Sujets similaires
[Groupe n°1] Un RP inattendu... n°1
5 participants
Les Maraudeurs R.P.G :: ECOSSE :: DIVERS :: La lande
Page 1 sur 1
[Groupe n°1] Un RP inattendu... n°1
Un rêve dans un rêve... voilà où vous avez l'impression de vous enfoncer, tandis que le sommeil vous gagne, dans votre dortoir. Un rêve étrange, fait de fils de brume et d'ombres étirées, d'abord sans forme précise. Vous êtes là, vous existez mais... vous n'êtes pas seul. D'autres formes se précisent à vos côtés, telles des flammes brillant dans les ténèbres. Vous reconnaissez certaines d'entre elles. Vous essayez de leur parler, mais rien ne sort de votre bouche.
Cependant, un autre son se manifeste : une musique, très ancienne, faite d'accords sifflants et de rythmes bondissants. Le décor se précise lui aussi : des pierres, grises et nues, de lourdes tentures rouges et or pendues aux murs, sur lesquelles l'effigie d'un lion se dessine... vous plissez les yeux, et vous reconnaissez là le blason des Gryffondors. Où êtes-vous ? Et que se passe-t-il ? On dirait le moyen-âge, ou quelque chose qui y ressemble. La salle de bal est pleine à craquer, des couples nobles dansent dans un parfait ensemble, des regards sont échangés sous les voilages, les chevaliers ont quitté l'armure pour la tenue de bal, les femmes se réunissent selon leur groupe d'âge ou leur condition, les célibataires ensemble, les femmes mariées, et les courtisanes...
Un bal. Le bal. Celui donné par Godric Gryffondor, mais ce n'est pas là Poudlard. Peut-être sa demeure personnelle ? Vous n'en savez rien.
Vous secouez la tête ; car ça y est, votre corps a pris forme. Dans l'ordre de passage pour poster, vous êtes...
Note de conduite : vous êtes toujours vous-même, mais vous devez agir selon les motivations du rôle qui vous est imposé.
Le Maître du Jeu vous indiquera que faire à la fin de chaque tour. Il se peut que de nouveaux personnages soient introduits au rp au fur et à mesure. Tout peut arriver, à condition que le MJ vous l'indique.
Ligne de conduite actuelle générale : le bal bat son plein ! Actions libres, mais pas de sang versé... pour l'instant ?
Chaque personnage a 72h pour répondre. S'il ne répond pas au bout du temps imparti, le personnage suivant peut poster, et le maître du jeu adaptera en fonction.
Cependant, un autre son se manifeste : une musique, très ancienne, faite d'accords sifflants et de rythmes bondissants. Le décor se précise lui aussi : des pierres, grises et nues, de lourdes tentures rouges et or pendues aux murs, sur lesquelles l'effigie d'un lion se dessine... vous plissez les yeux, et vous reconnaissez là le blason des Gryffondors. Où êtes-vous ? Et que se passe-t-il ? On dirait le moyen-âge, ou quelque chose qui y ressemble. La salle de bal est pleine à craquer, des couples nobles dansent dans un parfait ensemble, des regards sont échangés sous les voilages, les chevaliers ont quitté l'armure pour la tenue de bal, les femmes se réunissent selon leur groupe d'âge ou leur condition, les célibataires ensemble, les femmes mariées, et les courtisanes...
Un bal. Le bal. Celui donné par Godric Gryffondor, mais ce n'est pas là Poudlard. Peut-être sa demeure personnelle ? Vous n'en savez rien.
Vous secouez la tête ; car ça y est, votre corps a pris forme. Dans l'ordre de passage pour poster, vous êtes...
- Spoiler:
- * Remus Lupin, le premier à poster, car vous représentez Godric Gryffondor lui-même et, ici, tout le monde vous obéira car vous êtes en votre demeure ;
* Elina Ashfort, ici nommée Elina Gryffondor, la belle et noble épouse de ce dernier ;
* Lucas Crawd, chevalier de sa Majesté Godric, et amant secret de la belle Elina ;
* Romane Lawson, la ménestrelle, en réalité empoisonneuse venue tuer Godric, que ce soit par le poison ou par tout autre moyen... et ce, sur l'ordre secret d'Elina qui souhaite vivre pleinement sa romance avec le chevalier Crawd, lequel ignore tout des machinations de sa belle !
Note de conduite : vous êtes toujours vous-même, mais vous devez agir selon les motivations du rôle qui vous est imposé.
Le Maître du Jeu vous indiquera que faire à la fin de chaque tour. Il se peut que de nouveaux personnages soient introduits au rp au fur et à mesure. Tout peut arriver, à condition que le MJ vous l'indique.
Ligne de conduite actuelle générale : le bal bat son plein ! Actions libres, mais pas de sang versé... pour l'instant ?
Chaque personnage a 72h pour répondre. S'il ne répond pas au bout du temps imparti, le personnage suivant peut poster, et le maître du jeu adaptera en fonction.
Re: [Groupe n°1] Un RP inattendu... n°1
Le sommeil me fuit. Ou est-ce moi qui le fuis ? Question épineuse que je ne suis pas en état de débattre à cette heure avancée de la nuit. Il est en effet bientôt une heure du matin si j’en crois les chiffres lumineux du cadran du réveil de Peter qui, de par leur défilage incessant, semblent moquer mon insomnie. Minuit quarante-six. Minuit quarante-sept. Minuit quarante-huit…
Mes paupières sont lourdes et je ne rêve que de m’enfoncer dans les bras accueillants de Morphée mais, pour une raison ou une autre, il joue les amants malicieux ce soir et se refuse à m’introduire dans sa couche. De dépit, je m’oblige donc à fermer les yeux et cherche à faire le vide dans ma tête en m’imaginant dans une plaine ensoleillée caressée par une douce brise. Les rayons du soleil me réchauffent gentiment le corps et le cœur et je ferme les yeux pour m’imprégner complètement de leur chaleur bienveillante. Mais, quand je les rouvre, le décor a changé. La scène s’est assombrie et des ombres mouvantes m’entourent, se déplaçant à mes côtés dans une chorégraphie dont le sens m’échappe.
Je m’approche d’elles, cherchant à distinguer en leur sein des formes connues mais elles semblent s’évaporer dès que je tente de les toucher. Désorienté, j’essaye alors de les appeler mais mon cerveau a beau fournir l’ordre à mes cordes vocales, ces dernières restent désespérément muettes. Frustré, je m’apprête à quitter cet endroit qui me met mal à l’aise lorsqu’enfin la pièce prend consistance, comme si quelqu’un m’avait fait enfiler des verres correcteurs. Clignant des yeux pour m’habituer à cette clarté nouvelle, mes yeux scrutent l’endroit où je me trouve à la recherche d’indices me permettant de comprendre où j’ai bien pu atterrir.
Les dimensions de la salle sont vastes, tout juste légèrement moins larges que celle de la Grande Salle. A vue d’œil et si j’en crois le menuet qui s’élève d’un coin de la pièce, je dirais que je me trouve dans une salle de réception. Ancienne, si je me fie à l’architecture de la pièce. La pierre nue domine, sans aucune des décorations superflues que l’époque gothique aimait à rajouter. Les riches tentures déroulées sur les murs ainsi que les tenues des personnes présentes tendraient à me faire pencher pour l’époque médiévale. Soudain, un rugissement attire mon regard vers un blason gravé dans le bois de la cheminée et représentant un lion se dressant fièrement sur ses pattes arrière. Voilà qui répond à ma question : je suis en compagnie de sorciers. Mais… attendez que je vérifie ! Oui, c’est bien ce que je pensais, ce blason ne m’est pas inconnu. Bien au contraire, il m’est des plus familiers. Je le porte tous les jours sur mon uniforme. Ce sont les armoiries de Godric Gryffondor.
Intrigué par leur présence dans cet endroit incongru, je m’en approche, bien décidé à vérifier qu’un détail qui m’aurait échappé à première vue ne distinguerait pas ce blason de celui auquel je suis habitué. Cependant une main se posant brusquement sur mon épaule pour attirer mon attention m’en empêche. Inquiet de m’être fait découvert en tant qu’intrus, je me retourne brusquement, préparant déjà une excuse plausible dans ma tête pour expliquer ma présence en ces lieux, le tout en remerciant Merlin d’avoir de l’entraînement en la matière étant donné le nombre de fois où les Maraudeurs se sont fait attraper dans une position compromettante. Rien néanmoins ne m’avait préparé à ce qui m’attendait lorsque le vieil homme portant un monocle sur le nez qui me fait face me déclare sur un ton inquiet.
-Vous vous sentez bien Monseigneur ? Vous me semblez quelque peu ailleurs, désirez-vous que je vous apporte un petit tonique de ma confection pour calmer vos humeurs ?
Si ses paroles ne m’avaient pas déjà laissé perplexe, le profil que j’aperçois dans le reflet de son monocle finit de le faire. Au lieu d’y voir l’adolescent blond aux yeux ambrés plutôt dégingandé que je suis, c’est une figure plus large d’épaules, à la chevelure châtain-roux et à la barbe fournie qui me fait face. Une sorte d’aura de puissance que je n’aurais jamais associé à ma personne se dégage de cet homme que je ne suis pas et que pourtant je reconnais au premier coup d’œil à force de l’avoir observé de longues heures durant dans mon manuel d’Histoire de la Magie de première année : Godric Gryffondor lui-même, l’un des quatre fondateurs de Poudlard. Et, au cas où il me resterait encore quelques doutes, le poids que je remarque seulement maintenant sur ma hanche droite n’est autre que la fameuse épée légendaire de Gryffondor. Instinctivement, j’en caresse le pommeau et me sent envahi d’une puissance magique inimaginable. J’aurais d’ailleurs pu rester là à essayer d’accepter les nouveaux faits qui venaient de m’être présentés pendant longtemps si la voix du vieil homme que j’imagine sans difficulté être le médecin du château n’avait pas retenti de nouveau à mes oreilles, me tirant de mes pensées ahuries.
-Monseigneur ?
Reprenant tant bien que mal mes esprits, je lui adresse un sourire que je veux assuré et balaie ses inquiétudes d’un revers de la main, en essayant d’adopter un langage adapté à l’époque.
-Balivernes, je me sens en pleine forme, ce n’était probablement qu’une petite fatigue passagère.
Et, sans lui laisser le temps de répliquer, je m’excuse pour aller m’asseoir sur la sorte de trône qui domine la piste de danse et la table de banquet, en priant pour que ce soit bien ma place, mais sachant que personne ne m’arrête en chemin j’en déduis qu’avec un peu de chance, je ne dois pas être trop à côté de la plaque. Bien entendu, je ne suis pas sûr que m’afficher aux yeux de tous soit la meilleure des idées sachant que je ne suis pas encore au point sur la marche à suivre à partir de maintenant, mais j’ai besoin de m’asseoir ne serait-ce que pour permettre à mon cerveau de se remémorer le plus de détails possibles sur l’époque des fondateurs de Poudlard et éviter ainsi de commettre une bourde irréparable. Car quelque chose me dit que les nombres gardes que j’aperçois à toutes les entrées n’apprécieraient que très moyennement de découvrir que quelqu’un a pris la place de leur seigneur.
Je m’assois donc avec le plus de tenue que je peux mais bon, quoiqu’il en soit, je n’ai pas reçu la même éducation que James, Sirius ou même Oliver alors je ne peux assurer de rien. Cependant, je n’ai pas le temps de m’en préoccuper car, à peine ais-je posé mon désormais seigneurial fessier sur mon siège que les musiciens entament un nouveau morceau et les couples se forment sur la piste de danse. Je les observe exécuter les pas compliqués et une seule pensée tourne en boucle dans mon esprit : par pitié, Merlin, Viviane, Circée et tous les autres, faites qu’aucune de ces dames ne m’invite à danser ou je vais me ridiculiser.
Remus LupinResident werewolf - Messages : 233
Date d'inscription : 04/01/2013
Re: [Groupe n°1] Un RP inattendu... n°1
La nuit était tombée sur le château, la jeune gryffondor était allongée dans son lit dans la tour de sa maison. Sa journée n'avait pas été très reposante, et pourtant malgré la fatigue le sommeil ne venait pas facilement. Elle ne pouvait s'empêcher de réfléchir. Comme chaque soir la nostalgie d'une mère aimante la rongeait de l'intérieur, et d'un autre coté elle pensais à son père qui voulait qu'elle s'épanouisse avec la magie et qu'elle ne regrette rien de son sang magique, et dans la tour d'une maison qui porte le nom d'un si grand sorcier on finit forcément pas avoir des envie de grandeur et de reconnaissance. La tête pleine de question sur ce qu'elle finirait par devenir Elina n'arrivait pas a fermer les yeux.
Plongée dans ses longues réflexion, elle souffrait une fois de plus de n'avoir personne a qui pouvoir parler de plus âge qu'elle pour la conseiller. Dans la tête d'Elina plus rien n'allait bien. Son passé et son présent la perturbait chaque jour de plus en plus. Les minutes passaient, et elle commençait à être fatigué, ses émotions et ses réflexions le fatiguaient, et c'est au dessus de toutes ces douleurs que le marchand de sable se décida à venir faire son travail...
De la musique, tout commença de cette façon, et pendant un long moment c'est tout ce qu'elle pu distinguer. Un son ne semblant en rien venir de son époque. Tout était flou autour d'elle, aucune forme n'était claire. Une sorte de bataille de couleur et de lumière se déroulait devant ses yeux comme si elle perdait la vue petit a petit. Elle ne savait pas ou elle était ni ce qui se passait autour d'elle. Elle tentait d'ouvrir et fermer les yeux plusieurs fois pour que sa vue ne commence à se corriger, mais plus elle tentait de rétablir de l'ordre autour d'elle plus elle avait l'impression de se sentir étrange, et soudainement une trappe fictive sembla s'ouvrir en dessous d'elle, et en un bref sursaut de peur elle se retrouva dans une pièce qui ne lui évoquait rien, mais qui lui semblait tout de même connue... Il lui fallut un moment avant de réaliser, avant que tout se mette en place dans cet endroit. D'un état de légerté dérangeante, elle fini par se sentir enfin entière.
Du rouge...
Il y en avait partout, par petites touche joliment placées dans l'espace mais il y en avait beaucoup. Dans une partie reculé d'un défilé de personne auquel elle n'avait pas encore porté la moindre attention, elle commença à examiner le contenu d'une étagère à la recherche d'une indication sur le lieu ou elle se trouvait. C'est dans un cadre ou une image se trouvait encadré qu'elle reconnu le grand homme fondateur de sa maison, rien d'autre ne lui sauta a la vue et elle arrêta la son inspection de ce grand meuble et se tourna vers la foule. Devant elle se trouvait un nombre de personne important, tous en tenue de bal. Les tenues l'aurait interpellé habituellement mais petit a petit elle semblait se fondre dans les détails ancien qui l'entouraient... Elle n'avait pas mis longtemps à comprends qu'elle se trouvait dans une époque qui n'était pas la sienne, mais cela ne l'avait pas perturbé très longtemps. Ce qui l'intriguait c'était de savoir ou elle était exactement. Elle décida de se fondre dans la foule pour voir ce qui s'y passait, elle n’eus pas vraiment de mal a passer inaperçue, c'était même un don chez elle. Elle regardait autour d'elle tentant de comprendre, le nom de Gryffondor revenait régulièrement dans les discutions autour d'elle. Elle avança encore jusqu’à se faire bousculer par une jeune fille apparemment très enthousiaste, elle tourna la tête pour suivre la personne des yeux, celle-ci fit de même et se retourna toute joie perdue devant elle, une moue gênée sur le visage.
-Excusez moi madame Gryffondor ! avait-elle dit la voie plaine de remords.
Elina eu un choc, elle avait l'impression d'avoir reçu un cou de masse sur le crane. Mais que faisait-elle ici exactement, et depuis quand était-elle lié à son model sorcier par un lien quelconque. C'est alors que la représentation qu'elle avait vu revint... Elle n'était pas dans l'école mais devait être dans le lieu de résidence de l'un des plus grands sorciers de tout le temps. En était-elle la femme... Tout cela était incompréhensible.
- Ce n'est rien....
C'est ce qu'elle avait répondu le plus calmement possible, elle ne devait pas paniquer. Elle avança un peu plus et fini par apercevoir l'homme de l'étagère, le grand et respecté Godric était devant elle en ce moment même, en chair et en os plus vivant que jamais. Par réflex et par peur elle se mis dos au mur derrière un chandelier priant pour ne pas avoir le moindre contact avec cet homme. Elle observant l'argent rutilant et éclairé par les bougie qu'il portait et fini par voir son reflet, ce n'était pas elle dans ce miroir mais une autre personne. Elle était dans le corps d'une femme mure, fière dans un robe rouge magnifique. Ce n'était pas elle, elle était une autre. Elle commençait vraiment à paniquer, elle voulait simplement disparaitre.
Elina Ashfort- Messages : 56
Date d'inscription : 04/02/2013
Age : 27
Re: [Groupe n°1] Un RP inattendu... n°1
Lucas n’eut aucun mal à s’endormir cette nuit-là. La journée n’avait été pour autant épuisante ou heureuse, mais il ne se posait aucune question alors sans doute son cerveau décida qu’une pause ne ferait pas de mal. Il était devenu une sorte de robot automatique. Le matin il se levait, il allait manger, il se lavait, il allait en cours et finissait sa journée. Le soir, le plus souvent, il mettait des heures à s’endormir à cause de toutes les questions, de tous ses soucis qui tournaient dans sa tête. Seulement, à force de faire des actions automatiques, même les soucis disparaissent ou semblent naturels, enlevant la difficulté d’occulter. Ce fut donc avec une grande facilité que Lucas se posa sur son oreiller et se laissa guider par des pensées neutres. Il tomba rapidement dans le sommeil le plus reposant possible. Il était devenu un simple poids sur le lit.
