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Evénement du mois de Mai (Groupe 1) [Vérouillé]
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Leroy de Louvière
Svetlana Mikhaïlov
Lucas Crawd
Xenia P. Romanova
Mangemort
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Les Maraudeurs R.P.G :: ECOSSE :: PRE-AU-LARD :: Pré-au-Lard :: Cabane hurlante
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Evénement du mois de Mai (Groupe 1) [Vérouillé]
Situation :
C'est un Week-End et vous décidez d'aller à Pré-au-Lard. Comme vous pouvez le voir, vous êtes normalement en couple ou trio selon vos relations.
Gabrielle arrive seule devant la Cabane Hurlante. Xenia et Lucas sont en couple et ils arrivent ensemble pour s'expliquer avec Gabrielle car Xenia est jalouse. Svetlana et Leroy sont ensemble également vous pouvez décider de la raison de votre venue devant la Cabane Hurlante.
C'est un Week-End et vous décidez d'aller à Pré-au-Lard. Comme vous pouvez le voir, vous êtes normalement en couple ou trio selon vos relations.
Gabrielle arrive seule devant la Cabane Hurlante. Xenia et Lucas sont en couple et ils arrivent ensemble pour s'expliquer avec Gabrielle car Xenia est jalouse. Svetlana et Leroy sont ensemble également vous pouvez décider de la raison de votre venue devant la Cabane Hurlante.
Règles :
- Les postes doivent être courts. (entre 500 et 1200 mots)
- Une réponse toutes les 72h, si problème, postez vide et vous avez encore 24h. Pas plus pas moins.
- Après chaque réponse, si vous le pouvez, prévenez celui qui répond après vous.
- Il peut arriver tout et n'importe quoi à votre personnage. Le PNJ décide.
Ordre :
Gabrielle Kipenson
Xenia Rostislavna
Lucas Crawd
Svetlana Mikhailov
Leroy de Louvière
Mangemort (qui peut être seul ou plusieurs)
Xenia Rostislavna
Lucas Crawd
Svetlana Mikhailov
Leroy de Louvière
Mangemort (qui peut être seul ou plusieurs)
Mangemort- Messages : 13
Date d'inscription : 29/04/2012
Re: Evénement du mois de Mai (Groupe 1) [Vérouillé]
Le temps à Poudlard semblait s'écouler lentement, pire encore les jours s'étendaient étrangement, et j'avais l'étrange impression que cette année était trop longue. Les dernières vacances avaient fait ressurgir en moi des souvenirs que j'aurais mieux fait d'oublier, et les récents évènements n'avaient fait qu'empirer ma situation. Je ne trouvais même plus refuge dans l'alcool, ou les longues soirées aux Trois Balais. Ce n'était plus efficace, plus suffisant, mais alors que j'avais crus m'être sortie de ce cauchemar infernal, renouant avec James ma relation passée, j'eus à nouveau de mauvaises surprises. Lucas avait presque découvert mon secret, il n'en était pas loin, et je craignais que lui-même l'ai deviné sans se l'avouer réellement. Cela faisait deux semaines que j'avais pleuré dans ses bras, tandis qu'il tentait en douceur de m'arracher la vérité de mes lèvres celées. En vain. Je ne voulais plus en parler, ma tentative s'était soldée par un échec, et à présent Lucas s'inquiétait plus que de mesure. Ce n'était pas ce que je voulais, loin de là, et avec le décès de la mère de James, ma prise de distance avec Sirius à cause de mon attitude, cette histoire avec William et Alexander...et puis il y avait Nataniel. Sûrement avait-ce été la seule chose agréable ces derniers temps. Son sourire avait au moins réussi à apaiser mon esprit troublé.
Toutes ces réflexions me vinrent tandis que je marchais le long de la barrière qui entourait la cabane hurlante. J'étais à Pré-au-lard, mes boucles blondes retombant en cascade sur mes épaules, mon écharpe aux couleurs de Gryffondor autour du coup, mes gants, ma veste noire, et puis mon bonnet qui recouvrait mon crâne pour me protéger de la fine neige qui tombait du ciel obsure. Tout Poudlard était recouvert d'un grand manteau blanc, et le petite village de sorciers ne faisait pas exception. Je marchai lentement dans la neige, les mains dans les poches de ma veste, mes lèvres rouges contrastant avec la pâleur de ma peau rendue froide par le froid de ce mois de janvier. Sans m'en rendre compte, je franchis la barrière, laissant libre cours à mes pensées sans même regarder où j'allais, et lorsque je réalisais que j'étais à quelques pas de l'entrée de la maison hurlante, je stoppai nette. Je savais ce qu'on disait à propos de cette maison, mais la curiosité m'avait déjà amené ici une fois. Oh, l'espace de quelques minutes, pour constater qu'il n'y avait rien à voir d'intéressant, mais au moins je savais que les légendes étaient fausses. Je restai un moment devant la petite maison, assise sur bord des escaliers du perron. Tout était calme, et il n'y avait que la neige à perte de vue. Les arbres étaient blancs, et le lac devait être glacé bien qu'il ne fasse pas assez froid pour qu'il soit gelé. Alors que je m'étais installée sur les escaliers, le dos appuyé contre la rambarde de bois, je vis au loin, près de la barrière deux élèves qui se dirigeaient vers moi. Je fronçai les sourcils, ne bougeant pas, essayant plutôt de les reconnaître bien qu'ils soient trop éloignés. Ils étaient tous les deux blonds, et sûrement était-ce un couple qui cherchaient à se faire peur en venant jusqu'ici, ou à trouver un endroit tranquille...
Je pensai à James. Nous nous étions rencontrés à Pré-au-lard, à Zonko, puis notre petit jeu nous avait emmené jusqu'ici, dans cette même cabane. Je souris en y repensant, mais mon sourire se fana en reconnaissant les silhouettes des deux élèves. Lucas et Xenia avançaient vers moi d'un pas décidé. Ce n'était pas bon. Pas bon du tout, et je ne voulais pas affronter le regard de Lucas maintenant, pas après ce qui c'était passé. Par contre, que venait faire Xenia là dedans ? Ils étaient en couple, ça je le savais et j'avais été heureuse pour Lucas qu'il soit enfin avec la personne qu'il aimait, et que celle-ci l'aime en retour, mais pourquoi la mêlait-il à cela ?
Toutes ces réflexions me vinrent tandis que je marchais le long de la barrière qui entourait la cabane hurlante. J'étais à Pré-au-lard, mes boucles blondes retombant en cascade sur mes épaules, mon écharpe aux couleurs de Gryffondor autour du coup, mes gants, ma veste noire, et puis mon bonnet qui recouvrait mon crâne pour me protéger de la fine neige qui tombait du ciel obsure. Tout Poudlard était recouvert d'un grand manteau blanc, et le petite village de sorciers ne faisait pas exception. Je marchai lentement dans la neige, les mains dans les poches de ma veste, mes lèvres rouges contrastant avec la pâleur de ma peau rendue froide par le froid de ce mois de janvier. Sans m'en rendre compte, je franchis la barrière, laissant libre cours à mes pensées sans même regarder où j'allais, et lorsque je réalisais que j'étais à quelques pas de l'entrée de la maison hurlante, je stoppai nette. Je savais ce qu'on disait à propos de cette maison, mais la curiosité m'avait déjà amené ici une fois. Oh, l'espace de quelques minutes, pour constater qu'il n'y avait rien à voir d'intéressant, mais au moins je savais que les légendes étaient fausses. Je restai un moment devant la petite maison, assise sur bord des escaliers du perron. Tout était calme, et il n'y avait que la neige à perte de vue. Les arbres étaient blancs, et le lac devait être glacé bien qu'il ne fasse pas assez froid pour qu'il soit gelé. Alors que je m'étais installée sur les escaliers, le dos appuyé contre la rambarde de bois, je vis au loin, près de la barrière deux élèves qui se dirigeaient vers moi. Je fronçai les sourcils, ne bougeant pas, essayant plutôt de les reconnaître bien qu'ils soient trop éloignés. Ils étaient tous les deux blonds, et sûrement était-ce un couple qui cherchaient à se faire peur en venant jusqu'ici, ou à trouver un endroit tranquille...
Je pensai à James. Nous nous étions rencontrés à Pré-au-lard, à Zonko, puis notre petit jeu nous avait emmené jusqu'ici, dans cette même cabane. Je souris en y repensant, mais mon sourire se fana en reconnaissant les silhouettes des deux élèves. Lucas et Xenia avançaient vers moi d'un pas décidé. Ce n'était pas bon. Pas bon du tout, et je ne voulais pas affronter le regard de Lucas maintenant, pas après ce qui c'était passé. Par contre, que venait faire Xenia là dedans ? Ils étaient en couple, ça je le savais et j'avais été heureuse pour Lucas qu'il soit enfin avec la personne qu'il aimait, et que celle-ci l'aime en retour, mais pourquoi la mêlait-il à cela ?
Invité- Invité
Re: Evénement du mois de Mai (Groupe 1) [Vérouillé]
C’était le week end et en se levant ce jour là Xenia était d’assez bonne humeur. Aujourd’hui, c’était le début du week end et Xenia devait retrouver son ami et amour d’enfance Lucas Crawd. En se levant elle vis que le temps était toujours aussi morose. L’hiver ne semblait pas avoir envie de se faire chasser par le printemps. Un épais manteau blanc de neige recouvrait les alentours. Elle sortit de sn lit et prit une bonne douche bien chaude avant de s’habiller avec des collants épais et une robe de soie sauvage rouge. Elle se posta ensuite face à son miroir afin de changer sa coiffure. C’était décidé, aujourd’hui se serait blond, au naturel. Ses cheveux étaient de plus en plus long elle se dit qu’elle devrait peut être bientôt les couper. Elle aimait sa couleur naturelle qui était blond presque blanc, comme cette neige qui recouvrait tout. Il ne brillait pas cependant. Elle n’était pas tout à fait heureuse. La beuglante de ses parents l’avait beaucoup affecté et elle avait prit une grande décision et son plan prendrait effet dès qu’elle aurait sa majorité cet été. Dès qu’elle n’aura plus la trace. Elle vit rapidement son frère dans la salle commune, elle l’embrassa chaleureusement, le serra dans ses bras et lui souhaita une bonne journée. Il était pour le seul au courant du plan de sa sœur jumelle. Il n’était pas contre comprenant plus que n’importe qui le point royale qui posait sur ses épaules. J’avais mon manteau, ma toque et mes gants sur le bras. Il faisait chaud dans le château. Elle descendit rapidement les jambes, elle était impatiente de le voir. Elle était aussi impatiente de lui parler de ça. Il n’allait sûrement pas être emballait mais elle voulait le convaincre. Et s’il l’aimait réellement, s’il voulait qu’ils soient ensemble pour toujours, il serait d’accord avec ce qu’elle voulait lui dire.
Elle le retrouva à la grande porte. En le voyant elle eu un énorme sourire et se précipita dans ses bras. Elle l’étreignit tout en lui glissant à l’oreille le fait qu’il lui avait manqué, qu’elle était contente de le voir et qu’elle l’aimait. Un « Je t’aime » tendre fit office de bonjour. Elle enfila tout son attirail d’hiver et glissa sa main dans celle de son amour pour sortir dans le froid. Il savait qu’elle avait quelque chose d’important à lui dire et c’est pour ça qu’elle avait voulu qu’ils prennent ensemble le petit déjeuner, mais loin des regards des autres élèves, loin de leur oreille. Durant le trajet ils parlèrent de tout et de rien. Elle rigola sur le fait que son frère voulait changer de couleur de cheveux et devenir blond comme eux. A un moment elle regarda au loin devant elle et vit une silhouette familière. Un jeune blonde aux cheveux bouclés. De magnifiques boucles anglaises blondes qui tranchaient avec la couleur rouge de l’écharpe. La même écharpe qu’elle donc quelqu’un de sa maison. Lucas regarda attentivement lui aussi et il reconnu la silhouette de Gabrielle Kipenson que Xenia n’aimait pas beaucoup. En réalité elle ne lui avait presque jamais adressait la parole car elle avait toujours était jalouse d’elle depuis leur entré à Poudlard. C’est cette Gabrielle qui avait prirt sa place de meilleure amie dans le cœur de Lucas. Et même si aujourd’hui ils étaient ensembles elle ne pouvait pas la voir comme quelqu’un de neutre. Elle la voyait comme un danger, comme celle qui l’avait empêché d’être heureuse plus tôt, celle qui avait éloigné Lucas d’elle. La couleur de cheveux de Xenia changea quelque peut. Le blond blanc devint un peu plus blond vénitien, avec des reflets dorés et orangés. Lucas sembla lui aussi troublé par sa vision ce qui colora encore plus la chevelure de la jeune fille. Quand ils arrivèrent au village elle vit que Gabrielle se dirigeait vers la Cabane Hurlante. Tant mieux se dit elle, au moins elle ne serait pas là quand elle demanderait à Lucas de faire ce sacrifice pour eux. Quand elle arriva à l’embranchement qui d’un côté il y avait la rue des Trois Balais, là où ils devaient tous les deux se rendre, et de l’autre la Cabane ou Gabrielle c’était dirigeait. Je vis que Lucas voulait y aller. Je le tirais de l’autre côté mais ses yeux me firent céder. Il voulait l’aider pour une chose inconnue, je le connaissais trop bien. Je manifestais mon mécontentement en changeant mes cheveux blonds en rouge pétard. Je fis une moue mais le suivait jusqu’à la Cabane hurlante. Ma main était toujours dans la sienne et alors que je la voyait au loin assise sur les marches, je lui glissais à l’oreille :
« C’est toi qui paiera mon Jus de Citrouille ! Et c’est bien par ce que je t’aime que je viens avec toi tu sais très bien ce que je pense de ça … »
Ses cheveux étaient redevenus blond presque blanc mais de fierté. Xenia était princière et quand elle se tenait fasse à quelqu’un qu’elle n’aimait pas elle lever la tête et regardait cette personne de haut. Elle pinçait aussi généralement les lèvres et fixait la personne concerné de ses yeux céruléens sans vacillaient. Quand ils arrivèrent devant Gabrielle, cette dernière était assise sur les marches et Xenia fut contente de la dominer de toute sa hauteur, de tout son mètre soixante-dix-huit. Elle lança alors un :
« Salut … » sans grande chaleur et sans grande conviction.
Elle était là avec Lucas et seulement pour lui. Que cela soit clair pour elle. Et Xenia tenta de bien lui faire comprendre par son regard que plus vite ils seraient loin d’elle plus vite elle seraient contente. Entre fille on reconnaît ce genre de regard et elle espérait que Gabrielle l’avait bien comprit. Si elle aimait autant Lucas, elle pouvait bien comprendre que c’était ensemble qu’ils étaient heureux et non pas avec un troisième blonde.
Elle le retrouva à la grande porte. En le voyant elle eu un énorme sourire et se précipita dans ses bras. Elle l’étreignit tout en lui glissant à l’oreille le fait qu’il lui avait manqué, qu’elle était contente de le voir et qu’elle l’aimait. Un « Je t’aime » tendre fit office de bonjour. Elle enfila tout son attirail d’hiver et glissa sa main dans celle de son amour pour sortir dans le froid. Il savait qu’elle avait quelque chose d’important à lui dire et c’est pour ça qu’elle avait voulu qu’ils prennent ensemble le petit déjeuner, mais loin des regards des autres élèves, loin de leur oreille. Durant le trajet ils parlèrent de tout et de rien. Elle rigola sur le fait que son frère voulait changer de couleur de cheveux et devenir blond comme eux. A un moment elle regarda au loin devant elle et vit une silhouette familière. Un jeune blonde aux cheveux bouclés. De magnifiques boucles anglaises blondes qui tranchaient avec la couleur rouge de l’écharpe. La même écharpe qu’elle donc quelqu’un de sa maison. Lucas regarda attentivement lui aussi et il reconnu la silhouette de Gabrielle Kipenson que Xenia n’aimait pas beaucoup. En réalité elle ne lui avait presque jamais adressait la parole car elle avait toujours était jalouse d’elle depuis leur entré à Poudlard. C’est cette Gabrielle qui avait prirt sa place de meilleure amie dans le cœur de Lucas. Et même si aujourd’hui ils étaient ensembles elle ne pouvait pas la voir comme quelqu’un de neutre. Elle la voyait comme un danger, comme celle qui l’avait empêché d’être heureuse plus tôt, celle qui avait éloigné Lucas d’elle. La couleur de cheveux de Xenia changea quelque peut. Le blond blanc devint un peu plus blond vénitien, avec des reflets dorés et orangés. Lucas sembla lui aussi troublé par sa vision ce qui colora encore plus la chevelure de la jeune fille. Quand ils arrivèrent au village elle vit que Gabrielle se dirigeait vers la Cabane Hurlante. Tant mieux se dit elle, au moins elle ne serait pas là quand elle demanderait à Lucas de faire ce sacrifice pour eux. Quand elle arriva à l’embranchement qui d’un côté il y avait la rue des Trois Balais, là où ils devaient tous les deux se rendre, et de l’autre la Cabane ou Gabrielle c’était dirigeait. Je vis que Lucas voulait y aller. Je le tirais de l’autre côté mais ses yeux me firent céder. Il voulait l’aider pour une chose inconnue, je le connaissais trop bien. Je manifestais mon mécontentement en changeant mes cheveux blonds en rouge pétard. Je fis une moue mais le suivait jusqu’à la Cabane hurlante. Ma main était toujours dans la sienne et alors que je la voyait au loin assise sur les marches, je lui glissais à l’oreille :
« C’est toi qui paiera mon Jus de Citrouille ! Et c’est bien par ce que je t’aime que je viens avec toi tu sais très bien ce que je pense de ça … »
Ses cheveux étaient redevenus blond presque blanc mais de fierté. Xenia était princière et quand elle se tenait fasse à quelqu’un qu’elle n’aimait pas elle lever la tête et regardait cette personne de haut. Elle pinçait aussi généralement les lèvres et fixait la personne concerné de ses yeux céruléens sans vacillaient. Quand ils arrivèrent devant Gabrielle, cette dernière était assise sur les marches et Xenia fut contente de la dominer de toute sa hauteur, de tout son mètre soixante-dix-huit. Elle lança alors un :
« Salut … » sans grande chaleur et sans grande conviction.
Elle était là avec Lucas et seulement pour lui. Que cela soit clair pour elle. Et Xenia tenta de bien lui faire comprendre par son regard que plus vite ils seraient loin d’elle plus vite elle seraient contente. Entre fille on reconnaît ce genre de regard et elle espérait que Gabrielle l’avait bien comprit. Si elle aimait autant Lucas, elle pouvait bien comprendre que c’était ensemble qu’ils étaient heureux et non pas avec un troisième blonde.
Xenia P. RomanovaHer Royal Highness Princess Xenia Petrovna Romanova of Russia - Messages : 570
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Localisation : Paradise
Re: Evénement du mois de Mai (Groupe 1) [Vérouillé]
Les week-ends. Lucas aimait ces week-ends. Ceux remplis d’une vue sublime, d’une odeur incroyable, de sons indescriptibles. La pensée même de ces week-ends le faisait rêver, le rendait heureux. Rien ou presque ne pouvait changer son état d’esprit. Les plantes exposées dans la salle commune étaient en phase avec lui. Leur directrice de maison avait décidé de mettre des plantes rigolotes pour motiver les poufsouffle dans cet hiver déprimant. Cette salle commune avait toujours été très chaleureuse, mais pour Luke, cette impression était aujourd’hui intensifiée. Ainsi, Luke arriva d’humeur excellente dans le hall. Sa vue devint directement sublime. Il vit une magnifique jeune femme arriver dans ses bras. Il la fit tourner en la serrant fortement contre lui tout en restant doux. Il lui donna également un tendre baiser sur sa joue. Il était tellement heureux de pouvoir l’avoir contre lui. Il avait parfois encore du mal à y croire. Il savait aussi que Xenia souhaitait lui parler de quelque chose d’important parce qu’elle voulait le voir loin de toutes oreilles. Mais s’il était avec elle, quel problème il pourrait y avoir ? S’il y en avait un, il serait minime en tout cas et ils réussiraient à le régler sans trop de difficultés. Il en était sûr.
C’était pourquoi un sourire immense stagnait sur son visage tandis qu’il se dirigeait vers la sortie avec sa belle à ses côtés. La journée s’annonçait merveilleuse. La neige recouvrant le domaine montrait sa pureté. La chevelure de sa demoiselle tendait vers cette pureté. Une petite touche de blond empêchait cette perfection. C’était ce qui lui donnait un charme plus puissant encore : une imperfection rendait sa beauté plus réelle, elle l’exaltait.
Il ne pouvait détacher ses yeux de cette magnifique imperfection. Qui petit à petit virait au rosé. Au rosé ? Pourquoi cette couleur ? Que se passait-il ? Le poufsouffle détourna son regard pour voir où Xenia regardait. Sa tête bougea pour faire face au chemin. Une autre personne était présente. Une autre personne qu’il pouvait tout de suite identifier vu le nombre de fois où il avait été en sa présence : Gabrielle Kipenson. Que faisait-elle là ? Avait-elle enfin décidé de sortir de sa salle commune ? Il sentit toute sa chaleur disparaître sans pouvoir rien faire. Son sourire s’effaça. Non ! Il n’avait pas le droit de faire ça à Xenia. Elle avait dit vouloir lui parler. Elle avait besoin de son attention. Elle lui avait dit qu’elle avait cru qu’il l’avait remplacé par Gabrielle depuis leur arrivée à Poudlard. S’il changeait d’attitude à cause d’elle, elle ne lui pardonnerait pas. Si ses pensées restaient connectées avec Gaby, elle ne l’accepterait pas. Il n’avait pas le droit de lui faire ça. Ils devaient rattraper toutes ces années perdues. Mais plus il essayait de se mettre cela en tête, plus son regard était attiré par les boucles de sa meilleure amie. Il était hypnotisé par elle. Il essayait tant bien que mal de garder son regard sur son nouveau bonheur. Mais son inquiétude gagnait contre ce sentiment d’apaisement. Comment était-ce possible ? Il était pourtant certain il y avait à peine dix minutes auparavant que rien n’aurait pu l’ébranler. Le bien-être était-il si fragile que cela face ces sensations destructrices ?
Il n’eut pas le temps de réfléchir longuement à cette question. Il sentit Xenia l’attirer vers la droite, vers la rue marchande. Mais sa meilleure amie se dirigeait totalement à l’opposer. Il aurait aimé pouvoir se débarrasser de ses doutes comme on le fait avec un mouchoir. Mais il n’y arrivait pas. Il savait que s’il laissait partir Gaby maintenant, il n’aurait plus aucune chance de la confronter. Il sentait qu’elle avait besoin de lui. Xenia aussi, mais ne serait-il pas toujours là pour elle à partir de maintenant ? Elle le savait. Il n’avait pas besoin de lui dire. Contrairement à celle qui le fuyait. Il devait l’aider avant qu’il ne soit trop tard. Sentant un peu plus de pression sur son bras, il regarda son amour. Elle comprit directement le problème. Il pouvait voir qu’elle n’aimait pas cela, mais elle avait l’air d’accepter tout de même. Elle accepta de suivre Gabrielle. Quand il l’entendit parler, il lui fut tellement reconnaissant de ne pas l’abandonner. Rien que cela, il pouvait savoir que tout irait bien pour eux. Il s’approcha d’elle, l’embrassa avec amour, puis glissa dans un murmure :
C’était pourquoi un sourire immense stagnait sur son visage tandis qu’il se dirigeait vers la sortie avec sa belle à ses côtés. La journée s’annonçait merveilleuse. La neige recouvrant le domaine montrait sa pureté. La chevelure de sa demoiselle tendait vers cette pureté. Une petite touche de blond empêchait cette perfection. C’était ce qui lui donnait un charme plus puissant encore : une imperfection rendait sa beauté plus réelle, elle l’exaltait.
Il ne pouvait détacher ses yeux de cette magnifique imperfection. Qui petit à petit virait au rosé. Au rosé ? Pourquoi cette couleur ? Que se passait-il ? Le poufsouffle détourna son regard pour voir où Xenia regardait. Sa tête bougea pour faire face au chemin. Une autre personne était présente. Une autre personne qu’il pouvait tout de suite identifier vu le nombre de fois où il avait été en sa présence : Gabrielle Kipenson. Que faisait-elle là ? Avait-elle enfin décidé de sortir de sa salle commune ? Il sentit toute sa chaleur disparaître sans pouvoir rien faire. Son sourire s’effaça. Non ! Il n’avait pas le droit de faire ça à Xenia. Elle avait dit vouloir lui parler. Elle avait besoin de son attention. Elle lui avait dit qu’elle avait cru qu’il l’avait remplacé par Gabrielle depuis leur arrivée à Poudlard. S’il changeait d’attitude à cause d’elle, elle ne lui pardonnerait pas. Si ses pensées restaient connectées avec Gaby, elle ne l’accepterait pas. Il n’avait pas le droit de lui faire ça. Ils devaient rattraper toutes ces années perdues. Mais plus il essayait de se mettre cela en tête, plus son regard était attiré par les boucles de sa meilleure amie. Il était hypnotisé par elle. Il essayait tant bien que mal de garder son regard sur son nouveau bonheur. Mais son inquiétude gagnait contre ce sentiment d’apaisement. Comment était-ce possible ? Il était pourtant certain il y avait à peine dix minutes auparavant que rien n’aurait pu l’ébranler. Le bien-être était-il si fragile que cela face ces sensations destructrices ?
Il n’eut pas le temps de réfléchir longuement à cette question. Il sentit Xenia l’attirer vers la droite, vers la rue marchande. Mais sa meilleure amie se dirigeait totalement à l’opposer. Il aurait aimé pouvoir se débarrasser de ses doutes comme on le fait avec un mouchoir. Mais il n’y arrivait pas. Il savait que s’il laissait partir Gaby maintenant, il n’aurait plus aucune chance de la confronter. Il sentait qu’elle avait besoin de lui. Xenia aussi, mais ne serait-il pas toujours là pour elle à partir de maintenant ? Elle le savait. Il n’avait pas besoin de lui dire. Contrairement à celle qui le fuyait. Il devait l’aider avant qu’il ne soit trop tard. Sentant un peu plus de pression sur son bras, il regarda son amour. Elle comprit directement le problème. Il pouvait voir qu’elle n’aimait pas cela, mais elle avait l’air d’accepter tout de même. Elle accepta de suivre Gabrielle. Quand il l’entendit parler, il lui fut tellement reconnaissant de ne pas l’abandonner. Rien que cela, il pouvait savoir que tout irait bien pour eux. Il s’approcha d’elle, l’embrassa avec amour, puis glissa dans un murmure :
Merci ma belle… Je t’aime tellement…
Il lui donna un petit baiser sur sa joue, de nouveau. Il laissa échapper un soupir, puis dirigea son regard vers la cabane hurlante. Sa meilleure amie restait seule sur le seuil de la porte. Il avait peur de ce qu’il allait se passer. Il ne lui avait plus parlé depuis la classe vide. Il avait essayé mais ne l’avait jamais retrouvé. Il s’en voulait de mêler Xenia à cela, mais comment faire autrement ? Il n’allait pas faire marche arrière maintenant. Il prit son courage à deux mains et avança d’un pas sûr. Ils arrivèrent très vite devant elle. Elle n’avait vraiment pas l’air bien. Comme si quelque chose la tourmentait à l’intérieur. Il resta un moment silencieux, ne sachant que dire. Il ne voulait pas la blesser plus. Il avait peur de dire quelque chose de travers. Il y avait comme un mur de malaise entre eux. Ce fut Xenia qui le secoua. Sa voix était loin d’être sympathique mais c’était déjà ça. Elle n’avait aucune raison de se préoccuper d’elle. Elle ne l’aimait pas. Elle faisait cela pour lui. Il ne pouvait pas rester là sans rien dire. Ce serait comme s’il se moquait d’elle sinon. C’était pourquoi il se lança maladroitement :
Bonjour Gabrielle… Je… euh. Comment tu vas ?
