, c'était grâce à toi. Tu fais de moi une meilleure femme Elina, et je sais qu'un jour tu seras épanouis. Vraiment je veux dire. Un jour tu n'auras plus besoin de venir te cacher ici pour pleurer. Et ton sourire renverras un : "Je vais bien", que je serais prête à croire.
Romane fuyait le regard de son amie. Elle détestait ouvrir son cœur, elle détestait ces moments de confidences, pourtant, depuis qu'elle connaissait Elina, elle en avait de plus en plus besoin.
- Je me souviens de tout ne t'en fais pas. Si nous avons mis trois ans avant de nous aimer c'est peut-être parce que j'étais trop occupée à éviter de me faire remarquer pour poser mon regard sur toi. Mais oui tout à finis par nous rapprocher, notre amitié semble avoir été écrite à l'avance, à croire que nos destins sont liés l'un à l'autre.
Romane ne croyait pas au destin, ni même au hasard. Durant des mois et des mois, elle s'était acharner a vouloir connaitre la réponse. Savoir ce qu'elle croyait et qui elle était était devenue une priorité pour la jeune serpentarde. C'était, d'après elle, le meilleur moyen de vaincre son ennemis, car si on se connait, rien ne peut nous atteindre. Mais cette question... "Destin ou Hasard ?" n'avait pas de réponse. Et le fait qu'Elina mettait leur rencontre sous le compte du Destin la dérangeait. Elle aurait voulu lui dire qu'elle se trompait, lui dire que c'était idiot. Mais elle se retint. Elle ne voulait pas gâcher un moment aussi délicieux que celui-ci. Elle aurait cette discutions houleuse plus tard. Pour l'instant, elle voulait simplement être avec son amie, sans que rien n'y personne ne vienne gâcher ce moment.
- Ne pense pas à ce qui aurait pus se passer si cette journée avait été différente, pense juste à tout ce que nous avons vécut de beau, grâce à cette drôle de journée.
Mais Romane n'y arrivait pas. Elle ne pouvait pas ne pas penser que si cette journée n'était pas arrivée, elle aurait sombrer encore plus profondément dans les ténèbres. Et pourtant, même si les ténèbres étaient une des choses qu'elle aimait le plus, Elina lui avait appris à aimer la lumière. Elina lui avait appris beaucoup de choses. Plus que n'importe qui dans sa courte existence. Souvent elle se sentait coupable de ne pas lui donner autant que ce qu'elle recevait. Puis elle se souvint d'une anecdote et voulu lui en faire part :
- L'année dernière, quand une gryffondor m'avait renversé un jus de citrouille sur la tête ? Je te l'ai jamais avoué, mais si je n'ai rien fait contre elle, si je ne l'ai pas blesser ou même attaqué, c'était grâce à toi. Tu fais de moi une meilleure femme Elina, et je sais qu'un jour tu seras épanouis. Vraiment je veux dire. Un jour tu n'auras plus besoin de venir te cacher ici pour pleurer. Et ton sourire renverras un : "Je vais bien", que je serais prête à croire.
Romane fuyait le regard de son amie. Elle détestait ouvrir son cœur, elle détestait ces moments de confidences, pourtant, depuis qu'elle connaissait Elina, elle en avait de plus en plus besoin.
Romane Lawson- Messages : 47
Date d'inscription : 19/04/2013
Age : 27
Re: Réflexion au bord du lac [PV libre]
On ne peut pas...
Choisir d'être heureux
En vérité ces deux filles avaient un caractère totalement différent l'un de l'autre, on aurait pu les comparer a la lumière et a l'obscurité. A l'oposé l'une de l'autre mais aucune ne peut exister si l'autre n'était pas la. L'une contre l'autre, a discuter de tout et de rien comme toujours, voila ce qu'aimait vraiment Elina. Ce genre de moment calme avait le don de la soulager, de lui permettre de se vider l'esprit. Romane avait se dont de calmer l'esprit d'Elina. Elle avait passé trois ans sans se connaitre, sans savoir que l'autre existait et a tout garder pour elle. Enfin Romane plus qu'Elina, car la lionne elle avait pu se confier à Dorcas qui lui avait offert le sens du mot famille durant les étés ou Eli' ne voulait pas rentré chez elle. Cependant l'arrivé de Romy avait bouleversé sa vision des choses elle se sentait moins seule désormais, moins seule a avoir vécu son enfance dans l'ignorance et la magie et pas la seule non plus à n'avoir eu que de géniteurs, et non pas des parents dignes de ce nom. Le regard toujours posé sur cette amie qu'elle chérissait tant Elina pensais que sans elle rien n'aurait été pareil. Elle était pour elle ce que personne d'autre n'eu jamais été auparavant.
- L'année dernière, quand une gryffondor m'avait renversé un jus de citrouille sur la tête ? Je te l'ai jamais avoué, mais si je n'ai rien fait contre elle, si je ne l'ai pas blesser ou même attaqué, c'était grâce à toi. Tu fais de moi une meilleure femme Elina, et je sais qu'un jour tu seras épanouis. Vraiment je veux dire. Un jour tu n'auras plus besoin de venir te cacher ici pour pleurer. Et ton sourire renverras un : "Je vais bien", que je serais prête à croire.
Le grand discours de Romane perturba beaucoup Elina. Elle se souvenait de ça, et avait été surprise a l'époque que la fille de sa maison n'ai pas subit la vengeance de son amie. En temps normal il est vrai que Romane lui aurait fait payer son geste d'une manière très désagréable, enfin désagréable pour celle qui était en face d'elle, car Romy aurait pris un malin plaisir à lui faire payer son acte. Ce qui perturbait le plus la jeune gryffondor est le fait que son amie remettre son self controle de ce jour là sur le compte de sa personne. Elina avait en vérité quelques problèmes pour comprendre que que Romane entendait par là, comment avait-elle, sans rien avoir voulut changer chez elle et sans lui avoir rien dit pu changer quelque chose dans son comportement... Elle qui était persuadé de lui avoir toujours laissé la liberté d'être elle même avait l'esprit embrouillé. Oui elle n'arrivait vraiment pas à suivre l'esprit de sa Serpentard préférée. Elle se demandait également comment elle pouvait être certaine de ce qu'elle disait, car Elina elle même n'arrivait pas a y croire, même pas à y rêver. Elle n'avait pas l'espoir nécessaire pour y croire. Elle fait partit de ces personnes convaincues que tout le monde n'a pas une fin heureuse, et qui a 16 ans considère sa vie comme un véritable désastre, mais qui fait tout pour que personne ne le remarque, elle souris tout le temps, reste polie et fait tout pour ressembler à une fille normale qui vie son adolescence le plus banalement possible. Elle aurait juste besoin que l'un de ses rêves se réalise, pour la convaincre que tout est encore possible, mais tout semble partir a la dérive. Elle ne souhaitait pas non plus dire à son amie qu'elle rêvait à sa place, ce moment avec la verte et argent était si parfait qu'elle ne voulait pas y faire apparaitre la moindre tache. Mais il fallait bien qu'elle lui réponde tout de même.
-Romane, que veux tu dire par là ? Avait-elle commencé par dire avant de continué afin d'être plus précise. Enfin je veux dire, explique moi comment je peux être responsable de tel changement j'ai vraiment du mal à comprendre.
Elle regarda tout autour d'elle, il n'y avait pas la trace de la moindre personne au alentour, les rives du lacs semblaient vraiment désertes, pas le moindre élèves ne semblait avoir eu l'envie de se détendre près du lac. Ce qui l'avait bien arrangé, et qui l'arrangeait toujours, car elle n'avait pas véritablement envie de voir du monde. Et malgré tout ce qu'elle voulait bien montré la solitude lui plaisait car ce gout d'amertume restait encré dans son cœur, et elle n'avait pas envie d'être la cible d'autre regard que ceux de ses quelques amis.
Elina Ashfort- Messages : 56
Date d'inscription : 04/02/2013
Age : 27
Re: Réflexion au bord du lac [PV libre]
La question de la lionne traversa le coeur de Romane, en prenant soin de le briser de chaque côté. Romane fronça les sourcils et s'écarta de l'étreinte d'Elina. Elle la fixa longuement, attendant que son amie lui annonce que tout ceci n'était qu'une blague. Une blague de mauvais goût. Romane attendit quelques minutes, ou la lionne avait eut mille et une occasions de s'excuser, de lui dire qu'évidemment elle comprenait, que son humour laissait à désirer et qu'elle lui payerait une bière au beurre pour se faire pardonner. Mais ce ne fut pas le cas. Elina paraissait tellement sincère que le cœur de Romane se brisa une nouvelle fois.
Elle se leva péniblement et s'approcha un peu plus près de l'eau. Quelques choses lui manquait. Quelques choses qui lui paraissaient vraiment important à ce moment précis : de l'oxygène. Le coup que les mots de son amie lui avaient donné l'avait d'une certaine manière, achevé. Elle avait besoin d'oublier les dernières secondes. Cela lui semblait impensable qu'Elina ne comprenne pas. Pour elle, c'était une évidence. Elina était son évidence. Et voir qu'elle ne comprenait même pas pourquoi elles étaient devenues amies lui faisait mal. Comme si elle s'était battu pendant trois longues années contre elle même pour être amie avec Elina pour rien. Comme si tout cela était dérisoire, que ces efforts n'en valaient pas la peine.
Romane eut soudain envie de redevenir cette âme de glace que rien n'atteint. Cette fille sans intérêt qui fait du mal à quiconque croise son chemin. Elle eut envie de laisser sa part d'ombre reprendre sa place initiale. La laisser ensevelir le peu de lumière qui résistait uniquement grâce à Elina. Mais si même elle ne la comprenait pas, comment pourrait-elle essayer de devenir une bonne personne ? Car c'est comme ça qu'elle perçut ce coup dans sa poitrine. "J'ai vraiment du mal à comprendre". Ces mots résonnaient encore dans sa tête. Son esprit tout entier n'était plus fixé que sur ces sept petits mots. Comment était-il possible que cela lui fasse aussi mal ? Ce n'étaient que des mots. De simples mots qu'on dit tout les jours. Mais dans la bouche d'Elina, cela devenait comme une incompréhension. Qu'est-ce qu'on doit répondre à la seule personne qu'on pensait capable de nous comprendre, quand elle sous-entend que même après trois ans, elle ne saisissait pas le pouvoir qu'elle avait sur nous ?
