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L'amour existe! [PV. Evangeline]
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L'amour existe! [PV. Evangeline]
Flash-back. Un retour en arrière d’un moment de ma vie, où j’ai rencontré celle qui possède mon cœur, même si après deux ans, elle ne souhaite toujours pas croire en l‘amour. Ma rencontre avec Angy. C’était en décembre 1975, un soir du mois de Janvier… je ne me souviens pas de plus de détails concernant cette journée, seulement d’elle… enfin si, je me souviens de ce que j’ai fait avant… c’était une belle journée… à moins que ce ne soit elle qui est éclaircie ce jour-là… je me remémore encore ma rencontre, notre rencontre… et surtout qu’elle n’a toujours pas reconnue que l’amour existait… j’allais bien lui faire comprendre un de ces quatre… en tout cas, pas le soir de notre rencontre, ça non…
*******
Une journée comme une autre s’annonçait. Un ciel nuageux, les Serdaigle en pleine révision avant même d’avoir quitter leur lit… et moi, profitant d’une bonne matinée de sommeil car aucun autre cours que celui de Potions n’était prévu aujourd’hui. Magnifique, du repos.
Une heure plus, estimant m’être assez reposé, je me préparais pour la journée. Nettoyage, rasage, habillage. Après cela, je descendais à la grande salle prendre mon petit-déjeuner, rien de bien particulier en prévision, finalement… je n’ai rien fait de la journée, jusqu’au cours de potions.
Enfin, rien fait… j’étais sorti avec des amis, j’avais rencontré des filles de quatrième année à côté du lac… au début de l’après-midi, je me suis posé seul avec elles et j’ai discuté. Juste discuté. Hé, je ne pouvais pas me permettre d’avoir des relations partout, je devais limiter mon… champ d’action. Bref, j’ai parlé avec elles, de choses et d’autres, en buvant tranquillement des Biéraubeurres… c’était sympa. Et puis seize heures. Je devais aller en cours de potions. Je leur ai gentiment souhaité une bonne fin de journée, et j’ai vite remonté la pente à côté du lac qui menait dans la cour des Serpentard, enfin… la cour que la maison squattait. Je les ai tous ignoré. Je sentais leur regard se poser sur mon blason, je les voyais avancer vers moi, voir mon visage, et enfin reculé… ma famille n’est pas un exemple, mais je dois reconnaître que sa réputation aidait à se faire respecter. Bref, j’ai traversé cette cour sans problème, et j’ai marché assez rapidement vers le hall du château. Il y avait un endroit où je cachais toujours mon sac, c’était derrière un portrait d’un vieux sorcier… je ne me souvenais plus de son histoire, mais je l’avais lu dans un livre récemment. Pas important, sauf si vous appréciez les portraits de vieux sorcier, chauve et en robe de nuit…
Je gagna rapidement les cachots, et j’entrais pile à l’heure au cours de potions.
********
Le professeur Slughorn venait de conclure son cours, qui portait sur les philtres d’amour. Les filles me lançaient des regards, à moi et le fameux philtre.
Je déglutis. Je crois que je ferais attention pendant quelques jours. Les histoires de faux-sentiments infligés, merci mais… non merci!
Je récupérais mes affaires tranquillement, je souhaitais la bonne soirée au professeur par politesse, et pour me faire bien voir, même si je n’en avais pas besoin étant l’un des meilleurs élèves de ma classe. Pas le meilleur encore, mais ça arrivera je n’en doutais pas. Sur le chemin, j’ai croisé quelques Serpentards, si lâches qu’il s’en prenait encore à quelqu’un plus jeunes qu’eux, et à trois contre un… une honte pour des adolescents de dix-sept ans… faire face à un troisième année, pff! J’intervins et conseilla à l’élève, qui d’ailleurs portait le blason de Serdaigle, de partir rapidement. Les trois élèves me dévisageait, il savait qui j’étais et de quelle famille je venais. Mais ils étaient sans doute au courant que j’avais pour but de défendre ma maison qui selon eux est remplie de grosses-têtes incapables de se défendre, des victimes, des proies faciles… sauf que j’en connaissais long sur les duels… N’étant pas brutal, je me contenta de les attacher tout les trois d’un coup de baguette magique, sachant que je ne pouvais pas gagner à trois contre un même en étant doué. Je suis vite parti des cachots, et j’ai regagné le dortoir des Serdaigle.
*******
Deux trois parties d’échecs avec un camarade, puis en regardant l’heure sur l’horloge de la salle commune je me suis souvenu qu’il me restait un livre à terminer avant d’aller le rendre à la bibliothèque ce soir même. Je félicitais mon adversaire d’avoir gagner deux parties sur trois, et je rejoins mon lit pour terminer le livre.
En une heure, je terminais les derniers chapitres de ce dernier. D’autres Serdaigle voulaient que je joue aux échecs, une fois de plus, sans imaginer que j’avais autre chose à faire. Je voulais bien de temps en temps mais c’est comme chaque chose, l’abus n’est pas nécessaire.
Je rejoins la bibliothèque en empruntant un passage secret, qui mène dans le hall juste devant l’entrée de la bibliothèque. Je me suis avancé vers la bibliothécaire.
- Bonsoir madame, je viens vous rendre ce livre. Ne vous inquiétez, j’ai toujours pris soin des livres que j’emprunte! Rajoutais-je devant le regard accusateur de cette dernière.
Quelle vieille bique… depuis le temps que je venais à la bibliothèque, elle se permettra de ne pas avoir confiance en moi... quoique, il paraît qu'elle est comme ça même avec le Directeur...