Elle saurait qu’il n’attendait pas une réponse que l’on donne à n’importe qui. Il voulait son vrai ressenti, son véritable état. Il lâcha doucement la main de Xenia et alla s’asseoir à côté de la jeune fille. Il ne voulait pas abandonner son amour mais il voulait également être présent pour sa meilleure amie. Qu’est-ce que ça pouvait être compliqué parfois…
Lucas Crawd- Messages : 511
Date d'inscription : 20/09/2010
Age : 30
Localisation : dans les coins isolés du château
Re: Evénement du mois de Mai (Groupe 1) [Vérouillé]
En paix, c'était un sentiment qui l'avait abandonné il y a de cela quelques années, et pourtant, ce matin, en se réveillant … c'était étrange et tellement agréable qu'elle ne put retenir un large sourire. La reine des glaces serait-elle en train de fondre avec le printemps ? Apparemment, mais c'était encore trop tôt, d'ailleurs un grand manteau blanc recouvrait les terres poudlariennes. Une missive portant le sceau de sa famille fit retomber sa bonne humeur. Jamais ils ne lui adressaient de message, et surtout pas en milieu d'année.
« Restes à Poudlard. »
Juste ces trois mots écrits d'une manière noble et calligraphique mais sans aucune chaleur, typique du caractère Russe du chef Mikhaïlov. Le poing se serra et le parchemin se chiffonna avant de finir dans la poubelle. C'en était trop. Lana avait envie de profiter et rien ni personne ne l'en empêcherait, pas même son vile cousin Alexaï. Habillée simplement, un pantalon noir avec des bottes par dessus avec un peau de fourrure, un haut gris qui mettait en valeur ses yeux payne et sa cape d'hiver avec une capuche ourlée de fourrure également : fidèle à ses origines jusqu'au bout. Et elle alla à Pré-Au-Lard malgré l'interdiction de son père. Comment pourrait-il savoir ?
La bibliothèque du village regorgeait de livres en tout genre et c'était en réelle plaisir que d'acheter quelques manuels ici. Mais alors qu'elle retirait un livre de son étagère, de l'autre coté, quelqu'un en fit de même. Les regards se croisent et la surprise passée, Lana reconnaît ce visage.
- Le hasard fait bien les choses.
Un faible sourire étira ses lèvres, mais ne croyez pas que c'était forcé, bien au contraire. Mais pour la reine des glaces, c'était une chose inhabituelle à laquelle elle essayait de s'habituer. Les deux correspondants firent route ensemble et perdu dans leur discussion, ils ne firent même pas attention à leur destination. Ce n'est qu'en se retrouvant près des barrières de la cabane hurlante qu'ils revinrent sur terre. Un frisson parcourut le corps de la russe. Cette maison était sombre, froide, inquiétante, Lana n'aimait pas beaucoup cet endroit, mais en voyant le sourire moqueur de Leroy, la jeune russe leva le menton avec fierté.
- Ne crois pas que j'ai peur. Il en faut bien plus.
Et elle franchit la barrière en se dirigeant d'un pas ferme et résolu vers la bicoque. C'était risible, elle s'en rendait bien compte, mais c'était vraiment amusant surtout quand elle entendit son compagnon de route accélérer le pas pour marcher à ses cotés. Mais, au bout de quelques pas, Svetlana se rendit compte qu'ils n'étaient pas seul, un petit groupe se trouvait devant l'entrée de la maison. Elle reconnu aisément sa cousin et son petit ami, Lucas, mais pas la gryffondor. Cependant, les cheveux d'un blanc pur de sa cousine en disait long sur son ressentit. Un fierté royale. Au fil du temps, Lana avait appris à décrypter ces changements, bien que parfois cela la laisse perplexe.
- Il vaudrait mieux faire demi-tour.
Ils étaient assez loin pour ne pas entendre leur discussion et pour repartir sans attirer leur attention et les déranger.
« Restes à Poudlard. »
Juste ces trois mots écrits d'une manière noble et calligraphique mais sans aucune chaleur, typique du caractère Russe du chef Mikhaïlov. Le poing se serra et le parchemin se chiffonna avant de finir dans la poubelle. C'en était trop. Lana avait envie de profiter et rien ni personne ne l'en empêcherait, pas même son vile cousin Alexaï. Habillée simplement, un pantalon noir avec des bottes par dessus avec un peau de fourrure, un haut gris qui mettait en valeur ses yeux payne et sa cape d'hiver avec une capuche ourlée de fourrure également : fidèle à ses origines jusqu'au bout. Et elle alla à Pré-Au-Lard malgré l'interdiction de son père. Comment pourrait-il savoir ?
La bibliothèque du village regorgeait de livres en tout genre et c'était en réelle plaisir que d'acheter quelques manuels ici. Mais alors qu'elle retirait un livre de son étagère, de l'autre coté, quelqu'un en fit de même. Les regards se croisent et la surprise passée, Lana reconnaît ce visage.
- Le hasard fait bien les choses.
Un faible sourire étira ses lèvres, mais ne croyez pas que c'était forcé, bien au contraire. Mais pour la reine des glaces, c'était une chose inhabituelle à laquelle elle essayait de s'habituer. Les deux correspondants firent route ensemble et perdu dans leur discussion, ils ne firent même pas attention à leur destination. Ce n'est qu'en se retrouvant près des barrières de la cabane hurlante qu'ils revinrent sur terre. Un frisson parcourut le corps de la russe. Cette maison était sombre, froide, inquiétante, Lana n'aimait pas beaucoup cet endroit, mais en voyant le sourire moqueur de Leroy, la jeune russe leva le menton avec fierté.
- Ne crois pas que j'ai peur. Il en faut bien plus.
Et elle franchit la barrière en se dirigeant d'un pas ferme et résolu vers la bicoque. C'était risible, elle s'en rendait bien compte, mais c'était vraiment amusant surtout quand elle entendit son compagnon de route accélérer le pas pour marcher à ses cotés. Mais, au bout de quelques pas, Svetlana se rendit compte qu'ils n'étaient pas seul, un petit groupe se trouvait devant l'entrée de la maison. Elle reconnu aisément sa cousin et son petit ami, Lucas, mais pas la gryffondor. Cependant, les cheveux d'un blanc pur de sa cousine en disait long sur son ressentit. Un fierté royale. Au fil du temps, Lana avait appris à décrypter ces changements, bien que parfois cela la laisse perplexe.
- Il vaudrait mieux faire demi-tour.
Ils étaient assez loin pour ne pas entendre leur discussion et pour repartir sans attirer leur attention et les déranger.
Svetlana Mikhaïlov♥ La Reine des Glaces♣ - Messages : 242
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Re: Evénement du mois de Mai (Groupe 1) [Vérouillé]
L’arrivée du week-end était plus que bienvenue. La sortie prévue à Pré-au-Lard serait l’occasion de se détendre un peu. Depuis qu’il avait appris ce qu’avait fait son père, Leroy se plongeait avec acharnement dans les livres de magie avancée pour tromper sa peine et pouvoir un jour défendre les victimes des Mangemorts ; il étudiait souvent tard le soir mais il devait aussi prendre garde à ne pas s’épuiser, sinon il ne parviendrait pas à s’en sortir. Vraiment, cette journée dans le village sorcier était une très bonne aubaine, cela faisait longtemps qu’il n’avait pas eu l’occasion d’y aller. Il ne neigeait même pas, fait exceptionnel en cette période, bien que le ciel se fût fixé sur un gris profond. Au vu des tempêtes qui arrivaient parfois, on pouvait presque dire que c’était une belle journée. Quand on passe dix mois par an au Nord de l’Ecosse, il faut bien apprendre à être optimiste et à relativiser, songea Leroy.
Le Serdaigle se détourna des fenêtres du dortoir pour achever de se préparer. Il enfila un gros pull, une chaude cape, qui devenait un peu courte, à son grand dam… quand donc cesserait-il de grandir ? Enfin, elle suffirait bien pour finir l’hiver… Il n’avait pas le choix de toute façon, il ne pouvait pas s’en racheter une par simple caprice. Le garçon grimaça puis prit son épaisse écharpe aux couleurs de sa maison et des gants. Il glissa sa baguette, qui ne le quittait jamais, dans la poche de sa cape. Paré à affronter le froid, il descendit de la salle commune des bleu et bronze, déjà presque déserte, soit que les élèves prennent un petit-déjeuner tardif, soit qu’ils fussent déjà partis pour le village.
Sur le chemin de Pré-au-Lard, il croisa ou aperçut de nombreux élèves de Poudlard, qui profitaient également de cette journée de pause. Des rires s’élevaient dans l’air froid, accompagnés d’exclamations joyeuses. Leroy regretta de ne pouvoir se joindre à leur insouciance. A son corps défendant, les sorties à Pré-au-Lard le gênaient aussi. Comme si son père ou les Mangemorts pouvaient se trouver si près du château ! A force de fuir, commençait-il à développer une forme de paranoïa latente ? Ce serait une catastrophe, il finirait par s’effrayer de tout et de rien. Ridicule. Mais à chaque sortie, il se convainquait qu’il n’y avait aucun danger…avant de recommencer la fois d’après. Il aurait fallu que les sbires de Voldemort se soient beaucoup enhardis pour approcher autant Dumbledore. L’aura du château protégeait le village d’une certaine manière.
Le village semblait aussi paisible qu’à l’ordinaire sous l’épaisse couche de neige qui le recouvrait. De la fumée sortait des cheminées, accentuant son aspect pictural. Quelques habitants vaquaient à leurs occupations dans les rues. Leroy passa devant la porte des Trois Balais, où une bouffée de chaleur lui sauta au visage, puis devant la confiserie Honeydukes, emplie à craquer d’élèves, comme d’habitude. Sa destination finale se trouvait être la librairie du village. Il ne voulait rien acheter pour le moment, mais repérer des choses qui pourraient l’intéresser, ou orienter ses recherches. La librairie était en outre chaleureuse et c’était un plaisir de flâner parmi les rayons, de parcourir les titres dorés du regard, en essayant de deviner ce qu’ils recélaient. Finalement attiré par un grimoire, Leroy s’approcha d’une étagère et tira l’ouvrage pour le consulter plus à son aise. Au même instant, quelqu’un d’autre fit de même du côté opposé et il reconnut avec plaisir le visage de Sveltlana. Il lui sourit.
-C’est l’une des rares fois où on peut l’en remercier.
Ils sortirent ensemble de la librairie, heureux de se retrouver. Sans y prendre garde, ils s’éloignèrent du centre du village, vers les coteaux plus enneigés. Ils se voyaient rarement finalement, préférant correspondre, mais Leroy appréciait la présence de sa condisciple, à présent qu’ils étaient devenus amis. Les mots leur venaient maintenant facilement au fil de la discussion. Les deux Serdaigles atteignirent bientôt la barrière de la Cabane hurlante. Elle se dressait à l’écart, de façon sinistre, avec ses fenêtres clouées par de vieilles planches, ses murs sombres, sa cheminée éteinte. Leroy ne croyait guère cependant aux rumeurs qui la disaient hantée. Plus jeune, il avait fait des recherches pour en savoir davantage, et il n’avait rien trouvé dans l’histoire de Pré-au-Lard, qui se rapportât à cette cabane. Elle ne pouvait qu’être récente. Une vieille plaisanterie, peut-être ? Une façon de maintenir un folklore local ? Il l’ignorait et ne s’y intéressait pas.
Du coin de l’œil, le garçon vit le frisson qui parcourut Sveltlana, et il ne put s’empêcher d’avoir un sourire moqueur, taquin. C’était presque étrange aussi de voir la froide Reine des glaces frissonner devant cette maison. Sa condisciple vit son sourire et prit un air fier, piquée au vif.
-Mais je n’en doute pas, répondit le garçon, en souriant.
Répondant à la taquinerie, Sveltlana franchit la barrière et se dirigea vers la cabane. Leroy resta un instant en arrière, amusé de sa réaction, puis s’empressa de la rejoindre en allongeant le pas, pour se retrouver de nouveau à ses côtés. En même temps qu’elle, il aperçut le petit groupe qui se trouvait déjà devant la Cabane. Drôle de choix de destination par un tel temps, mais Sveltlana et lui-même se trouvaient bien là aussi. Les trois autres avaient dû arriver par un autre chemin, puisqu’il n’y avait guère d’empreintes de leur côté dans la neige fraîche. De loin, il reconnut Xenia, la cousine de sa condisciple, qu’il connaissait bien –elle avait encore changé la couleur de ses cheveux- ainsi que le Poufsouffle qu’il voyait souvent avec elle, mais dont il n’était pas certain de l’identité. Quant à la seconde Gryffondor, il l’avait sans doute déjà croisée en six ans, mais il ne la connaissait pas. Ils paraissaient absorbés dans leur discussion et ne les avaient pas encore aperçus. Sveltlana émit l’idée qu’ils opèrent une prudente retraite, et le garçon ne put qu’approuver.
-Tu as raison, on ne ferait que les déranger. On retourne au village boire quelque chose ?
Le froid était saisissant, maintenant qu’ils s’étaient arrêtés de marcher. Le vent sifflait doucement autour d’eux.
Le Serdaigle se détourna des fenêtres du dortoir pour achever de se préparer. Il enfila un gros pull, une chaude cape, qui devenait un peu courte, à son grand dam… quand donc cesserait-il de grandir ? Enfin, elle suffirait bien pour finir l’hiver… Il n’avait pas le choix de toute façon, il ne pouvait pas s’en racheter une par simple caprice. Le garçon grimaça puis prit son épaisse écharpe aux couleurs de sa maison et des gants. Il glissa sa baguette, qui ne le quittait jamais, dans la poche de sa cape. Paré à affronter le froid, il descendit de la salle commune des bleu et bronze, déjà presque déserte, soit que les élèves prennent un petit-déjeuner tardif, soit qu’ils fussent déjà partis pour le village.
Sur le chemin de Pré-au-Lard, il croisa ou aperçut de nombreux élèves de Poudlard, qui profitaient également de cette journée de pause. Des rires s’élevaient dans l’air froid, accompagnés d’exclamations joyeuses. Leroy regretta de ne pouvoir se joindre à leur insouciance. A son corps défendant, les sorties à Pré-au-Lard le gênaient aussi. Comme si son père ou les Mangemorts pouvaient se trouver si près du château ! A force de fuir, commençait-il à développer une forme de paranoïa latente ? Ce serait une catastrophe, il finirait par s’effrayer de tout et de rien. Ridicule. Mais à chaque sortie, il se convainquait qu’il n’y avait aucun danger…avant de recommencer la fois d’après. Il aurait fallu que les sbires de Voldemort se soient beaucoup enhardis pour approcher autant Dumbledore. L’aura du château protégeait le village d’une certaine manière.
Le village semblait aussi paisible qu’à l’ordinaire sous l’épaisse couche de neige qui le recouvrait. De la fumée sortait des cheminées, accentuant son aspect pictural. Quelques habitants vaquaient à leurs occupations dans les rues. Leroy passa devant la porte des Trois Balais, où une bouffée de chaleur lui sauta au visage, puis devant la confiserie Honeydukes, emplie à craquer d’élèves, comme d’habitude. Sa destination finale se trouvait être la librairie du village. Il ne voulait rien acheter pour le moment, mais repérer des choses qui pourraient l’intéresser, ou orienter ses recherches. La librairie était en outre chaleureuse et c’était un plaisir de flâner parmi les rayons, de parcourir les titres dorés du regard, en essayant de deviner ce qu’ils recélaient. Finalement attiré par un grimoire, Leroy s’approcha d’une étagère et tira l’ouvrage pour le consulter plus à son aise. Au même instant, quelqu’un d’autre fit de même du côté opposé et il reconnut avec plaisir le visage de Sveltlana. Il lui sourit.
-C’est l’une des rares fois où on peut l’en remercier.
Ils sortirent ensemble de la librairie, heureux de se retrouver. Sans y prendre garde, ils s’éloignèrent du centre du village, vers les coteaux plus enneigés. Ils se voyaient rarement finalement, préférant correspondre, mais Leroy appréciait la présence de sa condisciple, à présent qu’ils étaient devenus amis. Les mots leur venaient maintenant facilement au fil de la discussion. Les deux Serdaigles atteignirent bientôt la barrière de la Cabane hurlante. Elle se dressait à l’écart, de façon sinistre, avec ses fenêtres clouées par de vieilles planches, ses murs sombres, sa cheminée éteinte. Leroy ne croyait guère cependant aux rumeurs qui la disaient hantée. Plus jeune, il avait fait des recherches pour en savoir davantage, et il n’avait rien trouvé dans l’histoire de Pré-au-Lard, qui se rapportât à cette cabane. Elle ne pouvait qu’être récente. Une vieille plaisanterie, peut-être ? Une façon de maintenir un folklore local ? Il l’ignorait et ne s’y intéressait pas.
Du coin de l’œil, le garçon vit le frisson qui parcourut Sveltlana, et il ne put s’empêcher d’avoir un sourire moqueur, taquin. C’était presque étrange aussi de voir la froide Reine des glaces frissonner devant cette maison. Sa condisciple vit son sourire et prit un air fier, piquée au vif.
-Mais je n’en doute pas, répondit le garçon, en souriant.
Répondant à la taquinerie, Sveltlana franchit la barrière et se dirigea vers la cabane. Leroy resta un instant en arrière, amusé de sa réaction, puis s’empressa de la rejoindre en allongeant le pas, pour se retrouver de nouveau à ses côtés. En même temps qu’elle, il aperçut le petit groupe qui se trouvait déjà devant la Cabane. Drôle de choix de destination par un tel temps, mais Sveltlana et lui-même se trouvaient bien là aussi. Les trois autres avaient dû arriver par un autre chemin, puisqu’il n’y avait guère d’empreintes de leur côté dans la neige fraîche. De loin, il reconnut Xenia, la cousine de sa condisciple, qu’il connaissait bien –elle avait encore changé la couleur de ses cheveux- ainsi que le Poufsouffle qu’il voyait souvent avec elle, mais dont il n’était pas certain de l’identité. Quant à la seconde Gryffondor, il l’avait sans doute déjà croisée en six ans, mais il ne la connaissait pas. Ils paraissaient absorbés dans leur discussion et ne les avaient pas encore aperçus. Sveltlana émit l’idée qu’ils opèrent une prudente retraite, et le garçon ne put qu’approuver.
-Tu as raison, on ne ferait que les déranger. On retourne au village boire quelque chose ?
Le froid était saisissant, maintenant qu’ils s’étaient arrêtés de marcher. Le vent sifflait doucement autour d’eux.
Leroy de Louvière- Messages : 335
Date d'inscription : 16/09/2011
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Re: Evénement du mois de Mai (Groupe 1) [Vérouillé]
C’est un ravissant week-end pour faire un ravissant feu-d‘artifice. Ils avaient des ordres clairs, mais une grande possibilité de manœuvre. Certains devaient aller en ville, d’autres attendre gentiment. C’est ce que faisait Rabastan dans la Cabane Hurlante : l’une des maisons les plus hantées de Grande Bretagne selon la légende. Mais, quand Rabastan était à Poudlard dans la grande maison des Serpentard, il ne se souvenait pas avoir entendu autant de choses sur cette vieille bicoque. Il était énervé et faisait grincer les portes de la maison afin de s’amuser. Il regarda par la fenêtre pour voir si les autres étaient de retour. Personne. Personne sauf une jeune fille blonde aux cheveux bouclés avec une écharpe aux couleurs des rouges et or se dirigeait vers la maison. Sous son masque il eut un sourire pervers. C’était qu’elle était mignonne celle là. Rabastan la suivit du regard et vit que la jeune femme s’était assise sur les marches. La jeune fille fut rapidement rejointe par deux autres blonds, un garçon et une fille. D’ailleurs la couleur de cheveux de l’autre blonde paraissait bien surnaturelle. On aurait dit qu’ils étaient aussi blanc que la neige qui recouvrait les alentours. Rabastan se plaça juste derrière la porte du perron où ils étaient assis pour écouter leur conversation. Celle qui avait les cheveux blancs parla la première et son ton était moins qu’amical. Cela plut à Rabastan, elle respirait la fierté. Peut-être était-elle sang pur. En tous cas tout dans son attitude et dans son ton avait laissé transparaître une attitude hautaine et froide. Le jeune homme, lui, semblait plus proche de la fille aux cheveux bouclés. Ils allaient avoir une ravissante petite conversation d’adolescent autour de l’amour et des cours. Une conversation pathétique. Au moins cela l’occuperait et il pourrait utiliser les informations glanées ici contre eux lors de la fête.
De son côté dans une baraque de Pré-au-Lars Alecto et son frère Amycus venaient d’arriver en transplanant. Le frère aurait bien voulu se passer de sa sœur. Elle aussi aurait bien voulu se passer de tous ses compagnons qu’elle détestait. Elle n’avait qu’une envie, utiliser sa baguette pour passer ses nerfs. Ils devaient retrouver Rabastan dans la vieille cabane avec les modalités du plan et surtout avec le matériel adéquat. Amycus plaça son masque sur son visage et sa sœur fit de même. Les deux sortirent ensembles de la vieille maison délabrée. Ils virent alors deux élèves passer devant eux sans les remarquer. Ils se dirigeaient eux aussi vers la Cabane hurlante. Amycus retint sa sœur et lui dit de regardait la petite blonde au visage de glace qui venait de passer. Sous son masque il eut un sourire. Il se voyait déjà « briser la glace » de son jolie minois. Alecto soupira, le garçon qui l’accompagnait, un serdaigle selon son écharpe, avait l’air quelconque. Surement un Serdaigle qui essaierait de lancer des sorts qu’il penserait être le seul à connaître, car il l’aurait lu dans un livre. Le frère et la sœur restèrent à l’écart et regardèrent vers la Cabane. Il y avait déjà trois autres élèves. Amycus dit alors à ça sœur :
« Je pense qu’on peux commencer »
Alecto le retint par le bras avec une poigne ferme. Le frère passablement énervé se dégagea d’un coup sec.
« On doit attendre Les deux autres ! Je n’ai pas envie de me faire torturer par la folle dingue ! »
Amycus siffla entre ses dents. Il n’avait pas envie de les attendre. Mais elle avait raison, pour l’instant … Il décida de leur laisser cinq minutes ou il commençait à s’amuser sans eux. Il savait que Rabastan dans la maison s’ennuyait lui aussi et qu’il serait totalement d’accord. Même si Alecto semblait plus raisonnable elle n’avait envie que d’une seule chose : entendre toutes ces ravissantes demoiselles gâtées par la nature crier leur douleur, lui supplier de ne pas les défigurer, de les laisser vivre. Ils se placèrent en bas du chemin pour empêcher tous ces beaux invités de s ‘échapper de leur petite « surprise party ». Elle lâcha alors :
« Juste un petit sort alors. Ne leur donne pas encore le dessert ».
Amycus sortit alors discrètement sa baguette et jeta un sortilège informulé de camouflage sur eux pour que les élèves ne remarquent pas encore leur présence. De toute façon ils resteraient immobiles encore quelques minutes avant de passer à l’action. Amycus se concentra sur ceux qui semblaient se tenir à l’écart des trois élèves près du perron. Il jeta ensuite un Locomotor Mortis sur le jeune garçon avec l’écharpe des Serdaigle. Ce dernier sembla surpris et tomba dans la neige. Le frère et la sœur eurent un sourire sadique sous leur masque. C’était tellement fourbe! Ils adoraient ça.
De son côté dans une baraque de Pré-au-Lars Alecto et son frère Amycus venaient d’arriver en transplanant. Le frère aurait bien voulu se passer de sa sœur. Elle aussi aurait bien voulu se passer de tous ses compagnons qu’elle détestait. Elle n’avait qu’une envie, utiliser sa baguette pour passer ses nerfs. Ils devaient retrouver Rabastan dans la vieille cabane avec les modalités du plan et surtout avec le matériel adéquat. Amycus plaça son masque sur son visage et sa sœur fit de même. Les deux sortirent ensembles de la vieille maison délabrée. Ils virent alors deux élèves passer devant eux sans les remarquer. Ils se dirigeaient eux aussi vers la Cabane hurlante. Amycus retint sa sœur et lui dit de regardait la petite blonde au visage de glace qui venait de passer. Sous son masque il eut un sourire. Il se voyait déjà « briser la glace » de son jolie minois. Alecto soupira, le garçon qui l’accompagnait, un serdaigle selon son écharpe, avait l’air quelconque. Surement un Serdaigle qui essaierait de lancer des sorts qu’il penserait être le seul à connaître, car il l’aurait lu dans un livre. Le frère et la sœur restèrent à l’écart et regardèrent vers la Cabane. Il y avait déjà trois autres élèves. Amycus dit alors à ça sœur :
« Je pense qu’on peux commencer »
Alecto le retint par le bras avec une poigne ferme. Le frère passablement énervé se dégagea d’un coup sec.
« On doit attendre Les deux autres ! Je n’ai pas envie de me faire torturer par la folle dingue ! »
Amycus siffla entre ses dents. Il n’avait pas envie de les attendre. Mais elle avait raison, pour l’instant … Il décida de leur laisser cinq minutes ou il commençait à s’amuser sans eux. Il savait que Rabastan dans la maison s’ennuyait lui aussi et qu’il serait totalement d’accord. Même si Alecto semblait plus raisonnable elle n’avait envie que d’une seule chose : entendre toutes ces ravissantes demoiselles gâtées par la nature crier leur douleur, lui supplier de ne pas les défigurer, de les laisser vivre. Ils se placèrent en bas du chemin pour empêcher tous ces beaux invités de s ‘échapper de leur petite « surprise party ». Elle lâcha alors :
« Juste un petit sort alors. Ne leur donne pas encore le dessert ».
Amycus sortit alors discrètement sa baguette et jeta un sortilège informulé de camouflage sur eux pour que les élèves ne remarquent pas encore leur présence. De toute façon ils resteraient immobiles encore quelques minutes avant de passer à l’action. Amycus se concentra sur ceux qui semblaient se tenir à l’écart des trois élèves près du perron. Il jeta ensuite un Locomotor Mortis sur le jeune garçon avec l’écharpe des Serdaigle. Ce dernier sembla surpris et tomba dans la neige. Le frère et la sœur eurent un sourire sadique sous leur masque. C’était tellement fourbe! Ils adoraient ça.
Règles :
- Les postes doivent être courts. (entre 500 et 1200 mots)
- Une réponse toutes les 72h, si problème, postez vide et vous avez encore 24h. Pas plus pas moins.