Le combat faisait rage. Au fond d'elle même, Romane laissait part à un violent conflit, entre la part d'elle même qui désirait laisser Elina l'assagir, et pourquoi pas la rendre plus douce et aimante, et entre la part d'elle même qui la faisait vivre chaque jour, celle sans pitié et qui à chaque seconde prenait un peu plus d'espace. Comment pouvait-on ressentir autant de chose aussi contradictoires ? Comment une seule âme peut survivre à un combat d'une telle amplitude ?
Sur le visage de la Serpentarde, se produisit un miracle, ou une tragédie. Nulle n'aurait pu le dire puisque cela ne s'était pas produit depuis une éternité, et peut-être plus encore. Une perle roula sur la joue de l'adolescente, qui se laissa rapidement noyée par le torrent de larmes qui en découla. Elle perdit le contrôle d'elle même. Et soudain, elle laissa libre cour aux émotions qu'elle avait accumulé des années. Elle se retourna, pour laisser admirer le résultat à Elina et lui lança folle de rage :
" Comment ça tu as du mal à comprendre ? N'est-ce pas pourtant simple à deviner ? Voilà le résultat !" Elle écarta les bras de manières à rendre ces mots dramatiques. "Voilà ce que tu me fais faire. Tu me rend faible. Tu me rends humaine. Tu me fais ressentir des choses que je ne voulais ne jamais ressentir. Tu me donne l'impression d'être comme tout le monde."
A peine eut-elle sortit ces mots qu'elle se rendit compte de leurs gravités. Son visage, devenue alors rouge de colère, s’adoucit. Et la Serpentarde revenu vers son amie, qui l'était encore espérait-elle, et fit une chose qu'elle n'avait jamais faite. Planté devant la lionne comme un bâton, tremblant comme une feuille. Pour la première fois elle eut peur de ne pas réussir ce qu'elle entreprenait :
- Je suis désolé Elina, je n'ai pas voulu dire ça... Enfin si, mais pas de cette manière. C'est juste que quand je croise ton regard, j'ai envie d'oublier que je suis méchante, d'oublier que je brise des gens à longueur de journée, d'oublier que je suis un monstre. Quand je te vois, j'ai juste envie d'être une bonne amie, quelqu'un qui te mériterait, quelqu'un que tu pourrais réellement aimer. Parce que chaque seconde que je passe avec toi me rend meilleure. Tu m'as appris qu'il y avait autres choses dans la vie, qu'il y avait une sorte de liberté à l'être soit même. Et quand je suis avec toi, c'est comme si je laissais le monstre à l'intérieur de moi même s'en aller, et que je devenais une fille bien. Une fille dont tu pourrais être fière. Et ça me fout les jetons. J'en tremble. Je suis terrifiée de devenir quelqu'un d'aussi bien que toi. Je suis terrifiée.
Elle se leva péniblement et s'approcha un peu plus près de l'eau. Quelques choses lui manquait. Quelques choses qui lui paraissaient vraiment important à ce moment précis : de l'oxygène. Le coup que les mots de son amie lui avaient donné l'avait d'une certaine manière, achevé. Elle avait besoin d'oublier les dernières secondes. Cela lui semblait impensable qu'Elina ne comprenne pas. Pour elle, c'était une évidence. Elina était son évidence. Et voir qu'elle ne comprenait même pas pourquoi elles étaient devenues amies lui faisait mal. Comme si elle s'était battu pendant trois longues années contre elle même pour être amie avec Elina pour rien. Comme si tout cela était dérisoire, que ces efforts n'en valaient pas la peine.
Romane eut soudain envie de redevenir cette âme de glace que rien n'atteint. Cette fille sans intérêt qui fait du mal à quiconque croise son chemin. Elle eut envie de laisser sa part d'ombre reprendre sa place initiale. La laisser ensevelir le peu de lumière qui résistait uniquement grâce à Elina. Mais si même elle ne la comprenait pas, comment pourrait-elle essayer de devenir une bonne personne ? Car c'est comme ça qu'elle perçut ce coup dans sa poitrine. "J'ai vraiment du mal à comprendre". Ces mots résonnaient encore dans sa tête. Son esprit tout entier n'était plus fixé que sur ces sept petits mots. Comment était-il possible que cela lui fasse aussi mal ? Ce n'étaient que des mots. De simples mots qu'on dit tout les jours. Mais dans la bouche d'Elina, cela devenait comme une incompréhension. Qu'est-ce qu'on doit répondre à la seule personne qu'on pensait capable de nous comprendre, quand elle sous-entend que même après trois ans, elle ne saisissait pas le pouvoir qu'elle avait sur nous ?
Le combat faisait rage. Au fond d'elle même, Romane laissait part à un violent conflit, entre la part d'elle même qui désirait laisser Elina l'assagir, et pourquoi pas la rendre plus douce et aimante, et entre la part d'elle même qui la faisait vivre chaque jour, celle sans pitié et qui à chaque seconde prenait un peu plus d'espace. Comment pouvait-on ressentir autant de chose aussi contradictoires ? Comment une seule âme peut survivre à un combat d'une telle amplitude ?
Sur le visage de la Serpentarde, se produisit un miracle, ou une tragédie. Nulle n'aurait pu le dire puisque cela ne s'était pas produit depuis une éternité, et peut-être plus encore. Une perle roula sur la joue de l'adolescente, qui se laissa rapidement noyée par le torrent de larmes qui en découla. Elle perdit le contrôle d'elle même. Et soudain, elle laissa libre cour aux émotions qu'elle avait accumulé des années. Elle se retourna, pour laisser admirer le résultat à Elina et lui lança folle de rage :
" Comment ça tu as du mal à comprendre ? N'est-ce pas pourtant simple à deviner ? Voilà le résultat !" Elle écarta les bras de manières à rendre ces mots dramatiques. "Voilà ce que tu me fais faire. Tu me rend faible. Tu me rends humaine. Tu me fais ressentir des choses que je ne voulais ne jamais ressentir. Tu me donne l'impression d'être comme tout le monde."
A peine eut-elle sortit ces mots qu'elle se rendit compte de leurs gravités. Son visage, devenue alors rouge de colère, s’adoucit. Et la Serpentarde revenu vers son amie, qui l'était encore espérait-elle, et fit une chose qu'elle n'avait jamais faite. Planté devant la lionne comme un bâton, tremblant comme une feuille. Pour la première fois elle eut peur de ne pas réussir ce qu'elle entreprenait :
- Je suis désolé Elina, je n'ai pas voulu dire ça... Enfin si, mais pas de cette manière. C'est juste que quand je croise ton regard, j'ai envie d'oublier que je suis méchante, d'oublier que je brise des gens à longueur de journée, d'oublier que je suis un monstre. Quand je te vois, j'ai juste envie d'être une bonne amie, quelqu'un qui te mériterait, quelqu'un que tu pourrais réellement aimer. Parce que chaque seconde que je passe avec toi me rend meilleure. Tu m'as appris qu'il y avait autres choses dans la vie, qu'il y avait une sorte de liberté à l'être soit même. Et quand je suis avec toi, c'est comme si je laissais le monstre à l'intérieur de moi même s'en aller, et que je devenais une fille bien. Une fille dont tu pourrais être fière. Et ça me fout les jetons. J'en tremble. Je suis terrifiée de devenir quelqu'un d'aussi bien que toi. Je suis terrifiée.
Romane Lawson- Messages : 47
Date d'inscription : 19/04/2013
Age : 27
Re: Réflexion au bord du lac [PV libre]
La vie est une rose,
dont chaque pétale est un rêve.
La réponse a sa question se fit attendre, et Elina ne pris pas la peine de l'appuyer. Tout comme elle, Romane avait tendance a répondre a certaine question après un moment de réflexion quand le sujet de la question est délicat. En vérité très souvent Elina tentait de détourner le sujet, de le furie, Romane elle prenait son temps pour répondre la plus part de temps. Après tout elle était d'une nature plus violente que celle qu'elle était quand la rouge et or était présente. De plus la question qu'Eli venait de poser concernait les sentiments de la belle Serpentard, et elle avait toujours été très discrète sur ceux-ci.
La rousse c'était dégagée de son étreinte amicale, un trop plein de contact pour elle pensa alors Elina qui ne s'attendait en rien a la suite des évènements. Mais quand son amie, sa confidente , se leva pour rejoindre le bord du lac noir elle commença à se poser des questions. Elle ne se leva pas pour la rejoindre cependant. Elina avait cette impression de se regarder agir de temps en temps, cette façon de se reculer de toute personne après une question peut-être trop sensible. Mais dans ce cas Elina cherchait ou elle avait manqué de tact, où elle avait bien pu toucher quelque chose de sensible dans le cœur de son amie...
Le temps passait et l'angoisse prenait place en elle, rien de ce qu'elle avait dit n'avait pour but de vexer Romane, au contraire elle avait prévu de passer un bon moment en sa compagnie. Mais a voir sa réaction quelque chose n'allait pas, à croire que son amie avait soudainement un besoin d'espace autour d'elle, un moment Elina cru bon se retirer, de la laisser seule avec ces pensée comme elle aimait qu'on le fasse avec elle... Prette a se relever et a annoncer son départ elle remarqua un détail qui lui fit froid dans le dos. Les poings de Romane était sérés à s'en faire mal au paumes, et à en voir la façon dont elle se torturait les mains Elina changea d'avis. Elle devait attendre, attendre de voir ce que son amie pouvait bien avoir, et sans même avoir le temps d'attendre suite a cette réflexion Elina vit Romane faire volte face. Et ce qu'elle vit tout d'abord la chamboula.
Des larmes.... Romane était entrain de pleurer, ces mots si courants avait-ils eu un tel impacte sur la Serpentard ou était-ce tout autre chose ? Elina n'y comprenait plus rien, elle était dans le flou total. C'est ce moment que choisit son amie pour mettre les mots sur sur ces sentiments... pour répondre au question d'Elina.
" Comment ça tu as du mal à comprendre ? N'est-ce pas pourtant simple à deviner ? Voilà le résultat !" "Voilà ce que tu me fais faire. Tu me rend faible. Tu me rends humaine. Tu me fais ressentir des choses que je ne voulais ne jamais ressentir. Tu me donne l'impression d'être comme tout le monde."
