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[Groupe n°2] Un RP inattendu... n°1
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Oliver Black
Maître Jeu
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Les Maraudeurs R.P.G :: ECOSSE :: DIVERS :: La lande
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[Groupe n°2] Un RP inattendu... n°1
Un rêve dans un rêve... voilà où vous avez l'impression de vous enfoncer, tandis que le sommeil vous gagne, dans votre dortoir. Un rêve étrange, fait de fils de brume et d'ombres étirées, d'abord sans forme précise. Vous êtes là, vous existez mais... vous n'êtes pas seul. D'autres formes se précisent à vos côtés, telles des flammes brillant dans les ténèbres. Vous reconnaissez certaines d'entre elles. Vous essayez de leur parler, mais rien ne sort de votre bouche.
Cependant, un autre son se manifeste : une musique, très ancienne, faite d'accords sifflants et de rythmes bondissants. Le décor se précise lui aussi : des pierres, grises et nues, de lourdes tentures rouges et or pendues aux murs, sur lesquelles l'effigie d'un lion se dessine... vous plissez les yeux, et vous reconnaissez là le blason des Gryffondors. Où êtes-vous ? Et que se passe-t-il ? On dirait le moyen-âge, ou quelque chose qui y ressemble. La salle de bal est pleine à craquer, des couples nobles dansent dans un parfait ensemble, des regards sont échangés sous les voilages, les chevaliers ont quitté l'armure pour la tenue de bal, les femmes se réunissent selon leur groupe d'âge ou leur condition, les célibataires ensemble, les femmes mariées, et les courtisanes...
Un bal. Le bal. Celui donné par Godric Gryffondor, mais ce n'est pas là Poudlard. Peut-être sa demeure personnelle ? Vous n'en savez rien.
Vous secouez la tête ; car ça y est, votre corps a pris forme. Dans l'ordre de passage pour poster, vous êtes...
Note de conduite : vous êtes toujours vous-même, mais vous devez agir selon les motivations du rôle qui vous est imposé.
Le Maître du Jeu vous indiquera que faire à la fin de chaque tour. Il se peut que de nouveaux personnages soient introduits au rp au fur et à mesure. Tout peut arriver, à condition que le MJ vous l'indique.
Ligne de conduite actuelle générale : le bal bat son plein ! Actions libres, mais pas de sang versé... pour l'instant ?
Chaque personnage a 72h pour répondre. S'il ne répond pas au bout du temps imparti, le personnage suivant peut poster, et le maître du jeu adaptera en fonction.
Cependant, un autre son se manifeste : une musique, très ancienne, faite d'accords sifflants et de rythmes bondissants. Le décor se précise lui aussi : des pierres, grises et nues, de lourdes tentures rouges et or pendues aux murs, sur lesquelles l'effigie d'un lion se dessine... vous plissez les yeux, et vous reconnaissez là le blason des Gryffondors. Où êtes-vous ? Et que se passe-t-il ? On dirait le moyen-âge, ou quelque chose qui y ressemble. La salle de bal est pleine à craquer, des couples nobles dansent dans un parfait ensemble, des regards sont échangés sous les voilages, les chevaliers ont quitté l'armure pour la tenue de bal, les femmes se réunissent selon leur groupe d'âge ou leur condition, les célibataires ensemble, les femmes mariées, et les courtisanes...
Un bal. Le bal. Celui donné par Godric Gryffondor, mais ce n'est pas là Poudlard. Peut-être sa demeure personnelle ? Vous n'en savez rien.
Vous secouez la tête ; car ça y est, votre corps a pris forme. Dans l'ordre de passage pour poster, vous êtes...
- Spoiler:
- * Oliver Black, le premier à poster, car vous représentez Godric Gryffondor lui-même et, ici, tout le monde vous obéira car vous êtes en votre demeure ;
* Xenia P. Romanova, ici nommée Xenia Gryffondor, la belle et noble épouse de ce dernier ;
* Leroy de Louvière, chevalier de sa Majesté Godric, et amant secret de la belle Xenia ;
* Jake Winchester, le ménestrel, en réalité empoisonneur venu tuer Godric, que ce soit par le poison ou par tout autre moyen... et ce, sur l'ordre secret de Xenia qui souhaite vivre pleinement sa romance avec le chevalier de Louvière, lequel ignore tout des machinations de sa belle !
* Dorcas Meadowes, simple dame d'honneur en en apparence, "homme-lige" du roi Godric en réalité.
Note de conduite : vous êtes toujours vous-même, mais vous devez agir selon les motivations du rôle qui vous est imposé.
Le Maître du Jeu vous indiquera que faire à la fin de chaque tour. Il se peut que de nouveaux personnages soient introduits au rp au fur et à mesure. Tout peut arriver, à condition que le MJ vous l'indique.
Ligne de conduite actuelle générale : le bal bat son plein ! Actions libres, mais pas de sang versé... pour l'instant ?
Chaque personnage a 72h pour répondre. S'il ne répond pas au bout du temps imparti, le personnage suivant peut poster, et le maître du jeu adaptera en fonction.
Re: [Groupe n°2] Un RP inattendu... n°1
Oliver venait de s’étendre sur sa couche au dortoir Gryffondor, la journée avait été éprouvante puisqu’il sortait d’un examen hautement important, en métamorphose : En effet il devait transformer un vase en aéroglisseur, quel exploit n’est-ce pas !? Au sortir de l’épreuve il n’avait en tête qu’une seule chose, se délasser sur un matelas confortable et vite passer à la journée du lendemain qui il l’espérait serait davantage prometteuse.
Il resta quelques temps (des minutes ou des heures) dans un état second, entre conscience et sommeil. Petit à petit la vue d’Oliver se brouillait, les contours du dortoir se faisait de plus en plus irréguliers, le décor s’assombrissait jusqu'à ne plus voir que la torche qui s’embrasait sur le pan de mur d’en face. La sensation physique du matelas s’estompait elle aussi peu à peu et à la fin, le jeune homme avait l’impression de flotter dans les airs, comme couché sur un tapis de nuage, son corps en lévitation. Les bruits semblaient s’être décuplés, puisqu’il arrivait à entendre très nettement le bruit de l’horloge qui était sensée réveiller les étudiants chaque matin et marquer les heures.
Étrange cependant puisque c’était la première fois qu’il éprouvait cette sensation de fatigue, d’endormissement avant de tomber dans les bras de Morphée. Il se rappelait, dans un éclair de lucidité avoir bu un jus de patacitrouille juste avant, était-ce la cause de tout ceci ? La boisson était-elle frelatée ? A moins que quelqu’un n’y avait ajouté une décoction quelconque afin de le droguer… En tout cas si quelqu’un lui voulait du mal, dans son état il aurait bien été incapable de se défendre.
Au bout du compte, les bruits, qui dans un premier temps s’étaient accru, devenait de plus en plus lointain et sans s’en rendre compte, Oliver s’endormit totalement.
Lui qui avait du mal à rêver, en tout cas à s’en souvenir se vit comme transporté. D’habitude lorsque l’on dort c’est comme si l’on coupait le moteur et hop, on se réveille sept heures plus tard n’est-ce pas ? Et bien là c’était tout l’inverse, le Gryffondor était dans une sorte de vallée déserte, cependant toutes les couleurs étaient ternes, l’herbe et le ciel n’étaient donc pas d’un vert et bleu chatoyant, mais plutôt dans des tons de gris.
Il se surprit entrain de penser qu’il s’agissait probablement d’un rêve, était-ce dû au surmenage à Poudlard ? Nul ne le saurait jamais. Soudain, le temps semblait s’accélérer autour de lui, les nuages défilaient dans le ciel à vitesse grand V, comme en avance rapide. Soudain, des gens se mirent à défiler aussi, puis des pierres apparurent, comme des ébauches de construction. Le temps avançait à une allure folle, comme si Oliver voyait l’histoire du monde qui défilait sous ses yeux… tout du moins l’histoire de cette terre. Petit à petit les blocs de pierres formèrent des murs, d’autres des petites maisons etc. Jusqu'à l’apparition de remparts et d’une ville fortifiée. L’endroit où il se tenait changeait à présent lui aussi, jusqu'à se retrouver lui-même dans une vaste pièce, la contruction venait de se faire tout autour de lui, étonnant !
Le temps revenait peu à peu à sa normale, les couleurs revinrent, les nuances de gris firent place à des tons chauds, lumineux. La pièce était vaste, en levant les yeux il vit des voûtes au dessus de son crâne, les volumes du lieu étaient impressionnants. Contre les murs de pierres froides l’on avait mis des boiseries comme pour rendre le lieu plus accueillant. Des gens apparurent également à ses côtés, encore un peu flou mais cependant les bruits de leurs conversations devinrent perceptibles, un « Culvert Païens ! » se fit même entendre. En y regardant de plus près, il y avait des tentures ça et là, d’un sublime jaune or et rouge sang, comme des armoiries… Non ce n’était pas possible… mais… si… pourtant… Oliver reconnut là fort bien le blason puisqu’il s’agissait de celui de Gryffondor.
Il retrouva également son odorat, une bonne odeur de cochon à la broche se fit sentir ainsi qu’une odeur de bon feu de bois. Petit à petit les visages des personnes se firent de plus en plus précis et le temps s’écoula à nouveau normalement. Un feu d’artifice de couleurs, bruits, odeurs éclatèrent d’un même coup. En plissant les yeux, Oliver pu voir ça et là gens en grands habits, certains dansaient, d’autres se réunissaient en petits groupes et bavardaient. Il s’agissait là d’une scène de bal. Le jeune homme avait l’impression d’en être le spectateur jusqu’à ce qu’il ressentit une douleur dans le dos… voilà que quelqu’un venait de le bousculer. Il se retourna en écarquillant les yeux, le pauvre tête-en-l’air qui venait de lui rentrer dedans recula de dix pas en balbutiant :
« Monseigneur… je… je suis désolé, c’est une terrible méprise » Et il fit une courbette avant de s’enfuir brusquement, comme s’il avait été intimidé par sa personne.
Une chose est sûr, Oliver était bien là, ancré physiquement dans ce rêve. En détaillant les jeunes gens qui étaient présent, il se prit à remarquer que leurs habits étaient bien vieillots, et de par l’ambiance, il reconnut les indices des siècles passées, voilà qu’il se retrouvait ainsi au Moyen-âge, dans tous les cas, cela s’en approchait nettement, il n’aurait pu dire précisément le siècle.
Une foule de questions se pressaient dans sa tête, était-ce un rêve ou bien les symptômes étranges qu’il avait contractés avant de plonger dans l’inconscient étaient-ils les signes avant coureurs d’un retour quelconque dans le passé.
Oliver prit conscience également que sa morphologie avait changé, il semblait plus grand d’une dizaine de centimètre et beaucoup plus imposant. Il jeta un regard à ses habits, et malgré le faste de ceux des nobles gens ici présent, les siens semblaient encore plus luxueux, il reconnut une cotte longue et ample à gros plis, faite en velours aux couleurs rouge sang et or. Il avait également un chapeau de feutre à large calotte sur le sommet de son crâne. Pour parachever sa panoplie il avait également une cape rectangulaire attachée sur l’épaule droite ainsi que des chaussures à poulaine à ses pieds.
Oliver avançait, fendant la foule et arriva jusqu'à un ensemble de table, disposé pour un banquet, sans doute le repas du bal. Des marmitons s’affairaient et l’on roulait des tonneaux à terre avant de les installer sur des armatures en bois de chêne, apparemment on se préparait à une fête somptueuse. Plus il avançait et plus l’assemblée s’écartait sur son chemin comme s’il avait été un roi. Ne comprenant pas Oliver en voulant tâter son visage sentit une grosse barbe drue, ainsi que de longs cheveux dépassant ses oreilles… son corps avait été changé. En se tournant sur un de ses côtés il pu enfin mieux regarder sa figure il reconnut des traits familiers, il avait déjà vu ce visage quelque part, sur une gravure qu’ils avaient étudié en Histoire de la Magie, il s’agissait de Godric Gryffondor pardi ! Et en y regardant de plus près il vit à ses côtés une épée serties de rubis. Pas de doute possible, Oliver était dans le corps d’un des fondateurs de Poudlard. Il en était stupéfait, voilà qui expliquait mieux la déférence du jeune sot de tout à l’heure et celle des autres gentilshommes ici présent. Voilà qui était un plaisant rêve ! Ce n’était pas tous les jours que l’on incarnait un personnage aussi noble et important, autant en profiter.
Ainsi il se mit face à l’assemblée et frappa plusieurs fois dans ses mains pour faire taire tous ces malandrins.
« Damoiseaux et Damoiselles, Gentilshommes et nobles dames, il est temps de festoyer. Il est bien aisé de danser la carole et la tresque avec impétuosité mais n’oublions pas qu’un homme se doit de remplir sa panse s’il veut être efficace n’est-ce pas ? Que le festin commence ! » Dit-il en rugissant, d’une voix rauque et caverneuse qui était à milles lieux de la sienne.
Tour à tour les courtisans commencèrent à s’approcher des larges tables en bois massif et prirent place, Oliver se dit que vu le statut presque royal de son illustre hôte corporel, le trône qui siégait en plein centre de la tablée lui était destinée, il y siégat donc. A sa gauche se trouvait une belle jeune dame, vêtues de ses plus beaux atours et portant un genre de diadème, de couronne sur ses cheveux blonds. Il vit à ses doigts une chevalière le sceau des Gryffondors, était-ce une parente proche de Godric, une cousine ou bien sa femme ? A y regarder de plus près, il reconnut les traits de la jeune personne, il l’avait déjà vu dans un cours quelconque au château de Poudlard, ainsi n’était-il pas tout seul dans ce rêve étrange ? En se tournant à sa droite il vit un homme élégamment habillé avec cependant une épée à ses côtés, assez jeune, on aurait dit un chevalier quelconque, dont les traits lui semblèrent familier également.
Voilà qu’a présent tout le monde était attablé, il fit un signe à l’échanson de lui remplir sa coupe de vin, de façon magique bien entendu. Le gobelet en or fin s’éleva dans les airs jusqu’à la barrique de vin, se remplissant et revint devant son assiette.
Ivre de pouvoir et de sa noble apparence il brandit son épée bien haute tout en se levant afin de déclamer : « Longue vie aux Gryffondors ! »
Il resta quelques temps (des minutes ou des heures) dans un état second, entre conscience et sommeil. Petit à petit la vue d’Oliver se brouillait, les contours du dortoir se faisait de plus en plus irréguliers, le décor s’assombrissait jusqu'à ne plus voir que la torche qui s’embrasait sur le pan de mur d’en face. La sensation physique du matelas s’estompait elle aussi peu à peu et à la fin, le jeune homme avait l’impression de flotter dans les airs, comme couché sur un tapis de nuage, son corps en lévitation. Les bruits semblaient s’être décuplés, puisqu’il arrivait à entendre très nettement le bruit de l’horloge qui était sensée réveiller les étudiants chaque matin et marquer les heures.
Étrange cependant puisque c’était la première fois qu’il éprouvait cette sensation de fatigue, d’endormissement avant de tomber dans les bras de Morphée. Il se rappelait, dans un éclair de lucidité avoir bu un jus de patacitrouille juste avant, était-ce la cause de tout ceci ? La boisson était-elle frelatée ? A moins que quelqu’un n’y avait ajouté une décoction quelconque afin de le droguer… En tout cas si quelqu’un lui voulait du mal, dans son état il aurait bien été incapable de se défendre.
Au bout du compte, les bruits, qui dans un premier temps s’étaient accru, devenait de plus en plus lointain et sans s’en rendre compte, Oliver s’endormit totalement.
Lui qui avait du mal à rêver, en tout cas à s’en souvenir se vit comme transporté. D’habitude lorsque l’on dort c’est comme si l’on coupait le moteur et hop, on se réveille sept heures plus tard n’est-ce pas ? Et bien là c’était tout l’inverse, le Gryffondor était dans une sorte de vallée déserte, cependant toutes les couleurs étaient ternes, l’herbe et le ciel n’étaient donc pas d’un vert et bleu chatoyant, mais plutôt dans des tons de gris.
Il se surprit entrain de penser qu’il s’agissait probablement d’un rêve, était-ce dû au surmenage à Poudlard ? Nul ne le saurait jamais. Soudain, le temps semblait s’accélérer autour de lui, les nuages défilaient dans le ciel à vitesse grand V, comme en avance rapide. Soudain, des gens se mirent à défiler aussi, puis des pierres apparurent, comme des ébauches de construction. Le temps avançait à une allure folle, comme si Oliver voyait l’histoire du monde qui défilait sous ses yeux… tout du moins l’histoire de cette terre. Petit à petit les blocs de pierres formèrent des murs, d’autres des petites maisons etc. Jusqu'à l’apparition de remparts et d’une ville fortifiée. L’endroit où il se tenait changeait à présent lui aussi, jusqu'à se retrouver lui-même dans une vaste pièce, la contruction venait de se faire tout autour de lui, étonnant !
Le temps revenait peu à peu à sa normale, les couleurs revinrent, les nuances de gris firent place à des tons chauds, lumineux. La pièce était vaste, en levant les yeux il vit des voûtes au dessus de son crâne, les volumes du lieu étaient impressionnants. Contre les murs de pierres froides l’on avait mis des boiseries comme pour rendre le lieu plus accueillant. Des gens apparurent également à ses côtés, encore un peu flou mais cependant les bruits de leurs conversations devinrent perceptibles, un « Culvert Païens ! » se fit même entendre. En y regardant de plus près, il y avait des tentures ça et là, d’un sublime jaune or et rouge sang, comme des armoiries… Non ce n’était pas possible… mais… si… pourtant… Oliver reconnut là fort bien le blason puisqu’il s’agissait de celui de Gryffondor.
Il retrouva également son odorat, une bonne odeur de cochon à la broche se fit sentir ainsi qu’une odeur de bon feu de bois. Petit à petit les visages des personnes se firent de plus en plus précis et le temps s’écoula à nouveau normalement. Un feu d’artifice de couleurs, bruits, odeurs éclatèrent d’un même coup. En plissant les yeux, Oliver pu voir ça et là gens en grands habits, certains dansaient, d’autres se réunissaient en petits groupes et bavardaient. Il s’agissait là d’une scène de bal. Le jeune homme avait l’impression d’en être le spectateur jusqu’à ce qu’il ressentit une douleur dans le dos… voilà que quelqu’un venait de le bousculer. Il se retourna en écarquillant les yeux, le pauvre tête-en-l’air qui venait de lui rentrer dedans recula de dix pas en balbutiant :
« Monseigneur… je… je suis désolé, c’est une terrible méprise » Et il fit une courbette avant de s’enfuir brusquement, comme s’il avait été intimidé par sa personne.