- Après chaque réponse, si vous le pouvez, prévenez celui qui répond après vous.
- Il peut arriver tout et n'importe quoi à votre personnage. Le PNJ décide.
Ordre :
Gabrielle Kipenson
Lucas Crawd
Xenia Rostislavana
Leroy de Louvière
Sveltlana Mikhaïlov
Mangemort (qui peut être seul ou plusieurs)
Lucas Crawd
Xenia Rostislavana
Leroy de Louvière
Sveltlana Mikhaïlov
Mangemort (qui peut être seul ou plusieurs)
Dernière édition par Mangemort le Mer 23 Mai - 1:54, édité 1 fois
Mangemort- Messages : 13
Date d'inscription : 29/04/2012
Re: Evénement du mois de Mai (Groupe 1) [Vérouillé]
Je n'avais pas prévu d'être déranger si peu de temps après m'être installée ici, où j'avais cru trouver un peu de repos, loin des autres élèves de Poudlard qui avaient aussi eu l'idée de venir profiter de la neige à Pré-au-lard. J'avais espéré un moment à moi, seule, à réfléchir comme si souvent ces derniers temps, mais la vue de cette neige blanche, immaculée, sous mes yeux me donnaient des idées plus claires, plus illuminées par la raison et non la douleur et la rancoeur. Mes souvenirs semblaient se geler par le froid, et enfin j'étais libérée de mes maux, et de mes peines, en une simple respiration de l'air si pur et frais. Et tout cela s'évanouissait avec l'arrivée de Lucas et de Xenia. Au final, je préférais que Xenia soit là, ainsi Lucas ne pourrait aborder les sujets qui fâchent, et qui troublent au moins autant mon esprit que le sien. Une fois arrivés à ma hauteur, Xenia m'adressa un vague "Salut". Elle était froide avec moi, et je n'ignorais pas son aversion à mon égard. Je le voyais, je le sentais. Mais franchement...si elle souhaitait me détester, que pouvais-je y faire ? C'était son choix, sa décision, tout ça quoi. Je ne pouvais pas lui faire changer d'avis, après tout qu'avais-je fait de mal ? J'ignorais ses véritables raisons, mais je m'en fichais complètement, tant qu'elle me laissait parler à mon meilleur ami.
- Bonjour Gabrielle… Je… euh. Comment tu vas ? me demanda-t-il.
Lucas vint s'assoir à côté de moi, sur la première marche du perron, en attendant ma réponse. Je lui fis un large sourire, faux, bien sûr.
- Tout va bien, merci, et vous deux ? Qu'est-ce qui vous amène ? fis-je en regardant également Xenia.
Je n'aimais pas être fausse avec Lucas, mais il le fallait. De un, car Xenia était là, de deux, car il ne devait pas savoir. Il en savait assez ainsi, et je ne pouvais lui révéler la vérité. La dernière fois, j'avais fuis, et d'une certaine manière encore aujourd'hui je fuyais : son regard, autant que ses interrogations. Bientôt, alors que mon regard dépassa la silhouette de Xenia, nous ne fûmes plus seuls. Au loin, j'aperçus des silhouettes familières arriver dans notre direction. Je les avaient déjà vu à Poudlard, sans pour autant les connaître. Assurément, c'était des élèves du même âge que le nôtre. Je fronçai les sourcils, et bientôt ce ne fut plus la présence de Xenia et de Lucas qui me dérangea, mais la leur. La cabane hurlante attirait bien plus de monde qu'à l'habitude, était-ce du au fait que le manteau de l'hiver rendait cet endroit moins effrayant et mystérieux ? J'avais comme une drôle d'impression : cette arrivée massive de gens, cette tension qui stagnait dans l'air comme une épée de Damoclès. Et pourtant, j'étais calme, sereine, légèrement inquiète de répondre aux questions de Lucas, mais je savais que de toute manière si j'avais pu lui mentir auparavant, je n'aurais pas de problèmes pour le faire aujourd'hui. En cela, c'était presque une trahison. Je trahissais la promesse muette que l'on se fait entre meilleurs amis : tout se dire, même lorsque cela fait mal. Mais je ne pouvais pas, du reste, il ne me disait pas tout non plus. Chacun avait ses secrets, et c'était une bonne chose. Toutes les vérités n'étaient pas bonnes à dire.
Tout à coup, sans prévenir, comme surgit à chaque fois un évènement inattendu, je vis le garçon au loin, qui me semblait être un serdaigle, tomber à la renverse dans la neige. Je me levai, autant sous le coup de la surprise, que pour mieux voir. Il n'avait pas trébuché, personne ne l'avait poussé, alors...ce pouvait-il que ce soit un sort ?
- Quelqu'un lui a jeté un sort ? demandai-je aussitôt.
L'impact avait été trop soudain, trop sec et rapide pour que ce soit naturel. Et puis, cette tension dans l'air, aucun d'eux ne la ressentait ?
- Bonjour Gabrielle… Je… euh. Comment tu vas ? me demanda-t-il.
Lucas vint s'assoir à côté de moi, sur la première marche du perron, en attendant ma réponse. Je lui fis un large sourire, faux, bien sûr.
- Tout va bien, merci, et vous deux ? Qu'est-ce qui vous amène ? fis-je en regardant également Xenia.
Je n'aimais pas être fausse avec Lucas, mais il le fallait. De un, car Xenia était là, de deux, car il ne devait pas savoir. Il en savait assez ainsi, et je ne pouvais lui révéler la vérité. La dernière fois, j'avais fuis, et d'une certaine manière encore aujourd'hui je fuyais : son regard, autant que ses interrogations. Bientôt, alors que mon regard dépassa la silhouette de Xenia, nous ne fûmes plus seuls. Au loin, j'aperçus des silhouettes familières arriver dans notre direction. Je les avaient déjà vu à Poudlard, sans pour autant les connaître. Assurément, c'était des élèves du même âge que le nôtre. Je fronçai les sourcils, et bientôt ce ne fut plus la présence de Xenia et de Lucas qui me dérangea, mais la leur. La cabane hurlante attirait bien plus de monde qu'à l'habitude, était-ce du au fait que le manteau de l'hiver rendait cet endroit moins effrayant et mystérieux ? J'avais comme une drôle d'impression : cette arrivée massive de gens, cette tension qui stagnait dans l'air comme une épée de Damoclès. Et pourtant, j'étais calme, sereine, légèrement inquiète de répondre aux questions de Lucas, mais je savais que de toute manière si j'avais pu lui mentir auparavant, je n'aurais pas de problèmes pour le faire aujourd'hui. En cela, c'était presque une trahison. Je trahissais la promesse muette que l'on se fait entre meilleurs amis : tout se dire, même lorsque cela fait mal. Mais je ne pouvais pas, du reste, il ne me disait pas tout non plus. Chacun avait ses secrets, et c'était une bonne chose. Toutes les vérités n'étaient pas bonnes à dire.
Tout à coup, sans prévenir, comme surgit à chaque fois un évènement inattendu, je vis le garçon au loin, qui me semblait être un serdaigle, tomber à la renverse dans la neige. Je me levai, autant sous le coup de la surprise, que pour mieux voir. Il n'avait pas trébuché, personne ne l'avait poussé, alors...ce pouvait-il que ce soit un sort ?
- Quelqu'un lui a jeté un sort ? demandai-je aussitôt.
L'impact avait été trop soudain, trop sec et rapide pour que ce soit naturel. Et puis, cette tension dans l'air, aucun d'eux ne la ressentait ?
Invité- Invité
Re: Evénement du mois de Mai (Groupe 1) [Vérouillé]
Depuis qu’il s’était assis à ses côtés, Lucas ne faisait attention qu’à Gabrielle. Il sentait la présence de Xenia plus loin, mais il ne pouvait se laisser déconcentrer. S’il voulait avoir un minimum d’informations réelles sur la jeune fille, il ne pouvait laisser vagabonder ses pensées vers la jeune russe. Il ne pouvait penser au bonheur qu’ils vivaient ou qu’ils vivraient alors qu’il voyait sa meilleure amie malheureuse. Elle ne le montrait pas bien entendu, mais Lucas le sentait. Il la sentait perturbée. Et puis, si tout allait bien, que faisait-elle là seule, assise devant la cabane hurlante ? Certes, la légende devait sûrement être fausse, mais ce lieu n’était pas forcément le plus joyeux que l’on puisse trouver. Si elle n’avait pas eu de problèmes, elle aurait pu être au bar ou dans un magasin avec ses amis. Non, là elle faisait comme lui, elle s’isolait dans un lieu fui pour être tranquille et pouvoir réfléchir. Rien qui annonçait une bonne nouvelle. Mais ce fut la fausseté de son sourire qui enclencha une alarme en lui. Elle n’avait jamais fait cela auparavant. Pas à son égard en tout cas. Pas à son meilleur ami. En étaient-ils arrivés à ce point-là ? En étaient-ils arrivés à se mentir ouvertement ?
Tout va bien, merci, et vous deux ? Qu'est-ce qui vous amène ?
Il eut l’impression de sentir une fêlure se créer au fond de lui. Il n’avait jamais imaginé, jamais pensé qu’un jour ils arriveraient là. La voir lui mentir sans gêne lui faisait mal. Il sentait que le battement de son cœur changeait du tout au tout. Mais contrairement au changement habituel qu’il sentait quand il voyait Xenia, cette modification le brisait. Peut-être qu’elle faisait cela parce que sa princesse était là ? Peut-être qu’elle souhaitait être discrète ? Peut-être cela ne voulait rien dire sur leur amitié ? Pourtant, il n’y croyait pas. Elle aurait mis un sous-entendu. Elle ne fuirait pas son regard. Elle lui répondrait en lui parlant bien en face pour qu’il puisse lire sur son visage la vérité. Elle avait toujours trouvé une manière de lui faire comprendre son état en public quand elle ne voulait pas que les autres sachent. La présence de Xenia ne changeait en aucun cas cela. Non… Elle le trahissait… En le sachant très bien…
Gaby…
On pouvait sentir de la tristesse dans sa voix. Il y avait aussi un peu de colère, mais à peine perceptible. Seulement celle-ci montait. La gryffondor continuait de le fuir. Elle préférait regarder Xenia alors qu’elles ne se parlaient pas, alors qu’il y avait une tension entre elle. S’il se souvenait bien, elle avait toujours été mal à l’aise quand elle était dans la même pièce que son amour d’enfance. Mais aujourd’hui, ça avait l’air de l’arranger. Alors c’était comme cela. Très bien, si le mensonge était leur nouvelle façon de communiquer, très bien. Il pouvait lui aussi le faire. Pas de problème.
Moi ? Je suis dans un pur bonheur. Tout va absolument bien dans ma vie. Je voulais emmener Xenia ici parce qu’elle n’a jamais vu ce lieu sous la neige. Il fallait qu’elle le voie au moins une fois dans sa vie…
Quelle excuse ridicule ! Ce n’était vraiment pas crédible. Il ne pourrait jamais faire carrière en politique vu son incapacité à mentir. Mais qu’est-ce que cela pouvait changer que l’on sente qu’il mentait ? Le but était qu’elle le sache, non ? Pourtant il se sentait mal de l’avoir fait. La culpabilité l’envahissait. Il se sentait honteux. Pourquoi jouait-il à son jeu ? Pourquoi la laissait-il gagner ? Comment comptait-il l’aider s’il faisait pareil ? Ils ne s’en sortiraient jamais. Et il n’arriverait pas à rester dans cette attitude longtemps. Rien que là il avait du mal. Il ne put s’empêcher d’avouer :
Je ne peux pas… Je n’arrive pas à mentir… Tu le sais. En réalité, on est là parce que je voulais..Pourquoi elle se levait ? Elle ne souhaitait pas l’entendre ? Elle n’avait qu’à le lui dire gentiment au lieu de partir comme cela. Il aurait compris. Cela ne lui aurait pas plu, mais il aurait fait avec. Il ne pouvait pas l’obliger de communiquer avec lui. Quoique… Pourquoi ne partait-elle pas ? Que regardait-elle aussi intensément ? Il tourna sa tête et se rendit soudain compte qu’ils n’étaient pas seuls. Deux autres élèves marchaient dans l’allée de la cabane. Du moins, une jeune fille marchait et son camarade embrassait la neige. Que faisaient-ils ici ?
Quelqu'un lui a jeté un sort ?
Il n’en avait aucune idée. Il n’avait pas remarqué leur présence. Mais puisque la demoiselle avait décidé de l’ignorer, il pouvait bien aller les voir pour comprendre. Il se leva à son tour et se mit à marcher vers les inconnus. Il reconnut rapidement la cousine de Xenia. Il ne la connaissait pas vraiment, mais elle l’intriguait. Quand au garçon tombé, il était incapable de voir son visage. Et il n’avait pas l’air de vouloir se relever. Pourtant le chemin était assez long entre les deux groupes. Le temps que Luke les atteigne, il aurait tout le temps de se remettre debout. Peut-être ne le pouvait-il pas. Oui, c’était sûrement cela. Il mit sa main dans sa poche pour attraper sa baguette. Il entendit d’être réellement là pour le vérifier. Il n’avait pas l’air de s’amuser, il n’avait pas l’air de pouvoir bouger et Gabrielle n’avait pas eu l’air d’avoir compris comment il était arrivé là.
Excusez-moi, mais ça va ? Attends, je… Finite incantatem
Il avait sorti sa baguette. Tant pis s’il n’était pas victime d’un sortilège. Il ne pouvait pas le laisser comme cela. Et s’il allait bien, le sort n’aurait aucun effet sur lui. Cela ne changerait rien. Mais il pensait avoir eu la bonne intuition. Ou plutôt Gaby avait dû avoir le bon instinct et il l’avait suivi. Mais, il voulait tout de même comprendre un peu plus. Il leur demanda donc curieusement :
Euh… Il s’est passé quoi ? Comment tu es tombé exactement ?
Lucas Crawd- Messages : 511
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Re: Evénement du mois de Mai (Groupe 1) [Vérouillé]
Xenia fixa pendant un long moment la "Princesse de Gryffondor", mais la regarder l'exaspéré alors elle détourna vite le regard. Lorsque Lucas lui lâcha la main pour s'assoir à côté elle regarda autour d'elle pour chercher un endroit où patienter. Elle répondit qu'elle allait bien et nous demanda ce qui nous amenait ici. Je soupirais, comme si ce n'était pas une évidence ? Comme si, par envie nous avions voulu venir nous perdre dans la neige froide près d'une vieille cabane en ruine au lieu d'être au chaud dans un fauteuil moelleux au Trois Balais. Mais elle ne répondit pas. Ce n'était pas elle qui parlait à Gabrielle, mais c'était son petit ami. En détournant le regard elle remarqua deux écharpes bleus battant dans le vent qui s'avançait vers eux. Elle reconnu la blondeur de sa cousine et un de ses amis avec qui elle avait été plusieurs fois partenaire au cours de métamorphose. Elle eut un sourire sur les lèvres se disant que le temps que Lucas parle avec sa meilleure amie, elle pourrait elle parler à sa cousine. Elle entendit cependant la voix de Lucas qui prononça avec une certaine tristesse le nom de la rouge et or. Elle reporta alors ses yeux océans sur le visage de son amour d'enfance. Sa tristesse s'effaça vite et laissa place au visage impassible et froid qu'il prenait quand il ne voulait pas être plus blessé par la vie. Il l'avait déjà trop été. Les cheveux de la métamorphomage perdirent alors leurs blonds immaculés pour devenir blond vénitien. Ce truc l'énervé franchement. Déjà, elle ne voulait pas venir Gaby, si celle là rendait Lucas triste, elle allait se prendre une volait de bois verre dans les dents. Lucas continua de parler en disant qu'il voulait l'emmener voir la cabane hurlante sous la neige. Elle cria intérieurement * Bull shit * et ses cheveux rendit ses cheveux encore plus roux, mais ils n'étaient pas encore rouge, elle n'était pas encore totalement énervé. Je décidais de m'éloigner d'eux. C'était leur problème après tout même si je ne voulais pas que Lucas soit triste. Je tournais alors les talons et décidais de me diriger vers le groupe que composé ma cousine Lana et Leroy. En chemin pour les rejoindre je vis Leroy tomber dans la neige. Je ne l'avais pas vu glisser où quoi que se soit d'autre. J'avançais plus rapidement me disant que peut être Lana lui avait fait une blague en lui jetant un sort, car sa chute avait été trop brutale. C'était comme si ses jambes avaient été liée d'un seul coup. Un Locomotor Mortis peut-être ? C'est ce qu'elle faisait à son frère pour remporter certain jeux de course. C'était un moyen pour elle de prendre l'avantage avec son corps de crevette. J'entendis alors Gaby demander :
"Quelqu'un lui a jeté un sort ?"
Sa voix était anxieuse. Je ne comprenais pas trop pourquoi. C'était sûrement une mauvaise blague, si ce n'était pas sa cousine, ça devait être un idiot de Serpentard caché quelque part qui devait bien se marrer. Ce genre de chose lui taper sur le système, mais ne la faisait pas à moitié paniqué comme le faisait Gabrielle.Je répondais alors à Gaby avec un ton sec :
"Non, t'as pas vu ? Il a glissé sur une peau de banane voyons ! ... Pff mais oui quelqu'un lui a lancé un sort ! Un idiot de Serpentard qui doit trouver ça marrant. "
Lucas arriva près de Leroy où je me tenais aussi maintenant également. Il lui demanda s'il allait bien, et jeta un Finite Incantatum : une sage décision. Elle regarda alors autour d'elle pour voir où était ce fichu serpentard. Lucas lui tentait de demander des explications à Leroy. Elle reporta son regard sur le visage de sa cousine. Son visage aussi glacé que les environs la rassurait en réalité. Xenia savait que derrière il y avait quelque chose de plus chaud que de la lave en fusion et l'avoir avec elle contre un idiot de Serpentard la rassurait, car elle était de la famille, lié à elle par le sang face à toutes les choses de la vie. Cependant ce tour avait finit par énervé Xenia et la question évidente de Gaby l'avait persuader qu'elle et Lucas auraient été mieux au chaud en train de prendre leur petit déjeuné. Xenia plongea sa main dans les poches de son manteau ensorcelé et toucha du bout des doigts sa baguette héritée de sa grand- mère en criant :
" Ha ha ! Super drôle le sortilège, mais y'a que les gnomes pour faire des coût aussi bas ! Montre toi monsieur le farceur à la noix !".
Ses cheveux étaient devenus littéralement rouges. Rien ne se passé comme elle l'aurait voulu. Elle aussi avait des problèmes à régler et elle devait en parler à Lucas maintenant.
"Quelqu'un lui a jeté un sort ?"
Sa voix était anxieuse. Je ne comprenais pas trop pourquoi. C'était sûrement une mauvaise blague, si ce n'était pas sa cousine, ça devait être un idiot de Serpentard caché quelque part qui devait bien se marrer. Ce genre de chose lui taper sur le système, mais ne la faisait pas à moitié paniqué comme le faisait Gabrielle.Je répondais alors à Gaby avec un ton sec :
"Non, t'as pas vu ? Il a glissé sur une peau de banane voyons ! ... Pff mais oui quelqu'un lui a lancé un sort ! Un idiot de Serpentard qui doit trouver ça marrant. "
Lucas arriva près de Leroy où je me tenais aussi maintenant également. Il lui demanda s'il allait bien, et jeta un Finite Incantatum : une sage décision. Elle regarda alors autour d'elle pour voir où était ce fichu serpentard. Lucas lui tentait de demander des explications à Leroy. Elle reporta son regard sur le visage de sa cousine. Son visage aussi glacé que les environs la rassurait en réalité. Xenia savait que derrière il y avait quelque chose de plus chaud que de la lave en fusion et l'avoir avec elle contre un idiot de Serpentard la rassurait, car elle était de la famille, lié à elle par le sang face à toutes les choses de la vie. Cependant ce tour avait finit par énervé Xenia et la question évidente de Gaby l'avait persuader qu'elle et Lucas auraient été mieux au chaud en train de prendre leur petit déjeuné. Xenia plongea sa main dans les poches de son manteau ensorcelé et toucha du bout des doigts sa baguette héritée de sa grand- mère en criant :
" Ha ha ! Super drôle le sortilège, mais y'a que les gnomes pour faire des coût aussi bas ! Montre toi monsieur le farceur à la noix !".
Ses cheveux étaient devenus littéralement rouges. Rien ne se passé comme elle l'aurait voulu. Elle aussi avait des problèmes à régler et elle devait en parler à Lucas maintenant.
Xenia P. RomanovaHer Royal Highness Princess Xenia Petrovna Romanova of Russia - Messages : 570
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Re: Evénement du mois de Mai (Groupe 1) [Vérouillé]
En attendant la réponse de Sveltlana, Leroy avait reporté ses regards sur la Cabane Hurlante où les trois autres se trouvaient toujours en train de discuter. Ils ne semblaient pas avoir encore aperçus les deux Serdaigle, et il valait mieux ne pas les déranger. Curieux endroit quand même pour parler… Enfin, au moins, ils étaient certains d’être tranquilles, loin du bruit et du surpeuplement habituel des Trois Balais.
Le tapis immaculé de la neige s’étendait à perte de vue devant eux, sans traces d’empreintes autres que celles de quelques oiseaux. Les alentours étaient réellement déserts, et comme oppressés par la lourde chape nuageuse d’un gris sombre. Le vent soufflait encore, tirant sur son écharpe et sa cape. Ce n’était pas parti pour s’améliorer et il risquait de neiger avant longtemps. Frileux plus qu’il n’était permis, Leroy ne tenait pas à rester debout, planté dans le froid.
Plutôt que de continuer à fixer les deux Gryffondor et le Poufsouffle devant la Cabane, il amorçait un demi-tour pour repartir par où ils étaient venus, lorsque soudain ses jambes parurent ne plus lui obéir. Il crut pendant une seconde avoir dérapé sur une plaque de verglas ou autre joyeuseté du même genre. Mais ses jambes s’étaient collées l’une à l’autre au milieu d’une enjambée. Surpris, le garçon vacilla, battit l’air d’un bras pour tenter de se rattraper, n’y parvint pas, et, entraîné par le mouvement qu’il avait commencé, s’affala dans l’épaisse couche de neige, d’une façon à l’élégance discutable. Un juron lui échappa.
-Par Flamel ! (*)
Bien qu’elle eût eu la gentillesse d’amortir sa chute et de lui éviter les cailloux du chemin, la neige ne lui permit guère d’en dire plus. Se retrouver dans cinquante centimètres de poudreuse n’avait rien d’agréable. Furieux, Leroy tenta de se relever mais le maléfice qu’on lui avait jeté l’en empêchait. Un Bloque-Jambes sans doute. Par malheur, sa baguette lui avait échappé dans sa chute, et le temps qu’il mit à la retrouver en tâtonnant dans la neige, où elle s’était profondément enfoncée, permit au Poufsouffle dont il ignorait le nom de les rejoindre.
- Excusez-moi, mais ça va ? Attends, je… Finite incantatem.
Ses jambes se dénouèrent. Libéré du maléfice, Leroy se releva lentement, sa baguette enfin retrouvée à la main. Sa mauvaise humeur s’exprima dans un geste rageur pour épousseter la neige qui s’était collée à sa cape, le transformant à moitié en bonhomme de neige. Il secoua également ses cheveux, tout imprégnés de poudreuse, avant de les rabattre sur sa balafre, comme à son habitude. Comme s’il ne faisait pas assez froid comme ça ! Et ce n’était rien devant le fait de s’être étalé devant les autres… Enfin, il valait toujours mieux que ce soit lui plutôt que Sveltlana.
-Merci de m'avoir aidé, fit-il en s’adressant au Poufsouffle.
- Euh… Il s’est passé quoi ? Comment tu es tombé exactement ?
Leroy était à la fois vexé et furieux de s’être laissé surprendre aussi facilement, comme un bleu, par un sort aussi stupide. Surtout devant autant de monde. Il balaya les environs du regard avant de répondre au garçon qui lui faisait face. Etrange qu’il n’y ait personne en vue. Les environs étaient pourtant dégagés, sans guère de reliefs pour se dissimuler et Leroy n’avait pas aperçu d’empreintes de pas en arrivant avec Sveltlana. Il s’attendait à trouver quelques Serpentards hurlant de rire, fiers de leur plaisanterie idiote mais il n’y avait aucun mouvement à l’horizon. Ils ne devaient pourtant pas être loin… De toute façon, il n’y avait qu’eux pour attaquer les gens de cette façon, dans le dos. Lâche et puéril… Si jamais il les apercevait, il leur ferait passer le goût de s’amuser à ses dépens pour un certain temps, si ce n’était définitivement.
-Un bête maléfice de Bloque-Jambes. A peine digne d’un première année. Vous n’auriez pas aperçu une bande d’abrutis de Serpentards en venant ici, par hasard ? Avec Sveltlana, nous n'avons rien vu...
Il eut cependant un regard interrogateur pour sa condisciple, pour lui demander si elle n'avait pas vu quelque chose qui lui aurait échappé.
La colère le rendait quelque peu hargneux envers ceux qu’il supposait être les responsables de sa chute. Mais il ne servait à rien d’en faire profiter les autres, et il s’efforça de se calmer, en prenant un air plus aimable.
Xenia Rostilavna les avait également rejoints. Il la connaissait bien pour avoir souvent travaillé avec elle en binôme lors des cours de métamorphose. La jeune Métamorphomage avait l’air particulièrement énervée, vu la couleur de ses cheveux et la façon dont elle répondit à l’autre Gryffondor.
-Laisse tomber, fit-il. Ils ne répondront pas à la provocation, ils sont trop lâches pour cela. Tu perds ton temps.
[*: en français, dans le texte xD]
Le tapis immaculé de la neige s’étendait à perte de vue devant eux, sans traces d’empreintes autres que celles de quelques oiseaux. Les alentours étaient réellement déserts, et comme oppressés par la lourde chape nuageuse d’un gris sombre. Le vent soufflait encore, tirant sur son écharpe et sa cape. Ce n’était pas parti pour s’améliorer et il risquait de neiger avant longtemps. Frileux plus qu’il n’était permis, Leroy ne tenait pas à rester debout, planté dans le froid.
Plutôt que de continuer à fixer les deux Gryffondor et le Poufsouffle devant la Cabane, il amorçait un demi-tour pour repartir par où ils étaient venus, lorsque soudain ses jambes parurent ne plus lui obéir. Il crut pendant une seconde avoir dérapé sur une plaque de verglas ou autre joyeuseté du même genre. Mais ses jambes s’étaient collées l’une à l’autre au milieu d’une enjambée. Surpris, le garçon vacilla, battit l’air d’un bras pour tenter de se rattraper, n’y parvint pas, et, entraîné par le mouvement qu’il avait commencé, s’affala dans l’épaisse couche de neige, d’une façon à l’élégance discutable. Un juron lui échappa.
-Par Flamel ! (*)
Bien qu’elle eût eu la gentillesse d’amortir sa chute et de lui éviter les cailloux du chemin, la neige ne lui permit guère d’en dire plus. Se retrouver dans cinquante centimètres de poudreuse n’avait rien d’agréable. Furieux, Leroy tenta de se relever mais le maléfice qu’on lui avait jeté l’en empêchait. Un Bloque-Jambes sans doute. Par malheur, sa baguette lui avait échappé dans sa chute, et le temps qu’il mit à la retrouver en tâtonnant dans la neige, où elle s’était profondément enfoncée, permit au Poufsouffle dont il ignorait le nom de les rejoindre.