Une jeune fille arriva, et s’adressa à la bibliothécaire. Wahou… elle était d’une beauté… incroyable… la fille! Pas la bibliothécaire… je n’arrêtais pas de fixer cette jeune fille, de façon totalement… indiscrète… Il fallait que je lui parle! Oui, moi je suis comme ça! Je parle aux jolies filles que je croise! En plus elle était à Serdaigle! Mais celle-ci, elle avait quelque chose en plus... mais quoi?
*******
Une journée comme une autre s’annonçait. Un ciel nuageux, les Serdaigle en pleine révision avant même d’avoir quitter leur lit… et moi, profitant d’une bonne matinée de sommeil car aucun autre cours que celui de Potions n’était prévu aujourd’hui. Magnifique, du repos.
Une heure plus, estimant m’être assez reposé, je me préparais pour la journée. Nettoyage, rasage, habillage. Après cela, je descendais à la grande salle prendre mon petit-déjeuner, rien de bien particulier en prévision, finalement… je n’ai rien fait de la journée, jusqu’au cours de potions.
Enfin, rien fait… j’étais sorti avec des amis, j’avais rencontré des filles de quatrième année à côté du lac… au début de l’après-midi, je me suis posé seul avec elles et j’ai discuté. Juste discuté. Hé, je ne pouvais pas me permettre d’avoir des relations partout, je devais limiter mon… champ d’action. Bref, j’ai parlé avec elles, de choses et d’autres, en buvant tranquillement des Biéraubeurres… c’était sympa. Et puis seize heures. Je devais aller en cours de potions. Je leur ai gentiment souhaité une bonne fin de journée, et j’ai vite remonté la pente à côté du lac qui menait dans la cour des Serpentard, enfin… la cour que la maison squattait. Je les ai tous ignoré. Je sentais leur regard se poser sur mon blason, je les voyais avancer vers moi, voir mon visage, et enfin reculé… ma famille n’est pas un exemple, mais je dois reconnaître que sa réputation aidait à se faire respecter. Bref, j’ai traversé cette cour sans problème, et j’ai marché assez rapidement vers le hall du château. Il y avait un endroit où je cachais toujours mon sac, c’était derrière un portrait d’un vieux sorcier… je ne me souvenais plus de son histoire, mais je l’avais lu dans un livre récemment. Pas important, sauf si vous appréciez les portraits de vieux sorcier, chauve et en robe de nuit…
Je gagna rapidement les cachots, et j’entrais pile à l’heure au cours de potions.
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Le professeur Slughorn venait de conclure son cours, qui portait sur les philtres d’amour. Les filles me lançaient des regards, à moi et le fameux philtre.
Je déglutis. Je crois que je ferais attention pendant quelques jours. Les histoires de faux-sentiments infligés, merci mais… non merci!
Je récupérais mes affaires tranquillement, je souhaitais la bonne soirée au professeur par politesse, et pour me faire bien voir, même si je n’en avais pas besoin étant l’un des meilleurs élèves de ma classe. Pas le meilleur encore, mais ça arrivera je n’en doutais pas. Sur le chemin, j’ai croisé quelques Serpentards, si lâches qu’il s’en prenait encore à quelqu’un plus jeunes qu’eux, et à trois contre un… une honte pour des adolescents de dix-sept ans… faire face à un troisième année, pff! J’intervins et conseilla à l’élève, qui d’ailleurs portait le blason de Serdaigle, de partir rapidement. Les trois élèves me dévisageait, il savait qui j’étais et de quelle famille je venais. Mais ils étaient sans doute au courant que j’avais pour but de défendre ma maison qui selon eux est remplie de grosses-têtes incapables de se défendre, des victimes, des proies faciles… sauf que j’en connaissais long sur les duels… N’étant pas brutal, je me contenta de les attacher tout les trois d’un coup de baguette magique, sachant que je ne pouvais pas gagner à trois contre un même en étant doué. Je suis vite parti des cachots, et j’ai regagné le dortoir des Serdaigle.
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Deux trois parties d’échecs avec un camarade, puis en regardant l’heure sur l’horloge de la salle commune je me suis souvenu qu’il me restait un livre à terminer avant d’aller le rendre à la bibliothèque ce soir même. Je félicitais mon adversaire d’avoir gagner deux parties sur trois, et je rejoins mon lit pour terminer le livre.
En une heure, je terminais les derniers chapitres de ce dernier. D’autres Serdaigle voulaient que je joue aux échecs, une fois de plus, sans imaginer que j’avais autre chose à faire. Je voulais bien de temps en temps mais c’est comme chaque chose, l’abus n’est pas nécessaire.
Je rejoins la bibliothèque en empruntant un passage secret, qui mène dans le hall juste devant l’entrée de la bibliothèque. Je me suis avancé vers la bibliothécaire.
- Bonsoir madame, je viens vous rendre ce livre. Ne vous inquiétez, j’ai toujours pris soin des livres que j’emprunte! Rajoutais-je devant le regard accusateur de cette dernière.
Quelle vieille bique… depuis le temps que je venais à la bibliothèque, elle se permettra de ne pas avoir confiance en moi... quoique, il paraît qu'elle est comme ça même avec le Directeur...
Une jeune fille arriva, et s’adressa à la bibliothécaire. Wahou… elle était d’une beauté… incroyable… la fille! Pas la bibliothécaire… je n’arrêtais pas de fixer cette jeune fille, de façon totalement… indiscrète… Il fallait que je lui parle! Oui, moi je suis comme ça! Je parle aux jolies filles que je croise! En plus elle était à Serdaigle! Mais celle-ci, elle avait quelque chose en plus... mais quoi?