Une chose est sûr, Oliver était bien là, ancré physiquement dans ce rêve. En détaillant les jeunes gens qui étaient présent, il se prit à remarquer que leurs habits étaient bien vieillots, et de par l’ambiance, il reconnut les indices des siècles passées, voilà qu’il se retrouvait ainsi au Moyen-âge, dans tous les cas, cela s’en approchait nettement, il n’aurait pu dire précisément le siècle.
Une foule de questions se pressaient dans sa tête, était-ce un rêve ou bien les symptômes étranges qu’il avait contractés avant de plonger dans l’inconscient étaient-ils les signes avant coureurs d’un retour quelconque dans le passé.
Oliver prit conscience également que sa morphologie avait changé, il semblait plus grand d’une dizaine de centimètre et beaucoup plus imposant. Il jeta un regard à ses habits, et malgré le faste de ceux des nobles gens ici présent, les siens semblaient encore plus luxueux, il reconnut une cotte longue et ample à gros plis, faite en velours aux couleurs rouge sang et or. Il avait également un chapeau de feutre à large calotte sur le sommet de son crâne. Pour parachever sa panoplie il avait également une cape rectangulaire attachée sur l’épaule droite ainsi que des chaussures à poulaine à ses pieds.
Oliver avançait, fendant la foule et arriva jusqu'à un ensemble de table, disposé pour un banquet, sans doute le repas du bal. Des marmitons s’affairaient et l’on roulait des tonneaux à terre avant de les installer sur des armatures en bois de chêne, apparemment on se préparait à une fête somptueuse. Plus il avançait et plus l’assemblée s’écartait sur son chemin comme s’il avait été un roi. Ne comprenant pas Oliver en voulant tâter son visage sentit une grosse barbe drue, ainsi que de longs cheveux dépassant ses oreilles… son corps avait été changé. En se tournant sur un de ses côtés il pu enfin mieux regarder sa figure il reconnut des traits familiers, il avait déjà vu ce visage quelque part, sur une gravure qu’ils avaient étudié en Histoire de la Magie, il s’agissait de Godric Gryffondor pardi ! Et en y regardant de plus près il vit à ses côtés une épée serties de rubis. Pas de doute possible, Oliver était dans le corps d’un des fondateurs de Poudlard. Il en était stupéfait, voilà qui expliquait mieux la déférence du jeune sot de tout à l’heure et celle des autres gentilshommes ici présent. Voilà qui était un plaisant rêve ! Ce n’était pas tous les jours que l’on incarnait un personnage aussi noble et important, autant en profiter.
Ainsi il se mit face à l’assemblée et frappa plusieurs fois dans ses mains pour faire taire tous ces malandrins.
« Damoiseaux et Damoiselles, Gentilshommes et nobles dames, il est temps de festoyer. Il est bien aisé de danser la carole et la tresque avec impétuosité mais n’oublions pas qu’un homme se doit de remplir sa panse s’il veut être efficace n’est-ce pas ? Que le festin commence ! » Dit-il en rugissant, d’une voix rauque et caverneuse qui était à milles lieux de la sienne.
Tour à tour les courtisans commencèrent à s’approcher des larges tables en bois massif et prirent place, Oliver se dit que vu le statut presque royal de son illustre hôte corporel, le trône qui siégait en plein centre de la tablée lui était destinée, il y siégat donc. A sa gauche se trouvait une belle jeune dame, vêtues de ses plus beaux atours et portant un genre de diadème, de couronne sur ses cheveux blonds. Il vit à ses doigts une chevalière le sceau des Gryffondors, était-ce une parente proche de Godric, une cousine ou bien sa femme ? A y regarder de plus près, il reconnut les traits de la jeune personne, il l’avait déjà vu dans un cours quelconque au château de Poudlard, ainsi n’était-il pas tout seul dans ce rêve étrange ? En se tournant à sa droite il vit un homme élégamment habillé avec cependant une épée à ses côtés, assez jeune, on aurait dit un chevalier quelconque, dont les traits lui semblèrent familier également.
Voilà qu’a présent tout le monde était attablé, il fit un signe à l’échanson de lui remplir sa coupe de vin, de façon magique bien entendu. Le gobelet en or fin s’éleva dans les airs jusqu’à la barrique de vin, se remplissant et revint devant son assiette.
Ivre de pouvoir et de sa noble apparence il brandit son épée bien haute tout en se levant afin de déclamer : « Longue vie aux Gryffondors ! »
Oliver Black- Messages : 24
Date d'inscription : 01/05/2013
Age : 32
Re: [Groupe n°2] Un RP inattendu... n°1
Un rêve, juste un rêve
Ce devoir de métamorphose avait été tellement facile que Xenia s’était ennuyée tout le reste de l’épreuve. Elle avait regardé ses petits camarades faire leurs erreurs, s’amusant parfois de leurs étourderies. Elle aurait aimé en aider certains, et à une époque elle l’aurait certainement fait. Maintenant, quand elle rigolait de leurs bêtises, certains la regardaient avec des yeux mauvais. Pouvait-elle leur en vouloir ? Après tout, maintenant, elle, Xenia, celle que certains nommaient la Princesse ou la Duchesse des Gryffondor, était aux yeux de tous en train de les trahir avec de vils serpents verts et argent. Elle soupira de désespoir, ce jeu l’épuisait. Elle devait toujours avoir le contrôle d’elle-même pour éviter une chevelure flamboyante, ou une chevelure noire corbeau qui refléterait sa détresse.
Après le devoir, la jeune fille alla diner dans la grande salle. Elle était seule dans un coin à manger ses pommes de terres sans saveur et une escalope de poulet. Ce fut son nouveau groupe « d’amis » qui vint la tirer de ses pensées. Son cousin Rosier vint lui demander de participer à des desseins machiavéliques perpétrés contre des Pouffsoufles. Xenia avala difficilement sa salive, mais fit comme si de rien n’était et suivit le groupe. Elle dut pointer sa baguette sur bien des passants pour les ridiculiser. Au fond d’elle, quand elle entendait tout ce groupe rire, elle avait envie de les ridiculiser eux aussi. A la fin de leur petite soirée, quand le couvre-feu sonna, un des Serpentards entiché d’elle depuis quelques années, déposa un baiser au creux de ses lèvres. Xenia se sentit tour à tour pâlir, puis rougir et de nouveau pâlir comme une morte. Elle cligna des yeux et se retira sans dire un mot. Perdu, se sentant coupable vis à vis de son cher et tendre, elle avança comme une ombre pâle jusqu’à la tour des Gryffondors. Son cœur ne semblait plus battre et sa vision se troubla quand elle fut à l’abri dans son dortoir. Ses camarades dormaient toutes plus ou moins. Seule une d’entre elles lisait encore un vieux grimoire poussiéreux. Cette dernière n’osa même pas relever ses yeux sur la princesse. Xenia se jeta dans son lit sans se déshabiller tout en continuant à verser des cascades de larmes dans un silence complet. Exténuée, elle sentit la fatigue de sa journée la rattraper. Elle trouva le sommeil rapidement. Ses paupières devinrent de plus en plus lourdes. Le marchand de sable était venu rapidement. Le dortoir était paisible et était plongé dans une obscurité presque complète. Seule la lumière de la lune perçait par la fenêtre. Se sentiment de culpabilité vis à vis de Lucas était toujours tellement présent et fort qu’elle avait l’impression que jamais elle ne pourrait s’en défaire. Soudainement, l’obscurité relative s’envola pour laisser place à des flammes. Entre le sommeil et le songe, Xenia avait l’impression d’être consciente de ce qui se passait dans le dortoir et pourtant ce n’était plus le dortoir en question. Elle eut l’impression de se redresser et de voir une pièce se former brique par brique autour d’elle. Une pièce vaste et grande, digne du château lui-même. Elle voyait des ombres s’agiter autour d’elle. Elle tenta de dire quelque chose à ces ombres, mais aucun son ne sortit d’entre ses lèvres. En fait, le silence régnait et la pièce se construisait sans un bruit. Il n’y avait presque pas de couleur. Toutes les teintes arrivèrent d’un coup, l’éblouissant presque.
Quand elle réussit enfin à entendre le son de sa voix, son oreille de musicienne fut ébahie d’entendre le son d’anciens instruments que personne n’utilisait plus sauf dans les orchestres moyenâgeux. Le Gymel raisonnait dans ses oreilles et en cherchant du regard qui était en train de superposer leurs deux voix sur des tierces et des sixtes, elle remarqua une ribambelle de gens autour d’elle qui dansait gracieusement sur la musique. Leurs accoutrements la transportèrent un peu plus dans le Moyen-Âge. Des jeunes femmes se pressèrent vers elle pour la saluer. Instinctivement comme lui avait appris son éducation de Princesse Russe elle observait leurs vêtements pour voir à quel rang elles appartenaient. Elles étaient accoutrées comme au moyen-âge avec cotte, robe et un manteau fendu au niveau de leur poitrine pour montrer leurs beaux atours. Leurs manches étaient longues et de forme évasée. Leur taille était serrée par une ceinture plus ou moins large de cuir ou de tissus nobles. Elles portaient toutes un peu de fourrures au bord de leurs manteaux. Elles étaient toutes mariées et portaient toutes des coiffes qui cachaient totalement leurs cheveux. Elle ne pouvait les distinguer selon leur couleur de cheveux et ne savait pas qui elles étaient. L’une d’entre elle lui tendit la main. Xenia, par instinct la toucha et une multitude de souvenirs qu’elle était sûre de ne pas avoir vécu, et qui pourtant la mettait en scène, se bousculèrent dans son esprit. Elle revit la jeune femme aux yeux vairs comme Dame Lucretia Grunnion, la femme de Sire Grunnion, qu’elle avait connu peu de temps auparavant mais qui était chère à son cœur comme une grande sœur. Elle était plus vieille que Xenia d’une dizaine d’année mais n’avait pas plus de 26 ans. Par ce souvenir elle eut aussi l’identité de ses deux autres suivantes. La jeune fille au yeux bleu gris comme les siens était Hedwige, sa jeune tante qui avait pourtant le même âge qu’elle. La troisième était une fille aux yeux fourbes qui laissaient voir une grande fierté, presqu’aussi grande que la sienne. Dans ses souvenirs elle était une des filles de Salazar Serpentard. Elle portait à son cou le médaillon de Serpentard ce qui confirmait son identité. En regardant de nouveau ses habits Xenia remarqua qu’elle était en réalité bien mieux habillée que les deux autres, même de celle qui devait être sa tante. Son manteau était entièrement composé de vairs comme le bas de sa cotte et le col de robe. La jeune fille eut l’étrange impression qu’il lui manquait une dame d’honneur. Mais elle n’arrivait pas à se souvenir qui était la 4e de ses dames d’honneurs. Xenia observa alors ses propres vêtements. Soudainement elle se rendit compte du poids de ses derniers. Ses habits étaient rouges et or alors que ceux des deux autres étaient bleus, sauf pour la Serpentard qui était vert et argent. Son manteau était entièrement fait de fourrure d’hermines avec leurs mouchetures, signe de royauté si elle se souvenait bien selon ce qu’on lui avait appris étant elle-même noble. Si l’hermine était aujourd’hui démodée, elle n’avait pas plus l’impression qu’au Moyen-Âge cela était très prisé. Elle avait l’impression de faire preuve d’extravagance et de se jouer des codes vestimentaires de son temps. Elle se souvenait aussi que l’hermine était souvent utilisée pour les manteaux des empereurs du Saint-Empire romain germanique. Etait-elle là encore une sorte de princesse de l’Europe de l’Est ? Elle savait même que son manteau à lui seul était composé de 645 hermines et elle en était fière, sans savoir pourquoi. Étrange cette sensation d’être soit et de ne pas l’être. Le reste de ses vêtements rouges et or étaient aussi fait des matières nobles : des soies importées depuis les contrées lointaines asiatiques, très couteuses, du velours, et autres fourrures de vairs ou de martres teintes en rouge. Des fils d’or étaient brodés sur toute sa robe et une épaisse ceinture d’or et de rubis entourait sa taille. Elle se trouvait bien grosse dans cet accoutrement avec un ventre bien rond qui pointait en dessous de la ceinture. Contrairement aux autres femmes elle n’avait pas de coiffe. Les cheveux de Xenia n’étaient pas enfermés sous d’épais linges blancs. Ses cheveux étaient longs, lui arrivant jusqu’aux genoux et étaient divisés en deux tresses cordées avec des rubans de couleur rouge alternés avec d’autres de couleur or qu’elle savait être en faite de véritables fils d’or. Ses longues tresses encadraient son visage. Elle avait quand même un léger voile qui couvrait son cou et ses oreilles. Elle posa sa main sur sa tête pour voir ce qui retenait ce léger voile et sentit sous ses doigts un diadème qui semblait richement ouvragé, surement aussi d’or et de pierres rouges. D’ailleurs la Serpentard le lui fit remarquer :
« J’espère que votre mari ne sera pas fâcher de voir que vous n’avez pas de coiffe. J’espère aussi que nous ne serons pas punies pour vos coquetteries. Nous ne sommes plus au Ve siècle Dame Xenia »
Xenia savait que la Serpentard, même dame d’honneur n’avait pas sa langue dans sa poche en face d’elle. Xenia ne s’en formalisa pas et instinctivement elle se mit à rire. Dans un grand mouvement drapé elle se retourna sans lui répondre. Les trois femmes se mirent alors à suivre Xenia comme son ombre.
La jeune fille observait le décor du château autour d’elle. Toutes ces décorations semblaient tellement réelles. Les odeurs de nourritures et les parfums musqués de femme, la nourriture qui était en train d’être dressée sur une grande table. Elle observa les lourdes tentures qui habillaient les murs. De lourds draps rouges avec le blason des Gryffondor. Xenia sentit une sorte de fierté à la vue de ce blason et en même temps s’en sentit prisonnière. Des gens se pressaient autour d’elle pour la saluer. Des Dames avec leur chevalier de maris lui faisaient des courbettes. Beaucoup lui faisaient des compliments. Beaucoup l’appelaient Ma Dame, mais l’un d’entre eux fut beaucoup plus loquace et durant sa courbette lui dit :
« Dame Gryffondor, vous êtes d’une rare beauté. Votre chevelure ferait pâlir le soleil lui-même. Messire Godric Gryffondor est l’homme le plus chanceux de cette terre pour avoir un tel astre qui gravite autour de lui chaque jour.»
Dame Gryffondor ? Xenia fut surprise. Tout ce cérémoniale de princesse ne lui était pas inconnu. Elle avait l’habitude de se faire appeler Majesté, Ma Dame ou tout autre titre qu’on donne selon son rang, à une personne de sang royal. Quel rêve étrange ! Pourquoi rêvait-elle qu’elle était la femme de Godric Gryffondor ? Et puis cette impression que tout été réel… C’était le propre des rêves, mais elle n’avait jamais fait pareil rêve. Troublée, Xenia continua de recevoir des courbettes tout en se dirigeant vers la table du banquet. Ses dames la suivaient toujours. Par instinct elle se dirigea vers un grand siège sculpté, le plus beau après celui qui se tenait à sa droite. Elle s’y assit plongée dans ses pensées. Digne d’une grande Dame de son rang, d’un signe de main elle congédia ses dames d’honneurs. Elle regarda les autres dans la salle. Elle tendit sa main gauche vers un calice d’or et vit à son annulaire une chevalière avec les armoiries de Godric Gryffondor. Xenia était perdu. Pourquoi faisaient-elle ce genre de rêve ? En plus elle avait l’impression de pouvoir agir comme elle voulait. Cela n’était pas le cas des rêves normaux. Les rêves nous conduisaient là où notre esprit avait des choses à nous communiquer, pas l’inverse. Sa coupe se remplit par magie, non de vin mais d’eau, sans qu’elle ne le demande comme si quelqu’un caché derrière elle pourvoyait à ses moindres désirs. Elle vit alors du mouvement à sa droite au delà du siège qui devait être celui de son mari. Ses yeux croisèrent ceux céruléens d’un jeune chevalier qu’elle reconnu comme étant Leroy. Bizarrement son cœur se mit à battre plus fort, plus vite. Elle eut soudain plus chaud, et une envie irrésistible de se presser dans ses bras et de baiser ses lèvres lui vint en tête. Xenia était plus que confuse, elle ne comprenait pas pourquoi elle était autant attirée par Leroy dans ce rêve. Elle détourna son regard et fixa sa bague aux armoiries des Gryffondor, mais elle n’arrivait pas détourner ses pensées de Leroy, des souvenirs qui n’étaient pas les siens se pressèrent dans sa tête. Elle se voyait fondre sous les baisers du Serdaigle et enfoncer ses doigts avec la chevalière de Godric, son mari, dans la chevelure soyeuse de son chevalier de Louvière. Elle savait dans ce rêve qu’elle était en train de tromper son mari avec Leroy. Pourquoi ce rêve ? Etait-ce parce qu’elle s’était endormie avec l’impression d’avoir trompé Lucas même si elle n’avait jamais répondu à ce baiser étrange du serpentard ? Elle revoyait les traits d’un jeune garçon blond aux yeux bleus et tristes, elle revoyait des moments près d’un lac avec lui mais petit à petit, les traits de ce garçon devenaient ceux de Leroy. Elle soupira en voyant les traits de son amant. Elle était de plus en plus confuse. Elle devenait de plus en plus Lady Gryffondor.
C’est alors qu’elle vit la foule se fendre sur le passage de son fameux mari. Elle reconnut sa crinière d’une sorte de brun-blond, mordoré du fondateur de sa maison à Poudlard. A sa vue, elle ressentit une vague de sentiments contradictoires. D’abord de la fierté. Elle était fière d’être la femme d’un des hommes les plus respectés et les plus riches du monde sorcier. Elle semblait avoir été très heureuse auprès de lui. Elle avait été heureuse et avait aimé cet homme plus que tout. Mais elle sentait aussi que ce n’était plus le cas ou en tout cas que cet amour d’antan n’était plus le même. Elle ressentait aussi de la crainte. Elle craignait ce personnage fort aux yeux verts avec sa carrure impressionnante. Une pointe de tendresse vint aussi dans ce flot de sentiments. De la tendresse pour un époux qu’elle aimait, ou plutôt avait aimé d’une certaine manière. Et enfin de la haine proche de l’amour qu’elle avait auparavant ressenti, car elle se sentait délaissée et emprisonnée. Elle avait l’impression d’être comme un vulgaire oiseau aux couleurs chatoyantes qu’on aimait montrer au monde pour sa beauté sans chercher à savoir si l’oiseau en question aimait vivre dans cette cage rouge et or. Par réflexe Xenia se leva et fit une révérence à son mari. Ce dernier ne sembla même pas la remarquer et frappa dans ses mains pour faire taire son assemblée. Xenia se posa une question étrange … Où était l’homme qu’elle avait aimé auparavant ? Il ne la regardait plus de la même manière… Xenia avait cette impression alors qu’elle n’avait jamais vu le regard de Godric Gryffondor se poser sur elle. La musique des troubadours s’arrêta, les dames cessèrent de raconter leurs histoires, les hommes de parler de leurs affaires.
