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Histoires de familles... [PV Leroy & Evangeline]
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Histoires de familles... [PV Leroy & Evangeline]
Dorcas n'était pas abonnée à la gazette du sorcier. Il y avait toujours, dans Poudlard, une bonne âme pour la lui prêter, sans compter que la bibliothèque recevait son exemplaire quotidiennement - mais c'était alors se résigner à attendre que Mme Pince ait classé les journaux, c'est-à-dire attendre pendant deux longs jours les nouvelles, autant dire une éternité quand l'actualité allait aussi vite qu'en ce moment. Voldemort, ou "Vous-Savez-Qui" comme commençaient à l'appeler les journalistes, faisait couler autant d'encre que de sang. Il ne se passait pas une journée sans disparition inquiétante, mesure de sécurité abusive, ou attaque de Mangemorts. Ces derniers attaquaient principalement les sorciers enfants de moldus - les sangs de bourbe, comme les racistes de tous poils les appelaient avec ce sens de la formule depuis le moyen-âge - et Dorcas se trouvait donc en ligne de mire. Cela l'inquiétait toutefois elle savait qu'elle se trouvait en sécurité à Poudlard.
Mais les nouvelles du jour changeaient tout. Flannaggan, une gentille Poufsouffle, venait de lui passer son exemplaire de la Gazette du sorcier, comme elle le faisait assez souvent du reste. Cette fois, son regard avait quelque chose de vraiment triste, comme si elle plaignait Dorcas. La Gryffondor, en lisant les gros titres debout dans la grande salle, se sentit tellement mal qu'elle dut s'asseoir sur le premier banc venu. C'était celui des Serdaigles, mais elle était trop absorbée par sa lecture pour y faire attention. Le journal tremblait dans ses mains, à tel point qu'elle s'obligea à inspirer fort et à poser le papier sur la table de bois. Ce qu'elle lut ensuite de l'article la glaça jusqu'à la moelle. Un froid insidieux gagna son cœur...
Dorcas reposa le journal, incapable de poursuivre sa lecture. La nouvelle était horrible. Affreuse. Non seulement des enfants étaient morts, des parents, mais surtout, il s'agissait de moldus. Voldemort ne voulait pas seulement renverser le monde sorcier : il voulait également s'en prendre aux moldus. C'était la toute première fois que cela se produisait. Et, à la lecture de l'article, Dorcas n'avait pu s'empêcher de penser à ses parents. Qu'arriverait-il si, par exemple, Voldemort commençait à s'en prendre aux parents des sorciers comme elle ? A de pauvres moldus ? Ce serait tellement injuste ! Tellement horrible ! Ses entrailles se glacèrent et une main de fer saisit son cœur. Si ses parents mourraient... elle n'aurait plus aucune raison de vivre. Ils étaient sa seule raison d'être. Ses modèles. Ses héros. Si normaux et si extraordinaires à la fois dans le courage et la force qu'ils mettaient quotidiennement dans tout ce qu'ils entreprenaient.
Elle les aimait de tout son cœur et ne voulait pas risquer de les perdre. Mais devait-elle leur écrire, les prévenir ? Si elle le faisait, ils vivraient dans la peur constante de se faire attaquer, ou de recevoir un avis de décès pour leur fille. Dorcas ne leur avait rien dit de la guerre en cours, rien soufflé, pas un mot n'avait franchi ses lèvres. Elle souhaitait les préserver du danger. Mais si elle ne disait rien et qu'il leur arrivait malheur, par pêché d'ignorance, pourrait-elle le supporter ?
La jeune fille en était à ce point de ses pensées lorsqu'une voix, douce et inquiète, la fit sortir de son monologue intérieur. Elle mit quelques secondes à reconnaître la personne qui s'adressait à elle.
"Oh, salut Leroy..."
Elle n'avait pas entendu le jeune homme arriver. Dorcas tâcha de se constituer un visage impassible, elle détestait que l'on lise en elle comme dans un livre ouvert. Elle avait toujours eu l'impression que cela constituait une faiblesse, qui lui serait un jour fatal... ça, et sa mauvaise habitude de perdre le contrôle de ses sentiments, surtout lorsqu'il s'agissait de sa colère. La jeune fille était connue pour s'enflammer plus vite qu'un bidon d'essence en contact avec une allumette. Mais aujourd'hui, à cet instant, rien de tout cela. Elle était juste une fille, un peu désespérée, qui essayait d'éteindre l'inquiétude qu'elle sentait flamber en elle... un beau jour, les flammes finiraient par la consumer.
Mais les nouvelles du jour changeaient tout. Flannaggan, une gentille Poufsouffle, venait de lui passer son exemplaire de la Gazette du sorcier, comme elle le faisait assez souvent du reste. Cette fois, son regard avait quelque chose de vraiment triste, comme si elle plaignait Dorcas. La Gryffondor, en lisant les gros titres debout dans la grande salle, se sentit tellement mal qu'elle dut s'asseoir sur le premier banc venu. C'était celui des Serdaigles, mais elle était trop absorbée par sa lecture pour y faire attention. Le journal tremblait dans ses mains, à tel point qu'elle s'obligea à inspirer fort et à poser le papier sur la table de bois. Ce qu'elle lut ensuite de l'article la glaça jusqu'à la moelle. Un froid insidieux gagna son cœur...
UN ANNIVERSAIRE MOLDU TOURNE AU DRAME : LES MANGEMORTS S'INVITENT
Tout était calme, dans Picadilly Street, et les petits moldus accompagnés de leurs parents se rendaient à la fête d'anniversaire d'une amie qui fêtait ses neuf ans. Les faits ont eu lieu en plein jour, au troisième étage d'un immeuble d'habitation. D'après les témoins moldus dont la mémoire a été effacée par la suite, "de grands nuages sombres qui se déplaçaient aussi vite que des oiseaux de proie ont traversé les vitres en faisant exploser le verre. Il y a eu des cris, on n'a rien vu d'autre qu'un grand éclair vert émeraude. Tout est allé trop vite, mais c'était horrible à entendre. Quand la police est allée sur place, ils étaient tous morts, sans blessures. Au dessus de l'immeuble, on a alors vu un serpent flottant dans la bouche d'un crâne de fumée..."
Les Oubliators du Ministère sont à pied d’œuvre en ce moment même, tachant d'effacer le moindre souvenir de ces événements de la mémoire commune moldue. Mais le drame a filtré dans la presse et les premiers soupçons commencent à...
Dorcas reposa le journal, incapable de poursuivre sa lecture. La nouvelle était horrible. Affreuse. Non seulement des enfants étaient morts, des parents, mais surtout, il s'agissait de moldus. Voldemort ne voulait pas seulement renverser le monde sorcier : il voulait également s'en prendre aux moldus. C'était la toute première fois que cela se produisait. Et, à la lecture de l'article, Dorcas n'avait pu s'empêcher de penser à ses parents. Qu'arriverait-il si, par exemple, Voldemort commençait à s'en prendre aux parents des sorciers comme elle ? A de pauvres moldus ? Ce serait tellement injuste ! Tellement horrible ! Ses entrailles se glacèrent et une main de fer saisit son cœur. Si ses parents mourraient... elle n'aurait plus aucune raison de vivre. Ils étaient sa seule raison d'être. Ses modèles. Ses héros. Si normaux et si extraordinaires à la fois dans le courage et la force qu'ils mettaient quotidiennement dans tout ce qu'ils entreprenaient.
Elle les aimait de tout son cœur et ne voulait pas risquer de les perdre. Mais devait-elle leur écrire, les prévenir ? Si elle le faisait, ils vivraient dans la peur constante de se faire attaquer, ou de recevoir un avis de décès pour leur fille. Dorcas ne leur avait rien dit de la guerre en cours, rien soufflé, pas un mot n'avait franchi ses lèvres. Elle souhaitait les préserver du danger. Mais si elle ne disait rien et qu'il leur arrivait malheur, par pêché d'ignorance, pourrait-elle le supporter ?
La jeune fille en était à ce point de ses pensées lorsqu'une voix, douce et inquiète, la fit sortir de son monologue intérieur. Elle mit quelques secondes à reconnaître la personne qui s'adressait à elle.
"Oh, salut Leroy..."
Elle n'avait pas entendu le jeune homme arriver. Dorcas tâcha de se constituer un visage impassible, elle détestait que l'on lise en elle comme dans un livre ouvert. Elle avait toujours eu l'impression que cela constituait une faiblesse, qui lui serait un jour fatal... ça, et sa mauvaise habitude de perdre le contrôle de ses sentiments, surtout lorsqu'il s'agissait de sa colère. La jeune fille était connue pour s'enflammer plus vite qu'un bidon d'essence en contact avec une allumette. Mais aujourd'hui, à cet instant, rien de tout cela. Elle était juste une fille, un peu désespérée, qui essayait d'éteindre l'inquiétude qu'elle sentait flamber en elle... un beau jour, les flammes finiraient par la consumer.
Re: Histoires de familles... [PV Leroy & Evangeline]
Leroy s’arrêta un instant sur le seuil de la Grande Salle. Même à cette heure de la journée, les élèves étaient nombreux sous la voûte magique, qui présentait un ciel d’un gris clair, où transparaissaient quelques timides rayons de soleil. Le temps commençait à s’améliorer un peu après les averses de neige auxquelles ils avaient eu droit. L’ambiance, cependant, était moins légère qu’aux heures des repas, plus studieuse. En effet, il était plus facile de travailler en groupe dans la Grande Salle, au lieu des salles communes souvent surchargées, ou des salles de classe désaffectées, souvent sinistres. Sans même parler de la bibliothèque où le silence était de rigueur au risque de subir les foudres de Madame Pince en cas d’infraction.
Le Serdaigle avançait vers la table de sa maison lorsqu’il aperçut Dorcas Meadowes à peu de distance. Il avait rarement l’occasion de croiser la Gryffondor. Pour l’heure, celle-ci paraissait désemparée, presque au bord du malaise. Inquiet, le garçon pressa le pas pour la rejoindre. La jeune fille s’était laissée tomber sur un des bancs de la table de Serdaigle. En arrivant à sa hauteur, le garçon perçut son désespoir. Avait-elle reçu une lettre annonçant de mauvaises nouvelles ? Ce n’était pas impossible vu le contexte.
-Dorcas ? fit-il doucement. Qu’est-ce qu’il y a ? Quelque chose ne va pas ?
Elle mit quelques instants avant de réagir et de le reconnaître.
-Oh, salut Leroy…
Le garçon allait demander ce qui lui causait un tel désarroi –c’était visible, malgré ses efforts pour se composer un visage neutre, il n’était pas dupe. Et pour marquer ainsi Dorcas, il devait s’agir de quelque chose de vraiment grave. Il aperçut alors le journal posé sur la table, encore ouvert. Il ne s’abonnait plus à la Gazette mais les élèves de sa maison étaient doués pour rapporter les nouvelles avec une fidélité satisfaisante et ils en discutaient parfois le soir dans la salle commune. La lecture du titre lui suffit pour comprendre de quoi il retournait : les sbires de Voldemort s’étaient invités dans un anniversaire moldu pour s’y livrer à leurs instincts habituels. Le reste de l’article détaillait le mode opératoire : tourbillons de fumée pour se déplacer, sortilège de la mort, et bien sûr, la Marque des Ténèbres qui signait les meurtres, comme s’il en était besoin. Une provocation, surtout, qui montrait leur sentiment d’impunité. Ainsi, les Mangemorts passaient ouvertement à l’action contre les Moldus ; maintenant, les journaux relataient leurs actions… Auparavant, le doute planait, les journalistes ne faisaient que rendre compte des inquiétudes de la population, des menaces qui s’élevaient de plus en plus précisément, sans que l’on puisse vraiment établir quelque chose de précis.