Nicolas D. Warrington- Messages : 21
Date d'inscription : 02/08/2012
Localisation : Paris
Re: L'amour existe! [PV. Evangeline]
Accrochée au bras du Capitaine de leur équipe de Quidditch, Evangeline riait aux éclats, un son cristallin teinté de charme et de séduction qui savait ravir tous les cœurs présents. Ils parlent, discutent et se draguent et pourtant, quelque part au fond d'elle, la belle se sent coupable. Angie la croqueuse d'homme se sent mal, mal de rire aux éclats alors que non loin d'elle, il y a ce garçon qui la regarde, qui dit l'aimer. L'Amour … qu'est-ce que c'est ? Elle n'ose se retourner de peur de croiser son regard semblable aux océans tumultueux, profond et intense. S'y perdre ? Oh oui, elle avait peur de s'y noyer. Et elle a beau lui répéter que l'amour n'existe pas, aujourd'hui, elle en doute. Et cela lui fait horriblement peur. Pourtant, un doux souvenir lui vint en tête et la pose sur un petit nuage bien malgré elle.
B-NET
Une main fine et blanche se faufila entre les rideaux d'un baldaquin aux rideaux bleus et s'écrasa sans véritable douceur sur le réveil qui sonnait à tue tête. Le réveil fut difficile vu la nuit qu'elle avait passé, batifolant à droite et à gauche et surtout vu la soirée festive à laquelle elle avait participé. Les cours de cinquième année pouvait être très chiant parfois surtout qu'Ange avait déjà étudiée en théorie la plus part des cours en question. Enfin, cela ne n'empêcha pas ses lèvres d'esquisser un léger sourire, bientôt étouffé par un bâillement. Les matins sont toujours les pires moments mais parfois les plus amusants aussi, surtout en voyant les têtes de ses camarades … camarades qui ne l'aimait pas vraiment du fait de son comportement de séductrice. Non pas qu'elle leur avait piqué leur petit ami, ce n'était pas son genre mais bon. Elle avait du succès et cela ne plaisait guère.
Ce matin, ils avaient cours de Métamorphose avec les Serpentard, une joie pour elle. Entendre les insultes, les sang de bourbe à tout va était un véritable bonheur. Mais bien souvent, ses petits camarades verts et argents succombaient après quelques clins d’œil et quelque caresse. Trop facile. Même le sang le plus pur et le plus méprisant avait une faiblesse devant les avances d'une femme. Déjà, dans l'antiquité, même si leur rôle n'était pas important, elles savaient manipuler les hommes pour les mener vers le pouvoir. Le cours passa relativement rapidement, un sujet intéressant qu'elle avait déjà étudié par elle-même mais mieux compris avec un professeur comme McGonagall.
Le reste de la journée fut particulièrement long, une longue et très longue journée à la bibliothèque, attendant qu'un livre emprunté ne revienne au bercail. Il avait du retard en plus et ce grimoire, elle le voulait. Il traitait des pathologies magiques et des techniques de diagnostique, un sujet passionnant d'autant plus qu'elle voulait partir dans cette branche. Médicomage. Ne croyez pas qu'elle resta assise, lisant un autre livre pour se consoler. Non, c'était ce livre qu'elle voulait point barre, et ce qu'elle veut, elle l'obtient. Oh, ce n'était pas une enfant gâtée, loin de là. Bien loin de là. Une fille de moldus vivant dans un taudis de Brixton avec un père alcoolique qui se déchaînait sur elle et une mère qui faisait l'autruche. Parfois, elle rêvait qu'elle retrouvait dans le journal une photo de leur maison avec la marque des Ténèbres planant au-dessus. C'était l'Enfer l'été, un Enfer de deux mois où ils la considéraient comme un monstre, un mot qui était gravé sur son dos par les brûlures de cigarette.
Bref, la journée fut riche en rencontre, en charme et clins d’œil, en rire et bonne humeur. Evangeline décida de revenir au soir pour vérifier si le livre était de retour. Dans les étagères, niet. Rien que dale, l'emplacement était toujours aussi vide. Et comme à cette heure il n'y avait plus personne à part elle et la bibliothécaire … Et pourtant, une voix masculine attira son attention.
« Bonsoir madame, je viens vous rendre ce livre. Ne vous inquiétez, j’ai toujours pris soin des livres que j’emprunte ! »
Evangeline s'approcha et reconnu le livre. Enfin ! D'un pas rapide, Ange se rapprocha e intercepta la bibliothécaire avant qu'elle n'envoie le livre à sa place.
« Attendez, je vais emprunter ce livre. »
Le regard perçant de la vieille femme sembla la souder un instant avant de lui tendre le livre.
« Deux semaines, Mademoiselle Holmes. Pas une de plus. »
En disant cela, la vielle bique assassina du regard son camarade de maison, vu l'uniforme qu'il portait et Eva ne put s'empêcher de rire.
« La ponctualité c'est mon domaine. »
Toujours à l'heure, jamais une seule seconde de retard. En s'éloignant avec un léger sourire, Ange ne put échapper à ce regard béa qu'il lui lançait sans aucune discrétion. Son sourcil se leva légèrement, mais quelque chose au fond d'elle semblait s'agiter. Comme un nœud qui semblait se resserrer d'avantage et la mettait mal à l'aise.
« J'ai un scrout à pétard sur la tête ? Et ferme la bouche tu vas gober des mouches si ça continue. »
La moquerie perçait naturellement dans sa voix, et pourtant, elle ne semblait pas être comme d'habitude. Charmeuse et aguicheuse avec les hommes, à cet instant, elle ne savait plus où se mettre.