De la musique vint bercer ses oreilles. Il n’en avait jamais entendu une semblable. Elle était pleine d’énergie et de bonne humeur. C’était le genre de son qui pouvait faire danser toute personne considérant être aussi gracieuse qu’un balai sur la piste. Cela lui donnait envie à lui aussi de faire bouger son corps au rythme des notes, inviter Xenia à le rejoindre. Comme un somnambule, il se mit à danser de façon très discrète. Cela ne pouvait se voir qu’au pied qui battait au rythme de son rêve, à sa main qui se balançait devant son torse. Si on le regardait de loin, rien de tout cela n’était visible, mais dans sa tête, tout était fête et rigolade. Un sourire heureux s’allongea sur son visage endormi.
Il aimait ce son antique. Il était déstressant et donnait de l’espoir. Mais soudain, quelque chose se rajouta aux notes : des pierres, des pierres froides. Elles semblaient venir des cachots des serpentard. Elles cassaient toute la magie de l’espoir qu’il ressentait pour le mettre dans un état de tension. La mélodie devenait presque un son de tension absolue, ne rendant que plus rigolote sa mort prochaine. Elle ne venait qu’accompagner de façon piégeuse l’attaque qui allait sans aucun doute lui tomber dessus. Il commençait à transpirer dans son lit, faisant coller son drap contre lui. Il s’enroula dedans et se bloqua, alors que ses mains se crispèrent et que son visage devint tout tendu. Il chercha sa baguette à ses côté mais il ne toucha rien. Il n’arrivait pas à toucher son propre corps. Il essaya d’avancer sa main pour toucher le mur : il ne pouvait bouger tout court.
Là, au loin, il y avait du rouge. Non, pire encore, c’était le lion des Gryffondor. Cela semblait tellement bizarre. Pourquoi le drapeau des gryffondor trainait-il dans les cachots des serpentard ? N’y avait-il pas là un énorme problème ? Etait-ce une blague des rouges et ors mettant en avant qu’ils avaient envahi le camp ennemi ? Il y avait encore de la musique qu’il localisait derrière lui. Des rires se mirent à s’ajouter à l’ambiance de fête. Il fronça les sourcils. Etait-il victime d’une blague ? Se moquait-on de lui ? Qu’ils aient au moins le courage de le faire en face plutôt que derrière le dos ! Il essaya de se retourner, ne pensant pas réussir se croyant paralysé par un quelconque sort. Cependant, il se déplaça avec grâce et fierté, sans que rien ne bloque son mouvement. Il se retrouve face à une salle rempli de danseurs portant des robes et tenues assez anciennes. Le poufsouffle ne connaissait pas grand-chose aux danses, mais il devinait que celles-ci n’étaient pas celles de son époque à lui, comme la musique ne l’était pas plus.
Il se retrouva de nouveau pétrifié face à ce décor de parfait ensemble. Il n’y avait aucun défaut. Chaque danseur était à sa place et tout était synchronisé. Etait-ce une chorégraphie ? Il n’aurait su le dire. Au loin, il vit deux grands trônes dont l’un était occupé par un grand homme. Il plissa les yeux et fut stupéfait de voir Godric Gryffondor, grand fondateur de Poudlard. Qu’est-ce qu’il faisait là ? N’était-il pas censé être mort depuis des siècles ? Ou peut-être lui-même n’était pas censé ne pas être né ? Il fronça les sourcils, confus. Il vit un serviteur passer près de son altesse, le regard assez noir. Il sentit en lui une envie de courir auprès de trône et de se placer entre cet assassin potentiel et sa grande altesse. Il se retint à la dernière minute, ne comprenant pas pourquoi il ferait cela. De toute façon, sa majesté était bien plus puissante qu’un pauvre élève pour lui. Alors quel intérêt aurait-il à faire cela ? Une légère pointe de jalousie se rajouta à sa pensée, sortant de nulle part.
Toutefois, il se mit tout de même à marcher vers ce fameux trône. Il y alla la tête haute et eut le geste de poser sa main sur le côté, cherchant son épée. Il se sentit soudain très léger, trop même. Pourquoi n’avait-il pas son arme avec lui ? Il ne pourrait pas se protéger et encore moins protéger son maître. Mais pourquoi aurait-il besoin une épée aussi ? Il n’en avait jamais utilisé et la seule fois où il en avait vu une, c’était dans la salle des trophées à Poudlard. Cela devenait de plus en plus étrange comme vie. Arrivé devant sa souveraineté, il s’inclina et s’exclama, tel un chevalier du Roi :
Puis-je être d’une quelconque aide Sir ? De la musique vint bercer ses oreilles. Il n’en avait jamais entendu une semblable. Elle était pleine d’énergie et de bonne humeur. C’était le genre de son qui pouvait faire danser toute personne considérant être aussi gracieuse qu’un balai sur la piste. Cela lui donnait envie à lui aussi de faire bouger son corps au rythme des notes, inviter Xenia à le rejoindre. Comme un somnambule, il se mit à danser de façon très discrète. Cela ne pouvait se voir qu’au pied qui battait au rythme de son rêve, à sa main qui se balançait devant son torse. Si on le regardait de loin, rien de tout cela n’était visible, mais dans sa tête, tout était fête et rigolade. Un sourire heureux s’allongea sur son visage endormi.
Il aimait ce son antique. Il était déstressant et donnait de l’espoir. Mais soudain, quelque chose se rajouta aux notes : des pierres, des pierres froides. Elles semblaient venir des cachots des serpentard. Elles cassaient toute la magie de l’espoir qu’il ressentait pour le mettre dans un état de tension. La mélodie devenait presque un son de tension absolue, ne rendant que plus rigolote sa mort prochaine. Elle ne venait qu’accompagner de façon piégeuse l’attaque qui allait sans aucun doute lui tomber dessus. Il commençait à transpirer dans son lit, faisant coller son drap contre lui. Il s’enroula dedans et se bloqua, alors que ses mains se crispèrent et que son visage devint tout tendu. Il chercha sa baguette à ses côté mais il ne toucha rien. Il n’arrivait pas à toucher son propre corps. Il essaya d’avancer sa main pour toucher le mur : il ne pouvait bouger tout court.
Là, au loin, il y avait du rouge. Non, pire encore, c’était le lion des Gryffondor. Cela semblait tellement bizarre. Pourquoi le drapeau des gryffondor trainait-il dans les cachots des serpentard ? N’y avait-il pas là un énorme problème ? Etait-ce une blague des rouges et ors mettant en avant qu’ils avaient envahi le camp ennemi ? Il y avait encore de la musique qu’il localisait derrière lui. Des rires se mirent à s’ajouter à l’ambiance de fête. Il fronça les sourcils. Etait-il victime d’une blague ? Se moquait-on de lui ? Qu’ils aient au moins le courage de le faire en face plutôt que derrière le dos ! Il essaya de se retourner, ne pensant pas réussir se croyant paralysé par un quelconque sort. Cependant, il se déplaça avec grâce et fierté, sans que rien ne bloque son mouvement. Il se retrouve face à une salle rempli de danseurs portant des robes et tenues assez anciennes. Le poufsouffle ne connaissait pas grand-chose aux danses, mais il devinait que celles-ci n’étaient pas celles de son époque à lui, comme la musique ne l’était pas plus.
Il se retrouva de nouveau pétrifié face à ce décor de parfait ensemble. Il n’y avait aucun défaut. Chaque danseur était à sa place et tout était synchronisé. Etait-ce une chorégraphie ? Il n’aurait su le dire. Au loin, il vit deux grands trônes dont l’un était occupé par un grand homme. Il plissa les yeux et fut stupéfait de voir Godric Gryffondor, grand fondateur de Poudlard. Qu’est-ce qu’il faisait là ? N’était-il pas censé être mort depuis des siècles ? Ou peut-être lui-même n’était pas censé ne pas être né ? Il fronça les sourcils, confus. Il vit un serviteur passer près de son altesse, le regard assez noir. Il sentit en lui une envie de courir auprès de trône et de se placer entre cet assassin potentiel et sa grande altesse. Il se retint à la dernière minute, ne comprenant pas pourquoi il ferait cela. De toute façon, sa majesté était bien plus puissante qu’un pauvre élève pour lui. Alors quel intérêt aurait-il à faire cela ? Une légère pointe de jalousie se rajouta à sa pensée, sortant de nulle part.
Toutefois, il se mit tout de même à marcher vers ce fameux trône. Il y alla la tête haute et eut le geste de poser sa main sur le côté, cherchant son épée. Il se sentit soudain très léger, trop même. Pourquoi n’avait-il pas son arme avec lui ? Il ne pourrait pas se protéger et encore moins protéger son maître. Mais pourquoi aurait-il besoin une épée aussi ? Il n’en avait jamais utilisé et la seule fois où il en avait vu une, c’était dans la salle des trophées à Poudlard. Cela devenait de plus en plus étrange comme vie. Arrivé devant sa souveraineté, il s’inclina et s’exclama, tel un chevalier du Roi :
Il resta baissé attendant une réponse. Le serviteur était passé, sans rien dire ni faire. Tant mieux, voilà une menace de moins à faire attention. Il était désarmé et désavantagé par tout ce remue-ménage. Il fallait qu’il soit très attentif au moindre mauvais geste. Pourtant, il ne savait pas non plus quels pouvaient être ces mauvais gestes. Il ne savait rien de cette vie, ni de cette époque. Il ne savait rien tout court sur ce qu’il se passait. C’était comme s’il se trouvait dans l’esprit d’un autre, ne faisant qu’observer les faits et gestes de son corps d’accueil.
Dans son lit, Lucas se sentait de plus en plus mal. Il transpirait comme jamais. Encore heureux que les rideaux de son lit était fermé sinon ses camarades qui rentraient à l’instant le trouverait de plus en plus bizarre. Il se tourna et se retourna dans ses draps. Ses muscles se crispaient sans arrêt. Il allait être courbaturé le lendemain s’il continuait ainsi, à s’enfoncer dans ce rêve sans limite, ni logique. Qui en viendrait à bout de l’autre ? Le rêve ou le poufsouffle ?
Dans son lit, Lucas se sentait de plus en plus mal. Il transpirait comme jamais. Encore heureux que les rideaux de son lit était fermé sinon ses camarades qui rentraient à l’instant le trouverait de plus en plus bizarre. Il se tourna et se retourna dans ses draps. Ses muscles se crispaient sans arrêt. Il allait être courbaturé le lendemain s’il continuait ainsi, à s’enfoncer dans ce rêve sans limite, ni logique. Qui en viendrait à bout de l’autre ? Le rêve ou le poufsouffle ?
Lucas Crawd- Messages : 511
Date d'inscription : 20/09/2010
Age : 30
Localisation : dans les coins isolés du château
Re: [Groupe n°1] Un RP inattendu... n°1
Romane poussa la porte doucement. Sa chambre était plongée dans l'obscurité. Les yeux de la jeune fille se plissèrent, pour essayer tant bien que mal de distinguer où était son lit de celui de ses camarades. Elle avait l'habitude de ce petit rituel, qui se terminait généralement bien. Avec le temps, elle avait mémorisé où était les objets laissés à même le sol que les filles de sa chambre laissaient par terre sans cesse. Sachant que c'était pour l'embêter, l'idée était plaisante, mais Romane les trouvait bien trop prévisible. A ses yeux, elles étaient des Serpentardes de pacotilles, tout juste bonnes à avoir le niveau d'un magasin de farces et attrapes. Romane enjamba les premiers obstacles sans grande difficulté, malgré que sa tête était à deux doigts d'exploser. Elle continua d'avancer dans la chambre, se maudissant d'avoir choisit le lit le plus éloigné de la porte en première année. Elle l'atteignit finalement, et se pressa de s'y blottir, sans ce soucier du bruit qu'elle pouvait faire. Quand elle fut confortablement allongée, une voix grognon s'éleva :
- Mais tu peux pas faire moins de bruit bordel !
Romane rigola. L'alcool ne l'aidait pas vraiment à garder son calme. C'était devenue habituel que la jeune fille rentre à une heure du matin, dans cet état. Elle traînait dans les couloirs du château, parfois accompagné, et buvait quelques verres avant de revenir dans la salle commune pour se coucher. Ses camarades ne comptaient pas le nombre de fois ou par la maladresse de la rousse, elles avaient été réveillées en plein milieu de la nuit. Romane se fichait bien de ce qu'elles pensaient, et ne prit même pas la peine de répondre à sa camarade. Elle remonta la couverture, sur son corps glacé, et ferma les yeux.
Peu à peu, le corps de la jeune fille lui parut plus léger. Son esprit se vida, laissant place à des ténèbres rassurant. Elle oublia la longue journée qu'elle venait de vivre, et celle qui allait arriver demain. Elle oublia le parfum des fleurs du Lac autour duquel elle avait fait un tour un peu plus tôt. Elle oublia le goût du repas qu'elle avait partagé avec sa maison pour le dîner. Elle en oublia jusqu'à la voix de sa camarade, qui lui était parvenu il y à quelques seconde. Il n'y avait plus rien autour d'elle, si ce n'est le silence.
Mais les ténèbres qui la rassuraient se changèrent. Romane essayait de distinguer quelque chose, mais sa vision paraissait brouillée. La jeune Serpentarde commença à paniquer, détestant le fait de n'avoir aucun contrôle sur ce qui lui arrivait. Elle tourna la tête à gauche, puis à droite, essayant de trouver quelque chose d'assez net pour l'aider à comprendre ce qui se passait. Car cela ne ressemblait pas à un rêve, ni même à un cauchemar. Cela ne ressemblait à rien qu'elle n'ait jamais vu, et Romane n'avait jamais été fan de l'inconnue.
Romane prit une grande respiration, et tenta d'analyser la situation. Son regard se posa plus lentement sur les choses, essayant de détailler chaque formes qui s'offrait à lui. Alors que le décor se teinta de gris, une musique parvint aux oreilles de la jeune fille. Romane n'avait jamais entendu pareil musique, les notes, le rythme, la cadence, rien n'était semblable à l'époque contemporaine. Elle n'aurait su dire d'où elle venait.
Les formes autour d'elle commençaient à se préciser. Romane était dans une salle. Une énorme pièce qui l'écrasait. Les murs, fait de pierres, donnait à l'endroit un certain charme. Au dessus d'elle, se dressait un grand lustre remplit de bougies. Son regard resta quelque instant sur cet objet précieux, fait de cristal à première vue. Il ne ressemblait à rien qu'elle n'ait jamais vu, pas même à Poudlard. Romane entendit des murmures se propager autour d'elle. Elle cessa de fixer le plafond, pour regarder autour d'elle. Elle n'en revenait pas. Elle était désormais entourée d'une foule de gens, en costumes. Les femmes portaient des robes très serrés au niveau de la poitrine, et très amples au niveau de leurs jambes. Peut-être même un peu trop pour que se soit naturel. Leurs robes étaient parsemées de dorures et de diamants, à tel point que s'en était effrayant. Quand à leurs coiffures, Romane les trouvait ridicules. Si elle avait été à Poudlard et non dans ce lieu étrange, Romane n'aurait surement pas hésité pour aller leur dire. Mais cet endroit l'intimidait. Elle ne savait pas comment elle avait atterri ici. Ni même où elle était. Mais le pire pour Romane, elle ne savait pas quand on était.
Le coeur de la jeune fille commençait à battre à une vitesse anormale. Elle tourna sur elle même, espérant trouver une sortie ou se réfugier. Mais la foule était si dense qu'elle ne voyait pas à plus de quelques mètres. Il y avait une excitation palpable dans l'air, des sourires sur tout les visages, mais Romane ne souriait pas. Elle, tel le vilain petit canard, ne se sentait pas à sa place. Elle commença à marcher, essayant de pouvoir sortir. Mais, alors qu'elle n'avait fait quelques pas, elle se rendit compte qu'elle portait quelque chose suprêmement étrange. Elle baissa les yeux pour se regarder de la meilleur manière qu'elle pouvait et fut écœurée en voyant qu'elle portait les couleurs de la maison Gryffondor. Mais au contraire de toutes ces jolies dames qui dansaient, Romane portait un pantacourt, rouge sur la jambe droite, et jaune sur la gauche. Mais ce manque de goût fut amplifié par l'horrible tee-shirt assorti. Romane aurait voulu les enlever tellement elle était dégoûtée.
Elle reprit sa route, plus déterminée que jamais à découvrir ce qui se tramait ici. C'est alors qu'au loin, elle vit une grande arche, synonyme de liberté. Elle se hâta dans cette direction sans plus faire attention au monde qui l'entourait. Ses yeux ne voyait que le moyen de sortir de ce monde de fou. Romane pressa encore le pas. Quand soudain, une main agrippa son bras. Romane se retourna violemment, et découvrit un homme assez âgé, habillé comme tout ces gens étranges.
- Pourquoi se hâter vers la sortie, alors que le bal vient à peine de commencer ?
Un bal ? Cela ne ressemblait à aucun bal de Poudlard. Ou alors, à un bal déguisé où tout le monde avait choisit le même costume. Ce qui était peu probable. Romane se demandait sincèrement à quel époque se déroulait la scène, car rien n'indiquait qu'elle soit en 1977. Romane ne prit pas la peine de répondre à cet homme et continua son chemin. Le mot "bal" résonnait dans sa tête, elle cherchait de toute les manières possibles à savoir ce que ces trois lettres impliquaient.
C'est alors, que sans le faire attention, elle percuta quelqu'un. Elle releva sa tête, et vit un visage beaucoup plus froid que le précédent. Un visage sévère et dur. L'homme, d'une trentaine d'années, faisait une tête de plus que la jeune fille. Le premier réflexe de Romane fut d'essayer de sortir sa baguette. Mais quand sa main droite tata sa taille, elle ne sentit pas le mince rondin qu'elle avait l'habitude de glisser dans sa ceinture. La panique gagna rapidement Romane, quand elle comprit qu'elle ne pourrait se défendre. L'homme n'avait pas bougé, et fixait toujours la jeune Serpentarde dans les yeux. Un silence s'installa entre les deux personnes, qui laissait sous-entendre peu de bonnes choses. Romane déglutit. Elle avait l'impression de faire face à une injustice. Elle était sans défense, dans un lieu qu'elle ne connaissait pas, totalement désorientée et sans aucune information alors que tout ces gens, qui lui paraissaient soudainement menaçants, avaient l'air parfaitement au courant de tout ce qu'il y avait à savoir.