- Excusez-moi, mais ça va ? Attends, je… Finite incantatem.
Ses jambes se dénouèrent. Libéré du maléfice, Leroy se releva lentement, sa baguette enfin retrouvée à la main. Sa mauvaise humeur s’exprima dans un geste rageur pour épousseter la neige qui s’était collée à sa cape, le transformant à moitié en bonhomme de neige. Il secoua également ses cheveux, tout imprégnés de poudreuse, avant de les rabattre sur sa balafre, comme à son habitude. Comme s’il ne faisait pas assez froid comme ça ! Et ce n’était rien devant le fait de s’être étalé devant les autres… Enfin, il valait toujours mieux que ce soit lui plutôt que Sveltlana.
-Merci de m'avoir aidé, fit-il en s’adressant au Poufsouffle.
- Euh… Il s’est passé quoi ? Comment tu es tombé exactement ?
Leroy était à la fois vexé et furieux de s’être laissé surprendre aussi facilement, comme un bleu, par un sort aussi stupide. Surtout devant autant de monde. Il balaya les environs du regard avant de répondre au garçon qui lui faisait face. Etrange qu’il n’y ait personne en vue. Les environs étaient pourtant dégagés, sans guère de reliefs pour se dissimuler et Leroy n’avait pas aperçu d’empreintes de pas en arrivant avec Sveltlana. Il s’attendait à trouver quelques Serpentards hurlant de rire, fiers de leur plaisanterie idiote mais il n’y avait aucun mouvement à l’horizon. Ils ne devaient pourtant pas être loin… De toute façon, il n’y avait qu’eux pour attaquer les gens de cette façon, dans le dos. Lâche et puéril… Si jamais il les apercevait, il leur ferait passer le goût de s’amuser à ses dépens pour un certain temps, si ce n’était définitivement.
-Un bête maléfice de Bloque-Jambes. A peine digne d’un première année. Vous n’auriez pas aperçu une bande d’abrutis de Serpentards en venant ici, par hasard ? Avec Sveltlana, nous n'avons rien vu...
Il eut cependant un regard interrogateur pour sa condisciple, pour lui demander si elle n'avait pas vu quelque chose qui lui aurait échappé.
La colère le rendait quelque peu hargneux envers ceux qu’il supposait être les responsables de sa chute. Mais il ne servait à rien d’en faire profiter les autres, et il s’efforça de se calmer, en prenant un air plus aimable.
Xenia Rostilavna les avait également rejoints. Il la connaissait bien pour avoir souvent travaillé avec elle en binôme lors des cours de métamorphose. La jeune Métamorphomage avait l’air particulièrement énervée, vu la couleur de ses cheveux et la façon dont elle répondit à l’autre Gryffondor.
-Laisse tomber, fit-il. Ils ne répondront pas à la provocation, ils sont trop lâches pour cela. Tu perds ton temps.
[*: en français, dans le texte xD]
Leroy de Louvière- Messages : 335
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Localisation : Quelque part entre le XVIIème et le XVIIIème
Re: Evénement du mois de Mai (Groupe 1) [Vérouillé]
Petite princesse Xenia, pourquoi tes cheveux blonds flamboient de la sorte ? Est-ce à cause de la proximité entre ton Poufsouffle et cette Gryffondor ? Sûrement, mais c'était loin d'être ses affaires. Si problème il y avait, Xenia pourrait trouver en sa cousine une oreille attentive et un cœur chaleureux malgré la froideur de son visage. Alors qu'elle s’apprêtait à accepter la proposition de Leroy, ce dernier s'écroula dans la neige en lançant un juron français. Sur le coup, un sourire amusé faillit naître sur ses lèvres, mais son regard restait fixé sur ses jambes qui ne semblaient pas vouloir se délier, ni bouger. Un sortilège. Vivement, elle se retourna. La façon dont il était tombé, cette mauvaise blague, ce couteau avait été planté dans le dos. Mais il n'y avait personne. Juste eux et le petit groupe qui venait à leur rencontre à présent.
Lucas, le Poufsouffle chercha des réponses chez son correspondant, mais elle n'y faisait pas vraiment attention. Son regard de glace embrasait les lieux, cherchant la source du problème.
-Un bête maléfice de Bloque-Jambes. A peine digne d’un première année. Vous n’auriez pas aperçu une bande d’abrutis de Serpentards en venant ici, par hasard ? Avec Sveltlana, nous n'avons rien vu...
Lorsqu'elle entendit son prénom, Lana se tourna vers Leroy et approuva ses dires avant de retourner à sa quête d'indices. La présence de Xenia la rassurait et elle se sentait plus en sécurité, ou plutôt plus téméraire. Son courage et sa rage étaient contagieux.
-Ha ha ! Super drôle le sortilège, mais y'a que les gnomes pour faire des coût aussi bas ! Montre toi monsieur le farceur à la noix !
Colère, rage, la voix de son cousine était royale et impérieuse, mais Lana doutait que cela ne soit qu'une simple farce des serpentards. Non, il y avait une tension malsaine qui lui donnait la chair de poule. Un frisson la parcourut. Elle, frissonner … jamais. Surtout pas de froid. De peur oui, mais de froid … Sa main gantée saisit celle de Xénia, l'incitant à se calmer et elle sortit sa baguette.
-Je n'aime pas ça.
Son regard accrocha alors des traces de pas qui suivaient les leurs. Et certaines d'entre elles semblaient plus profondes, comme si les personnes s'y étaient attardées … comme s'il y avait toujours quelqu'un. Ses yeux se plissèrent. Le sortilège de camoufflage ne donnait pas une complète invisibilité et quand le regard s'attardait trop longtemps dessus, on pouvait remarquer un léger flou, des mouvements imperceptibles qui pouvaient détraquer légèrement le sortilège. Et puis, Lana avait l'impression que son regard en accrocher un autre, dans le vide. Ses doigts se ressérèrent sur le manche de sa baguette. Elle était sûre maintenant qu'il y avait quelqu'un … mais qui. Ses lèvres restèrent closes, n'apostrophant pas les farceurs. Ses muscles étaient tendus et criaient « danger ». Danger …
Lucas, le Poufsouffle chercha des réponses chez son correspondant, mais elle n'y faisait pas vraiment attention. Son regard de glace embrasait les lieux, cherchant la source du problème.
-Un bête maléfice de Bloque-Jambes. A peine digne d’un première année. Vous n’auriez pas aperçu une bande d’abrutis de Serpentards en venant ici, par hasard ? Avec Sveltlana, nous n'avons rien vu...
Lorsqu'elle entendit son prénom, Lana se tourna vers Leroy et approuva ses dires avant de retourner à sa quête d'indices. La présence de Xenia la rassurait et elle se sentait plus en sécurité, ou plutôt plus téméraire. Son courage et sa rage étaient contagieux.
-Ha ha ! Super drôle le sortilège, mais y'a que les gnomes pour faire des coût aussi bas ! Montre toi monsieur le farceur à la noix !
Colère, rage, la voix de son cousine était royale et impérieuse, mais Lana doutait que cela ne soit qu'une simple farce des serpentards. Non, il y avait une tension malsaine qui lui donnait la chair de poule. Un frisson la parcourut. Elle, frissonner … jamais. Surtout pas de froid. De peur oui, mais de froid … Sa main gantée saisit celle de Xénia, l'incitant à se calmer et elle sortit sa baguette.
-Je n'aime pas ça.
Son regard accrocha alors des traces de pas qui suivaient les leurs. Et certaines d'entre elles semblaient plus profondes, comme si les personnes s'y étaient attardées … comme s'il y avait toujours quelqu'un. Ses yeux se plissèrent. Le sortilège de camoufflage ne donnait pas une complète invisibilité et quand le regard s'attardait trop longtemps dessus, on pouvait remarquer un léger flou, des mouvements imperceptibles qui pouvaient détraquer légèrement le sortilège. Et puis, Lana avait l'impression que son regard en accrocher un autre, dans le vide. Ses doigts se ressérèrent sur le manche de sa baguette. Elle était sûre maintenant qu'il y avait quelqu'un … mais qui. Ses lèvres restèrent closes, n'apostrophant pas les farceurs. Ses muscles étaient tendus et criaient « danger ». Danger …
Svetlana Mikhaïlov♥ La Reine des Glaces♣ - Messages : 242
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Age : 34
Localisation : Tout près de toi
Re: Evénement du mois de Mai (Groupe 1) [Vérouillé]
« Les crottins de Dragon ! Ils commencent sans moi » pensa Rabastan en serrant des dents. Il avait vu les deux autres élèves, des satanés Serdaigles selon leurs petites écharpes bleutées. Rabastan n’allait pas dire son dernier mot. Depuis quand commençait-on une fête sans le prévenir ? Il enfila lui aussi son masque et attrapa sa baguette. Il trépignait d’impatience. Par qui commencer ? Il était tous blonds ma parole ! Sauf une … Ho ! Une charmante métamorphomage qui est rouge de colère. Rabstant pensait à beaucoup de chose. Il se demandait de quelle la couleur seraient les cheveux de la jeune fille quand elle serait De quelle couleur serait sa crinière lorsque qu'elle serait triste et supplierait pour sa vie. En même temps la jeune fille aux cheveux bouclés était mignonne, l’autre était belle et froide. Posséderait-elle le même visage figé dans le marbre quand elle serait en train de crier ? Et l’autre ahuris avec ses vêtements pleins de neige … Hum il les laissait aux autres puisqu’ils avaient déjà commencé à jouer avec lui. Le Poufsouffle était sans intérêt pour Rabastan. Il avait ce visage qui laissait dire qu'il avait déjà connu les plus grands malheur sur monde malgré son jeune âge. Il fallait qu'il se décide pour l'un des cinq élèves, mais il n'y arrivait pas. Il fit alors une chose :
« Eennie Meenie Miney Moe
Catch a tiger by the toe
If he hollers let him go
Eennie Meenie Miney Moe
Toi ! »
Catch a tiger by the toe
If he hollers let him go
Eennie Meenie Miney Moe
Toi ! »
Rabastan transplana laissant une épaisse fumée noire derrière lui. Il arriva près d’une des blondes. Laquelle ? La plus éloignés des autres, celle avec les cheveux bouclés, celle qui était arrivée la première. Autant qu'elle soit aussi la première à arriver à leur petite sauterie. Cela serait déplacé de la faire patienter. N'est ce pas ? Il l’attrapa solidement par le bras en pointa sa baguette sur sa tempe en lançant un :
« Bouh ! »
Avant de transplaner de nouveau avec la demoiselle à l’intérieur de la maison. Rabastan se dépêcha pour stupéfier la charmant demoiselle en la projetant sur le sol. Après ça il transplana de nouveau là où les élèves ne pensaient pas à regarder. En plein milieu, proche de tous. Il lança un Lanceflèche sur le Poufsouffle. L’une de ces flèches se planta dans son épaule gauche. Rabastan disparut de nouveau dans un rire diabolique. Il avait laissé derrière lui un nuage de fumée noire et les mots suivant qui raisonnèrent :
« La Cabane Hurlante porte si bien son nom ! »
Amycus et Alecto suivirent la scène de loin. La fête était officiellement ouverte. Tant pis pour les deux autres. Ils auront qu’à trouver un autre casse-croûte. Ils se regardèrent et sourire intérieurement. Ils étaient jumeaux malgré leur haine mutuelle. Ils s'accordaient toujours sur le moyen de s'amuser en torturant des gens. Ils transplanèrent alors dans la vieille baraque où il trouvèrent la jeune fille stupéfier sur le sol. Amycus s’approcha pour mieux regarder son visage. Elle était blonde et lui rappelait une certain Black. Il siffla entre ses dents et déclara à Rabatsan :
« Je te la laisse celle là. Moi je veux celles qui se tiennent par la main. Il me semble que celle avec la crinière de lion m'a traité de gnome. Du coup, j'ai bien envie de lui montrer ce que je suis en réalité.»
Il eut un sourire sadique sous son masque. L’affirmation ne déplut pas à Rabastan qui haussa les épaules. De toute façon, Amycus pouvait dire ce qu’il voulait, s’il voulait aussi les deux autres blondes il les prendrait. De son côté Alecto regarda par la fenêtre le petit groupe paniqué avec leur baguette en l’air. Le sang coulé déjà sur le manteau blanc de la neige. Du sang qui s'échappait de la blessure du Poufsouffle qui avait reçu le sortilège de Lanceflêche de Rabastan. Elle déclara alors :
« Je vais chercher mon cavalier alors »
Maintenant le petit groupe devait s’y attendre, mais étaient-ils au moins assez rapide ? Ils regardaient partout, se posaient sûrement milles et une question. Elle se téléporta plus loin que l’avait fait Rabastan et lança un Stupéfix sur le Serdaigle qui avait subit le "Locomotor Mortis". Cela suffisait pour le moment. Surtout que Rabastan venait de commencer à jouer. Il avait lancé un "Accio" pour récupérer la baguette de la blondinette stupéfier. Alecto soupira en voyant ça, mais après tout elle apprécier qu’une aussi jolie jeune fille crie et pleure bientôt. Bien fait ! Elle avait toujours détestés toutes ces jolies filles blondes comme les blés qui respiraient l’amour et le contentement. Au moins, celle là, elle n’apportera pas sa beauté avec elle au Paradis. Rabastan s'accroupit près de la jeune fille et lança un "Enervatum" pour réveiller la jeune fille. Celle-ci en revenant a elle ne savait pas son calvaire de faisait que commencer. Alecto énervée de la voir toujours aussi jolie malgré la peur, de voir Rabastan pencher sur elle fut mise hors d'elle. Elle ne voulait plus du tout attendre :
« Endoloris ! »
On pourra peut-être enfin entendre pour de vrai de cris dans cette fameuse Cabane Hurlante...
Ordre :
Gabrielle Kipenson
Lucas Crawd
Xenia Rostislavana
Leroy de Louvière
Sveltlana Mikhaïlov
Mangemort
Lucas Crawd
Xenia Rostislavana
Leroy de Louvière
Sveltlana Mikhaïlov
Mangemort
- Spoiler:
- Légende couleur :
Rabastan : Blanc
Amycus : Vert
Alecto : Olive
Mangemort- Messages : 13
Date d'inscription : 29/04/2012
Re: Evénement du mois de Mai (Groupe 1) [Vérouillé]
Il me semblait que Lucas avait changé d'attitude en entendant mes paroles. Non, il ne me semblait pas. Il l'avait fait. Je savais que je l'avais blessé plus profond qu'il ne le montrait. Je lui avais ouvertement menti, comme si il n'était qu'une connaissance, et non pas mon meilleur ami, et je savais qu'il n'aimerait pas cela. Mais la vérité était définitivement proscrite, et c'était comme si mentir n'avait plus d'importance pour moi, comme une seconde nature je m'en était imprégnée. Complètement. Il existait une époque où j'avais lutté corps et âme contre mon mal être, mes souvenirs, ces images qui me revenaient sans cesse en tête. Mais au final, toujours elles gagnaient. Alors, que faire ? J'avais abandonné. Irrémédiablement. Je ne pouvais plus lutter, j'étais fatiguée, démotivée, et il n'y avait pour moi plus aucune paix d'esprit à gagner. J'attendais d'être délivrée de mon esprit tourmenté, de tous mes mensonges sans pour autant pouvoir les affronter. Je ne voulais pas voir l'horreur, et la pitié dans les yeux de Lucas, de James, de Sirius et de tant d'autres qui comptaient. Si moi-même je n'arrivais pas à supporter l'abominable vérité...le pouvaient-ils ? J'en doutais.
- Gaby…dit tristement Lucas.
Au travers de sa voix, de son ton, je sentais la colère, le mécontentement. Et encore et toujours cette même tristesse qui animait ses traits à chaque fois qu'il me voyait depuis quelques semaines. J'étais horrible, la pire amie qu'il y ait au monde, je le laissais souffrir de me voir ainsi, sans lui donner ni réponses ni paroles rassurantes. Je laissais son inquiétude grandir, indifférente. Je devais l'être de l'extérieur, mais à l'intérieur je m'en voulais de lui causer tant de mal. Son regard se fit plus dur et il répondit.
- Moi ? Je suis dans un pur bonheur. Tout va absolument bien dans ma vie. Je voulais emmener Xenia ici parce qu’elle n’a jamais vu ce lieu sous la neige. Il fallait qu’elle le voie au moins une fois dans sa vie…
J'acquiesçai sans vraiment y tenir. Plus pour la forme que pour approuver ses dires. Xenya ne m'aimait pas, et à vrai dire je me fichais éperdument de sa présence. Elle rendait heureux Lucas, c'était l'important, et je savais au moins qu'il ne serait jamais plus seul grâce à elle. En cela, je lui en étais reconnaissante.
- Je ne peux pas… Je n’arrive pas à mentir… Tu le sais. En réalité, on est là parce que je voulais..
J'avais tourné mon regard vers lui, attentive à ses paroles. Et de mes prunelles bleutées je l'avais supplié d'arrêter de parler, de ne pas prononcer ces mots, et de ne pas me forcer à lui dire. Je ne voulais plus qu'il y pense à présent.
- Lucas...commençai-je
Mais ce ne fut pas mon regard qui le fit taire. Au loin, les deux élèves qui avançaient vers la cabane hurlante attirèrent notre attention. Quand je vis le serdaigle tomber d'un façon étrange, je me relevai et m'interrogeai.
- Non, t'as pas vu ? Il a glissé sur une peau de banane voyons ! ... Pff mais oui quelqu'un lui a lancé un sort ! Un idiot de Serpentard qui doit trouver ça marrant, me répondit sèchement Xenya.
Je ne lui accordai même pas un regard, et passai outre sa remarque désobligeante. Je sentais dans l'air quelque chose de mauvais, quelque chose qui était grave et sérieux, comme une menace rôdant aux alentours. Instinctivement, je regardai autour de nous. Je ne pensais pas que c'était un serpentard qui avait simplement fait une blague. Mon instinct ne me trompait jamais. Je le sentais, j'avais les poils des bras qui se hérissaient, et un long frisson parcourus mon échine. Lucas et Xenya allèrent voir le serdaigle de plus près, et je leur emboitai le pas plus lentement. Regardant la neige pour voir s'il n'y avait pas de trace de pas étrange. J'avais l'habitude avec la cape d'invisibilité de James, il faisait le coup tout le temps. Mais ce n'était pas des farceurs cachés sous une cape cette fois-ci.
Je n'eus pas le temps de crier ou de sortir ma baguette que soudainement et dans une fumée noire, un homme encagoulé habillé de noir, me saisit fermement par le bras et pointa une baguette sur ma tempe. Il nous fit transplaner, et l'instant fut si bref que j'en oublais de respirer. Aussi, quand nous arrivâmes à l'intérieur de la cabane hurlante je me débattis aussitôt, mais avant que je n'ai pu me défendre, je fus stupéfixier. Qui était cet homme ? Cet habis..je le connaissais. Ces cagoules, ces masques, je...n'était-ce pas les mêmes que ceux des mangemorts, les fidèles de Voldemort ? Je tombai par terre sur le sol poussiéreux de la cabane hurlante, sans pouvoir bouger ni parler. Mais je reçus bientôt un nouveau sortilège qui me réanima. J'eus le temps de voir les traits d'une femme, mais la suite demeura floue et douloureuse. J'entendis le nom du sortilège et à cet instant, je compris qu'il était bel et bien question de mangemorts. La douleur me fit pousser un cri strident. Je ne l'entendis même pas, sourde à ce qui m'entourait, tant j'étais perclus dans l'intense et incessante douleur qui faisait convulser mon corps. Je me surpris à y trouver du soulagement, comme si...je n'attendais finalement que la fin.
- Gaby…dit tristement Lucas.
Au travers de sa voix, de son ton, je sentais la colère, le mécontentement. Et encore et toujours cette même tristesse qui animait ses traits à chaque fois qu'il me voyait depuis quelques semaines. J'étais horrible, la pire amie qu'il y ait au monde, je le laissais souffrir de me voir ainsi, sans lui donner ni réponses ni paroles rassurantes. Je laissais son inquiétude grandir, indifférente. Je devais l'être de l'extérieur, mais à l'intérieur je m'en voulais de lui causer tant de mal. Son regard se fit plus dur et il répondit.
- Moi ? Je suis dans un pur bonheur. Tout va absolument bien dans ma vie. Je voulais emmener Xenia ici parce qu’elle n’a jamais vu ce lieu sous la neige. Il fallait qu’elle le voie au moins une fois dans sa vie…
J'acquiesçai sans vraiment y tenir. Plus pour la forme que pour approuver ses dires. Xenya ne m'aimait pas, et à vrai dire je me fichais éperdument de sa présence. Elle rendait heureux Lucas, c'était l'important, et je savais au moins qu'il ne serait jamais plus seul grâce à elle. En cela, je lui en étais reconnaissante.
- Je ne peux pas… Je n’arrive pas à mentir… Tu le sais. En réalité, on est là parce que je voulais..
J'avais tourné mon regard vers lui, attentive à ses paroles. Et de mes prunelles bleutées je l'avais supplié d'arrêter de parler, de ne pas prononcer ces mots, et de ne pas me forcer à lui dire. Je ne voulais plus qu'il y pense à présent.
- Lucas...commençai-je
Mais ce ne fut pas mon regard qui le fit taire. Au loin, les deux élèves qui avançaient vers la cabane hurlante attirèrent notre attention. Quand je vis le serdaigle tomber d'un façon étrange, je me relevai et m'interrogeai.
- Non, t'as pas vu ? Il a glissé sur une peau de banane voyons ! ... Pff mais oui quelqu'un lui a lancé un sort ! Un idiot de Serpentard qui doit trouver ça marrant, me répondit sèchement Xenya.
Je ne lui accordai même pas un regard, et passai outre sa remarque désobligeante. Je sentais dans l'air quelque chose de mauvais, quelque chose qui était grave et sérieux, comme une menace rôdant aux alentours. Instinctivement, je regardai autour de nous. Je ne pensais pas que c'était un serpentard qui avait simplement fait une blague. Mon instinct ne me trompait jamais. Je le sentais, j'avais les poils des bras qui se hérissaient, et un long frisson parcourus mon échine. Lucas et Xenya allèrent voir le serdaigle de plus près, et je leur emboitai le pas plus lentement. Regardant la neige pour voir s'il n'y avait pas de trace de pas étrange. J'avais l'habitude avec la cape d'invisibilité de James, il faisait le coup tout le temps. Mais ce n'était pas des farceurs cachés sous une cape cette fois-ci.
Je n'eus pas le temps de crier ou de sortir ma baguette que soudainement et dans une fumée noire, un homme encagoulé habillé de noir, me saisit fermement par le bras et pointa une baguette sur ma tempe. Il nous fit transplaner, et l'instant fut si bref que j'en oublais de respirer. Aussi, quand nous arrivâmes à l'intérieur de la cabane hurlante je me débattis aussitôt, mais avant que je n'ai pu me défendre, je fus stupéfixier. Qui était cet homme ? Cet habis..je le connaissais. Ces cagoules, ces masques, je...n'était-ce pas les mêmes que ceux des mangemorts, les fidèles de Voldemort ? Je tombai par terre sur le sol poussiéreux de la cabane hurlante, sans pouvoir bouger ni parler. Mais je reçus bientôt un nouveau sortilège qui me réanima. J'eus le temps de voir les traits d'une femme, mais la suite demeura floue et douloureuse. J'entendis le nom du sortilège et à cet instant, je compris qu'il était bel et bien question de mangemorts. La douleur me fit pousser un cri strident. Je ne l'entendis même pas, sourde à ce qui m'entourait, tant j'étais perclus dans l'intense et incessante douleur qui faisait convulser mon corps. Je me surpris à y trouver du soulagement, comme si...je n'attendais finalement que la fin.
Invité- Invité
Re: Evénement du mois de Mai (Groupe 1) [Vérouillé]
Lucas n’avait pas fait attention à l’appel de Gabrielle. Il savait de toute façon que même s’il lui redonnait son attention, cela ne changerait rien. Elle ne lui dirait rien. Elle resterait muette. Elle garderait ses secrets pour elle. Elle continuerait à lui mentir sans aucun regret. Alors à quoi bon continuer à s’occuper d’elle. Quelqu’un d’autre accepterait son aide. Il n’allait donc pas la garder juste pour elle. Il avait donc continué son chemin sans rien dire, sans un geste pour elle. Mais si jamais un jour elle voulait se confier, elle savait qu’il serait là. Il ne pouvait juste plus se battre contre elle. Il ne ferait qu’augmenter son mal être. Au final, si elle était obligée de lui mentir, si elle lui faisait du mal, c’était de sa faute à lui. Il lui mettait tellement de pression, elle ne pouvait faire autrement. Alors il lui laissait maintenant une certaine liberté. Ce n’était pas sûr qu’elle dure longtemps. Elle ferait mieux d’en profiter. Surtout, il était certain qu’il allait s’énerver s’ils continuaient leur discussion.
Pour l’instant, il venait de libérer le jeune serdaigle. Apparemment, il avait vraiment été ensorcelé. Il n’avait pas vu ce qu’il s’était passé. Mais la victime pensait au sortilège de bloque-jambe. Et comme il le disait si bien, il n’y avait que des idiots pour faire ce genre de blague. Il pensait à des serpentard. Il leur demanda d’ailleurs s’ils n’en avaient pas vu sur leur chemin. Lucas y réfléchissait quand il entendit la voix de Xenia. Il se tourna vers elle. Elle était énervée. Par quoi, il n’en savait rien. On pourrait croire que c’était ce simple coup bas qui la mettait dans cet état. Cependant, Luke la connaissait un minimum pour savoir qu’il y avait autre chose. Il craignait fortement que c’était de sa faute. Il l’avait obligé à venir ici. Mais que pouvait-il faire maintenant ? Le retour dans le temps n’était pas possible. Il ne se voyait pas venir vers elle pour la calmer. Il ne le pourrait pas d’ailleurs. Alors il se contenta de se retourner vers le serdaigle pour dire :
Désolé, je n’ai pas vraiment fait attention à ce genre de détails en venant. Je n’ai pas vu de personnes mais il y avait peut-être des traces de pas. Je ne sais pas…Pour l’instant, il venait de libérer le jeune serdaigle. Apparemment, il avait vraiment été ensorcelé. Il n’avait pas vu ce qu’il s’était passé. Mais la victime pensait au sortilège de bloque-jambe. Et comme il le disait si bien, il n’y avait que des idiots pour faire ce genre de blague. Il pensait à des serpentard. Il leur demanda d’ailleurs s’ils n’en avaient pas vu sur leur chemin. Lucas y réfléchissait quand il entendit la voix de Xenia. Il se tourna vers elle. Elle était énervée. Par quoi, il n’en savait rien. On pourrait croire que c’était ce simple coup bas qui la mettait dans cet état. Cependant, Luke la connaissait un minimum pour savoir qu’il y avait autre chose. Il craignait fortement que c’était de sa faute. Il l’avait obligé à venir ici. Mais que pouvait-il faire maintenant ? Le retour dans le temps n’était pas possible. Il ne se voyait pas venir vers elle pour la calmer. Il ne le pourrait pas d’ailleurs. Alors il se contenta de se retourner vers le serdaigle pour dire :
Que pouvait-il dire de plus. A vrai dire, il n’y pensait déjà plus. Si ce n’était qu’une simple blague, pourquoi en faire tout un plat ? Il en avait marre. Il voulait partir. Si Gaby ne voulait pas parler, si elle voulait rester seule, à quoi bon rester là ? Tout ce qu’il y gagnerait serait un rhume. Il voulait rentrer. Mais il n’osait pas le dire. Les autres n’avaient pas l’air du même avis que lui. La cousine de Xenia sortit à son tour sa baguette. Pourquoi étaient-ils tous sur leurs gardes ? Certes, il sentait une certaine tension autour de lui. Mais il avait seulement l’impression que c’était celle entre lui et Gaby ou entre Xeny et Gaby. Ainsi, il n’y avait pas à avoir peur de qui que ce soit. D’ailleurs elle était était où la gryffondor ? Pourquoi sa meilleure amie ne faisait pas parti de leur groupe ? C’était pourtant elle qui avait centré leur attention sur l’incident du bleu. Dans la logique des choses, ne devrait-elle pas être là ? Il se retourna pour voir où elle pouvait bien être. Il ne vit rien. Il n’y avait que la cabane sans jeune fille devant. Alors, d’une voix inquiète, il s’exclama :
Gaby ? Gaby !