« Damoiseaux et Damoiselles, Gentilshommes et nobles dames, il est temps de festoyer. Il est bien aisé de danser la carole et la tresque avec impétuosité mais n’oublions pas qu’un homme se doit de remplir sa panse s’il veut être efficace n’est-ce pas ? Que le festin commence ! »
Toujours pas un regard, Xenia en fut blessée. Elle se sentit comme une chose, un bijou qu’on mettait pour faire voir sa puissance et sa valeur, mais qu’on négligeait car de plus beaux viendraient après. La fierté naturelle de la Xenia, élève à la maison Gryffondor et de Xenia Gryffondor se mêlèrent, fusionnèrent pour ne former plus qu’un. Xenia se rassit sans rien dire et continua de boire son verre d’eau en jetant des pensées assassines à son cher époux. Elle ne se souciait plus de ses cheveux et ces derniers restèrent aussi blonds que les blés car elle savait contrôler maintenant son pouvoir. Etait-elle au moins métamorphomage dans le rêve ? Elle regarda un de ses ongles et tenta d’en faire changer la couleur : ce dernier devint rouge et or. Elle eut un petit sourire. Elle gardait même son don dans son rêve. Son époux daigna enfin tourner ses yeux vers elle. Xenia le remarqua mais, avec son visage fier, elle faisait mine de contempler l’assemblée. Le calice de Xenia était déjà rempli, elle vit du coin de l’œil que celui de son mari se remplissait. Soudain elle eut envie qu’en buvant ce vin, il meurt dans d’atroces souffrances. Ses sentiments étaient tellement confus qu’elle n’arrivait plus à discerner ce qui était réel ou pas. Elle vit alors son mari brandir son épée et crier de sa voix caverneuse :
« Longue vie aux Gryffondors ! »
Xenia fière, leva son verre d’eau elle aussi tout en touchant son ventre bien arrondi et dit instinctivement :
« Longue vie aux Gryffondor ! Longue vie à vous mon Ami et à votre descendance ! ».
La Xenia élève eut alors un soubresaut intérieur. Etait-elle en train de rêver qu’elle était le Femme de Godric Gryffondor et attendait en plus l’héritier des Gryffondor ? Pourquoi avait-elle envie de se caresser le ventre de cette manière ? Etait-ce un enfant ? Diantre ! Quel rêve étrange ! Mais de qui était en plus cet enfant qui se cachait dans ce ventre rond ? De son mari ? De son amant ? Elle avait l’impression que malgré tout, c’était un gryffondor qui était en elle. Au moins était-ce réellement un enfant ? Xenia savait que la femme aimait faire paraître leur ventre rond sous leur robe à cette époque. Elle avait l’impression que c’était un enfant et que c’est pour cela que son calice se replissait d’eau et non pas de vin. Elle posa alors chaleureusement sa main sur celle de son mari et lui offrit un magnifique sourire tout en ayant envie intérieurement de prendre la fourchette posée sur la table et de lui enfoncer dans la main qu’elle était en train de caresser. Elle ne comprenait pas d’où lui venaient tous ces sentiments. Elle se dit que peut-être avec ce contact elle aurait des souvenirs comme avec la dame d’honneur. Mais rien ne vint. Seuls ces sentiments se pressaient dans son être : Amour, haine, fierté, respect, peur. Elle décida de s’adresser alors à son mari et voir si lui en savait plus sur cette situation.
« Mon Bien-aimé, je n’arrive plus à me souvenir pourquoi vous avez organisé ce magnifique banquet et ce bal ? Vous savez parfois comme je suis étourdie à cause de mon jeune âge et de mon état ... Serait-ce pour un magnifique événement que nous attendons ? »
Elle tendait ainsi la perche pour savoir si ce ventre rebondi était juste un effet de mode dans son rêve ou réellement un enfant à naître. Parce que la Xenia qu’elle était en vrai n’avait pas un ventre comme celui-ci. Loin de là. Elle vit à côté de Godric Gryffondor son amant Leroy et savait qu’elle devait lui parler aussi. Elle sentait juste au fond d’elle qu’elle l’aimait et qu’elle était prête à tout pour lui alors qu’elle se sentait prisonnière avec Godric. Bizarrement elle avait l’impression en plus d’avoir déjà vu Godric quelque part, non pas sur un portait mais dans les couloirs de Poudlard.
Après le devoir, la jeune fille alla diner dans la grande salle. Elle était seule dans un coin à manger ses pommes de terres sans saveur et une escalope de poulet. Ce fut son nouveau groupe « d’amis » qui vint la tirer de ses pensées. Son cousin Rosier vint lui demander de participer à des desseins machiavéliques perpétrés contre des Pouffsoufles. Xenia avala difficilement sa salive, mais fit comme si de rien n’était et suivit le groupe. Elle dut pointer sa baguette sur bien des passants pour les ridiculiser. Au fond d’elle, quand elle entendait tout ce groupe rire, elle avait envie de les ridiculiser eux aussi. A la fin de leur petite soirée, quand le couvre-feu sonna, un des Serpentards entiché d’elle depuis quelques années, déposa un baiser au creux de ses lèvres. Xenia se sentit tour à tour pâlir, puis rougir et de nouveau pâlir comme une morte. Elle cligna des yeux et se retira sans dire un mot. Perdu, se sentant coupable vis à vis de son cher et tendre, elle avança comme une ombre pâle jusqu’à la tour des Gryffondors. Son cœur ne semblait plus battre et sa vision se troubla quand elle fut à l’abri dans son dortoir. Ses camarades dormaient toutes plus ou moins. Seule une d’entre elles lisait encore un vieux grimoire poussiéreux. Cette dernière n’osa même pas relever ses yeux sur la princesse. Xenia se jeta dans son lit sans se déshabiller tout en continuant à verser des cascades de larmes dans un silence complet. Exténuée, elle sentit la fatigue de sa journée la rattraper. Elle trouva le sommeil rapidement. Ses paupières devinrent de plus en plus lourdes. Le marchand de sable était venu rapidement. Le dortoir était paisible et était plongé dans une obscurité presque complète. Seule la lumière de la lune perçait par la fenêtre. Se sentiment de culpabilité vis à vis de Lucas était toujours tellement présent et fort qu’elle avait l’impression que jamais elle ne pourrait s’en défaire. Soudainement, l’obscurité relative s’envola pour laisser place à des flammes. Entre le sommeil et le songe, Xenia avait l’impression d’être consciente de ce qui se passait dans le dortoir et pourtant ce n’était plus le dortoir en question. Elle eut l’impression de se redresser et de voir une pièce se former brique par brique autour d’elle. Une pièce vaste et grande, digne du château lui-même. Elle voyait des ombres s’agiter autour d’elle. Elle tenta de dire quelque chose à ces ombres, mais aucun son ne sortit d’entre ses lèvres. En fait, le silence régnait et la pièce se construisait sans un bruit. Il n’y avait presque pas de couleur. Toutes les teintes arrivèrent d’un coup, l’éblouissant presque.
Quand elle réussit enfin à entendre le son de sa voix, son oreille de musicienne fut ébahie d’entendre le son d’anciens instruments que personne n’utilisait plus sauf dans les orchestres moyenâgeux. Le Gymel raisonnait dans ses oreilles et en cherchant du regard qui était en train de superposer leurs deux voix sur des tierces et des sixtes, elle remarqua une ribambelle de gens autour d’elle qui dansait gracieusement sur la musique. Leurs accoutrements la transportèrent un peu plus dans le Moyen-Âge. Des jeunes femmes se pressèrent vers elle pour la saluer. Instinctivement comme lui avait appris son éducation de Princesse Russe elle observait leurs vêtements pour voir à quel rang elles appartenaient. Elles étaient accoutrées comme au moyen-âge avec cotte, robe et un manteau fendu au niveau de leur poitrine pour montrer leurs beaux atours. Leurs manches étaient longues et de forme évasée. Leur taille était serrée par une ceinture plus ou moins large de cuir ou de tissus nobles. Elles portaient toutes un peu de fourrures au bord de leurs manteaux. Elles étaient toutes mariées et portaient toutes des coiffes qui cachaient totalement leurs cheveux. Elle ne pouvait les distinguer selon leur couleur de cheveux et ne savait pas qui elles étaient. L’une d’entre elle lui tendit la main. Xenia, par instinct la toucha et une multitude de souvenirs qu’elle était sûre de ne pas avoir vécu, et qui pourtant la mettait en scène, se bousculèrent dans son esprit. Elle revit la jeune femme aux yeux vairs comme Dame Lucretia Grunnion, la femme de Sire Grunnion, qu’elle avait connu peu de temps auparavant mais qui était chère à son cœur comme une grande sœur. Elle était plus vieille que Xenia d’une dizaine d’année mais n’avait pas plus de 26 ans. Par ce souvenir elle eut aussi l’identité de ses deux autres suivantes. La jeune fille au yeux bleu gris comme les siens était Hedwige, sa jeune tante qui avait pourtant le même âge qu’elle. La troisième était une fille aux yeux fourbes qui laissaient voir une grande fierté, presqu’aussi grande que la sienne. Dans ses souvenirs elle était une des filles de Salazar Serpentard. Elle portait à son cou le médaillon de Serpentard ce qui confirmait son identité. En regardant de nouveau ses habits Xenia remarqua qu’elle était en réalité bien mieux habillée que les deux autres, même de celle qui devait être sa tante. Son manteau était entièrement composé de vairs comme le bas de sa cotte et le col de robe. La jeune fille eut l’étrange impression qu’il lui manquait une dame d’honneur. Mais elle n’arrivait pas à se souvenir qui était la 4e de ses dames d’honneurs. Xenia observa alors ses propres vêtements. Soudainement elle se rendit compte du poids de ses derniers. Ses habits étaient rouges et or alors que ceux des deux autres étaient bleus, sauf pour la Serpentard qui était vert et argent. Son manteau était entièrement fait de fourrure d’hermines avec leurs mouchetures, signe de royauté si elle se souvenait bien selon ce qu’on lui avait appris étant elle-même noble. Si l’hermine était aujourd’hui démodée, elle n’avait pas plus l’impression qu’au Moyen-Âge cela était très prisé. Elle avait l’impression de faire preuve d’extravagance et de se jouer des codes vestimentaires de son temps. Elle se souvenait aussi que l’hermine était souvent utilisée pour les manteaux des empereurs du Saint-Empire romain germanique. Etait-elle là encore une sorte de princesse de l’Europe de l’Est ? Elle savait même que son manteau à lui seul était composé de 645 hermines et elle en était fière, sans savoir pourquoi. Étrange cette sensation d’être soit et de ne pas l’être. Le reste de ses vêtements rouges et or étaient aussi fait des matières nobles : des soies importées depuis les contrées lointaines asiatiques, très couteuses, du velours, et autres fourrures de vairs ou de martres teintes en rouge. Des fils d’or étaient brodés sur toute sa robe et une épaisse ceinture d’or et de rubis entourait sa taille. Elle se trouvait bien grosse dans cet accoutrement avec un ventre bien rond qui pointait en dessous de la ceinture. Contrairement aux autres femmes elle n’avait pas de coiffe. Les cheveux de Xenia n’étaient pas enfermés sous d’épais linges blancs. Ses cheveux étaient longs, lui arrivant jusqu’aux genoux et étaient divisés en deux tresses cordées avec des rubans de couleur rouge alternés avec d’autres de couleur or qu’elle savait être en faite de véritables fils d’or. Ses longues tresses encadraient son visage. Elle avait quand même un léger voile qui couvrait son cou et ses oreilles. Elle posa sa main sur sa tête pour voir ce qui retenait ce léger voile et sentit sous ses doigts un diadème qui semblait richement ouvragé, surement aussi d’or et de pierres rouges. D’ailleurs la Serpentard le lui fit remarquer :
« J’espère que votre mari ne sera pas fâcher de voir que vous n’avez pas de coiffe. J’espère aussi que nous ne serons pas punies pour vos coquetteries. Nous ne sommes plus au Ve siècle Dame Xenia »
Xenia savait que la Serpentard, même dame d’honneur n’avait pas sa langue dans sa poche en face d’elle. Xenia ne s’en formalisa pas et instinctivement elle se mit à rire. Dans un grand mouvement drapé elle se retourna sans lui répondre. Les trois femmes se mirent alors à suivre Xenia comme son ombre.
La jeune fille observait le décor du château autour d’elle. Toutes ces décorations semblaient tellement réelles. Les odeurs de nourritures et les parfums musqués de femme, la nourriture qui était en train d’être dressée sur une grande table. Elle observa les lourdes tentures qui habillaient les murs. De lourds draps rouges avec le blason des Gryffondor. Xenia sentit une sorte de fierté à la vue de ce blason et en même temps s’en sentit prisonnière. Des gens se pressaient autour d’elle pour la saluer. Des Dames avec leur chevalier de maris lui faisaient des courbettes. Beaucoup lui faisaient des compliments. Beaucoup l’appelaient Ma Dame, mais l’un d’entre eux fut beaucoup plus loquace et durant sa courbette lui dit :
« Dame Gryffondor, vous êtes d’une rare beauté. Votre chevelure ferait pâlir le soleil lui-même. Messire Godric Gryffondor est l’homme le plus chanceux de cette terre pour avoir un tel astre qui gravite autour de lui chaque jour.»
Dame Gryffondor ? Xenia fut surprise. Tout ce cérémoniale de princesse ne lui était pas inconnu. Elle avait l’habitude de se faire appeler Majesté, Ma Dame ou tout autre titre qu’on donne selon son rang, à une personne de sang royal. Quel rêve étrange ! Pourquoi rêvait-elle qu’elle était la femme de Godric Gryffondor ? Et puis cette impression que tout été réel… C’était le propre des rêves, mais elle n’avait jamais fait pareil rêve. Troublée, Xenia continua de recevoir des courbettes tout en se dirigeant vers la table du banquet. Ses dames la suivaient toujours. Par instinct elle se dirigea vers un grand siège sculpté, le plus beau après celui qui se tenait à sa droite. Elle s’y assit plongée dans ses pensées. Digne d’une grande Dame de son rang, d’un signe de main elle congédia ses dames d’honneurs. Elle regarda les autres dans la salle. Elle tendit sa main gauche vers un calice d’or et vit à son annulaire une chevalière avec les armoiries de Godric Gryffondor. Xenia était perdu. Pourquoi faisaient-elle ce genre de rêve ? En plus elle avait l’impression de pouvoir agir comme elle voulait. Cela n’était pas le cas des rêves normaux. Les rêves nous conduisaient là où notre esprit avait des choses à nous communiquer, pas l’inverse. Sa coupe se remplit par magie, non de vin mais d’eau, sans qu’elle ne le demande comme si quelqu’un caché derrière elle pourvoyait à ses moindres désirs. Elle vit alors du mouvement à sa droite au delà du siège qui devait être celui de son mari. Ses yeux croisèrent ceux céruléens d’un jeune chevalier qu’elle reconnu comme étant Leroy. Bizarrement son cœur se mit à battre plus fort, plus vite. Elle eut soudain plus chaud, et une envie irrésistible de se presser dans ses bras et de baiser ses lèvres lui vint en tête. Xenia était plus que confuse, elle ne comprenait pas pourquoi elle était autant attirée par Leroy dans ce rêve. Elle détourna son regard et fixa sa bague aux armoiries des Gryffondor, mais elle n’arrivait pas détourner ses pensées de Leroy, des souvenirs qui n’étaient pas les siens se pressèrent dans sa tête. Elle se voyait fondre sous les baisers du Serdaigle et enfoncer ses doigts avec la chevalière de Godric, son mari, dans la chevelure soyeuse de son chevalier de Louvière. Elle savait dans ce rêve qu’elle était en train de tromper son mari avec Leroy. Pourquoi ce rêve ? Etait-ce parce qu’elle s’était endormie avec l’impression d’avoir trompé Lucas même si elle n’avait jamais répondu à ce baiser étrange du serpentard ? Elle revoyait les traits d’un jeune garçon blond aux yeux bleus et tristes, elle revoyait des moments près d’un lac avec lui mais petit à petit, les traits de ce garçon devenaient ceux de Leroy. Elle soupira en voyant les traits de son amant. Elle était de plus en plus confuse. Elle devenait de plus en plus Lady Gryffondor.
C’est alors qu’elle vit la foule se fendre sur le passage de son fameux mari. Elle reconnut sa crinière d’une sorte de brun-blond, mordoré du fondateur de sa maison à Poudlard. A sa vue, elle ressentit une vague de sentiments contradictoires. D’abord de la fierté. Elle était fière d’être la femme d’un des hommes les plus respectés et les plus riches du monde sorcier. Elle semblait avoir été très heureuse auprès de lui. Elle avait été heureuse et avait aimé cet homme plus que tout. Mais elle sentait aussi que ce n’était plus le cas ou en tout cas que cet amour d’antan n’était plus le même. Elle ressentait aussi de la crainte. Elle craignait ce personnage fort aux yeux verts avec sa carrure impressionnante. Une pointe de tendresse vint aussi dans ce flot de sentiments. De la tendresse pour un époux qu’elle aimait, ou plutôt avait aimé d’une certaine manière. Et enfin de la haine proche de l’amour qu’elle avait auparavant ressenti, car elle se sentait délaissée et emprisonnée. Elle avait l’impression d’être comme un vulgaire oiseau aux couleurs chatoyantes qu’on aimait montrer au monde pour sa beauté sans chercher à savoir si l’oiseau en question aimait vivre dans cette cage rouge et or. Par réflexe Xenia se leva et fit une révérence à son mari. Ce dernier ne sembla même pas la remarquer et frappa dans ses mains pour faire taire son assemblée. Xenia se posa une question étrange … Où était l’homme qu’elle avait aimé auparavant ? Il ne la regardait plus de la même manière… Xenia avait cette impression alors qu’elle n’avait jamais vu le regard de Godric Gryffondor se poser sur elle. La musique des troubadours s’arrêta, les dames cessèrent de raconter leurs histoires, les hommes de parler de leurs affaires.