Ce matin, ils avaient cours de Métamorphose avec les Serpentard, une joie pour elle. Entendre les insultes, les sang de bourbe à tout va était un véritable bonheur. Mais bien souvent, ses petits camarades verts et argents succombaient après quelques clins d’œil et quelque caresse. Trop facile. Même le sang le plus pur et le plus méprisant avait une faiblesse devant les avances d'une femme. Déjà, dans l'antiquité, même si leur rôle n'était pas important, elles savaient manipuler les hommes pour les mener vers le pouvoir. Le cours passa relativement rapidement, un sujet intéressant qu'elle avait déjà étudié par elle-même mais mieux compris avec un professeur comme McGonagall.
Le reste de la journée fut particulièrement long, une longue et très longue journée à la bibliothèque, attendant qu'un livre emprunté ne revienne au bercail. Il avait du retard en plus et ce grimoire, elle le voulait. Il traitait des pathologies magiques et des techniques de diagnostique, un sujet passionnant d'autant plus qu'elle voulait partir dans cette branche. Médicomage. Ne croyez pas qu'elle resta assise, lisant un autre livre pour se consoler. Non, c'était ce livre qu'elle voulait point barre, et ce qu'elle veut, elle l'obtient. Oh, ce n'était pas une enfant gâtée, loin de là. Bien loin de là. Une fille de moldus vivant dans un taudis de Brixton avec un père alcoolique qui se déchaînait sur elle et une mère qui faisait l'autruche. Parfois, elle rêvait qu'elle retrouvait dans le journal une photo de leur maison avec la marque des Ténèbres planant au-dessus. C'était l'Enfer l'été, un Enfer de deux mois où ils la considéraient comme un monstre, un mot qui était gravé sur son dos par les brûlures de cigarette.
Bref, la journée fut riche en rencontre, en charme et clins d’œil, en rire et bonne humeur. Evangeline décida de revenir au soir pour vérifier si le livre était de retour. Dans les étagères, niet. Rien que dale, l'emplacement était toujours aussi vide. Et comme à cette heure il n'y avait plus personne à part elle et la bibliothécaire … Et pourtant, une voix masculine attira son attention.
« Bonsoir madame, je viens vous rendre ce livre. Ne vous inquiétez, j’ai toujours pris soin des livres que j’emprunte ! »
Evangeline s'approcha et reconnu le livre. Enfin ! D'un pas rapide, Ange se rapprocha e intercepta la bibliothécaire avant qu'elle n'envoie le livre à sa place.
« Attendez, je vais emprunter ce livre. »
Le regard perçant de la vieille femme sembla la souder un instant avant de lui tendre le livre.
« Deux semaines, Mademoiselle Holmes. Pas une de plus. »
En disant cela, la vielle bique assassina du regard son camarade de maison, vu l'uniforme qu'il portait et Eva ne put s'empêcher de rire.
« La ponctualité c'est mon domaine. »
Toujours à l'heure, jamais une seule seconde de retard. En s'éloignant avec un léger sourire, Ange ne put échapper à ce regard béa qu'il lui lançait sans aucune discrétion. Son sourcil se leva légèrement, mais quelque chose au fond d'elle semblait s'agiter. Comme un nœud qui semblait se resserrer d'avantage et la mettait mal à l'aise.
« J'ai un scrout à pétard sur la tête ? Et ferme la bouche tu vas gober des mouches si ça continue. »
La moquerie perçait naturellement dans sa voix, et pourtant, elle ne semblait pas être comme d'habitude. Charmeuse et aguicheuse avec les hommes, à cet instant, elle ne savait plus où se mettre.
Dernière édition par Evangeline R. Holmes le Sam 18 Aoû - 15:18, édité 6 fois
Invité- Invité
Re: L'amour existe! [PV. Evangeline]
« Attendez, je vais emprunter ce livre. »
La vieille bibliothécaire sembla l’examiner du regard, comme si elle voulait… juger si elle était digne de prendre le livre… enfin, c’était l’impression que ça donnait.
« Une semaine, mademoiselle Holmes. Pas une de plus. »
Elle me lança un regard terrifiant, j’aurais presque pu en frissonner. Bon d’accord, elle m’a fait frissonné, mais faut se mettre à ma place, elle est terrifiante cette vieille peau… au moins ça aura eu le mérite de faire sourire cette charmante mademoiselle Holmes…
« La ponctualité c’est mon domaine. »
Elle commença à partir, avec un sourire aux coins des lèvres. Je la fixais avec insistance. Sans doute trop… elle me fixait avec un regard dont je ne comprenais pas le sens, mais je ne tarda pas à savoir.
« J’ai un scrout à Pétard sur la tête? Et ferme la bouche tu vas gober des mouches si ça continue. »
Mon expression changea directement, face à cette phrase brutale que cette fille venait de me sortir… je fronça mes sourcils et je la fixa droit dans les yeux, dans l’intention de l’insulter de sang-de-bourbe… mais je changea immédiatement d’avis. Cette… Miss Holmes avait raison, je devais être ridicule, et je n’avais pas à l’insulter comme ça. L’éducation de mes grands-parents m’avait sans doute trop influencé, je ne devais pas suivre la route qu’ils souhaitaient pour moi, celles des rangs de ce fameux mage noir que le monde craignait… jamais je ne m’abaisserais à cela. Je devais tant qu’il en était encore temps faire de moi quelqu’un de bien… perdu dans mes pensées, je réalisa qu’elle me regardait encore, s’attendant à une raison je suppose…
« Non, tu n’as pas de… scrout sur la tête… ahem… excuse-moi. »
Je voulais en savoir plus sur cette femme, elle m’intriguait. Elle avait une certaine agressivité rien que dans ces paroles, mais en même tout elle était d’une beauté… sur le coup, ça m’avait retourné. Je me devais d’en savoir plus sur elle. Oh, mais je venais de repenser à la bibliothécaire.