Il refit face au groupe. Peut-être était-il temps de commencer à s’inquiéter. Peut-être y avait-il réellement un problème. Il n’y avait pas de trace de la blonde face à eux non plus. Il l’aurait vu sinon de toute façon. Où était-elle ? Que s’était-il passé ? Comment avait-elle pu disparaitre ainsi ? Il n’eut pas le temps de bouger. Il n’eut pas le temps de dire autre chose. Il n’eut pas le temps de faire quoi que ce soit. Une douleur aigue lui transperça l’épaule. Automatiquement, il plaça sa main à l’endroit douloureux. Mais cela l’augmenta. Il tomba à genoux face à la douleur. Il sentait un objet froid dans son corps. Il ne pouvait comprendre ce que c’était. Il n’arrivait pas à comprendre. Une sensation gelée se répandait dans le bras. Il n’arrivait même plus à décrire cette douleur dans ses pensées. Le monde tournait autour de lui. Il n’entendait plus que des sifflements. Sa main était crispée sur son épaule. Sa tête, contractée sous la douleur, se retrouva dans la neige. Tout son corps était contracté à vrai dire. Il sentit soudain une chose dure sous sa main. Il tourna lentement et difficilement la tête. Son bras était rouge de sang. Son sang. Une flèche était plantée dedans. Son bras était paralysé. Il y avait de grande chance que son muscle soit touché. Mais il ne pouvait le sentir. Il ne pouvait plus rien sentir de ce côté-là. Juste une sensation de froid intense, mordant. Sa vue se brouilla directement à la vue de ce massacre. Il essaya de décrisper sa main pour voir l’étendu des dégâts. Mais à peine il eut bougé d’un millimètre qu’une attaque de petite mines le poignarda dans tout son corps. Il faillit s’évanouir. Il n’en était pas loin. Sa perception du reste du lieu avait disparu. Il ne pouvait voir que cette épaule détruite. Il n’entendait plus rien. Il ne ressentait que ce lancement horrible. Il n’allait pas réussir à rester conscient. Il allait tomber…
Un hurlement déchira l’air. Il n’entendit plus que ça. Il n’arriva pas à lui échapper. Il avait l’impression que ce cri lui représentait la mort. Il n’arrivait pas à se laisser tomber dans l’inconscience. Ce cri le gardait sur Terre. Il criblait son corps lui aussi. Il détruisait son cerveau. Tout d’un coup, il se retrouva debout. Sa douleur n’était rien comparée à celle qu’il entendait. Il ne subissait rien. Il… Gaby ?
Gabyyyyyyyyyyyyyyyyyyyyyyyyyyyyyyyyyyyyy
Il se mit à courir. Il sentait son épaule le lancer, mais et alors ? Seule Gaby apparaissait dans ses pensées. Il n’y avait qu’elle. Qu’elle et son cri annonçant la mort. Il trébucha, se rattrapa. Il perdait du sang, beaucoup de sang. Il continuait encore et toujours. Son allure diminuait mais ce cri activait ses muscles. Il avançait sans même commander. Plus rien d’autre ne comptait. Il ne savait pas ce qu’il l’attendait mais n’y réfléchissait pas non plus. Il atteignit la porte, sans savoir comment. Il l’ouvrit à la volée ou fonça dedans ? Il ne fit pas attention. Il ne vit que le corps convulsé de sa meilleure amie par terre. Il se jeta devant cognant quelqu’un ou quelque chose au passage. Ce fut le choc de trop. Il s’écroula par terre. La flèche s’enfonça un peu plus. Il resta dans une demi-conscience sans rien comprendre. Que se passait-il ?
hj : je l'ai fait un peu à la va vite. Je mettrais en forme demain. J'ai peut-être exagéré sur la douleur qu'il pouvait ressentir, mais en même temps je n'ai jamais reçu de flèche et je suis fatiguée. Si c'est le cas, dites-le moi je changerais ^^
Lucas Crawd- Messages : 511
Date d'inscription : 20/09/2010
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Localisation : dans les coins isolés du château
Re: Evénement du mois de Mai (Groupe 1) [Vérouillé]
Xenia était vraiment énervée mais sentir la main de sa cousine dans la sienne la calma quelque peu. Le rouge pétard de se cheveux devinrent orange fluo. Elle regardait autour d'elle prête à taper sur le Serpentard de pacotille. Tout le monde semblait tendu. Comme si quelque chose allait leur tomber sur la tête. Xenia elle avait juste l'impression qu'aujourd'hui ce n'était pas son jour et qu'on s’évertuait à la mettre dans tous ses états.
Ce qui se produisit par la suite Xenia le comprit, mais ne sut que faire et resta bouche bée. Elle regardait tout autour d’elle pour débusquer le fameux Serpentard quand elle vit Gabrielle en compagnie d’une sorte d’ombre disparaître dans un nuage de fumée. Xenia regarda interloqué à l’endroit où la blonde se tenait il y avait encore quelques minutes. C’est à ce moment là que Lucas commença à la chercher comme si, ayant un sixième sens il avait senti sa disparition. Xenia sortit également sa baguette. Elle aussi commençait à sentir la peur sur ses épaules. Une peur tenace et tranchante. Une véritable épée de Damoclès. Elle allait parler ouvrir la bouche pour dire que Gabrielle avait disparut dans un nuage noir quand elle perçut non loin d’eux ce même nuage. Elle voulu criait « c’est ça qui à pris Gaby » mais c’était déjà trop tard. Elle venait de voir son petit-copain se prendre un sortilège de Lanceflèche en plein dans l’épaule. Xenia porta lâcha la main de sa cousine et porta ses mains devant sa bouches pour ne pas crier. Elle sentait que ses larmes n’allaient pas tarder à jaillir par flot. Elle se précipita vers lui, mais n’osa pas le toucher. Il semblait hébété par ce qu’il venait de subir et semblait ne pas encore prendre conscience de ce qui venait de se passer. Il était à genoux devant elle et elle ne savait pas quoi faire. Les larmes ne pouvaient plus être contenues et roulèrent sur ses joues. Plus de cheveux orange fluo. Ses cheveux étaient noirs comme de l’encre chinoise. Noir de douleur et désespoir. Ses yeux bleus devinrent également de cette couleur. Elle vit Lucas tentait d’enlever la flèche qu’il avait reçu et qui l’avait totalement transpercer de part en part. Elle tentait de reprendre ses esprits mais voir son sang rougir la neige autour de lui la paralyser. Si c’était quelqu’un d’autre peut-être aurait-elle mieux réagis ? Là, face au garçon qu’elle aimait elle se sentait démunie. C’était comme si elle avait reçu cette même flèche et qu’elle ressentait sa douleur. Elle avait elle même très mal de le voir ainsi.
Quand elle réussis à prendre plus ou moins contenance pour se pencher vers lui et l’aider à se relever. Un cri strident s’échappa de la Cabane Hurlante. Cela n’avait rien avoir avec les cris qui s’en échappaient d’habitudes. Celui là était celui de fille, ce n’était pas un râle. Lucas comprit immédiatement et elle aussi. Cette fille qui criait à en fendre l’âme c’était Gabrielle. Lucas se releva et couru en criant son nom. Xenia était de nouveau paralyser, elle regarda de nouveau le sang dans la neige, essuya se larmes rageusement et couru à la poursuite de l’amour de sa vie. Elle commençait à retrouver une certaine hargne et elle savait qui les attaquaient. Elle avait déjà vu ce type de transplanage, elle avait déjà vu ce type de cape, ces masques … Son grand-père en avait également. Elle l’avait trouver dans son bureau une fois dans le vieux manoir familial. Serrant fermement sa baguette elle entra à la suite de Lucas et le vit allonger sur le sol. Il y avait trois personnes debout. Tous porter les mêmes vêtements. Elle le jaugea avec dégoûts et s’adressa à eux avec un ton fier. Ses cheveux n’étaient plus noirs, il avait retrouvé leur blond presque blanc comme la neige. Ses yeux céruléens montrer un grand mépris. Elle ne pouvait voir leur visage, mais elles savaient que la dessous ils devaient étirer leur lèvres en un sourire satisfait d’eux. Il en avait déjà 3 sur 5. Xenia lança alors avec mépris :
« Les Mangemorts, les sangs pures sont tombés bien bas pour s’en prendre à des pauvres élèves de Poudlard. »
Elle ne tentait pas encore de lancer un sort. A quoi bon ? Il était trois et elle était seule et avait deux idiots sur le sol. Elle regarda Lucas avec un mélange de douleur et de rancœur. Il avait réagis comme un fou. D’abord il l’avait amené ici pour sa Gabrielle, maintenant il l’amenait à se jeter dans la gueule du loup pour cette même fille. Elle lui avait dit qu’elle ferait tout pour lui et leur amour. Elle le faisait, mais que tout ce qu’elle faisait ait pour origine Gabrielle cela la m’était dans une rage et une rancœur monstre. Elle aperçut d’ailleurs la jeune fille sur le sol convulsant encore. Elle avait dut avoir un endoloris. Xenia leva les mains pour montrer qu’elle voulait juste s’approcher de Lucas. Elle savait qu’elle aussi risquerait de se faire torturé. Pour une fois, elle compté quand même sur son rang, son nom de famille et son sang pour les faire sortir de là. Près de Lucas elle s’assura qu’il était encore vivant. Son cœur battait la chamade. Quand elle vit qu’il respirait encore, elle leur cracha :
« Vous devriez vous renseigner sur qui vous attaquez »
Elle s’attendait d’un instant à l’autre à être aussi torturé, mais pour autant elle ne baissa pas les yeux. Elle priait juste pour que les deux autres, bien plus intelligent qu’eux, n’allaient pas se précipité dans la gueule du loup et allaient donner l’alerte.
Ce qui se produisit par la suite Xenia le comprit, mais ne sut que faire et resta bouche bée. Elle regardait tout autour d’elle pour débusquer le fameux Serpentard quand elle vit Gabrielle en compagnie d’une sorte d’ombre disparaître dans un nuage de fumée. Xenia regarda interloqué à l’endroit où la blonde se tenait il y avait encore quelques minutes. C’est à ce moment là que Lucas commença à la chercher comme si, ayant un sixième sens il avait senti sa disparition. Xenia sortit également sa baguette. Elle aussi commençait à sentir la peur sur ses épaules. Une peur tenace et tranchante. Une véritable épée de Damoclès. Elle allait parler ouvrir la bouche pour dire que Gabrielle avait disparut dans un nuage noir quand elle perçut non loin d’eux ce même nuage. Elle voulu criait « c’est ça qui à pris Gaby » mais c’était déjà trop tard. Elle venait de voir son petit-copain se prendre un sortilège de Lanceflèche en plein dans l’épaule. Xenia porta lâcha la main de sa cousine et porta ses mains devant sa bouches pour ne pas crier. Elle sentait que ses larmes n’allaient pas tarder à jaillir par flot. Elle se précipita vers lui, mais n’osa pas le toucher. Il semblait hébété par ce qu’il venait de subir et semblait ne pas encore prendre conscience de ce qui venait de se passer. Il était à genoux devant elle et elle ne savait pas quoi faire. Les larmes ne pouvaient plus être contenues et roulèrent sur ses joues. Plus de cheveux orange fluo. Ses cheveux étaient noirs comme de l’encre chinoise. Noir de douleur et désespoir. Ses yeux bleus devinrent également de cette couleur. Elle vit Lucas tentait d’enlever la flèche qu’il avait reçu et qui l’avait totalement transpercer de part en part. Elle tentait de reprendre ses esprits mais voir son sang rougir la neige autour de lui la paralyser. Si c’était quelqu’un d’autre peut-être aurait-elle mieux réagis ? Là, face au garçon qu’elle aimait elle se sentait démunie. C’était comme si elle avait reçu cette même flèche et qu’elle ressentait sa douleur. Elle avait elle même très mal de le voir ainsi.
Quand elle réussis à prendre plus ou moins contenance pour se pencher vers lui et l’aider à se relever. Un cri strident s’échappa de la Cabane Hurlante. Cela n’avait rien avoir avec les cris qui s’en échappaient d’habitudes. Celui là était celui de fille, ce n’était pas un râle. Lucas comprit immédiatement et elle aussi. Cette fille qui criait à en fendre l’âme c’était Gabrielle. Lucas se releva et couru en criant son nom. Xenia était de nouveau paralyser, elle regarda de nouveau le sang dans la neige, essuya se larmes rageusement et couru à la poursuite de l’amour de sa vie. Elle commençait à retrouver une certaine hargne et elle savait qui les attaquaient. Elle avait déjà vu ce type de transplanage, elle avait déjà vu ce type de cape, ces masques … Son grand-père en avait également. Elle l’avait trouver dans son bureau une fois dans le vieux manoir familial. Serrant fermement sa baguette elle entra à la suite de Lucas et le vit allonger sur le sol. Il y avait trois personnes debout. Tous porter les mêmes vêtements. Elle le jaugea avec dégoûts et s’adressa à eux avec un ton fier. Ses cheveux n’étaient plus noirs, il avait retrouvé leur blond presque blanc comme la neige. Ses yeux céruléens montrer un grand mépris. Elle ne pouvait voir leur visage, mais elles savaient que la dessous ils devaient étirer leur lèvres en un sourire satisfait d’eux. Il en avait déjà 3 sur 5. Xenia lança alors avec mépris :
« Les Mangemorts, les sangs pures sont tombés bien bas pour s’en prendre à des pauvres élèves de Poudlard. »
Elle ne tentait pas encore de lancer un sort. A quoi bon ? Il était trois et elle était seule et avait deux idiots sur le sol. Elle regarda Lucas avec un mélange de douleur et de rancœur. Il avait réagis comme un fou. D’abord il l’avait amené ici pour sa Gabrielle, maintenant il l’amenait à se jeter dans la gueule du loup pour cette même fille. Elle lui avait dit qu’elle ferait tout pour lui et leur amour. Elle le faisait, mais que tout ce qu’elle faisait ait pour origine Gabrielle cela la m’était dans une rage et une rancœur monstre. Elle aperçut d’ailleurs la jeune fille sur le sol convulsant encore. Elle avait dut avoir un endoloris. Xenia leva les mains pour montrer qu’elle voulait juste s’approcher de Lucas. Elle savait qu’elle aussi risquerait de se faire torturé. Pour une fois, elle compté quand même sur son rang, son nom de famille et son sang pour les faire sortir de là. Près de Lucas elle s’assura qu’il était encore vivant. Son cœur battait la chamade. Quand elle vit qu’il respirait encore, elle leur cracha :
« Vous devriez vous renseigner sur qui vous attaquez »
Elle s’attendait d’un instant à l’autre à être aussi torturé, mais pour autant elle ne baissa pas les yeux. Elle priait juste pour que les deux autres, bien plus intelligent qu’eux, n’allaient pas se précipité dans la gueule du loup et allaient donner l’alerte.
Xenia P. RomanovaHer Royal Highness Princess Xenia Petrovna Romanova of Russia - Messages : 570
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Localisation : Paradise
Re: Evénement du mois de Mai (Groupe 1) [Vérouillé]
Leroy entendit les derniers mots de Sveltlana. Lui non plus n’appréciait guère la situation. Qu’ils soient aussi loin du village l’inquiétait d’un coup…Les alentours étaient pourtant tranquilles, mais il sentait la nervosité des autres, qui faisait écho à la sienne. Tous tendus, ils ne pouvaient s’empêcher d’observer les alentours. Les étendues neigeuses, silencieuses, prenaient presque une allure menaçante.
Le Poufsouffle qu’il ne connaissait pas prit la parole pour répondre à sa question. Apparemment, il n’avait rien remarqué en venant. Il semblait énervé par la situation, agacé plutôt comme s’il en avait marre. Xenia et Sveltlana avaient également sorti leur baguette et Leroy n’avait pas rangé la sienne depuis sa chute. Rien ne bougeait encore. Leur souffle dessinait des nuages de buée devant leur bouche, mais c’était bien la seule trace de vie perceptible. Les auteurs de la blague devaient être bien cachés…Leroy commençait à douter qu’il s’agît d’élèves. Mais alors…
Le Poufsouffle le fit sursauter en appelant la Gryffondor qui était restée en arrière. Curieux qu’elle ne les ait pas encore rejoints, elle avait été la première du petit groupe à le voir tomber. Leroy jeta un coup d’œil vers la Cabane hurlante. Personne en vue. Comment était-ce possible ? La Gryffondor serait-elle entrée dans la vieille bâtisse ? Pourquoi ? Leroy continuait de sonder les environs, les sens en alerte, mais l’attaque le prit au dépourvu.
Un nuage noir se forma soudain au centre de leur groupe, sans qu’ils aient le temps de réagir, et s’évanouit presque aussitôt, comme un mauvais rêve. Mais il avait laissé des traces de son passage. L’air stupéfait, le Poufsouffle porta la main à son épaule gauche, où naissait une fleur de sang qui s’élargissait peu à peu, autour de la hampe de bois d’une flèche. Le garçon tomba à genoux sous le coup de la douleur. Tout un panel de sorts défila dans l’esprit de Leroy, mais aucun qui puisse remédier au Lanceflèche. Une pensée incongrue, inepte dans une telle situation lui vint en tête. Pourquoi donc ne recevaient-ils pas de cours de premiers soins à Poudlard ? C’aurait été bien plus utile que la Divination ! Mais il songerait à cela plus tard, s’il sortait vivant de cette histoire…
Car Leroy savait qui transplanait de cette manière. Il n’y avait qu’eux pour laisser une telle traînée noire dans leur sillage, comme des oiseaux de mauvais augure. La rapidité de l’attaque ne leur avait pas laissé le temps d’entrevoir les capes et les masques, mais Leroy n’en avait pas besoin. De nouveau en décalage complet avec la situation, comme si son cerveau ne voulait pas admettre et comprendre la réalité de ce qu’il vivait et préférait se concentrer sur des détails mineurs, il se demanda vaguement s’il connaissait les agresseurs. Les amis de son père, ceux dont il avait rejoint les rangs, venaient souvent dans leur manoir autrefois ; le garçon les avait rencontrés à maintes reprises, surtout quand son père avait voulu le faire admettre parmi eux. Désormais, il n’était plus, pour eux, qu’un traître à son sang. Leroy se secoua, reprenant brutalement prise avec la réalité. Combien de temps était-il resté sous le choc ? Trop longtemps sûrement.
Le Serdaigle gardait encore sa baguette à la main, et ce fut heureux. Il perçut plus qu’il ne vit le nuage noir qui apparaissait à quelque distance, sentit le danger. Dans un mouvement de défense, sans réfléchir, il pointa sa baguette, songea : « Protego ! ». Articuler lui aurait fait perdre un temps trop précieux. Le bouclier doré se dressa devant leur petit groupe à la dernière seconde. L’éclair de stupéfixion qui lui était destiné rebondit sur l’écran protecteur dressé devant lui et se dissipa aussitôt. Raté pour cette fois. Le nuage noir disparut. Impossible de savoir qui était derrière. Carrow, Lestrange, Black, Rosier, Nott, Malefoy…Louvière…les noms défilèrent dans son esprit. Concentre-toi, bon sang !
Leroy pivotait sur lui-même aux aguets, prêt à parer une autre attaque, mais soudain, un hurlement strident retentit, déchira l’air. Le Serdaigle devint livide. La Gryffondor ! Il ne savait que trop bien quel sort ces fous furieux lui lançait pour lui arracher un tel cri. Le souvenir des Doloris jetés par son père et de la douleur provoquée était encore vivace en lui. Son cœur se serra à la pensée de ce qu’elle devait ressentir. Il devait agir !
Le Poufsouffle l’avait devancé, s’élançant dès que le cri avait jailli. Xenia, qui l’avait aidé à se relever, n’avait pas tardé à suivre le mouvement. Tous deux atteignaient déjà la Cabane hurlante. Leroy hésita à peine avant de leur emboîter le pas, prenant juste le temps d’envoyer une nuée d’étincelles rouges au-dessus de la Cabane hurlante et d’enjoindre du regard à Sveltlana de se mettre à l’abri. Il ne voulait pas qu’il lui arrive malheur en plus. Le garçon espérait que des gens du village apercevraient ses étincelles et donneraient l’alerte ; malgré le temps couvert, les éclats de lumière devaient pouvoir se distinguer. Sans doute aurait-il été plus sage de courir au village, de donner l’alerte pour de bon, de ne pas parier sur le nombre d’habitants qui auraient le nez tourné vers l’endroit. Quitter enfin les parages en espérant que les Mangemorts n’auraient pas le temps de faire trop de dégâts, mais cette pensée même lui répugnait. Il avait fui assez souvent, et il ne laisserait jamais personne endurer la torture des Mangemorts sans lui venir en aide ! Le garçon avait déjà perdu des amis chers par leur faute ; il ne reculerait plus maintenant. Quoi qu’il puisse lui en coûter. Même si son sang avait encore quelque valeur pour les sbires de Voldemort, cela ne signifiait pas qu’ils l’épargneraient pour autant. Il les avait quittés, ils voulaient le lui faire payer. Mais peu importait. Il n’était pas assez lâche pour fuir et abandonner les autres.
Finalement, n’était-ce pas pour ce genre de situation que son père l’avait entraîné ? Il l’avait formé pour qu’il sache se battre, qu’il acquiert des réflexes, qu’il soit capable de vaincre enfin ses adversaires. Bon, le chef de famille des Louvière n’envisageait pas alors que son unique héritier oserait changer de camp. Mais l’entraînement demeurait. Et Leroy n’avait cessé de s’exercer, d’augmenter sa rapidité en pratiquant autant que possible les sortilèges à Poudlard.
Il atteignit le seuil de la Cabane peu de temps après les deux autres. Xenia avait rejoint le Poufsouffle, défiant les Mangemorts présents. La Gryffondor inconnue était au sol, convulsant encore après l'effet du sortilège. Sans entrer vraiment, Leroy utilisa de nouveau le Charme du Bouclier pour dresser une protection autour des deux filles de Gryffondor et du Poufsouffle. C’était dérisoire, peut-être, face à la puissance que pouvaient les Mangemorts, mais les trois autres élèves étaient hors d'atteinte pour quelques instants. Leroy entendait bien faire comprendre Au Mangemorts qu’il ne se rendrait pas si facilement. Une fois le bouclier en place, il pointa sa baguette sur les silhouettes noires, prêt à tout.
[HRP: s'il y a des choses qui vous gênent dans ce que j'ai écrit, dites-moi, je changerai =)]
Le Poufsouffle qu’il ne connaissait pas prit la parole pour répondre à sa question. Apparemment, il n’avait rien remarqué en venant. Il semblait énervé par la situation, agacé plutôt comme s’il en avait marre. Xenia et Sveltlana avaient également sorti leur baguette et Leroy n’avait pas rangé la sienne depuis sa chute. Rien ne bougeait encore. Leur souffle dessinait des nuages de buée devant leur bouche, mais c’était bien la seule trace de vie perceptible. Les auteurs de la blague devaient être bien cachés…Leroy commençait à douter qu’il s’agît d’élèves. Mais alors…
Le Poufsouffle le fit sursauter en appelant la Gryffondor qui était restée en arrière. Curieux qu’elle ne les ait pas encore rejoints, elle avait été la première du petit groupe à le voir tomber. Leroy jeta un coup d’œil vers la Cabane hurlante. Personne en vue. Comment était-ce possible ? La Gryffondor serait-elle entrée dans la vieille bâtisse ? Pourquoi ? Leroy continuait de sonder les environs, les sens en alerte, mais l’attaque le prit au dépourvu.
Un nuage noir se forma soudain au centre de leur groupe, sans qu’ils aient le temps de réagir, et s’évanouit presque aussitôt, comme un mauvais rêve. Mais il avait laissé des traces de son passage. L’air stupéfait, le Poufsouffle porta la main à son épaule gauche, où naissait une fleur de sang qui s’élargissait peu à peu, autour de la hampe de bois d’une flèche. Le garçon tomba à genoux sous le coup de la douleur. Tout un panel de sorts défila dans l’esprit de Leroy, mais aucun qui puisse remédier au Lanceflèche. Une pensée incongrue, inepte dans une telle situation lui vint en tête. Pourquoi donc ne recevaient-ils pas de cours de premiers soins à Poudlard ? C’aurait été bien plus utile que la Divination ! Mais il songerait à cela plus tard, s’il sortait vivant de cette histoire…
Car Leroy savait qui transplanait de cette manière. Il n’y avait qu’eux pour laisser une telle traînée noire dans leur sillage, comme des oiseaux de mauvais augure. La rapidité de l’attaque ne leur avait pas laissé le temps d’entrevoir les capes et les masques, mais Leroy n’en avait pas besoin. De nouveau en décalage complet avec la situation, comme si son cerveau ne voulait pas admettre et comprendre la réalité de ce qu’il vivait et préférait se concentrer sur des détails mineurs, il se demanda vaguement s’il connaissait les agresseurs. Les amis de son père, ceux dont il avait rejoint les rangs, venaient souvent dans leur manoir autrefois ; le garçon les avait rencontrés à maintes reprises, surtout quand son père avait voulu le faire admettre parmi eux. Désormais, il n’était plus, pour eux, qu’un traître à son sang. Leroy se secoua, reprenant brutalement prise avec la réalité. Combien de temps était-il resté sous le choc ? Trop longtemps sûrement.
Le Serdaigle gardait encore sa baguette à la main, et ce fut heureux. Il perçut plus qu’il ne vit le nuage noir qui apparaissait à quelque distance, sentit le danger. Dans un mouvement de défense, sans réfléchir, il pointa sa baguette, songea : « Protego ! ». Articuler lui aurait fait perdre un temps trop précieux. Le bouclier doré se dressa devant leur petit groupe à la dernière seconde. L’éclair de stupéfixion qui lui était destiné rebondit sur l’écran protecteur dressé devant lui et se dissipa aussitôt. Raté pour cette fois. Le nuage noir disparut. Impossible de savoir qui était derrière. Carrow, Lestrange, Black, Rosier, Nott, Malefoy…Louvière…les noms défilèrent dans son esprit. Concentre-toi, bon sang !