Et les Mangemorts agissaient de la pire des manières : en s’en prenant à des gens incapables de se défendre. Attaquer des enfants innocents, briser ces familles… c’était le pire qui pouvait advenir. Leroy savait pourtant ce dont les serviteurs de Voldemort étaient capables, que c’était cela qu’ils préféraient ; il les avait assez fréquentés pour le comprendre. Les innocents en premier, tellement plus drôle… Et dire qu’il avait failli les rejoindre à un moment, s’engager sur le chemin du mage noir, sur les traces de son père ! Mais il lui aurait été impossible de commettre de tels actes. Il l’espérait, tout du moins. Certes, il avait partagé leurs préjugés sur les nés-moldus et les moldus, la supériorité du sang-pur et il s’était montré plus que désagréable avec ceux de sa maison, mais cela relevait du passé, et il n’avait jamais voulu aller plus loin.
Ce n’était d’ailleurs pas la première fois qu’ils se livraient à de tels actes. La façon tragique dont il avait perdu ses amis moldus était également l’œuvre des Mangemorts, de son père en particulier. Il comprenait ce que Dorcas, née-moldue, pouvait ressentir à la lecture d’un tel article. Plus personne ne se trouvait en sécurité à présent. Elle devait penser à ses parents, s’inquiéter pour eux.
Lui-même ne pouvait s’empêcher de songer à son père à la lecture d’un tel article. Etait-il derrière ces crimes ? Y avait-il participé ? Il avait prouvé qu’il ne rechignait pas à tuer ou à torturer des innocents et qu’il y prenait même plaisir. Le garçon se sentit encore plus mal à l’aise. Allait-il passer les prochaines semaines, les prochains mois à attendre le récit des attaques survenues ? A se demander sans cesse si son père en était en partie responsable ? Il avait honte d’appartenir à une telle famille, lorsqu’il voyait jusqu’où pouvaient aller les exactions des sang-pur envers ceux qu’ils considéraient comme inférieurs.
Ces réflexions ne lui avaient pris que quelques secondes, à la lecture du journal. Tendu, il enjamba le banc pour s’asseoir à côté de la jeune fille. Elle lui semblait surtout avoir besoin d’un peu de réconfort pour l’heure.
-Je suis vraiment désolé pour ce qui s’est passé…
Il releva soudain la tête, s’interrompant. Quelqu’un d’autre s’était approché sans qu’il le remarque.
Le Serdaigle avançait vers la table de sa maison lorsqu’il aperçut Dorcas Meadowes à peu de distance. Il avait rarement l’occasion de croiser la Gryffondor. Pour l’heure, celle-ci paraissait désemparée, presque au bord du malaise. Inquiet, le garçon pressa le pas pour la rejoindre. La jeune fille s’était laissée tomber sur un des bancs de la table de Serdaigle. En arrivant à sa hauteur, le garçon perçut son désespoir. Avait-elle reçu une lettre annonçant de mauvaises nouvelles ? Ce n’était pas impossible vu le contexte.
-Dorcas ? fit-il doucement. Qu’est-ce qu’il y a ? Quelque chose ne va pas ?
Elle mit quelques instants avant de réagir et de le reconnaître.
-Oh, salut Leroy…
Le garçon allait demander ce qui lui causait un tel désarroi –c’était visible, malgré ses efforts pour se composer un visage neutre, il n’était pas dupe. Et pour marquer ainsi Dorcas, il devait s’agir de quelque chose de vraiment grave. Il aperçut alors le journal posé sur la table, encore ouvert. Il ne s’abonnait plus à la Gazette mais les élèves de sa maison étaient doués pour rapporter les nouvelles avec une fidélité satisfaisante et ils en discutaient parfois le soir dans la salle commune. La lecture du titre lui suffit pour comprendre de quoi il retournait : les sbires de Voldemort s’étaient invités dans un anniversaire moldu pour s’y livrer à leurs instincts habituels. Le reste de l’article détaillait le mode opératoire : tourbillons de fumée pour se déplacer, sortilège de la mort, et bien sûr, la Marque des Ténèbres qui signait les meurtres, comme s’il en était besoin. Une provocation, surtout, qui montrait leur sentiment d’impunité. Ainsi, les Mangemorts passaient ouvertement à l’action contre les Moldus ; maintenant, les journaux relataient leurs actions… Auparavant, le doute planait, les journalistes ne faisaient que rendre compte des inquiétudes de la population, des menaces qui s’élevaient de plus en plus précisément, sans que l’on puisse vraiment établir quelque chose de précis.
Et les Mangemorts agissaient de la pire des manières : en s’en prenant à des gens incapables de se défendre. Attaquer des enfants innocents, briser ces familles… c’était le pire qui pouvait advenir. Leroy savait pourtant ce dont les serviteurs de Voldemort étaient capables, que c’était cela qu’ils préféraient ; il les avait assez fréquentés pour le comprendre. Les innocents en premier, tellement plus drôle… Et dire qu’il avait failli les rejoindre à un moment, s’engager sur le chemin du mage noir, sur les traces de son père ! Mais il lui aurait été impossible de commettre de tels actes. Il l’espérait, tout du moins. Certes, il avait partagé leurs préjugés sur les nés-moldus et les moldus, la supériorité du sang-pur et il s’était montré plus que désagréable avec ceux de sa maison, mais cela relevait du passé, et il n’avait jamais voulu aller plus loin.
Ce n’était d’ailleurs pas la première fois qu’ils se livraient à de tels actes. La façon tragique dont il avait perdu ses amis moldus était également l’œuvre des Mangemorts, de son père en particulier. Il comprenait ce que Dorcas, née-moldue, pouvait ressentir à la lecture d’un tel article. Plus personne ne se trouvait en sécurité à présent. Elle devait penser à ses parents, s’inquiéter pour eux.
Lui-même ne pouvait s’empêcher de songer à son père à la lecture d’un tel article. Etait-il derrière ces crimes ? Y avait-il participé ? Il avait prouvé qu’il ne rechignait pas à tuer ou à torturer des innocents et qu’il y prenait même plaisir. Le garçon se sentit encore plus mal à l’aise. Allait-il passer les prochaines semaines, les prochains mois à attendre le récit des attaques survenues ? A se demander sans cesse si son père en était en partie responsable ? Il avait honte d’appartenir à une telle famille, lorsqu’il voyait jusqu’où pouvaient aller les exactions des sang-pur envers ceux qu’ils considéraient comme inférieurs.
Ces réflexions ne lui avaient pris que quelques secondes, à la lecture du journal. Tendu, il enjamba le banc pour s’asseoir à côté de la jeune fille. Elle lui semblait surtout avoir besoin d’un peu de réconfort pour l’heure.
-Je suis vraiment désolé pour ce qui s’est passé…
Il releva soudain la tête, s’interrompant. Quelqu’un d’autre s’était approché sans qu’il le remarque.
Leroy de Louvière- Messages : 335
Date d'inscription : 16/09/2011
Age : 33
Localisation : Quelque part entre le XVIIème et le XVIIIème
Re: Histoires de familles... [PV Leroy & Evangeline]
« Vous avez vu dans le journal, une attaque sur des moldus. »
« Quoi, où ça ? Mes parents … »
Une ombre se faufila dans la salle de bain et s'y enferma. Tout ce boucan était infernal, ce n'est qu'après un sortilège que la pièce sombra dans un calme olympien. Evangeline soupira d'aise. Toutes ces pleurnicheries commençaient sérieusement à lui taper sur les nerfs. Sans cœur ? Non, juste que sa famille n'avait que très peu d'importance, et c'était réciproque, rien qu'à voir le mot gravé dans sa peau par la cigarette. Mais … ses amis. Son petit groupe de rue, dans lequel elle avait appris à survivre seule et à développer un petit commerce de drogue. Combien de temps passa-t-elle sous l'eau brûlante ? Seul Chronos le sait.
Lorsqu'elle en sortit, le dortoir était désert et un soupir d'aise franchit ses lèvres, mais … elle se sentait bien seule. Un tour dans la grande Salle, dans la foule Poudlarienne lui ferait le plus grand bien. Quoique, si tout le monde avait des tronches de mort … Au loin, elle vit Leroy marcher devant elle et elle s’apprêtait à l'appeler lorsqu'elle le vit presser le pas pour rejoindre … Dorcas.
Qu'était-il arrivé à son air charmeur, son sourire et ses traits flamboyants ? A la place, il y avait comme un voile blafard qui s'était imposé, qu'elle semblait vouloir chasser sans y parvenir.
Eva resta quelque instant sur le pas de la porte, hésitant à les rejoindre. Elle ne pourrait pas la comprendre, si elle avait perdu ou si elle avait peur pour sa famille. Famille, amour, ces notions lui étaient totalement inconnues... comment pouvait-elle leur parler si elle ne comprenait pas leurs sentiments. Finalement, son corps décida pour elle et ses pas la menèrent vers son congénère et la lionne. Ils lui tournaient le dos, mais rapidement, Leroy releva la tête, comme s'il avait senti sa présence.
« Petit prince. »
Une salutation qu'il comprendrait, surtout avec le petit sourire en coin qu'elle arborait à cet instant, mais qui disparut rapidement en se tournant vers Dorcas. Leurs rencontres étaient toujours entremêlées de rires et d’espiègleries, elles étaient pareils toutes les deux, surtout au niveua de la gent masculine. Que dire, que faire ?
« Je ne sais pas quoi dire. »
Et c'était la stricte vérité, si elle ne voulait pas la blesser par son comportement et sa façon de pensée.
« Quoi, où ça ? Mes parents … »
Une ombre se faufila dans la salle de bain et s'y enferma. Tout ce boucan était infernal, ce n'est qu'après un sortilège que la pièce sombra dans un calme olympien. Evangeline soupira d'aise. Toutes ces pleurnicheries commençaient sérieusement à lui taper sur les nerfs. Sans cœur ? Non, juste que sa famille n'avait que très peu d'importance, et c'était réciproque, rien qu'à voir le mot gravé dans sa peau par la cigarette. Mais … ses amis. Son petit groupe de rue, dans lequel elle avait appris à survivre seule et à développer un petit commerce de drogue. Combien de temps passa-t-elle sous l'eau brûlante ? Seul Chronos le sait.
Lorsqu'elle en sortit, le dortoir était désert et un soupir d'aise franchit ses lèvres, mais … elle se sentait bien seule. Un tour dans la grande Salle, dans la foule Poudlarienne lui ferait le plus grand bien. Quoique, si tout le monde avait des tronches de mort … Au loin, elle vit Leroy marcher devant elle et elle s’apprêtait à l'appeler lorsqu'elle le vit presser le pas pour rejoindre … Dorcas.
Qu'était-il arrivé à son air charmeur, son sourire et ses traits flamboyants ? A la place, il y avait comme un voile blafard qui s'était imposé, qu'elle semblait vouloir chasser sans y parvenir.
Eva resta quelque instant sur le pas de la porte, hésitant à les rejoindre. Elle ne pourrait pas la comprendre, si elle avait perdu ou si elle avait peur pour sa famille. Famille, amour, ces notions lui étaient totalement inconnues... comment pouvait-elle leur parler si elle ne comprenait pas leurs sentiments. Finalement, son corps décida pour elle et ses pas la menèrent vers son congénère et la lionne. Ils lui tournaient le dos, mais rapidement, Leroy releva la tête, comme s'il avait senti sa présence.
« Petit prince. »
Une salutation qu'il comprendrait, surtout avec le petit sourire en coin qu'elle arborait à cet instant, mais qui disparut rapidement en se tournant vers Dorcas. Leurs rencontres étaient toujours entremêlées de rires et d’espiègleries, elles étaient pareils toutes les deux, surtout au niveua de la gent masculine. Que dire, que faire ?
« Je ne sais pas quoi dire. »
Et c'était la stricte vérité, si elle ne voulait pas la blesser par son comportement et sa façon de pensée.
Invité- Invité
Re: Histoires de familles... [PV Leroy & Evangeline]
"Qu’est-ce qu’il y a ? Quelque chose ne va pas ?"