- Est-ce que tu compte partir ? Je te rappel que tu as un spectacle à donner ! Ne me fait pas regretter d'avoir dit à Godric Gryffondor lui même que tu étais à la hauteur de ta réputation de ménestrelle...
L'inconnu continua de crier sur Romane, mais doucement pour ne pas attirer l'attention. Romane avait cessé d'écouter. Elle ne pouvait décemment oublier les mots "Godric Gryffondor" et "ménestrelle". Romane ne comprenait pas. Gryffondor était mort il y a une éternité. Et d'après sa mère, les ménestrels aussi. Romane se détourna de cet homme, pour regarder la salle. Elle était encore plus immense quand on la regardait d'une extrémité. Le rouge et le jaune étaient partout. Et au loin, elle put voir deux trônes, dont un occupé. Godric Gryffondor, pareil au portrait qu'il y avait dans la salle des fondateur.
L'homme poussa avec sa main la jeune fille d'une manière violente. Romane se laissa faire, trop occupée à essayer de réaliser que tout cela était impossible, et que pourtant cela paraissait bien réel. Romane sentait les odeurs, ressentait les matières, les contactes, les sentiments, et pourtant tout cela ne pouvait être réel. Mais la douleur qu'elle avait dans le dos alors qu'elle traversait la salle sous les ordres plus que brutaux d'un homme qu'elle ne connaissait pas, était bien vrai. Le trajet se fit en silence. Romane n'aimait pas cette salle. Elle n'aimait pas cet endroit, et cette époque. Romane désirait retrouver du vert, dans un cachot entouré de méchants. Mais certainement pas être dans une salle entourée, surement de ses ennemis, à devoir jouer la menestrelle.
L'homme poussa Romane à s'arrêter, et affiche un sourire sadique sur son visage :
- Tu sais ce qu'il te reste à faire, soit prudente, tu pourrais ne pas survivre...
Romane déglutit, de ce que sa tante lui avait raconté des ménestrels, ils devaient distraire leur seigneur en chantant, jonglant, ou en faisant d'autre choses artistiques. Mais du plus loin que la Serpentarde s'en rappelait, elle ne savait ni chanter, ni jouer, ni jongler, ou faire rire. Est-ce donc un avertissement ? Une menace que cette inconnue venait de faire : "Soit tu distrait Godric Gryffondor, soit tu meurt ?" Romane n'était pas en total accord avec cette idée. A vrai dire, elle tremblait de part en part.
Elle se tourna pour être face au mur, espérant se faire oublier. Mais juste en face d'elle, il y avait un miroir. Romane grimaça en voyant son accoutrement, mais fut encore plus choquée de voir un visage différent trôner sur son corps. Elle leva la main droite, cherchant à vérifier que le miroir en était bien un. Mais son reflet effectua le même mouvement. La serpentarde leva ensuite la main gauche, et son reflet fit de même. Pas de doute possible, c'était bien elle dans le miroir, mais pourquoi son visage d'adolescente avait été remplacé par un autre ?
Pourquoi ? Pourquoi ? Pourquoi ? Tellement de questions dont Romane n'avait pas les réponses. La jeune fille ne comprenait rien à cette histoire des plus bizarres. Et de plus, elle sentait au fond d'elle même que tout cela allait mal finir...
- Mais tu peux pas faire moins de bruit bordel !
Romane rigola. L'alcool ne l'aidait pas vraiment à garder son calme. C'était devenue habituel que la jeune fille rentre à une heure du matin, dans cet état. Elle traînait dans les couloirs du château, parfois accompagné, et buvait quelques verres avant de revenir dans la salle commune pour se coucher. Ses camarades ne comptaient pas le nombre de fois ou par la maladresse de la rousse, elles avaient été réveillées en plein milieu de la nuit. Romane se fichait bien de ce qu'elles pensaient, et ne prit même pas la peine de répondre à sa camarade. Elle remonta la couverture, sur son corps glacé, et ferma les yeux.
Peu à peu, le corps de la jeune fille lui parut plus léger. Son esprit se vida, laissant place à des ténèbres rassurant. Elle oublia la longue journée qu'elle venait de vivre, et celle qui allait arriver demain. Elle oublia le parfum des fleurs du Lac autour duquel elle avait fait un tour un peu plus tôt. Elle oublia le goût du repas qu'elle avait partagé avec sa maison pour le dîner. Elle en oublia jusqu'à la voix de sa camarade, qui lui était parvenu il y à quelques seconde. Il n'y avait plus rien autour d'elle, si ce n'est le silence.
Mais les ténèbres qui la rassuraient se changèrent. Romane essayait de distinguer quelque chose, mais sa vision paraissait brouillée. La jeune Serpentarde commença à paniquer, détestant le fait de n'avoir aucun contrôle sur ce qui lui arrivait. Elle tourna la tête à gauche, puis à droite, essayant de trouver quelque chose d'assez net pour l'aider à comprendre ce qui se passait. Car cela ne ressemblait pas à un rêve, ni même à un cauchemar. Cela ne ressemblait à rien qu'elle n'ait jamais vu, et Romane n'avait jamais été fan de l'inconnue.
Romane prit une grande respiration, et tenta d'analyser la situation. Son regard se posa plus lentement sur les choses, essayant de détailler chaque formes qui s'offrait à lui. Alors que le décor se teinta de gris, une musique parvint aux oreilles de la jeune fille. Romane n'avait jamais entendu pareil musique, les notes, le rythme, la cadence, rien n'était semblable à l'époque contemporaine. Elle n'aurait su dire d'où elle venait.
Les formes autour d'elle commençaient à se préciser. Romane était dans une salle. Une énorme pièce qui l'écrasait. Les murs, fait de pierres, donnait à l'endroit un certain charme. Au dessus d'elle, se dressait un grand lustre remplit de bougies. Son regard resta quelque instant sur cet objet précieux, fait de cristal à première vue. Il ne ressemblait à rien qu'elle n'ait jamais vu, pas même à Poudlard. Romane entendit des murmures se propager autour d'elle. Elle cessa de fixer le plafond, pour regarder autour d'elle. Elle n'en revenait pas. Elle était désormais entourée d'une foule de gens, en costumes. Les femmes portaient des robes très serrés au niveau de la poitrine, et très amples au niveau de leurs jambes. Peut-être même un peu trop pour que se soit naturel. Leurs robes étaient parsemées de dorures et de diamants, à tel point que s'en était effrayant. Quand à leurs coiffures, Romane les trouvait ridicules. Si elle avait été à Poudlard et non dans ce lieu étrange, Romane n'aurait surement pas hésité pour aller leur dire. Mais cet endroit l'intimidait. Elle ne savait pas comment elle avait atterri ici. Ni même où elle était. Mais le pire pour Romane, elle ne savait pas quand on était.
Le coeur de la jeune fille commençait à battre à une vitesse anormale. Elle tourna sur elle même, espérant trouver une sortie ou se réfugier. Mais la foule était si dense qu'elle ne voyait pas à plus de quelques mètres. Il y avait une excitation palpable dans l'air, des sourires sur tout les visages, mais Romane ne souriait pas. Elle, tel le vilain petit canard, ne se sentait pas à sa place. Elle commença à marcher, essayant de pouvoir sortir. Mais, alors qu'elle n'avait fait quelques pas, elle se rendit compte qu'elle portait quelque chose suprêmement étrange. Elle baissa les yeux pour se regarder de la meilleur manière qu'elle pouvait et fut écœurée en voyant qu'elle portait les couleurs de la maison Gryffondor. Mais au contraire de toutes ces jolies dames qui dansaient, Romane portait un pantacourt, rouge sur la jambe droite, et jaune sur la gauche. Mais ce manque de goût fut amplifié par l'horrible tee-shirt assorti. Romane aurait voulu les enlever tellement elle était dégoûtée.
Elle reprit sa route, plus déterminée que jamais à découvrir ce qui se tramait ici. C'est alors qu'au loin, elle vit une grande arche, synonyme de liberté. Elle se hâta dans cette direction sans plus faire attention au monde qui l'entourait. Ses yeux ne voyait que le moyen de sortir de ce monde de fou. Romane pressa encore le pas. Quand soudain, une main agrippa son bras. Romane se retourna violemment, et découvrit un homme assez âgé, habillé comme tout ces gens étranges.
- Pourquoi se hâter vers la sortie, alors que le bal vient à peine de commencer ?
Un bal ? Cela ne ressemblait à aucun bal de Poudlard. Ou alors, à un bal déguisé où tout le monde avait choisit le même costume. Ce qui était peu probable. Romane se demandait sincèrement à quel époque se déroulait la scène, car rien n'indiquait qu'elle soit en 1977. Romane ne prit pas la peine de répondre à cet homme et continua son chemin. Le mot "bal" résonnait dans sa tête, elle cherchait de toute les manières possibles à savoir ce que ces trois lettres impliquaient.
C'est alors, que sans le faire attention, elle percuta quelqu'un. Elle releva sa tête, et vit un visage beaucoup plus froid que le précédent. Un visage sévère et dur. L'homme, d'une trentaine d'années, faisait une tête de plus que la jeune fille. Le premier réflexe de Romane fut d'essayer de sortir sa baguette. Mais quand sa main droite tata sa taille, elle ne sentit pas le mince rondin qu'elle avait l'habitude de glisser dans sa ceinture. La panique gagna rapidement Romane, quand elle comprit qu'elle ne pourrait se défendre. L'homme n'avait pas bougé, et fixait toujours la jeune Serpentarde dans les yeux. Un silence s'installa entre les deux personnes, qui laissait sous-entendre peu de bonnes choses. Romane déglutit. Elle avait l'impression de faire face à une injustice. Elle était sans défense, dans un lieu qu'elle ne connaissait pas, totalement désorientée et sans aucune information alors que tout ces gens, qui lui paraissaient soudainement menaçants, avaient l'air parfaitement au courant de tout ce qu'il y avait à savoir.
- Est-ce que tu compte partir ? Je te rappel que tu as un spectacle à donner ! Ne me fait pas regretter d'avoir dit à Godric Gryffondor lui même que tu étais à la hauteur de ta réputation de ménestrelle...
L'inconnu continua de crier sur Romane, mais doucement pour ne pas attirer l'attention. Romane avait cessé d'écouter. Elle ne pouvait décemment oublier les mots "Godric Gryffondor" et "ménestrelle". Romane ne comprenait pas. Gryffondor était mort il y a une éternité. Et d'après sa mère, les ménestrels aussi. Romane se détourna de cet homme, pour regarder la salle. Elle était encore plus immense quand on la regardait d'une extrémité. Le rouge et le jaune étaient partout. Et au loin, elle put voir deux trônes, dont un occupé. Godric Gryffondor, pareil au portrait qu'il y avait dans la salle des fondateur.
L'homme poussa avec sa main la jeune fille d'une manière violente. Romane se laissa faire, trop occupée à essayer de réaliser que tout cela était impossible, et que pourtant cela paraissait bien réel. Romane sentait les odeurs, ressentait les matières, les contactes, les sentiments, et pourtant tout cela ne pouvait être réel. Mais la douleur qu'elle avait dans le dos alors qu'elle traversait la salle sous les ordres plus que brutaux d'un homme qu'elle ne connaissait pas, était bien vrai. Le trajet se fit en silence. Romane n'aimait pas cette salle. Elle n'aimait pas cet endroit, et cette époque. Romane désirait retrouver du vert, dans un cachot entouré de méchants. Mais certainement pas être dans une salle entourée, surement de ses ennemis, à devoir jouer la menestrelle.
L'homme poussa Romane à s'arrêter, et affiche un sourire sadique sur son visage :
- Tu sais ce qu'il te reste à faire, soit prudente, tu pourrais ne pas survivre...
Romane déglutit, de ce que sa tante lui avait raconté des ménestrels, ils devaient distraire leur seigneur en chantant, jonglant, ou en faisant d'autre choses artistiques. Mais du plus loin que la Serpentarde s'en rappelait, elle ne savait ni chanter, ni jouer, ni jongler, ou faire rire. Est-ce donc un avertissement ? Une menace que cette inconnue venait de faire : "Soit tu distrait Godric Gryffondor, soit tu meurt ?" Romane n'était pas en total accord avec cette idée. A vrai dire, elle tremblait de part en part.
Elle se tourna pour être face au mur, espérant se faire oublier. Mais juste en face d'elle, il y avait un miroir. Romane grimaça en voyant son accoutrement, mais fut encore plus choquée de voir un visage différent trôner sur son corps. Elle leva la main droite, cherchant à vérifier que le miroir en était bien un. Mais son reflet effectua le même mouvement. La serpentarde leva ensuite la main gauche, et son reflet fit de même. Pas de doute possible, c'était bien elle dans le miroir, mais pourquoi son visage d'adolescente avait été remplacé par un autre ?
Pourquoi ? Pourquoi ? Pourquoi ? Tellement de questions dont Romane n'avait pas les réponses. La jeune fille ne comprenait rien à cette histoire des plus bizarres. Et de plus, elle sentait au fond d'elle même que tout cela allait mal finir...
Romane Lawson- Messages : 47
Date d'inscription : 19/04/2013
Age : 27
Re: [Groupe n°1] Un RP inattendu... n°1
Vous avez découvert les lieux, l'époque, l'identité des gens qui vous entourent. Tout vous paraît étrange et impossible, et pourtant... le tissus sous vos doigts paraît bien réel, de même que l'odeur des venaisons qui fait d'ailleurs gargouiller votre ventre... ce que vous avez faim ! A cet instant précis, alors que vous pensez cela, le décor se floute à nouveau.
La pièce est la même, les invités sont restés, c'est simplement comme si quelqu'un avait pressé la touche "avancée rapide" de la radio magique et que vous n'aviez rien compris de ce qui s'était passé jusqu'à cet instant où le temps a repris son cours normal. Godric Gryffondor préside à la table du banquet, sa belle épouse est à sa droite, ils devisent ensemble. Le chevalier servant, assis à la gauche de Godric, écoute leur conversation... La ménestrelle de céant, ne mange pas car elle doit divertir son public : elle chante pour les invités, pour le roi, et elle est même douée pour cela !
Mais tandis que le banquet bat son plein, derrière les tentures, d'étranges ombres circulent. Nul ne les voit, et surtout pas vous, tout entier dévoué au personnage que vous incarnez. Tellement dévoué que vous oubliez que tout ceci n'est qu'un rêve, que vous dormiez dans votre lit voilà quelques minutes (ou quelques heures ?), et ce, même si vous conservez votre personnalité d'élève à Poudlard. Votre réalité est ici, et maintenant. Pour l'instant, vous conservez vos souvenirs d'élève même si ceux-ci vous semblent lointains, très lointains...
La pièce est la même, les invités sont restés, c'est simplement comme si quelqu'un avait pressé la touche "avancée rapide" de la radio magique et que vous n'aviez rien compris de ce qui s'était passé jusqu'à cet instant où le temps a repris son cours normal. Godric Gryffondor préside à la table du banquet, sa belle épouse est à sa droite, ils devisent ensemble. Le chevalier servant, assis à la gauche de Godric, écoute leur conversation... La ménestrelle de céant, ne mange pas car elle doit divertir son public : elle chante pour les invités, pour le roi, et elle est même douée pour cela !
Mais tandis que le banquet bat son plein, derrière les tentures, d'étranges ombres circulent. Nul ne les voit, et surtout pas vous, tout entier dévoué au personnage que vous incarnez. Tellement dévoué que vous oubliez que tout ceci n'est qu'un rêve, que vous dormiez dans votre lit voilà quelques minutes (ou quelques heures ?), et ce, même si vous conservez votre personnalité d'élève à Poudlard. Votre réalité est ici, et maintenant. Pour l'instant, vous conservez vos souvenirs d'élève même si ceux-ci vous semblent lointains, très lointains...
- Spoiler:
- Ordre de passage :
* Remus Lupin, le premier à poster, car vous représentez Godric Gryffondor lui-même et, ici, tout le monde vous obéira car vous êtes en votre demeure ;
* Elina Ashfort, ici nommée Elina Gryffondor, la belle et noble épouse de ce dernier ;
* Lucas Crawd, chevalier de sa Majesté Godric, et amant secret de la belle Elina ;
* Romane Lawson, la ménestrelle, en réalité empoisonneuse venue tuer Godric, que ce soit par le poison ou par tout autre moyen... et ce, sur l'ordre secret d'Elina qui souhaite vivre pleinement sa romance avec le chevalier Crawd, lequel ignore tout des machinations de sa belle !
Le Maître du Jeu vous indiquera que faire à la fin de chaque tour. Il se peut que de nouveaux personnages soient introduits au rp au fur et à mesure. Tout peut arriver, à condition que le MJ vous l'indique.
Ligne de conduite actuelle générale : le bal bat son plein ! Actions libres, mais pas de sang versé... pour l'instant ?
Chaque personnage a 72h pour répondre. S'il ne répond pas au bout du temps imparti, le personnage suivant peut poster, et le maître du jeu adaptera en fonction.
Ligne de conduite actuelle générale : le bal bat son plein ! Actions libres, mais pas de sang versé... pour l'instant ?
Chaque personnage a 72h pour répondre. S'il ne répond pas au bout du temps imparti, le personnage suivant peut poster, et le maître du jeu adaptera en fonction.