« Damoiseaux et Damoiselles, Gentilshommes et nobles dames, il est temps de festoyer. Il est bien aisé de danser la carole et la tresque avec impétuosité mais n’oublions pas qu’un homme se doit de remplir sa panse s’il veut être efficace n’est-ce pas ? Que le festin commence ! »
Toujours pas un regard, Xenia en fut blessée. Elle se sentit comme une chose, un bijou qu’on mettait pour faire voir sa puissance et sa valeur, mais qu’on négligeait car de plus beaux viendraient après. La fierté naturelle de la Xenia, élève à la maison Gryffondor et de Xenia Gryffondor se mêlèrent, fusionnèrent pour ne former plus qu’un. Xenia se rassit sans rien dire et continua de boire son verre d’eau en jetant des pensées assassines à son cher époux. Elle ne se souciait plus de ses cheveux et ces derniers restèrent aussi blonds que les blés car elle savait contrôler maintenant son pouvoir. Etait-elle au moins métamorphomage dans le rêve ? Elle regarda un de ses ongles et tenta d’en faire changer la couleur : ce dernier devint rouge et or. Elle eut un petit sourire. Elle gardait même son don dans son rêve. Son époux daigna enfin tourner ses yeux vers elle. Xenia le remarqua mais, avec son visage fier, elle faisait mine de contempler l’assemblée. Le calice de Xenia était déjà rempli, elle vit du coin de l’œil que celui de son mari se remplissait. Soudain elle eut envie qu’en buvant ce vin, il meurt dans d’atroces souffrances. Ses sentiments étaient tellement confus qu’elle n’arrivait plus à discerner ce qui était réel ou pas. Elle vit alors son mari brandir son épée et crier de sa voix caverneuse :
« Longue vie aux Gryffondors ! »
Xenia fière, leva son verre d’eau elle aussi tout en touchant son ventre bien arrondi et dit instinctivement :
« Longue vie aux Gryffondor ! Longue vie à vous mon Ami et à votre descendance ! ».
La Xenia élève eut alors un soubresaut intérieur. Etait-elle en train de rêver qu’elle était le Femme de Godric Gryffondor et attendait en plus l’héritier des Gryffondor ? Pourquoi avait-elle envie de se caresser le ventre de cette manière ? Etait-ce un enfant ? Diantre ! Quel rêve étrange ! Mais de qui était en plus cet enfant qui se cachait dans ce ventre rond ? De son mari ? De son amant ? Elle avait l’impression que malgré tout, c’était un gryffondor qui était en elle. Au moins était-ce réellement un enfant ? Xenia savait que la femme aimait faire paraître leur ventre rond sous leur robe à cette époque. Elle avait l’impression que c’était un enfant et que c’est pour cela que son calice se replissait d’eau et non pas de vin. Elle posa alors chaleureusement sa main sur celle de son mari et lui offrit un magnifique sourire tout en ayant envie intérieurement de prendre la fourchette posée sur la table et de lui enfoncer dans la main qu’elle était en train de caresser. Elle ne comprenait pas d’où lui venaient tous ces sentiments. Elle se dit que peut-être avec ce contact elle aurait des souvenirs comme avec la dame d’honneur. Mais rien ne vint. Seuls ces sentiments se pressaient dans son être : Amour, haine, fierté, respect, peur. Elle décida de s’adresser alors à son mari et voir si lui en savait plus sur cette situation.
« Mon Bien-aimé, je n’arrive plus à me souvenir pourquoi vous avez organisé ce magnifique banquet et ce bal ? Vous savez parfois comme je suis étourdie à cause de mon jeune âge et de mon état ... Serait-ce pour un magnifique événement que nous attendons ? »
Elle tendait ainsi la perche pour savoir si ce ventre rebondi était juste un effet de mode dans son rêve ou réellement un enfant à naître. Parce que la Xenia qu’elle était en vrai n’avait pas un ventre comme celui-ci. Loin de là. Elle vit à côté de Godric Gryffondor son amant Leroy et savait qu’elle devait lui parler aussi. Elle sentait juste au fond d’elle qu’elle l’aimait et qu’elle était prête à tout pour lui alors qu’elle se sentait prisonnière avec Godric. Bizarrement elle avait l’impression en plus d’avoir déjà vu Godric quelque part, non pas sur un portait mais dans les couloirs de Poudlard.
Xenia P. RomanovaHer Royal Highness Princess Xenia Petrovna Romanova of Russia - Messages : 570
Date d'inscription : 05/10/2010
Age : 32
Localisation : Paradise
Re: [Groupe n°2] Un RP inattendu... n°1
Puis une dame à sa haute fenêtre,
Blonde aux yeux noirs, en ses habits anciens,
Que dans une autre existence peut-être,
J'ai déjà vue...et dont je me souviens!
Gérard de Nerval
Blonde aux yeux noirs, en ses habits anciens,
Que dans une autre existence peut-être,
J'ai déjà vue...et dont je me souviens!
Gérard de Nerval
Le devoir de métamorphose, que le professeur McGonagall avait jugé bon d’infliger à ses sixième années pour leur rappeler que ce n’était certes pas encore l’année des ASPIC mais que ce n’était pas une raison pour les oublier, ne s’était pas révélé d’une difficulté insurmontable et Leroy avait réussi le sortilège d’Apparition demandée par l’enseignante. Le chat qu’elle lui avait demandé de matérialiser était complet, du bout des oreilles à la pointe de la queue : pas de patte en moins, ni de touffes de poils encore invisibles. L’après-midi s’était déroulée sereinement, et le garçon s’était rendu tranquillement au dîner, excellent comme de coutume. Les elfes de maison de Poudlard ne variaient jamais dans la qualité de leur service et c’était un régal. Après le repas, le Serdaigle avait effectué son dernier exercice physique de la journée en remontant dans la tour des élèves de sa maison, située au sommet de Poudlard. Il avait traversé rapidement la salle commune, trop bruyante à son goût, puis rejoint son dortoir.
C’était là qu’il était à présent, un livre ouvert sur les genoux, plume, encrier et parchemin disposés à côté de lui comme à son habitude. Pour une fois, c’était sur ses devoirs scolaires qu’il se penchait avec assiduité. Le professeur Flitwick leur avait en effet donné une dissertation à faire pour la fin de la semaine, et Leroy n’avait pas encore pris le temps de s’y plonger. Pour ce soir, il prévoyait une première prise de notes, et peut-être même un début de plan si ses lectures s’avéraient fructueuses, ce qu’il espérait. Il avait fait une jolie moisson de grimoires à la bibliothèque, plus tôt dans la journée, et les compulsait à présent, s’arrêtant sur l’une ou l’autre page, la plume en suspens, prêt à noter les éléments qui retiendraient son attention. Concentré, sourcils froncés, le garçon faisait glisser les pages les unes après les autres. L’heure tournait et bientôt, minuit approcha. Les autres Serdaigles de son dortoir étaient remontés les uns après les autres au fil de la soirée ; Leroy les avait salués distraitement, perdu dans ses pensées et dans ses devoirs. Il demeurait le seul éveillé à présent. Ses baldaquins fermés assuraient qu’il ne dérangerait pas ses camarades avec la lumière émanant de sa baguette. Puis l’heure vint de s’arrêter. Leroy rangea rapidement ses affaires, en les disposant au pied de son lit. Pour une fois, il ne s’endormirait pas dessus… Une fois encore, il ne s’endormirait pas, surtout. Le sommeil le fuyait et le garçon se tournait et se retournait dans son lit sans parvenir à le trouver. Ses paupières refusaient de rester closes, et lorsqu’il les rouvrait, il se sentait pleinement et totalement réveillé. Maudites insomnies ! Il savait qu’il lui faudrait de longues minutes avant d’arriver à trouver un peu de repos. Agacé, Leroy se retourna encore une fois, remontant ses couvertures d’un geste sec, avant de fermer étroitement les paupières, amenant ces petites tâches de couleur, que l’on voit souvent dans ces cas-là. Mais curieusement, au lieu de s’estomper au bout de quelques secondes, elles semblèrent s’agrandir, grossir encore, et à sa grande surprise, Leroy se rendit compte qu’il ne parvenait plus à ouvrir les yeux. Enfin, le sommeil le prenait…
Etrange que ce sommeil, d’ailleurs, dans lequel Leroy se sentait s’enfoncer de plus en plus profondément. Le contact de l’oreiller et des draps s’estompait de plus en plus, tandis qu’un autre décor se dressait lentement autour du garçon, fait de pierres massives et froides, recouvertes de lourdes tapisseries richement ornées et brodées. C’était comme si l’on assemblait à la hâte le décor d’un théâtre sur lequel une pièce allait se jouer. Leroy tenta de bouger, de parler mais il en était incapable ; quelque chose retenait ses mouvements. Les choses se précisèrent petit à petit, avec lenteur. Des ombres apparurent, puis se firent silhouettes, puis prirent l’apparence distincte d’hommes et de femmes vêtus avec élégance. Leroy reconnut des tenues du Moyen-Âge… Mais bientôt ce fut son ouïe qui perçut des accords étranges, qu’il n’avait encore jamais entendus, et qui sonnaient comme un lent appel issu du passé. Il se concentra, et les sons lui parvinrent avec davantage de netteté. Ils étaient plus joyeux, bondissants, invitant à se joindre dans une danse encore invisible… La scène et le décor gagnèrent encore en netteté, et Leroy comprit qu’il s’agissait d’un bal…accompagné d’un festin, d’après les lourds fumets de gibier et de venaison qu’il pouvait sentir. Un bal du Moyen-Âge… Le garçon en fut surpris. Ses rêves atteignaient rarement un tel degré de réalisme, sauf lorsqu’ils tournaient aux cauchemars. C’était étrange…
—Messire, fit une voix fluette à côté de lui. Est-ce que vous vous sentez bien ? Désirez-vous que je vous apporte une coupe de vin ?
Les yeux de Leroy se posèrent sur un enfant d’une douzaine d’années, aux cheveux blonds et aux yeux verts. Des yeux à l’allure enthousiaste mais qui se levaient vers lui avec inquiétude. Pourquoi l’appelait-il ainsi ? Ne voyait-il pas qu’il n’avait rien à faire là ? Qu’il était un adolescent d’à peine quatre ans son aîné, encore en pyjama ? En pyjama… Leroy baissa le regard. Le rêve faisait plutôt bientôt les choses apparemment. Tout à ses observations sur son nouvel environnement, il n’avait pas remarqué qu’il se trouvait également vêtu à la mode moyenâgeuse. Il sentait le contact de la chemise de lin sous sa tunique, bleu et argent, frappée aux armes de sa famille. Les armoiries des Louvière étincelaient sur sa poitrine, non celles des Serdaigle ; le tout était dans la nuance des couleurs. L’argenté et le bleu foncé des Louvière ne se mêlaient pas au bleu ciel et bronze de la maison de l’aigle. Une lourde cape, bleue également, se retrouvait retenue sur son épaule droite, selon la coutume de l’époque. Il portait des bottes aux pieds, et une épée pendait à son côté. En portant la main à son pommeau pour en sentir le contact sous ses doigts, des images jaillirent dans son esprit. Celles de tournoi remportés à la pointe de la lance et de l’épée, sur le dos d’un cheval noir comme l’ébène, un destrier fougueux qui se cabrait sous l’excitation de son cavalier, des scènes de joute, d’écus frappés sans relâche, cabossés, des champs de bataille aussi, plus féroces encore, où le sang avait coulé, et où lui-même avait reçu une blessure…
Leroy recula d’un pas sous l’affluence des souvenirs et ses yeux se posèrent de nouveau sur le garçon debout à ses côtés, franchement inquiet à présent. Dans une fulgurance, le Serdaigle comprit qu’il s’agissait de Baudoin, son écuyer depuis peu, qui était également son page. Il revit le jeune garçon lui apporter sa cotte de maille, son gambison, l’aider à s’harnacher avant un tournoi… Il cligna des yeux. D’où venaient ces souvenirs ? Était-ce un effet du rêve ? Il n’avait pourtant jamais expérimenté une telle chose encore… La plupart du temps, il ne se souvenait jamais de ces rêves, à moins qu’il ne s’agît de cauchemars.
—Merci, Baudoin, ce ne sera pas la peine, fit-il avec effort, répondant enfin à la question de l’écuyer.
Il le congédia d’un geste de la main. Un autre chevalier s’approcha, vêtu de façon tout aussi rutilante que lui. De nouveau, les souvenirs lui permirent de le replacer. Il s’agissait de l’un de ses adversaires de tournoi, qu’il avait défait à de nombreuses reprises par le passé. Tous deux se vouaient une haine franche, et seule l’intervention de Godric Gryffondor lui-même avait pu les séparer en certaines occasions. Ils ne rêvaient que d’en découdre dans un duel, lui pour vaincre enfin cet adversaire perpétuel, l’autre pour prouver que Louvière n’était pas invincible. En ce temps, les sorciers se battaient autant à la pointe de l’épée qu’à celle de la baguette, et il n’était pas rare de voir les deux armes utilisées en même temps. Leroy hésita lorsque l’autre, nommé de L’Estrange, l’aborda. S’il était vêtu comme à l’époque, il n’était pas sûr que son apparence ou sa voix fussent celles que l’on attendait. Pourtant, lorsqu’il répondit à l’autre, sa voix était plus mûre, plus affirmée que la sienne. Plus grave aussi, emplie d’assurance et d’autorité. Il y retrouvait aussi la pointe d’ironie qu’il mettait parfois dans ses intonations. Plus il en découvrait sur ce chevalier, et plus il se disait que s’il avait vécu au Moyen-Âge, il aurait aimé être cet homme, bien plus assuré qu’il ne l’était réellement. Leroy ne parvenait toujours pas à déterminer s’il était dans un rêve, une projection de l’homme qu’il voudrait être un jour dans un cadre distancié, ou s’il avait réellement été projeté en plein Moyen-Âge. Pour s’en assurer, il porta la main à son visage. Ses cheveux étaient plus longs, lui balayaient les épaules, tout en bouclant légèrement à leurs extrémités. Une coiffure élégante, à en juger par les regards des femmes qui se posaient sur lui. Mais le plus stupéfiant fut lorsqu’il toucha sa joue. Pas de cicatrice. Pas de balafre courant de l’œil au menton pour le défigurer. La blessure que ses souvenirs lui montraient n’était pas au visage, mais au bras, et il ne semblait pas y en avoir eu d’autre. Il était donc plongé dans un rêve. Rassurant d’un certain côté, il ne se trouvait pas prisonnier d’un passé auquel il était complètement étranger. Puis il fronça les sourcils. Il avait entendu dire que lorsqu’on prenait conscience que l’on rêvait, c’était que l’on était sur le point de s’éveiller. Or, il savait parfaitement que rien de tout cela n’était réel. Pourquoi ne s’éveillait-il pas dans son dortoir ? Décidément, les étrangetés s’amoncelaient cette nuit… Et pour les besoins de sa santé mentale, il décida de se détacher autant que possible du chevalier, qu’il prit le parti d’appeler Louvière tandis que lui-même restait Leroy. À quel point il pourrait empêcher les deux de se confondre, il l’ignorait, mais il tenait autant que possible à demeurer celui qu’il était réellement.
Les danses cessaient peu à peu dans la vaste salle, et il en comprit la raison en voyant Godric Gryffondor approcher de son siège. Leroy s’avança à son tour vers la table, de simples planches de bois disposées sur des tréteaux, et déjà chargées de lourds plats fumants. L’homme lui paraissait familier…Un autre élève de Poudlard ? Certainement. Un Gryffondor sans doute, vu la peau du personnage dans laquelle il se retrouvait. Plus il en voyait, moins Leroy comprenait la vaste scène qui se jouait autour d’eux…mais pour l’heure, il acceptait les évènements en attendant d’en apprendre davantage sur ce rêve étrange. En regardant la disposition de la table, il sut d’instinct où était sa place, à côté de l’homme dont il était le fidèle chevalier. Il s’y installa discrètement, devant la coupe qui serait son verre. Des sentiments étranges se mêlaient en lui tandis qu’il observait Gryffondor. Louvière avait un noble cœur, semblait-il…et c’était le moins qu’on pouvait attendre lorsqu’on servait un homme comme le fondateur de la maison des Lions à Poudlard. Une loyauté et une fidélité comme seuls des frères d’armes peuvent en partager. La fierté de combattre aux côtés d’un homme tel que Godric, de siéger à sa droite. De nobles sentiments entachés cependant par une ombre dans l’âme de Louvière que Leroy ne parvenait pas à identifier. Qu’il identifia dès qu’il aperçut la jeune femme installée à droite de Godric et qui posait son regard sur lui. Il la reconnut immédiatement. Xenia, bien sûr. Était-elle là parce qu’il l’avait aperçue dans la journée et qu’il la projetait ici ou avait-elle été propulsée ici comme lui ? Mais ces questions s’évanouirent bientôt dans son esprit. Xenia…Un prénom qui possédait soudain un charme particulier à ses yeux, qu’il rêvait de murmurer doucement… De nouveaux souvenirs jaillirent. La jeune femme emplissait toutes ses pensées. Il se revoyait lui donner le prix de beauté à la fin d’un tournoi, combattre avec des rubans aux couleurs de Xenia… Rien d’étrange à ce qu’il défendît les honneurs de la dame dont il servait le seigneur. Mais il y avait bien plus que cela. Le Leroy de seize ans se sentit rougir de légèrement de pénétrer ainsi les pensées de Louvière et d'être témoin des actes de son chevalier un peu plus âgé…qui ne faisaient que confirmer que c’était bien un rêve démentiel. Xenia était une amie, rien de plus. Et pourtant… Le souvenir de nuits enfiévrées lui vint, les caresses et les baisers échangés tandis qu’ils s’enlaçaient et se juraient un amour éternel, les rendez-vous secrets dont seules la lune et les étoiles étaient les témoins privilégiés et qui dissimulaient leur secret, les soirs d’absence de Gryffondor dont ils profitaient tous les deux… Une passion dévorante, que rien ne pouvait enrayer, et à laquelle Louvière sacrifiait son honneur de chevalier pour le regard ensorcelant de la femme qu’il aimait à la folie. Une passion dont l’interdit rehaussait encore la saveur, mais qui le déchirait également. Le chevalier qu’il était devenu était profondément loyal à son roi ; le trahir de la façon dont il le faisait était un crime impardonnable, inexpiable… Leroy voyait les dernières batailles auxquelles Louvière avait participé. Il se démenait contre les ennemis, protégeait la vie de Godric au péril de la sienne, et d’aucuns eussent dit que c’était plutôt la mort que la gloire qu’il cherchait dans ces combats en voyant sa folle hardiesse.
Godric portait cependant un toast à sa famille, en brandissant son épée. L’assemblée entière se leva en levant ses coupes pour boire à la santé de l’hôte de la soirée. Emporté par l’élan général, par l’amitié qu’il portait à Gryffondor, Louvière se leva. Leroy leva le bras, brandit sa coupe, participant à l’ovation générale, puis but le vin qui y était apparu magiquement. Il n’avait pas le raffinement des vins modernes, mais il n’était pas mauvais non plus. Un peu lourd cependant. Il se rassit en même temps que les autres, puis entendit Xenia prendre la parole. C’étaient de bonnes questions qu’elle posait en effet, mais si Godric était également un produit de ce rêve, il n’aurait pas la réponse. À moins que les souvenirs de Gryffondor lui vinssent également.