Dorcas ne sut que répondre à sa question. L'attaque la touchait plus que de raison, encore une fois elle ramenait le monde à son propre cas personnel, elle exagérait certainement la gravité de la situation pour sa propre famille et... qui voulait-elle persuader, en raisonnant ainsi ? Son petit doigt lui dit qu'il s'agissait sûrement d'elle-même plus que de Leroy, car elle fut incapable de formuler une parole. L'angoisse lui broyait la gorge dans une main de glace. Le regard du jeune homme alla de son visage désespéré, ou elle tentait de faire naître un pauvre sourire pour le rassurer, jusqu'à la Une du journal sorcier. Ses sourcils se froncèrent. Leroy était fils de sorcier, un sang-pur, mais elle le savait sensible à ce genre de problèmes. IL n'était pas un extrémiste comme le reste de sa famille. Pourtant, il devait se sentir responsable des agissements des Mangemorts, dans une certaine mesure, car il dit soudain :
"Je suis vraiment désolé pour ce qui s’est passé…"
Dorcas haussa les épaules : il n'y était pour rien. Il n'avait pas tenu la baguette qui avait lancé les sortilèges de mort sur ces enfants et leurs parents, tout comme il n'avait pas tué de sa main les gens assassinés par sa famille. Dorcas avait fini par deviner le fin mot de l'histoire de la volière, où elle avait retrouvé le jeune homme en larmes, entre deux non-dits, et beaucoup d'hypothèses avortées. La jeune fille ouvrit la bouche pour lui répondre qu'il n'avait pas à être désolé pour quelque chose qu'il n'avait pas commis, quand un bruit de pas se fit entendre. Leroy se tourna vers leur origine, comme guidé par un instinct qui lui échappait. Elle tourna la tête à son tour et vit arriver Evangeline : "Petit prince."
Le surnom laissa la Gryffondor doucement rêveuse. Un instant, elle se demanda s'il y avait quelque chose entre ces deux-là, puis se rappela soudain qu'Evangeline était comme elle une coureuse de garçons, et qu'elle n'aimait pas s'attacher, surtout pas à des hommes aussi bien que Leroy, qui recherchaient des histoires d'amour stables et pérenne. Tout leur contraire à elles deux.
"Sauf si j'accepte la proposition folle de Jake..." pensa Dorcas à part elle-même. cette aparté, romantique eut le mérite de la sortir quelques secondes de sa morosité, mais elle y retomba bien vite, avec plus de violence encore. Son visage se ferma. Evangeline aussi était fille de moldus. Elle n'avait pas l'air heureux non plus. La Serdaigle se tourna vers la Gryffondor et murmura du bout des lèvres : "Je ne sais pas quoi dire"
Dorcas haussa encore les épaules puis souffla, impuissante : "Et moi, je ne sais pas quoi faire. Mes parents..."
Aces mots, sa voix s'étrangla. Elle détourna la tête, de crainte que l'émotion ne la submerge et qu'elle ne se mette à pleurer en public. Papillonnant furieusement des paupières, elle finit par se maîtriser en une seconde chrono en main, et reprit d'une voix plus assurée : "Mes parents ne savent pas qu'une guerre est en cours. Je ne voulais pas les inquiéter inutilement et..." Elle marqua une pause, hésitant quant à leur demander leur avis. Si elle le faisait, ce serait comme remettre la décision entre leurs mains, et Dorcas ne voulait pas leur faire cet affront.
"Jusque là je les pensais hors d'atteinte de Vous-savez-qui, mais s'il commence à s'attaquer au monde moldu..." Elle soupira. "Plus personne n'est en sécurité. Ce type est un taré consanguin qu'il faudrait éliminer." dit-elle sur un tout autre ton. La colère faisait vibrer sa voix. Mais comme tout le monde, même si elle était à Gryffondor, même si la rage lui donnait envie d'aller enfoncer sa baguette magique dans le nez dudit mage noir, elle ne s'en sentait pas le courage. Comme tout le monde, elle avait peur. Mais pas pour elle : peur des conséquences d'un acte avorté.
Si elle n'avait eu que sa propre vie à perdre - et si elle avait eu suffisamment de puissance et de pouvoir pour prétendre le battre -, elle se serait volontiers jetée dans la gueule du loup...
Dorcas ne sut que répondre à sa question. L'attaque la touchait plus que de raison, encore une fois elle ramenait le monde à son propre cas personnel, elle exagérait certainement la gravité de la situation pour sa propre famille et... qui voulait-elle persuader, en raisonnant ainsi ? Son petit doigt lui dit qu'il s'agissait sûrement d'elle-même plus que de Leroy, car elle fut incapable de formuler une parole. L'angoisse lui broyait la gorge dans une main de glace. Le regard du jeune homme alla de son visage désespéré, ou elle tentait de faire naître un pauvre sourire pour le rassurer, jusqu'à la Une du journal sorcier. Ses sourcils se froncèrent. Leroy était fils de sorcier, un sang-pur, mais elle le savait sensible à ce genre de problèmes. IL n'était pas un extrémiste comme le reste de sa famille. Pourtant, il devait se sentir responsable des agissements des Mangemorts, dans une certaine mesure, car il dit soudain :
"Je suis vraiment désolé pour ce qui s’est passé…"
Dorcas haussa les épaules : il n'y était pour rien. Il n'avait pas tenu la baguette qui avait lancé les sortilèges de mort sur ces enfants et leurs parents, tout comme il n'avait pas tué de sa main les gens assassinés par sa famille. Dorcas avait fini par deviner le fin mot de l'histoire de la volière, où elle avait retrouvé le jeune homme en larmes, entre deux non-dits, et beaucoup d'hypothèses avortées. La jeune fille ouvrit la bouche pour lui répondre qu'il n'avait pas à être désolé pour quelque chose qu'il n'avait pas commis, quand un bruit de pas se fit entendre. Leroy se tourna vers leur origine, comme guidé par un instinct qui lui échappait. Elle tourna la tête à son tour et vit arriver Evangeline : "Petit prince."
Le surnom laissa la Gryffondor doucement rêveuse. Un instant, elle se demanda s'il y avait quelque chose entre ces deux-là, puis se rappela soudain qu'Evangeline était comme elle une coureuse de garçons, et qu'elle n'aimait pas s'attacher, surtout pas à des hommes aussi bien que Leroy, qui recherchaient des histoires d'amour stables et pérenne. Tout leur contraire à elles deux.
"Sauf si j'accepte la proposition folle de Jake..." pensa Dorcas à part elle-même. cette aparté, romantique eut le mérite de la sortir quelques secondes de sa morosité, mais elle y retomba bien vite, avec plus de violence encore. Son visage se ferma. Evangeline aussi était fille de moldus. Elle n'avait pas l'air heureux non plus. La Serdaigle se tourna vers la Gryffondor et murmura du bout des lèvres : "Je ne sais pas quoi dire"
Dorcas haussa encore les épaules puis souffla, impuissante : "Et moi, je ne sais pas quoi faire. Mes parents..."
Aces mots, sa voix s'étrangla. Elle détourna la tête, de crainte que l'émotion ne la submerge et qu'elle ne se mette à pleurer en public. Papillonnant furieusement des paupières, elle finit par se maîtriser en une seconde chrono en main, et reprit d'une voix plus assurée : "Mes parents ne savent pas qu'une guerre est en cours. Je ne voulais pas les inquiéter inutilement et..." Elle marqua une pause, hésitant quant à leur demander leur avis. Si elle le faisait, ce serait comme remettre la décision entre leurs mains, et Dorcas ne voulait pas leur faire cet affront.
"Jusque là je les pensais hors d'atteinte de Vous-savez-qui, mais s'il commence à s'attaquer au monde moldu..." Elle soupira. "Plus personne n'est en sécurité. Ce type est un taré consanguin qu'il faudrait éliminer." dit-elle sur un tout autre ton. La colère faisait vibrer sa voix. Mais comme tout le monde, même si elle était à Gryffondor, même si la rage lui donnait envie d'aller enfoncer sa baguette magique dans le nez dudit mage noir, elle ne s'en sentait pas le courage. Comme tout le monde, elle avait peur. Mais pas pour elle : peur des conséquences d'un acte avorté.
Si elle n'avait eu que sa propre vie à perdre - et si elle avait eu suffisamment de puissance et de pouvoir pour prétendre le battre -, elle se serait volontiers jetée dans la gueule du loup...
Re: Histoires de familles... [PV Leroy & Evangeline]
Leroy répondit par un franc sourire à la salutation amicale, heureux de la voir, mais il reprit rapidement son air sérieux, laissant passer l’instant de détente apporté par Evangeline. Sa condisciple ne voulait pas blesser Dorcas. Suite à leur conversation, Leroy en savait assez maintenant sur la famille d’Evangeline pour comprendre que la jeune fille ne se souciait pas vraiment de ce qui pouvait arriver à ses parents, et qu’elle pouvait difficilement saisir la peine de la Gryffondor. Lui-même aurait définitivement tourné le dos à sa famille, s’il n’y avait eu sa mère, étrangère à tout ce qui se passait autour d’elle, si fragile, et qu’il regrettait d’avoir dû abandonner en partant. Même si son père n’avait aucune raison de s’en prendre à elle, Leroy ne pouvait s’empêcher de s’inquiéter. Alors, pour quelqu’un comme Dorcas, profondément attachée à ses parents…
La peine évidente de la Gryffondor le touchait et il ne savait comment y répondre. Un instant, il crut qu’elle allait se mettre à pleurer mais elle parvint à se reprendre. Il n’était pas très doué pour consoler les autres, soit parce qu’il les jugeait faibles autrefois, soit parce qu’il s’était habitué à une certaine solitude depuis deux ans et qu’il avait maintenant du mal à revenir vers les gens.
"Mes parents ne savent pas qu'une guerre est en cours. Je ne voulais pas les inquiéter inutilement et..."
Le dilemme de Dorcas n’était pas évident à trancher. Avertir ses parents risquait en effet de les inquiéter outre-mesure, mais, s’il avait bien retenu l’adresse donnée par la jeune fille dans la volière, ils vivaient à Londres…la ville qui risquait d’être la plus touchée par les attaques des Mangemorts, là où elles seraient tout au moins les plus spectaculaires, et donc les plus meurtrières. Les sbires de Voldemort, quitte à apparaître au grand jour, ne laisseraient pas passer l’occasion d’utiliser un si grand terrain de jeu. A présent que la guerre semblait ouvertement déclarée, les risques allaient augmenter. Dans une telle situation, qu’aurait-il fait ? Peut-être aurait-il préféré mettre ses parents en sécurité, quitte à les inquiéter un peu et à minimiser les risques pour lui-même, en arguant de la sécurité du château ?
-Je ne veux pas avoir l’air de donner mon avis… mais ne vaut-il pas mieux les avertir un peu de la situation, leur conseiller de quitter Londres un moment ? Ou du moins, leur en dire assez pour qu’ils décident eux-mêmes ce qu’ils veulent faire, en connaissance de cause ?
Il ne s’agissait que de suggestions, pas d’un réel avis. Ce n’était pas à lui de décider pour Dorcas, mais s’il pouvait l’aider à y voir un peu plus clair… De toute façon, il ignorait de quelle façon les parents de Dorcas acceptaient l’existence de la magie ou comment ils étaient susceptibles de réagir à une telle nouvelle. Mais pour donner naissance à une fille avec un caractère aussi enflammé et combatif, aussi gryffondorienne, ils devaient eux-mêmes avoir une forte personnalité. Bien sûr, la solution extrême aurait été de modifier leur mémoire pour leur faire oublier tout lien avec la magie et limiter les risques d’être retrouvés par les Mangemorts, s’ils entendaient parle de Dorcas, ou pour les obliger à s’éloigner de la capitale anglaise. Néanmoins, le Serdaigle doutait qu’une telle proposition paraisse moralement acceptable à la Gryffondor si elle n’y pensait pas d’elle-même. Evangeline aurait peut-être davantage d’idées ; Leroy ignorait encore beaucoup de choses sur les Moldus et leurs rapports avec la magie, leur capacité à réagir face aux dangers créés par un monde invisible à leurs yeux.