Ces paroles eurent sur Elina l'effet d'une douche froide. Elle en fallut peu d’ailleurs pour que sa mâchoire ne se décroche pas sous l'impacte de la surprise de cette scène qui se déroulait devant elle. Romane était devenue une personne très importante pour Elina, mais l'amitié qu'elle éprouvait envers la lionne était-elle si forte, au point que de simples mot de tout les jours lui fasse tant de mal. Elina qui avait toujours peur de s'attacher de peur de souffrir se traumatisa d'une certaine manière. Un ami peut-il faire si mal ? Est-il possible qu'une amitié devienne si fusionnelle pour qu'on puisse changer ?
Elina avait du mal a y croire, comment cette belle rousse pouvait lui en vouloir autant soudainement ? Elle n'en revenait pas, et le pire surtout c'est qu'elle en souffrait de ces mots, elle soufrait d'être la cause des larmes de Romane. Elle n'osa pas lui répondre, mais Romy repris la parole le visage deja plus calme.
- Je suis désolé Elina, je n'ai pas voulu dire ça... Enfin si, mais pas de cette manière. C'est juste que quand je croise ton regard, j'ai envie d'oublier que je suis méchante, d'oublier que je brise des gens à longueur de journée, d'oublier que je suis un monstre. Quand je te vois, j'ai juste envie d'être une bonne amie, quelqu'un qui te mériterait, quelqu'un que tu pourrais réellement aimer. Parce que chaque seconde que je passe avec toi me rend meilleure. Tu m'as appris qu'il y avait autres choses dans la vie, qu'il y avait une sorte de liberté à l'être soit même. Et quand je suis avec toi, c'est comme si je laissais le monstre à l'intérieur de moi même s'en aller, et que je devenais une fille bien. Une fille dont tu pourrais être fière. Et ça me fout les jetons. J'en tremble. Je suis terrifiée de devenir quelqu'un d'aussi bien que toi. Je suis terrifiée.
Elina fut soudainement contrôlée par une force dont elle n'avait pas conscience. Elle n'avait pas eu le temps de réfléchir qu'elle bondit sur ses pieds pour regarder Romane... ou plutôt pour l'admirer. Cette fille avait toujours été pour elle un véritable model. Elle osait penser qu'Elina était une fille merveilleuse, et la rouge et or avait bien du mal a y croire. Pendant un instant elle observa les yeux encore brillant de larme de cette fille qu'elle aimait tant. Cette fille qui avait toujours fait son bonheur depuis leur première rencontre et ne pouvait croire que celle-ci soit malheureuse et effrayé a l'idée de lui ressembler, surtout qu'elle ne devrait pas avoir peur de l'envie de laisser voir au autres sa partie de lumière. Elle n'était pas timide comme Elina, et la jeune sang mêlée pensais que sa rouquine de copine deviendrais alors cette source de lumière dont serpentard avait besoin aux yeux des autres maison.
Un moment Elina détailla le visage de Romane, elle était belle, très mignonne même. Malgré que son sourire n'éclaire plus son visage elle restait tout de même spéciale comme fille. Elina connaissait cette réticence au câlin que Romane avait. Mais elle ne pouvait la laisser comme ça. Elle la pris alors dans ses bras et déposa un bisous sur sa joue. La prenant dans une étreinte réconfortante, elle lui glissa le plus gentiment possible :
- Romane, tu n'a rien a craindre, je t'aime ma belle et tu le sais très bien. Je t'admire beaucoup, tu as cette partie de toi douce et adorable que j'adore tout particulièrement. Je sais que tout ce que tu as pu vivre n'es pas facile et que cette carapace que tu as mise en place tu l’apprécie maintenant. Mais il n'y a pas que des gens méchant dans ce château, j'ai rencontré des gens très gentil... Elle marqua un temps de pose pour penser a quelques personne et ce retenir d'ajouter qu'il y avait aussi beaucoup de gens à éviter. De plus tu sais que je veux toujours êtres près de toi, il n'y a jamais eu de monstre en toi et tu le sais, tu as toujours été une fille bien crois moi je le sais. Quoi que tu puisse croire tu est une belle source de lumière.
Elina se recula de quelque pas et fit un sourire timide a Romane, elle sècha quelques une de ses larmes avant de lui dire " souris un peu, tu es tellement plus jolie quand tu as ton sourire"
Elina Ashfort- Messages : 56
Date d'inscription : 04/02/2013
Age : 27
Re: Réflexion au bord du lac [PV libre]
On passe notre vie à ressentir des choses. On les appels les sentiments. La tristesse, la joie, la nostalgie, la colère, la passion. Pas un jour ne passe sans que notre coeur soit assaillit de sentiments. Certaine personne ont prit l'habitude de les laisser prendre le contrôle, de les laisser les prendre de part en part. Certain n'en assume qu'une partie, celle qu'il préfère, quitte à se mentir soit-même. Et d'autres, comme Romane, passent leur vie à refouler chaque sentiment qu'ils ressentent. Pas de tristesse, pas de joie, pas de colère, de nostalgie ou de passion. Un vide. Comme si leur coeur refusait de ressentir. Mais, ils ne peuvent les chasser de leur esprit. Ils peuvent faire semblant de ne pas les avoir, faire comme si ils n'étaient qu'un corps sans âme, mais ce n'est qu'un mensonge. Et ce sont ces gens, ces mêmes personnes qui passent leur vie à refouler, qui sont les plus dangereuses. Car, à force de ne pas laisser libre cour à leurs sentiments, ces derniers s'accumulent. Et un jour, sans prévenir, même pour les plus doués d'entre eux, ils implosent. Et sans y avoir été préparés, ils ressentent la tristesse, la joie, la nostalgie, la colère et la passion sans pouvoir les dissocier. C'est comme si un bombe venait de les transpercer, et jamais personne n'à su définir si à ce moment là, on se sens bien ou mal. Peut-être simplement, qu'il n'y a pas de réponse. Que le coeur humain et l'esprit ne sont pas assez fort pour supporter un tel flot de sentiment. Et que c'est le prix à payer pour se mentir aussi souvent.
Romane implosait. Son coeur s'était alors brisé, et laissait déverser en elle un tas de sentiments qu'elle n'aurait pus nommer. Elle ne savait pas même combien d'émotions la transperçaient à ce moment précis. Peut-être toutes celles qu'elle croyait avoir enterré depuis six mois. Celles dont elle n'avait jamais voulu se soucier. Et que maintenant, à cet instant là, son coeur lui rendait tout ce dont elle n'avait jamais voulu. Telle une punition qu'elle n'avait jamais désirée. Folle de rage, et de tristesse. Terrifiée, et heureuse. Pensive et inerte à la fois. Et alors que dans son esprit se livrait une bataille sans nom, elle n'eut pas la force d'écouter Elina.
Romane lutait contre elle même.
Ses yeux regardaient Elina, mais elle ne la voyait pas. Elle n'était plus au Lac de Poudlard, elle était ailleurs. Un endroit que personne ne connaissait, un endroit qui se trouvait partout et nul part. Un endroit qu'elle craignait. Un endroit ou il n'y avait plus qu'elle. Et où elle n'avait nul part où se cacher. Où elle ne pouvait pas mentir. Elle se devait d'être honnête et les seuls mots qu'ils lui vinrent à l'esprit étaient : "J'ai mal depuis que tu n'es plus là".
Mais ces mots étaient sortis de sa bouche. Elle ne pouvait désormais les reprendre. Elle porta sa main à ses lèvres, comme pour s’empêcher de dire quelque chose d'autre. Elle se retourna pour ne pas être confrontée aux questions d'Elina. Elle même n'avait pas la réponse. Elle refusait de l'avoir.
Elle prit de grandes respirations, essayant d’apaiser l'ardeur qui l'animait. Elle savait qu'Elina ne se contenterait pas d'un mensonge. Elle aurait besoin d'explications, la connaissant, sur cette personne qui manquait tant à Romane.
Le cerveau de Romane s'activa pour trouver un subterfuge, quelque chose qui occupe assez l'esprit de son amie pour qu'elle oubli cette phrase. Elle ne pensa presque pas à la bombe qui l'avait totalement retourné pour se protéger. L'instinct de survie. Quelque chose que tout le monde possède, même les animaux. Romane ne mit pas longtemps à se rappeler que si elle était venue ici, ce n'était pas pour parler avec son amie, mais pour la consoler. Et si elle touchait le point sensible de la lionne, sans doute cette dernière n'oserait pas toucher celui de Romane ?
Sans prendre la peine de se retourner, elle dit assez fort :
- Tu en as reçus souvent des lettres ces derniers temps ? Ta mère s'amuse à t'envoyer sa haine, tu le sais. Tu te rend compte que c'est un jeu n'est-ce pas ? Et qu'elle s'amuse à te voir souffrir, autant que je le fais avec les autres en les torturant. Tu devrais te battre tu sais, te battre contre elle, même si c'est ta mère. Tu gagnerais plus que le fait qu'elle te laisse tranquille, tu gagnerais la liberté d'être qui tu es. Car tout ce qu'elle te dit, bien que je te répète de ne pas le croire, fait germer dans ton esprit des idées folles qui dans un moment de tristesse, pourraient te paraître vrai. Et tu ne devrais pas attendre que cela arrive sans même essayer de réagir.
C'était fait. Son corps se détendit un peu, et le flot de sentiments à l'intérieur de son coeur ralentit un peu. Peut-être que si Elina abandonnait, elle irait mieux. Peut-être quand ignorant sa réplique et en ne retenant que le "J'ai mal depuis que tu n'es plus là" Elina obligerait Romane à devoir révéler ses sentiments. Mais Romane n'aurait pus deviner ce qu'Elina allait faire, son destin était désormais dans la mains de la lionne.