Leroy pivotait sur lui-même aux aguets, prêt à parer une autre attaque, mais soudain, un hurlement strident retentit, déchira l’air. Le Serdaigle devint livide. La Gryffondor ! Il ne savait que trop bien quel sort ces fous furieux lui lançait pour lui arracher un tel cri. Le souvenir des Doloris jetés par son père et de la douleur provoquée était encore vivace en lui. Son cœur se serra à la pensée de ce qu’elle devait ressentir. Il devait agir !
Le Poufsouffle l’avait devancé, s’élançant dès que le cri avait jailli. Xenia, qui l’avait aidé à se relever, n’avait pas tardé à suivre le mouvement. Tous deux atteignaient déjà la Cabane hurlante. Leroy hésita à peine avant de leur emboîter le pas, prenant juste le temps d’envoyer une nuée d’étincelles rouges au-dessus de la Cabane hurlante et d’enjoindre du regard à Sveltlana de se mettre à l’abri. Il ne voulait pas qu’il lui arrive malheur en plus. Le garçon espérait que des gens du village apercevraient ses étincelles et donneraient l’alerte ; malgré le temps couvert, les éclats de lumière devaient pouvoir se distinguer. Sans doute aurait-il été plus sage de courir au village, de donner l’alerte pour de bon, de ne pas parier sur le nombre d’habitants qui auraient le nez tourné vers l’endroit. Quitter enfin les parages en espérant que les Mangemorts n’auraient pas le temps de faire trop de dégâts, mais cette pensée même lui répugnait. Il avait fui assez souvent, et il ne laisserait jamais personne endurer la torture des Mangemorts sans lui venir en aide ! Le garçon avait déjà perdu des amis chers par leur faute ; il ne reculerait plus maintenant. Quoi qu’il puisse lui en coûter. Même si son sang avait encore quelque valeur pour les sbires de Voldemort, cela ne signifiait pas qu’ils l’épargneraient pour autant. Il les avait quittés, ils voulaient le lui faire payer. Mais peu importait. Il n’était pas assez lâche pour fuir et abandonner les autres.
Finalement, n’était-ce pas pour ce genre de situation que son père l’avait entraîné ? Il l’avait formé pour qu’il sache se battre, qu’il acquiert des réflexes, qu’il soit capable de vaincre enfin ses adversaires. Bon, le chef de famille des Louvière n’envisageait pas alors que son unique héritier oserait changer de camp. Mais l’entraînement demeurait. Et Leroy n’avait cessé de s’exercer, d’augmenter sa rapidité en pratiquant autant que possible les sortilèges à Poudlard.
Il atteignit le seuil de la Cabane peu de temps après les deux autres. Xenia avait rejoint le Poufsouffle, défiant les Mangemorts présents. La Gryffondor inconnue était au sol, convulsant encore après l'effet du sortilège. Sans entrer vraiment, Leroy utilisa de nouveau le Charme du Bouclier pour dresser une protection autour des deux filles de Gryffondor et du Poufsouffle. C’était dérisoire, peut-être, face à la puissance que pouvaient les Mangemorts, mais les trois autres élèves étaient hors d'atteinte pour quelques instants. Leroy entendait bien faire comprendre Au Mangemorts qu’il ne se rendrait pas si facilement. Une fois le bouclier en place, il pointa sa baguette sur les silhouettes noires, prêt à tout.
[HRP: s'il y a des choses qui vous gênent dans ce que j'ai écrit, dites-moi, je changerai =)]
Leroy de Louvière- Messages : 335
Date d'inscription : 16/09/2011
Age : 33
Localisation : Quelque part entre le XVIIème et le XVIIIème
Re: Evénement du mois de Mai (Groupe 1) [Vérouillé]
Non, Leroy, ne me laisse pas. C'était ce que semblait hurler son cœur et son regard lorsqu'elle vit son ami se précipiter à la suite des autres, la laissant seule au beau milieu du jardin enneigé de la Cabane Hurlante. Mais elle resta plantée comme une statue de marbre, n'osant bouger tant la peur la paralysait. Des flash revenaient sans cesse dans son esprit.
« La Cabane Hurlante porte si bien son nom ! »
Frisson de peur, respiration qui s'accélère. L'angoisse commence à monter sans que le visage de poupée russe n'exprime quoique ce soit. C'était un véritable exercice, mais Lana allait bientôt exploser. Le cri de la jeune fille retentit encore dans son esprit. Le sortilège interdit, celui de la douleur. Était-ce cela qui les attendait à l'intérieur ? Une torture gratuite pour semer la terreur dans le monde magique mais aussi à Poudlard. Et ses amis qui étaient tous là bas. Elle ne pouvait rester là à ne rien faire. Le regard de Leroy l'intimant de se cacher s'évapora et elle se précipita à l'intérieur, lançant de multiples appels dans le ciel, signe qu'il y avait danger et qu'ils avaient besoin d'aide. Arrivée devant la porte, Svetlana hésita. La jolie russe n'avait aucun courage, aucune témérité, elle était nulle en défense contre les forces du mal … que faisait-elle là ? C'était la peur de perdre son confident et sa cousine qui l'avait poussée à se jetée dans la gueule du loup mais … c'est d'un pas lent et silencieux qui l'amena dans la maison glauque. Ils étaient à l'étage.
Lana cherchait à garder son attention, ne pas laisser ses pensées et ses peurs prendre le dessus. Elle arriva dans une sorte de salon. Elle pouvait entendre leurs voix, celle impérieuse de sa cousine semblait se rapprocher du mur et les rires sadiques des mangemorts juste au dessus d'elle. Ses yeux gris de Playne fixaient le plafond, sa respiration s'accélérait suite à la dose d'adrénaline qui circulait dans ses veines. L'image de cette ombre qui était apparue de nulle part s'imposa à elle et elle revit le Poufsouffle se prendre une flèche, Xénia lui lâchait la main et se précipiter sur son amour. Ces ombres folles qui partaient en fumée, lançant des sortilèges horribles … mangemort.
« Reste à Poudlard ! »
Le masque de glace se fissura et vola en éclat pour exposer sa peur, son désarrois, sa stupéfaction. Il était au courant. Son père était au courant et il avait tenté de la prévenir de rester à l'abri. Il savait … pas parce qu'il était espion, mais qu'il les avait enfin rejoint. Il était entré dans le cercle, Lana en était sûre et certaine maintenant. Sa plus grande peur s'était matérialisée, sa pire crainte. Dès lors, une sorte de rage mêlée à l'effroi la poussa à agir. Sa baguette se pointa sur le plafond, là om elle percevait des mouvements et de rires.
« Cracbadaboum »
Au dessus d'elle, le plafond s'effondra subitement et le débris tombèrent droit sur elle. Lana eut à peine le temps de se bouger, une planche lui tomba dessus et l'assomma. Elle savait que c'était risqué, mais c'était le meilleur moyen pour surprendre les sbires et laisser une chance à ses camarades de fuir. La reine des glaces voyait flou et tremblante, elle rampa, cherchant à se relever mais trébuchant à chaque tant elle était désorientée. La poussière avait formé un nuage qui la dissimulait … pour l'instant. Mais Lana n'espérait qu'une chose, qu'ils fuient tous. Mieux valait qu'une seule personne soit prise que quatre. Meilleur ratio. Et puis … si son père était dans leurs rangs, elle avait peut être une chance, malgré sa tare.
« La Cabane Hurlante porte si bien son nom ! »
Frisson de peur, respiration qui s'accélère. L'angoisse commence à monter sans que le visage de poupée russe n'exprime quoique ce soit. C'était un véritable exercice, mais Lana allait bientôt exploser. Le cri de la jeune fille retentit encore dans son esprit. Le sortilège interdit, celui de la douleur. Était-ce cela qui les attendait à l'intérieur ? Une torture gratuite pour semer la terreur dans le monde magique mais aussi à Poudlard. Et ses amis qui étaient tous là bas. Elle ne pouvait rester là à ne rien faire. Le regard de Leroy l'intimant de se cacher s'évapora et elle se précipita à l'intérieur, lançant de multiples appels dans le ciel, signe qu'il y avait danger et qu'ils avaient besoin d'aide. Arrivée devant la porte, Svetlana hésita. La jolie russe n'avait aucun courage, aucune témérité, elle était nulle en défense contre les forces du mal … que faisait-elle là ? C'était la peur de perdre son confident et sa cousine qui l'avait poussée à se jetée dans la gueule du loup mais … c'est d'un pas lent et silencieux qui l'amena dans la maison glauque. Ils étaient à l'étage.
Lana cherchait à garder son attention, ne pas laisser ses pensées et ses peurs prendre le dessus. Elle arriva dans une sorte de salon. Elle pouvait entendre leurs voix, celle impérieuse de sa cousine semblait se rapprocher du mur et les rires sadiques des mangemorts juste au dessus d'elle. Ses yeux gris de Playne fixaient le plafond, sa respiration s'accélérait suite à la dose d'adrénaline qui circulait dans ses veines. L'image de cette ombre qui était apparue de nulle part s'imposa à elle et elle revit le Poufsouffle se prendre une flèche, Xénia lui lâchait la main et se précipiter sur son amour. Ces ombres folles qui partaient en fumée, lançant des sortilèges horribles … mangemort.
« Reste à Poudlard ! »
Le masque de glace se fissura et vola en éclat pour exposer sa peur, son désarrois, sa stupéfaction. Il était au courant. Son père était au courant et il avait tenté de la prévenir de rester à l'abri. Il savait … pas parce qu'il était espion, mais qu'il les avait enfin rejoint. Il était entré dans le cercle, Lana en était sûre et certaine maintenant. Sa plus grande peur s'était matérialisée, sa pire crainte. Dès lors, une sorte de rage mêlée à l'effroi la poussa à agir. Sa baguette se pointa sur le plafond, là om elle percevait des mouvements et de rires.
« Cracbadaboum »
Au dessus d'elle, le plafond s'effondra subitement et le débris tombèrent droit sur elle. Lana eut à peine le temps de se bouger, une planche lui tomba dessus et l'assomma. Elle savait que c'était risqué, mais c'était le meilleur moyen pour surprendre les sbires et laisser une chance à ses camarades de fuir. La reine des glaces voyait flou et tremblante, elle rampa, cherchant à se relever mais trébuchant à chaque tant elle était désorientée. La poussière avait formé un nuage qui la dissimulait … pour l'instant. Mais Lana n'espérait qu'une chose, qu'ils fuient tous. Mieux valait qu'une seule personne soit prise que quatre. Meilleur ratio. Et puis … si son père était dans leurs rangs, elle avait peut être une chance, malgré sa tare.
Svetlana Mikhaïlov♥ La Reine des Glaces♣ - Messages : 242
Date d'inscription : 30/08/2011
Age : 34
Localisation : Tout près de toi
Re: Evénement du mois de Mai (Groupe 1) [Vérouillé]
C’est qu’ils étaient combatifs les morpions. Alecto avait eu un grand sourire quand elle avait vu le petit Serdaigle se protéger de son Stupefix. Elle voulait que les choses trainent un peu plus mais Rabastan ne savait pas plus attendre qu’Amycus. Heureusement qu’elle avait été plus réactive et qu’elle avait pu lancer le sortilège de torture avant lui. Rabastan et Amycus eurent un sourire pervers. Voire la jolie blonde se tortiller sous leurs yeux leur faisait grandement plaisir. Alecto savait que les élèves allaient venir aider leurs amis. De ce qu’elle avaient pu voire ils n’étaient pas froussard. Les deux autres blondes avaient un caractère bien trempé, le blond semblait attaché à celle qui venaient de crier. Le Serdaigle quant à lui. Elle semblait l’avoir déjà vu, elle n’était pas sûr, mais s’il était bien celui qu’elle pensait, il viendrait lui aussi dans le piège. En regardant par la fenêtre après avoir torturé la blonde au cheveux bouclés, les trois mangemorts devraient transplantaient à l’étage. Amycus fut le seul à avoir eu le temps de le faire. Le blond était entré avec son épaule meurtrie et avait bousculer Rabastan. Ce dernier rigola en le voyant s’évanouir comme une fille. Peut de temps après la fille au cheveux très blond entra à sa suite. Elle dit quelque chose qui fit sourire Alecto, mais qui frappa Rabastan. Les deux mangemorts pointaient leur baguette vers elle, mais elle semblait ne pas s’en soucier elle se dirigeait juste vers le blond par terre.
Tout en elle déplaisait à Alecto elle avait envie de l’entendre crier aussi. Elle les regardait avec mépris. Non mais pour qui se prenait-elle. Même si elle était intelligente, il ne vint pas à l’idée d’Alecto que cette gamine vindicative puisse être une sang-pure. Rabastan lui l’avait déceler dès qu’il l’avait vu dès en le observant tout à l’heure sur le palier. Il tenta de se souvenir de qui elle était, de qu’elle famille. Et puis il comprit, il se souvint. Il avait déjà vu ces yeux bleus, durs et fiers. Une fierté royale mal placé. Un Romanov. C’est chiant de Russe qui son venue habiter en Angleterre quand leur famille de Cracmol c’était fait liquider. Elle était jolie, elle était fière, tout ce qu’il aimait. Ce qu’il n’aimait pas c’est qu’elle s’occupe de ce blond idiot. Son sang aurait pu l’épargner, le regard qu’elle avait jeté sur le Poufsouffle l’a condamné comme tous les autres. Quand elle dit qu’ils devaient se renseigner avant d’attaquer il était sûr de qui il elle l’était. Et puis elle était métamorphomage comme sa charmante mère. Elle était fière aussi, mais son dévouement pour le maître lui donné du poids. Torturer la fille lui apporterait des ennuies, mais tant pis. Elle le méritait, elle préférait trainer avec ces sangs salit plutôt qu’avec les siens.
Alecto elle n’avait envie que d’une seule chose, voir son petit Serdaigle arriver. Il entra et se précipita vers ses autres amies. Il lança un Protego inutile. Les mangemorts n’attaqueraient pas maintenant, ils voulaient que tout le monde vienne jusqu’à eux. Ce qui se produisit quand la dernière blondasse se joignit elle aussi à leur petite fête. Elle entra en trombe et lança un sortilège sur le toit où se trouver sûrement Amycus. Le toit s’effondra en partie. Cette idiote se blessa elle même. Amycus avait réapparut moqueur à côté de sa sœur jumelle. Alecto soupira et jeta un sortilège sur la porte d’entrée. Elle était verrouillée et seul un mot de passe pouvait l’ouvrir. Bien sûr on pouvait toujours la détruire, mais ces idiots n’auraient sûrement pas le temps. Effectivement qui serait assez intelligent pour se jeter de son plein grès dans la gueule du loup ? Amycus approcha vers la blonde qui rampait avoir lancé un sortilège pour essayer de le tuer. Il marcha sur ses doigts tenant sa baguette les écrasant totalement. Il donna même un bon coup pour être sûr qu’elle lâche sa baguette et que quelques petits os soient en mauvais état. Il pointa alors sa baguette vers elle et lança aux autres. Alecto vint alors récupérer la baguette et la cassa avant de la jeter dans un coin. Elle pointa ensuite sa baguette en direction des 4 autres protégés provisoirement par le Protego du Serdaigle. Amycus parla
« Vous bougez elle meurt. Vous parlez, elle meurt. Vous lancez vos baguettes et elle aura peut-être une chance de seulement devenir folle avec ce que je lui réserve. Est ce que je me suis bien fait comprendre ? »
Sa voix était posée et calme presque trépignant de plaisir en prononçant « elle meurt ». Alecto pouffa de rire contente de voir toute ses jolies filles souffrir. Pas toute non, il en manquait une. Celle qui les regardaient comme des excréments de dragons. Elle ne l’aimait vraiment pas celle-là. Alecto portait bien son nom, elle était intelligente et posée et parfois elle devenait une véritable furie. Rabastan sentie cela, il la connaissait assez pour savoir ce qu’elle avait l’intention de faire. Il lui lança alors :
« Bouge pas, où tu devras dire pourquoi tu as liquidé un sang pur qui aurait put gonfler nos rangs. »
Alecto grinça des dents, elle regarda alors la blondasse au visage fière puis le Serdaigle. Elle pensait que le français était le seul qui était sang-pur parmi ces larves. Elle avait reconnu le personnage, en le voyant entré et lançait un Protego avec ces petits yeux bleus. Elle l’avait déjà aperçut. Louvière, une recrût qui aurait pu être très prometteuse et qui a craché dessus. Elle n’écouta pas Rabastan et lança un sortilège sur la blondasse aux yeux bleus près du Poufsouffle dès qu’elle perçut que le Protego c’était dissipé. Le sortilège un Lashlabask toucha la Gryffondor à la poitrine la projetant en arrière. Alecto avait envie que ses cheveux blond presque blanc flambe, se consume dans un concert de cris. Elle ne désarma pas immédiatement le Serdaigle, elle voulait voir le joli corps de la blonde brûler avant. Rabastan soupira et lança un sortilège inverse pour ne pas que la jeune fille soit trop brûler et qu’elle ne décède prématurément de ses blessure. Il parla à son tour, s’adressant plus particulièrement au Serdaigle.
« Tu es le seul qui n’est pas amoché. Récupère les baguettes de la Romanov et celui de celui qui pisse le sang et jette les dans notre direction. Je pense que tu sais qu’on va pas rigolait, on va pas encore vous tuez on attend d’autres invités. »
Alecto compris de qu'elle famille venait la blonde métamorphomage. Mais bien sûr. Elle devrait donc rentre des comptes à la mère, au père et au grand-père. Et puis, peut-importe, elle le mérité bien cette insolente. Elle méritait de brûle comme toutes les autres filles de sont genre. Amycus lui écrasa de son coté un peu plus les doigts de sa victime et l’attrapant par les cheveux l’obligea à regarder ses yeux derrières le masques. Il lui murmura presque tendrement à l’oreille.
« Ton jolie masque est tombée mal belle, tu es bien moins attrayant sans ça. Dommage j’aurais aimé le faire sauté moi-même en te torturant. »
Il lâcha se cheveux la projetant violemment contre le sol et en ricanant presque comme une hyènes. Alecto rejoignit le rire de son frère.
Ordre :
Tout en elle déplaisait à Alecto elle avait envie de l’entendre crier aussi. Elle les regardait avec mépris. Non mais pour qui se prenait-elle. Même si elle était intelligente, il ne vint pas à l’idée d’Alecto que cette gamine vindicative puisse être une sang-pure. Rabastan lui l’avait déceler dès qu’il l’avait vu dès en le observant tout à l’heure sur le palier. Il tenta de se souvenir de qui elle était, de qu’elle famille. Et puis il comprit, il se souvint. Il avait déjà vu ces yeux bleus, durs et fiers. Une fierté royale mal placé. Un Romanov. C’est chiant de Russe qui son venue habiter en Angleterre quand leur famille de Cracmol c’était fait liquider. Elle était jolie, elle était fière, tout ce qu’il aimait. Ce qu’il n’aimait pas c’est qu’elle s’occupe de ce blond idiot. Son sang aurait pu l’épargner, le regard qu’elle avait jeté sur le Poufsouffle l’a condamné comme tous les autres. Quand elle dit qu’ils devaient se renseigner avant d’attaquer il était sûr de qui il elle l’était. Et puis elle était métamorphomage comme sa charmante mère. Elle était fière aussi, mais son dévouement pour le maître lui donné du poids. Torturer la fille lui apporterait des ennuies, mais tant pis. Elle le méritait, elle préférait trainer avec ces sangs salit plutôt qu’avec les siens.
Alecto elle n’avait envie que d’une seule chose, voir son petit Serdaigle arriver. Il entra et se précipita vers ses autres amies. Il lança un Protego inutile. Les mangemorts n’attaqueraient pas maintenant, ils voulaient que tout le monde vienne jusqu’à eux. Ce qui se produisit quand la dernière blondasse se joignit elle aussi à leur petite fête. Elle entra en trombe et lança un sortilège sur le toit où se trouver sûrement Amycus. Le toit s’effondra en partie. Cette idiote se blessa elle même. Amycus avait réapparut moqueur à côté de sa sœur jumelle. Alecto soupira et jeta un sortilège sur la porte d’entrée. Elle était verrouillée et seul un mot de passe pouvait l’ouvrir. Bien sûr on pouvait toujours la détruire, mais ces idiots n’auraient sûrement pas le temps. Effectivement qui serait assez intelligent pour se jeter de son plein grès dans la gueule du loup ? Amycus approcha vers la blonde qui rampait avoir lancé un sortilège pour essayer de le tuer. Il marcha sur ses doigts tenant sa baguette les écrasant totalement. Il donna même un bon coup pour être sûr qu’elle lâche sa baguette et que quelques petits os soient en mauvais état. Il pointa alors sa baguette vers elle et lança aux autres. Alecto vint alors récupérer la baguette et la cassa avant de la jeter dans un coin. Elle pointa ensuite sa baguette en direction des 4 autres protégés provisoirement par le Protego du Serdaigle. Amycus parla
« Vous bougez elle meurt. Vous parlez, elle meurt. Vous lancez vos baguettes et elle aura peut-être une chance de seulement devenir folle avec ce que je lui réserve. Est ce que je me suis bien fait comprendre ? »
Sa voix était posée et calme presque trépignant de plaisir en prononçant « elle meurt ». Alecto pouffa de rire contente de voir toute ses jolies filles souffrir. Pas toute non, il en manquait une. Celle qui les regardaient comme des excréments de dragons. Elle ne l’aimait vraiment pas celle-là. Alecto portait bien son nom, elle était intelligente et posée et parfois elle devenait une véritable furie. Rabastan sentie cela, il la connaissait assez pour savoir ce qu’elle avait l’intention de faire. Il lui lança alors :
« Bouge pas, où tu devras dire pourquoi tu as liquidé un sang pur qui aurait put gonfler nos rangs. »
Alecto grinça des dents, elle regarda alors la blondasse au visage fière puis le Serdaigle. Elle pensait que le français était le seul qui était sang-pur parmi ces larves. Elle avait reconnu le personnage, en le voyant entré et lançait un Protego avec ces petits yeux bleus. Elle l’avait déjà aperçut. Louvière, une recrût qui aurait pu être très prometteuse et qui a craché dessus. Elle n’écouta pas Rabastan et lança un sortilège sur la blondasse aux yeux bleus près du Poufsouffle dès qu’elle perçut que le Protego c’était dissipé. Le sortilège un Lashlabask toucha la Gryffondor à la poitrine la projetant en arrière. Alecto avait envie que ses cheveux blond presque blanc flambe, se consume dans un concert de cris. Elle ne désarma pas immédiatement le Serdaigle, elle voulait voir le joli corps de la blonde brûler avant. Rabastan soupira et lança un sortilège inverse pour ne pas que la jeune fille soit trop brûler et qu’elle ne décède prématurément de ses blessure. Il parla à son tour, s’adressant plus particulièrement au Serdaigle.
« Tu es le seul qui n’est pas amoché. Récupère les baguettes de la Romanov et celui de celui qui pisse le sang et jette les dans notre direction. Je pense que tu sais qu’on va pas rigolait, on va pas encore vous tuez on attend d’autres invités. »
Alecto compris de qu'elle famille venait la blonde métamorphomage. Mais bien sûr. Elle devrait donc rentre des comptes à la mère, au père et au grand-père. Et puis, peut-importe, elle le mérité bien cette insolente. Elle méritait de brûle comme toutes les autres filles de sont genre. Amycus lui écrasa de son coté un peu plus les doigts de sa victime et l’attrapant par les cheveux l’obligea à regarder ses yeux derrières le masques. Il lui murmura presque tendrement à l’oreille.
« Ton jolie masque est tombée mal belle, tu es bien moins attrayant sans ça. Dommage j’aurais aimé le faire sauté moi-même en te torturant. »
Il lâcha se cheveux la projetant violemment contre le sol et en ricanant presque comme une hyènes. Alecto rejoignit le rire de son frère.
Ordre :
Gabrielle Kipenson
Svetlana Mikhaïlov
Xenia Rostislavana
Leroy de Louvière
Lucas Crawd
Mangemort
Svetlana Mikhaïlov
Xenia Rostislavana
Leroy de Louvière
Lucas Crawd
Mangemort
- Spoiler:
- Légende couleur :
Rabastan : Blanc
Amycus : Vert
Alecto : Olive
Mangemort- Messages : 13
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Re: Evénement du mois de Mai (Groupe 1) [Vérouillé]
La douleur était fulgurante. Impossible de s'en défaire, de penser à autre chose, seulement au mal qui m'habitait entièrement le corps et l'esprit. J'avais à peine conscience de ce qui m'entourait, et ma vision se brouillait, je voyais des formes, j'entendais des voix, mais les détails flous m'empêchaient de distinguer correctement les visages, et l'identité de ceux qui m'entouraient. Bientôt, ce fut si intense, si horrible que mes oreilles bourdonnèrent. Je n'entendais même pas mes propres cris, mais...criais-je encore ou m'étais-je tue ? Je ne savais même pas, ne m'en rendais pas compte. La douleur contractait tous mes muscles, comme si chaque centimètre de ma peau souffrait sans s'arrêter. Mais bientôt, alors que je sombrais dans ma douleur, sourde à ce qui existait autour de moi, j'entendis une voix, un cri. Quelqu'un m'appelait. La voix m'était familière, mais je ne su tout de suite la reconnaître. L'espace d'un instant, je crus voir une chevelure blonde. Blonde ? Lucas ? Sa voix s'imposa à moi, son image aussi. Il était là. Je me sentie rassurée, mais terriblement inquiète pour lui. Etait-il blessé ? Je n'arrivais pas à voir, à me concentrer suffisamment pour le voir. Je savais juste qu'il était près de moi : c'était assez. S'il n'y avait pas eu tout ce danger autour de nous, j'en aurais été heureuse, mais là...il risquait sa vie. Ma respiration se coupait, reprenait, se coupait encore, dans un rythme plus qu'irrégulier. Je réussis à tendre la main sur le côté, et je sentis la sienne...utilisant le peu de forces qu'il me restait, je la serrai entre mes doigts, faiblement. Et tournai la tête vers lui...Mes cris s'étaient arrêtés, et mes lèvres bougèrent légèrement. J'aurais voulus lui dire que j'étais désolée, que tout irait bien, qu'il irait bien, mais c'était impossible. Mes lèvres bougèrent, mes mots restèrent, eux, coincés dans ma gorge serrée. Ma voix semblait être partie, je ne pouvais plus parler.
J'entendis aussi bientôt d'autres cris, d'autres exclamations terrifiées et surprises. Puis, aussi des remarques sadiques, des rires gras, des voix profondes et chaudes, rauques. Les mangemorts. Il était devenu évident qu'ils en étaient vu leurs tenues et leurs méthodes. Le sortilège Doloris n'était utilisé que par eux, ou quelques autres fous. Les sortilèges impardonnables...qui pouvait faire cela, à part eux ? A part ces fidèles suiveurs, répandant sang et malheur derrière leurs sombres silhouettes encapuchonnées, dirigées par leur maître sans âme....Je me forçai à faire un sourire rassurant à Lucas. Je crus déceler de la souffrance chez lui ? Etait-il blessé ? Je n'arrivais pas à savoir, à voir correctement à travers ma vision trouble, mes longs cils, et la douleur intenable qui secouait mon corps, bien qu'atténuée tout à coup...un repos ? Peut-être...mais pour combien de temps ?