Dorcas reprit la parole :
"Jusque là je les pensais hors d'atteinte de Vous-savez-qui, mais s'il commence à s'attaquer au monde moldu...Plus personne n'est en sécurité. Ce type est un taré consanguin qu'il faudrait éliminer."
Il nota que Dorcas n'employait pas le nom réel du mage noir. Par crainte ou par l'habitude prise par les autres élèves de ne jamais le nommer? Cacher une chose ne la faisait pas disparaître. Pour autant, Leroy était d’accord sur le dernier point. Il importait d’éliminer Voldemort au plus tôt, de contrecarrer ses plans autant que possible. Pour l’avoir déjà croisé et avoir entendu les rumeurs qui circulaient parmi les Mangemorts et qui l’avaient enthousiasmé fût un temps, le garçon savait que la puissance du Seigneur des Ténèbres était loin d’être négligeable. On disait que, peut-être, Dumbledore avait enfin trouvé un adversaire à sa mesure. Sans doute Leroy ne pourrait-il rien faire d’exceptionnel dans le cours de cette guerre, mais il entendait bien essayer. De toute façon, son sort ne pourrait être pire que celui que lui ferait subir son père pour le forcer à rentrer dans le rang. Il fallait seulement qu’on n’apprenne pas qui étaient vraiment ses amis à l’école.
-Ce n’était plus qu’une question de temps avant que Voldemort ne s’en prenne au monde moldu, de toute façon. Les Mangemorts le voulaient… Mais c’est sûr qu’il faut les éliminer, lui et ses complices ; Azkaban sera ravi de les accueillir.
La peine évidente de la Gryffondor le touchait et il ne savait comment y répondre. Un instant, il crut qu’elle allait se mettre à pleurer mais elle parvint à se reprendre. Il n’était pas très doué pour consoler les autres, soit parce qu’il les jugeait faibles autrefois, soit parce qu’il s’était habitué à une certaine solitude depuis deux ans et qu’il avait maintenant du mal à revenir vers les gens.
"Mes parents ne savent pas qu'une guerre est en cours. Je ne voulais pas les inquiéter inutilement et..."
Le dilemme de Dorcas n’était pas évident à trancher. Avertir ses parents risquait en effet de les inquiéter outre-mesure, mais, s’il avait bien retenu l’adresse donnée par la jeune fille dans la volière, ils vivaient à Londres…la ville qui risquait d’être la plus touchée par les attaques des Mangemorts, là où elles seraient tout au moins les plus spectaculaires, et donc les plus meurtrières. Les sbires de Voldemort, quitte à apparaître au grand jour, ne laisseraient pas passer l’occasion d’utiliser un si grand terrain de jeu. A présent que la guerre semblait ouvertement déclarée, les risques allaient augmenter. Dans une telle situation, qu’aurait-il fait ? Peut-être aurait-il préféré mettre ses parents en sécurité, quitte à les inquiéter un peu et à minimiser les risques pour lui-même, en arguant de la sécurité du château ?
-Je ne veux pas avoir l’air de donner mon avis… mais ne vaut-il pas mieux les avertir un peu de la situation, leur conseiller de quitter Londres un moment ? Ou du moins, leur en dire assez pour qu’ils décident eux-mêmes ce qu’ils veulent faire, en connaissance de cause ?
Il ne s’agissait que de suggestions, pas d’un réel avis. Ce n’était pas à lui de décider pour Dorcas, mais s’il pouvait l’aider à y voir un peu plus clair… De toute façon, il ignorait de quelle façon les parents de Dorcas acceptaient l’existence de la magie ou comment ils étaient susceptibles de réagir à une telle nouvelle. Mais pour donner naissance à une fille avec un caractère aussi enflammé et combatif, aussi gryffondorienne, ils devaient eux-mêmes avoir une forte personnalité. Bien sûr, la solution extrême aurait été de modifier leur mémoire pour leur faire oublier tout lien avec la magie et limiter les risques d’être retrouvés par les Mangemorts, s’ils entendaient parle de Dorcas, ou pour les obliger à s’éloigner de la capitale anglaise. Néanmoins, le Serdaigle doutait qu’une telle proposition paraisse moralement acceptable à la Gryffondor si elle n’y pensait pas d’elle-même. Evangeline aurait peut-être davantage d’idées ; Leroy ignorait encore beaucoup de choses sur les Moldus et leurs rapports avec la magie, leur capacité à réagir face aux dangers créés par un monde invisible à leurs yeux.
Dorcas reprit la parole :
"Jusque là je les pensais hors d'atteinte de Vous-savez-qui, mais s'il commence à s'attaquer au monde moldu...Plus personne n'est en sécurité. Ce type est un taré consanguin qu'il faudrait éliminer."
Il nota que Dorcas n'employait pas le nom réel du mage noir. Par crainte ou par l'habitude prise par les autres élèves de ne jamais le nommer? Cacher une chose ne la faisait pas disparaître. Pour autant, Leroy était d’accord sur le dernier point. Il importait d’éliminer Voldemort au plus tôt, de contrecarrer ses plans autant que possible. Pour l’avoir déjà croisé et avoir entendu les rumeurs qui circulaient parmi les Mangemorts et qui l’avaient enthousiasmé fût un temps, le garçon savait que la puissance du Seigneur des Ténèbres était loin d’être négligeable. On disait que, peut-être, Dumbledore avait enfin trouvé un adversaire à sa mesure. Sans doute Leroy ne pourrait-il rien faire d’exceptionnel dans le cours de cette guerre, mais il entendait bien essayer. De toute façon, son sort ne pourrait être pire que celui que lui ferait subir son père pour le forcer à rentrer dans le rang. Il fallait seulement qu’on n’apprenne pas qui étaient vraiment ses amis à l’école.
-Ce n’était plus qu’une question de temps avant que Voldemort ne s’en prenne au monde moldu, de toute façon. Les Mangemorts le voulaient… Mais c’est sûr qu’il faut les éliminer, lui et ses complices ; Azkaban sera ravi de les accueillir.
Leroy de Louvière- Messages : 335
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Localisation : Quelque part entre le XVIIème et le XVIIIème
Re: Histoires de familles... [PV Leroy & Evangeline]
La croqueuse et flamboyante Gryffondor détourna le regard, un sanglot long dans la voix qui blesse son âme. Même si elle ne pouvait comprendre son chagrin, Evangeline compatissait à sa douleur et ses peurs. Car même si ses parents n'avaient aucune importance pour elle, ses amis, son gang, Andrew ... eux ils avaient de l'importance. Leroy intervint, lui empêchant de donner son avis si contraire par rapport à elle. Leur dire la vérité ou tout du moins juste assez pour qu'ils soient en sécurité. Il avait raison, les laisser dans l'ignorance serait une grossière erreur, et Eva aurait tant voulu prévenir ses amis mais ... quelle serait leur réaction ? Comme celle de son père, et la traiter de monstre, lui graver cette insulte dans le dos ou sur le front ? Plutôt mourir et leur mentir que de les perdre. Elle ne pouvait pas faire autrement. Monstre lui criait les mots inscrits à jamais sur sa peau. Elle ne voulait pas qu'ils prennent peur et pensent la même chose.
"Il faudrait l'éliminer."
Comment ? Que pouvaient-ils faire contre l'un des plus grands mages noirs de l'époque. Dumbledore avait réussi à vaincre Grindelwald ... mais pas Lui. Pas encore. Il était trop fort.
"Ce n’était plus qu’une question de temps avant que Voldemort ne s’en prenne au monde moldu, de toute façon. Les Mangemorts le voulaient… Mais c’est sûr qu’il faut les éliminer, lui et ses complices ; Azkaban sera ravi de les accueillir."
Un léger sourire étira ses lèvres aux paroles du petit prince, lui donnant alors un air angélique et rassurant.
"Pour l'instant, nous devons nous contenter de finir nos études ... et après nous pourrons nous donner les moyens de le combattre et de protéger ceux auxquels nous tenons."
Ceux que nous aimons ... c'était un mot bien pompeux et grand pour pas grand chose. Amour, quelle était cette notion ? Une expression bien trop importante ou plutôt insignifiante à ses yeux. Elle tenait à beaucoup de gens, Dorcas, Leroy depuis peu, Jake aussi, ses amis moldus, mais amour ? C'était bien trop fort ... n'est-ce pas ? Un jour peut être elle connaitra le sens de ce terme, mais pas pour l'instant ... l'occasion ne se présentait pas.
Ses dents mordillèrent légèrement ses lèvres rouges, indécise.
"Parfois pour les protéger, il vaut mieux mentir, leur cacher des choses, mais parfois la vérité devient nécessaire."
Une fille de moldu comme elle, à Poudlard, avec des fils à papa mangemort. Ils en auront surement vent et chercheront à abattre les plus proches liens. Meadowes ... quelques renseignements et le tour était joué. Vengeance ? Volonté de faire mal ? Sadisme ? La plus part des élèves faisaient déjà un bon boulot de renseignement, d'espionnage pour le compte de leurs pères et du Lord. Il ne fallait pas se leurrer.
Ce que Eva espérait, c'est que Dorcas ne lui pose pas la question en retour, qu'elle lui demande ce qu'elle avait fait pour ses parents. Lui mentir ou dire la vérité ? Angel avait peur de passer pour une véritable sans coeur, une âme pourrie ...
"Il faudrait l'éliminer."
Comment ? Que pouvaient-ils faire contre l'un des plus grands mages noirs de l'époque. Dumbledore avait réussi à vaincre Grindelwald ... mais pas Lui. Pas encore. Il était trop fort.
"Ce n’était plus qu’une question de temps avant que Voldemort ne s’en prenne au monde moldu, de toute façon. Les Mangemorts le voulaient… Mais c’est sûr qu’il faut les éliminer, lui et ses complices ; Azkaban sera ravi de les accueillir."
Un léger sourire étira ses lèvres aux paroles du petit prince, lui donnant alors un air angélique et rassurant.
"Pour l'instant, nous devons nous contenter de finir nos études ... et après nous pourrons nous donner les moyens de le combattre et de protéger ceux auxquels nous tenons."
Ceux que nous aimons ... c'était un mot bien pompeux et grand pour pas grand chose. Amour, quelle était cette notion ? Une expression bien trop importante ou plutôt insignifiante à ses yeux. Elle tenait à beaucoup de gens, Dorcas, Leroy depuis peu, Jake aussi, ses amis moldus, mais amour ? C'était bien trop fort ... n'est-ce pas ? Un jour peut être elle connaitra le sens de ce terme, mais pas pour l'instant ... l'occasion ne se présentait pas.
Ses dents mordillèrent légèrement ses lèvres rouges, indécise.
"Parfois pour les protéger, il vaut mieux mentir, leur cacher des choses, mais parfois la vérité devient nécessaire."
Une fille de moldu comme elle, à Poudlard, avec des fils à papa mangemort. Ils en auront surement vent et chercheront à abattre les plus proches liens. Meadowes ... quelques renseignements et le tour était joué. Vengeance ? Volonté de faire mal ? Sadisme ? La plus part des élèves faisaient déjà un bon boulot de renseignement, d'espionnage pour le compte de leurs pères et du Lord. Il ne fallait pas se leurrer.
Ce que Eva espérait, c'est que Dorcas ne lui pose pas la question en retour, qu'elle lui demande ce qu'elle avait fait pour ses parents. Lui mentir ou dire la vérité ? Angel avait peur de passer pour une véritable sans coeur, une âme pourrie ...