« Madame la Bibliothécaire, excusez le énième retard que j’ai pu prendre pour vous rendre un livre, mais en même temps, entre mes études et les soirées, vous voulez que je lise quand? » Dis-je avec un sourire aux coins des lèvres. Elle me fixa avec ces yeux globuleux, qui semblait sortir de leur orbite, et j’ai failli éclater de rire.
« Euh, sinon… j’ai entendu cette vieille peau dire ton nom mais je ne te connais pas ton prénom… moi c’est Nicolas, Warrington… enchanté » demandais-je de manière indiscrète, encore.
La bibliothécaire me fixa, outrée, puis retourna à ses occupations dans les allées remplies de livres. Je pris soin d’accorder un petit sourire à Miss Holmes, mais… contrairement aux autres femmes que je pouvais fréquenter, elle… je ne sais pas, elle me déstabilisait… je ne sais pas si c’est vraiment le mot qui convient, mais c’était le premier sentiment qui me venait à l’esprit. C’était un sourire plutôt gêné. Je n’étais absolument pas à l’aise face à elle.
« Tu t’intéresses à la Médicomagie toi aussi? »
J’avais pris un peu de temps pour ce livre mais j’avais apprécié ce dernier, notamment par toutes ces explications sur l’art de la médicomagie que l’auteur avait su expliqué en détails. Enfin bref, ce n’est pas la question. Je continuais à fixer Evangeline, gêné. Je sentais que je rougissais un peu. Evangeline me faisait rougir… j’étais vraiment gêné.
La vieille bibliothécaire sembla l’examiner du regard, comme si elle voulait… juger si elle était digne de prendre le livre… enfin, c’était l’impression que ça donnait.
« Une semaine, mademoiselle Holmes. Pas une de plus. »
Elle me lança un regard terrifiant, j’aurais presque pu en frissonner. Bon d’accord, elle m’a fait frissonné, mais faut se mettre à ma place, elle est terrifiante cette vieille peau… au moins ça aura eu le mérite de faire sourire cette charmante mademoiselle Holmes…
« La ponctualité c’est mon domaine. »
Elle commença à partir, avec un sourire aux coins des lèvres. Je la fixais avec insistance. Sans doute trop… elle me fixait avec un regard dont je ne comprenais pas le sens, mais je ne tarda pas à savoir.
« J’ai un scrout à Pétard sur la tête? Et ferme la bouche tu vas gober des mouches si ça continue. »
Mon expression changea directement, face à cette phrase brutale que cette fille venait de me sortir… je fronça mes sourcils et je la fixa droit dans les yeux, dans l’intention de l’insulter de sang-de-bourbe… mais je changea immédiatement d’avis. Cette… Miss Holmes avait raison, je devais être ridicule, et je n’avais pas à l’insulter comme ça. L’éducation de mes grands-parents m’avait sans doute trop influencé, je ne devais pas suivre la route qu’ils souhaitaient pour moi, celles des rangs de ce fameux mage noir que le monde craignait… jamais je ne m’abaisserais à cela. Je devais tant qu’il en était encore temps faire de moi quelqu’un de bien… perdu dans mes pensées, je réalisa qu’elle me regardait encore, s’attendant à une raison je suppose…
« Non, tu n’as pas de… scrout sur la tête… ahem… excuse-moi. »
Je voulais en savoir plus sur cette femme, elle m’intriguait. Elle avait une certaine agressivité rien que dans ces paroles, mais en même tout elle était d’une beauté… sur le coup, ça m’avait retourné. Je me devais d’en savoir plus sur elle. Oh, mais je venais de repenser à la bibliothécaire.
« Madame la Bibliothécaire, excusez le énième retard que j’ai pu prendre pour vous rendre un livre, mais en même temps, entre mes études et les soirées, vous voulez que je lise quand? » Dis-je avec un sourire aux coins des lèvres. Elle me fixa avec ces yeux globuleux, qui semblait sortir de leur orbite, et j’ai failli éclater de rire.
« Euh, sinon… j’ai entendu cette vieille peau dire ton nom mais je ne te connais pas ton prénom… moi c’est Nicolas, Warrington… enchanté » demandais-je de manière indiscrète, encore.
La bibliothécaire me fixa, outrée, puis retourna à ses occupations dans les allées remplies de livres. Je pris soin d’accorder un petit sourire à Miss Holmes, mais… contrairement aux autres femmes que je pouvais fréquenter, elle… je ne sais pas, elle me déstabilisait… je ne sais pas si c’est vraiment le mot qui convient, mais c’était le premier sentiment qui me venait à l’esprit. C’était un sourire plutôt gêné. Je n’étais absolument pas à l’aise face à elle.
« Tu t’intéresses à la Médicomagie toi aussi? »
J’avais pris un peu de temps pour ce livre mais j’avais apprécié ce dernier, notamment par toutes ces explications sur l’art de la médicomagie que l’auteur avait su expliqué en détails. Enfin bref, ce n’est pas la question. Je continuais à fixer Evangeline, gêné. Je sentais que je rougissais un peu. Evangeline me faisait rougir… j’étais vraiment gêné.
