"Mise au point presque pacifique sous l'oeil de la sorcière borgne" [PV Dorcas Meado']

[Aaron Köln]

HJ : Et oui je me remet à RP !!!

Voilà plusieurs jours que Aaron n'avait pas de nouvelle de Alexander Lufkin son meilleur ami et accessoirement grand frère hyper protecteur. Aussi afin de ne pas rester seul dans la salle commune et provoqué une autre catastrophe en s'énervant contre l'un de ses camarades (ou simplement en déclenchant une énième bagarre suite à son comportement), le jeune asiatique restait donc dans les couloirs pour lire ou simplement penser en étant assis sur le coin d'une fenêtre.

Ce jour ne faisais pas exception à la règle, et après avoir chercher Alexander pendant quelques heures dans l'espoir de réussir à lui arracher quelques informations sur un garçon, et aussi pour le convaincre d'aller voler de la nourriture pour lui aux cuisines, seulement rien, aucune trace. De quoi inquiéter n'importe quel ami, donc en l’occurrence lui même.

Portant simplement une chemise blanche, un pantalon noir et sa cape Aaron lisait donc contre une fenêtre en soufflant de temps en temps pour dégager quelques mèches tombant devant ses yeux et qui entravait donc son activité. Le titre de son ouvrage était un livre moldu qu'il avait trouver par hasard et envoyer par l'un de ses amis comme étant un sois-disant apport pour ses maigres connaissance du monde adulte. Le nom lui semblait étrange : "Kamasutra" et il n'y avait aucun dessins sur la couverture lui permettant de savoir l'histoire de cet ouvrage et il était curieux de savoir en quoi ce livre pourrait le faire grandir en quelques sortes.

En ouvrant à la première page l'intérieur de la couverture était simple, marron et pas très attrayant et la première page était ornée du titre de l'ouvrage entourée de formée onduleuse. Seconde page, le sommaire avec simplement écris le mot 'position' avec plusieurs chiffres selon le chapitre.

Ainsi la lecture commença et dès la première page des rougeurs envahirent le visage originellement pâle de notre jeune japonais, pensant que c'était juste une farce il tourna donc frénétiquement les pages pour voir chaque fois des dessins explicites qui le choquait et le firent se lever d'un bond en criant :

"Non mais c'est quoi ce livre !!!!!!!!! Mes yeux au secours mes yeux !!!!!!!!!!"

Le livre tombait en même temps alors que Aaron s'était lever, sans voir qu'une personne arrivait dans le couloir de la statue à la sorcière borgne.

[Dorcas Meadowes]

Le professeur de sortilèges tapa dans ses mains, agita sa baguette magique, puis annonça de son habituelle voix pleine d'entrain : "Vous pouvez ranger vos baguettes, la classe est terminée pour aujourd'hui !" Dorcas en soupira de soulagement. le cours avait vraiment été très intéressant, portant sur la théorie des sortilèges applicables à son propre corps et leurs multiples possibilités d'utilisation. Toutefois, au bout de trois heures de cours sans pause, même les plus studieux des élèves, Serdaigles y compris, avaient commencé à piquer du nez. La Gryffondor n'échappait pas à la règle. Le professeur, lui, semblait en grande forme même après ces trois longues heures où il avait passé son temps à parler devant ses élèves qui, eux, l'avaient passé à réfléchir.

Dorcas rangea ses affaires en tachant de ne pas froisser son parchemin de notes au fond de son sac, comme la dernière fois, et se leva de sa chaise. Elle sortit la première, n'attendant personne, puisqu'aucun de ses amis ne suivait ce cours d'option destiné aux futurs Aurors. Oh, il y avait bien Potter et Black qu'elle connaissait, mais pas en tant qu'amis bien sûr... elle ne les appréciait pas, et ils le lui rendaient bien.

Non sans leur adresser un regard noir aux deux concernés, qui n'étaient jamais innocents de rien et toujours coupables de tout, elle quitta la salle de classe en s'étirant nonchalament, s'attirant quelques regards masculins languides sur la chute de reins ainsi révélée, sans le vouloir, par le pull un peu trop court qui s'était relevé. Dorcas se rembrailla avec grâce et délicatesse en continuant de marcher. Mais, alors qu'elle passait devant un couloir qu'elle n'empruntait jamais, un grand cri se fit entendre, et un livre jaillit devant ses pieds, si vite et si fort qu'elle faillit marcher dessus.