Invité- Invité
Re: Histoires de familles... [PV Leroy & Evangeline]
Même si Dorcas ne l'avait demandé qu'à demi-mots hésitants, Leroy, lui, n'hésita pas à lui donner son opinion : "Je ne veux pas avoir l’air de donner mon avis… mais ne vaut-il pas mieux les avertir un peu de la situation, leur conseiller de quitter Londres un moment ? Ou du moins, leur en dire assez pour qu’ils décident eux-mêmes ce qu’ils veulent faire, en connaissance de cause ?"
Elle hocha la tête, pinçant sa lèvre inférieure, peu convaincue : en agissant ainsi, elle avait peur de causer leur mort, de la précipiter si celle-ci guettait déjà sa famille. Peur de mal agir en pensant bien faire. Peur d'agir tout court. S'il n'y avait eu que sa vie en jeu, elle n'aurait pas hésité une seconde. Là, la seule idée de prendre la mauvaise décision l'empêchait de prendre une décision tout court. Pourquoi le temps ne s'arrêtait-il pas ? Ils seraient tous sains et saufs, inertes, dans une bulle loin du monde...
"Ce n’était plus qu’une question de temps avant que Voldemort ne s’en prenne au monde moldu, de toute façon. Les Mangemorts le voulaient… Mais c’est sûr qu’il faut les éliminer, lui et ses complices ; Azkaban sera ravi de les accueillir."
Plus qu'une question de temps ? Non. Dorcas refusait de penser que le cours des événements fusse aussi inéluctable : car si le fait que Voldemort s'en prenne aux moldus était considéré comme normal, alors sa victoire le serait également. Jusqu'où pouvait-on pousser cette logique pessimiste ? Non, elle refusait ! De rage et de désespoir mêlé, Dorcas faillit se lever et partir à grands pas. Mais elle n'était plus une enfant : il ne suffisait pas d'aller s'enfouir sous sa couette pour que les terreurs de la nuit disparaissent avec le jour venu. Voldemort et ses sbires étaient réels, bien plus réels que ses pires cauchemars, et ils menaçaient son bien le plus précieux : sa famille, ses origines. Dorcas savait qu'elle devait prendre une décision, mais les conséquences... le poids des responsabilités lui pesait tant qu'il l'écrasait.
Quant à Azkaban, c'était une bonne solution, un idéal, mais pour que Dorcas puisse participer au combat, il lui faudrait encore un an et demi, au moins, puis une année de formation supplémentaire en école d'Aurors pour combattre. Mettre ses parents hors de danger en participant à l'élimination de la menace que représentait Voldemort.
"Pour l'instant, nous devons nous contenter de finir nos études..." dit Evangeline comme un écho aux pensées de Dorcas, un sourire doux et rassurant sur les lèvres. "Et après nous pourrons nous donner les moyens de le combattre et de protéger ceux auxquels nous tenons."
Des paroles tellement raisonnables... comment pouvaient-elles s'appliquer à la folie qui régnait, là, hors de Poudlard ? Comment pouvaient-ils étudier sereinement en sachant ce qui se passait là dehors ? Evangeline finit par lui conseiller de dire la vérité à ses parents, elle aussi, et Dorcas soupira en se rangeant à leur avis. Ce n'était pas ce que son cœur lui dictait de faire, mais sa raison, elle, la poussait à agir de manière logique. Il ne fallait pas qu'elle laisse sa panique s'exprimer et agir à sa place. Elle devait garder le contrôle.
Et puis, si deux Serdaigles, parangons de sagesse, étaient tombés d'accord sur le fait de dire la vérité, qui était-elle pour ne pas suivre leur conseil ? Un conseil doublement avisé puisque doublement assené.
"Et si je le leur dis, que faire ensuite ?" demanda-t-elle, impuissante. "Mon père ne quittera jamais son cher dôjô pour s'enfuir. Il est bien trop fier pour ça. Si vous vous demandiez de qui je tire, vous avez votre réponse..." Elle eut un sourire désabusé à l'attention de ses deux amis puis ajouta : "Ils ne fuiront jamais. C'est aussi pour ça que j'hésite à leur révéler la vérité : à quoi bon, quand le résultat sera le même ? Quitte à ce qu'ils restent sur place, autant qu'ils le fassent avec un esprit léger, dans l'illusion de la sécurité. Pas en guettant chaque ombre, en s'inquiétant de chaque lettre en retard, de chaque accident suspect, chaque bruit..."
Elle haussa les épaules et leva les yeux vers Leroy, puis Evangeline : "Je ne peux pas leur ordonner de partir non plus. Ils ne comprendraient pas. Et..."
Elle baissa le regard, cette fois, un peu honteuse. Mais fière aussi : "Ils ne me refuseraient de me laisser derrière, même si je le leur demandais. Je le sais."
Elle hocha la tête, pinçant sa lèvre inférieure, peu convaincue : en agissant ainsi, elle avait peur de causer leur mort, de la précipiter si celle-ci guettait déjà sa famille. Peur de mal agir en pensant bien faire. Peur d'agir tout court. S'il n'y avait eu que sa vie en jeu, elle n'aurait pas hésité une seconde. Là, la seule idée de prendre la mauvaise décision l'empêchait de prendre une décision tout court. Pourquoi le temps ne s'arrêtait-il pas ? Ils seraient tous sains et saufs, inertes, dans une bulle loin du monde...
"Ce n’était plus qu’une question de temps avant que Voldemort ne s’en prenne au monde moldu, de toute façon. Les Mangemorts le voulaient… Mais c’est sûr qu’il faut les éliminer, lui et ses complices ; Azkaban sera ravi de les accueillir."
Plus qu'une question de temps ? Non. Dorcas refusait de penser que le cours des événements fusse aussi inéluctable : car si le fait que Voldemort s'en prenne aux moldus était considéré comme normal, alors sa victoire le serait également. Jusqu'où pouvait-on pousser cette logique pessimiste ? Non, elle refusait ! De rage et de désespoir mêlé, Dorcas faillit se lever et partir à grands pas. Mais elle n'était plus une enfant : il ne suffisait pas d'aller s'enfouir sous sa couette pour que les terreurs de la nuit disparaissent avec le jour venu. Voldemort et ses sbires étaient réels, bien plus réels que ses pires cauchemars, et ils menaçaient son bien le plus précieux : sa famille, ses origines. Dorcas savait qu'elle devait prendre une décision, mais les conséquences... le poids des responsabilités lui pesait tant qu'il l'écrasait.
Quant à Azkaban, c'était une bonne solution, un idéal, mais pour que Dorcas puisse participer au combat, il lui faudrait encore un an et demi, au moins, puis une année de formation supplémentaire en école d'Aurors pour combattre. Mettre ses parents hors de danger en participant à l'élimination de la menace que représentait Voldemort.
"Pour l'instant, nous devons nous contenter de finir nos études..." dit Evangeline comme un écho aux pensées de Dorcas, un sourire doux et rassurant sur les lèvres. "Et après nous pourrons nous donner les moyens de le combattre et de protéger ceux auxquels nous tenons."
Des paroles tellement raisonnables... comment pouvaient-elles s'appliquer à la folie qui régnait, là, hors de Poudlard ? Comment pouvaient-ils étudier sereinement en sachant ce qui se passait là dehors ? Evangeline finit par lui conseiller de dire la vérité à ses parents, elle aussi, et Dorcas soupira en se rangeant à leur avis. Ce n'était pas ce que son cœur lui dictait de faire, mais sa raison, elle, la poussait à agir de manière logique. Il ne fallait pas qu'elle laisse sa panique s'exprimer et agir à sa place. Elle devait garder le contrôle.
Et puis, si deux Serdaigles, parangons de sagesse, étaient tombés d'accord sur le fait de dire la vérité, qui était-elle pour ne pas suivre leur conseil ? Un conseil doublement avisé puisque doublement assené.
"Et si je le leur dis, que faire ensuite ?" demanda-t-elle, impuissante. "Mon père ne quittera jamais son cher dôjô pour s'enfuir. Il est bien trop fier pour ça. Si vous vous demandiez de qui je tire, vous avez votre réponse..." Elle eut un sourire désabusé à l'attention de ses deux amis puis ajouta : "Ils ne fuiront jamais. C'est aussi pour ça que j'hésite à leur révéler la vérité : à quoi bon, quand le résultat sera le même ? Quitte à ce qu'ils restent sur place, autant qu'ils le fassent avec un esprit léger, dans l'illusion de la sécurité. Pas en guettant chaque ombre, en s'inquiétant de chaque lettre en retard, de chaque accident suspect, chaque bruit..."
Elle haussa les épaules et leva les yeux vers Leroy, puis Evangeline : "Je ne peux pas leur ordonner de partir non plus. Ils ne comprendraient pas. Et..."
Elle baissa le regard, cette fois, un peu honteuse. Mais fière aussi : "Ils ne me refuseraient de me laisser derrière, même si je le leur demandais. Je le sais."
Re: Histoires de familles... [PV Leroy & Evangeline]
"Pour l'instant, nous devons nous contenter de finir nos études ... et après nous pourrons nous donner les moyens de le combattre et de protéger ceux auxquels nous tenons."
Finir leurs études…cela paraissait tellement irréaliste, tellement sage dans le contexte actuel. Mais ce n’était pas tant le diplôme obtenu qui comptait que leur expérience et leur capacité à se battre. A l’heure présente, ils n’avaient tout simplement pas le niveau pour se mesurer aux Mangemorts et représenterait plutôt un poids pour leur camp s’ils se présentaient au combat. Leroy regrettait parfois d’être ainsi coincé, en sécurité, entre les murs de Poudlard, mais il était assez lucide pour reconnaître que partir bille en tête ne l’aurait mené à rien. Le constat de leur impuissance actuelle était difficile, peut-être, mais nécessaire. Et si le Serdaigle n’était pas parti quelque temps plus tôt pour venger ses amis et affronter son père, il ne quitterait pas davantage l’école maintenant. Reculer pour mieux sauter : voilà ce qu’ils devaient faire. Attendre d’être plus forts, mieux armés, aptes à se défendre et à protéger les autres. Même si c’était difficile et rageant.
Si seulement il avait été plus vieux, de quelques années à peine ! Il aurait pu agir pour de bon, alors. Protéger ceux qu’il aimait… Qu’avait-il fait pour eux jusqu’à présent, à part leur attirer des ennuis ? Il avait fui en abandonnant sa mère, attiré la rage de son père sur ses amis… Beau bilan, vraiment ! Une sacrée réussite ! Encore heureux que ses amis de Poudlard se trouvent en sécurité dans l’enceinte du château. Certes, sa mère était sans doute davantage en sécurité chez eux : son père ne lui ferait pas de mal, et, étrangère à la situation comme elle l’était, inconsciente de la réalité, elle pouvait traverser la guerre sans peur et sans larmes. Le fils, qu’elle s’était inventé dans ses illusions et qui le remplaçait auprès d’elle, continuerait à l’occuper, sans qu’elle pense un instant au vrai Leroy et à ce qui pouvait lui arriver. Oui, c’était sans doute mieux ainsi, même si… Mais ce n’était pas l’heure des enfantillages.
-Tu as raison, fit-il à Evangeline, même si c’est parfois difficile de devoir attendre sans pouvoir rien faire…Si seulement nous les avions déjà, ces moyens !
Surtout avec cette impression qu’il devait en faire plus que les autres pour racheter… compenser les actes de son père. Il se sentait coupable des exactions du chef de famille des Louvière, parce qu’il était son héritier et qu’il aurait dû être comme lui…il n’était pas passé très loin d’emprunter cette voie.
Leroy approuva également les dernières paroles d’Evangeline, puis observa la réaction de Dorcas. Elle paraissait indécise, craignant de prendre une décision. Il comprenait son dilemme et constatait par là même tout l’amour qui la rattachait à ses parents. Les Meadowes avaient l’air d’être une famille forte et unie. Tout le contraire de ce qu’il avait pu connaître. Si son père avait eu le même comportement violent envers lui, sans pour autant donner son allégeance à Voldemort, Leroy l’aurait-il averti ou se serait-il replié sur un « advienne que pourra, après tout, il y a peu de chance que Voldemort le vise précisément » qui lui aurait mis la conscience à l’abri ? Non…il aurait parlé, au moins pour sa mère. Et pour montrer que, sur le plan du caractère, il ne suivait pas la voie de son géniteur.