[ c'est court, désolé mais elle est juste en train de souffrir donc je voyais pas quoi mettre d'autre :/ ]
Invité- Invité
Re: Evénement du mois de Mai (Groupe 1) [Vérouillé]
Elle rampait, marchait à quatre patte cachée sous le nuage de poussière, pourvu qu'ils partent. Tandis qu'elle se relevait, une main par terre, un pied l'écrasa avec force et un cri de douleur menaça de franchir ses lèvres. Lana dut se mordre la lèvre pour ne pas hurler en sentant ses doigts craquer sous le poids du mangemort. Les larmes perlaient au coin de ses yeux, et elle relâcha sa baguette. Ce qui suivit fut pire qu'un sortilège noir de douleur, de mort. La vieille sorcière venait de casser sa baguette en deux, et la russe sentit en elle quelque chose se rompre, se casser et être détruit. C'était Olivander qui le lui avait donné, c'était cette baguette qui l'avait choisi, elle, et personne d'autre. Lana avait appris à la manier et ne faire qu'un lorsqu'elle lançait des sortilèges. Et maintenant … Svetlana n'entendit même pas les menaces de son persécuteurs qui gardait le pied sur ses doigts meurtris.
Son masque de glace s'était littéralement effondré, ne laissant voir que la souffrance liée à la perte de sa baguette et de sa main. Peut être alors qu'Alexaï avait raison … qu'elle n'était pas faite pour être sorcière, qu'elle aurait du être moldu comme l'était ses grands-parents maternels. C'était peut être le destin. Un vent de chaleur souffla sur son visage et elle regarda sans vraiment le voir sa cousine subir un maléfice flamboyant, brûlant. Ses cris résonnaient dans la maison hantée mais ne semblait pas lui parvenir, c'était comme si elle était immergée sous l'eau et coupée du monde. Et pourtant, elle savait ... savait que c'était sa cousine qui souffrait à cet instant précis. L'eau commence à bouillonner, lentement. Un douce et terrible colère commençait à la ronger.
Nouvelle pression sur ses doigts qui lui arracha un gémissement de douleur tandis qu'il lui tirait les cheveux avec force. Lana croisa alors son regard, un regard fou qui fait naître en elle une terrible terreur mais dont les murmures la mettait dans une rage folle, une colère meurtrière. Visage contre terre, elle fulminait. Enfant, elle ne se mettait jamais en colère, de nature très calme et discrète, ce qui de ce fait, avait rendu ses premières manifestations magiques imperceptibles. Ses parents avaient cru avoir affaire à une cracmol. Et pourtant, une fois, elle s'était mise en colère. Une fois, elle avait piqué une crise et elle avait réussi à détruire le beau mobilier du salon et tous les carreaux de la maison. C'est depuis ce temps que Dmitri lui enseigne l'art de dissimuler ses émotions et celui de la froideur, pour éviter les catastrophes.
Son poing gauche se serra doucement tandis qu'elle sentait en elle un grondement terrible grandir, grandir.
- Это я сделаю вас прыгать, мусор. Вы будете платить. *
Ces mots avaient été littéralement crachés avec une haine viscérale. Jamais au grand jamais elle n'avait été ainsi à Poudlard, ni chez elle, nul part. La grande colère ne faisait pas partie d'elle, ou plutôt si, mais elle était bien cachée derrière un contrôle glacé de ses émotions. Ils venaient de déclencher un blizzard sibérien. Elle n'avait pas de baguette, mais elle avait des poings … et des dents.
Avec violence, la belle enragée mordit dans le mollet de son persécuteur, jusqu'à sentir le sang couler dans sa bouche, lui donnant des airs de vampire, de cannibale et de démon. Son regard si froid, si glacé était brûlant et fou.
Son masque de glace s'était littéralement effondré, ne laissant voir que la souffrance liée à la perte de sa baguette et de sa main. Peut être alors qu'Alexaï avait raison … qu'elle n'était pas faite pour être sorcière, qu'elle aurait du être moldu comme l'était ses grands-parents maternels. C'était peut être le destin. Un vent de chaleur souffla sur son visage et elle regarda sans vraiment le voir sa cousine subir un maléfice flamboyant, brûlant. Ses cris résonnaient dans la maison hantée mais ne semblait pas lui parvenir, c'était comme si elle était immergée sous l'eau et coupée du monde. Et pourtant, elle savait ... savait que c'était sa cousine qui souffrait à cet instant précis. L'eau commence à bouillonner, lentement. Un douce et terrible colère commençait à la ronger.
Nouvelle pression sur ses doigts qui lui arracha un gémissement de douleur tandis qu'il lui tirait les cheveux avec force. Lana croisa alors son regard, un regard fou qui fait naître en elle une terrible terreur mais dont les murmures la mettait dans une rage folle, une colère meurtrière. Visage contre terre, elle fulminait. Enfant, elle ne se mettait jamais en colère, de nature très calme et discrète, ce qui de ce fait, avait rendu ses premières manifestations magiques imperceptibles. Ses parents avaient cru avoir affaire à une cracmol. Et pourtant, une fois, elle s'était mise en colère. Une fois, elle avait piqué une crise et elle avait réussi à détruire le beau mobilier du salon et tous les carreaux de la maison. C'est depuis ce temps que Dmitri lui enseigne l'art de dissimuler ses émotions et celui de la froideur, pour éviter les catastrophes.
Son poing gauche se serra doucement tandis qu'elle sentait en elle un grondement terrible grandir, grandir.
- Это я сделаю вас прыгать, мусор. Вы будете платить. *
Ces mots avaient été littéralement crachés avec une haine viscérale. Jamais au grand jamais elle n'avait été ainsi à Poudlard, ni chez elle, nul part. La grande colère ne faisait pas partie d'elle, ou plutôt si, mais elle était bien cachée derrière un contrôle glacé de ses émotions. Ils venaient de déclencher un blizzard sibérien. Elle n'avait pas de baguette, mais elle avait des poings … et des dents.
Avec violence, la belle enragée mordit dans le mollet de son persécuteur, jusqu'à sentir le sang couler dans sa bouche, lui donnant des airs de vampire, de cannibale et de démon. Son regard si froid, si glacé était brûlant et fou.
* La traduction n'a pas d'importance. mais si vous en avez besoin "C'est moi qui vais te faire sauter, ordure. Vous allez payer." voilà xD
Svetlana Mikhaïlov♥ La Reine des Glaces♣ - Messages : 242
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Re: Evénement du mois de Mai (Groupe 1) [Vérouillé]
[HRP: Comme Xenia ne répond pas, je prends la suite.]
Avec l’arrivée de Sveltlana, ils se trouvaient désormais tous pris au piège. L’initiative courageuse de la Serdaigle n’avait pas abouti et les Mangemorts étaient désormais maîtres du terrain. La porte de la Cabane Hurlante s’était fermée dans leur dos et Leroy se doutait qu’elle ne se rouvrirait pas aussi facilement. Piégés.
L’un des Mangemorts s’approcha de Sveltlana encore étendue au sol et lui écrasa la main. Leroy frémit en entendant le bruit des os qui se brisaient sous le poids de l’homme. Et intérieurement, il admira le courage de la jeune fille, qui resta muette malgré la douleur qu’elle devait éprouver.
-Sveltlana ! s’exclama-t-il, en faisant un pas vers elle.
Pourquoi donc s’était-elle ruée à son tour dans la Cabane ? Elle aurait dû rester en arrière, aller chercher des secours, se protéger… mais cela n’entrait pas dans son caractère, pas plus que dans le sien. Pourtant, il aurait préféré qu’elle reste à l’écart de tout cela. Son cœur se serra davantage lorsqu’un deuxième Mangemort se pencha pour ramasser la baguette de son amie et qu’il vit l’expression de souffrance sur le visage de celle-ci. L’autre brisa le fin morceau de bois d’un geste sec, avant de se retourner vers eux, menaçant. Leroy pensa la reconnaître au ton de sa voix. Alecto Carrow. Son frère devait donc être l’un des membres du trio ; tout en se détestant, ils demeuraient inséparables. Mais connaître leur identité ne l’avançait pas à grand-chose pour l’heure.
-« Vous bougez elle meurt. Vous parlez, elle meurt. Vous lancez vos baguettes et elle aura peut-être une chance de seulement devenir folle avec ce que je lui réserve. Est ce que je me suis bien fait comprendre ? »
Leroy arrêta le mouvement qu’il amorçait vers Sveltlana. Que pouvait-il faire ? Rien. Rien, et cela l’énervait, l’angoissait. Il s’était rarement autant trouvé pris au dépourvu. Comment avaient-ils pu se retrouver dans une telle situation ? Leroy s’efforçait de réfléchir, de trouver une solution, mais il ne voulait pas aggraver la situation des autres, avec lesquels leurs assaillants n’en avaient pas encore fini, puisqu’ils se retournèrent ensuite contre Xenia, qui s’effondra sous le coup d’un sortilège flamboyant.
Ce fut le troisième Mangemort qui vint à la rescousse de la Gryffondor, avant de se retourner vers le Serdaigle.
« Tu es le seul qui n’est pas amoché. Récupère les baguettes de la Romanov et celui de celui qui pisse le sang et jette-les dans notre direction. Je pense que tu sais qu’on va pas rigolait, on va pas encore vous tuer, on attend d’autres invités. »
Le garçon hésita. Si les autres avaient été en meilleure forme, peut-être aurait-il pu tenter quelque chose. Mais comme l’avait si justement rappelé le Mangemort, il était le seul indemne. Pouvait-il vraiment prendre le risque que les autres soient encore plus blessés par sa seule faute ? Pour autant, c’était peut-être leur dernière chance de s’en sortir. Les Mangemorts n’étaient pas seuls, ils attendaient encore certains des leurs… Une fois qu’ils seraient là, s’enfuir deviendrait impossible. Leurs adversaires seraient trop nombreux.
Leroy s’avança vers Xenia et le Poufsouffle dont il ignorait toujours le nom, en essayant de ne pas trop regarder leurs blessures. Tous deux semblaient inconscients, ou n’étaient pas loin de l’être.
Le rire de deux Mangemorts, qui tenaient Sveltlana, résonna de l’autre côté de la Cabane. Au moment où Leroy allait se baisser, Sveltlana montra toute l’étendue de sa combativité et, n’ayant plus d’arme à sa disposition, elle mordit son agresseur au mollet. Profitant de la surprise qui s’emparait des Mangemorts, Leroy se retourna et pointa sa baguette sur celle qu’il avait identifiée comme étant Alecto.
-Stupefix !
La lumière rouge jaillit en direction de la femme, et le garçon se redressa pour faire face au dernier Mangemort, celui qui lui avait demandé de ramasser les baguettes, tout en s’efforçant de voir comment s’en sortait Sveltlana.
-Il faudra venir les chercher vous-même !
Avec l’arrivée de Sveltlana, ils se trouvaient désormais tous pris au piège. L’initiative courageuse de la Serdaigle n’avait pas abouti et les Mangemorts étaient désormais maîtres du terrain. La porte de la Cabane Hurlante s’était fermée dans leur dos et Leroy se doutait qu’elle ne se rouvrirait pas aussi facilement. Piégés.
L’un des Mangemorts s’approcha de Sveltlana encore étendue au sol et lui écrasa la main. Leroy frémit en entendant le bruit des os qui se brisaient sous le poids de l’homme. Et intérieurement, il admira le courage de la jeune fille, qui resta muette malgré la douleur qu’elle devait éprouver.
-Sveltlana ! s’exclama-t-il, en faisant un pas vers elle.
Pourquoi donc s’était-elle ruée à son tour dans la Cabane ? Elle aurait dû rester en arrière, aller chercher des secours, se protéger… mais cela n’entrait pas dans son caractère, pas plus que dans le sien. Pourtant, il aurait préféré qu’elle reste à l’écart de tout cela. Son cœur se serra davantage lorsqu’un deuxième Mangemort se pencha pour ramasser la baguette de son amie et qu’il vit l’expression de souffrance sur le visage de celle-ci. L’autre brisa le fin morceau de bois d’un geste sec, avant de se retourner vers eux, menaçant. Leroy pensa la reconnaître au ton de sa voix. Alecto Carrow. Son frère devait donc être l’un des membres du trio ; tout en se détestant, ils demeuraient inséparables. Mais connaître leur identité ne l’avançait pas à grand-chose pour l’heure.
-« Vous bougez elle meurt. Vous parlez, elle meurt. Vous lancez vos baguettes et elle aura peut-être une chance de seulement devenir folle avec ce que je lui réserve. Est ce que je me suis bien fait comprendre ? »
Leroy arrêta le mouvement qu’il amorçait vers Sveltlana. Que pouvait-il faire ? Rien. Rien, et cela l’énervait, l’angoissait. Il s’était rarement autant trouvé pris au dépourvu. Comment avaient-ils pu se retrouver dans une telle situation ? Leroy s’efforçait de réfléchir, de trouver une solution, mais il ne voulait pas aggraver la situation des autres, avec lesquels leurs assaillants n’en avaient pas encore fini, puisqu’ils se retournèrent ensuite contre Xenia, qui s’effondra sous le coup d’un sortilège flamboyant.
Ce fut le troisième Mangemort qui vint à la rescousse de la Gryffondor, avant de se retourner vers le Serdaigle.
« Tu es le seul qui n’est pas amoché. Récupère les baguettes de la Romanov et celui de celui qui pisse le sang et jette-les dans notre direction. Je pense que tu sais qu’on va pas rigolait, on va pas encore vous tuer, on attend d’autres invités. »
Le garçon hésita. Si les autres avaient été en meilleure forme, peut-être aurait-il pu tenter quelque chose. Mais comme l’avait si justement rappelé le Mangemort, il était le seul indemne. Pouvait-il vraiment prendre le risque que les autres soient encore plus blessés par sa seule faute ? Pour autant, c’était peut-être leur dernière chance de s’en sortir. Les Mangemorts n’étaient pas seuls, ils attendaient encore certains des leurs… Une fois qu’ils seraient là, s’enfuir deviendrait impossible. Leurs adversaires seraient trop nombreux.
Leroy s’avança vers Xenia et le Poufsouffle dont il ignorait toujours le nom, en essayant de ne pas trop regarder leurs blessures. Tous deux semblaient inconscients, ou n’étaient pas loin de l’être.
Le rire de deux Mangemorts, qui tenaient Sveltlana, résonna de l’autre côté de la Cabane. Au moment où Leroy allait se baisser, Sveltlana montra toute l’étendue de sa combativité et, n’ayant plus d’arme à sa disposition, elle mordit son agresseur au mollet. Profitant de la surprise qui s’emparait des Mangemorts, Leroy se retourna et pointa sa baguette sur celle qu’il avait identifiée comme étant Alecto.
-Stupefix !
La lumière rouge jaillit en direction de la femme, et le garçon se redressa pour faire face au dernier Mangemort, celui qui lui avait demandé de ramasser les baguettes, tout en s’efforçant de voir comment s’en sortait Sveltlana.
-Il faudra venir les chercher vous-même !
Leroy de Louvière- Messages : 335
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Re: Evénement du mois de Mai (Groupe 1) [Vérouillé]
Lucas était dans un état second. Il n’était même plus sûr de sentir la douleur. Une vague de froid avait envahi son corps, mais il n’arrivait plus à identifier ses autres sensations. Il n’entendait plus ce qu’il se passait autour de lui. Il n’entendait plus ce cri horrible qui l’avait réveillé. Avait-il réussi à arrêter sa souffrance ? Pas pour longtemps sûrement. Ils découvriraient très vite qu’il n’était pas capable de faire quoi que ce soit. Ou peut-être le savaient-ils déjà ? Il y avait de grandes chances. Mais que pouvait-il faire ? Il n’était même pas capable de bouger d’un centimètre. Il sentit soudain un souffle sur sa joue. Xenia ! Pourquoi était-elle venue ? Pourquoi l’avait-elle suivi ? Pourquoi n’avait-elle pas fui ? Elle allait se faire torturer. Il ne pouvait pas la laisser seule. Il ne pouvait pas l’abandonner. C’était de sa faute si elle était arrivée là. Pourquoi n’avait-il pas pu penser à elle ? Pourquoi avait-il fallu qu’il court face au danger sans réfléchir ?
Une drôle de sensation au niveau de son bras endommagé lui fit oublier tout. Il avait l’impression de ressentir un toucher particulier au bout de ses doigts. Comme si dans son inconscience, il rêvait qu’on le tirait vers un monde imaginaire. Il perçut cette sensation comme une proposition d’abandonner, de laisser loin la tragédie qui se produisait dans ce monde-ci. L’impression se fit plus intense. Il sentait qu’on appuyait sur sa main. Cela lui sembla tellement réel tout d’un coup. De la chaleur ressortait de ce contact. Ses doigts devenaient de moins en moins gelés. Retrouvait-il le contrôle de sa main ? Il essaya de bouger l’extrémité de celui-ci. Rien. Pas le moindre geste. C’était comme s’il était détaché de son corps. Mais avait-il réellement essayé ? Il n’arrivait pas à comprendre ce qu’il se passait autour de lui. Son cerveau ne répondait pas vraiment présent. Il le laissait juste divaguer sur des pensées inutiles. Un brouillard mettait un mur entre lui et les autres. Il n’était qu’un poids lourd dans cette bataille. Car il y avait une bagarre non ? Il y avait de l’agitation. Enfin peut-être. Il ne savait pas. Tout se mélangeait. Ses yeux étaient ouverts, normalement, mais il était incapable de voir quoi que ce soit de clair. Sa vision était floue. C’était une flèche qu’il avait reçu, c’était ça ? N’y avait-il pas autre chose ?
D’autres cris retentirent dans sa tête. N’entendait-il que des cris aujourd’hui ? Ses oreilles étaient-elles si inefficaces qu’elles n’entendaient que les sons assez élevés ? Ou peut-être que son cerveau avait décidé de répercuter le cri qu’il avait entendu tout à l’heure pour l’empêcher de sombrer ? Non, il était incapable de faire quoi que ce soit. Il était aussi utile que son bras pour l’instant. Mais alors, d’où venait-il ce hurlement ? Il s’arrêta avant qu’il puisse l’identifier. Pourtant, il avait l’impression de connaître ces vibrations particulières. La question était de savoir d’où ?
Du remue-ménage commença autour de lui. Il put percevoir des mouvements. Il ne savait pas qui ni où, mais au moins il recommençait à percevoir les personnes. Est-ce que c’était une bonne nouvelle, il n’en savait rien. Xenia ! C’était la voix de Xenia tout à l’heure ! Elle avait eu quelque chose ! On l’avait torturé ! Et il était resté là sans rien faire ! Il n’avait même pas reconnu son hurlement ! Qu’avait-elle eu ? Que c’était-il passé ? Il fallait qu’il bouge, qu’il la protège. C’était de sa faute si elle était mal en point. Mais était-elle toujours vivante ?
Lucas amorça un geste pour se soulever. Tout du moins, il essaya. Il ne prit même pas appui sur son bras : il savait que c’était perdu d’avance. Mais il devait se lever. Il devait la protéger. Coûte que coûte. Il se souleva petit à petit, grimaçant et gémissant à chaque geste. Il y était presque. Il voyait des petits points de toutes les couleurs au lieu de voir la pièce. Il ne savait pas où elle était. Il ne savait pas dans quel état elle était. Mais il la retrouverait. Il avait réussi à relever son torse, il ne lui restait plus qu’à se mettre debout. Plus facile à dire qu’à faire. Surtout quand une personne tombe sur nous. Il tomba d’un coup. Il n’eut pas la force de résister. La flèche s’enfonça plus profondément encore. Une pulsion de douleur envahit tout son corps. Noir complet pendant quelques secondes. Ou quelques minutes ? Il revint à lui avec une seule idée en tête : Xenia ! Il se retourna sur lui-même, sans vraiment comprendre comment. Il sut tout de suite que la personne l’encombrant était loin de lui vouloir du bien. Il n’arrivait pas à distinguer clairement encore les choses, mais il savait reconnaitre son amour de toujours. Et ce n’était définitivement pas elle. Pire, elle était le poids mort qui l’empêchait de rejoindre la jeune fille. Dans une montée de puissance venue du plus profond de lui, il contracta ses jambes et l’envoya rouler plus loin. Il entendit un peu de tumulte mais ne s’en préoccupa plus. Il se mit à genou et rampa vers une chevelure blonde, seule et amochée. Il s’écroula juste à côté, encore conscient. Il attrapa sa main, essaya tant bien que mal de toucher une de ses veines et de se concentrer pour trouver son pouls. Il crut l’apercevoir mais peut-être n’était-ce qu’une impression. Dans un murmure inquiet et douloureux, il dit :
Une drôle de sensation au niveau de son bras endommagé lui fit oublier tout. Il avait l’impression de ressentir un toucher particulier au bout de ses doigts. Comme si dans son inconscience, il rêvait qu’on le tirait vers un monde imaginaire. Il perçut cette sensation comme une proposition d’abandonner, de laisser loin la tragédie qui se produisait dans ce monde-ci. L’impression se fit plus intense. Il sentait qu’on appuyait sur sa main. Cela lui sembla tellement réel tout d’un coup. De la chaleur ressortait de ce contact. Ses doigts devenaient de moins en moins gelés. Retrouvait-il le contrôle de sa main ? Il essaya de bouger l’extrémité de celui-ci. Rien. Pas le moindre geste. C’était comme s’il était détaché de son corps. Mais avait-il réellement essayé ? Il n’arrivait pas à comprendre ce qu’il se passait autour de lui. Son cerveau ne répondait pas vraiment présent. Il le laissait juste divaguer sur des pensées inutiles. Un brouillard mettait un mur entre lui et les autres. Il n’était qu’un poids lourd dans cette bataille. Car il y avait une bagarre non ? Il y avait de l’agitation. Enfin peut-être. Il ne savait pas. Tout se mélangeait. Ses yeux étaient ouverts, normalement, mais il était incapable de voir quoi que ce soit de clair. Sa vision était floue. C’était une flèche qu’il avait reçu, c’était ça ? N’y avait-il pas autre chose ?
D’autres cris retentirent dans sa tête. N’entendait-il que des cris aujourd’hui ? Ses oreilles étaient-elles si inefficaces qu’elles n’entendaient que les sons assez élevés ? Ou peut-être que son cerveau avait décidé de répercuter le cri qu’il avait entendu tout à l’heure pour l’empêcher de sombrer ? Non, il était incapable de faire quoi que ce soit. Il était aussi utile que son bras pour l’instant. Mais alors, d’où venait-il ce hurlement ? Il s’arrêta avant qu’il puisse l’identifier. Pourtant, il avait l’impression de connaître ces vibrations particulières. La question était de savoir d’où ?
Du remue-ménage commença autour de lui. Il put percevoir des mouvements. Il ne savait pas qui ni où, mais au moins il recommençait à percevoir les personnes. Est-ce que c’était une bonne nouvelle, il n’en savait rien. Xenia ! C’était la voix de Xenia tout à l’heure ! Elle avait eu quelque chose ! On l’avait torturé ! Et il était resté là sans rien faire ! Il n’avait même pas reconnu son hurlement ! Qu’avait-elle eu ? Que c’était-il passé ? Il fallait qu’il bouge, qu’il la protège. C’était de sa faute si elle était mal en point. Mais était-elle toujours vivante ?
Lucas amorça un geste pour se soulever. Tout du moins, il essaya. Il ne prit même pas appui sur son bras : il savait que c’était perdu d’avance. Mais il devait se lever. Il devait la protéger. Coûte que coûte. Il se souleva petit à petit, grimaçant et gémissant à chaque geste. Il y était presque. Il voyait des petits points de toutes les couleurs au lieu de voir la pièce. Il ne savait pas où elle était. Il ne savait pas dans quel état elle était. Mais il la retrouverait. Il avait réussi à relever son torse, il ne lui restait plus qu’à se mettre debout. Plus facile à dire qu’à faire. Surtout quand une personne tombe sur nous. Il tomba d’un coup. Il n’eut pas la force de résister. La flèche s’enfonça plus profondément encore. Une pulsion de douleur envahit tout son corps. Noir complet pendant quelques secondes. Ou quelques minutes ? Il revint à lui avec une seule idée en tête : Xenia ! Il se retourna sur lui-même, sans vraiment comprendre comment. Il sut tout de suite que la personne l’encombrant était loin de lui vouloir du bien. Il n’arrivait pas à distinguer clairement encore les choses, mais il savait reconnaitre son amour de toujours. Et ce n’était définitivement pas elle. Pire, elle était le poids mort qui l’empêchait de rejoindre la jeune fille. Dans une montée de puissance venue du plus profond de lui, il contracta ses jambes et l’envoya rouler plus loin. Il entendit un peu de tumulte mais ne s’en préoccupa plus. Il se mit à genou et rampa vers une chevelure blonde, seule et amochée. Il s’écroula juste à côté, encore conscient. Il attrapa sa main, essaya tant bien que mal de toucher une de ses veines et de se concentrer pour trouver son pouls. Il crut l’apercevoir mais peut-être n’était-ce qu’une impression. Dans un murmure inquiet et douloureux, il dit :
Xenia… Xenia !
Il n’arrivait pas à trouver les mots. Il voulait s’excuser, s’avoir comment elle allait, lui dire de partir, de rester, de ne pas l’abandonner. Mais comment prononcer tout ça alors qu’il était responsable de cette situation ? C’était de sa faute si elle était venue ici. C’était de sa faute si elle était venue dans ce piège. A cause de lui et ses soucis avec Gabrielle… Gaby ! Il l’avait abandonné elle aussi ! Comment faire ? Que pouvait-il faire ? Xenia ou Gaby ? Gaby ou Xenia ? Comment choisir ? Pouvait-il être seulement utile à l’une des deux ? Il faudrait déjà qu’il retrouve une vue correcte. Et un cerveau sans brouillard. Et sa baguette. Il commença à la chercher dans ses poches, péniblement… Peut-être était-ce trop tard ?
Lucas Crawd- Messages : 511
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Age : 30
Localisation : dans les coins isolés du château
Re: Evénement du mois de Mai (Groupe 1) [Vérouillé]
Les petits morveux voulaient se rebeller ? Ils voulaient donc qu'un d'entre eux meurt immédiatement. Dans ce cas il connaitrait la puissance dévastatrice d'un mangemort. Amycus avait crié quand les dents de la russe lui avaient meurtri la chair. Amycus fut surpris. Cette petit avait encore la niaque, mais elle ne l'aurait plus pour très longtemps. Dommage. Amycus lança un stupéfix et une fois son corps raidi il donna un gros coup de pied dans la figure de la donzelle. On entendit de nouveau des os craquer. Sûrement celui du nez. Il jura après :
"Je reviens pour toi ma jolie. Tu te reconnaitra même dans un miroir !"