Romane implosait. Son coeur s'était alors brisé, et laissait déverser en elle un tas de sentiments qu'elle n'aurait pus nommer. Elle ne savait pas même combien d'émotions la transperçaient à ce moment précis. Peut-être toutes celles qu'elle croyait avoir enterré depuis six mois. Celles dont elle n'avait jamais voulu se soucier. Et que maintenant, à cet instant là, son coeur lui rendait tout ce dont elle n'avait jamais voulu. Telle une punition qu'elle n'avait jamais désirée. Folle de rage, et de tristesse. Terrifiée, et heureuse. Pensive et inerte à la fois. Et alors que dans son esprit se livrait une bataille sans nom, elle n'eut pas la force d'écouter Elina.
Romane lutait contre elle même.
Ses yeux regardaient Elina, mais elle ne la voyait pas. Elle n'était plus au Lac de Poudlard, elle était ailleurs. Un endroit que personne ne connaissait, un endroit qui se trouvait partout et nul part. Un endroit qu'elle craignait. Un endroit ou il n'y avait plus qu'elle. Et où elle n'avait nul part où se cacher. Où elle ne pouvait pas mentir. Elle se devait d'être honnête et les seuls mots qu'ils lui vinrent à l'esprit étaient : "J'ai mal depuis que tu n'es plus là".
Mais ces mots étaient sortis de sa bouche. Elle ne pouvait désormais les reprendre. Elle porta sa main à ses lèvres, comme pour s’empêcher de dire quelque chose d'autre. Elle se retourna pour ne pas être confrontée aux questions d'Elina. Elle même n'avait pas la réponse. Elle refusait de l'avoir.
Elle prit de grandes respirations, essayant d’apaiser l'ardeur qui l'animait. Elle savait qu'Elina ne se contenterait pas d'un mensonge. Elle aurait besoin d'explications, la connaissant, sur cette personne qui manquait tant à Romane.
Le cerveau de Romane s'activa pour trouver un subterfuge, quelque chose qui occupe assez l'esprit de son amie pour qu'elle oubli cette phrase. Elle ne pensa presque pas à la bombe qui l'avait totalement retourné pour se protéger. L'instinct de survie. Quelque chose que tout le monde possède, même les animaux. Romane ne mit pas longtemps à se rappeler que si elle était venue ici, ce n'était pas pour parler avec son amie, mais pour la consoler. Et si elle touchait le point sensible de la lionne, sans doute cette dernière n'oserait pas toucher celui de Romane ?
Sans prendre la peine de se retourner, elle dit assez fort :
- Tu en as reçus souvent des lettres ces derniers temps ? Ta mère s'amuse à t'envoyer sa haine, tu le sais. Tu te rend compte que c'est un jeu n'est-ce pas ? Et qu'elle s'amuse à te voir souffrir, autant que je le fais avec les autres en les torturant. Tu devrais te battre tu sais, te battre contre elle, même si c'est ta mère. Tu gagnerais plus que le fait qu'elle te laisse tranquille, tu gagnerais la liberté d'être qui tu es. Car tout ce qu'elle te dit, bien que je te répète de ne pas le croire, fait germer dans ton esprit des idées folles qui dans un moment de tristesse, pourraient te paraître vrai. Et tu ne devrais pas attendre que cela arrive sans même essayer de réagir.
C'était fait. Son corps se détendit un peu, et le flot de sentiments à l'intérieur de son coeur ralentit un peu. Peut-être que si Elina abandonnait, elle irait mieux. Peut-être quand ignorant sa réplique et en ne retenant que le "J'ai mal depuis que tu n'es plus là" Elina obligerait Romane à devoir révéler ses sentiments. Mais Romane n'aurait pus deviner ce qu'Elina allait faire, son destin était désormais dans la mains de la lionne.
Romane Lawson- Messages : 47
Date d'inscription : 19/04/2013
Age : 27
Re: Réflexion au bord du lac [PV libre]
On a tous des petit secret
Sur lesquels on voudrait mentir...
C'était étrange, elle regardait son amie sans plus savoir ce qu'elle devait dire. Elle observait ses yeux argentins et avait l'impression de l'avoir perdue. Comme déconnectés ses yeux gris avaient palis, leur éclat avait disparut subitement, plus vite encore que neige au soleil. S'en était presque effrayant, Romane semblait changer ces derniers temps, elle était devenu encore plus calme et acceptait même que la jeune sixième année de Gryffondor la prenne dans ses bras. Et soudainement elle redevenait a la vue d'Elina cette personne insondable et étrangement mystérieuse qui l'avait presque effrayée en troisième année. Que pouvait-il bien se passer dans la tête de son amie... C'était à n'y plus rien comprendre, Elina ne savait plus du tout comment agir, les poings sérrées, les ongles dans les paumes elle perdait complètement le fil des évènements.
"J'ai mal depuis que tu n'es plus là"
Mais de qui pouvait-elle bien parler, elle ne pouvait pas parler d'elle s'en était certain, depuis trois ans elles étaient comme devenue l'ombre l'une de l'autre ce que personne dans ce chateau n'arrivait à comprendre d'ailleurs, après tout elles étaient tellement différentes l'une de l'autres. Elle ne releva pas sur le champ les mots chuchotés par son amie, elle sentait bien qu'elle n'avait pas fini que Romane ne s'attendait pas a ce qu'elle saute sur ces mots, elle savait que la jeune fille de serpentard avait besoin de temps pour respirer, ca se voyait comme le nez au milieu de la figure... elle ne se sentait pas bien du tout et Elina ne savait pas du tout comment agir... Le regard fixé sur le dos tourné de son amie elle fit quelques pas dans sa direction tendant la main pour la pausé sur l'épaule de son interlocutrice, mais son geste resta en suspends, la voix de Romane venait de l'interompre dans son mouvement. Et un large flot de paroles sortit de la bouche de cette fille, des paroles des plus singlantes... blessantes.
- Tu en as reçus souvent des lettres ces derniers temps ? Ta mère s'amuse à t'envoyer sa haine, tu le sais. Tu te rend compte que c'est un jeu n'est-ce pas ? Et qu'elle s'amuse à te voir souffrir, autant que je le fais avec les autres en les torturant. Tu devrais te battre tu sais, te battre contre elle, même si c'est ta mère. Tu gagnerais plus que le fait qu'elle te laisse tranquille, tu gagnerais la liberté d'être qui tu es. Car tout ce qu'elle te dit, bien que je te répète de ne pas le croire, fait germer dans ton esprit des idées folles qui dans un moment de tristesse, pourraient te paraître vrai. Et tu ne devrais pas attendre que cela arrive sans même essayer de réagir.
Le sang d'Elina ne fit qu'un tour, au rapelle des horribles missives de sa mère elle cru devenir dingue, et la main tendue a l'encontre de son amie faillit se transformé en une baffe, elle se retint de s'énerver une force étrange en elle lui donnait l'envie de ne plus être cette fille calme. Son regard s'assombris et des larmes de rages semblèrent vouloir revenir a la surface. Mais elle ne laissa rien paraitre. Romane n'avait pas l'air d'avoir compris certaine choses elle non plus, elle avait l'air de ne pas avoir compris qu'Eli n'avait aucune envie de parler de sa mère... Elle voulait donc jouer a celle qui toucherais la corde sensible, mais pour une fois, la première de toute la Gryffondor résistait plus au choc émotionel que Romane, et cette conversation semblait pouvoir aboutir sur un sujet que Romane avait l'air de vouloir éviter. Elina avait donc les cartes en main, c'était a elle de répondre a elle de jouer. Et quelque chose en elle la retenait de réagir sur ce que venait de dire Romane au sujet de sa mère, ses paroles discrètes selblait être une piste bien plus intéressantes à creuser. Elina fixa son regard dans celui de Romane, un regard qu'elle fit paraitre le plus inocent possible.
- Je ne veux pas parler de ma mère Romane, je pensais que tu l'avais compris.
Cette simple petite phrase sans grand interet avait servis a désamorcer la bombe prette a exploser au milieu de leur discutions. Aujourd'hui quelque chose semblait aller de travers entre les deux jeunes filles, même Elina avait risquer d'exploser, la Serpentard n'avait jamais eu beaucoup de tacte mais cette journée semblait être encore pire que d'habitude. Mais Elina refusais que tout parte en vrille, ce qu'elle voulait désormais c'était des réponses, des réponses à ses question, savoir ce qui n'allait pas avec Romane...
Maintenant c'était trop tard pour reculer, il était possible qu'elle s'attire les foudres de sa confidente. Cependant si cela lui apportait des réponses concrètes à ses réponses ça en vallait la peine. Comprendre Romane n'a jamais été facile, le rouge et or devait bien l'avouer, mais il n'en est pas moins vrai que sous cette horrible carapace de garce se cache une personne formidable.
- Ca fait trois que l'on se connait Romane, et en trois ans je pense avoir fait mes preuves quand a la confiance que tu peut avoir en moi. Pourtant malgré tout mes efforts je sens que tu me cache toujours des choses sur toi... Je pense que quelques petites explications s'imposent. Avait-elle dit avant de marquer une courte pause le temps d'observer son amie plus en détails, et elle repris calmement. Je ne te demande pas de tout me dire tu le sais bien, et je sais mieu que personne qu'on a tous besoin d'un petit jardin secret... Mais ce petit coin inconnu du monde tu devrais simplement le remplir de beau secret pas de choses qui te fond du mal, alors si tu commençait par me dire que tu parlais avant de parler de ma mère...
La description d'Elina lui fit penser qu'elle aussi avait son petit coin secret dans la coeur. Un petit coin ou elle gardait tout son amour pour ne pas souffrir, un petit espace pris par les souvenirs et ses plus beaux rêves et désirs
Elina Ashfort- Messages : 56
Date d'inscription : 04/02/2013
Age : 27
Re: Réflexion au bord du lac [PV libre]
- Je ne veux pas parler de ma mère Romane, je pensais que tu l'avais compris.
Romane le savait. Elle était consciente du mal qu'elle infligeait à son amie. Et pourtant, une partie d'elle même restait insensible face à ce constat. Pour se protéger, voilà jusqu'où la serpentarde pouvait aller ? A quel point elle pouvait être égoïste cette Romane ! Depuis combien de temps ne pensait-elle qu'à elle constamment ? se fichant du mal qu'elle causait ? Des larmes qu'elle faisait verser ? Des gens qu'elle brisait ? Elle qui aurait du comprendre mieux que personne ce que la douleur faisait. Elle qui avait tout perdu. Qui avait vu sous ses yeux une vie s'envoler. Elle qui avait vécue seule toute sa vie. Peut-être un peu trop seule. Peut-être que c'est la solitude qui rend les gens méchants. Une étude à prouver que ceux qui n'avaient pas d'amis augmentaient leur chance de mourir autant que si ils fumaient un paquet de cigarette par jour. Romane faisait les deux. Elle était dangereuse. Surtout pour elle même. Mais aussi pour Elina, à ce moment là. Ce moment où son cœur risque d'exploser sous la pression et que son esprit se fiche des conséquences. Romane avait fermé sa conscience. Elina aurait été face à une coquille vide, cela aurait été pareil.