Dorcas parut accepter de dire la vérité à ses parents, mais cela ne résolvait pas le problème en soi. Comme il l’avait pensé, ils possédaient le même caractère qu’elle. Son père semblait un homme bien et la fuite devait lui paraître lâche. Leroy ignorait complètement ce qu’était un… « dôjô » et ce qu’on pouvait bien y faire mais là n’était pas la question et il écarta cette interrogation futile de ses pensées. Comment déceler la magie et la présence de sorciers quand on était moldu ? Comment les éviter ? Lorsqu’il se trouvait dans le monde moldu pour l’été, il était toujours à l’affût du moindre signe pouvant trahir une présence magique, amie ou ennemie, mais il savait reconnaître ce qu’il cherchait. Tandis que là… Il ne possédait guère de solutions à apporter. Leroy eut un regard pour Evangeline. Peut-être qu’elle… ?
-S’ils ne fuient pas, ils peuvent au moins se protéger, prendre des précautions en évitant par exemple les endroits trop fréquentés de Londres…S’ils ont le même caractère que toi, comme tu le dis –il eut un sourire encourageant face à celui, désabusé, de Dorcas-, j’aurais envie de leur faire confiance pour résister à la pression et savoir faire la part des choses, ne pas s’inquiéter de tout.
C’était mettre beaucoup sur leurs épaules, peut-être, mais Meadowes père semblait solide. Face aux risques et au danger, un peu d’incertitude valait mieux, de son avis, que l’illusion qui conduirait aux imprudences. Mais là encore, il parlait de sa propre expérience de sorcier contraint de se cacher.
-Ne pas leur ordonner…mais tu pourrais les influencer un peu…magiquement ? proposa-t-il. Si Londres subit d’autres attaques, tu pourrais faire en sorte que partir leur apparaisse comme la meilleure et la seule solution ? Ce ne serait pas te laisser en arrière, puisque tu es ici, avec la protection de Dumbledore…
Son ton s’était fait hésitant cependant. Dorcas était une Gryffondor jusqu’au bout des ongles et sa proposition n’avait rien de très glorieux. Mais s’il s’agissait de mettre Mr. et Mrs Meadowes en sécurité… ? Il n’appréciait guère l’expression « la fin justifie les moyens », qui lui paraissait couvrir et disculper tous les crimes possibles, au nom du bien ou d’un but considéré comme meilleur. Une fin qu’on atteignait par des moyens répréhensibles ou illégaux perdait de sa valeur, de sa cohérence. Pour autant, utiliser la magie de cette façon ne lui paraissait pas complètement immoral…Il savait très bien qu’il l’aurait fait pour sa mère, si la situation le rendait nécessaire. Et si ça l’était, que la faute retombe sur lui ! Il aurait fait ce qu’il pensait juste pour défendre les siens.
Finir leurs études…cela paraissait tellement irréaliste, tellement sage dans le contexte actuel. Mais ce n’était pas tant le diplôme obtenu qui comptait que leur expérience et leur capacité à se battre. A l’heure présente, ils n’avaient tout simplement pas le niveau pour se mesurer aux Mangemorts et représenterait plutôt un poids pour leur camp s’ils se présentaient au combat. Leroy regrettait parfois d’être ainsi coincé, en sécurité, entre les murs de Poudlard, mais il était assez lucide pour reconnaître que partir bille en tête ne l’aurait mené à rien. Le constat de leur impuissance actuelle était difficile, peut-être, mais nécessaire. Et si le Serdaigle n’était pas parti quelque temps plus tôt pour venger ses amis et affronter son père, il ne quitterait pas davantage l’école maintenant. Reculer pour mieux sauter : voilà ce qu’ils devaient faire. Attendre d’être plus forts, mieux armés, aptes à se défendre et à protéger les autres. Même si c’était difficile et rageant.
Si seulement il avait été plus vieux, de quelques années à peine ! Il aurait pu agir pour de bon, alors. Protéger ceux qu’il aimait… Qu’avait-il fait pour eux jusqu’à présent, à part leur attirer des ennuis ? Il avait fui en abandonnant sa mère, attiré la rage de son père sur ses amis… Beau bilan, vraiment ! Une sacrée réussite ! Encore heureux que ses amis de Poudlard se trouvent en sécurité dans l’enceinte du château. Certes, sa mère était sans doute davantage en sécurité chez eux : son père ne lui ferait pas de mal, et, étrangère à la situation comme elle l’était, inconsciente de la réalité, elle pouvait traverser la guerre sans peur et sans larmes. Le fils, qu’elle s’était inventé dans ses illusions et qui le remplaçait auprès d’elle, continuerait à l’occuper, sans qu’elle pense un instant au vrai Leroy et à ce qui pouvait lui arriver. Oui, c’était sans doute mieux ainsi, même si… Mais ce n’était pas l’heure des enfantillages.
-Tu as raison, fit-il à Evangeline, même si c’est parfois difficile de devoir attendre sans pouvoir rien faire…Si seulement nous les avions déjà, ces moyens !
Surtout avec cette impression qu’il devait en faire plus que les autres pour racheter… compenser les actes de son père. Il se sentait coupable des exactions du chef de famille des Louvière, parce qu’il était son héritier et qu’il aurait dû être comme lui…il n’était pas passé très loin d’emprunter cette voie.
Leroy approuva également les dernières paroles d’Evangeline, puis observa la réaction de Dorcas. Elle paraissait indécise, craignant de prendre une décision. Il comprenait son dilemme et constatait par là même tout l’amour qui la rattachait à ses parents. Les Meadowes avaient l’air d’être une famille forte et unie. Tout le contraire de ce qu’il avait pu connaître. Si son père avait eu le même comportement violent envers lui, sans pour autant donner son allégeance à Voldemort, Leroy l’aurait-il averti ou se serait-il replié sur un « advienne que pourra, après tout, il y a peu de chance que Voldemort le vise précisément » qui lui aurait mis la conscience à l’abri ? Non…il aurait parlé, au moins pour sa mère. Et pour montrer que, sur le plan du caractère, il ne suivait pas la voie de son géniteur.
Dorcas parut accepter de dire la vérité à ses parents, mais cela ne résolvait pas le problème en soi. Comme il l’avait pensé, ils possédaient le même caractère qu’elle. Son père semblait un homme bien et la fuite devait lui paraître lâche. Leroy ignorait complètement ce qu’était un… « dôjô » et ce qu’on pouvait bien y faire mais là n’était pas la question et il écarta cette interrogation futile de ses pensées. Comment déceler la magie et la présence de sorciers quand on était moldu ? Comment les éviter ? Lorsqu’il se trouvait dans le monde moldu pour l’été, il était toujours à l’affût du moindre signe pouvant trahir une présence magique, amie ou ennemie, mais il savait reconnaître ce qu’il cherchait. Tandis que là… Il ne possédait guère de solutions à apporter. Leroy eut un regard pour Evangeline. Peut-être qu’elle… ?
-S’ils ne fuient pas, ils peuvent au moins se protéger, prendre des précautions en évitant par exemple les endroits trop fréquentés de Londres…S’ils ont le même caractère que toi, comme tu le dis –il eut un sourire encourageant face à celui, désabusé, de Dorcas-, j’aurais envie de leur faire confiance pour résister à la pression et savoir faire la part des choses, ne pas s’inquiéter de tout.
C’était mettre beaucoup sur leurs épaules, peut-être, mais Meadowes père semblait solide. Face aux risques et au danger, un peu d’incertitude valait mieux, de son avis, que l’illusion qui conduirait aux imprudences. Mais là encore, il parlait de sa propre expérience de sorcier contraint de se cacher.
-Ne pas leur ordonner…mais tu pourrais les influencer un peu…magiquement ? proposa-t-il. Si Londres subit d’autres attaques, tu pourrais faire en sorte que partir leur apparaisse comme la meilleure et la seule solution ? Ce ne serait pas te laisser en arrière, puisque tu es ici, avec la protection de Dumbledore…
Son ton s’était fait hésitant cependant. Dorcas était une Gryffondor jusqu’au bout des ongles et sa proposition n’avait rien de très glorieux. Mais s’il s’agissait de mettre Mr. et Mrs Meadowes en sécurité… ? Il n’appréciait guère l’expression « la fin justifie les moyens », qui lui paraissait couvrir et disculper tous les crimes possibles, au nom du bien ou d’un but considéré comme meilleur. Une fin qu’on atteignait par des moyens répréhensibles ou illégaux perdait de sa valeur, de sa cohérence. Pour autant, utiliser la magie de cette façon ne lui paraissait pas complètement immoral…Il savait très bien qu’il l’aurait fait pour sa mère, si la situation le rendait nécessaire. Et si ça l’était, que la faute retombe sur lui ! Il aurait fait ce qu’il pensait juste pour défendre les siens.
Leroy de Louvière- Messages : 335
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Age : 33
Localisation : Quelque part entre le XVIIème et le XVIIIème
Re: Histoires de familles... [PV Leroy & Evangeline]
C'était bien une gryffondor et si elle en croyait ses dires, elle tenait ce caractère bien trempé de ses parents et cette pensée, elle l'exprima à voix haute.
« Tu as bien ta place à Gryffondor toi et tu tiens cela de tes parents à ce que je vois. »
Sourire et clin d’œil accompagnèrent sa voix teintée de sérieux mais de rire aussi. Parler dans le vide ne servait à rien, à part brasser des idées noires. Il fallait agir, s'occuper, se donner les moyens de combattre.
« Ils ont droit à la vérité, mais aussi à leur libre arbitre. Averti, ils pourront plus facilement se méfier et se défendre. Les méthodes de baston moldues sont parfois payantes face à la magie. Et cela, tu l'as montré à plusieurs reprise. »
Evangeline essayait de la rassurer mais aussi de la raisonner. Si jamais ils venaient à être attaqué et que Dorcas ne les avait pas prévenu, elle s'en voudrait toute sa vie. Avertir, mettre en garde, mais ne pas demander de fuir. C'était ça, l'esprit du combat, de l'espoir et de la volonté. Bon, il fallait avouer que le courage chez elle n'était pas très … hum bref, mais elle se rattrapait sur les connaissances théoriques et sur les sortilèges. Chacun ses points forts, et chacun sa place. Même le simple petit alchimiste pouvait avoir une place importante dans ce combat. Que serait les soldats sans potions de soin, d'invisibilité etc.
« Leroy t'as tout dit et je suis de son avis. Étonnant n'est-ce pas ? Qui aurait cru que nous pourrions nous entendre sur un point quelconque. »
Toujours cette touche de sérieux et cet humour qui se mélangeaient harmonieusement, sans choquer, juste redonner un peu le sourire sur ces mines déconfites.
« Et puis, les moyens, à nous de les trouver. De nous entraîner. Des petits duels, des confections de potions, je sais pas moi, comme pour faire exploser quelque chose. Apprendre des sortilèges pour camoufler notre présence. Apprendre, s'entrainer, il faut le faire tant que nous avons le temps. Après Poudlard, il sera trop tard, nous seront lancés dans le combat. »
[désolée, un peu court, mais j'ai perdu un peu le fil :/]
« Tu as bien ta place à Gryffondor toi et tu tiens cela de tes parents à ce que je vois. »
Sourire et clin d’œil accompagnèrent sa voix teintée de sérieux mais de rire aussi. Parler dans le vide ne servait à rien, à part brasser des idées noires. Il fallait agir, s'occuper, se donner les moyens de combattre.