Nicolas D. Warrington- Messages : 21
Date d'inscription : 02/08/2012
Localisation : Paris
Re: L'amour existe! [PV. Evangeline]
HJ : désolée, j'ai eu un petit changement de programme et des vacances improvisées xD
Avait-elle été aussi agressive que cela ? Elle ne le croyait pas mais Eva eut un mouvement de recul en le voyant froncer les sourcils de la sorte, et ancrer son regard dans le sien. Et alors qu'elle tournait les talons, sa voix tinta à nouveau, hésitante et maladroite, si bien qu'elle ne put que reporter son attention sur lui, intriguée par un tel comportement. Après s’être excusé auprès d'elle, excuse qu'elle accueillit avec un sourire et un hochement de tête, son camarade fit ses excuses à la bibliothécaire, des parole plut^t amusantes si l'on en croyait le regard globuleux de la vielle bique.
« Euh, sinon… j’ai entendu cette vieille peau dire ton nom mais je ne te connais pas ton prénom… moi c’est Nicolas, Warrington… enchanté »
Et cette drague non dissimulée se fit devant les yeux outrés de la vieille qui trouva intelligent de s'enfuir dans les rayons. Mais Warrington, ce nom lui disait quelque chose. N'était-ce pas celui qui organisait la plus part des soirées dans la tour des Serdaigles. Et finalement, elle se détendit. Après tout il était mignon, intelligent, en septième année. D'habitude, elle aurait sauté sur l'occasion pour le draguer. Enfin, c'était ce qu'elle faisait d'habitude en voyant un homme avec du potentiel. Mais pas cette fois-ci. Sa tête ne réfléchissait même pu et elle parlait sans barrière ni faux semblants.
« C'est Evangeline. »
Et alors un doux sourire naquit sur ses lèvres, sans qu'elle ne le sache. Il s'était posé sans faire du bruit et donnait des airs angéliques à son visage. Mais d'une façon inattendue, en ce jour inattendu, il est apparu. Ce sourire qu'elle cachait, cette douceur qu'elle réservait à ses plus proches amis, elle le lui offrait sans retenu, sans même le savoir, lui, ce Nicolas, un simple inconnu. Mais bien vite, son esprit se rendit compte de cette liberté et ramena l'ange sur terre. Son regard la mettait mal à l'aise, gênée d'une telle attention. Avec quelqu'un d'autre, elle aurait sûrement ri ou profité de l'occasion. Mais pas aujourd'hui. Aujourd'hui, elle avait peur de ce sentiment qui naissait en elle. Heureusement, il eut le bon sens de ramener sur table un sujet de conversation, typiquement serdaigle. Le livre et son thème.
« J'aimerai être médicomage, alors j'essaie de me préparer au mieux. »
Il y a des moments où l'on a envie de se faire tout petit et de s'envoler au loin, effrayé. Evangeline se croyait dans l'un de ces moments. Mais au lieu de prendre ses jambes à son coup, elle préféra inciter Nicolas à partir. Ou plutôt à l'inciter à ne pas s’intéresser à elle. Il nourrissait quelques sentiments étranges qui n'étaient pas bons, et qui n'existaient pas. Autant prendre le taureau par les cornes.
« C'est étrange, je ne t'ai jamais croisé. Et pourtant, j'en ai vu des septièmes années. D'ailleurs votre dortoir est vraiment pas là, plus grand et mieux aménagé que celui des sixièmes années. Enfin, ravi de t'avoir connu, Nico. »
Une bonne amie, un camarade. Le comportement typique. Et elle lui avouait aussi sa nature de croqueuse d'hommes. Cela le rebutera peut être. Sûrement oui …
Avait-elle été aussi agressive que cela ? Elle ne le croyait pas mais Eva eut un mouvement de recul en le voyant froncer les sourcils de la sorte, et ancrer son regard dans le sien. Et alors qu'elle tournait les talons, sa voix tinta à nouveau, hésitante et maladroite, si bien qu'elle ne put que reporter son attention sur lui, intriguée par un tel comportement. Après s’être excusé auprès d'elle, excuse qu'elle accueillit avec un sourire et un hochement de tête, son camarade fit ses excuses à la bibliothécaire, des parole plut^t amusantes si l'on en croyait le regard globuleux de la vielle bique.
« Euh, sinon… j’ai entendu cette vieille peau dire ton nom mais je ne te connais pas ton prénom… moi c’est Nicolas, Warrington… enchanté »
Et cette drague non dissimulée se fit devant les yeux outrés de la vieille qui trouva intelligent de s'enfuir dans les rayons. Mais Warrington, ce nom lui disait quelque chose. N'était-ce pas celui qui organisait la plus part des soirées dans la tour des Serdaigles. Et finalement, elle se détendit. Après tout il était mignon, intelligent, en septième année. D'habitude, elle aurait sauté sur l'occasion pour le draguer. Enfin, c'était ce qu'elle faisait d'habitude en voyant un homme avec du potentiel. Mais pas cette fois-ci. Sa tête ne réfléchissait même pu et elle parlait sans barrière ni faux semblants.
« C'est Evangeline. »
Et alors un doux sourire naquit sur ses lèvres, sans qu'elle ne le sache. Il s'était posé sans faire du bruit et donnait des airs angéliques à son visage. Mais d'une façon inattendue, en ce jour inattendu, il est apparu. Ce sourire qu'elle cachait, cette douceur qu'elle réservait à ses plus proches amis, elle le lui offrait sans retenu, sans même le savoir, lui, ce Nicolas, un simple inconnu. Mais bien vite, son esprit se rendit compte de cette liberté et ramena l'ange sur terre. Son regard la mettait mal à l'aise, gênée d'une telle attention. Avec quelqu'un d'autre, elle aurait sûrement ri ou profité de l'occasion. Mais pas aujourd'hui. Aujourd'hui, elle avait peur de ce sentiment qui naissait en elle. Heureusement, il eut le bon sens de ramener sur table un sujet de conversation, typiquement serdaigle. Le livre et son thème.