Leroy garda le silence, attendant de voir la suite des évènements. Louvière demeurait également vigilant, attentif au moindre désordre pouvant éclater dans la salle. Les débordements pouvaient être nombreux au sein des festins, et il devait surtout que nul ne profiterait de l’occasion pour s’en prendre à son roi ou à sa dame. Sa mission complétait celle des gardes de Gryffondor, et il étudiait tout mouvement qui pouvait paraître suspect. Les ennemis de Godric étaient nombreux en ces temps troublés…
Leroy de Louvière- Messages : 335
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Re: [Groupe n°2] Un RP inattendu... n°1
[HJ : désolée pour le retard, mais ayé, j'ai passé mon dernier partiel vendredi, je peux respirer \o/ Je vais voir si Jake peut poster, et sinon le MJ prend le relai dans les prochains jours ]
Depuis l'assassinat de ses parents, Dorcas ne tombait que d'épuisement dans les bras de Morphée, jamais par plaisir. Les cauchemars qui s'emparaient d'elle de l'autre côté du voile du sommeil étaient tellement vifs, tellement sanglants, tellement réalistes, qu'elle se réveillait à chaque fois en sueur, un hurlement avorté sur ses lèvres grandes ouvertes et crispées par la terreur.
Cette nuit, pourtant, elle trouva vite le sommeil. Et les rêves, eux, la trouvèrent bien vite également... sauf qu'il ne s'agissait pas d'un songe habituel, elle le sut dès les premières secondes : mis à part les cauchemars qui la saisissaient dernièrement et sur lequel elle n'avait aucun contrôle, Dorcas avait habituellement une emprise sur ses rêves. Elle dirigeait toujours les événements Elle entrait dans la tête des autres personnages des rêves sans aucun problème, et pour cause, puisqu'ils étaient une extension mentale d'elle-même, une projection de ses illusions sur la toile des rêves.
Mais là, cette nuit, c'était différent. Elle savait qu'elle rêvait, mais elle n'avait pas le contrôle. Comme si cette bulle de rêve avait acquis une réalité propre. Une réalité proche de celle des cauchemars même si, pour l'heure, le songe ne revêtait aucun aspect terrifiant. Au contraire : Dorcas se trouvait dans une robe charmante, à l'encolure carrée, aux manches évasées, dont les broderies témoignaient d'une extraction non aisée mais pas non plus miséreuse. Passée contre son avant-bras entre deux liens de cuir, elle sentit sa baguette magique, discrète, à portée de main.
Autour d'elle, une salle de bal, où circulaient des personnages illustres. Godric Gryffondor en personne passa devant elle sans la voir, et elle le reconnut tout de suite : et pour cause ! Son profil était gravé au fond de l'âtre de la cheminée de la salle commune des Gryffondors. Sa barbe était aussi foisonnante que ce que les livres d'histoire décrivaient, d'un châtain aussi flamboyant que le feu de cheminée dans la salle commune des Gryffondors.
Le roi de céant alla s'asseoir à sa place et, après un court discours d'introduction, clama avec ardeur : "Longue vie aux Gryffondors !"
"Longue vie aux Gryffondors !" reprit Dorcas en chœur avec la foule, afin de ne pas faire pâle figure parmi les fidèles... pourtant, que ce fut parce qu'elle appartenait à la maison des lions à Poudlard, ou parce que le rêve commençait à modifier sa personnalité, la jeune femme ressentit une véritable passion l'envahir en prononçant ces mots. Elle souhaitait une longue vie aux Gryffondors, oui, même si cela signifiait raccourcir la sienne !
Raccourcir la sienne ? Qu'est-ce que cela signifiait donc ? Et pourquoi cette bouffée d'amour et d'admiration emplissait-elle son cœur et toute sa poitrine tandis qu'elle fixait Godric Gryffondor, assis près de sa femme ? Femme envers laquelle, d'ailleurs, Dorcas éprouvait des sentiments contradictoires : envie et respect – haine et tristesse. Que signifiait donc tout cela ?
Une vérité la frappa soudain : cette femme, cette reine... Dorcas était l'une de ses suivantes, mais pas seulement. Elle était une infiltrée, elle surveillait la reine pour le compte... du roi ? Et... y avait-il autre chose ? La jeune femme ne se souvenait pas. En tout cas, elle écouta les murmures jaillis du plus profond d'elle même, qui lui disaient de protéger le roi, et se dirigea tout naturellement vers un personnage qu'elle avait manqué de ne pas reconnaître au premier regard, la faute à la cicatrice envolée : Leroy...
Dorcas sourit. Dans la réalité, elle faisait une entière confiance au Serdaigle, ce n'était donc pas dans un de ses rêves à elle qu'il irait la trahir ! Aiguillonnée par un danger in-identifiable, elle se dirigea vers le chevalier dont elle appréciait la compagnie. Parvenue devant lui, elle inclina la tête, sa chevelure retenue par une résille noire perlée, et effectua une révérence parfaite, qu'elle ne se souvenait pas avoir apprise dans sa vie réelle. Pratique, d'être dans un rêve : tout était possible !
"Chevalier Leroy", dit-elle en assortissant sa révérence d'un sourire. "En voilà une grise mine... quelque chose ne va pas ?"
Cette nuit, pourtant, elle trouva vite le sommeil. Et les rêves, eux, la trouvèrent bien vite également... sauf qu'il ne s'agissait pas d'un songe habituel, elle le sut dès les premières secondes : mis à part les cauchemars qui la saisissaient dernièrement et sur lequel elle n'avait aucun contrôle, Dorcas avait habituellement une emprise sur ses rêves. Elle dirigeait toujours les événements Elle entrait dans la tête des autres personnages des rêves sans aucun problème, et pour cause, puisqu'ils étaient une extension mentale d'elle-même, une projection de ses illusions sur la toile des rêves.
Mais là, cette nuit, c'était différent. Elle savait qu'elle rêvait, mais elle n'avait pas le contrôle. Comme si cette bulle de rêve avait acquis une réalité propre. Une réalité proche de celle des cauchemars même si, pour l'heure, le songe ne revêtait aucun aspect terrifiant. Au contraire : Dorcas se trouvait dans une robe charmante, à l'encolure carrée, aux manches évasées, dont les broderies témoignaient d'une extraction non aisée mais pas non plus miséreuse. Passée contre son avant-bras entre deux liens de cuir, elle sentit sa baguette magique, discrète, à portée de main.
Autour d'elle, une salle de bal, où circulaient des personnages illustres. Godric Gryffondor en personne passa devant elle sans la voir, et elle le reconnut tout de suite : et pour cause ! Son profil était gravé au fond de l'âtre de la cheminée de la salle commune des Gryffondors. Sa barbe était aussi foisonnante que ce que les livres d'histoire décrivaient, d'un châtain aussi flamboyant que le feu de cheminée dans la salle commune des Gryffondors.
Le roi de céant alla s'asseoir à sa place et, après un court discours d'introduction, clama avec ardeur : "Longue vie aux Gryffondors !"
"Longue vie aux Gryffondors !" reprit Dorcas en chœur avec la foule, afin de ne pas faire pâle figure parmi les fidèles... pourtant, que ce fut parce qu'elle appartenait à la maison des lions à Poudlard, ou parce que le rêve commençait à modifier sa personnalité, la jeune femme ressentit une véritable passion l'envahir en prononçant ces mots. Elle souhaitait une longue vie aux Gryffondors, oui, même si cela signifiait raccourcir la sienne !
Raccourcir la sienne ? Qu'est-ce que cela signifiait donc ? Et pourquoi cette bouffée d'amour et d'admiration emplissait-elle son cœur et toute sa poitrine tandis qu'elle fixait Godric Gryffondor, assis près de sa femme ? Femme envers laquelle, d'ailleurs, Dorcas éprouvait des sentiments contradictoires : envie et respect – haine et tristesse. Que signifiait donc tout cela ?
Une vérité la frappa soudain : cette femme, cette reine... Dorcas était l'une de ses suivantes, mais pas seulement. Elle était une infiltrée, elle surveillait la reine pour le compte... du roi ? Et... y avait-il autre chose ? La jeune femme ne se souvenait pas. En tout cas, elle écouta les murmures jaillis du plus profond d'elle même, qui lui disaient de protéger le roi, et se dirigea tout naturellement vers un personnage qu'elle avait manqué de ne pas reconnaître au premier regard, la faute à la cicatrice envolée : Leroy...
Dorcas sourit. Dans la réalité, elle faisait une entière confiance au Serdaigle, ce n'était donc pas dans un de ses rêves à elle qu'il irait la trahir ! Aiguillonnée par un danger in-identifiable, elle se dirigea vers le chevalier dont elle appréciait la compagnie. Parvenue devant lui, elle inclina la tête, sa chevelure retenue par une résille noire perlée, et effectua une révérence parfaite, qu'elle ne se souvenait pas avoir apprise dans sa vie réelle. Pratique, d'être dans un rêve : tout était possible !
"Chevalier Leroy", dit-elle en assortissant sa révérence d'un sourire. "En voilà une grise mine... quelque chose ne va pas ?"
Re: [Groupe n°2] Un RP inattendu... n°1
Vous avez découvert les lieux, l'époque, l'identité des gens qui vous entourent. Tout vous paraît étrange et impossible, et pourtant... le tissus sous vos doigts paraît bien réel, de même que l'odeur des venaisons qui fait d'ailleurs gargouiller votre ventre... ce que vous avez faim ! A cet instant précis, alors que vous pensez cela, le décor se floute à nouveau.
La pièce est la même, les invités sont restés, c'est simplement comme si quelqu'un avait pressé la touche "avancée rapide" de la radio magique et que vous n'aviez rien compris de ce qui s'était passé jusqu'à cet instant où le temps a repris son cours normal. Godric Gryffondor préside à la table du banquet, sa belle épouse est à sa droite, ils devisent ensemble. Le chevalier servant, assis à la gauche de Godric, écoute leur conversation... La cinquième dame de compagnie qui manquait tout à l'heure est assise à la droite de la reine du bal. Le ménestrelle de céant, lui, est pour l'heure absent... cela n'enchante pas Godric mais, surtout, cela contrarie les plans d'assassinat de sa femme. La tension monte pour elle : le ménestrel viendra-t-il ou ne viendra-t-il pas ?
Mais tandis que le banquet bat son plein, derrière les tentures, d'étranges ombres circulent. Nul ne les voit, et surtout pas vous, tout entier dévoué au personnage que vous incarnez. Tellement dévoué que vous oubliez que tout ceci n'est qu'un rêve, que vous dormiez dans votre lit voilà quelques minutes (ou quelques heures ?), et ce, même si vous conservez votre personnalité d'élève à Poudlard. Votre réalité est ici, et maintenant. Pour l'instant, vous conservez vos souvenirs d'élève même si ceux-ci vous semblent lointains, très lointains...
La pièce est la même, les invités sont restés, c'est simplement comme si quelqu'un avait pressé la touche "avancée rapide" de la radio magique et que vous n'aviez rien compris de ce qui s'était passé jusqu'à cet instant où le temps a repris son cours normal. Godric Gryffondor préside à la table du banquet, sa belle épouse est à sa droite, ils devisent ensemble. Le chevalier servant, assis à la gauche de Godric, écoute leur conversation... La cinquième dame de compagnie qui manquait tout à l'heure est assise à la droite de la reine du bal. Le ménestrelle de céant, lui, est pour l'heure absent... cela n'enchante pas Godric mais, surtout, cela contrarie les plans d'assassinat de sa femme. La tension monte pour elle : le ménestrel viendra-t-il ou ne viendra-t-il pas ?
Mais tandis que le banquet bat son plein, derrière les tentures, d'étranges ombres circulent. Nul ne les voit, et surtout pas vous, tout entier dévoué au personnage que vous incarnez. Tellement dévoué que vous oubliez que tout ceci n'est qu'un rêve, que vous dormiez dans votre lit voilà quelques minutes (ou quelques heures ?), et ce, même si vous conservez votre personnalité d'élève à Poudlard. Votre réalité est ici, et maintenant. Pour l'instant, vous conservez vos souvenirs d'élève même si ceux-ci vous semblent lointains, très lointains...
- Spoiler:
- Ordre de passage :
* Oliver Black, le premier à poster, car vous représentez Godric Gryffondor lui-même et, ici, tout le monde vous obéira car vous êtes en votre demeure ;
* Xenia P. Romanova, ici nommée Xenia Gryffondor, la belle et noble épouse de ce dernier ;
* Leroy de Louvière, chevalier de sa Majesté Godric, et amant secret de la belle Xenia ;
* Dorcas Meadowes, simple dame d'honneur en en apparence, "homme-lige" du roi Godric en réalité.
* Jake Winchester, le ménestrel, en réalité empoisonneur venu tuer Godric, que ce soit par le poison ou par tout autre moyen... et ce, sur l'ordre secret de Xenia qui souhaite vivre pleinement sa romance avec le chevalier de Louvière, lequel ignore tout des machinations de sa belle !
A l'attention de Jake : si tu ne peux intervenir sur ce tour, tu seras retiré du rp jusqu'à ce que tu estimes pouvoir revenir et jouer dans les temps. Un MP au MJ ou à Dorcas suffira pour t'y réintégrer
Note de conduite : vous êtes toujours vous-même, mais vous devez agir selon les motivations du rôle qui vous est imposé.
Le Maître du Jeu vous indiquera que faire à la fin de chaque tour. Il se peut que de nouveaux personnages soient introduits au rp au fur et à mesure. Tout peut arriver, à condition que le MJ vous l'indique.
Ligne de conduite actuelle générale : le bal bat son plein ! Actions libres, mais pas de sang versé... pour l'instant ?
Chaque personnage a 72h pour répondre. S'il ne répond pas au bout du temps imparti, le personnage suivant peut poster, et le maître du jeu adaptera en fonction.
Le Maître du Jeu vous indiquera que faire à la fin de chaque tour. Il se peut que de nouveaux personnages soient introduits au rp au fur et à mesure. Tout peut arriver, à condition que le MJ vous l'indique.
Ligne de conduite actuelle générale : le bal bat son plein ! Actions libres, mais pas de sang versé... pour l'instant ?
Chaque personnage a 72h pour répondre. S'il ne répond pas au bout du temps imparti, le personnage suivant peut poster, et le maître du jeu adaptera en fonction.
Re: [Groupe n°2] Un RP inattendu... n°1
Le banquait avait dès lors commencé officiellement et Oliver, que dis-je Godric Gryffondor présidait l’assemblée, chacun étant attablé voilà que les tables en bois de chêne massif étaient emplit de victuailles et de mets les plus fin. Ici et là on pouvait voir des sangliers entiers présentés dans de gigantesques plats, rôtis à la perfection et enserré de quelques légumes. Là-bas un peu plus loin de petites perdrix aux épices, paons, cailles, cigognes, alouettes et autres volatile. Sur la droite se trouvait quelques auges de pois et cardons.
Dans de petites gamelles des produits de la mer tel que des harengs, de la morue, huîtres et moules.
Chacun était libre de se servir mais cependant des servantes étaient postées aux points stratégiques et pouvaient aider à la découpe des viandes et au service. Chacun des convives mangeait avec ses trois doigts, aidé d’un couteau et d’une petite cuillère comme il était de coutume à l’époque.
La pièce somptueuse était si bien éclairée qu’il était possible de voir les visages à l’autre bout de la tablée. Godric venait de souhaiter la bienvenue à ses hôtes et tout en se rasseyant il scrutait les mines, parfois déconfites et s’amusait à tenter de deviner les pensées de chacun.
Il espérait offrir le meilleur banquet qui soit dans tout le royaume et pour cause, l’évènement était de taille.
Des pans entiers de la mémoire du Fondateur de Poudlard venaient à l’esprit d’Oliver, sous forme de flash-back, tant et si bien qu’il avait l’impression de les avoir réellement vécus, s’en appropriait chaque seconde, chaque minute comme un précieux nectar. Tout ceci était comme un cadeau des cieux et il le prenait tel quel, revivre un moment historique et incarner ce si grand personnage, un illustre ancêtre peut-être, qui sait !?
Il se voyait ainsi en plein milieu de la nuit sous une alcôve tout près des jardins entrain de deviser avec une silhouette encapuchonnée, se cachant dans les ténèbres pour ne pas révéler son identité. Un flot de paroles ininterrompues parvenait aux oreilles de Gryffondor et ce qu’il entendait le laissait pantois, les yeux écarquillés. Pour étayer ses dires, la masse sombre qui lui faisait face lui tendit un petit tas de lettres que l’homme s’empressa de saisir et d’en lire les grandes lignes. Soudain un sentiment de rage l’emplit et son poing se referma et s’enflamma sur les documents, broyant le papier et le brûla si bien qu’il n’en restait plus que des cendres au creux de sa main.
La violence de cet instant étonna Oliver et les informations qui venaient de lui être révélé le laissait perplexe. Il faudrait la jouer fine !
Pour l’heure il se saisit d’une aile de perdrix qui lui faisait face et en prit une pleine bouchée tout en tendant son verre à un serviteur qui se tenait en retrait.
«Gabe, goûte donc mon vin avant que je m’enivre ce soir, il serait fâcheux qu’un malheur entache cette magnifique soirée… »
Comme chaque roi, chaque haut seigneur, Godric possédait son propre gouteur qui s’assurait qu’aucun des mets que son maitre allait consommer n’était empoissonné.
Ainsi après qu’une dizaine de minute ne se soit écoulée et qu’aucun signe de mort subite ne se faisait sentir, il en avala une bonne rasade.
Une foule de gens, allant du grand seigneur jusqu’au plus petit gueux était prêt à le servir, puisque chacun de ses sujets lui vouait une affection sans failles.
C’est tout naturel que derrière son siège majestueux se trouvait également deux chevaliers en armure complète, main sur leur fourreau, prêt à dégainer au moindre signe de danger ou sur ordre de Gryffondor. Il s’agissait de ces deux gardes du corps, qui comptaient parmi les meilleurs combattants, tant à la fois épée que baguette en main. A chaque porte et sous chaque fenêtre se trouvait également deux lanciers afin de renforcer la sécurité.
Le sorcier savait qu’un homme de sa stature avait des ennemis et se devait de prendre toutes les précautions, c’est pourquoi non loin de là, dans les couloirs et dans la salle de garde adjacente se trouvait une cinquantaine d’hommes d’armes et une vingtaine d’archers.
Il voulait renvoyait une image forte, celle d’un homme certes bon mais inflexible avec ses ennemis et détracteurs. Une main de fer dans un gantelet de velours en somme.