Re: [Groupe n°1] Un RP inattendu... n°1
Mes yeux suivent avec attention les mouvements travaillés des danseurs et je me surprends à comprendre peu à peu les motifs qu’ils dessinent de manière invisible sur le sol de pierre. Tout est codifié, depuis les échanges de regards jusqu’au moindre mouvement de poignet. Hommes et femmes se croisent sans jamais vraiment se toucher dans un jeu d’une sensualité toute chorégraphiée. Je me sens de plus en plus captivé par les accords désuets et j’en oublie presque que je suis partie prenante de cette fête d’un autre âge jusqu’à ce qu’un jeune page plus blond que les blés ne s’approche soudain, pour remplir ma coupe.
Comme le veut la tradition, son regard ne croise jamais le mien et il se fait aussi discret qu’humainement possible. Il pourrait tout autant faire partie du décor. Quoiqu’il en soit, pour ne pas attirer l’attention sur moi si je venais à négliger ma boisson, je porte la coupe à mes lèvres. Le goût puissant du vin rouge submerge mes papilles gustatives. L’alcool est dur, brut, rien à voir avec les vins aérés que j’ai pu goûter lors des rares dîners familiaux où mes parents m’autorisent à boire. L’arrière-goût quasi terreux reste en bouche et alors que je suis certain que je n’ai jamais rien bu de similaire, je ne peux retenir le sourire de satisfaction qui se dessine sur mon visage en reconnaissant une saveur connue. Une part de moi que je ne connais pas apprécie cette robe rouge bordeaux foncé, presque noire, ce goût riche et complet. Une boisson forte pour un homme fort. Je me surprends alors à désirer un bon sanglier rôti pour compléter ce festin alors que, jusqu’à aujourd’hui, l’idée de manger du sanglier ne m’aurait même pas effleuré l’esprit.
A peine cette pensée me traverse-t-elle l’esprit que je m’apprête à faire signe aux pages de faire apporter les fenaisons comme si j’avais fait cela toute ma vie, mais je suis arrêté par l’arrivée d’un chevalier qui s’agenouille devant mon trône. Sans trop comprendre comment ni pourquoi, je reconnais immédiatement Sir Crawd, mon bras droit et plus fidèle chevalier. Retrouver Lucas dans ce rêve étrange m’intrigue. Pourquoi est-ce qu’au moment de choisir un ami fidèle, je m’imagine le Poufsouffle auquel je n’ai pas dû adresser plus de quatre mots, formules de politesse mises à part, en six ans et demi ? James, Sirius ou Peter n’auraient-ils pas mieux fait l’affaire ? N’est-ce pas envers eux que je devrais ressentir la confiance sans borne que je me sens accorder à Lucas ? Je n’ai pas pourtant pas l’occasion de m’attarder sur les tours que mon cerveau endormi me joue car le Blaireau lève son regard attentif vers moi et les mots suivants me viennent naturellement :
-Tout va bien, Sir Lucas. Relevez-vous donc et venez-vous asseoir à mes côtés. Je ne vous ai pas fait mander aujourd’hui pour des raisons de sécurité, je veux que mon meilleur homme puisse profiter des plaisirs du banquet.
Je lui indique alors le siège à ma gauche comme s’il s’agissait d’une habitude acquise avec le temps. Le même page blond apparaît de suite derrière nous et remplit la coupe de Lucas. Je m’apprête donc à porter un toast sorti de nulle part à notre amitié et à la prospérité du domaine des Gryffondor lorsque l’odeur de viande rôtie vient titiller mon odorat surdéveloppé. Je n’ai jamais senti ce type particulier de viande et pourtant je sais avec certitude qu’il s’agit du fameux sanglier dont je rêvais tout à l’heure. Je suis alors sur le point de le célébrer lorsque les murs perdent soudain de leur consistance. Le vin auquel je ne suis que bien peu habitué m’aurait-il fait plus d’effet que prévu ? Ou serais-je en train de me réveiller ? Apparemment, aucune de ces deux solutions car la pièce retrouve bien vite sa stabilité et je constate que rien n’a changé.
Rectification, un détail conséquent a changé. Désormais, à ma droite, se tient mon épouse légitime : Elina Gryffondor. Une part de plus en plus lointaine de mon esprit s’interroge sur le pourquoi de son nom alors que je mettrais ma baguette à couper que l’épouse de Godric, le vrai j’entends, s’appelait autrement mais je repousse bien vite tous ces tracas au fond de mon esprit alors que je suis envahi par une bouffée de fierté face à la beauté de ma femme. La robe qu’elle porte met sa silhouette parfaitement en valeur et sa coiffure, signe qu’elle est une femme mariée, relève divinement ses yeux d’un noir profond. Une envie soudaine de rappeler au monde entier que ce joyau m’appartient s’empare de moi et ce n’est que la dernière parcelle de bon sens qui me reste encore qui m’en empêche. A la place, je décide d’entamer une discussion avec elle.
-J’espère que les festivités sont de votre goût ma Dame. J’ai fait venir expressément la meilleure ménestrelle du royaume pour vous divertir. Elle ne devrait d’ailleurs pas tarder à se présenter devant nous.
A ces mots, je jette un regard perçant à Godeffroy mon intendant. Il m’a promis un spectacle à la hauteur de ma Dame et il sait ce qu’il en coûte de me décevoir alors où est donc cette ménestrelle prodige dont il m’a tant vanté les mérites ? C’est que j’aurais horreur de décevoir Elina. Elle est ma tendre moitié après tout. Ou l’est-elle vraiment ? Si c’est le cas, pourquoi le nom de Cécilia vient-il s’immiscer dans mes pensées ?
Remus LupinResident werewolf - Messages : 233
Date d'inscription : 04/01/2013
Re: [Groupe n°1] Un RP inattendu... n°1
Suite a sa discutions avec son époux Elina vit Lucas se lever pour prendre la parole, le silence se fit et ainsi elle pu a loisir se délecter de sa beauté sans que personne ne trouve étrange que son regard soit fixé sur lui, et la voie qui s'éleva dans la salle lui donna un électrochoc. Il réclamait a son tour l'arrivé de la ménestrelle, elle préférais ne rien dire, elle savait que quelque chose la liait a elle et qu'elle n'avait point besoin de réclamer son arrivé, tant qu'elle venait et que tout se déroulait pour le mieux, ou plutôt comme elle voulait que ça se passe.
-Il est honteux que vous deviez attendre, je ne puis accepter cela. J’espère que son talent vous fera oublier ce malentendu !
En plus de ce quelle avait pus voir lors des quelques moment ou elle l'avait détaillé du regard et qui n'était pas pour lui déplaire elle semblait découvrir en ce moment même dans ce jeune homme une personne agréable, fidèle et serviable. Sa fidélité d'ailleurs l'effraya quelques peu, Lucas était-il au courant de tout ce qu'elle avait pu prévoir pour se rapprocher de lui sans problème ou allait-elle devoir l'éloigner de Godric le temps que la femme tant attendue puisse faire ce pourquoi elle était réellement présente ? C'était une chose a quoi elle devrait trouver une réponse rapidement.
-Je vous remercie pour votre intervention Lu... Sir crawd.
Soudainement elle se demanda si leur liens, ne serais-ce qu'amicaux étaient officiels et elle c'était donc rapidement rattrapée aux branches pour éviter tout désastre d'ordre privé pour l'instant. Sans s'attarder d'avantage sur les deux « hommes de sa vie » elle se concentra sur les plats qui défilaient dans tout la selle et décida de se servir dans l'une des belles salades colorées et quelques bouts d'une délicieuse volaille fumante a l'odeur merveilleuse. C'est alors que dans la salle, juste devant eu pris place cette fille qui étrangement lui inspirait confiance, ou en tout cas confiance en elle pour agir comme il le faudrait, elle dégageait une aura différente, un nuage malfaisant éclairé pas le soleil en quelque sorte, et de plus elle était très talentueuse. C'est alors qu'au milieu de cette fête qui semblait bien commencé deux enfants tout excités qui se jetèrent sur les genoux de mon mari. Leur nourrice s'excusa au près de lui de ne pas avoir pus contenir ses... ENFANTS. L'Elina qui était alors blottit dans son lit remua comme mal a l'aise dans se rôle de mère, mais son personnage n'en montra rien. Alors son époux répondit calmement et gentiment a cette femme qui apparemment ne semblait pas s'y attendre vu ses tremblements face a celui qui présidait cette soirée.
- Ne vous inquiétez donc ma petite. Aidan et Caitlin sont les dignes enfants de leur père, impossible de les faire se tenir tranquilles. Leur mère a pourtant tout essayé, n’est-ce pas ma douce ?
En quelques secondes tout le reste d'une Elina de la vrai vu disparut, ne lui restant qu'une certaine incompréhension quand a certain détails, mais son personnage lui était complet, elle savait enfin complètement qui elle était. Mère de famille, épouse de Godric Gryffondor, Amante de Sir Crawd et commanditaire d'un meurtre. Voilà qui était Elina Gryffondor.
-A croire qu'ils aiment profité de la vie que leur père peu leur offrir mon chère répondit-elle a son mari.
C'est alors que celui-ci demande a cette jeune femme extravagante et a belle allure un petit extra pour leur enfants pour lesquels Elina ressentait une étrange affection qu'elle n'arrivait a nommer.
-Et vous mon cher, quand vous déciderez-vous enfin à choisir épouse et fonder une famille ? Vous ne pouvez tout de même pas rester fidèle à votre épée et votre baguette toute votre vie, bien que nous savons tous qu’il s’agit des premières amantes dans le cœur de tout homme
La question posé par le maître des lieux força la gryffondor a retenir un petit sourire amusé, mais sa petite blague l'amusa beaucoup moins, pourtant elle fut accompagné d'un bon nombre d'homme qui se mirent a rire bruyamment. Sans un mot elle mangea quelques fourchettes de son assiette écoutant le moindre petit bruit avec la plus grande attention. Tout semblait parfait pour l'instant, si ce n'était qu'elle aurait eu envie de pouvoir discuter avec Lucas qu'elle préférais d'ailleurs nommé par son prénom, pour pouvoir avoir quelques explications sur cette étrange situation.
-Godric voyons, je pense que Sir Crawd préfère prendre le temps qu'il faut avant de se jeter dans une tel histoire, et je suis certaine qu'il a raison d'attendre au lieu de s'être jeté dans une tel relation.
Elle avait parlé calmement et ne réalisa qu'après que sa phrase était pleine de sous entendu envers Lucas. Quelque chose devait se passer se soir, elle avait un bon jeu en main, mais son meilleur atout, la ménestrel était aussi la carte dont elle était le moins sur. Elle pouvait se révèller parfaite comme faire n'importe quoi et la trahir. Elle eu alors une idée, son mari ayant demandé quelque chose pour ses enfants elle utilisa se prétexte pour adresser a cette jeune femme quelque sous entendu que tous comprendrais comme la suite de la requette du maître de ces lieux... a l’exception de sa complice...
- En venant ici mademoiselle, vous n'avez qu'une seule chance sachez le, soit vous réussissez, soit vous le payerez... Alors qu'attendez vous pour commencer ?
Tout était très clair entre elle désormais, il suffisait juste d'attendre qu'elle ne soit plus au centre de l'attention, et sans doute qu'elle comprendrais plus de chose sur lucas, et alors les deux femmes pourraient agir comme il le faux.
Dernière édition par Elina Ashfort le Dim 16 Juin - 16:30, édité 1 fois
Elina Ashfort- Messages : 56
Date d'inscription : 04/02/2013
Age : 27
Re: [Groupe n°1] Un RP inattendu... n°1
Lucas était toujours baissé face à sa majesté. Il ne savait pas ce qu’il lui prenait, ni quel était son rôle dans cette compagnie, mais il valait mieux qu’il fasse ce que son instinct lui murmurait au creux de son esprit. En l’entendant parler, il eut un petit tic. Il croyait reconnaître l’intonation ou la façon de s’exprimer mais il n’arrivait pas à retrouver le visage du propriétaire. Il fronça les sourcils sachant qu’on ne pouvait voir ses expressions. Ce rêve devenait très étrange, même s’il ne s’en rendait pas compte. Il se releva et obéit sans discussion. Il sentait une grande confiance envers ce grand homme. Il voulait le protéger comme si c’était la personne la plus importante pour lui. Il s’assit à sa gauche tout en observant les alentours pour voir s’il n’y avait aucun danger. Il savait qu’on lui faisait confiance aveuglement et il ne voulait pas décevoir. Il voulait être digne de son rang. Il était loyal et personne ne lui enlèverait cela.
Un serviteur vint vers lui sur ordre de Godric pour lui servit du vin. Il ne prit pas la peine de l’approcher vers ses lèvres pour goûter. Il était bien trop occupé pour surveiller les alentours malgré les ordres prononcés. Dans un coin, il vit une robe somptueuse essayer de se cacher. Il plissa les yeux pour mieux voir : Elina Gryffondor se cachait de son mari, de son bal. Il se demanda pourquoi cette réaction, mais en même temps, une envie intense d’aller vers elle et de la prendre dans ses bras l’envahit. Il savait que ce n’était pas normal, rien que parce qu’elle était destinée à quelqu’un d’autre. Mais il sentait légèrement un sentiment bloqué cette envie. Au fond de lui, très loin, son esprit loyal lui soufflait que ses sentiments étaient faux. Il avait l’impression de trahir une personne absente, de lui planter un couteau dans le dos, de la trahir sans même le comprendre. Et pourtant, il ne pouvait s’empêcher de laisser ses yeux fixés sur cette magnifique dame, la promise de son altesse. Il se surprit même à avoir un petit sourire en coin à sa vue. Il ne pouvait courir la retrouver, déjà parce que son rang l’interdisait et également parce que son mari se trouvait à droite. Il devait rester à sa place tel que son rôle de chevalier de sa majesté le commandait. Alors, il détourna le regard et porta son verre à ses lèvres.
A ce geste, la salle entière devint complètement floue. Il avait l’impression d’être assis dans le vide. Comment était-ce seulement possible ? Avait-il reçu le don de lévitation ? Il n’y croyait pas. Il savait que c’était déjà assez dur de contrôler la lévitation d’un objet, alors de lui-même et sans sort, c’était impossible. Cependant, tout redevint net avant qu’il est eu le temps d’observer plus encore. Il est encore une fois assis à la gauche de Godric, mais une grande table était placée devant eux, remplie de victuailles. De plus, Dame Gryffondor était également présente, à la droite de sa majesté. Il ne pouvait pas lui parler, il ne pouvait pas prendre ce risque. Alors il resta là observant la salle et tendant l’oreille aux conversations. Il en écoutait une particulière, si désireux d’entendre le son de la voix de sa tendre et douce. Il ne pouvait cependant penser à intervenir. Ce serait sans doute mal vu par tout le monde présent. Il n’était qu’un chevalier dans la cour de la majesté, rien de plus. Certes, il mangeait près d’elle, mais il n’était pas sûr d’avoir réellement la chance de pouvoir se prétendre son ami.
A la place, il se servit donc comme il se doit dans les plats. Un bon sanglier fumant se trouvait juste à leur niveau. Il ne dût pas attendre longtemps pour se faire servir. Etant assez réputé dans la salle, un jeune garçon courut très vite vers lui pour l’empêcher de se salir les mains et découpa un gros morceau pour le déposer dans son assiette. Lucas prenait presque plaisir à être dans les bonnes grâces de ce sorcier de renom. Il se fit servir encore quelques plats avant d’être satisfait. Puis, pour ajouter la dernière touche à son repas, il se fit verser un bon verre de vin de pays. Il avança son gobelet et but une bonne gorgée. Il adorait sentir cet alcool descendre dans sa gorge. Il était excellent ce soir. Une chaleur monta dans sa poitrine, un peu comme s’il n’était pas tout à fait habituer. Il profita pleinement de cette sensation, s’adossant contre le dossier et posant son verre. Son esprit de défense s’était un peu calmer, profitant de la soirée. Ce n’était pas tous les jours qu’il était au repos. Et puis, ses hommes étaient censés les protéger déjà. Il les avait choisis, ils devaient donc être excellents à leur poste.
Il s’éloigna du dossier pour prendre ses couverts : il était plus que temps d’attaquer cette assiette. Seulement, à ce moment-là, il entendit une voix mélodieuse lui chatouiller ses oreilles. Il se retourna et vit Elina tourner vers son mari. Du même coup, elle était tournée vers lui. Il la voyait, resplendissante, sourire aux lèvres. Elle le faisait rêver. Il devait la faire rêver aussi, c’était son rôle. Alors, sans plus attendre, il se releva et attendit le silence. Celui-ci s’imposa assez facilement contrairement à ce qu’il attendait. Il n’avait pas l’habitude d’être remarqué. Il n’aimait pas forcément cela. Mais il ne rougit pas et lança d’une voix forte :
Un serviteur vint vers lui sur ordre de Godric pour lui servit du vin. Il ne prit pas la peine de l’approcher vers ses lèvres pour goûter. Il était bien trop occupé pour surveiller les alentours malgré les ordres prononcés. Dans un coin, il vit une robe somptueuse essayer de se cacher. Il plissa les yeux pour mieux voir : Elina Gryffondor se cachait de son mari, de son bal. Il se demanda pourquoi cette réaction, mais en même temps, une envie intense d’aller vers elle et de la prendre dans ses bras l’envahit. Il savait que ce n’était pas normal, rien que parce qu’elle était destinée à quelqu’un d’autre. Mais il sentait légèrement un sentiment bloqué cette envie. Au fond de lui, très loin, son esprit loyal lui soufflait que ses sentiments étaient faux. Il avait l’impression de trahir une personne absente, de lui planter un couteau dans le dos, de la trahir sans même le comprendre. Et pourtant, il ne pouvait s’empêcher de laisser ses yeux fixés sur cette magnifique dame, la promise de son altesse. Il se surprit même à avoir un petit sourire en coin à sa vue. Il ne pouvait courir la retrouver, déjà parce que son rang l’interdisait et également parce que son mari se trouvait à droite. Il devait rester à sa place tel que son rôle de chevalier de sa majesté le commandait. Alors, il détourna le regard et porta son verre à ses lèvres.