« J'aimerai être médicomage, alors j'essaie de me préparer au mieux. »
Il y a des moments où l'on a envie de se faire tout petit et de s'envoler au loin, effrayé. Evangeline se croyait dans l'un de ces moments. Mais au lieu de prendre ses jambes à son coup, elle préféra inciter Nicolas à partir. Ou plutôt à l'inciter à ne pas s’intéresser à elle. Il nourrissait quelques sentiments étranges qui n'étaient pas bons, et qui n'existaient pas. Autant prendre le taureau par les cornes.
« C'est étrange, je ne t'ai jamais croisé. Et pourtant, j'en ai vu des septièmes années. D'ailleurs votre dortoir est vraiment pas là, plus grand et mieux aménagé que celui des sixièmes années. Enfin, ravi de t'avoir connu, Nico. »
Une bonne amie, un camarade. Le comportement typique. Et elle lui avouait aussi sa nature de croqueuse d'hommes. Cela le rebutera peut être. Sûrement oui …
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Re: L'amour existe! [PV. Evangeline]
« C’est Evangeline. »
Elle avait répondue directement, et le ton de sa voix était tellement doux que l’espace d’un instant, j’avais l’impression de planer. Elle afficha même un sourire, mon dieu, un sourire tellement angélique que je me serais damné pour le contempler à jamais. Elle est d’une telle beauté, elle pourrait être un ange ou un démon que je lui confierais mon âme toute entière pour son si beau sourire.
« J’aimerais être médicomage alors j’essaie de me préparer au mieux. »
Je suis tout de suite revenu dans le présent, et je ne savais pas quoi dire. Je me contentais de la fixer, droit dans les yeux, sans rien dire. En plus d’être divinement belle, elle souhaite faire une carrière dans la médecine magique, l’une des filières qui demande des personnes de talents, autrement dit une carrière difficilement abordable à n’importe qui. Belle et intelligente…
« C’est étrange, je ne t’ai jamais croisé. Et pourtant, j’en ai vu des septièmes années. D’ailleurs votre dortoir est vraiment pas là, plus grand et mieux aménagé que les sixièmes années. Enfin, ravi de t’avoir connu, Nico. »
« Pardon? Attends, on va pas se dire au revoir maintenant quand même? on a à peine parler...»
Elle m’avoua être ce qu’on appelle une croqueuse d’hommes. J’ai été tout d’abord surpris, mais en même temps elle était si belle que c’était entièrement plausible. Une si belle femme ne pouvait qu’attirer les hommes… ce que je ne comprenais pas, c’est pourquoi elle était… elle pouvait avoir l’homme qu’elle voulait, mais … J’étais partagé entre l’envie de partir et de rester pour parler avec elle, savoir pourquoi… même si je me fichais bien de savoir ça… enfin, pas tellement. C’est vrai, j’étais plutôt resté figé quand elle me l’avait murmuré. J’étais resté silencieux pendant un instant, puis j’ai tenté une première fois de reprendre la parole. Je ne savais pas quoi dire… je détournais même le regard de Evangeline… une deuxième fois.
« Pourquoi tu me dis ça? Je pense savoir… peut-être penses-tu que je suis un de ces types qui partent à la première vérité? Ecoute, je ne sais pas comment te dire ça, c‘est tellement rare chez moi d‘avoir… de comprendre un sentiment pareil, mais…»
C’est la seule phrase qui m’est venue à l’esprit. Je crois que… non… Je ne voulais pas mettre terme à cette conversation, qui n’avait presque pas eu court. J’étais intrigué par Eva. J’ai enchainé sans la laisser répondre.
« L’amour existe, Evangeline. »
Je ne te connais pas encore, mais je sais que ce sentiment existe aussi chez toi. L’amour, Eve. Il existe, il suffit de le chercher… non, même pas. L’amour vient à toi, sans que tu ne saches, sans que tu ne comprennes comment il t’attrape, et le destin fait les choses. Je suis amoureux, Eve. De toi.
Bien évidemment, je n’ai pas du tout osé lui dire ça, et je suis resté encore et toujours devant elle, à la regarder droit dans les yeux. Mon regard exprimait ce nouveau sentiment qui faisait battre mon cœur si rapidement… Me laissant guider par mon cœur, j’ai doucement posé ma main sur sa joue… j’ai approché mon visage d’elle dans l’intention de l’embrasser… mes lèvres étaient proches des siennes…
Elle avait répondue directement, et le ton de sa voix était tellement doux que l’espace d’un instant, j’avais l’impression de planer. Elle afficha même un sourire, mon dieu, un sourire tellement angélique que je me serais damné pour le contempler à jamais. Elle est d’une telle beauté, elle pourrait être un ange ou un démon que je lui confierais mon âme toute entière pour son si beau sourire.
« J’aimerais être médicomage alors j’essaie de me préparer au mieux. »
Je suis tout de suite revenu dans le présent, et je ne savais pas quoi dire. Je me contentais de la fixer, droit dans les yeux, sans rien dire. En plus d’être divinement belle, elle souhaite faire une carrière dans la médecine magique, l’une des filières qui demande des personnes de talents, autrement dit une carrière difficilement abordable à n’importe qui. Belle et intelligente…
« C’est étrange, je ne t’ai jamais croisé. Et pourtant, j’en ai vu des septièmes années. D’ailleurs votre dortoir est vraiment pas là, plus grand et mieux aménagé que les sixièmes années. Enfin, ravi de t’avoir connu, Nico. »
« Pardon? Attends, on va pas se dire au revoir maintenant quand même? on a à peine parler...»