Mais pour l’heure il avait cœur à s’amuser avant de passer aux choses sérieuses, c’est pour cela que des musiciens jouant de la viole, du luth, de la vielle, de la flûte se trouvaient sur une estrade pour emplir les oreilles de ses convives. Cependant il manquait quelque chose… et dit tout en se retournant vers un de ses valets :
« Mais où est diable passé ce ménestrel, qu’il vienne un peu arracher des rires à mes gens ! S’il n’arrive pas céans je le ferai pendre au pied de la poterne d’ici l’aube ! »
Après avoir ingurgité quelques mets il remarqua que sa femme regardait dans sa direction, mais était-ce lui qu’elle regardait ainsi ?
« Mon Bien-aimé, je n’arrive plus à me souvenir pourquoi vous avez organisé ce magnifique banquet et ce bal ? Vous savez parfois comme je suis étourdie à cause de mon jeune âge et de mon état ... Serait-ce pour un magnifique événement que nous attendons ? »
A ces mots il esquissa un léger sourire, il n’était pas rare que son épouse soit quelque peu tête en l’air. A l’esprit lui revint des souvenirs, de tendres lettres échangées, de langoureux baisers et des nuits enflammées… cependant il avait un goût amer dans la bouche, comme si tout cela était révolu.
Ainsi tout en la fixant droit dans les yeux et en buvant une gorgée de vin il lui adressa ces quelques mots, pleins de douceur :
« Vous souvenez-vous mon adorée du jour de notre mariage ? Nous étions plus jeune alors et je venais de remporter une victoire éclatante contre ces félons d’irlandais, leur île d’insoumis venait alors d’être conquise et voilà que le royaume était uni. Vous portiez une magnifique robe blanche ornée de liserés et brocards d’or, pour ma part ma tunique était d’un rouge sang éclatant avec ci et là des touches d’or pour représenter ma maison. Nous nous étions promis un amour sans fin jusqu'à la fin de nos jours… Qu’avez-vous ressentie au moment où le prêtre nous as unis ? »
Sur ces paroles il se leva et contempla la salle, tout le monde pouvait ainsi admirer son imposante stature et ses nobles traits.
« Mes amis, plus que quiconque vous savez comment profiter de ce banquet car après les moments sombres que nous venons de vivre, voilà qu’il faut alléger nos esprits et nos cœur avec ces moments, fugace il est vrai mais si bénéfique. C’est ainsi que j’ai écrasé une rébellion dans le nord, les traîtres ont été pendus ou décapités et leur armée est démantelée. Une ère de paix voit ainsi le jour.
De plus, afin de terminer sur une note plus joyeuse je dois vous annoncer un heureux évènement : ma femme, ici présente, attend un heureux évènement. Pourvu que le ciel me donne un fils ! »
S’ensuivit alors après ses tonitruantes paroles une salve d’applaudissement et chacun leva son verre en signe d’allégeance à Gryffondor et sa femme. Il étendit les bras en guise de remerciement et tout en se rasseyant il sortit une dague qui était harnaché à son côté. Celle-ci était minutieusement ouvragée avec un lion dévorant un dragon avec des lys disposés ça et là. Il la présenta à sa femme tout en jouant avec la lame.
« Voyez-vous ma douce, cette dague a été forgée par le meilleur maitre artisan de tout le royaume, mon illustre père me l’avait offerte pour me récompenser de ma première bataille… depuis j’ai tué de nombreux hommes avec cet objet mortel, à la fois fascinant et si dangereux, dit-il en lui passant sous les yeux. Vous savez quel sort je réserve à mes ennemis n’est-ce pas ? »
Il se rapprocha encore plus d’elle tant et si bien qu’il pouvait sentir son souffle chaud sur sa peau, il caressa sa joue, ses boucles blondes.
« On m’a rapporté il y a quelques temps de cela de vilaines rumeurs, bien dégoutante sur vous et certains actes que vous auriez commis. Des murmures bien déplaisant je dois dire mais j’en ai eu la primeur. Voyez-vous c’est le privilège de ma position. L’honneur, la gloire, la richesse et… le pouvoir, l’influence. Et mon influence s’étend au delà des frontières, j’ai à ma disposition une armée de petits oiseaux qui me narrent ce qui se passe dans le royaume… et il semblerait que vous ayez commis une vilaine bêtise. Un de mes oisillons m’a rapporté que vous auriez un, sinon quelques galants et que vous leur dispenseriez des attentions toute particulières… Mais fort heureusement, ce ne sont que des rumeurs et je suppose qu’une femme de votre rang ne voudrait se voir mettre dans l’embarras. Ainsi votre intellect que je sais développer vous dictera de couper cours à tous ces murmures. Vos yeux mentent mal et vous trahissent. »
Il dit tout cela en remettant sa lame dans son fourreau et en lui baisant le cou tout en retournant vers son trône avec un certain sourire.
« Ce festin est en votre honneur ma Dame, profitez-en je vous en conjure ! »
Il reprit une rasade de vin et se tourna cette fois vers son fidèle chevalier, un De Louvière, la bravoure de sa famille n’était plus à prouver et il avait été un lieutenant efficace dans les batailles les plus sanguinaires. Depuis plus d’un siècle son père, feu le premier Gryffondor avait annexé un territoire dans le royaume de France et en guise de soumission, le seigneur local avait payé le tribut en confiant aux bons soins de son père un de ses fils. Au fil des ans l’enfant avait évolué vers un homme et avait prouvé sa bravoure, il l’avait donc pris à son service. Tout en lui donnant une grande tape dans le dos il s’exclama :
« Oïe mon bon, quelle créature te tourmente ? Tu m’as l’air tout crispé, goûte donc à ce bon vin ! Il n’y a qu’en toi que j’ai réellement confiance, détend toi donc après ces durs combats. »
Oliver Black- Messages : 24
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Re: [Groupe n°2] Un RP inattendu... n°1
Un rêve, juste un rêve
Une chose bien étrange arriva à côté de Xenia. Elle vit son cher et tendre mari ouvrir une missive qui sembla le mettre hors de lui. Xenia sursauta. Tant de force, de colère et de violence, la surpris. Elle avait toujours évolué parmi la noblesse, et ce genre de comportement, à son époque, était mal vu. La Xenia Princesse Russe en fut tout aussi choqué que la Xenia du Moyen-Âge. Une sorte de peur s’engouffra dans ses entrailles. C’est alors qu’elle entendit la voix de Godric mugir à un serviteur de gouter son vin. Xenia comprit immédiatement. Il savait. Elle porta sa coupe d’or remplit d’eau à ses lèvres observant son mari. Puis il parla de ménestrel. Là encore avec violence et condescendance. Menacer la vie d’un innocent pour un retard n’était pas l’image que la Xenia élève avait eu de son fondateur. Sauf que le ménestrel n’était pas si innocent que ça et elle se revu écrire une lettre pour une basse besogne confier à un ménestrel. Etait-ce, ce ménestrel ? Xenia était pensive.
Au final, quand elle lui posa la question Godric, fut assez loquace mais lui délivra, dans un premier temps, de vieux souvenir. A l’évocation de ses derniers, une vague de souvenir ampli la jeune fille. Des souvenirs qui n’étaient pas la sien et qui devenaient petit à petit à elle. Que a elle. Elle revoyait bien cette grande robe et Godric plus jeune, beau et flamboyant dans ses habits rouge. Elle replongeait dans ses souvenirs avec nostalgie. Elle se sentait devenir fébrile et réentendre des pensées tendres et fières. Alors qu’elle s’avançait vers lui au bras de son père, Empereur du Saint-Empire germanique … Xenia comprit pourquoi elle portait un manteau d’hermine. Elle fit un léger sourire tendre à Godric. Oui elle s’en souvenait. A chaque pas, elle se rapprochait un peu plus de l’homme qu’elle aimait. Cela était assez rare pour l’époque, pour ne pas s’en souvenir. Un mariage fait d’or, d’intérêt et d’amour, il en existait qu’un par siècle en cette période. Sa main posée sur celle de Godric la caressa doucement, émue par l’évocation de ses souvenirs. La femme de Godric en elle était plus que touchée de voir que son mari se souvenait d’elle dans un jour aussi important. Elle allait lui répondre quand il ne lui en laissa pas l’occasion. Il se leva alors qu’il lui avait posé une question, sans attendre sa réponse. La fierté des deux Xenia s’en trouva fortement heurté. Elle écouta ses paroles et ce qu’elle pensait se confirma. Elle attendait bien un enfant de Godric. Prise dans l’euphorie, mais ravalant quand même sa fierté, la jeune dame leva son verre pour trinquer avec l’assemblé sans se lever. Une de se main se posa sur le ventre rebondis. Combien de mois à ce stade ? Il était quand même voyant. Comment personne n’avait pu voir un tel ventre et pourquoi l’annoncer aujourd’hui. Elle se tourna alors vers une de ses dames d’honneur et lui chuchota doucement à l’oreille de lui dire, combien de mois il lui restait avant de présenter son fils à Sire Gryffondor. Dame Lucretia lui confia qu’elle devrait encore supporter cet état deux mois et demi. Diantre ! Pourvu que … ce rêve se termine avant deux mois et demi ! Elle retourna la tête vers son mari quand ce dernier se rassit lourdement sur son trône ouvragé. Elle était en joie, même si elle avait toujours un goût amer dans la bouche contre son mari. C’est alors qu’elle vit son cher et tendre époux sortir une dague et le lui présenter. L’histoire semblait somme toute, banale, si Xenia ne s’était pas sentie ouvertement menacé par cette objet certes beau, mais mortel. Elle le vit se rapproché d’elle et poser sa main sur sa joue. Le contact chaud lui donna des frissons. Une vague de souvenir où elle se voyait heureuse et amoureuse de Godric lui sautèrent au visage. Mais elle avait peur. Elle avait une boule au ventre, et ce n’était pas l’enfant qui lui faisait cela. D’ailleurs ce dernier, pour la première fois s’agita, comme s’il sentait le malaise de la mère. Xenia ne bougea pas et regarda droit dans les yeux son mari. C’est alors qu’il lança une longue tirade sur une rumeur. Xenia se sentit pâlir. Elle écouta ce qu’il avait à dire sans bouger, mais plus il parlait plus la colère monta dans son petit corps de femme. Elle ne dit rien et serra des dents jusqu’à ce que Godric lui dépose un baiser dans le cou. Encore une fois il ne lui laissait pas le luxe de répondre. Toujours à parler à brasser de l’air : « Je suis Godric Gryffondor et je suis le plus beau, le plus fort, le plus courageux. » Courageux ? La belle affaire. Il rangea sa dague et se leva le sourire aux lèvres pour s’éloigner. Il apostropha alors Leroy … juste en le regardant elle sentit son cœur défaillir mais la colère, la rage et la fierté était plus forte. Impossible de dire si c’était la fierté de Xenia Gryffondor ou celle de Xenia Romanov qui était en train de jaillir. Tout ce qu’elle savait ce qu’elle se leva et se dirigea là où était son mari. Elle entendit une bride de ce qu’il disait à Leroy sur la confiance. Idiot ! Se dit-elle. Elle fit une révérence à Leroy et croisa par la même occasion le regard de quelqu’un d’autre de connu : Dorcas. C’est là qu’elle se souvint de la dame d’honneur manquante. Mais elle n’avait pas le temps de lui parler maintenant. Xenia, l’élève ne savait pas comment réagissait les dames de cette époque mais elle savait que la Xenia Gryffondor en elle s’en fichait éperdument aussi. L’extravagance dont elle faisait preuve dans ses vêtements n’était peut-être qu’un aperçu de la femme forte et libre qu’elle était. Une femme moderne pour son époque. Elle salua donc Leroy avec une révérence, Dorcas avec un signe de tête et attrapa le bras de son mari :
« Mon bien aimé, vous posiez une question il y a un instant, je viens de trouver la réponse. Faisons quelque pas dans cette direction pendant que je vous confie le fond de ma pensée. »
Elle tira un peu sur le bras de son aimé pour l’éloigner des oreilles des deux autres. Xenia se montra mielleuse offrant à son époux un sourire chaleureux malgré ce qu’elle allait lui dire :
« Vous êtes mon cher et tendre mari Godric. La première fois où je vous ai vu, je ne rêvais que d’être votre femme. Pour répondre à votre première question : je me souviens du jour de notre mariage. Mais je ne saurais dire qui vous avez éventré juste avant. Je me souviens juste qu’au moment où j’ai été votre, mon cœur c’est ampli d’une joie tellement forte et profond que j’aurai pu mourir devant cette autel sans avoir de regret sur la vie. Je me souviens aussi que ses magnifiques yeux perçant qui sont les votre, me regarder, avec amour, avec tendresse et fierté, car j’étais votre. Savez vous ce que je vois maintenant mon ami ? Rien. Vous ne me regardez même plus. Je ne suis que la belle décoration de votre intérieur. Une enveloppe charnelle qui va vous donnez un fils. Vous le saviez pourtant mon ami quand vous m’avez prise pour femme que je n’étais pas de ses sotes qui se laisseraient délaisser par leur mari. Vous saviez que je n’étais pas un femme idiote qui allait attendre que vous rentiez avec six bâtards en faisant de la tapisserie. Où sont passés les poèmes galants que vous me contiez jour et nuit Godric ? Où sont passées les petites attentions que vous me faisiez pour que je m’assure de votre amour ? Où sont passées nos petits regards complices quand il fallait se moquer d’un serviteur bien mal accoutré ? »
Elle se planta devant lui. Le pouvoir de métamoprhomage se magnifesta. Xenia le maitrisa pour faire disparaître ses pupilles céruléennes et les faire devenir rouge. Nous étions dans on rêve, les deux Xenia étaient en train de fusionner corps et âme :
« Et mes yeux mon bien aimés, que disent-ils maintenant ? Dites moi ? »
Quelques secondes plus tard ils reprirent leur couleur d’origine : un bleu acier glacial.
« Vous clamez haut et fort que seul compte le courage, mais vous êtes vous même un lâche mon ami. Vous avez abandonné la seule bataille qui mérite d’être gagné à mes yeux. Il n’est pas trop tard, mais menacé moi de votre magnifique dague, encore une fois, et vous perdrez mon amour et mon estime à jamais. Et ne parlons même pas de votre fils. Je n’ai pas peur de me retrouver planté par votre dague si magnifiquement ouvragé. Je ne suis pas de ces femmes là. Si je deviens votre ennemi, vous serez le seul coupable mon Amour. Du jour de notre mariage, la première chose que vous vous souvenez c'est de la bataille que vous avez remporté. Vous savez aussi quand vous m'avez épousé que je n'étais pas de celle qui n'avait pas le courage de dire ce qu'elle pense tout haut au Seigneur qui est devenue son époux. Le courage que vous clamait et recherchait partout, le voici mon seigneur. »
Xenia fit une révérence et descendit le plus bas possible, montrant bien sa nuque blanche aux yeux de son tendre et cher époux. C’était une manière de lui dire qu’elle lui offrait sa nuque, mais que elle morte, il serait le plus responsable des deux.
La jeune Dame se redressa avec toute la fierté qui marqué son rang et sa beauté, fixant droit dans les yeux sont tendre époux.