- Ça fait trois ans que l'on se connait Romane, et en trois ans je pense avoir fait mes preuves quand à la confiance que tu peux avoir en moi. Pourtant malgré tout mes efforts je sens que tu me caches toujours des choses sur toi... Je pense que quelques petites explications s'imposent. Je ne te demande pas de tout me dire tu le sais bien, et je sais mieux que personne qu'on a tous besoin d'un petit jardin secret... Mais ce petit coin inconnu du monde tu devrais simplement le remplir de beaux secrets pas de choses qui te fond du mal, alors si tu commençait par me dire que tu parlais avant de parler de ma mère...
Pourquoi tout le monde à besoin de tout ramener à la confiance ? Ne peuvent-ils pas se contenter de ce qu'on leur donne. On ne demande pas à quelqu'un de nous donner sa confiance. On lui donne la notre est c'est ainsi qu'on obtient la sienne. Romane ne donnait pas la sienne. C'était quelque chose qu'elle gardait pour elle, et cela paraissait simple. Aux yeux de Romane, peu importait le nombre d'années que les jeunes filles avaient en commun. Il lui avait suffit d'un mois pour qu'Alek devienne son meilleur ami. Le temps n'a pas d'emprise sur la confiance. Elle dépend d'un millier de paramètres mais pas du temps. L'argument que tenait Elina n'avait pas lieu d'être.
Elle voulait des explications. Ceci était le comble. Elle voulait que Romane se livre, ce qui est normal dans une amitié banale. Elle voulait que Romane agisse comme n'importe qui l'aurait fait. Elina désirait simplement, que Romane se rassoit et parle de tout ce qui n'allait pas. Ainsi le lien qui existait entre les deux jeunes filles se serait encore resserré, et sans doute, Elina aurait pu apporter un nouveau regard sur tout ce qui tourmentait Romane. Car Romane n'était pas saint d'esprit. Elle était totalement déréglée, perturbée, folle à lier. Son cerveau, pourtant comme les autres, fonctionnait différemment. Certains événements marquent à jamais. Il n'y a pas de retour en arrière possible, pas d’échappatoire ni même de porte de sortie. Romane était traumatisée. Elle était totalement hors de contrôle. Chaque pas, chaque geste, chaque décision... Tout était liés par son passé. Et on n'échappe pas à ce qu'on à déjà vécu. C'est comme essayer de se rappeler de quelqu'un qu'on ne connait pas. C'est comme essayer de vivre dans la peau d'un autre. Quoi que l'on fasse, quoi que l'on essaye de faire, de penser, de vivre... On est résigné à se retrouver face à l'horrible vérité qui est que l'on ne peux être ce que l'on est pas. Et Romane n'était pas du genre à donner des explications. Elle n'était pas quelqu'un qui se livre, et qui s'ouvre à ses amis. Romane était quelqu'un d’extrêmement froid. Et cela, Elina aurait du le savoir. Dans l'esprit, un peu fou de Romane, Elina aurait du savoir que demander des explications était une chose stupide à faire.
Cependant, elle prit une grande respiration pour se calmer. Elina était ignorante. Elle était un grain de sable dans un désert, une goutte dans un océan, quelqu'un d'insignifiant et d'inutile. Pourtant, dans l'esprit torturé de Romane, cela comptait. Quoi que fut la jeune fille à ses côtés, elle avait été ce que beaucoup n'espère ne jamais être : quelqu'un pour Romane. Cette rousse méchante de cynique de serpentard que l'on fuyait dans les couloirs. Sans doute Elina était un peu masochiste. Peut-être qu'elle aimait se faire du mal et que c'est pour ça qu'elle ne coupait pas réellement les ponts avec sa mère, et qu'elle aimait parler avec Romane. Cette dernière lâcha un sourire. Elina Ashfort était loin d'être une fille sans histoire, comme beaucoup l'aurait pensé en la regardant. Elle était compliqué, énervante, et horrible quand il s'agissait d'aider Romane. Sans doute était-ce les raisons qui poussaient cette dernière à l'aimer.
Romane s'assit sur le sol, un sourire trônant sur son visage. Il aurait été difficile d'imagine que la seconde d'avant, elle n'était qu'une coquille vide. D'imaginer ce visage si souriant, avoir été une seule minute quelque chose de froid et d'impassible. Qui était Romane Lawson ? Qui était cet étrange fille aux cheveux de feu ? Personne, pas même elle n'avait la réponse.
- Elina... Je déteste quand nous haussons la voix. Je sais que tu attends que je t'explique, que je te raconte ce que j'ai sur le coeur mais je ne peux pas.
Elina aurait du le savoir pourtant. Elle lui demandait l'impossible. Pourquoi cela ne lui paraissait pas clair ? Romane est, et resteras toujours cette fille mystérieuse qui faisait la méchante.
Romane se demanda même si l'amitié qu'elle entretenait avec Elina en valait la peine. Elina, en voulant être gentille, venait de prouver à la jeune Serpentard qu'elles ne se connaissaient pas réellement. Pas comme elle connaissait Alek, du moins. Elina était fragile, trop peut-être pour être aussi proche du démon. Leur amitié était étrange et incongrue. Ces deux jeunes filles n'auraient jamais du se rencontrer. Elle n'aurait jamais du échanger un sourire, ou même un mot. Sans doute, un jour où l'autre, la belle gryffondor aurait goûter aux mots tranchant de Romane, mais cela aurait fait moins de dégâts que ce qui se passait à l'instant même. D'une certaine manière, les deux amies savaient pertinemment que leur amitié n'avait pas lieu d'être. C'était une folie dans un monde de normes.
Romane aurait pu tout arrêter à cet instant. Elle aurait pu, elle aurait du se lever et dire quelques insanités dont elle avait le don. Elina aurait été blessé, et sans doute, lui en aurait-elle voulu un peu. Et de là, Romane n'avait qu'à faire ce qu'elle savait faire de mieux. Elina aurait souffert, d'un constant harcèlement de son ancienne amie, et aurait sans doute, craqué. Qui plus est que Romane était parfaitement consciente de connaitre les faiblesses d'Elina. Cela aurait été un jeu d'enfant... Un jeu, qui aurait eut des conséquences terribles.
Mais Romane se plongea dans un silence de réflexion. Elina et elle avait quand même partagé trois ans...
- Elinox... Romane se mit à sourire comme une enfant... Tu dois me comprendre. Tu dois savoir que je ne te dirais rien de tout ce que j'ai vécue tant que je n'en ai pas la force. Et tu ne dois pas m'en demander d'avantage. Et maintenant, tu dois t'asseoir à côté de moi, et me sortir une de tes jolies blagues!
La voix de Romane était douce, effaçant presque ce qu'il venait de se passer. Même elle se demandait comment elle faisait pour passer du coq à l'âne.
Romane le savait. Elle était consciente du mal qu'elle infligeait à son amie. Et pourtant, une partie d'elle même restait insensible face à ce constat. Pour se protéger, voilà jusqu'où la serpentarde pouvait aller ? A quel point elle pouvait être égoïste cette Romane ! Depuis combien de temps ne pensait-elle qu'à elle constamment ? se fichant du mal qu'elle causait ? Des larmes qu'elle faisait verser ? Des gens qu'elle brisait ? Elle qui aurait du comprendre mieux que personne ce que la douleur faisait. Elle qui avait tout perdu. Qui avait vu sous ses yeux une vie s'envoler. Elle qui avait vécue seule toute sa vie. Peut-être un peu trop seule. Peut-être que c'est la solitude qui rend les gens méchants. Une étude à prouver que ceux qui n'avaient pas d'amis augmentaient leur chance de mourir autant que si ils fumaient un paquet de cigarette par jour. Romane faisait les deux. Elle était dangereuse. Surtout pour elle même. Mais aussi pour Elina, à ce moment là. Ce moment où son cœur risque d'exploser sous la pression et que son esprit se fiche des conséquences. Romane avait fermé sa conscience. Elina aurait été face à une coquille vide, cela aurait été pareil.
- Ça fait trois ans que l'on se connait Romane, et en trois ans je pense avoir fait mes preuves quand à la confiance que tu peux avoir en moi. Pourtant malgré tout mes efforts je sens que tu me caches toujours des choses sur toi... Je pense que quelques petites explications s'imposent. Je ne te demande pas de tout me dire tu le sais bien, et je sais mieux que personne qu'on a tous besoin d'un petit jardin secret... Mais ce petit coin inconnu du monde tu devrais simplement le remplir de beaux secrets pas de choses qui te fond du mal, alors si tu commençait par me dire que tu parlais avant de parler de ma mère...
Pourquoi tout le monde à besoin de tout ramener à la confiance ? Ne peuvent-ils pas se contenter de ce qu'on leur donne. On ne demande pas à quelqu'un de nous donner sa confiance. On lui donne la notre est c'est ainsi qu'on obtient la sienne. Romane ne donnait pas la sienne. C'était quelque chose qu'elle gardait pour elle, et cela paraissait simple. Aux yeux de Romane, peu importait le nombre d'années que les jeunes filles avaient en commun. Il lui avait suffit d'un mois pour qu'Alek devienne son meilleur ami. Le temps n'a pas d'emprise sur la confiance. Elle dépend d'un millier de paramètres mais pas du temps. L'argument que tenait Elina n'avait pas lieu d'être.