La cascade qu'elle réalisa ensuite pour ne pas écraser l'ouvrage aurait pu figurer au Guiness Book des plus belles gamelles. Dorcas marcha de côté. Sa cheville se tordit. Et la jeune fille réalisa, sans savoir comment, un merveilleux soleil dont la réception, à plat, sur le dos, lui coupa le souffle.

C'était comme si tout l'air avait déserté ses poumons.

Dorcas roula doucement sur le côté, se tâtant les côtes de la main qui n'était pas plaquée contre le sol. Rien de cassé, mais une belle frayeur, un joli bleu dans le dos à son avis, et une honte magistrale. Les deux Maraudeurs les plus imbéciles du groupe passèrent en ricanant, suivi de leur cohorte d'admiratrices gloussant à qui mieux-mieux. Dorcas leur jeta un énième regard noir, et à eux, et à leurs poules de basse-court rachitique, avant que de se relever tout à fait.

C'est alors que son regard tomba sur le livre, ouvert à une page qu'elle... Dorcas s'empourpra légèrement. Une page qu'elle connaissait bien.

"Ah, si tu veux tester ça..." dit-elle sur le ton de la plaisanterie à celui ou celle qui lisait cet ouvrage sûrement pas dégoté dans la bibliothèque de Poudlard. "J'espère que tu as un bon dos. Je parle d'expérience !"

Elle découvrit, non sans surprise, que le lecteur de cet ouvrage, best-seller malgré la pléthore de gens qui affirmaient ne pas le lire, était nul autre que le jeune Köln, le meilleur ami du détesté Lufkin. Aussitôt, le visage de Dorcas se ferma, redevint sérieux, à la limite de l'hostile.

[Aaron Köln]

Le livre du jeune homme avait terminé sa course prêt d'une élève que Aaron ne tarda pas à identifier. C'était en effet Dorcas, l'ennemie par procuration du jeune homme. Par procuration ? En effet, cette dernière détestait le meilleur ami de Aaron qui lui-même s'amusait à taquiner la Gryffondor. En sommes, un micmac incroyable.

Plongé dans la contemplation de l'incroyable cascade de sa camarade, le jeune homme mit un certain temps avant de se rendre compte que l'élève face à lui venait de lui adresser la parole pour lui dire que, en connaissance de cause, il avait tout intérêt à être fort souple pour réaliser les figures dessinées dans ce maudit livre. Enfin, là n'était pas la question, afin de ne pas paraître impoli, il se devait de répondre tout de suite, tout en soutenant le regard assassin de Dorcas qui semblait prête à le tuer sur place, sans doute sous prétexte qu'il soit le meilleur ami de Alexander Lufkin.

« Hum... et ton expérience peut-elle me dire ce qu'est ce livre exactement ? Un ami me l'a envoyé pour parfaire mon éducation 'adulte' et j'avoue ne pas vraiment comprendre. Je veux dire... personne ne fais ça dans la vraie vie ? Si ? » demanda-t il, totalement crédule devant ce genre de chose.

Se doutant qu'il allait passer pour l'idiot du village, Aaron baissait dors et déjà le regard en se triturant les mains comme un enfant prit en faute. Afin qu'un silence trop lourd ne s'installe pas entre eux, le petit asiatique décida qu'il était temps pour lui de 'tenter' de mettre les choses à plat avec la jeune femme tempétueuse, concernant leur rivalité qui durait depuis longtemps désormais et qui, selon lui du moins, n'avait aucun sens. Peut être pourrait-il au moins installé une base d'entente à défaut de mieux, il ne fallait pas trop en demander d'un coups.

« Au fait Meado', je voulais te demander un truc. Tu ne trouves pas que nos querelles sont ridicules... ? Je veux dire... je n'ai rien fait contre toi, je suis juste l'ami de Xander et personnellement je n'ai rien contre toi, mis à part le fait que tu sois très belle et que j'ai peur que mon meilleur ami te préfère à moi. »

Un léger sourire étirant ses lèvres, le serpentard repris assez rapidement.

« Je ne sais pas toi, mais je penses que nous pourrions au moins essayé de... comment dire... nous entendre un minimum ? Même si nous ne nous sautons pas dans les bras. » ajouta donc Aaron avec une pointe d'ironie dans la voix pour la fin de sa phrase.

La décision par contre revenait à son vis-à-vis, il était hors de question de forcer sa décision en quoi que ce soit, et ils auraient beaucoup à se dire avant que la hache de guerre ne soit qu'un peu mise en terre. La discussion se promettait longue pour la suite des événements.


HJ : désolé pour le retard, parfois les crises de flémingite dures fort longtemps.. haha

[Contenu sponsorisé]