« Maintenant mon seigneur, si vous voulez bien m'excuser, il semble que votre fils, n'a pas plus de respect pour les pauvres nerfs de sa mère, que son père. Peut-être que le bercer avec quelques pas de danse le rendra moins hargneux. »
Xenia déposa elle aussi un baiser furtif sur la partie de la joue la moins poilu de son époux et s'éloigna vers Leroy. Le voir la détendit un peu. Mais elle devait lui parler. La tête haute elle s'avança vers lui. Une fois à sa hauteur elle fit une nouvelle révérence avant de dire :
« Chevalier de Louvière. Mon tendre époux ne semble pas vouloir, danser en ce jour de fête. Voulez vous bien être mon cavalier pour la prochaine danse, le temps que Godric se décide ? »
Au final, quand elle lui posa la question Godric, fut assez loquace mais lui délivra, dans un premier temps, de vieux souvenir. A l’évocation de ses derniers, une vague de souvenir ampli la jeune fille. Des souvenirs qui n’étaient pas la sien et qui devenaient petit à petit à elle. Que a elle. Elle revoyait bien cette grande robe et Godric plus jeune, beau et flamboyant dans ses habits rouge. Elle replongeait dans ses souvenirs avec nostalgie. Elle se sentait devenir fébrile et réentendre des pensées tendres et fières. Alors qu’elle s’avançait vers lui au bras de son père, Empereur du Saint-Empire germanique … Xenia comprit pourquoi elle portait un manteau d’hermine. Elle fit un léger sourire tendre à Godric. Oui elle s’en souvenait. A chaque pas, elle se rapprochait un peu plus de l’homme qu’elle aimait. Cela était assez rare pour l’époque, pour ne pas s’en souvenir. Un mariage fait d’or, d’intérêt et d’amour, il en existait qu’un par siècle en cette période. Sa main posée sur celle de Godric la caressa doucement, émue par l’évocation de ses souvenirs. La femme de Godric en elle était plus que touchée de voir que son mari se souvenait d’elle dans un jour aussi important. Elle allait lui répondre quand il ne lui en laissa pas l’occasion. Il se leva alors qu’il lui avait posé une question, sans attendre sa réponse. La fierté des deux Xenia s’en trouva fortement heurté. Elle écouta ses paroles et ce qu’elle pensait se confirma. Elle attendait bien un enfant de Godric. Prise dans l’euphorie, mais ravalant quand même sa fierté, la jeune dame leva son verre pour trinquer avec l’assemblé sans se lever. Une de se main se posa sur le ventre rebondis. Combien de mois à ce stade ? Il était quand même voyant. Comment personne n’avait pu voir un tel ventre et pourquoi l’annoncer aujourd’hui. Elle se tourna alors vers une de ses dames d’honneur et lui chuchota doucement à l’oreille de lui dire, combien de mois il lui restait avant de présenter son fils à Sire Gryffondor. Dame Lucretia lui confia qu’elle devrait encore supporter cet état deux mois et demi. Diantre ! Pourvu que … ce rêve se termine avant deux mois et demi ! Elle retourna la tête vers son mari quand ce dernier se rassit lourdement sur son trône ouvragé. Elle était en joie, même si elle avait toujours un goût amer dans la bouche contre son mari. C’est alors qu’elle vit son cher et tendre époux sortir une dague et le lui présenter. L’histoire semblait somme toute, banale, si Xenia ne s’était pas sentie ouvertement menacé par cette objet certes beau, mais mortel. Elle le vit se rapproché d’elle et poser sa main sur sa joue. Le contact chaud lui donna des frissons. Une vague de souvenir où elle se voyait heureuse et amoureuse de Godric lui sautèrent au visage. Mais elle avait peur. Elle avait une boule au ventre, et ce n’était pas l’enfant qui lui faisait cela. D’ailleurs ce dernier, pour la première fois s’agita, comme s’il sentait le malaise de la mère. Xenia ne bougea pas et regarda droit dans les yeux son mari. C’est alors qu’il lança une longue tirade sur une rumeur. Xenia se sentit pâlir. Elle écouta ce qu’il avait à dire sans bouger, mais plus il parlait plus la colère monta dans son petit corps de femme. Elle ne dit rien et serra des dents jusqu’à ce que Godric lui dépose un baiser dans le cou. Encore une fois il ne lui laissait pas le luxe de répondre. Toujours à parler à brasser de l’air : « Je suis Godric Gryffondor et je suis le plus beau, le plus fort, le plus courageux. » Courageux ? La belle affaire. Il rangea sa dague et se leva le sourire aux lèvres pour s’éloigner. Il apostropha alors Leroy … juste en le regardant elle sentit son cœur défaillir mais la colère, la rage et la fierté était plus forte. Impossible de dire si c’était la fierté de Xenia Gryffondor ou celle de Xenia Romanov qui était en train de jaillir. Tout ce qu’elle savait ce qu’elle se leva et se dirigea là où était son mari. Elle entendit une bride de ce qu’il disait à Leroy sur la confiance. Idiot ! Se dit-elle. Elle fit une révérence à Leroy et croisa par la même occasion le regard de quelqu’un d’autre de connu : Dorcas. C’est là qu’elle se souvint de la dame d’honneur manquante. Mais elle n’avait pas le temps de lui parler maintenant. Xenia, l’élève ne savait pas comment réagissait les dames de cette époque mais elle savait que la Xenia Gryffondor en elle s’en fichait éperdument aussi. L’extravagance dont elle faisait preuve dans ses vêtements n’était peut-être qu’un aperçu de la femme forte et libre qu’elle était. Une femme moderne pour son époque. Elle salua donc Leroy avec une révérence, Dorcas avec un signe de tête et attrapa le bras de son mari :
« Mon bien aimé, vous posiez une question il y a un instant, je viens de trouver la réponse. Faisons quelque pas dans cette direction pendant que je vous confie le fond de ma pensée. »
Elle tira un peu sur le bras de son aimé pour l’éloigner des oreilles des deux autres. Xenia se montra mielleuse offrant à son époux un sourire chaleureux malgré ce qu’elle allait lui dire :
« Vous êtes mon cher et tendre mari Godric. La première fois où je vous ai vu, je ne rêvais que d’être votre femme. Pour répondre à votre première question : je me souviens du jour de notre mariage. Mais je ne saurais dire qui vous avez éventré juste avant. Je me souviens juste qu’au moment où j’ai été votre, mon cœur c’est ampli d’une joie tellement forte et profond que j’aurai pu mourir devant cette autel sans avoir de regret sur la vie. Je me souviens aussi que ses magnifiques yeux perçant qui sont les votre, me regarder, avec amour, avec tendresse et fierté, car j’étais votre. Savez vous ce que je vois maintenant mon ami ? Rien. Vous ne me regardez même plus. Je ne suis que la belle décoration de votre intérieur. Une enveloppe charnelle qui va vous donnez un fils. Vous le saviez pourtant mon ami quand vous m’avez prise pour femme que je n’étais pas de ses sotes qui se laisseraient délaisser par leur mari. Vous saviez que je n’étais pas un femme idiote qui allait attendre que vous rentiez avec six bâtards en faisant de la tapisserie. Où sont passés les poèmes galants que vous me contiez jour et nuit Godric ? Où sont passées les petites attentions que vous me faisiez pour que je m’assure de votre amour ? Où sont passées nos petits regards complices quand il fallait se moquer d’un serviteur bien mal accoutré ? »
Elle se planta devant lui. Le pouvoir de métamoprhomage se magnifesta. Xenia le maitrisa pour faire disparaître ses pupilles céruléennes et les faire devenir rouge. Nous étions dans on rêve, les deux Xenia étaient en train de fusionner corps et âme :
« Et mes yeux mon bien aimés, que disent-ils maintenant ? Dites moi ? »
Quelques secondes plus tard ils reprirent leur couleur d’origine : un bleu acier glacial.
« Vous clamez haut et fort que seul compte le courage, mais vous êtes vous même un lâche mon ami. Vous avez abandonné la seule bataille qui mérite d’être gagné à mes yeux. Il n’est pas trop tard, mais menacé moi de votre magnifique dague, encore une fois, et vous perdrez mon amour et mon estime à jamais. Et ne parlons même pas de votre fils. Je n’ai pas peur de me retrouver planté par votre dague si magnifiquement ouvragé. Je ne suis pas de ces femmes là. Si je deviens votre ennemi, vous serez le seul coupable mon Amour. Du jour de notre mariage, la première chose que vous vous souvenez c'est de la bataille que vous avez remporté. Vous savez aussi quand vous m'avez épousé que je n'étais pas de celle qui n'avait pas le courage de dire ce qu'elle pense tout haut au Seigneur qui est devenue son époux. Le courage que vous clamait et recherchait partout, le voici mon seigneur. »
Xenia fit une révérence et descendit le plus bas possible, montrant bien sa nuque blanche aux yeux de son tendre et cher époux. C’était une manière de lui dire qu’elle lui offrait sa nuque, mais que elle morte, il serait le plus responsable des deux.
La jeune Dame se redressa avec toute la fierté qui marqué son rang et sa beauté, fixant droit dans les yeux sont tendre époux.
« Maintenant mon seigneur, si vous voulez bien m'excuser, il semble que votre fils, n'a pas plus de respect pour les pauvres nerfs de sa mère, que son père. Peut-être que le bercer avec quelques pas de danse le rendra moins hargneux. »
Xenia déposa elle aussi un baiser furtif sur la partie de la joue la moins poilu de son époux et s'éloigna vers Leroy. Le voir la détendit un peu. Mais elle devait lui parler. La tête haute elle s'avança vers lui. Une fois à sa hauteur elle fit une nouvelle révérence avant de dire :
« Chevalier de Louvière. Mon tendre époux ne semble pas vouloir, danser en ce jour de fête. Voulez vous bien être mon cavalier pour la prochaine danse, le temps que Godric se décide ? »
- Spoiler:
- Je suis désolée : je pense que le dame n’avait pas autant de répartie, mais Xenia l’élève se cache toujours là et elle n’a pas sa langue dans sa poche, et je vois bien la femme de Godric être courageuse, même infidèle et clamer haut et fort ce qu'elle pense même si à l'époque les femmes éviter d'aller contre leur mari.
Xenia P. RomanovaHer Royal Highness Princess Xenia Petrovna Romanova of Russia - Messages : 570
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Re: [Groupe n°2] Un RP inattendu... n°1
Leroy était toujours assis sur son siège lorsqu’une jeune femme s’approcha de lui. Un sourire sincère lui échappa quand il reconnut Dorcas Meadowes, vêtue comme une dame de compagnie…et les souvenirs de Louvière confirmèrent ce statut. Le chevalier se leva pour s’incliner devant elle, lui rendant son salut à la perfection. Visiblement, les gestes de la cour n’avaient aucun secret pour eux dans ce rêve ou quoi que ce fût. Leroy était heureux de retrouver une amie, et une alliée en ce lieu. Tout lui disait que Dorcas et lui combattaient pour la même cause, pour défendre Gryffondor. Et il était soulagé que même ici, ils fussent alliés.
–Non, fit-il avec un sourire, en réponse à la question de Dorcas, je songeais simplement. Mais tout va très bien. C’est un très beau festin que notre seigneur a organisé…
Son regard parcourut les tables, les mets variés et nombreux qui les encombraient. Oui, Godric Gryffondor savait recevoir, et nul ne pourrait trouver à redire sur ses largesses. Volailles et gibiers recouvraient les plateaux, sauces et vins coulaient à flots dans le bruit joyeux des conversations et des raclements de couteau. Les bougies illuminaient la pièce par centaines, grandes, belles, claires. De vraies bougies de cire, et non de suif, qui produisaient davantage de fumée et dont l’odeur lourde pouvait incommoder. Leur nombre et leur qualité témoignaient de la richesse des Gryffondors. Les souvenirs de Louvière se faisaient plus précis à présent, comme s’ils gagnaient en familiarité, devenaient plus facilement compréhensibles pour Leroy, qui s’efforçait cependant de garder une certaine distance. Il ignorait ce qui se passerait s’il se fondait trop dans la peau du chevalier, oubliait qui il était…Il ne tenait pas à le savoir. S’il devait rester piégé à jamais dans ce passé qui n’était pas le sien, dans un monde qui lui était étranger…mais non, on ne pouvait ainsi voyager dans le temps. C’était un simple rêve, un peu trop présent, mais un rêve. Leroy tâchait d’en prendre son parti mais ce n’était pas évident. Ses pensées étaient sans cesse parasitées par le tourment intérieur du chevalier, déchiré entre la fidélité à son roi et la folle passion qui l’unissait à Xenia. Le garçon sentait à quel point cela le perturbait et malmenait sa conscience. Cela lui faisait penser à ces histoires d’amour si célèbres qu’elles avaient fini par atteindre le monde des moldus et entrer dans leur littérature. Tristan et Iseult, Lancelot et Guenièvre… Ils appartenaient davantage au monde sorcier qu’au monde moldu. Même Leroy avait entendu parler de leur histoire, malgré le peu d’intérêt que portait son père au monde des contes et légendes. S’il se souvenait bien, c’était Tristan qui éprouvait le plus de honte à trahir son roi, Marc de Cornouailles, qui l’avait recueilli à la mort de ses parents… Mais il ne pouvait résister à l’amour irrépressible qu’il éprouvait envers Iseult. Honneur ou amour, éternel dilemme qui ne cessait de resurgir, et qui ne semble avoir de réponse autre que tragique. Des milliers de pages écrites là-dessus, des litres d’encre déversés pour écrire ces histoires… Jamais l’un ou l’autre ne l’emportait vraiment ; même si l’un d’eux triomphait, ce n’était jamais une victoire totale, la souffrance ne s’estompait pas. Deux notions irréconciliables… [sauf quand on s’appelle la Princesse de Clèves…(ceci est un aparté de l’auteur)]. Et ce qu’il en ressortait le plus souvent, c’était que les deux amants se retrouvaient séparés, contraints de fuir, ou en danger de mort, car toujours, malgré toutes les précautions prises, leur histoire se trouvait dévoilée au grand jour. Louvière avait toujours la crainte qu’il en fût ainsi pour eux, que Gryffondor finisse par découvrir la vérité de leur amour interdit. Aussi ne se départait-il pas d’une grande méfiance envers les principaux barons du sorcier, même si la magie leur était d’une grande aide.
À côté d’eux, Gryffondor se faisait servir à boire, et Louvière loua sa prudence. L’homme n’était pas exempt d’ennemis, même en son propre château, et il était plus qu’avisé de faire appel aux talents d’un goûteur. Les gardes veillaient certes au grain, mais l’on avait déjà tenté d’assassiner à plusieurs reprises le chef de la maison Gryffondor. Ses adversaires ne désarmaient pas et tous les moyens, même les plus indignes, leur paraissaient bons pour en venir à bout. Tout en restant à côté de Dorcas, Leroy vit l’homme se lever pour un nouveau discours. Ses paroles résonnèrent dans toute la vaste salle tandis qu’il annonçait l’heureux évènement qu’attendait Xenia. Louvière se joignit aux explosions de liesse, brandissant de nouveau sa coupe avant de boire une gorgée de vin. Cependant, en son for intérieur, il ne put s’empêcher de se demander qui était vraiment le père de l’enfant à venir. Godric…ou lui-même ?
–C’est une excellente nouvelle, glissa-t-il à Dorcas, cela faisait longtemps que nous attentions l’annonce d’un tel évènement…
En ces temps, où la vie était précaire et rarement longue, mieux valait en effet s’assurer rapidement une descendance, de crainte de voir ses terres et ses châteaux passer en des mains autres. Du coin de l’œil, il surprit l’éclat de la lame que Godric sortait pour la mettre sous les yeux de son épouse. Louvière eut un léger geste, tout en se retenant d’intervenir. Ce n’était pas à lui de s’immiscer dans les affaires entre Gryffondor et son épouse, mais il ne put s’empêcher de suivre les mouvements de la dague. Placé comme il l’était, il ne percevait pas toute la conversation, simplement des bribes, mais le ton de Gryffondor ne lui paraissait pas particulièrement encourageant. Les relations entre Godric et Xenia s’étaient-elles détériorées ? Aurait-il appris quelque chose sur le comportement de son épouse ? Mais si c’était le cas, n’aurait-il pas été visé lui-même ? Tout en continuant de discuter avec la dame de compagnie de Xenia, il surveillait du coin de l’œil l’avancée de la discussion, prêt à réagir en douceur si cela s’avérait nécessaire.
Godric se détourna pourtant de son épouse, administrant une grande claque dans le dos du chevalier qui encaissa sans broncher. Xenia et lui revinrent dans leur direction, et Xenia esquissa une révérence devant le chevalier, à laquelle il répondit, s'inclinant bien plus profondément qu'il ne l'avait fait devant Dorcas. Pendant ce temps, Godric l'assura de nouveau la confiance qu’il lui accordait. Leroy admira la maîtrise du chevalier qui sourit à Gryffondor, sans rien laisser paraître de ses questions et répondit :
–Je vous remercie de votre confiance, monseigneur ; c’est un honneur et un plaisir de vous servir. Mais ne vous souciez pas de moi, rien ne me tourmente ; mon humeur se fait parfois plus pensive, c’est tout.
En lui-même, Leroy pouvait percevoir le sentiment de trahison du chevalier, qui se jugeait indigne de répondre aussi mal à la confiance que lui donnait Gryffondor. Mais le moyen de faire autrement ? Agir d’une façon différente aurait été risquer sa vie ainsi que celle de Xenia. Certes, il était vraiment heureux de servir son seigneur comme il le faisait sur les champs de bataille. Bon tacticien et stratège, il lui était utile et il se dévouait pour lui autant qu’il lui était possible. Obéissant à Godric, il but son vin en souriant.
Xenia lui fit une autre révérence, à laquelle il répondit comme à la première. Rien d'étrange à ce qu'un chevalier manifestât autant de respect pour l'épouse de son seigneur. D’aussi près, il devait se retenir pour ne pas plonger son regard dans le bleu si céruléen de sa dame. Il sourit, s’inclina de nouveau lorsque Xenia suggéra qu’ils aillent danser ensemble. Il lui parut plus sage d’ignorer la pique destinée à Gryffondor.
–Avec grand plaisir, Ma Dame.
La musique reprenait d’ailleurs, assez lentement, pour entamer une basse danse. Plusieurs couples se mettaient en ligne, et Louvière entraîna Xenia vers eux, après s’être excusé auprès de Gryffondor et de Dorcas.
Leroy de Louvière- Messages : 335
Date d'inscription : 16/09/2011
Age : 33
Localisation : Quelque part entre le XVIIème et le XVIIIème
Re: [Groupe n°2] Un RP inattendu... n°1
Vous semblez bien vous habituer de cette ambiance particulière. D’ailleurs, vous ne vous souvenez vraiment plus que c’est un rêve. Tout est bien en place dans votre tête même si quelques surprises peuvent encore vous étonner.
Alors que la fête est en plein essor, quelques événements viennent perturber le tout. Le ménestrel tant attendu ne viendra sans doute jamais. Il a été retrouvé inconscient dans un placard quelconque. A l’heure qu’il est, on ne sait toujours pas s’il est mort et comment il est arrivé là. Est-ce Godric qui a commandité cela en apprenant ses intentions ? Ou peut-être Dorcas qui a pris sur elle pour deviner les ordres du Sir. Après tout, elle s’est absentée quelques instants, on ne pouvait la voit nulle part dans la salle.
Tandis que Dame Gryffondor et le chevalier de sa majesté dansent de façon royale, Godric sent son cœur se serrer. Un problème de santé le rend mal-à-l’aise. Il cherche une chaise près de lui mais n’en trouve pas. Comment va-t-il réussir à surmonter son mal-être ? Va-t-il s’évanouir en plein milieu de son assemblée ?
Entre temps, un autre ménestrel vint s’ajouter au groupe musical déjà en place. Quelles sont ses intentions ? Personne ne le sait encore réellement. Est-ce seulement un simple ménestrel ou y a-t-il quelque chose qu’il cache lui aussi ? Quelque chose me dit que vous le saurez très vite.
Alors que la fête est en plein essor, quelques événements viennent perturber le tout. Le ménestrel tant attendu ne viendra sans doute jamais. Il a été retrouvé inconscient dans un placard quelconque. A l’heure qu’il est, on ne sait toujours pas s’il est mort et comment il est arrivé là. Est-ce Godric qui a commandité cela en apprenant ses intentions ? Ou peut-être Dorcas qui a pris sur elle pour deviner les ordres du Sir. Après tout, elle s’est absentée quelques instants, on ne pouvait la voit nulle part dans la salle.
Tandis que Dame Gryffondor et le chevalier de sa majesté dansent de façon royale, Godric sent son cœur se serrer. Un problème de santé le rend mal-à-l’aise. Il cherche une chaise près de lui mais n’en trouve pas. Comment va-t-il réussir à surmonter son mal-être ? Va-t-il s’évanouir en plein milieu de son assemblée ?
Entre temps, un autre ménestrel vint s’ajouter au groupe musical déjà en place. Quelles sont ses intentions ? Personne ne le sait encore réellement. Est-ce seulement un simple ménestrel ou y a-t-il quelque chose qu’il cache lui aussi ? Quelque chose me dit que vous le saurez très vite.
- Spoiler:
- Ordre de passage :
* Dorcas Meadowes, simple dame d'honneur en en apparence, "homme-lige" du roi Godric en réalité.
* Lloyd U. Turpin, ménestrel commandé par Dorcas pour remplacer le précédant incompétent. La demande est plutôt clair, vous devez le remplacer totalement, pour toutes ses tâches, sauf la victime : Leroy !
* Oliver Black vous représentez Godric Gryffondor lui-même et, ici, tout le monde vous obéira car vous êtes en votre demeure ;
* Xenia P. Romanova, ici nommée Xenia Gryffondor, la belle et noble épouse de ce dernier ;
* Leroy de Louvière, chevalier de sa Majesté Godric, et amant secret de la belle Xenia ;
Le Maître du Jeu vous indiquera que faire à la fin de chaque tour. Il se peut que de nouveaux personnages soient introduits au rp au fur et à mesure. Tout peut arriver, à condition que le MJ vous l'indique.
Ligne de conduite actuelle générale : le bal bat son plein ! Actions libres, mais pas de sang versé... pour l'instant ?