Elle voulait des explications. Ceci était le comble. Elle voulait que Romane se livre, ce qui est normal dans une amitié banale. Elle voulait que Romane agisse comme n'importe qui l'aurait fait. Elina désirait simplement, que Romane se rassoit et parle de tout ce qui n'allait pas. Ainsi le lien qui existait entre les deux jeunes filles se serait encore resserré, et sans doute, Elina aurait pu apporter un nouveau regard sur tout ce qui tourmentait Romane. Car Romane n'était pas saint d'esprit. Elle était totalement déréglée, perturbée, folle à lier. Son cerveau, pourtant comme les autres, fonctionnait différemment. Certains événements marquent à jamais. Il n'y a pas de retour en arrière possible, pas d’échappatoire ni même de porte de sortie. Romane était traumatisée. Elle était totalement hors de contrôle. Chaque pas, chaque geste, chaque décision... Tout était liés par son passé. Et on n'échappe pas à ce qu'on à déjà vécu. C'est comme essayer de se rappeler de quelqu'un qu'on ne connait pas. C'est comme essayer de vivre dans la peau d'un autre. Quoi que l'on fasse, quoi que l'on essaye de faire, de penser, de vivre... On est résigné à se retrouver face à l'horrible vérité qui est que l'on ne peux être ce que l'on est pas. Et Romane n'était pas du genre à donner des explications. Elle n'était pas quelqu'un qui se livre, et qui s'ouvre à ses amis. Romane était quelqu'un d’extrêmement froid. Et cela, Elina aurait du le savoir. Dans l'esprit, un peu fou de Romane, Elina aurait du savoir que demander des explications était une chose stupide à faire.
Cependant, elle prit une grande respiration pour se calmer. Elina était ignorante. Elle était un grain de sable dans un désert, une goutte dans un océan, quelqu'un d'insignifiant et d'inutile. Pourtant, dans l'esprit torturé de Romane, cela comptait. Quoi que fut la jeune fille à ses côtés, elle avait été ce que beaucoup n'espère ne jamais être : quelqu'un pour Romane. Cette rousse méchante de cynique de serpentard que l'on fuyait dans les couloirs. Sans doute Elina était un peu masochiste. Peut-être qu'elle aimait se faire du mal et que c'est pour ça qu'elle ne coupait pas réellement les ponts avec sa mère, et qu'elle aimait parler avec Romane. Cette dernière lâcha un sourire. Elina Ashfort était loin d'être une fille sans histoire, comme beaucoup l'aurait pensé en la regardant. Elle était compliqué, énervante, et horrible quand il s'agissait d'aider Romane. Sans doute était-ce les raisons qui poussaient cette dernière à l'aimer.
Romane s'assit sur le sol, un sourire trônant sur son visage. Il aurait été difficile d'imagine que la seconde d'avant, elle n'était qu'une coquille vide. D'imaginer ce visage si souriant, avoir été une seule minute quelque chose de froid et d'impassible. Qui était Romane Lawson ? Qui était cet étrange fille aux cheveux de feu ? Personne, pas même elle n'avait la réponse.
- Elina... Je déteste quand nous haussons la voix. Je sais que tu attends que je t'explique, que je te raconte ce que j'ai sur le coeur mais je ne peux pas.
Elina aurait du le savoir pourtant. Elle lui demandait l'impossible. Pourquoi cela ne lui paraissait pas clair ? Romane est, et resteras toujours cette fille mystérieuse qui faisait la méchante.
Romane se demanda même si l'amitié qu'elle entretenait avec Elina en valait la peine. Elina, en voulant être gentille, venait de prouver à la jeune Serpentard qu'elles ne se connaissaient pas réellement. Pas comme elle connaissait Alek, du moins. Elina était fragile, trop peut-être pour être aussi proche du démon. Leur amitié était étrange et incongrue. Ces deux jeunes filles n'auraient jamais du se rencontrer. Elle n'aurait jamais du échanger un sourire, ou même un mot. Sans doute, un jour où l'autre, la belle gryffondor aurait goûter aux mots tranchant de Romane, mais cela aurait fait moins de dégâts que ce qui se passait à l'instant même. D'une certaine manière, les deux amies savaient pertinemment que leur amitié n'avait pas lieu d'être. C'était une folie dans un monde de normes.
Romane aurait pu tout arrêter à cet instant. Elle aurait pu, elle aurait du se lever et dire quelques insanités dont elle avait le don. Elina aurait été blessé, et sans doute, lui en aurait-elle voulu un peu. Et de là, Romane n'avait qu'à faire ce qu'elle savait faire de mieux. Elina aurait souffert, d'un constant harcèlement de son ancienne amie, et aurait sans doute, craqué. Qui plus est que Romane était parfaitement consciente de connaitre les faiblesses d'Elina. Cela aurait été un jeu d'enfant... Un jeu, qui aurait eut des conséquences terribles.
Mais Romane se plongea dans un silence de réflexion. Elina et elle avait quand même partagé trois ans...
- Elinox... Romane se mit à sourire comme une enfant... Tu dois me comprendre. Tu dois savoir que je ne te dirais rien de tout ce que j'ai vécue tant que je n'en ai pas la force. Et tu ne dois pas m'en demander d'avantage. Et maintenant, tu dois t'asseoir à côté de moi, et me sortir une de tes jolies blagues!
La voix de Romane était douce, effaçant presque ce qu'il venait de se passer. Même elle se demandait comment elle faisait pour passer du coq à l'âne.
Romane Lawson- Messages : 47
Date d'inscription : 19/04/2013
Age : 27
Re: Réflexion au bord du lac [PV libre]
Il y a des jours ou je me déteste
de t'aimer autant ...
Étrange, très étrange... C'était a se demander parfois si Romane était totalement maîtresse de ses moyens.... Elina avait toujours su que sa camarade ne ressemblait en rien au autres élèves de l'école, mais parfois il était vrai qu'elle paraissait complètement ailleurs, et une personne non averti pourrait facilement croire que la rousse était l'hôte d'une certaine bipolarité. Après une scène des plus étranges son amie semblait revenir a la normal, seulement Elina commençait à en avoir assez de ce petit numéro... Elle aimait beaucoup la verte et argent, une amitié des plus sincère, un amour presque plus que fraternel mais en rien ne désirait qu'une fille qui connait tant de chose sur elle se permette de la traiter de la sorte.
Elle en savait énormément sur Romane également, et le jour ou celle-ci voudrait jouer a celle qui fait le plus mal a l'autre tout deux risquerait de subir les lourdes conséquences d'un comportement bien trop basé sur l'envie de se protéger que sur le besoin d'allé de l'avant. L'une comme l'autre pouvait paraître bien différente mais dans le fond elle était comme sœur, lié par une envie de survivre plutôt que de vivre , une envie de gagner plutôt que de jouer. Et la rage qu'elle avait eu plutôt Elina n'avait fait que la contenir en répondant a la jeune fille, une haine qui menaçait de se déverser soudainement en un flot de parole pas forcément mesurés, Romane avait de très nombreuse carte en main, elle pouvait réduire le cœur d'Elina en poussière si elle le voulait, mais cela voudrait dire que la lionne ne serait plus capable de ressentir... et en ce cas qui sait ce qui pourrait bien se passer. C'est dans un mouvement des plus naturels qu'elle vit alors la jeune fille aux cheveux d'une couleur similaire à la fourrure d'un renard, s’asseoir un sourire au lèvre. Elina commençait sérieusement a perdre pieds et à en avoir marre des petits jeux de son amie...
- Elina... Je déteste quand nous haussons la voix. Je sais que tu attends que je t'explique, que je te raconte ce que j'ai sur le cœur mais je ne peux pas.
Ces paroles ressemblait beaucoup à celles que l'on dit quand on regrette, quand on cherche a régler un conflit... Mais Elina ne réussit pas à les prendre de cette manière là, ces mots semblait vide de sens à ce moment même... Mais elle préféra attendre, quelque chose en elle la poussait à patienter, juste pour voir a quel point ses nerfs serait capable de tenir et de ne pas se mettre à hurler sur Romane, et au fond c'était surtout qu'elle ne savait pas si elle serait capable de retenir ses mots si elle ouvrait la bouche pour le moment. Timide oui, elle l'était toujours et l'avait toujours été, mais avec Romane ça avait toujours été différent... et il fallait croire que ce n'était pas seulement quand tout se passait pour le mieux entre elle. Le regard vague la fille de la maison des serpents ne dit rien pendant encore un moment, ce qui plongea ce lui pourtant chaleureux quelques temps avant aussi glacial qu'une chambre froide.
- Elinox... Tu dois me comprendre. Tu dois savoir que je ne te dirais rien de tout ce que j'ai vécue tant que je n'en ai pas la force. Et tu ne dois pas m'en demander d'avantage. Et maintenant, tu dois t'asseoir à côté de moi, et me sortir une de tes jolies blagues!
Elina eu un blocage, comment une phrase comprenant l'un de leurs surnoms enfantin pouvait-elle la mettre hors d'elle de cette façon là ? La nonchalance de Romane rendait Elina complètement malade, quelque chose de dingue, comme si pour elle tout ce qui venait de se passer n'avait pas la moindre importance. Son excuse ne semblait pas avoir le moindre sens sachant qu'elle s'était confié sur de nombreux sujet, et parfois même par rapport a des choses qu'Elina n'aurait jamais soupçonné... et elle lui cachait l'existence d'une personne... Une simple personne pouvait-elle vraiment faire tant de dégât dans leur amitié de longue date ?
Tout cela semblait complètement fou. Et si c'était vraiment le cas, de s'attacher a ce point a une personne capable de tout ruiner pour une seule et unique autre personne. Non... ce n'était pas possible et il était hors de question que sa timidité maladive l'empêche de s'exprimer comme d'habitude. Certes Romane était de ses filles qui n'ont jamais eu le moindre mal a faire souffrir qui que ce soit... Enfin c'est ce qu'elle voulait faire croire car si une personne pouvait savoir ce qui se passait a l'intérieur de cette petite et mignonne tête rousse complètement dérangé en règle général c'était bien Elina.
- Romane...
Commença-t-elle sur une tonalité de voie quelque part entre l'hésitation, la colère, la compation et la rage. Elle baissa les yeux sur son amie et plongea son regard droit dans le siens. Rien au monde, elle le savait en ce moment même ne pouvait la détourner de son objectif, Romane avait réussi a faire grandir en elle une certaine confiance en chacun de ses gestes, ce dont elle pouvait être fière, mais cette confiance qu'Elina avait gagné en compagnie de cette fille semblait se retourner contre elle... C'était une situation très, très étrange... et elle repris, plus sur d'elle que jamais son regard plongé dans celui de cette fille a laquelle elle tenait tant.