Elle m’avoua être ce qu’on appelle une croqueuse d’hommes. J’ai été tout d’abord surpris, mais en même temps elle était si belle que c’était entièrement plausible. Une si belle femme ne pouvait qu’attirer les hommes… ce que je ne comprenais pas, c’est pourquoi elle était… elle pouvait avoir l’homme qu’elle voulait, mais … J’étais partagé entre l’envie de partir et de rester pour parler avec elle, savoir pourquoi… même si je me fichais bien de savoir ça… enfin, pas tellement. C’est vrai, j’étais plutôt resté figé quand elle me l’avait murmuré. J’étais resté silencieux pendant un instant, puis j’ai tenté une première fois de reprendre la parole. Je ne savais pas quoi dire… je détournais même le regard de Evangeline… une deuxième fois.
« Pourquoi tu me dis ça? Je pense savoir… peut-être penses-tu que je suis un de ces types qui partent à la première vérité? Ecoute, je ne sais pas comment te dire ça, c‘est tellement rare chez moi d‘avoir… de comprendre un sentiment pareil, mais…»
C’est la seule phrase qui m’est venue à l’esprit. Je crois que… non… Je ne voulais pas mettre terme à cette conversation, qui n’avait presque pas eu court. J’étais intrigué par Eva. J’ai enchainé sans la laisser répondre.
« L’amour existe, Evangeline. »
Je ne te connais pas encore, mais je sais que ce sentiment existe aussi chez toi. L’amour, Eve. Il existe, il suffit de le chercher… non, même pas. L’amour vient à toi, sans que tu ne saches, sans que tu ne comprennes comment il t’attrape, et le destin fait les choses. Je suis amoureux, Eve. De toi.
Bien évidemment, je n’ai pas du tout osé lui dire ça, et je suis resté encore et toujours devant elle, à la regarder droit dans les yeux. Mon regard exprimait ce nouveau sentiment qui faisait battre mon cœur si rapidement… Me laissant guider par mon cœur, j’ai doucement posé ma main sur sa joue… j’ai approché mon visage d’elle dans l’intention de l’embrasser… mes lèvres étaient proches des siennes…
Nicolas D. Warrington- Messages : 21
Date d'inscription : 02/08/2012
Localisation : Paris
Re: L'amour existe! [PV. Evangeline]
« Pardon? Attends, on va pas se dire au revoir maintenant quand même? On a à peine parler...» Évangeline, qui s’apprêtait à tourner les talons ne put que se figer en entendant cela. Il résistait, et ce n'était pas bon signe. D'un geste nerveux, ses dents mordillèrent ses lèvres. Elle n'ose pas le regarder dans les yeux, alors son regard se pose sur l'espace entre ses sourcils, bien moins gênant que le regard en lui même, mais lui, baissait les yeux pour la seconde fois. Non, ne dit rien. S'il te plaît. « Pourquoi tu me dis ça. ». Le ton était accusateur et blessé, et l'espace d'un instant, la jeune fille eut honte de son comportement et elle regretta de l'avoir blessé et son cœur se pinça douloureusement. « Je pense savoir… peut-être penses-tu que je suis un de ces types qui partent à la première vérité ? ». Évangeline reste silencieuse, mais il a raison. Elle espérait qu'il parte à l'entente de cette vérité. Elle détourne la tête, mais ne semble pas vouloir faire ses excuses. Qu'il s'en aille maintenant. Même si elle avait envie qu'il reste, d'entendre encore le son de sa voix. « Écoute, je ne sais pas comment te dire ça, c‘est tellement rare chez moi d‘avoir… de comprendre un sentiment pareil, mais…» Non. Vivement, elle replongea son regard dans le sien, un regard où l'on pouvait voir une étincelle de peur y briller. Peur de le voir avouer des sentiments qu'elle ne comprenait pas, qu'elle ne connaissait et qu'elle ne voulait pas connaître. « L’amour existe, Évangeline. » D'un coté, elle fut soulagée qu'il ne lui avoue pas directement l'aimer, alors qu'ils venaient de se croiser. Et pourtant, au fond, elle l'aurait peut être voulu.
Un soupir franchit ses lèvres rouges tandis qu'elle replaçait une mèche derrière son oreille. « L'amour n'est qu'une chimère pour te rassurer, un sentiment éphémère, un fantôme. » Elle ne voulait pas lui faire mal en disant cela, elle voulait qu'il comprenne. L'amour n'existe pas. Il est destiné à rassurer les plus faible, ce n'est qu'un attachement qui dure l'espace de quelque temps. Parfois quelques jours, quelques mois, quelques années. Mais jamais une éternité. L’amour éternelle, quelle connerie. Avec un grand A. En ayant vécu sans amour, comment voulez-vous qu'elle en comprenne sa nature. « C'est ce que je pense, et rien n'y changera. Je vis les pieds sur terre, profitant de chaque instant que l'on a à m'offrir. La vie aussi est éphémère, et ce serait la gâcher que de se préoccuper de … l'amour. » Le dernier mot fut prononcé d'une telle façon qu'il était difficile de connaître la nature de ses sentiments. Colère ? Tristesse ? Envie ? Dégout ? Tous ces sentiments se cumulaient, reflétant une personnalité complexe qui se cherchait encore, une fille qui paraissait forte mais torturée de l'intérieur par des sentiments contraires qui la rongeaient à longueur de journée. Et bien plus encore qu'elle venait de rencontrer Nicolas.
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