Chaque personnage a 72h pour répondre. S'il ne répond pas au bout du temps imparti, le personnage suivant peut poster, et le maître du jeu adaptera en fonction.
Ligne de conduite actuelle générale : le bal bat son plein ! Actions libres, mais pas de sang versé... pour l'instant ?
Chaque personnage a 72h pour répondre. S'il ne répond pas au bout du temps imparti, le personnage suivant peut poster, et le maître du jeu adaptera en fonction.
Re: [Groupe n°2] Un RP inattendu... n°1
Dorcas applaudit poliment à l'annonce du seigneur de céans puis sourit avec taquinerie à Leroy qui, visiblement, ne découvrait que maintenant la "grande nouvelle tant attendue" et si longtemps espérée. En tant que dame de compagnie de sa Majesté Xenia, elle était bien placée pour savoir depuis quelle lunaison très exactement sa Maîtresse avait cessé de saigner tous les mois... de même, elle savait très exactement qu'une mystérieuse personne venait réchauffer le lit de la Dame quand le Seigneur et Maître légitime s'absentait pour aller guerroyer. Dorcas n'était pas capable de dire avec certitude si Gryffondor était ou non le père biologique de l'enfant à venir, car, voilà sept lunaisons, il s'était justement absenté quelques temps pour visiter son royaume. Le même mois, Xenia avait donc reçu dans son intimité les faveurs de son mari et de son amant. Qui de l'un ou de l'autre avait planté la graine dans le terreau fertile ? Nul n'aurait su dire, surtout pas elle.
Tout comme Leroy à ses côtés, Dorcas examina attentivement le manège qui se déroulait entre les deux époux Gryffondors. Godric venait de recevoir la confirmation de ce qu'il craignait : une lettre signée du pseudonyme secret de Dorcas, l'informant qu'on avait bien cherché à l'empoisonner ce soir. Le ménestrel introduit par sa propre femme s'était révélé félon, et Dorcas avait demandé à l'un de ses hommes de s'en débarrasser discrètement. Elle s'en souvenait tout à fait, maintenant. D'ailleurs, comment une telle information avait-elle pu s'éclipser un seul instant de son esprit ? En tant qu'homme-lige du roi (ou femme-lige, plus exactement), c'était proprement inacceptable. Et tout à fait inattendue. La jeune femme, simple suivante en apparence, était depuis longtemps rompue à l'exercice du par cœur, son rôle l'obligeant à retenir tout ce qu'elle entendait si tôt qu'elle l'entendait. Il n'y avait pas de manière plus efficace pour conserver un secret que de ne le noter nulle part, sinon dans le fond de son crâne, n'est-ce pas ?
Xenia se tourna alors vers Leroy pour lui réclamer une danse ce qui, en son for intérieur, surprit fortement Dorcas. La reine cherchait-elle simplement à provoquer la colère de son roi, où une véritable accointance entre le chevalier et la dame se cachait-elle derrière tout cela ? Dorcas décida d'observer leurs manières entre eux et, surtout, les regards qu'ils échangeraient désormais. Rien n'était plus parlant qu'un regard, pas même un non-dit...
Dès que Leroy se fut excusé de son départ et que les deux danseurs eurent le dos tourné, Dorcas se leva et fit mine de déambuler dans la foule. A dire vrai, elle se plaça près de l'entrée de service par laquelle les serviteurs amenaient et défaisaient les différents plats. Elle attendait quelqu'un de bien particulier... elle aurait voulu informer Godric de ce changement de ses plans exacts mais il aurait été trop délicat de le faire par voie écrite dans un lieu si bondé. Mieux valait le tenir dans l'ignorance pour l'instant. Sa réaction n'en serait que plus sincère, et le laverait aussitôt de tout soupçon.
Dorcas attendit quelques minutes, observant la coulée de cire d'une chandelle à moitié effondrée, de façon particulièrement artistique. Tout à coup, l'homme qu'elle attendait passa devant elle. Dorcas vit la plume orange sur son chapeau élégant, qui l'identifiait dès le premier regard comme le divertissement de la soirée. Avant que quiconque ne puisse le voir, Dorcas lui prit le poignet et le tira vers elle.
"Monseigneur !" sourit-elle en sachant que l'autre la reconnaîtrait pour ce qu'elle était, à savoir, celle qui le payait pour ses services de ce soir. Tous ses services, empoisonnement inclus...
"Je tiens à vérifier une théorie et, pour cela, j'ai besoin que vous déployez tous vos talents pour atteindre le cœur de notre cher chevalier de Louvière."
Dorcas eut un pincement au cœur en disant cela mais elle n'avait pas le choix : elle devait pouvoir observer la réaction de Xenia face à un malaise prolongé du chevalier. Une inquiétude exagérée témoignerait clairement d'un lien fort entre ces deux-là...
"Bien entendu, n'allez pas jusqu'à lui faire manquer un battement !" ajouta-t-elle en langage codé, afin de lui préciser qu'il n'y avait nullement besoin d'aller jusqu'au meurtre pour l'instant. Dorcas s'inclina alors puis se proposa pour diriger le ménestrel vers Godric, auquel il fallait se présenter en priorité bien entendu.
Tout comme Leroy à ses côtés, Dorcas examina attentivement le manège qui se déroulait entre les deux époux Gryffondors. Godric venait de recevoir la confirmation de ce qu'il craignait : une lettre signée du pseudonyme secret de Dorcas, l'informant qu'on avait bien cherché à l'empoisonner ce soir. Le ménestrel introduit par sa propre femme s'était révélé félon, et Dorcas avait demandé à l'un de ses hommes de s'en débarrasser discrètement. Elle s'en souvenait tout à fait, maintenant. D'ailleurs, comment une telle information avait-elle pu s'éclipser un seul instant de son esprit ? En tant qu'homme-lige du roi (ou femme-lige, plus exactement), c'était proprement inacceptable. Et tout à fait inattendue. La jeune femme, simple suivante en apparence, était depuis longtemps rompue à l'exercice du par cœur, son rôle l'obligeant à retenir tout ce qu'elle entendait si tôt qu'elle l'entendait. Il n'y avait pas de manière plus efficace pour conserver un secret que de ne le noter nulle part, sinon dans le fond de son crâne, n'est-ce pas ?
Xenia se tourna alors vers Leroy pour lui réclamer une danse ce qui, en son for intérieur, surprit fortement Dorcas. La reine cherchait-elle simplement à provoquer la colère de son roi, où une véritable accointance entre le chevalier et la dame se cachait-elle derrière tout cela ? Dorcas décida d'observer leurs manières entre eux et, surtout, les regards qu'ils échangeraient désormais. Rien n'était plus parlant qu'un regard, pas même un non-dit...
Dès que Leroy se fut excusé de son départ et que les deux danseurs eurent le dos tourné, Dorcas se leva et fit mine de déambuler dans la foule. A dire vrai, elle se plaça près de l'entrée de service par laquelle les serviteurs amenaient et défaisaient les différents plats. Elle attendait quelqu'un de bien particulier... elle aurait voulu informer Godric de ce changement de ses plans exacts mais il aurait été trop délicat de le faire par voie écrite dans un lieu si bondé. Mieux valait le tenir dans l'ignorance pour l'instant. Sa réaction n'en serait que plus sincère, et le laverait aussitôt de tout soupçon.
Dorcas attendit quelques minutes, observant la coulée de cire d'une chandelle à moitié effondrée, de façon particulièrement artistique. Tout à coup, l'homme qu'elle attendait passa devant elle. Dorcas vit la plume orange sur son chapeau élégant, qui l'identifiait dès le premier regard comme le divertissement de la soirée. Avant que quiconque ne puisse le voir, Dorcas lui prit le poignet et le tira vers elle.
"Monseigneur !" sourit-elle en sachant que l'autre la reconnaîtrait pour ce qu'elle était, à savoir, celle qui le payait pour ses services de ce soir. Tous ses services, empoisonnement inclus...
"Je tiens à vérifier une théorie et, pour cela, j'ai besoin que vous déployez tous vos talents pour atteindre le cœur de notre cher chevalier de Louvière."
Dorcas eut un pincement au cœur en disant cela mais elle n'avait pas le choix : elle devait pouvoir observer la réaction de Xenia face à un malaise prolongé du chevalier. Une inquiétude exagérée témoignerait clairement d'un lien fort entre ces deux-là...
"Bien entendu, n'allez pas jusqu'à lui faire manquer un battement !" ajouta-t-elle en langage codé, afin de lui préciser qu'il n'y avait nullement besoin d'aller jusqu'au meurtre pour l'instant. Dorcas s'inclina alors puis se proposa pour diriger le ménestrel vers Godric, auquel il fallait se présenter en priorité bien entendu.
Re: [Groupe n°2] Un RP inattendu... n°1
La soirée était déjà bien avancée et j’étais installé confortablement dans un des fauteuils de la salle commune. La journée avait été longue mais je n’étais pourtant pas encore fatigué. J’avais l’étrange sensation que je devais attendre encore un peu avant d’aller me coucher. Oui, c’est ça, mes actions étaient suspendues dans l’attente d’autre chose..
Plongé dans un lourd grimoire sur les Branches de Feu de Sempremais je ne fais plus vraiment attention à l’heure qui continue de tourner. Une perturbante impression me prend la poitrine depuis quelques minutes déjà et ma tête commence à devenir douloureuse. Les migraines ne me sont pourtant pas familières. Intrigué et barbouillé, je pose mon livre à côté de moi et laisse tomber mon crane en arrière, les yeux clos, attendant que le mal s’estompe.
Même les paupières solidement fermées, j’ai le sentiment que mon environnement se trouble et un étourdissement me prend. Je me sens tournoyer comme dans le vide, aspiré. Je tente de bouger, de revenir à la réalité mais sous mes doigts je ne sens plus rien et je ne sais pas même si je suis capable de les agiter. Puis soudain c’est le choc. Je sens brutalement un sol sous mes pieds et une brise fraîche sur mon visage. Je manque de tomber, retrouvant de justesse l’équilibre.
Aussitôt un décor absolument inconnu se plante face à moi et je suis assaillit de bruits et de senteurs. Une musique médiévale résonne et une foule de personnes en costumes d’époque se pressent dans une immense salle de bal.
Encore un de ces rêves plus réels que jamais. Je souris, pressé de voir ce qui m’attend. Je pivote sur moi-même, cherchant à apercevoir mon reflet quelque part. Bingo ! Un plateau en argent est posé à proximité. Je m’en empare et le place face à moi tel un miroir.
« Miroir, miroir, dis moi qui je suis cette nuit.. » murmurais-je en rigolant.
Apparaît alors devant moi un visage vaguement semblable au mien, à peine plus âgé et aux sourcils légèrement plus bruns. Et avec une moustache. Aïe. Ca c’est fatal par contre.. Ma tête est surmontée d’un petit chapeau de ménestrel en feutre gris et d’une immense plume orangée. Plutôt élégant finalement !
Une main passée sur mes vêtements et je constate que ma tenue est en accord avec l’époque elle aussi. Une large tunique couverte par un capuchon en laine, des collants aux couleurs criardes et de hautes chausses confortables au bout pointu. A ma ceinture, une rangée de grelots, des balles de jonglage en cuir et une petite pochette. Puis, m’interrogeant à présent sur le poids que je sens dans mon dos, je réalise qu’il s’agit d’une vielle à roue. Wahou la classe ! Maintenant plus aucun doute sur mon identité, je suis bel et bien un ménestrel.
Ravi, je m’élance à présent vers l’agitation de la salle, un large sourire aux lèvres.
A peine ais-je fais quelques pas qu’une main m’enserre le poignet et me tire brusquement. Coupé dans mon élan et surpris, je retourne la tête vers mon « agresseur ».
Mon cœur fait un bond dans ma poitrine et mes yeux s’écarquillent. Dorcas ? C’est impossible.. Pourtant si. Je reste impassible, mon personnage semble trouver ça tout à fait normal alors autant me mettre dans sa peau.
"Monseigneur ! Je tiens à vérifier une théorie et, pour cela, j'ai besoin que vous déployez tous vos talents pour atteindre le cœur de notre cher chevalier de Louvière." me glisse-t-elle en souriant.
Aussitôt je sus quoi faire. Me retenant de chercher tout de suite du regard ledit chevalier, je me contentais d’hocher la tête.
"Bien entendu, n'allez pas jusqu'à lui faire manquer un battement !" ajoute-t-elle d’un air entendu.
« Cela va de soi ma chère. Vous savez bien que mes talents sont uniques et reconnus à travers tout le pays.. » déclamais-je en lui adressant une courbette facétieuse.
Le protocole me paraissait tout à fait naturel et j’avais déjà l’impression d’avoir toujours vécu par ici. Ma tâche était simple. M’approcher du chevalier de Louvière, gagner suffisamment sa confiance et m’arranger pour qu’il défaille. A y penser, j’avais l’impression d’avoir fait cela toute ma vie ! La soirée promettait d’être plutôt amusante..
A la suite de dame Dorcas, je me dirigeais vers le noble qui semblait recevoir en ses murs. A la vue des couleurs de la salle et du Sir, je compris qu’il s’agissait d’un Gryffondor. Sûrement même, Le Gryffondor. Godric. Quel honneur !
Dame Dorcas se place à ses côtés et je m’arrête, respectueusement en retrait. Je me sens euphorique et ce n’est pourtant pas la pensée de ce que je m’apprête à exécuter (sans mauvais jeu de mot bien sûr..) qui entame ma bonne humeur.
Lloyd U. TurpinAttachant Boulet - Messages : 101
Date d'inscription : 18/07/2013
Re: [Groupe n°2] Un RP inattendu... n°1
Oliver (ou plutôt Gryffondor) regardait son épouse, sa tendre et chère s’éloigner de lui pour rejoindre la piste de dance au bras de son fidèle serviteur, le chevalier de Louvière qui devait s’assurer de la protection de son auguste personne.
Cependant depuis quelques temps Godric se méfiait de ce chevalier mielleux qui suivait de plus en plus le sillage de son épouse ces derniers temps. Voilà pourquoi il avait lui-même supervisé la sécurité de la réception en choisissant les effectifs présents, les hommes et les endroits où ces derniers étaient postés. Il savait qu’un simple poing levé emplirait la salle de gardes armés de hallebardes, épées aux côtés et une nuée d’archers s’alignerait sur les balcons, prompt à lâcher en plein cœur une flèche aiguisée, permettant ainsi d’annihiler n’importe quelle menace.
L’assemblée entière pourrait se retrouver morte dans la minute s’il le souhaitait et cette pensée le confortait. Il était chez lui, dans son château, au plus profond de sa demeure et entouré de ses meilleures hommes.
Il avait entendu une clameur quelques instants plus tôt qui émanait des couloirs dédiés aux serviteurs, un homme était venu le mettre au fait, le fameux ménestrel qui se faisait tant désirer venait de se faire… assommer par des agents veillant à son propre bien être.
« Volez jusqu’au firmament mes petits oisillons et tenez moi informé des agissements de chacun… »
Du coin de l’œil il observait toujours son épouse qui, il doit bien l’admettre, est difficile à faire suivre. Voilà les affres que d’épouser une femme brillante et pleine de ressource, elle peut s’avérer être la pire des ennemis, une excellente stratège.
Cependant, tour à tour, chacun avançait ses pièces sur l’échiquier politique d’Angleterre et le Gryffondor comptait bien conserver son pouvoir le plus longtemps possible et asseoir sa dynastie des siècles durant.
Un raclement de gorge le fit cependant sortir de ses pensées, il s’agissait d’une de ses servantes, de petite noblesse, qui se tenait devant lui, richement vêtue pour l’occasion. A ses côtés se tenait un nouveau fou, prêt semblait-il, à amuser sa royale personne ainsi que ses convives.
Godric les gratifia d’un sourire des plus radieux tout en s’approchant.
« J’espère que vous serez plus efficace que l’autre fou qui était initialement prévu… il semblerait qu’il se soit évanoui dans les coursives du château, sans doute sera-t-il tombé sur un homme de peu de foi qui aura voulu l’assommer pour lui subtiliser sa bourse.
Allons mon brave, présentez-vous à moi, il n’est pas dans mes habitudes de rire des facéties d’un homme que je ne connais point, ne soyez pas timide » lui dit-il tout en lui donnant une tape bourrue dans le dos.
Cependant depuis quelques temps Godric se méfiait de ce chevalier mielleux qui suivait de plus en plus le sillage de son épouse ces derniers temps. Voilà pourquoi il avait lui-même supervisé la sécurité de la réception en choisissant les effectifs présents, les hommes et les endroits où ces derniers étaient postés. Il savait qu’un simple poing levé emplirait la salle de gardes armés de hallebardes, épées aux côtés et une nuée d’archers s’alignerait sur les balcons, prompt à lâcher en plein cœur une flèche aiguisée, permettant ainsi d’annihiler n’importe quelle menace.
L’assemblée entière pourrait se retrouver morte dans la minute s’il le souhaitait et cette pensée le confortait. Il était chez lui, dans son château, au plus profond de sa demeure et entouré de ses meilleures hommes.
Il avait entendu une clameur quelques instants plus tôt qui émanait des couloirs dédiés aux serviteurs, un homme était venu le mettre au fait, le fameux ménestrel qui se faisait tant désirer venait de se faire… assommer par des agents veillant à son propre bien être.
« Volez jusqu’au firmament mes petits oisillons et tenez moi informé des agissements de chacun… »
Du coin de l’œil il observait toujours son épouse qui, il doit bien l’admettre, est difficile à faire suivre. Voilà les affres que d’épouser une femme brillante et pleine de ressource, elle peut s’avérer être la pire des ennemis, une excellente stratège.
Cependant, tour à tour, chacun avançait ses pièces sur l’échiquier politique d’Angleterre et le Gryffondor comptait bien conserver son pouvoir le plus longtemps possible et asseoir sa dynastie des siècles durant.
Un raclement de gorge le fit cependant sortir de ses pensées, il s’agissait d’une de ses servantes, de petite noblesse, qui se tenait devant lui, richement vêtue pour l’occasion. A ses côtés se tenait un nouveau fou, prêt semblait-il, à amuser sa royale personne ainsi que ses convives.
Godric les gratifia d’un sourire des plus radieux tout en s’approchant.
« J’espère que vous serez plus efficace que l’autre fou qui était initialement prévu… il semblerait qu’il se soit évanoui dans les coursives du château, sans doute sera-t-il tombé sur un homme de peu de foi qui aura voulu l’assommer pour lui subtiliser sa bourse.
Allons mon brave, présentez-vous à moi, il n’est pas dans mes habitudes de rire des facéties d’un homme que je ne connais point, ne soyez pas timide » lui dit-il tout en lui donnant une tape bourrue dans le dos.
Oliver Black- Messages : 24
Date d'inscription : 01/05/2013
Age : 32
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