- Tu me connais, et tu sais que quand j'ai une idée en tête je ne l'ai pas ailleurs... Je sais que tout es dur pour toi, que tu n'as pas eu une vie facile mais tu es loin d'être la seule bon sang ! Tu semble croire que tu as toutes les excuses pour agir comme tu le fais, mais en vérité tu n'en a pas plus que n'importe quel élève de poudlard. Je ne supporte pas ses gens audieux de grande famille qui se croient supérieur a tous et regarde le monde de haut... Mais en ce moment même tu te comporte comme eux ! Comme une petite princesse agaçante, qui se réjouis du malheur des autres et qui perds toute notion de l'amitié ! Et sache que je ne suis pas un clown présent pour te raconter des idioties a longueur de journée ! Je suis ton amie andouille ! mais apparemment tu en as oublié la signification.
Elina la douce, elle qui pouvait habituellement garder son sang froid quoi qu'il arrive, celle qui préférait métamorphoser en quelque chose de beau plutôt que de détruire c'était enfin lâché... elle n'avait surtout pas su se retenir. Et étonnamment elle ne regrettait aucunes de ses paroles. Était dit ce qui devait-être dit, et elle se sentait même plus légère. Cet excès de confiance la faisait vibrer d'une étrange sensation, quelque chose de vraiment agréable, qui était sans nul doute du a la présence de la rouquine, mais s'en était presque enivrant. Son regard n'ayant toujours pas quitté sa cible et ne voulant la lâché sous aucuns prétextes elle s'assit face a elle, soutenant son regard seconde après secondes. Sans dire qu'elle se sentait forte on peut dire sans s'y méprendre que quelque chose de différent s'était produit dans l'esprit de la gryffondor, un déclic d'une grande envergure.
- En ce moment même, tu me fais penser a ma mère. Tu me dis toujours ce que je dois faire, me donnant des conseils par centaines mais tu es sourde, incapable d'entendre quoi que ce soit. Tu me dit d'être forte mais tu ne te bat même pas contre toi même. Tu me dit de m'ouvrir au monde, et regarde toi, ton patronus devrait être une tortue vue la facilité avec laquelle tu te renferme sur toi même. Tu prêche la force et l'assurance mais apprends à faire face a la vie. Cette fois c'est a moi de te dire ce qui ne va pas... Et en ce moment rien ne va. Tu as été, tu es et tu restera sans doute toujours un model pour moi, pour cette facilité que tu as à affronté le regard des autres... Mais cette fois apprends a te regarder en face, et arrête de te mentir bon sang ! Tu n'es pas cette petite chieuse qui n'attire que le dégoût, j'ai réussi a voir plus loin que cette image que tu veux renvoyé, mais je crois que tu as pris ton rôle pour ta vie, alors oublie donc Romane, et redeviens Romychou... Tu vaut mieux que tout ce que tu veux bien laisser paraître...
La haine c'était éteinte en partie, la compation avait pris une pars plus grande et elle était redevenu plus sobre dans ses paroles, mais était comme ivre de cette incroyable sensation, c'est alors qu'elle plongea la main dans sa poche comme elle le faisait très souvent et serra le poing sur son petit secret.
Elina Ashfort- Messages : 56
Date d'inscription : 04/02/2013
Age : 27
Re: Réflexion au bord du lac [PV libre]
- Tu me connais, et tu sais que quand j'ai une idée en tête je ne l'ai pas ailleurs... Je sais que tout es dur pour toi, que tu n'as pas eu une vie facile mais tu es loin d'être la seule bon sang ! Tu semble croire que tu as toutes les excuses pour agir comme tu le fais, mais en vérité tu n'en a pas plus que n'importe quel élève de poudlard. Je ne supporte pas ses gens odieux de grande famille qui ce croient supérieur a tous et regarde le monde de haut... Mais en ce moment même tu te comporte comme eux ! Comme une petite princesse agaçante, qui se réjouis du malheur des autres et qui perds toute notion de l'amitié ! Et sache que je ne suis pas un clown présent pour te raconter des idioties a longueur de journée ! Je suis ton amie andouille ! mais apparemment tu en as oublié la signification.
Les mots d'Elina parvinrent au oreilles de Romane, mais pas à son coeur. La discussion prenait un tournant que la jeune serpentard commençait à détester. Elle essayait de se retenir de répondre ce qu'elle avait envie de répondre. Ce dont elle ne se serait pas gêné face à n'importe quel autres élèves. Mais son amitié avec la jeune gryffondor lui plaisait. La plus part du temps du moins. Parce que là, c'était comme si les deux jeunes femmes testaient si cela valait réellement le coup de continuer. Et Romane n'était plus sur de rien. Si elle avait fuit tout contacte avec n'importe quelle personne toute sa vie, ce n'était pas pour devoir supporter ce genre de situation. L'humanité la révulsait, et Elina commençait à l'énervé. Ne pouvait-elle pas la laisser tranquille bon sang ? Romane n'était pas d'humeur à subir les reproches d'Elina, qui d'après elle était totalement infondé. Elle faisait ce qu'elle voulait non ? Et si son comportement déplaisait tant à cette dernière, et bien, qu'elle s'en aille. Romane se réjouit du malheur des autres depuis le début. Elle n'a jamais fait autre chose. Pourquoi lui reprocher maintenant ? Pourquoi ne pas l'avoir fait avant ? C'était idiot. Si cet aspect de sa personnalité dérangeait tant, et bien qu'Elina arrête de tergiverser. Si elle n'était pas prête à accepter Romane dans sa globalité, autant ne pas l'accepter du tout.
- En ce moment même, tu me fais penser à ma mère. Tu me dis toujours ce que je dois faire, me donnant des conseils par centaines mais tu es sourde, incapable d'entendre quoi que ce soit. Tu me dit d'être forte mais tu ne te bat même pas contre toi même. Tu me dit de m'ouvrir au monde, et regarde toi, ton patronus devrait être une tortue vue la facilité avec laquelle tu te renferme sur toi même. Tu prêche la force et l'assurance mais apprends à faire face a la vie. Cette fois c'est à moi de te dire ce qui ne va pas... Et en ce moment rien ne va. Tu as été, tu es et tu restera sans doute toujours un model pour moi, pour cette facilité que tu as à affronté le regard des autres... Mais cette fois apprends a te regarder en face, et arrête de te mentir bon sang ! Tu n'es pas cette petite chieuse qui n'attire que le dégoût, j'ai réussi a voir plus loin que cette image que tu veux renvoyé, mais je crois que tu as pris ton rôle pour ta vie, alors oublie donc Romane, et redeviens Romychou... Tu vaut mieux que tout ce que tu veux bien laisser paraître...
Romane ne réfléchit même pas à ce qu'elle dit. Elle laissa son coeur parler.
- Tu avais besoin d'aide. Tu en as toujours besoin. Ce n'est pas ma faute si tu laisse les gens te faire souffrir. Mais si tu me vois comme ta mère, et que tu veux que je suive mes propres conseils, tu me demandes de t'abandonner. Oh ne me dis pas que ce n'est pas ce que tu as voulu dire, parce que c'est ce que ça sous-entendait. Tu veux que je suives mes conseils ? C'est ça que tu veux ? Mais qu'est-ce que j'en ai à faire. Ces conseils sont pour toi, non pour moi. Tu ne vas pas demander à une anorexique de faire un régime parce que c'est ce qu'elle a conseillé à une obèse, non ? Et je t'interdis de dire que je ne me bats pas contre moi même. Tu n'en sais rien Elina. Tu ne sais pas du tout ce qui se passe dans ma tête et à quel point je dois être forte pour surmonter ça. Tu penses que c'est simple, que je vais devenir gentille du jour au lendemain ? C'est ça que tu voudrais ? Que j'arrête de persécuter tout le monde pour devenir un model de gentillesse ? Mais j'en ai pas envie. Ce que tu penses être un masque est ce que je suis. Je suis désolé de te décevoir. Mais je prends mon pieds à voir souffrir les autres. Ça me rend heureuse. Je me sens utile d'une manière que tu ne pourrais imaginer dans tes pires cauchemars. Moi j'essaye de t'aider, j'aime pas te voir souffrir. Mais si tu persiste à continuer à lire ces torchons que ta mère t’envoie, alors vas y. Mais tu foncer dans un mur. Et c'est pas comme dans la gare, là, tu vas te le prendre en pleine face. Tu vas continuer à souffrir. Si tu ne fais aucun effort, tu veux savoir ? Les gens arrêteront de t'aider. Ils arrêteront de te parler parce que les discussions ne mèneront plus nul part. Et tu te retrouveras toute seule. Et je peux te dire que c'est pas joyeux d'avoir l'impression de ne compter pour personne. Il faut trouver en soit une part d'obscurité folle pour y survivre. Dit moi Elina, dit moi que t'es prête à finir comme moi. Ou plutôt comme la personne que tu détestes en moi ? Dis moi que c'est ça que tu veux, et je pourrais même t'aider. Parce que c'est ce que t'es en train de faire. Tu vas tellement souffrir que tu vas te renfermer sur toi même. Tu ne vas même plus penser que le bonheur existe, que tu pourrais t'en sortir. Tu ne vas plus croire en l'espoir. Tu vas te retrouver seule et le bonheurs des autres te donnera envie de vomir. Tu voudras plus voir personne. Et au fur à mesure, tu voudras que les gens grandissent parce que leurs naïveté te bouffe de l'intérieur. Alors tu vas les faire souffrir. Tu les feras grandir. Ça donnera un sens à ta vie. C'est ça que tu veux ? Je crois pas non. Alors pourquoi tu continues à lire ces torchons ? Pourquoi tu me fais la morale si tu ne veux pas que je te la fasse ? Tu sais moi je m'en fou de comment je vais finir. Si j'en avais envie, je partirai. Sans même prendre la peine de te décrocher un seul mot. Mais je le fais pas. Parce que je tiens à toi. Et que c'est une chose inexplicable. Et si j'ai mes secrets, ça me regarde. J'ai pas envie que tu vois le côté obscur de ce monde trop tôt. J'ai envie de préserver cette pureté que j'ai vu dans tes yeux la première fois que je t'ai vu. J'ai envie que tu sois heureuse. Et ça implique des sacrifices. Ça implique que je te tienne éloigné de certaines choses. Parce que tu ne veux certainement pas voir ça, crois moi. J'ai pas envie que tu souffres comme j'ai souffert, que tu tombes aussi bas que je me suis écraser il y a quelques année. Tout ce que je fais, c'est pour toi et t'es pas capable de le voir Elina. La seule chose que tu veux, c'est devenir un héros en me sauvant. Mais t'es pas capable de te sauver toi même non plus. Et t'es la plus sauvable de nous deux. T'es celle qui a le plus de chance de s'en sortir, et t'es en train de tout gâcher. T'es en train de me faire passer pour la fille qui n'écoute rien, mais t'es pas mieux. Tu refuses qu'on parle de ta mère et tu m'oblige à parler de cette personne qui me manque ? Mais c'est moi. Cette fille joyeuse que j'étais avant. Cette fille pleine d'espoir que je revois chaque seconde en toi. T'es contente ? T'es satisfaite maintenant que tu as eu ce que tu voulais ? Parce que moi ça m'énerve. Et je sais pas si tu te rends compte du chemin que t'es en train de prendre. Je pourrais pas toujours te soutenir quand tu recevras une lettre. Je pourrais pas toujours t'empêcher de la lire, et essayer de te remonter le moral. T'es en train de finir comme moi, et je supporterais pas. Sur ce coup, t'es aussi hypocrite que moi Elina. Alors joue pas les héros. T'as besoin d'aide, t'as besoin d'arrêter ces lettres. D'arrêter de souffrir. Alors réveille toi. Parce que si tu continue à ne faire aucun effort, moi j'en aurais marre. Et je te laisserais seule Elina. Même si ça me fait mal. Je ne vais pas perdre mon temps à aider quelqu'un qui refuse mon aide. Je serais prête à tout abandonner. A oublier qu'on a été amie si tu continue à te leurrer...