« Ils ont droit à la vérité, mais aussi à leur libre arbitre. Averti, ils pourront plus facilement se méfier et se défendre. Les méthodes de baston moldues sont parfois payantes face à la magie. Et cela, tu l'as montré à plusieurs reprise. »
Evangeline essayait de la rassurer mais aussi de la raisonner. Si jamais ils venaient à être attaqué et que Dorcas ne les avait pas prévenu, elle s'en voudrait toute sa vie. Avertir, mettre en garde, mais ne pas demander de fuir. C'était ça, l'esprit du combat, de l'espoir et de la volonté. Bon, il fallait avouer que le courage chez elle n'était pas très … hum bref, mais elle se rattrapait sur les connaissances théoriques et sur les sortilèges. Chacun ses points forts, et chacun sa place. Même le simple petit alchimiste pouvait avoir une place importante dans ce combat. Que serait les soldats sans potions de soin, d'invisibilité etc.
« Leroy t'as tout dit et je suis de son avis. Étonnant n'est-ce pas ? Qui aurait cru que nous pourrions nous entendre sur un point quelconque. »
Toujours cette touche de sérieux et cet humour qui se mélangeaient harmonieusement, sans choquer, juste redonner un peu le sourire sur ces mines déconfites.
« Et puis, les moyens, à nous de les trouver. De nous entraîner. Des petits duels, des confections de potions, je sais pas moi, comme pour faire exploser quelque chose. Apprendre des sortilèges pour camoufler notre présence. Apprendre, s'entrainer, il faut le faire tant que nous avons le temps. Après Poudlard, il sera trop tard, nous seront lancés dans le combat. »
[désolée, un peu court, mais j'ai perdu un peu le fil :/]
Invité- Invité
Re: Histoires de familles... [PV Leroy & Evangeline]
[HJ : désolée pour le retard, début août a été une tornade côté événements, et puis j'ai été absente et puis... me revoilà ]
Leroy se fit un devoir de la convaincre du fait qu'elle parviendrait à faire entendre raison à ses parents. Il ne revint pas sur leur caractère enflammé comme le sien – détail qu'il appuya tout de même d'un sourire complice qui parvint à en tirer un, plus joyeux, à Dorcas – mais lui fit part de son avis sur leur réaction : "J’aurais envie de leur faire confiance pour résister à la pression et savoir faire la part des choses, ne pas s’inquiéter de tout."
La confiance. C'était le mot-clé, le centre de tout le problème. Dorcas leur faisait confiance, elle leur aurait confié sa vie, mais elle craignait justement qu'ils la protègent elle au détriment de la leur. Si ses parents avaient été des sorciers et qu'ils étaient venus à Poudlard, nul doute qu'ils auraient fini à Gryffondor l'un comme l'autre, sans aucune hésitation de la part du Choixpeau magique.
Quant à Evangeline, elle ne manqua pas de la taquiner sur l'origine de son attitude gryffondorienne, ce qui tira un sourire supplémentaire à la jeune fille, et même un petit rire de gorge. Discret, mais présent. Dorcas gratifia la Serdaigle d'un regard reconnaissant. La reconnaissance s'accrut lorsqu'Evangeline ajouta avec toute la sagesse qui caractérisait ceux de sa maison, celle des Aigles : "Ils ont droit à la vérité, mais aussi à leur libre arbitre. Averti, ils pourront plus facilement se méfier et se défendre. Les méthodes de baston moldues sont parfois payantes face à la magie. Et cela, tu l'as montré à plusieurs reprise."
Le libre-arbitre. Un autre mot-clé, d'une importance capitale. Dorcas hocha la tête, se rangeant totalement à leur avis, sans remords ni regrets.
"Vous avez raison", finit-elle par admettre, apparemment au grand soulagement des deux Serdaigles. Mais la proposition suivante de Leroy la tétanisa presque, ses poils se hérissant sur sa peau. Manipuler ses parents ? Sugérait-il un Imperium ou toute autre sorte de sortilège du même acabit ? Elle n'aurait pas cru que le Serdaigle puisse être de ce bois-là, ni qu'il se risque à proposer d'en venir à une telle extrémité. Néanmoins, même si elle était quelque peu choquée, Dorcas trouva rassurant et gratifiant qu'il lui présente toutes les possibilités, y compris les moins glorieuses.
"Non", fit-elle avec détermination. "Je refuse d'en venir à de tels moyens. Je... d'une, je n'ai pas le niveau magique et, de deux, sans vouloir te vexer, je trouve le procédé abject. Manipuler l'esprit des gens, même pour le bien commun, est une extrémité à laquelle je ne me résignerai jamais. Tu as dit que c'est une histoire de confiance, et tu as raison sur ce point. Entièrement raison. Et comme Evangeline l'a souligné : le libre-arbitre compte aussi."
Elle marqua une pause, se pinça les lèvres et reprit, plus posément : "Cette guerre est une guerre de libre-arbitre, une guerre déclarée parce que certaines personnes ne veulent arracher la liberté de certains autres. Si nous cédions à la facilité, comme le camp d'en face, ce serait devenir eux. Un peu plus chaque jour que nous ferions ce genre de choix. Et je ne peux pas m'y résoudre... c'est une solution maligne et intelligente mais... pas la mienne."
Elle lui sourit doucement, espérant qu'il ne prendrait pas mal ce qu'elle venait de dire. Dorcas était loin de considérer Leroy comme un Mangemort, même s'il venait de prouver qu'il était bel et bien capable de penser de leur façon et à leurs moyens. Elle ajouta, afin de temporiser ses propos : "Ne t'en fais pas, je sais que tu n'es pas comme eux. Je ne ferai jamais l'erreur de te considérer comme mauvais. Je sais où est l'ennemi. Qui est l'ennemi."
"Et puis, les moyens, à nous de les trouver. De nous entraîner. Des petits duels, des confections de potions, je sais pas moi, comme pour faire exploser quelque chose. Apprendre des sortilèges pour camoufler notre présence. Apprendre, s'entrainer, il faut le faire tant que nous avons le temps. Après Poudlard, il sera trop tard, nous seront lancés dans le combat." reprit Evangeline, toujours entre gravité et humour. Son côté cynique plaisait beaucoup à Dorcas, qui regrettait de ne pas connaître mieux la jeune fille. Il y avait une grande douceur au fond de ses beaux yeux. Quelque chose qui démentait l'apparence qu'elle se donnait, tout en séduction et en provocation. Définitivement, Dorcas aurait souhaité mieux la connaître. Tout comme elle regrettait de ne pas mieux connaître mieux Leroy, un jeune homme à la fois posé et passionné, grave et tendre.
Peut-être que cet échange dans la grande salle constituerait les bases d'une amitié toute neuve entre eux trois ? Merlin seul savait...
"S'entraîner !" reprit Dorcas en réaction à ce que venait de dire Evangeline. "Les cours n'y suffiront pas, tu l'as dit... il faudrait étudier plus, mais seul ? Je trouve ça difficile. Même au dôjô de mon père – une salle de sport de combats, ajouta-t-elle pour Leroy qui affichait un air perdu à la mention du mot "dôjô" –, nous nous entraînons en groupe car c'est le seul moyen de progresser vite. Et puis, comme le dit toujours mon père : l'union fait la force."
A ces mots lui vint une idée un peu folle, et son regard brillant croisa celui de Leroy et d'Evangeline. Avaient-ils eu la même idée qu'elle ?
La confiance. C'était le mot-clé, le centre de tout le problème. Dorcas leur faisait confiance, elle leur aurait confié sa vie, mais elle craignait justement qu'ils la protègent elle au détriment de la leur. Si ses parents avaient été des sorciers et qu'ils étaient venus à Poudlard, nul doute qu'ils auraient fini à Gryffondor l'un comme l'autre, sans aucune hésitation de la part du Choixpeau magique.
Quant à Evangeline, elle ne manqua pas de la taquiner sur l'origine de son attitude gryffondorienne, ce qui tira un sourire supplémentaire à la jeune fille, et même un petit rire de gorge. Discret, mais présent. Dorcas gratifia la Serdaigle d'un regard reconnaissant. La reconnaissance s'accrut lorsqu'Evangeline ajouta avec toute la sagesse qui caractérisait ceux de sa maison, celle des Aigles : "Ils ont droit à la vérité, mais aussi à leur libre arbitre. Averti, ils pourront plus facilement se méfier et se défendre. Les méthodes de baston moldues sont parfois payantes face à la magie. Et cela, tu l'as montré à plusieurs reprise."
Le libre-arbitre. Un autre mot-clé, d'une importance capitale. Dorcas hocha la tête, se rangeant totalement à leur avis, sans remords ni regrets.
"Vous avez raison", finit-elle par admettre, apparemment au grand soulagement des deux Serdaigles. Mais la proposition suivante de Leroy la tétanisa presque, ses poils se hérissant sur sa peau. Manipuler ses parents ? Sugérait-il un Imperium ou toute autre sorte de sortilège du même acabit ? Elle n'aurait pas cru que le Serdaigle puisse être de ce bois-là, ni qu'il se risque à proposer d'en venir à une telle extrémité. Néanmoins, même si elle était quelque peu choquée, Dorcas trouva rassurant et gratifiant qu'il lui présente toutes les possibilités, y compris les moins glorieuses.
"Non", fit-elle avec détermination. "Je refuse d'en venir à de tels moyens. Je... d'une, je n'ai pas le niveau magique et, de deux, sans vouloir te vexer, je trouve le procédé abject. Manipuler l'esprit des gens, même pour le bien commun, est une extrémité à laquelle je ne me résignerai jamais. Tu as dit que c'est une histoire de confiance, et tu as raison sur ce point. Entièrement raison. Et comme Evangeline l'a souligné : le libre-arbitre compte aussi."
Elle marqua une pause, se pinça les lèvres et reprit, plus posément : "Cette guerre est une guerre de libre-arbitre, une guerre déclarée parce que certaines personnes ne veulent arracher la liberté de certains autres. Si nous cédions à la facilité, comme le camp d'en face, ce serait devenir eux. Un peu plus chaque jour que nous ferions ce genre de choix. Et je ne peux pas m'y résoudre... c'est une solution maligne et intelligente mais... pas la mienne."
Elle lui sourit doucement, espérant qu'il ne prendrait pas mal ce qu'elle venait de dire. Dorcas était loin de considérer Leroy comme un Mangemort, même s'il venait de prouver qu'il était bel et bien capable de penser de leur façon et à leurs moyens. Elle ajouta, afin de temporiser ses propos : "Ne t'en fais pas, je sais que tu n'es pas comme eux. Je ne ferai jamais l'erreur de te considérer comme mauvais. Je sais où est l'ennemi. Qui est l'ennemi."
"Et puis, les moyens, à nous de les trouver. De nous entraîner. Des petits duels, des confections de potions, je sais pas moi, comme pour faire exploser quelque chose. Apprendre des sortilèges pour camoufler notre présence. Apprendre, s'entrainer, il faut le faire tant que nous avons le temps. Après Poudlard, il sera trop tard, nous seront lancés dans le combat." reprit Evangeline, toujours entre gravité et humour. Son côté cynique plaisait beaucoup à Dorcas, qui regrettait de ne pas connaître mieux la jeune fille. Il y avait une grande douceur au fond de ses beaux yeux. Quelque chose qui démentait l'apparence qu'elle se donnait, tout en séduction et en provocation. Définitivement, Dorcas aurait souhaité mieux la connaître. Tout comme elle regrettait de ne pas mieux connaître mieux Leroy, un jeune homme à la fois posé et passionné, grave et tendre.
Peut-être que cet échange dans la grande salle constituerait les bases d'une amitié toute neuve entre eux trois ? Merlin seul savait...
"S'entraîner !" reprit Dorcas en réaction à ce que venait de dire Evangeline. "Les cours n'y suffiront pas, tu l'as dit... il faudrait étudier plus, mais seul ? Je trouve ça difficile. Même au dôjô de mon père – une salle de sport de combats, ajouta-t-elle pour Leroy qui affichait un air perdu à la mention du mot "dôjô" –, nous nous entraînons en groupe car c'est le seul moyen de progresser vite. Et puis, comme le dit toujours mon père : l'union fait la force."