A ce geste, la salle entière devint complètement floue. Il avait l’impression d’être assis dans le vide. Comment était-ce seulement possible ? Avait-il reçu le don de lévitation ? Il n’y croyait pas. Il savait que c’était déjà assez dur de contrôler la lévitation d’un objet, alors de lui-même et sans sort, c’était impossible. Cependant, tout redevint net avant qu’il est eu le temps d’observer plus encore. Il est encore une fois assis à la gauche de Godric, mais une grande table était placée devant eux, remplie de victuailles. De plus, Dame Gryffondor était également présente, à la droite de sa majesté. Il ne pouvait pas lui parler, il ne pouvait pas prendre ce risque. Alors il resta là observant la salle et tendant l’oreille aux conversations. Il en écoutait une particulière, si désireux d’entendre le son de la voix de sa tendre et douce. Il ne pouvait cependant penser à intervenir. Ce serait sans doute mal vu par tout le monde présent. Il n’était qu’un chevalier dans la cour de la majesté, rien de plus. Certes, il mangeait près d’elle, mais il n’était pas sûr d’avoir réellement la chance de pouvoir se prétendre son ami.
A la place, il se servit donc comme il se doit dans les plats. Un bon sanglier fumant se trouvait juste à leur niveau. Il ne dût pas attendre longtemps pour se faire servir. Etant assez réputé dans la salle, un jeune garçon courut très vite vers lui pour l’empêcher de se salir les mains et découpa un gros morceau pour le déposer dans son assiette. Lucas prenait presque plaisir à être dans les bonnes grâces de ce sorcier de renom. Il se fit servir encore quelques plats avant d’être satisfait. Puis, pour ajouter la dernière touche à son repas, il se fit verser un bon verre de vin de pays. Il avança son gobelet et but une bonne gorgée. Il adorait sentir cet alcool descendre dans sa gorge. Il était excellent ce soir. Une chaleur monta dans sa poitrine, un peu comme s’il n’était pas tout à fait habituer. Il profita pleinement de cette sensation, s’adossant contre le dossier et posant son verre. Son esprit de défense s’était un peu calmer, profitant de la soirée. Ce n’était pas tous les jours qu’il était au repos. Et puis, ses hommes étaient censés les protéger déjà. Il les avait choisis, ils devaient donc être excellents à leur poste.
Il s’éloigna du dossier pour prendre ses couverts : il était plus que temps d’attaquer cette assiette. Seulement, à ce moment-là, il entendit une voix mélodieuse lui chatouiller ses oreilles. Il se retourna et vit Elina tourner vers son mari. Du même coup, elle était tournée vers lui. Il la voyait, resplendissante, sourire aux lèvres. Elle le faisait rêver. Il devait la faire rêver aussi, c’était son rôle. Alors, sans plus attendre, il se releva et attendit le silence. Celui-ci s’imposa assez facilement contrairement à ce qu’il attendait. Il n’avait pas l’habitude d’être remarqué. Il n’aimait pas forcément cela. Mais il ne rougit pas et lança d’une voix forte :
Que la ménestrelle s’avance et nous divertisse comme il se doit !
Puis, se rasseyant, il se tourna vers ses altesses et leur dit d’une voix neutre :
Il est honteux que vous deviez attendre, je ne puis accepter cela. J’espère que son talent vous fera oublier ce malentendu !
Lucas Crawd- Messages : 511
Date d'inscription : 20/09/2010
Age : 30
Localisation : dans les coins isolés du château
Re: [Groupe n°1] Un RP inattendu... n°1
Romane continua de fixer le miroir. Essayant de trouver un infime détail l'aidant à comprendre ce qui se passait. Mais, cela était vain. Chaque parcelle de son nouveau corps, chaque attraits de ceux qui l'entouraient, les odeurs, la musiques, les couleurs... Tout cela semblait si réel que la jeune Serpentarde du se résigner à y croire. Elle se rapprocha un peu plus de son reflet, ne voyant plus rien d'autre que l'étrangère dont elle avait prit l'apparence. Cet accoutrement plus que ridicule, dont les couleurs n'étaient absolument pas du tout faites pour être mise ensemble, là faisait ressembler à un clown.
Soudain le son d'une clochette extirpa la jeune fille de sa réflexion, et elle se tourna à la hâte. Elle eut un hoquet de stupeur en voyant l'étrange placard à balais dans lequel elle était désormais seule. "Mais qu'est-ce que c'est que ce bordel" pensa-t-elle. La pièce ne devait pas dépasser les quatre mètres carrés. Elle était très mal éclairée, puisqu'il n'y avait pas de fenêtre mais seulement deux torches, respectivement à chaque côté du miroir. Miroir qui lui avait rétrécit au point de ne couvrir que la surface suffisante pour qu'on puisse y admirer un visage. Il y avait une porte, très petite à la gauche de la jeune fille.
Le regard de la jeune fille insista sur cette petite pote en bois, pas assez haute pour devoir y passer sans se baisser. Au delà de cette dernière, des bruit de pas se firent entendre. Instinctivement, la main de Romane se glissa dans son dos, pour retirer délicatement une baguette caché dans la doublure de son haut. Puis elle pointa cette dernière de sa main droite en direction de l'étrange bruit, prête à se défendre.
C'est à ce moment là qu'elle réalisa que Romane, élève de Serpentard en sixième année, ne rangeait jamais sa baguette à cet endroit. Et qu'en parlant de baguette, celle qu'elle tenait entre ses mains ne ressemblait en rien à celle qu'elle avait acheter chez Olivander's six ans plus tôt. Elle était plus longue et plus large, et n'avait pas réellement la même couleur. Mais ces pensées se balayèrent rapidement de l'esprit de la jeune fille, si vite que cela en était presque effrayant.
La poignée de la porte se tourna, et le corps tout entier de Romane se raidit. La personne qui entrait prenait son temps, comme pour ne pas paraître trop brusque. Une tête dépassa, une femme blonde de la populace. La terreur se lisait dans les yeux, à tel point que la ménestrelle ne put s'empêcher de sourire. La baguette toujours pointé sur cette inconnu, cette dernière baissa la tête, et commença à trembler.
- Vous devez venir chanter pour le roi, bégaya-t-elle.
- Je dois ? rigola Romane spontanément. Je fais ce que je veux.
Romane était devenue menaçante, même si au fond d'elle, elle jubilait de plaisir à voir qu'elle était craind. La jeune servante s'en alla, et la Serpentarde jura entre ses dents. Elle devait trouver une idée de chanson, quelque chose d''exceptionnel sinon elle ne vivrait pas très longtemps. Mais Gryffondor ne l'avait jamais passionné, pas même une fois, et elle allait devoir écrire une chanson en son honneur.
Tout en réfléchissant à des paroles suffisantes, elle sortit du placard à balais et longea un couloir. Elle n'hésitait pas dans les changements de direction comme si elle était venue des milliers de fois. Pourtant, tout au fond d'elle, elle avait l'impression de les découvrir ; tout ces murs remplit d’œuvres d'arts ; ces lustres en cristal et ces plafonds si haut. La jeune fille s'arrêta devant une énorme porte, qu'elle reconnu pour l'avoir passé quelques minutes plus tôt. Elle savait que derrière elle, il y avait Godric Gryffondor, sa dame et tout leurs partisans, surement en train de s'alcooliser et de manger comme si ils ne l'avaient jamais fait. Elle n'était pas stressée, ou même inquiète. A vrai dire, même dans ce costume ridicule, elle était confiante. Elle eut un léger sourire vicieux, et fit un signe de la tête aux gardes pour qu'ils ouvrent la porte.
L'entrée de Romane fut accompagnée de quelques applaudissements. La jeune fille exécuta un tour sur elle même avant de faire une révérence devant sa majesté. Sur son visage s'afficha un énorme sourire, comme on le lui avait apprit. Rien de tout cela n'était sincère. Jouer à la cour signifiait avoir beaucoup plus de talent que d'être douée dans sa discipline. Il fallait savoir sourire, même aux gens qu'on aimait pas. Rire aux blagues que les gens importants faisaient. Savoir sur qui il fallait dire des calomnies et sur qui on se devait de ne dire que des compliments. C'était tout un art, que Romane semblait maîtriser parfaitement. La jeune fille se releva et pus enfin détailler Godric Gryffondor. Il était en face d'elle. Tranquillement assit au milieu de tout les hypocrites qui l'entouraient.
Une musique retentit. Elle était assez douce, et disait quelque chose à la jeune fille. Romane, aussi loin qu'elle essayait de s'en souvenir, ne se rappelait pas d'où elle avait pus entendre cette chanson, mais elle avait un côté familier. Romane mit quelques longues seconde à remarquer que c'était sa chanson. Elle eut quelques flash-back du moment de son écriture, ou elle avait énormément parler avec un de ses servants pour en écrire les vers. Elle se souvint soudain de chaque mot, et de leur emplacement. Et c'est en se souvenant, qu'elle regretta de ne pas être quelques jours plus tôt, à cet instant là, parce que ce qu'elle portait était mille fois plus beau que ça tenue de scène. Romane ne reconnut pas sa voix. Du moins, pas celle qu'elle avait lorsqu'elle poussait la chansonnette aux bords du lac. C'était une voix beaucoup plus féminine et douce. Presque vicieuse, mais ça, sans doute, était-elle la seule à le savoir.
Durant sa chanson, Romane posa le regard, sur la femme du sorcier. Et c'est alors qu'un autre souvenir lui revint en mémoire, un souvenir bien plus noir. Sa vision était comme brouillée, presque aveugle. Pourtant, elle entendait parfaitement. Elle entendait une voix féminine, qui chuchotait ses désirs. "Godric Gryffondor doit mourir". Puis la voix se mit à énumérer que peu importait la manière, mais qu'il fallait que se soit discret. Que cela ce fasse rapidement. Et c'est ainsi que Romane entendit le nom de cette soirée. Puis la vision de la Serpentarde se retrouva sur cette femme, merveilleusement vêtue.
Romane comprit que la voix provenait de Mme Gryffondor, et qu'elle désirait tuer son mari. Romane ne savait pas pourquoi. Romane devait simplement tuer. Et quelque part, tout au fond d'elle, quelque chose se raviva. La jeune menestrelle venait de trouver en elle un sourire sincère, causé par l'immense plaisir qu'elle aurait à voir la flamme des yeux de ce tendre Godric s'éteindre devant elle. La soirée qui lui paraissait alors étrange, c'était transformée en un merveilleux rêve qu'elle voudrait se souvenir chaque jour de sa vie.
Soudain le son d'une clochette extirpa la jeune fille de sa réflexion, et elle se tourna à la hâte. Elle eut un hoquet de stupeur en voyant l'étrange placard à balais dans lequel elle était désormais seule. "Mais qu'est-ce que c'est que ce bordel" pensa-t-elle. La pièce ne devait pas dépasser les quatre mètres carrés. Elle était très mal éclairée, puisqu'il n'y avait pas de fenêtre mais seulement deux torches, respectivement à chaque côté du miroir. Miroir qui lui avait rétrécit au point de ne couvrir que la surface suffisante pour qu'on puisse y admirer un visage. Il y avait une porte, très petite à la gauche de la jeune fille.
Le regard de la jeune fille insista sur cette petite pote en bois, pas assez haute pour devoir y passer sans se baisser. Au delà de cette dernière, des bruit de pas se firent entendre. Instinctivement, la main de Romane se glissa dans son dos, pour retirer délicatement une baguette caché dans la doublure de son haut. Puis elle pointa cette dernière de sa main droite en direction de l'étrange bruit, prête à se défendre.
C'est à ce moment là qu'elle réalisa que Romane, élève de Serpentard en sixième année, ne rangeait jamais sa baguette à cet endroit. Et qu'en parlant de baguette, celle qu'elle tenait entre ses mains ne ressemblait en rien à celle qu'elle avait acheter chez Olivander's six ans plus tôt. Elle était plus longue et plus large, et n'avait pas réellement la même couleur. Mais ces pensées se balayèrent rapidement de l'esprit de la jeune fille, si vite que cela en était presque effrayant.
La poignée de la porte se tourna, et le corps tout entier de Romane se raidit. La personne qui entrait prenait son temps, comme pour ne pas paraître trop brusque. Une tête dépassa, une femme blonde de la populace. La terreur se lisait dans les yeux, à tel point que la ménestrelle ne put s'empêcher de sourire. La baguette toujours pointé sur cette inconnu, cette dernière baissa la tête, et commença à trembler.
- Vous devez venir chanter pour le roi, bégaya-t-elle.
- Je dois ? rigola Romane spontanément. Je fais ce que je veux.
Romane était devenue menaçante, même si au fond d'elle, elle jubilait de plaisir à voir qu'elle était craind. La jeune servante s'en alla, et la Serpentarde jura entre ses dents. Elle devait trouver une idée de chanson, quelque chose d''exceptionnel sinon elle ne vivrait pas très longtemps. Mais Gryffondor ne l'avait jamais passionné, pas même une fois, et elle allait devoir écrire une chanson en son honneur.
Tout en réfléchissant à des paroles suffisantes, elle sortit du placard à balais et longea un couloir. Elle n'hésitait pas dans les changements de direction comme si elle était venue des milliers de fois. Pourtant, tout au fond d'elle, elle avait l'impression de les découvrir ; tout ces murs remplit d’œuvres d'arts ; ces lustres en cristal et ces plafonds si haut. La jeune fille s'arrêta devant une énorme porte, qu'elle reconnu pour l'avoir passé quelques minutes plus tôt. Elle savait que derrière elle, il y avait Godric Gryffondor, sa dame et tout leurs partisans, surement en train de s'alcooliser et de manger comme si ils ne l'avaient jamais fait. Elle n'était pas stressée, ou même inquiète. A vrai dire, même dans ce costume ridicule, elle était confiante. Elle eut un léger sourire vicieux, et fit un signe de la tête aux gardes pour qu'ils ouvrent la porte.
L'entrée de Romane fut accompagnée de quelques applaudissements. La jeune fille exécuta un tour sur elle même avant de faire une révérence devant sa majesté. Sur son visage s'afficha un énorme sourire, comme on le lui avait apprit. Rien de tout cela n'était sincère. Jouer à la cour signifiait avoir beaucoup plus de talent que d'être douée dans sa discipline. Il fallait savoir sourire, même aux gens qu'on aimait pas. Rire aux blagues que les gens importants faisaient. Savoir sur qui il fallait dire des calomnies et sur qui on se devait de ne dire que des compliments. C'était tout un art, que Romane semblait maîtriser parfaitement. La jeune fille se releva et pus enfin détailler Godric Gryffondor. Il était en face d'elle. Tranquillement assit au milieu de tout les hypocrites qui l'entouraient.
Une musique retentit. Elle était assez douce, et disait quelque chose à la jeune fille. Romane, aussi loin qu'elle essayait de s'en souvenir, ne se rappelait pas d'où elle avait pus entendre cette chanson, mais elle avait un côté familier. Romane mit quelques longues seconde à remarquer que c'était sa chanson. Elle eut quelques flash-back du moment de son écriture, ou elle avait énormément parler avec un de ses servants pour en écrire les vers. Elle se souvint soudain de chaque mot, et de leur emplacement. Et c'est en se souvenant, qu'elle regretta de ne pas être quelques jours plus tôt, à cet instant là, parce que ce qu'elle portait était mille fois plus beau que ça tenue de scène. Romane ne reconnut pas sa voix. Du moins, pas celle qu'elle avait lorsqu'elle poussait la chansonnette aux bords du lac. C'était une voix beaucoup plus féminine et douce. Presque vicieuse, mais ça, sans doute, était-elle la seule à le savoir.
Durant sa chanson, Romane posa le regard, sur la femme du sorcier. Et c'est alors qu'un autre souvenir lui revint en mémoire, un souvenir bien plus noir. Sa vision était comme brouillée, presque aveugle. Pourtant, elle entendait parfaitement. Elle entendait une voix féminine, qui chuchotait ses désirs. "Godric Gryffondor doit mourir". Puis la voix se mit à énumérer que peu importait la manière, mais qu'il fallait que se soit discret. Que cela ce fasse rapidement. Et c'est ainsi que Romane entendit le nom de cette soirée. Puis la vision de la Serpentarde se retrouva sur cette femme, merveilleusement vêtue.
Romane comprit que la voix provenait de Mme Gryffondor, et qu'elle désirait tuer son mari. Romane ne savait pas pourquoi. Romane devait simplement tuer. Et quelque part, tout au fond d'elle, quelque chose se raviva. La jeune menestrelle venait de trouver en elle un sourire sincère, causé par l'immense plaisir qu'elle aurait à voir la flamme des yeux de ce tendre Godric s'éteindre devant elle. La soirée qui lui paraissait alors étrange, c'était transformée en un merveilleux rêve qu'elle voudrait se souvenir chaque jour de sa vie.
Romane Lawson- Messages : 47
Date d'inscription : 19/04/2013
Age : 27
Re: [Groupe n°1] Un RP inattendu... n°1
Le RP continue sans modification des consignes pré-établies.
- Spoiler:
- Ordre de passage :
* Remus Lupin, le premier à poster, car vous représentez Godric Gryffondor lui-même et, ici, tout le monde vous obéira car vous êtes en votre demeure ;
* Elina Ashfort, ici nommée Elina Gryffondor, la belle et noble épouse de ce dernier ;
* Lucas Crawd, chevalier de sa Majesté Godric, et amant secret de la belle Elina ;
* Romane Lawson, la ménestrelle, en réalité empoisonneuse venue tuer Godric, que ce soit par le poison ou par tout autre moyen... et ce, sur l'ordre secret d'Elina qui souhaite vivre pleinement sa romance avec le chevalier Crawd, lequel ignore tout des machinations de sa belle !
Le Maître du Jeu vous indiquera que faire à la fin de chaque tour. Il se peut que de nouveaux personnages soient introduits au rp au fur et à mesure. Tout peut arriver, à condition que le MJ vous l'indique.
Ligne de conduite actuelle générale : le bal bat son plein ! Actions libres, mais pas de sang versé... pour l'instant ?