C'était faux. Romane ne pourra jamais oublier l'amitié que les deux jeunes femmes partagent.
Les mots d'Elina parvinrent au oreilles de Romane, mais pas à son coeur. La discussion prenait un tournant que la jeune serpentard commençait à détester. Elle essayait de se retenir de répondre ce qu'elle avait envie de répondre. Ce dont elle ne se serait pas gêné face à n'importe quel autres élèves. Mais son amitié avec la jeune gryffondor lui plaisait. La plus part du temps du moins. Parce que là, c'était comme si les deux jeunes femmes testaient si cela valait réellement le coup de continuer. Et Romane n'était plus sur de rien. Si elle avait fuit tout contacte avec n'importe quelle personne toute sa vie, ce n'était pas pour devoir supporter ce genre de situation. L'humanité la révulsait, et Elina commençait à l'énervé. Ne pouvait-elle pas la laisser tranquille bon sang ? Romane n'était pas d'humeur à subir les reproches d'Elina, qui d'après elle était totalement infondé. Elle faisait ce qu'elle voulait non ? Et si son comportement déplaisait tant à cette dernière, et bien, qu'elle s'en aille. Romane se réjouit du malheur des autres depuis le début. Elle n'a jamais fait autre chose. Pourquoi lui reprocher maintenant ? Pourquoi ne pas l'avoir fait avant ? C'était idiot. Si cet aspect de sa personnalité dérangeait tant, et bien qu'Elina arrête de tergiverser. Si elle n'était pas prête à accepter Romane dans sa globalité, autant ne pas l'accepter du tout.
- En ce moment même, tu me fais penser à ma mère. Tu me dis toujours ce que je dois faire, me donnant des conseils par centaines mais tu es sourde, incapable d'entendre quoi que ce soit. Tu me dit d'être forte mais tu ne te bat même pas contre toi même. Tu me dit de m'ouvrir au monde, et regarde toi, ton patronus devrait être une tortue vue la facilité avec laquelle tu te renferme sur toi même. Tu prêche la force et l'assurance mais apprends à faire face a la vie. Cette fois c'est à moi de te dire ce qui ne va pas... Et en ce moment rien ne va. Tu as été, tu es et tu restera sans doute toujours un model pour moi, pour cette facilité que tu as à affronté le regard des autres... Mais cette fois apprends a te regarder en face, et arrête de te mentir bon sang ! Tu n'es pas cette petite chieuse qui n'attire que le dégoût, j'ai réussi a voir plus loin que cette image que tu veux renvoyé, mais je crois que tu as pris ton rôle pour ta vie, alors oublie donc Romane, et redeviens Romychou... Tu vaut mieux que tout ce que tu veux bien laisser paraître...
Romane ne réfléchit même pas à ce qu'elle dit. Elle laissa son coeur parler.
- Tu avais besoin d'aide. Tu en as toujours besoin. Ce n'est pas ma faute si tu laisse les gens te faire souffrir. Mais si tu me vois comme ta mère, et que tu veux que je suive mes propres conseils, tu me demandes de t'abandonner. Oh ne me dis pas que ce n'est pas ce que tu as voulu dire, parce que c'est ce que ça sous-entendait. Tu veux que je suives mes conseils ? C'est ça que tu veux ? Mais qu'est-ce que j'en ai à faire. Ces conseils sont pour toi, non pour moi. Tu ne vas pas demander à une anorexique de faire un régime parce que c'est ce qu'elle a conseillé à une obèse, non ? Et je t'interdis de dire que je ne me bats pas contre moi même. Tu n'en sais rien Elina. Tu ne sais pas du tout ce qui se passe dans ma tête et à quel point je dois être forte pour surmonter ça. Tu penses que c'est simple, que je vais devenir gentille du jour au lendemain ? C'est ça que tu voudrais ? Que j'arrête de persécuter tout le monde pour devenir un model de gentillesse ? Mais j'en ai pas envie. Ce que tu penses être un masque est ce que je suis. Je suis désolé de te décevoir. Mais je prends mon pieds à voir souffrir les autres. Ça me rend heureuse. Je me sens utile d'une manière que tu ne pourrais imaginer dans tes pires cauchemars. Moi j'essaye de t'aider, j'aime pas te voir souffrir. Mais si tu persiste à continuer à lire ces torchons que ta mère t’envoie, alors vas y. Mais tu foncer dans un mur. Et c'est pas comme dans la gare, là, tu vas te le prendre en pleine face. Tu vas continuer à souffrir. Si tu ne fais aucun effort, tu veux savoir ? Les gens arrêteront de t'aider. Ils arrêteront de te parler parce que les discussions ne mèneront plus nul part. Et tu te retrouveras toute seule. Et je peux te dire que c'est pas joyeux d'avoir l'impression de ne compter pour personne. Il faut trouver en soit une part d'obscurité folle pour y survivre. Dit moi Elina, dit moi que t'es prête à finir comme moi. Ou plutôt comme la personne que tu détestes en moi ? Dis moi que c'est ça que tu veux, et je pourrais même t'aider. Parce que c'est ce que t'es en train de faire. Tu vas tellement souffrir que tu vas te renfermer sur toi même. Tu ne vas même plus penser que le bonheur existe, que tu pourrais t'en sortir. Tu ne vas plus croire en l'espoir. Tu vas te retrouver seule et le bonheurs des autres te donnera envie de vomir. Tu voudras plus voir personne. Et au fur à mesure, tu voudras que les gens grandissent parce que leurs naïveté te bouffe de l'intérieur. Alors tu vas les faire souffrir. Tu les feras grandir. Ça donnera un sens à ta vie. C'est ça que tu veux ? Je crois pas non. Alors pourquoi tu continues à lire ces torchons ? Pourquoi tu me fais la morale si tu ne veux pas que je te la fasse ? Tu sais moi je m'en fou de comment je vais finir. Si j'en avais envie, je partirai. Sans même prendre la peine de te décrocher un seul mot. Mais je le fais pas. Parce que je tiens à toi. Et que c'est une chose inexplicable. Et si j'ai mes secrets, ça me regarde. J'ai pas envie que tu vois le côté obscur de ce monde trop tôt. J'ai envie de préserver cette pureté que j'ai vu dans tes yeux la première fois que je t'ai vu. J'ai envie que tu sois heureuse. Et ça implique des sacrifices. Ça implique que je te tienne éloigné de certaines choses. Parce que tu ne veux certainement pas voir ça, crois moi. J'ai pas envie que tu souffres comme j'ai souffert, que tu tombes aussi bas que je me suis écraser il y a quelques année. Tout ce que je fais, c'est pour toi et t'es pas capable de le voir Elina. La seule chose que tu veux, c'est devenir un héros en me sauvant. Mais t'es pas capable de te sauver toi même non plus. Et t'es la plus sauvable de nous deux. T'es celle qui a le plus de chance de s'en sortir, et t'es en train de tout gâcher. T'es en train de me faire passer pour la fille qui n'écoute rien, mais t'es pas mieux. Tu refuses qu'on parle de ta mère et tu m'oblige à parler de cette personne qui me manque ? Mais c'est moi. Cette fille joyeuse que j'étais avant. Cette fille pleine d'espoir que je revois chaque seconde en toi. T'es contente ? T'es satisfaite maintenant que tu as eu ce que tu voulais ? Parce que moi ça m'énerve. Et je sais pas si tu te rends compte du chemin que t'es en train de prendre. Je pourrais pas toujours te soutenir quand tu recevras une lettre. Je pourrais pas toujours t'empêcher de la lire, et essayer de te remonter le moral. T'es en train de finir comme moi, et je supporterais pas. Sur ce coup, t'es aussi hypocrite que moi Elina. Alors joue pas les héros. T'as besoin d'aide, t'as besoin d'arrêter ces lettres. D'arrêter de souffrir. Alors réveille toi. Parce que si tu continue à ne faire aucun effort, moi j'en aurais marre. Et je te laisserais seule Elina. Même si ça me fait mal. Je ne vais pas perdre mon temps à aider quelqu'un qui refuse mon aide. Je serais prête à tout abandonner. A oublier qu'on a été amie si tu continue à te leurrer...
C'était faux. Romane ne pourra jamais oublier l'amitié que les deux jeunes femmes partagent.
Romane Lawson- Messages : 47
Date d'inscription : 19/04/2013
Age : 27
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