A ces mots lui vint une idée un peu folle, et son regard brillant croisa celui de Leroy et d'Evangeline. Avaient-ils eu la même idée qu'elle ?
Re: Histoires de familles... [PV Leroy & Evangeline]
Leroy approuva les paroles d’Evangeline : les Moldus n’étaient pas sans défense face aux sorciers. Ces derniers –le Serdaigle était le premier à le reconnaître pour avoir lui-même ce défaut– se reposaient trop sur leur baguette et demeuraient souvent totalement démunis ou pris par surprise devant une attaque purement physique tant il était rare de voir deux sorciers en venir aux pieds et aux poings. Leroy se rappelait encore des ordres de son père, des années auparavant, donnés après une bagarre avec un cousin, qui lui interdisaient de se battre à la façon d’un moldu. Une façon qui, comme le soulignait Evangeline, s’avérait payante. Le garçon avait déjà entendu parler des exploits de Dorcas contre certains Serpentards, et, de ce que la conversation révélait, ses parents étaient de la même trempe.
Il sourit à sa condisciple de Serdaigle lorsqu’elle reprit la parole. C’était vrai que rien ne les disposait à s’entendre auparavant. Progresser de ce côté-là n’était pas un mal, et il était plutôt heureux qu’Evangeline partageât son avis. La confiance, les liens avec les parents n’étaient pas des sujets qu’ils maîtrisaient vraiment tous les deux, mais s’ils partageaient le même avis, ils ne devaient pas être complètement dans l’erreur.
–Il faut croire que tout peut arriver, fit-il en réponse à la phrase d’Evangeline. Un peu de surprise dans la vie ne fait pas de mal.
Leur rapprochement amical se révélait déjà étonnant en soi pour la plupart des autres élèves de Serdaigle, plus habitués à les voir se disputer en permanence. Pour l’instant, l’essentiel était qu’ils avaient réussi à dérider quelque peu Dorcas, qui finit par admettre qu’ils avaient raison.
Cependant, quelques instants plus tard, Leroy comprit qu’il avait perdu une belle occasion de se taire. Dorcas paraissait choquée, presque scandalisée, et il regretta aussitôt ses paroles. Manipuler les autres n’avait en effet rien de très glorieux, il en était conscient, mais il n’avait pas réalisé que de telles pratiques seraient aussitôt associées aux Mangemorts. Aux yeux de Dorcas, une telle idée semblait même abjecte. Confus, le garçon la laissa parler. Il ne pensait pas à l’Impérium, mais d’autres sortilèges permettaient d’obtenir un résultat approchant, sans ôter tout libre-arbitre. Il s’agissait simplement d’influence, non de contrainte… Mais la frontière entre les deux se franchissait aisément. Leroy se mordit les lèvres ; il lui manquait encore, dans certains domaines, une visibilité claire de ce qui se faisait ou pas. Ce n’était pas faute de bonne volonté, pourtant. Néanmoins, grandir dans un environnement où la magie noire était pratiquée quotidiennement et le mépris des autres, cultivé comme un art de vivre, n’aidait pas à se forger un sens moral à toute épreuve. Plus jeune, Leroy s’était efforcé d’appliquer les quelques préceptes moraux qu’on avait évoqués par hasard devant lui, sur l’importance desquels un de ses cousins avait insisté. Depuis qu’il était parti de chez lui et en grandissant, il avait appris et compris beaucoup de choses mais, à l’évidence, il disposait encore d’une marge de progression.
De fait, Leroy se refusait à employer toute magie dont les Mangemorts pourraient également faire usage. Pas de sortilèges impardonnables, ni rien de ce genre. Si la manipulation entrait dans ces catégories, il la bannirait de ses pratiques. Il avait suffisamment peiné pour s’en sortir pour ne pas risquer de retomber dans ses anciens travers, ou de faire quoi que ce soit qui pourrait l’associer à son père. Il n’était pas un mage noir, encore moins un Mangemort. Point.
–Je…je suis désolé. Excuse-moi, je n’aurais pas dû parler ainsi, bafouilla-t-il lorsque Dorcas se tut. Je n’avais pas pensé qu’il s’agissait…enfin, que c’était aussi mal. Je suis allé trop loin. Je ne veux pas employer leurs moyens, je sais que ce serait leur accorder la victoire d’une certaine façon, reconnaître que leurs méthodes sont supérieures et cela, je le refuse.
Il essayait de se justifier, tout en ayant l’impression de s’enfoncer. Dorcas rappela qu’elle ne le considérait pas comme quelqu’un de mauvais et cela le soulagea. De même que sa culpabilité latente depuis la mort de ses amis ne l’aidait pas à avoir une haute image de lui-même, Leroy savait pertinemment qu’il était loin d’être aussi fort que la Gryffondor ou Evangeline sur le plan moral, mais il s’efforçait de se montrer à la hauteur.
–Merci… Je ne veux pas être comme eux.
Evangeline détourna la conversation en évoquant les différentes possibilités qu’ils avaient de se préparer à ce qui les attendait. Apprendre des sorts, des potions… Il le faisait déjà, c’était une nécessité s’il voulait continuer à échapper à son père ou l’affronter à armes à peu près égales, mais seul, il n’était pas aisé de juger des progrès accomplis. Dorcas rebondit sur l’intervention de la Serdaigle, en soulignant le problème de l’entraînement solitaire. L’explication sur le dôjô fut bienvenue car le terme demeurait toujours énigmatique aux yeux du sorcier.
Leroy devint pensif. Les mots d’Evangeline et de Dorcas, ainsi que le regard de cette dernière, ouvraient de nouvelles perspectives. Même s’il ne les connaissait pas beaucoup, le Serdaigle leur faisait confiance. Et, avec la situation actuelle, le père de Dorcas avait tout à fait raison : l’union fait la force. Leroy avait longtemps fait cavalier seul mais il était peut-être temps de changer. On ne pouvait lutter indéfiniment sans amis à ses côtés… Un possible entraînement ensemble les rapprocherait davantage sans doute, puisqu’ils ne se connaissaient pas vraiment…si cela fonctionnait, et si elles le voulaient. L’idée sous-jacente dans les paroles de Dorcas lui paraissait excellente, enthousiasmante même.
–J’étudie déjà seul ce que tu évoquais, Evangeline: les sorts, les potions... Et effectivement, ce n’est pas facile d’avoir toujours la motivation nécessaire. Mais à plusieurs… Nous pourrions mettre nos compétences en commun et nous entraîner ensemble.
Il sourit à sa condisciple de Serdaigle lorsqu’elle reprit la parole. C’était vrai que rien ne les disposait à s’entendre auparavant. Progresser de ce côté-là n’était pas un mal, et il était plutôt heureux qu’Evangeline partageât son avis. La confiance, les liens avec les parents n’étaient pas des sujets qu’ils maîtrisaient vraiment tous les deux, mais s’ils partageaient le même avis, ils ne devaient pas être complètement dans l’erreur.
–Il faut croire que tout peut arriver, fit-il en réponse à la phrase d’Evangeline. Un peu de surprise dans la vie ne fait pas de mal.
Leur rapprochement amical se révélait déjà étonnant en soi pour la plupart des autres élèves de Serdaigle, plus habitués à les voir se disputer en permanence. Pour l’instant, l’essentiel était qu’ils avaient réussi à dérider quelque peu Dorcas, qui finit par admettre qu’ils avaient raison.
Cependant, quelques instants plus tard, Leroy comprit qu’il avait perdu une belle occasion de se taire. Dorcas paraissait choquée, presque scandalisée, et il regretta aussitôt ses paroles. Manipuler les autres n’avait en effet rien de très glorieux, il en était conscient, mais il n’avait pas réalisé que de telles pratiques seraient aussitôt associées aux Mangemorts. Aux yeux de Dorcas, une telle idée semblait même abjecte. Confus, le garçon la laissa parler. Il ne pensait pas à l’Impérium, mais d’autres sortilèges permettaient d’obtenir un résultat approchant, sans ôter tout libre-arbitre. Il s’agissait simplement d’influence, non de contrainte… Mais la frontière entre les deux se franchissait aisément. Leroy se mordit les lèvres ; il lui manquait encore, dans certains domaines, une visibilité claire de ce qui se faisait ou pas. Ce n’était pas faute de bonne volonté, pourtant. Néanmoins, grandir dans un environnement où la magie noire était pratiquée quotidiennement et le mépris des autres, cultivé comme un art de vivre, n’aidait pas à se forger un sens moral à toute épreuve. Plus jeune, Leroy s’était efforcé d’appliquer les quelques préceptes moraux qu’on avait évoqués par hasard devant lui, sur l’importance desquels un de ses cousins avait insisté. Depuis qu’il était parti de chez lui et en grandissant, il avait appris et compris beaucoup de choses mais, à l’évidence, il disposait encore d’une marge de progression.
De fait, Leroy se refusait à employer toute magie dont les Mangemorts pourraient également faire usage. Pas de sortilèges impardonnables, ni rien de ce genre. Si la manipulation entrait dans ces catégories, il la bannirait de ses pratiques. Il avait suffisamment peiné pour s’en sortir pour ne pas risquer de retomber dans ses anciens travers, ou de faire quoi que ce soit qui pourrait l’associer à son père. Il n’était pas un mage noir, encore moins un Mangemort. Point.
–Je…je suis désolé. Excuse-moi, je n’aurais pas dû parler ainsi, bafouilla-t-il lorsque Dorcas se tut. Je n’avais pas pensé qu’il s’agissait…enfin, que c’était aussi mal. Je suis allé trop loin. Je ne veux pas employer leurs moyens, je sais que ce serait leur accorder la victoire d’une certaine façon, reconnaître que leurs méthodes sont supérieures et cela, je le refuse.
Il essayait de se justifier, tout en ayant l’impression de s’enfoncer. Dorcas rappela qu’elle ne le considérait pas comme quelqu’un de mauvais et cela le soulagea. De même que sa culpabilité latente depuis la mort de ses amis ne l’aidait pas à avoir une haute image de lui-même, Leroy savait pertinemment qu’il était loin d’être aussi fort que la Gryffondor ou Evangeline sur le plan moral, mais il s’efforçait de se montrer à la hauteur.
–Merci… Je ne veux pas être comme eux.
Evangeline détourna la conversation en évoquant les différentes possibilités qu’ils avaient de se préparer à ce qui les attendait. Apprendre des sorts, des potions… Il le faisait déjà, c’était une nécessité s’il voulait continuer à échapper à son père ou l’affronter à armes à peu près égales, mais seul, il n’était pas aisé de juger des progrès accomplis. Dorcas rebondit sur l’intervention de la Serdaigle, en soulignant le problème de l’entraînement solitaire. L’explication sur le dôjô fut bienvenue car le terme demeurait toujours énigmatique aux yeux du sorcier.
Leroy devint pensif. Les mots d’Evangeline et de Dorcas, ainsi que le regard de cette dernière, ouvraient de nouvelles perspectives. Même s’il ne les connaissait pas beaucoup, le Serdaigle leur faisait confiance. Et, avec la situation actuelle, le père de Dorcas avait tout à fait raison : l’union fait la force. Leroy avait longtemps fait cavalier seul mais il était peut-être temps de changer. On ne pouvait lutter indéfiniment sans amis à ses côtés… Un possible entraînement ensemble les rapprocherait davantage sans doute, puisqu’ils ne se connaissaient pas vraiment…si cela fonctionnait, et si elles le voulaient. L’idée sous-jacente dans les paroles de Dorcas lui paraissait excellente, enthousiasmante même.
–J’étudie déjà seul ce que tu évoquais, Evangeline: les sorts, les potions... Et effectivement, ce n’est pas facile d’avoir toujours la motivation nécessaire. Mais à plusieurs… Nous pourrions mettre nos compétences en commun et nous entraîner ensemble.
Leroy de Louvière- Messages : 335
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