Chaque personnage a 72h pour répondre. S'il ne répond pas au bout du temps imparti, le personnage suivant peut poster, et le maître du jeu adaptera en fonction.
Ligne de conduite actuelle générale : le bal bat son plein ! Actions libres, mais pas de sang versé... pour l'instant ?
Chaque personnage a 72h pour répondre. S'il ne répond pas au bout du temps imparti, le personnage suivant peut poster, et le maître du jeu adaptera en fonction.
Re: [Groupe n°1] Un RP inattendu... n°1
Je suis impatient. Godric Gryffondor est un grand impatient. Pourquoi n’en suis-je pas plus surpris que cela ? Peut-être parce que ma maison est celle des impulsifs et des courageux et non des posés et des réfléchis et que cela implique une certaine dose de sang chaud ? Quoiqu’il en soit, je ne suis pas le seul à vouloir voir arriver la ménestrelle promise si j’en crois les attitudes d’Elina et de Lucas et le sourire heureux de l’homme bien entouré se dessine sur mes lèvres. La plus belle femme du royaume à ma droite, le meilleur chevalier à ma gauche, que puis-je demander de plus ? Je sais : un peu de divertissement !
Et il semble qu’il suffit que je commande pour qu’ils s’exécutent tous – le sentiment est grisant et Remus l’élève s’estompe de plus en plus face à la force de tous ces nouveaux sentiments – car voilà que s’avance la fameuse ménestrelle tant attendue. Sa voix s’élève, puissante et envoûtante, chantant mes victoires passées et à venir, et je me retrouve ensorcelé par le charme de cette jeune femme exotique. Elle sait flatter mon ego comme il se doit et, à travers ses chants, je me revois sur le champ de bataille, défaisant mes ennemis l’un après l’autre. Le sang jaillit de toutes parts et il ne fait que rehausser mes couleurs. Sang et or. Courage et noblesse. Un lion comme emblème. Le roi des animaux pour le souverain des hommes.
Mais même le plus puissant des empereurs n’est rien sans son fidèle homme de main et dans tous mes souvenirs, Sir Crawd se tient à mes côtés, passant par l’épée tout benêt suffisamment imprudent pour tenter de s’approcher de moi pour me blesser. Ils devraient pourtant savoir depuis le temps que rien ni personne ne passe le barrage humain qu’est mon meilleur homme à lui tout seul. Je lui adresse d’ailleurs un sourire reconnaissant tandis que la voix de la ménestrelle continue de chanter mes louanges. Puis soudain, de manière tout à fait inattendue, deux cognards humains me foncent droit dessus en riant, apparemment poursuivis par une servante à bout de souffle.
Avant que j’ai le temps de réagir, je me retrouve alors avec deux monstres dans les bras et une jeune nourrice tremblante à mes pieds qui s’excuse pour le comportement de ma progéniture.
-Mon Seigneur, je suis on ne peut plus confuse. Vous m’aviez spécifiquement demandé de les empêcher d’entrer dans la salle de bal. Je n’ai aucune excuse, j’accepterais le châtiment que vous considèrerez convenable.
Je la fixe attentivement – elle n’ose même pas lever les yeux vers moi, image personnifiée de la contrition s’il en est – puis mon regard tombe sur la double paire d’yeux noisettes brillants qui me sourient et, je sens une bouffée d’amour paternelle surgie de nulle part s’emparer de moi. Sur mon genou droit, une fillette d’une demi-douzaine d’années à la chevelure flamboyante m’adresse un sourire rayonnant auquel il manque les deux dents de devant tandis que, sur mon genou gauche, son double masculin se tient droit et fier, observant la salle avec une attitude toute régalienne. J’échange alors un regard amusé avec Elina et déclare :
-Ne vous inquiétez donc ma petite. Aidan et Caitlin sont les dignes enfants de leur père, impossible de les faire se tenir tranquilles. Leur mère a pourtant tout essayé, n’est-ce pas ma douce ?, rajoutais-je avec une moue malicieuse.
Mais apparemment, mon petit rayon de soleil n’est pas d’accord pour se faire taquiner en public et elle le fait bien vite savoir.
-Père ! Aidan et moi savons nous comporter mais nous voulions écouter la ménestrelle ! Godeffroy nous a dit que c’était une des meilleures dans les quatre royaumes.
Son frère ne dit rien mais la façon dont ses yeux brillent d’émotion contenue n’en trahit pas moins. Je ris donc et décide faire plaisir à mes enfants puisqu’ils sont ici présents. Je fais donc signe à la ménestrelle de s’approcher et lui demande.
-Pourriez-vous composer un petit impromptu en l’honneur de mes jumeaux ?
La requête a beau être formulée avec toute la politesse due à mon rang, ce n’en est pas moins un ordre et je sais qu’elle le prendra comme tel. Nous allons désormais voir si elle a volé sa réputation ou non. Mes enfants le méritent bien. D’ailleurs, en les voyant si joyeux, je jette un regard à Sir Lucas et l’interroge avec malice :
-Et vous mon cher, quand vous déciderez-vous enfin à choisir épouse et fonder une famille ? Vous ne pouvez tout de même pas rester fidèle à votre épée et votre baguette toute votre vie, bien que nous savons tous qu’il s’agit des premières amantes dans le cœur de tout homme, terminais-je en éclatant d’un rire gras, bientôt suivi par tous les hommes présents dans la salle.
Ah qu’il est bon d’être puissant.
[Hj : Je suis loin d’être fière de ce post mais l’inspi se refusait à venir et je suis très occupée ces temps-ci je m’excuse donc pour la longueur et la qualité. S’il y a un problème quelconque, contactez-moi par MP]
Remus LupinResident werewolf - Messages : 233
Date d'inscription : 04/01/2013
Re: [Groupe n°1] Un RP inattendu... n°1
Suite a sa discutions avec son époux Elina vit Lucas se lever pour prendre la parole, le silence se fit et ainsi elle pu a loisir se délecter de sa beauté sans que personne ne trouve étrange que son regard soit fixé sur lui, et la voie qui s'éleva dans la salle lui donna un électrochoc. Il réclamait a son tour l'arrivé de la ménestrelle, elle préférais ne rien dire, elle savait que quelque chose la liait a elle et qu'elle n'avait point besoin de réclamer son arrivé, tant qu'elle venait et que tout se déroulait pour le mieux, ou plutôt comme elle voulait que ça se passe.
-Il est honteux que vous deviez attendre, je ne puis accepter cela. J’espère que son talent vous fera oublier ce malentendu !
En plus de ce quelle avait pus voir lors des quelques moment ou elle l'avait détaillé du regard et qui n'était pas pour lui déplaire elle semblait découvrir en ce moment même dans ce jeune homme une personne agréable, fidèle et serviable. Sa fidélité d'ailleurs l'effraya quelques peu, Lucas était-il au courant de tout ce qu'elle avait pu prévoir pour se rapprocher de lui sans problème ou allait-elle devoir l'éloigner de Godric le temps que la femme tant attendue puisse faire ce pourquoi elle était réellement présente ? C'était une chose a quoi elle devrait trouver une réponse rapidement.
-Je vous remercie pour votre intervention Lu... Sir crawd.
Soudainement elle se demanda si leur liens, ne serais-ce qu'amicaux étaient officiels et elle c'était donc rapidement rattrapée aux branches pour éviter tout désastre d'ordre privé pour l'instant. Sans s'attarder d'avantage sur les deux « hommes de sa vie » elle se concentra sur les plats qui défilaient dans tout la selle et décida de se servir dans l'une des belles salades colorées et quelques bouts d'une délicieuse volaille fumante a l'odeur merveilleuse. C'est alors que dans la salle, juste devant eu pris place cette fille qui étrangement lui inspirait confiance, ou en tout cas confiance en elle pour agir comme il le faudrait, elle dégageait une aura différente, un nuage malfaisant éclairé pas le soleil en quelque sorte, et de plus elle était très talentueuse. C'est alors qu'au milieu de cette fête qui semblait bien commencé deux enfants tout excités qui se jetèrent sur les genoux de mon mari. Leur nourrice s'excusa au près de lui de ne pas avoir pus contenir ses... ENFANTS. L'Elina qui était alors blottit dans son lit remua comme mal a l'aise dans se rôle de mère, mais son personnage n'en montra rien. Alors son époux répondit calmement et gentiment a cette femme qui apparemment ne semblait pas s'y attendre vu ses tremblements face a celui qui présidait cette soirée.
- Ne vous inquiétez donc ma petite. Aidan et Caitlin sont les dignes enfants de leur père, impossible de les faire se tenir tranquilles. Leur mère a pourtant tout essayé, n’est-ce pas ma douce ?
En quelques secondes tout le reste d'une Elina de la vrai vu disparut, ne lui restant qu'une certaine incompréhension quand a certain détails, mais son personnage lui était complet, elle savait enfin complètement qui elle était. Mère de famille, épouse de Godric Gryffondor, Amante de Sir Crawd et commanditaire d'un meurtre. Voilà qui était Elina Gryffondor.
-A croire qu'ils aiment profité de la vie que leur père peu leur offrir mon chère répondit-elle a son mari.
C'est alors que celui-ci demande a cette jeune femme extravagante et a belle allure un petit extra pour leur enfants pour lesquels Elina ressentait une étrange affection qu'elle n'arrivait a nommer.
-Et vous mon cher, quand vous déciderez-vous enfin à choisir épouse et fonder une famille ? Vous ne pouvez tout de même pas rester fidèle à votre épée et votre baguette toute votre vie, bien que nous savons tous qu’il s’agit des premières amantes dans le cœur de tout homme
La question posé par le maître des lieux força la gryffondor a retenir un petit sourire amusé, mais sa petite blague l'amusa beaucoup moins, pourtant elle fut accompagné d'un bon nombre d'homme qui se mirent a rire bruyamment. Sans un mot elle mangea quelques fourchettes de son assiette écoutant le moindre petit bruit avec la plus grande attention. Tout semblait parfait pour l'instant, si ce n'était qu'elle aurait eu envie de pouvoir discuter avec Lucas qu'elle préférais d'ailleurs nommé par son prénom, pour pouvoir avoir quelques explications sur cette étrange situation.
-Godric voyons, je pense que Sir Crawd préfère prendre le temps qu'il faut avant de se jeter dans une tel histoire, et je suis certaine qu'il a raison d'attendre au lieu de s'être jeté dans une tel relation.
Elle avait parlé calmement et ne réalisa qu'après que sa phrase était pleine de sous entendu envers Lucas. Quelque chose devait se passer se soir, elle avait un bon jeu en main, mais son meilleur atout, la menestrelle était aussi la carte dont elle était le moins sur. Elle pouvait se réveller parfaite comme faire n'importe quoi et la trahir. Elle eu alors une idée, son mari ayant demandé quelque chose pour ses enfants elle utilisa se prétexte pour adresser a cette jeune femme quelque sous entendu que tous comprendrais comme la suite de la requette du maitre de ces lieux... a l'exeption de sa complice...
- En venant ici mademoiselle, vous n'avez qu'une seule chance sachez le, soit vous réussisez, soit vous le payerez... Alors qu'attendez vous pour commencer ?
Tout était très clair entre elle désormais, il suffisait juste d'attendre qu'elle ne soit plus au centre de l'attention, et sans doute qu'elle comprendrais plus de chose sur lucas, et alors les deux femmes pourraient agir comme il le faux.
Elina Ashfort- Messages : 56
Date d'inscription : 04/02/2013
Age : 27
Re: [Groupe n°1] Un RP inattendu... n°1
Ses ordres furent vites exécutés ce qui l’étonna énormément. Cependant, cette sensation ne dura pas longtemps. Il était normal qu’on lui obéisse. A vrai dire, presque tous les ordres de la maison venaient de lui. Godric ne prenait le temps que de lui donner des directives à lui sur ce qu’il souhaitait pour son royaume. Après, il devait réfléchir en conséquence et faire exécuter les ordres simples par d’autres bien organisés pour rien ne soit laisser au hasard. Il aimait la confiance que sa majesté avait en lui. Il aimait réfléchir pour que tout soit parfait. Jamais il n’y avait eu un seul problème depuis qu’il était aux commandes. Si un seul homme voulait se rebeller, il le regrettait très vite. S’il ne revenait pas dans les rangs, il était exclu de son armée. Il ne s’approchait plus d’eux sauf s’il avait des envies suicidaires. Aujourd’hui, c’était légèrement différent, mais de la même façon, si les ordres n’étaient pas suivis d’actes, les conséquences viendraient rapidement. La ménestrelle risquait de ne plus trouver de travail de sitôt et la boue serait sans doute sa nouvelle maison. Il serait dommage d’en arriver là tout de même.
Lorsqu’il entendit dame Gryffondor le remercier, il la regarda et hocha de la tête avec douceur. Il voulait lui dire par ce geste que c’était normal et que ce n’était rien. Il resta un moment dans cette position, l’admirant. Elle était magnifique, digne épouse de sa majesté. Pourtant, ce n’était pas tout à fait comme telle qui l’observait. Ses sentiments étaient un peu plus poussés que cela. Il n’entendit même pas le chant commencer. C’était comme si le temps s’était arrêté et qu’il était bloqué en cet instant. Seulement, rien ne s’était immobilisé. Il sentit le regard de Godric se poser sur lui. Il vit un sourire reconnaissant lui être adressé. Il ne répondit pas mais il n’en avait de toute façon pas besoin. Une diversion l’aida à se sortir de son malaise. Avait-il remarqué son regard ? Avait-il remarqué sa cible ? Avait-il remarqué les sentiments peut-être voyant sur son visage ?
Il secoua la tête et se préoccupa de la diversion. Deux jeunes petits monstres venaient de se précipiter vers sa royauté. Il fronça doucement ses sourcils mais reconnut rapidement les deux héritiers de la maison. Une vague de culpabilité l’envahit de tout son être. Il cassait la loyauté envers son maître en ne combattant pas les sentiments qu’il ressentait pour cette mère. Il allait détruire une famille, la vie future de ses enfants. Il ne pouvait être responsable d’un tel acte. Il n’était pas comme cela. Il savait subir, il n’avait aucun problème avec cela. Mais il ne pouvait pas faire subir les autres, surtout la personne qui lui donnait le plus de confiance, qui comptait sur lui pour que sa vie soit parfaite. Il ne pouvait faire cela. Il devait parler à Elina et arrêter le tout avant que cela dégénère. Elle s’en remettrait vite, il en était sûr. Elle ne pouvait pas s’être attaché à ce point de lui qu’il la détruirait elle aussi en partant. C’était décidé, il le ferait le plus tôt possible.
Il fut sorti de ses pensées par une remarque étonnante de la part de sa majesté. Il en resta bouche bée, ne sachant que répondre. Quand il fonderait une famille ? Il n’y avait jamais pensé. A vrai dire, il pensait déjà à arrêter l’aventure qu’il avait en ce moment, pour le bien de tous. Comment pouvait-il penser à une autre femme ? A fonder une famille ? Comment avouer qu’il voyait une personne qu’il ne devait pas ? Comment avouer qu’il avait commis l’une des pires fautes possibles dans sa vie ? Il ne le pouvait pas. Il fallait qu’il mente. Il fallait qu’il trouve quelque chose à dire. Il fallait qu’il triche encore. Il détestait cela.
Le pire fut bien quand Elina essaya de l’aider. Il avait l’impression qu’elle lui plantait presque un couteau dans le dos. Enfin, elle essayait de tout faire pour lui et il voulait arrêter cela. Elle venait l’aider face à son mari, mais il ne voulait pas. Il ne pouvait pas voir cela. Il ne fallait pas qu’elle lui montre qu’elle le préférait lui à Godric, elle n’avait pas le droit. Il essaya donc de s’en sortir en faisant comprendre en passant à Elina certaines choses :
Lorsqu’il entendit dame Gryffondor le remercier, il la regarda et hocha de la tête avec douceur. Il voulait lui dire par ce geste que c’était normal et que ce n’était rien. Il resta un moment dans cette position, l’admirant. Elle était magnifique, digne épouse de sa majesté. Pourtant, ce n’était pas tout à fait comme telle qui l’observait. Ses sentiments étaient un peu plus poussés que cela. Il n’entendit même pas le chant commencer. C’était comme si le temps s’était arrêté et qu’il était bloqué en cet instant. Seulement, rien ne s’était immobilisé. Il sentit le regard de Godric se poser sur lui. Il vit un sourire reconnaissant lui être adressé. Il ne répondit pas mais il n’en avait de toute façon pas besoin. Une diversion l’aida à se sortir de son malaise. Avait-il remarqué son regard ? Avait-il remarqué sa cible ? Avait-il remarqué les sentiments peut-être voyant sur son visage ?
Il secoua la tête et se préoccupa de la diversion. Deux jeunes petits monstres venaient de se précipiter vers sa royauté. Il fronça doucement ses sourcils mais reconnut rapidement les deux héritiers de la maison. Une vague de culpabilité l’envahit de tout son être. Il cassait la loyauté envers son maître en ne combattant pas les sentiments qu’il ressentait pour cette mère. Il allait détruire une famille, la vie future de ses enfants. Il ne pouvait être responsable d’un tel acte. Il n’était pas comme cela. Il savait subir, il n’avait aucun problème avec cela. Mais il ne pouvait pas faire subir les autres, surtout la personne qui lui donnait le plus de confiance, qui comptait sur lui pour que sa vie soit parfaite. Il ne pouvait faire cela. Il devait parler à Elina et arrêter le tout avant que cela dégénère. Elle s’en remettrait vite, il en était sûr. Elle ne pouvait pas s’être attaché à ce point de lui qu’il la détruirait elle aussi en partant. C’était décidé, il le ferait le plus tôt possible.