Il pensais qu'il avait été le seul à avoir du faire face à la fougue d'un des élèves, mais il aperçut un rayon qui alla frapper sa soeur. Il aperçut aussi la silhouette de Rabastan qui avait déjà transplané à côté du Serdaigle qui avait stupéfié sa soeur. Ce dernier le stupéfia également. Qu'ils sont idiot ces gosses. Ils ont même pas encore fini leur scolarité, savent même pas transplané et il se dresse encore devant des gens qui n'ont pas peur de tué. Il entendit ensuite le Poufsouffle crier le nom de sa petit copine qui avait brûlé sous les foudres de sa furie de soeur. Xenia ? Ha, oui c'est donc pour cela que Rabastan avait parlé de la Romanov. Effectivement Alecto devra sûrement se justifier, mais il connaissait sa soeur, elle trouverait quelque chose d'intelligent à dire. Il regarda ne nouveau dans la direction de la russe qui l'avait mordu et il soupira. Il trouvait dommage d'amoché une si divine créature. Elle n'avait pas froid aux yeux et Amycus aimait ça.
Rabastan était dans un colère noir. C'est morpion le m'était hors de lui. Il avait l'impression de devoir gérer des idiots de moldus attardés en plus d'Alecto la furie. Quand il avait vu que le Serdaigle n'allait pas coopérait et qu'il s’apprêtait à lancer un sortilège sur Alecto il transplana non loin de lui. Le Poufsouffle le poussa un peu alors qu'il rampait vers la Romanov et il ne put stupéfier le Serdaigle avant que ce dernier ne stupéfie Alecto. Quand le Serdaigle se figea Rabastan le poussa en lui donnant un grand coup de pied pour le faire tomber par terre et il cria :
"Vous pensez qu'on est pas assez gentil avec vous !!! Par la barbe de Merlin, vous pensez qu'on se retient pas de tous vous tuer bande crottes de dragon ! Car c'est tout ce que vous êtes bande d'idiots ! Je vais vous révéler un petit secret ... on est pas seulement là pour vous torturer ... Non, non se serait bien trop simple voyons. Nous sommes là pour montrer à votre cher directeur quelques petites choses. Nous sommes là pour lui montrer que Poudlard peut aussi connaître le deuil. "
Il s'approcha du Serdaigle et arracha sa baguette de sa main stupéfié. Il avait encore le bras tendu. Il cassa la baguette et la jeta par dessus son épaule. Amycus se moquait de sa soeur stupéfié en riant à gorge déployé. Il était en même temps penchait sur la morsure que lui avait causé la russe. Il lança un sortilège qui guérit partiellement sa blessure. Pour le reste il s'en occuperait après. Rabastan toujours énervé cria à Alecto :
"Faut toujours que tu fasse tout foiré toi sale furie ! Bouge encore sans qu'on te le dise et c'est moi qui te fait souffrir ... Enervatum !"
Alecto se remit à bouger. Ellelança un sortilège de sourdine sur Amycus pour ne plus entendre ses rires idiots et se dirigea d'un pas décidé vers le Serdaigle. Il était encore stupéfié, il ne pourrait même pas crier... D'ailleurs elle ne voulait pas entendre sa petite voix de traitre. Rabastan la laissa faire, il se joignit même à elle. Les deux mangemorts pointèrent leur baguette sur le Serdaigle et entonnèrent en même temps :
"Endoloris !"
Amycus qui avait recouvrait la voie riait toujours aussi fort. Il attrapa de nouveau la Russe par les cheveux et chuchota :
"Imagine un peu la douleur que doit ressentir ton ami à l'instant. Il subit les colères de deux sorciers... Hum je pense que tu ne peux pas imaginer une telle chose. Ton imagination doit être trop limité, sinon tu ne m'aurait pas mordu comme tu l'a fait. On va faire quelque chose de mieux que d'imaginer en faite. On va te le faire ressentir un peu de sa douleur. Quand penses-tu ? "
Il lâcha ses cheveux, fit mine de se frotter les mains pour se préparer, pointa sa baguette vers le visage de la russe au visage ensanglanté par le nez qu'il avait cassé, et dit presque avec douceur :
"Endoloris"
C'est Rabastan qui s'arrêta le premier de torturer le Serdaigle. Il cria en disparaissant dans un nuage noir :
"Il y a quelqu'un qui nous regarde par la fenêtre ! Tant mieux on manquait de chair fraîche !"
Il transplana dehors et se retrouva faceà une autre jeune fille brune, aux yeux bleus et aux couleurs des gryffondors. Il pointa sa baguette vers elle et dit avant de la stupéfier :
"Comment s'appelle donc notre nouvelle invité ? "
Dans la Cabane, Amycus n'avait pas envie d'arrêter de torturer la Russe. Alecto elle faisait une pause, mais elle reviendrait torturer le Serdaigle. Elle se dirigea vers le poufsouffle et la gryffondor qu'elle avait brûler. La jeune fille était inconsciente, le jeune garçon semblait au bord de l'évanouissement. Elle regarda la flaque de sang autour de ces deux corps. On aurait pu trouver la scène romantique : deux amoureux qui vont mourir ensemble. Le problème c'est que Alecto ne pouvait pas laisser la Romanov mourir à cause d'elle. Elle pointa alors sa baguette sur le poitrine brûler de cette dernière et soigna un minimum les blessures. Elle devrait encore souffrir, mais elle ne devrait pas décéder de ça. Pour le Poufsouffle elle verrait plus tard. Elle ne savait pas qui il était, mais elle aurait sûrement aucun problème si elle le laissait claquer.
Rabastan entra avec le corps stupéfié de leur nouvelle invitée. Le corps raidit flottait au bout de la baguette de Rabastan. Il fouilla dans les poches de cette-dernière pour trouver sa baguette. Une fois l'objet magique trouvé, il lança un Enervatum qui la fit revenir à elle.
"Alors ma jolie, donne ton prénom. Je pense que tu vas nous être bien utile pour la suite. On avait besoin de quelqu'un ... qui soit encore capable de marcher."
HJ :
Dorcas a aperçut les signaux envoyés par Leroy dans le ciel peu de temps avant. Elle se dirige vers la Cabane et aperçoit le sang de Lucas dans la neige. Les gouttes vont jusqu'à la Cabane. Elle regarde par la fenêtre et se fait surprendre.
Ordre :
Dorcas Meadowes
Sveltlana Mikhaïlov
Leroy de Louvière
Xenia Rostislavna
Gabrielle Kipenson
Lucas Crawd
Mangemort (qui peut être seul ou plusieurs)
"Je reviens pour toi ma jolie. Tu te reconnaitra même dans un miroir !"
Il pensais qu'il avait été le seul à avoir du faire face à la fougue d'un des élèves, mais il aperçut un rayon qui alla frapper sa soeur. Il aperçut aussi la silhouette de Rabastan qui avait déjà transplané à côté du Serdaigle qui avait stupéfié sa soeur. Ce dernier le stupéfia également. Qu'ils sont idiot ces gosses. Ils ont même pas encore fini leur scolarité, savent même pas transplané et il se dresse encore devant des gens qui n'ont pas peur de tué. Il entendit ensuite le Poufsouffle crier le nom de sa petit copine qui avait brûlé sous les foudres de sa furie de soeur. Xenia ? Ha, oui c'est donc pour cela que Rabastan avait parlé de la Romanov. Effectivement Alecto devra sûrement se justifier, mais il connaissait sa soeur, elle trouverait quelque chose d'intelligent à dire. Il regarda ne nouveau dans la direction de la russe qui l'avait mordu et il soupira. Il trouvait dommage d'amoché une si divine créature. Elle n'avait pas froid aux yeux et Amycus aimait ça.
Rabastan était dans un colère noir. C'est morpion le m'était hors de lui. Il avait l'impression de devoir gérer des idiots de moldus attardés en plus d'Alecto la furie. Quand il avait vu que le Serdaigle n'allait pas coopérait et qu'il s’apprêtait à lancer un sortilège sur Alecto il transplana non loin de lui. Le Poufsouffle le poussa un peu alors qu'il rampait vers la Romanov et il ne put stupéfier le Serdaigle avant que ce dernier ne stupéfie Alecto. Quand le Serdaigle se figea Rabastan le poussa en lui donnant un grand coup de pied pour le faire tomber par terre et il cria :
"Vous pensez qu'on est pas assez gentil avec vous !!! Par la barbe de Merlin, vous pensez qu'on se retient pas de tous vous tuer bande crottes de dragon ! Car c'est tout ce que vous êtes bande d'idiots ! Je vais vous révéler un petit secret ... on est pas seulement là pour vous torturer ... Non, non se serait bien trop simple voyons. Nous sommes là pour montrer à votre cher directeur quelques petites choses. Nous sommes là pour lui montrer que Poudlard peut aussi connaître le deuil. "
Il s'approcha du Serdaigle et arracha sa baguette de sa main stupéfié. Il avait encore le bras tendu. Il cassa la baguette et la jeta par dessus son épaule. Amycus se moquait de sa soeur stupéfié en riant à gorge déployé. Il était en même temps penchait sur la morsure que lui avait causé la russe. Il lança un sortilège qui guérit partiellement sa blessure. Pour le reste il s'en occuperait après. Rabastan toujours énervé cria à Alecto :
"Faut toujours que tu fasse tout foiré toi sale furie ! Bouge encore sans qu'on te le dise et c'est moi qui te fait souffrir ... Enervatum !"
Alecto se remit à bouger. Ellelança un sortilège de sourdine sur Amycus pour ne plus entendre ses rires idiots et se dirigea d'un pas décidé vers le Serdaigle. Il était encore stupéfié, il ne pourrait même pas crier... D'ailleurs elle ne voulait pas entendre sa petite voix de traitre. Rabastan la laissa faire, il se joignit même à elle. Les deux mangemorts pointèrent leur baguette sur le Serdaigle et entonnèrent en même temps :
"Endoloris !"
Amycus qui avait recouvrait la voie riait toujours aussi fort. Il attrapa de nouveau la Russe par les cheveux et chuchota :
"Imagine un peu la douleur que doit ressentir ton ami à l'instant. Il subit les colères de deux sorciers... Hum je pense que tu ne peux pas imaginer une telle chose. Ton imagination doit être trop limité, sinon tu ne m'aurait pas mordu comme tu l'a fait. On va faire quelque chose de mieux que d'imaginer en faite. On va te le faire ressentir un peu de sa douleur. Quand penses-tu ? "
Il lâcha ses cheveux, fit mine de se frotter les mains pour se préparer, pointa sa baguette vers le visage de la russe au visage ensanglanté par le nez qu'il avait cassé, et dit presque avec douceur :
"Endoloris"
C'est Rabastan qui s'arrêta le premier de torturer le Serdaigle. Il cria en disparaissant dans un nuage noir :
"Il y a quelqu'un qui nous regarde par la fenêtre ! Tant mieux on manquait de chair fraîche !"
Il transplana dehors et se retrouva faceà une autre jeune fille brune, aux yeux bleus et aux couleurs des gryffondors. Il pointa sa baguette vers elle et dit avant de la stupéfier :
"Comment s'appelle donc notre nouvelle invité ? "
Dans la Cabane, Amycus n'avait pas envie d'arrêter de torturer la Russe. Alecto elle faisait une pause, mais elle reviendrait torturer le Serdaigle. Elle se dirigea vers le poufsouffle et la gryffondor qu'elle avait brûler. La jeune fille était inconsciente, le jeune garçon semblait au bord de l'évanouissement. Elle regarda la flaque de sang autour de ces deux corps. On aurait pu trouver la scène romantique : deux amoureux qui vont mourir ensemble. Le problème c'est que Alecto ne pouvait pas laisser la Romanov mourir à cause d'elle. Elle pointa alors sa baguette sur le poitrine brûler de cette dernière et soigna un minimum les blessures. Elle devrait encore souffrir, mais elle ne devrait pas décéder de ça. Pour le Poufsouffle elle verrait plus tard. Elle ne savait pas qui il était, mais elle aurait sûrement aucun problème si elle le laissait claquer.
Rabastan entra avec le corps stupéfié de leur nouvelle invitée. Le corps raidit flottait au bout de la baguette de Rabastan. Il fouilla dans les poches de cette-dernière pour trouver sa baguette. Une fois l'objet magique trouvé, il lança un Enervatum qui la fit revenir à elle.
"Alors ma jolie, donne ton prénom. Je pense que tu vas nous être bien utile pour la suite. On avait besoin de quelqu'un ... qui soit encore capable de marcher."
HJ :
Dorcas a aperçut les signaux envoyés par Leroy dans le ciel peu de temps avant. Elle se dirige vers la Cabane et aperçoit le sang de Lucas dans la neige. Les gouttes vont jusqu'à la Cabane. Elle regarde par la fenêtre et se fait surprendre.
Ordre :
Dorcas Meadowes
Sveltlana Mikhaïlov
Leroy de Louvière
Xenia Rostislavna
Gabrielle Kipenson
Lucas Crawd
Mangemort (qui peut être seul ou plusieurs)
Mangemort- Messages : 13
Date d'inscription : 29/04/2012
Re: Evénement du mois de Mai (Groupe 1) [Vérouillé]
Samedi après-midi, du soleil, du temps libre. Il n'en fallait pas plus à Dorcas pour se décider à sortir. Toute la semaine, à cause du mauvais temps, elle avait dû reporter son footing. Aussi ne pouvait-elle pas rater cette occasion. Elle avait proposé à plusieurs de ses amis de venir courir avec elle, sans succès. C'est donc seule et pas très couverte qu'elle quitta le château. Elle portait un leggins noir ainsi qu'un sous-pull rouge, fins mais enchantés pour lui tenir chaud sans l'encombrer dans sa course. Elle avait relevé ses cheveux dans une queue de cheval très haute.
Dorcas courut à foulées régulières dans le parc, puis le long du chemin qui menait à Pré-au-Lard. Elle ne croisa presque personne. Elle n'entendait que le bruit de ses pas dans la légère couche de neige fondue. Elle comptait faire demi-tour à l'entrée de Pré-au-Lard. Avant d'y parvenir, elle passa comme à chaque fois devant la cabane hurlante. Un hurlement strident s'éleva dans les airs et parvint jusqu'à Dorcas, qui était pourtant distante du lieu d'une bonne centaine de mètres. Cela suffit à la faire s'arrêter sur place, interdite. La cabane était réputée pour être hantée, mais personne n'avait entendu de cri depuis bien longtemps. Il arrivait bien que des hurlements surgissent de nuit, mais Dorcas était persuadée qu'il s'agissait de plaisantins venus pour se faire peur, et non d'un quelconque fantôme malfaisant.
Toutefois, le hurlement qu'elle venait d'entendre n'avait rien d'un cri poussé par jeu, ni d'un cri destiné à faire peur. Il s'agissait de l'expression d'une douleur intense. Dorcas se demanda si elle avait bien entendu quand un second hurlement jaillit. Plus de doutes, d'autant plus qu'elle remarqua alors un bouquet d'étincelles rouges, presque éteintes, qui flottaient au-dessus de la cabane. Dorcas reconnut aussitôt le signe de détresse, et son tempérament chevaleresque lui souffla d'aller porter secours à la personne à l'intérieur. Ni une ni deux, elle cessa ses petites foulées sur place et enjamba la barrière du jardin abandonné qui entourait la cabane hurlante. Le chemin était plein de congères, aussi prit-elle soin de brandir sa baguette devant ses pas en lançant à tous les mètres un sortilège de renforcement. Aussi légère qu'une plume, Dorcas marcha sur la neige sans laisser la moindre trace derrière elle.
Mais à mesure qu'elle s'approchait, elle sentait le danger augmenter et, surtout, elle voyait bien que la situation dépassait ses maigres capacités. Il y avait des du sang en quantité devant l'entrée de la cabane. Et il y avait plus d'une personne à l'intérieur. Maintenant qu'elle se trouvait tout près, elle entendait plusieurs voix. Certaines d'entre elles révélaient un caractère cruel et pervers.
Dorcas jeta un rapide coup d'oeil pour évaluer la situation à l'intérieur. Ce qu'elle vit de la scène la glaça. Son sang ne fit qu'un tour, et elle se retint de foncer dans le tas. Les élèves, à l'intérieur, étaient presque tous à terre, dans un état grave. Les Mangemorts ne feraient pas de quartier et, à elle seule, elle ne ferait pas le poids. Dorcas se rencogna derrière le mur avant que quelqu'un ne la voit, réfléchissant à ce qu'elle allait faire. Mais trop tard... on l'avait vue. Elle se tourna vers les bruits de pas qui s'avançaient vers elle.
Son propre visage se refléta dans le masque d'argent du Mangemort : "Comment s'appelle donc notre nouvelle invité ?" Il ne lui laissa pas l'occasion de répondre, la stupéfixant pour l'emmener à l'intérieur. Bien que son corps fut immobile, l'esprit de Dorcas était en pleine ébullition. Le Mangemort eut la présence d'esprit de la fouiller. Il trouva sa baguette magique dans la poche avant de son châle et elle se maudit de ne pas l'avoir prise en main avant : elle aurait pu éliminer l'ennemi dehors si elle ne s'était pas laissée surprendre comme une bleue... mais quel moyen avait-elle de savoir ce qui se tramait à l'intérieur ? Seul son coup d'oeil l'avait informé de la gravité de la situation.
Le Mangemort la ranima. Dorcas tomba durement au sol et se releva doucement, comme si elle était affaiblie. Mais tout ce qu'elle ressentait, maintenant, c'était une rage incontrôlable. Ils étaient trois mangemorts. Celui qui l'avait stupéfixée tenait toujours la baguette de la Gryffondor en main. Et il se trouvait près, très près d'elle...
"Alors ma jolie, donne ton prénom. Je pense que tu vas nous être bien utile pour la suite. On avait besoin de quelqu'un ... qui soit encore capable de marcher."
Elle fit mine de balbutier : "Je... je m'appelle..."
La peur lui nouait les entrailles mais son tempérament inflammable brûlait d'agir. Les plus aigris disaient que le courage était une valeur bonne pour les idiots qui voulaient mourir vite. Dorcas allait se faire un plaisir de leur prouver qu'elle était la reine des connes.
S'il y avait bien une chose à laquelle les sorciers (et surtout les sang-purs) ne s'attendaient jamais, c'était bien la violence physique. Dorcas le savait. Dès avant sa répartition en première année, dans le train qui menait à Poudlard, elle avait mit K. O. un septième année à Serpentard d'un unique coup de poing. La situation d'aujourd'hui n'était pas bien différente...
"Sauf que je risque ma peau pour de bon." songea-t-elle à part elle-même, terrifiée à l'idée d'une mort lente. "Pourvu que ce soit rapide, si ça doit arriver..." Foutu caractère de chevalier qui la poussait à sauver la veuve et l'orphelin...
Elle ne lui donna jamais son nom. Par contre, elle lui donna un coup de boule suffisamment fort pour avoir la satisfaction de lui casser le nez. Le monde chancela légèrement pour Dorcas, mais elle savait ce qu'elle faisait. Toutes ces années de boxe et de karaté dans le dôjô de son père, appris auprès des sensei japonais, ne pouvaient pas être inutiles ! En un tournemain, elle récupéra sa baguette magique et fit tomber celle de sa victime. Elle se servit de son corps comme bouclier entre elle et les autres. Pas très chevaleresque, ça, mais bon...
Dorcas tenait le mangemort de sa main libre et brandissait sa baguette magique de l'autre. Afin d'être sûre que le mangemort ne se révolte pas, et avant qu'il ait pu reprendre ses esprits, elle posa sa main libre sur le nez qu'elle venait de lui casser. S'il y avait bien pire douleur qu'un nez brisé, c'était un nez brisé qu'on pinçait fort. Le mangemort hurla, gigotant sans force, omnubilé par sa douleur. Dorcas afficha un sourire bravache.
"Mon nom, vous le saurez uniquement si vous mettez fin à mes jours et que vous le lisez sur ma tombe. Ce qui n'arrivera pas vu que les renforts sont en chemin..."
Elle mentait comme un arracheur de dents, mais si cela pouvait renverser la situation à leur avantage...
"Les gens du village ont vu les signaux eux aussi. Les Aurors sont en chemin." ajouta-t-elle le plus sérieusement du monde. Ses yeux, d'un bleu glacial, brillaient d'une lueur mauvaise. Plus le danger augmenter, plus elle se sentait en confiance.
En pensée, cela donnait plutôt : "Si le courage équivaut à l'idiotie et l'inconscience, alors je suis la reine des connes, vraiment..."
Dorcas courut à foulées régulières dans le parc, puis le long du chemin qui menait à Pré-au-Lard. Elle ne croisa presque personne. Elle n'entendait que le bruit de ses pas dans la légère couche de neige fondue. Elle comptait faire demi-tour à l'entrée de Pré-au-Lard. Avant d'y parvenir, elle passa comme à chaque fois devant la cabane hurlante. Un hurlement strident s'éleva dans les airs et parvint jusqu'à Dorcas, qui était pourtant distante du lieu d'une bonne centaine de mètres. Cela suffit à la faire s'arrêter sur place, interdite. La cabane était réputée pour être hantée, mais personne n'avait entendu de cri depuis bien longtemps. Il arrivait bien que des hurlements surgissent de nuit, mais Dorcas était persuadée qu'il s'agissait de plaisantins venus pour se faire peur, et non d'un quelconque fantôme malfaisant.
Toutefois, le hurlement qu'elle venait d'entendre n'avait rien d'un cri poussé par jeu, ni d'un cri destiné à faire peur. Il s'agissait de l'expression d'une douleur intense. Dorcas se demanda si elle avait bien entendu quand un second hurlement jaillit. Plus de doutes, d'autant plus qu'elle remarqua alors un bouquet d'étincelles rouges, presque éteintes, qui flottaient au-dessus de la cabane. Dorcas reconnut aussitôt le signe de détresse, et son tempérament chevaleresque lui souffla d'aller porter secours à la personne à l'intérieur. Ni une ni deux, elle cessa ses petites foulées sur place et enjamba la barrière du jardin abandonné qui entourait la cabane hurlante. Le chemin était plein de congères, aussi prit-elle soin de brandir sa baguette devant ses pas en lançant à tous les mètres un sortilège de renforcement. Aussi légère qu'une plume, Dorcas marcha sur la neige sans laisser la moindre trace derrière elle.
Mais à mesure qu'elle s'approchait, elle sentait le danger augmenter et, surtout, elle voyait bien que la situation dépassait ses maigres capacités. Il y avait des du sang en quantité devant l'entrée de la cabane. Et il y avait plus d'une personne à l'intérieur. Maintenant qu'elle se trouvait tout près, elle entendait plusieurs voix. Certaines d'entre elles révélaient un caractère cruel et pervers.
Dorcas jeta un rapide coup d'oeil pour évaluer la situation à l'intérieur. Ce qu'elle vit de la scène la glaça. Son sang ne fit qu'un tour, et elle se retint de foncer dans le tas. Les élèves, à l'intérieur, étaient presque tous à terre, dans un état grave. Les Mangemorts ne feraient pas de quartier et, à elle seule, elle ne ferait pas le poids. Dorcas se rencogna derrière le mur avant que quelqu'un ne la voit, réfléchissant à ce qu'elle allait faire. Mais trop tard... on l'avait vue. Elle se tourna vers les bruits de pas qui s'avançaient vers elle.
Son propre visage se refléta dans le masque d'argent du Mangemort : "Comment s'appelle donc notre nouvelle invité ?" Il ne lui laissa pas l'occasion de répondre, la stupéfixant pour l'emmener à l'intérieur. Bien que son corps fut immobile, l'esprit de Dorcas était en pleine ébullition. Le Mangemort eut la présence d'esprit de la fouiller. Il trouva sa baguette magique dans la poche avant de son châle et elle se maudit de ne pas l'avoir prise en main avant : elle aurait pu éliminer l'ennemi dehors si elle ne s'était pas laissée surprendre comme une bleue... mais quel moyen avait-elle de savoir ce qui se tramait à l'intérieur ? Seul son coup d'oeil l'avait informé de la gravité de la situation.
Le Mangemort la ranima. Dorcas tomba durement au sol et se releva doucement, comme si elle était affaiblie. Mais tout ce qu'elle ressentait, maintenant, c'était une rage incontrôlable. Ils étaient trois mangemorts. Celui qui l'avait stupéfixée tenait toujours la baguette de la Gryffondor en main. Et il se trouvait près, très près d'elle...
"Alors ma jolie, donne ton prénom. Je pense que tu vas nous être bien utile pour la suite. On avait besoin de quelqu'un ... qui soit encore capable de marcher."
Elle fit mine de balbutier : "Je... je m'appelle..."
La peur lui nouait les entrailles mais son tempérament inflammable brûlait d'agir. Les plus aigris disaient que le courage était une valeur bonne pour les idiots qui voulaient mourir vite. Dorcas allait se faire un plaisir de leur prouver qu'elle était la reine des connes.
S'il y avait bien une chose à laquelle les sorciers (et surtout les sang-purs) ne s'attendaient jamais, c'était bien la violence physique. Dorcas le savait. Dès avant sa répartition en première année, dans le train qui menait à Poudlard, elle avait mit K. O. un septième année à Serpentard d'un unique coup de poing. La situation d'aujourd'hui n'était pas bien différente...
"Sauf que je risque ma peau pour de bon." songea-t-elle à part elle-même, terrifiée à l'idée d'une mort lente. "Pourvu que ce soit rapide, si ça doit arriver..." Foutu caractère de chevalier qui la poussait à sauver la veuve et l'orphelin...
Elle ne lui donna jamais son nom. Par contre, elle lui donna un coup de boule suffisamment fort pour avoir la satisfaction de lui casser le nez. Le monde chancela légèrement pour Dorcas, mais elle savait ce qu'elle faisait. Toutes ces années de boxe et de karaté dans le dôjô de son père, appris auprès des sensei japonais, ne pouvaient pas être inutiles ! En un tournemain, elle récupéra sa baguette magique et fit tomber celle de sa victime. Elle se servit de son corps comme bouclier entre elle et les autres. Pas très chevaleresque, ça, mais bon...
Dorcas tenait le mangemort de sa main libre et brandissait sa baguette magique de l'autre. Afin d'être sûre que le mangemort ne se révolte pas, et avant qu'il ait pu reprendre ses esprits, elle posa sa main libre sur le nez qu'elle venait de lui casser. S'il y avait bien pire douleur qu'un nez brisé, c'était un nez brisé qu'on pinçait fort. Le mangemort hurla, gigotant sans force, omnubilé par sa douleur. Dorcas afficha un sourire bravache.
"Mon nom, vous le saurez uniquement si vous mettez fin à mes jours et que vous le lisez sur ma tombe. Ce qui n'arrivera pas vu que les renforts sont en chemin..."
Elle mentait comme un arracheur de dents, mais si cela pouvait renverser la situation à leur avantage...
"Les gens du village ont vu les signaux eux aussi. Les Aurors sont en chemin." ajouta-t-elle le plus sérieusement du monde. Ses yeux, d'un bleu glacial, brillaient d'une lueur mauvaise. Plus le danger augmenter, plus elle se sentait en confiance.
En pensée, cela donnait plutôt : "Si le courage équivaut à l'idiotie et l'inconscience, alors je suis la reine des connes, vraiment..."
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