Il fut sorti de ses pensées par une remarque étonnante de la part de sa majesté. Il en resta bouche bée, ne sachant que répondre. Quand il fonderait une famille ? Il n’y avait jamais pensé. A vrai dire, il pensait déjà à arrêter l’aventure qu’il avait en ce moment, pour le bien de tous. Comment pouvait-il penser à une autre femme ? A fonder une famille ? Comment avouer qu’il voyait une personne qu’il ne devait pas ? Comment avouer qu’il avait commis l’une des pires fautes possibles dans sa vie ? Il ne le pouvait pas. Il fallait qu’il mente. Il fallait qu’il trouve quelque chose à dire. Il fallait qu’il triche encore. Il détestait cela.
Le pire fut bien quand Elina essaya de l’aider. Il avait l’impression qu’elle lui plantait presque un couteau dans le dos. Enfin, elle essayait de tout faire pour lui et il voulait arrêter cela. Elle venait l’aider face à son mari, mais il ne voulait pas. Il ne pouvait pas voir cela. Il ne fallait pas qu’elle lui montre qu’elle le préférait lui à Godric, elle n’avait pas le droit. Il essaya donc de s’en sortir en faisant comprendre en passant à Elina certaines choses :
Allons sir, vous ne pouvez pas me dire que vous préférez votre épée à votre femme et vos enfants. Je ne vous croirais pas de toute façon, c’est impossible. Par contre, vous n’aimeriez pas que ce soit le cas pour moi en vérité, sinon vous n’auriez plus votre bras droit très attentif pour veiller à votre sûreté. Il faudra donc que j’attende que vous me viriez pour cela, ce que je ne souhaite pas pour rien au monde.
Il fit un petit clin d’œil à sir Gryffondor. Il pensait avoir réussi à s’en sortir plutôt bien sur ce coup-là. Mais il était toujours un peu mal-à-l’aise et la question l’avait perturbé. Il n’eut cependant pas le temps d’y penser car on lui secouait la jambe avec énergie. Il baissa les yeux et vit une jolie petite jeune fille le dévisager. Il se baissa et il l’entendit lui demander :
Dis, est-ce que je peux venir sur tes genoux, parrain ?
Il n’eut pas le temps de répondre qu’elle avait grimpé avec beaucoup d’agilité et s’était déjà installée. Parce qu’il était parrain en plus de cela ? Cette histoire devenait de plus en plus compliquée dis donc. Il finit par abandonner pour tout comprendre et la prit entre ses bras. Il lui demanda avec joyeuse humeur :
Alors tu t’amuses bien ici ?
Il n’entendit pas la réponse car Elina venait de parler et sa voix avait pris le dessus sur tout. Il fut surpris de ses paroles d’ailleurs. Il ne pensait pas que c’était son genre de prononcer des menaces. D’habitude, elle laissait cela aux hommes, à eux. Surtout, il ne voyait pas pourquoi il y avait besoin de mettre une telle pression dans cette situation. D’une voix douce, il ajouta donc :
Voyons ma Dame, ne pensez-vous pas que vous y allez fort là ? Je pense que, par moment, les erreurs sont la meilleure façon d’apprendre.
Lucas Crawd- Messages : 511
Date d'inscription : 20/09/2010
Age : 30
Localisation : dans les coins isolés du château
Re: [Groupe n°1] Un RP inattendu... n°1
Romane s'apprêtait à terminer la chanson qu'elle avait écrite pour Gryffondor quand deux horrible monstres, haut comme trois pommes, vinrent lui voler la vedette. Elle ne mis pas longtemps à les reconnaître. C'était la vermine de sa dame, celle qui l'avait expressément demandé d'assassiner son mari. Romane, en tant qu'élève, n'avait rien contre les enfants. Comment en vouloir à des personnes qui sont insouciantes ? Ils sont ignorant, presque même idiot, mais on ne peux pas leur en vouloir. Avec le temps, ils choisiront de penser ce qu'ils veulent et peut-être qu'à ce moment, et seulement à ce moment là elle pourrait les haïr ou les aimer. Même si aimer quelqu'un n'était pas dans ces plans. Pourtant, le corps que l'adolescente avait emprunter pour quelques heures ressentait comme une révulsion à leurs présences. Ils la dégouttaient. Une pensée traversa l'esprit de Romane. Une pensée sombre et sadique : pourquoi ne pas eux aussi les tuer ? Après tout, si madame Gryffondor désirait tant se débarrasser de son époux, pourquoi ne pas l'aider à se débarrasser de sa progéniture en même temps. Ce se sont que des enfants après tout, si elle en voudra à nouveau un jour, elle n'aura cas se trouver un autre homme pour lui en faire. Qui plus est, ces deux gamins immondes venaient de lui voler la vedette. Oui, ils avaient osé. Alors que Romane était venue de loin pour cette représentation, et avait pris du temps pour s’intéresser à la vie d'un homme dont elle n'a que faire.
Personne ne prit le temps d’applaudir Romane. Tout le monde avait les yeux fixés sur ces monstres et sur la pitoyable nourrice qui tentait de s'excuser auprès de son seigneur. Si Romane avait été à sa place, elle aurait envoyé cette dernière dans les cachot. Mais Godric, apparemment plus clément, ne lui en tint même pas rigueur. Il paraissait presque ravie que ses "gentils" enfants soient là. Romane se trouva elle aussi un peu clémente en pensant qu'elle ne séparerait pas vraiment ce trio puisque son désir était de les envoyer tout les trois dans l'autre monde. Romane était un peu... généreuse au fond. Elle ne pus s'empêcher de sourire. Une sorte d'esquisse sadique et sans beauté réelle.
Mais c'est alors que sa majesté eut l'incroyable idée d'ordonner à Romane de chanter pour ses deux monstres. Oh elle pouvait chanter, mais pas vraiment quelque chose qui plaise à cette noblesse répugnante. Et voilà quand plus, sa patronne eut envie de lancer une petite menace. Romane détestait les menaces. Et en générale, elle commençait à détester cet endroit. Ce rêve bizarre. La personne dont elle avait pris l’apparence. A Poudlard, la jolie rousse était puissante. Elle était crainte, et d'une manière un peu étrange, elle était respectée. On ne lui donnait pas d'ordre. On ne lui parlait pas avec un ton aussi désinvolte. Et ici, là voilà face à la vrai vie. Cette femme dont elle ignorait le nom, prenait de plus en plus l'avantage de son esprit. Et pourtant, Romane luttait contre elle. Elle ne voulait pas se laisser aller à la facilité. Elle voulait désespérément sortir d'ici, mais une force l'en empêchait. Une force qui lui rappelait des choses qu'elle n'a jamais vécu. Une force, qui était à deux doigts de contrôler son esprit. D'ailleurs, la lucidité ne fut que passagère, puisque le bras droit de ce cher Gryffondor prit la parole pour retirer à ses esprits, une Romane bien plus que désireuse de meurtres :
- Voyons ma Dame, ne pensez-vous pas que vous y allez fort là ? Je pense que, par moment, les erreurs sont la meilleure façon d’apprendre.
Il s'était adressé à la femme de Gryffondor, mais Romane avait pris ces mots pour elle. "Les erreurs sont la meilleure façon d'apprendre". Ce rêve était-il l'occasion de faire des erreurs qu'elle ne pourrait se permettre de faire dans la vrai vie ? Est-ce que tuer Gryffondor l’entraînerait à tuer dans le monde des vivants ? Est-ce que c'est ainsi que Romane devait agir, sans se soucier de l'échec. Romane reprit confiance en elle, et s’avança vers le trio royale qui s'offrait sous ses yeux. Elle prit un sourire hypocrite, et une voix si douce qu'il aurait été difficile de remarquer quoi que se soit.
- Mais bien sur, monseigneur. J'en serais même très honorée.
Romane se retint de rire, et chercha au fond d'elle une chanson. Elle n'en connaissait pas beaucoup, surtout pour des enfants. Une idée lui traversa l'esprit. Jeter un sors. Ensorceler les enfants pour qu'ils tuent leur père. N'est-ce pas horrible comme idée ? Pourtant, elle paraissait plaisante aux oreilles de Romane. Cette dernière réfléchit, elle se demandait si c'était possible, si quelqu'un un jour avait été assez fou pour imaginer qu'on puisse lancer un tel sors en chantant. Elle repensa à tous les trucs fou qu'Alek, son meilleur ami, avait bien pus lui enseigner. Si il existait une telle chanson, il aurait été le premier à lui en parler tout excité. Romane était pourtant consciente qu'elle faisait attendre sa majesté, mais ça ne la rendait que plus heureuse. Elle aimait ça, oui, agacer les autres.
Après plusieurs minutes de réflexion, elle du se rendre à l'évidence qu'il faudrait qu'un jour elle en invente une, et que pour l'instant, elle devait se débrouiller toute seule. Elle prit sa baguette, et réfléchit encore un peu. Romane savait que plus les minutes passaient, plus le silence devenait lourd, et que le trio infernal
allait s'impatienter. Et puis faute de chanson mortelle, la jeune femme commença à interpréter une chanson enfantine que sa mère lui chantait souvent. Ça n'avait aucun rapport avec les monstres de Godric, mais ça lui laissait le temps de réfléchir à un plan pour tuer ce dernier. Parce que Romane avait beau ce souvenir de choses qu'elle n'avait pas vécu, son hôte ne lui avait donné aucun indice sur le meurtre à prévoir...
Personne ne prit le temps d’applaudir Romane. Tout le monde avait les yeux fixés sur ces monstres et sur la pitoyable nourrice qui tentait de s'excuser auprès de son seigneur. Si Romane avait été à sa place, elle aurait envoyé cette dernière dans les cachot. Mais Godric, apparemment plus clément, ne lui en tint même pas rigueur. Il paraissait presque ravie que ses "gentils" enfants soient là. Romane se trouva elle aussi un peu clémente en pensant qu'elle ne séparerait pas vraiment ce trio puisque son désir était de les envoyer tout les trois dans l'autre monde. Romane était un peu... généreuse au fond. Elle ne pus s'empêcher de sourire. Une sorte d'esquisse sadique et sans beauté réelle.
Mais c'est alors que sa majesté eut l'incroyable idée d'ordonner à Romane de chanter pour ses deux monstres. Oh elle pouvait chanter, mais pas vraiment quelque chose qui plaise à cette noblesse répugnante. Et voilà quand plus, sa patronne eut envie de lancer une petite menace. Romane détestait les menaces. Et en générale, elle commençait à détester cet endroit. Ce rêve bizarre. La personne dont elle avait pris l’apparence. A Poudlard, la jolie rousse était puissante. Elle était crainte, et d'une manière un peu étrange, elle était respectée. On ne lui donnait pas d'ordre. On ne lui parlait pas avec un ton aussi désinvolte. Et ici, là voilà face à la vrai vie. Cette femme dont elle ignorait le nom, prenait de plus en plus l'avantage de son esprit. Et pourtant, Romane luttait contre elle. Elle ne voulait pas se laisser aller à la facilité. Elle voulait désespérément sortir d'ici, mais une force l'en empêchait. Une force qui lui rappelait des choses qu'elle n'a jamais vécu. Une force, qui était à deux doigts de contrôler son esprit. D'ailleurs, la lucidité ne fut que passagère, puisque le bras droit de ce cher Gryffondor prit la parole pour retirer à ses esprits, une Romane bien plus que désireuse de meurtres :
- Voyons ma Dame, ne pensez-vous pas que vous y allez fort là ? Je pense que, par moment, les erreurs sont la meilleure façon d’apprendre.
Il s'était adressé à la femme de Gryffondor, mais Romane avait pris ces mots pour elle. "Les erreurs sont la meilleure façon d'apprendre". Ce rêve était-il l'occasion de faire des erreurs qu'elle ne pourrait se permettre de faire dans la vrai vie ? Est-ce que tuer Gryffondor l’entraînerait à tuer dans le monde des vivants ? Est-ce que c'est ainsi que Romane devait agir, sans se soucier de l'échec. Romane reprit confiance en elle, et s’avança vers le trio royale qui s'offrait sous ses yeux. Elle prit un sourire hypocrite, et une voix si douce qu'il aurait été difficile de remarquer quoi que se soit.
- Mais bien sur, monseigneur. J'en serais même très honorée.
Romane se retint de rire, et chercha au fond d'elle une chanson. Elle n'en connaissait pas beaucoup, surtout pour des enfants. Une idée lui traversa l'esprit. Jeter un sors. Ensorceler les enfants pour qu'ils tuent leur père. N'est-ce pas horrible comme idée ? Pourtant, elle paraissait plaisante aux oreilles de Romane. Cette dernière réfléchit, elle se demandait si c'était possible, si quelqu'un un jour avait été assez fou pour imaginer qu'on puisse lancer un tel sors en chantant. Elle repensa à tous les trucs fou qu'Alek, son meilleur ami, avait bien pus lui enseigner. Si il existait une telle chanson, il aurait été le premier à lui en parler tout excité. Romane était pourtant consciente qu'elle faisait attendre sa majesté, mais ça ne la rendait que plus heureuse. Elle aimait ça, oui, agacer les autres.
Après plusieurs minutes de réflexion, elle du se rendre à l'évidence qu'il faudrait qu'un jour elle en invente une, et que pour l'instant, elle devait se débrouiller toute seule. Elle prit sa baguette, et réfléchit encore un peu. Romane savait que plus les minutes passaient, plus le silence devenait lourd, et que le trio infernal
allait s'impatienter. Et puis faute de chanson mortelle, la jeune femme commença à interpréter une chanson enfantine que sa mère lui chantait souvent. Ça n'avait aucun rapport avec les monstres de Godric, mais ça lui laissait le temps de réfléchir à un plan pour tuer ce dernier. Parce que Romane avait beau ce souvenir de choses qu'elle n'avait pas vécu, son hôte ne lui avait donné aucun indice sur le meurtre à prévoir...
Romane Lawson- Messages : 47
Date d'inscription : 19/04/2013
Age : 27
Re: [Groupe n°1] Un RP inattendu... n°1
Vous sentez à l’aise dans ce décor. Vos amis sont présents, vos serviteurs obéissent. Surtout, votre ménestrelle chante fabuleusement bien. La seule perturbation présente est les deux petits monstres pour certains, ou charmant bambins pour d’autres. Ils sont très agités dans cette ambiance non habituelle pour eux. A vrai dire, seule une personne importante semble dérangée par cela. Il faut dire que l’on a du mal à distinguer sa voix parmi les cris.
Soudain, Aiden se sent l’envie d’approcher la drôle de dame au milieu de la salle. Il glisse des genoux de son père. Celui-ci ne s’en inquiète pas, pensant qu’il allait rejoindre sa sœur. Seulement, il prit plutôt le chemin sous la table. Au moment d’en ressortir de l’autre côté, il se cogne violemment contre le rebord, au point de se couper profondément. Du sang coule de partout.
Sa sœur, Caitlin, veut vite le rejoindre. Elle se débat dans les bras du chevalier servant. Celui-ci tint bon jusqu’à recevoir un coup de poing inattendu en plein nez, provoquant un assez gros choc. Ses bras se relâchèrent deux secondes mais c’était suffisant pour que la petite fille se glisse hors de sa prison. Elle monta sur la table, escalada les plats. Cependant, au moment d’arriver de l’autre côté, elle glissa sur de la sauce renversée. Elle tomba la tête la première sur le sol, inconsciente.
La panique commence à monter dans la salle face aux accidents des enfants. La ménestrelle les rejoint avant tout le monde. Alors, son envie de meurtre allait-elle pouvoir être assouvie ?
Soudain, Aiden se sent l’envie d’approcher la drôle de dame au milieu de la salle. Il glisse des genoux de son père. Celui-ci ne s’en inquiète pas, pensant qu’il allait rejoindre sa sœur. Seulement, il prit plutôt le chemin sous la table. Au moment d’en ressortir de l’autre côté, il se cogne violemment contre le rebord, au point de se couper profondément. Du sang coule de partout.
Sa sœur, Caitlin, veut vite le rejoindre. Elle se débat dans les bras du chevalier servant. Celui-ci tint bon jusqu’à recevoir un coup de poing inattendu en plein nez, provoquant un assez gros choc. Ses bras se relâchèrent deux secondes mais c’était suffisant pour que la petite fille se glisse hors de sa prison. Elle monta sur la table, escalada les plats. Cependant, au moment d’arriver de l’autre côté, elle glissa sur de la sauce renversée. Elle tomba la tête la première sur le sol, inconsciente.
La panique commence à monter dans la salle face aux accidents des enfants. La ménestrelle les rejoint avant tout le monde. Alors, son envie de meurtre allait-elle pouvoir être assouvie ?
- Spoiler:
- Ordre de passage :
* Remus Lupin, le premier à poster, car vous représentez Godric Gryffondor lui-même et, ici, tout le monde vous obéira car vous êtes en votre demeure ;
* Elina Ashfort, ici nommée Elina Gryffondor, la belle et noble épouse de ce dernier ;
* Lucas Crawd, chevalier de sa Majesté Godric, et amant secret de la belle Elina ;
* Romane Lawson, la ménestrelle, en réalité empoisonneuse venue tuer Godric, que ce soit par le poison ou par tout autre moyen... et ce, sur l'ordre secret d'Elina qui souhaite vivre pleinement sa romance avec le chevalier Crawd, lequel ignore tout des machinations de sa belle !
Le Maître du Jeu vous indiquera que faire à la fin de chaque tour. Il se peut que de nouveaux personnages soient introduits au rp au fur et à mesure. Tout peut arriver, à condition que le MJ vous l'indique.
Ligne de conduite actuelle générale : le bal bat son plein ! Actions libres, un peu de sang versé, mais est-ce assez ?
Chaque personnage a 72h pour répondre. S'il ne répond pas au bout du temps imparti, le personnage suivant peut poster, et le maître du jeu adaptera en fonction.
Ligne de conduite actuelle générale : le bal bat son plein ! Actions libres, un peu de sang versé, mais est-ce assez ?
Chaque personnage a 72h pour répondre. S'il ne répond pas au bout du temps imparti, le personnage suivant peut poster, et le maître du jeu adaptera en fonction.
Re: [Groupe n°1] Un RP inattendu... n°1
Tandis que Caitlin s’en va faire les beaux yeux à son parrain, Elina prend un ton glacial avec la ménestrelle. Tout le monde semble en être légèrement choqué, Sir Lucas le premier. Mais pas moi, j’ai toujours su que les femmes Gryffondor étaient plus dangereuses que ne le fait croire leur air de gentes demoiselles. Elina peut être impitoyable lorsqu’elle se met en tête de réaliser un projet et c’est une des nombreuses raisons pour lesquelles je l’aime tant. Elle n’est pas seulement belle et intelligente, elle sait user de ses charmes qu’ils soient physiques ou psychologiques comme d’armes à double tranchant. Elevée pour devenir la moitié d’un puissant seigneur, elle sait se révéler aussi mortelle que quiconque lorsqu’elle le désire. Elle est plus qu’un bel ornement à mon bras, elle est ma Dame, Lady Gryffondor, maîtresse de mes domaines et de mon château. S’il venait à m’arriver quelque chose, la responsabilité de maintenir mes terres et mes hommes à flots lui reviendrait. A elle et à Lucas. C’est pour ça que je lui réponds d’un sourire empreint d’une gravité nouvelle.
-Vous avez bien raison Lucas, je ne serais rien sans Elina et les enfants. Ma main se resserre instinctivement sur mon fils en prononçant ses mots. Et je sais que vous êtes trop dévoué à ma famille pour penser seulement fonder la vôtre. Et peut-être même que j’en suis fort heureux, je vous prierais donc d’excuser mon égoïsme qui fait passer mes désirs avant les vôtres.
A ces mots, avant que Lucas n’ait seulement le temps de répondre, la ménestrelle semble prendre note des mises en garde d’Elina et sa voix s’élève, enchanteresse. Je reconnais quasi immédiatement les paroles d’une berceuse que ma nourrice me chantait il y a de cela fort longtemps. Une berceuse qui s’élève souvent dans les humbles foyers du royaume et que mes nobles compagnons ne reconnaîtront pas tous. Mais peu m’importe, la ménestrelle n’a pas volé sa réputation, sa voix épouse parfaitement les hauts et les bas de la chanson, faisant apparaître devant nous un monde de merveilles enfantines qui semble complètement hypnotiser Caitlin si j’en crois son regard brillant d’émotion. Je souris à l’image tandis qu’Aidan m’échappe des mains pendant cet instant d’inattention. Il faut croire qu’il est aussi fasciné que sa sœur par cette femme aux mille talents que Godeffroy nous a déniché Merlin le grand seul sait où.
Je me désintéresse donc des déambulations de mon héritier pour adresser un sourire aimant à la mère de mes enfants lorsqu’un cri de douleur me tire de ma contemplation. Cette voix enfantine trop basse pour être celle de ma fille ne peut appartenir qu’à mon fils. Aidan ! Que lui est-il arrivé ? Mes yeux scannent désespérément le moindre recoin de la salle à la recherche de la chair de ma chair. Je finis par tomber sur son petit corps ensanglanté et, soudain, ma vision se brouille instantanément et un instinct inconnu, puissant et animal s’empare de moi. Comme si j’étais sous le contrôle d’un puissant sortilège lancé par un de mes nombreux et puissants ennemis.
Sang … proie … dévorer … faible … faim … Je ne sais ce qui me prend, je perçois la commotion que la chute d’Aidan a causé mais je suis incapable de réagir, en proie à un combat intérieur contre une entité dont je ne maîtrise pas les pulsions primaires. C’est comme si une bête sauvage s’était soudain emparée de moi, réveillée par la vision de tant de sang versé en si peu de temps. J’essaye de reprendre le contrôle de mon propre corps mais, rien à faire, mon corps se dirige seul vers le lieu où mon fils est étendu à même le sol, dans une flaque grandissante de son propre liquide vital. Liquide qui m’attire bien plus même que la vision de mon fils assommé pour aussi inquiétant que cela sonne.
Un nouveau cri d’horreur et cette fois-ci c’est Caitlin qui gît inconsciente auprès de son frère. Le monstre en moi n’en est que plus excité et je suis obligé de m’arrêter sur place un instant pour tenter de le calmer. Lui rappeler que les deux innocents sur le sol ne sont pas des proies à sa merci mais les héritiers de Godric Gryffondor, un des plus puissants sorciers de son époque ! Il semble n’en avoir que faire et, en attendant, la ménestrelle m’a devancé auprès de mes enfants. Je ne sais si m’en inquiéter ou pousser un soupir de soulagement car, par-dessus mes propres sentiments ceux de la bête prennent de plus en plus de place et sa vision à elle est on ne peut plus claire : « Quelqu’un est en train de s’emparer de mon dîner ! ». Je jurerais d’ailleurs que j’ai entendu un grognement de frustration mal contenue…
Remus LupinResident werewolf - Messages : 233
Date d'inscription : 04/01/2013
Re: [Groupe n°1] Un RP inattendu... n°1
Quand Godric répondit à l'homme de ses désirs qu'il ne serait rien sans elle, Elina ressus une sorte d'électrochoc, elle n'avait jamais vraiment aimé faire souffrir les gens, mais si elle était ici à ce moment c'était bien qu'il y avait une raison? Et pour une fois que la vie lui permettait de pouvoir choisir un homme qu'elle aimait elle ne pouvait pas s'en priver.
Dans ce rêve étrange Elina était cette fille sans timidité, dans ce monde imaginaire elle arrivait a la vaincre, elle était elle même tout simplement , une fille que peu de gens connaissait vraiment. Après un bon moment d'attente la fille au cheveux de feu commença à chanté, une chançon enfantine, douce et mélodieuse qui ne laissait en rien prévoir les évènements futurs. Sa voie mélodieuse couvrait la totalité de la réception, et même si elle était destiné aux enfants, toutes personnes pouvait l'aprécier à sa juste valeur.
Catlin et Aidan semblait beaucoup s'amuser, et face a ce mignon spectacle Gryffondor lui adressa un sourire, un sourire auquel elle du lutter pour ne pas le rendre, mais la diversion fut vite faite, et au plus grand malheur d'Eli ce n'était pas le genre de diversion qu'elle aurait voulut vivre. Un cri s'éleva coupant net la chançon de cette ménestrelle, et pour la première fois de la soirée Elina se ficha bien de ce que cette femme aux cheveux de feux pouvait bien faire. Un instinct maternelle qu'elle n'avait jamais connu la saisit et elle ne sut quoi faire au départ, s'éachappa seulement de sa bouche un hurlement de frayeur.
- Aidan !
c'est alors qu'elle le vit, sur le sol, la tête ensanglanté, une boule d'angoisse monta dans sa gorge, elle avait peur, a ses coté son mari semblait comme hypnotiser, son regard était plongé sur Aidan. Elle lança un regard de détresse vers Lucas, ses sensations se bousculaient, un peur incroyable la prenait au ventre, l'angoisse lui donnait presque envie de pleurer. N'écoutant que son coeur elle bouscula tout ceux qui l'entourait, ne prenant même pas la peine de s'excuser. Pour tous la dame d'honneur de la soirée faisait preuve de la même impolitesse envers tous les invites, une seule chose l'importait : son fils ! Rien ne semblait plus important à ce moment là, Lucas, la menestrelle ou Godric aurait pu etre tout autre part, elle s'en fichait bien.
C'est avec horreur qu'alors qu'elle fixait son fils une autre scène horrible se déroula sous ses yeux, sa fille, voulant rejoindre son frère venait de s'assomer à son tour. Alors la dame courru a leur coté, les larmes recouvrant ses yeux de fille sensible. Elle perdait sans doute toute crédibilité devant les invités mais elle n'en avait que faire, elle était humaine après tout. Arrivant à leur hauteur elle vit la ménestrelle à leur coté, elle se souvint alors, elle l'avait engagée, une empoisoneuse était a coté de ses enfants, de toute ses forces elle poussa la femme, et lui lança un regard noir, qui parlait tout autant que des mots, elle lui murmura un froid " faites donc votre travail" elle s'agenouilla au coté de ses enfants, sa robe d'une toute beautée se retrouva vite tachée du sang de son héritier. Elle leva les yeux et croisa tout d'abord celui de leur nourrice, aussi apeurer que le sien mais elle était dès lors devenue au yeux de dame gryffondor la cause de tout ça.
- incapable de faire son travail, lui cria-t-elle la voie tremblante.
Elle chercha tout d'abord lucas du regard, un regard plein de détresse, puis croisa Godric avec le même regard. Elle ne savait que faire, elle avait peur, et son seul reflex fut de redresser la tete de ses enfants et de les poser surs ses genoux, tentant de les reveiller, tentant de les réveiller par de léger tapotement sur la joue.
Elina Ashfort- Messages : 56
Date d'inscription : 04/02/2013
Age : 27
Re: [Groupe n°1] Un RP inattendu... n°1
Lucas n’était pas le seul à sembler surpris de la remarque sèche de Dame Gryffondor. Seulement, lorsqu’il tourna la tête vers elle pour lui répondre, il vit que sir Gryffondor était plutôt rassuré. Celui-ci semblait content de voir sa femme aussi méchante et dure pour une raison quelconque. Lucas savait que la dame pouvait être agressive lorsqu’elle le souhaitait, mais il pensait que l’on devait l’être pour de bonne raison. Or, ici, il ne trouvait pas qu’il y avait de quoi s’énerver. Surtout que la ménestrelle faisait son travail de façon incroyable. Lui qui connaissait la dame rouge douce dans leurs heures secrètes, il avait du mal à accepter ce comportement. Mais que pouvait-il dire ? Qu’était-il par rapport à elle ? Par rapport à tous ? Il n’était que le chevalier servant. Il se savait important aux yeux de son altesse, mais pas assez pour faire une remarque de façon claire. La seule chose qu’il risquait était de se faire bannir du royaume et ce serait le pire pour lui. Il ne fit que froncer des sourcils du coup, gardant ses pensées pour lui.
Il vit son altesse se tourner vers lui. Sa voix avait soudain pris un air grave. Il ne rigolait plus vraiment. Seulement Lucas ne put que sourire face à sa remarque. Il était content d’entendre ces paroles. Cela lui montrait que son travail était efficace et qu’on ne voulait pas le remplacer pour rien au monde. Si Godric montrait qu’il tenait à lui au point d’être égoïste, il n’avait pas à s’en faire. Il avait donc bien fait de se taire quelques instants auparavant. De plus, il était temps qu’il réfléchisse sérieusement à ses problèmes de trahison. Il devait choisir. Il savait qu’il était loyal. Mais il devait choisir envers qui et rapidement avant que cela devienne hors de son contrôle. S’il ne l’avait pas, la vie était finie pour lui. Son travail, sa vie ne consistaient qu’au contrôle de tout ce qu’il se passait autour de lui. Il fallait donc que dès ce soir, dès la fin du banquet, il prenne du temps pour lui et réfléchisse.
La musique qui s’éleva dans la salle le détendit de tous ses questionnements. Cela lui permit en plus de cela de ne pas avoir à répondre à son altesse. Il s’adossa contre son dossier, se tourna vers la ménestrelle et tient correctement sa filleule. Il écouta avec plaisir la voix paisible qui se déposait sur ses tympans. Il oublia ses soucis pendant un instant. Après tout, il était un invité pour une fois. Ce n’était pas à lui de tout surveiller à chaque seconde qui passait. Il fut même dans une telle détente qu’il ferma les yeux pour plus apprécier encore. Tous ses muscles se détendirent, sauf peut-être ceux des épaules, toujours crispés. Malheureusement, il n’eut pas le temps de les faire s’apaiser. Un cri aigue le sorti de ses pensées et il sentit tout son corps se mettre aux aguets. Il ouvrit directement les yeux et chercha la direction du cri. Il ne pouvait rien voir d’anormal d’où il était assis. Seulement on s’agita furieusement dans ses bras. Il essaya de garder la petite fille bien en sécurité dans ses bras mais il n’avait pas l’habitude de tenir une furie. Un violent coup de bras inattendu se répercuta dans son nez. Un geste automatique lui fit desserrer la ceinture de ses bras. Il ne le remarqua qu’une seconde trop tard. Lorsqu’il voulut rependre la fillette, elle avait déjà filé sur la table. Il ne put qu’assister au désastre suivant.
Lucas put la voir tomber, glisser de la table. Il ne réussit même pas à réagir. Il était à moitié sonné par le coup reçu. Du sang coulait sur son visage. Il ne faisait plus attention à rien, juste au vide devant lui. Il se leva soudain de sa chaise. Il sortit rapidement sa baguette et guéri d’un coup son nez. Il se dirigea ensuite vers le lieu du drame. En s’en approchant, il vit Aidan par terre dans une mare de sang. Il en resta stupéfait mais ses jambes continuaient de bouger. Alors qu’il allait se placer devant les enfants pour faire son travail, il entendit un grognement à ses côtés. Il s’arrêta d’un coup et tourna sa tête avec lenteur tout en serrant fermement sa baguette dans sa main. Il vit avec surprise son altesse regarder son fils avec envie. Il ne put continuer son chemin tellement il fut choqué par ce visage. Il tourna la tête vers les deux enfants et vit la mère les rejoindre ainsi que la ménestrelle. Il ne fit même pas attention à la remarque de Dame Gryffondor. Il sut juste que les enfants étaient en sûreté. Il pouvait donc s’occuper du père étrange. Il se plaça rapidement devant lui afin de lui barrer la route. Il ne se mit pas très proche afin de pouvoir se défendre au cas où. Cependant, il ne se mit pas en position d’attaque, ne voulant pas provoquer Godric. D’une voix calme mais nette, il s’exclama :
Il vit son altesse se tourner vers lui. Sa voix avait soudain pris un air grave. Il ne rigolait plus vraiment. Seulement Lucas ne put que sourire face à sa remarque. Il était content d’entendre ces paroles. Cela lui montrait que son travail était efficace et qu’on ne voulait pas le remplacer pour rien au monde. Si Godric montrait qu’il tenait à lui au point d’être égoïste, il n’avait pas à s’en faire. Il avait donc bien fait de se taire quelques instants auparavant. De plus, il était temps qu’il réfléchisse sérieusement à ses problèmes de trahison. Il devait choisir. Il savait qu’il était loyal. Mais il devait choisir envers qui et rapidement avant que cela devienne hors de son contrôle. S’il ne l’avait pas, la vie était finie pour lui. Son travail, sa vie ne consistaient qu’au contrôle de tout ce qu’il se passait autour de lui. Il fallait donc que dès ce soir, dès la fin du banquet, il prenne du temps pour lui et réfléchisse.
La musique qui s’éleva dans la salle le détendit de tous ses questionnements. Cela lui permit en plus de cela de ne pas avoir à répondre à son altesse. Il s’adossa contre son dossier, se tourna vers la ménestrelle et tient correctement sa filleule. Il écouta avec plaisir la voix paisible qui se déposait sur ses tympans. Il oublia ses soucis pendant un instant. Après tout, il était un invité pour une fois. Ce n’était pas à lui de tout surveiller à chaque seconde qui passait. Il fut même dans une telle détente qu’il ferma les yeux pour plus apprécier encore. Tous ses muscles se détendirent, sauf peut-être ceux des épaules, toujours crispés. Malheureusement, il n’eut pas le temps de les faire s’apaiser. Un cri aigue le sorti de ses pensées et il sentit tout son corps se mettre aux aguets. Il ouvrit directement les yeux et chercha la direction du cri. Il ne pouvait rien voir d’anormal d’où il était assis. Seulement on s’agita furieusement dans ses bras. Il essaya de garder la petite fille bien en sécurité dans ses bras mais il n’avait pas l’habitude de tenir une furie. Un violent coup de bras inattendu se répercuta dans son nez. Un geste automatique lui fit desserrer la ceinture de ses bras. Il ne le remarqua qu’une seconde trop tard. Lorsqu’il voulut rependre la fillette, elle avait déjà filé sur la table. Il ne put qu’assister au désastre suivant.
Lucas put la voir tomber, glisser de la table. Il ne réussit même pas à réagir. Il était à moitié sonné par le coup reçu. Du sang coulait sur son visage. Il ne faisait plus attention à rien, juste au vide devant lui. Il se leva soudain de sa chaise. Il sortit rapidement sa baguette et guéri d’un coup son nez. Il se dirigea ensuite vers le lieu du drame. En s’en approchant, il vit Aidan par terre dans une mare de sang. Il en resta stupéfait mais ses jambes continuaient de bouger. Alors qu’il allait se placer devant les enfants pour faire son travail, il entendit un grognement à ses côtés. Il s’arrêta d’un coup et tourna sa tête avec lenteur tout en serrant fermement sa baguette dans sa main. Il vit avec surprise son altesse regarder son fils avec envie. Il ne put continuer son chemin tellement il fut choqué par ce visage. Il tourna la tête vers les deux enfants et vit la mère les rejoindre ainsi que la ménestrelle. Il ne fit même pas attention à la remarque de Dame Gryffondor. Il sut juste que les enfants étaient en sûreté. Il pouvait donc s’occuper du père étrange. Il se plaça rapidement devant lui afin de lui barrer la route. Il ne se mit pas très proche afin de pouvoir se défendre au cas où. Cependant, il ne se mit pas en position d’attaque, ne voulant pas provoquer Godric. D’une voix calme mais nette, il s’exclama :
Sir, vous allez bien ? Vous êtes toujours avec nous ?
Lucas Crawd- Messages : 511
Date d'inscription : 20/09/2010
Age : 30
Localisation : dans les coins isolés du château
Sujets similaires
» [Groupe n°2] Un RP inattendu... n°1
» Evénement n°2 (groupe 1)
» Evénement du mois de Mai (Groupe 1) [Vérouillé]
» Evénement n°2 (groupe 1)
» Evénement du mois de Mai (Groupe 1) [Vérouillé]
Les Maraudeurs R.P.G :: ECOSSE :: DIVERS :: La lande
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum