Sujets similaires
Ce qu'on ne ferait pas pour du chocolat [Dorcas - Sirius]
3 participants
Page 1 sur 1
Ce qu'on ne ferait pas pour du chocolat [Dorcas - Sirius]
Les anniversaires c’est le mal. Oui, oui, vous avez bien entendu. Les anniversaires c’est le mal. Pourquoi vous demanderez-vous ? Eh bien tout simplement parce que vous recevez toutes sortes de bonnes choses et qu’après il vous faut une volonté de fer pour résister à la tentation de les utiliser en permanence. Ou dans mon cas, de les manger en permanence. Non parce que laissez-moi vous expliquer la situation un peu plus en détail. Il y a une semaine de cela, j’ai eu dix-sept ans. Or, comme vous le savez tous, dix-sept ans pour un sorcier n’est pas n’importe quel âge, c’est celui de sa majorité. Alors pour fêter ça dignement, mes parents ont fait des folies -je ne sais d’ailleurs pas où ils ont trouvé l’argent pour et je ne veux pas savoir à vrai dire, je me contente de profiter du résultat- et m’ont envoyé LA boîte collector de Honeyduke’s Finest Chocolate. Vous voyez de laquelle je parle ? Celle avec toutes les sortes de chocolat que la boutique vend et un supplément spécialement créé pour cette collection limitée dans le temps. Celle affichée depuis la Saint-Valentin sur la devanture de la boutique et sur laquelle je ne cesse de baver en rêvant au jour où je gagnerais à la loterie moldue pour pouvoir me la payer. Et voilà que le 10 mars est arrivé et avec lui ce merveilleux cadeau. Si mes parents avaient voulu me combler de joie, autant vous dire qu’ils ont plus que réussi.
Le seul problème c’est que depuis que les garçons ont vu mon cadeau, ils veulent qu’on partage. Qu’on partage, vous imaginez un peu le culot ! Le chocolat JE NE PARTAGE PAS. Un point c’est tout. Et ils le savent très bien. Sauf que ça ne les a pas empêché de tout tenter pour me faire craquer. Mais, non, je suis fort et j’ai résisté. Résultat, pour leur éviter toute tentation et surtout pour empêcher qu’ils ne m’en piquent un pendant que je ne regardais pas, j’en suis rendu à devoir manger mes merveilleux petits chocolats en cachette à des heures indues de la nuit. Comme en ce moment même par exemple. Il est bientôt trois heures du matin et la Salle Commune est enfin vide. J’ai bien cru que le groupe de cinquièmes années n’en aurait jamais fini avec leurs révisions des BUSEs d’ailleurs. Je sors donc avec amour la boîte de chocolat de mon sac en bandoulière où elle attendait sagement que je sois enfin seul pour la déguster comme il se doit.
Je soulève délicatement le couvercle et un soupir de contentement passe mes lèvres. Non mais regardez-moi ce bonheur en boîte. Chocolat noir, blanc, au lait, aux fruits, … Je ferme un instant les yeux et laisse les fumets me titiller les narines. Je vous jure que je pourrais rester là des heures, rien qu’à humer les différents parfums. Ou peut-être pas en fait. Il suffit que je rouvre un œil et toutes mes bonnes résolutions de profiter du moment et de déguster doucement mon cadeau s’envolent par la fenêtre. Au diable les conventions, ça fait déjà sept jours que j’attends de m’en mettre pleine la panse alors c’est parti. Après tout, si j’attends trop longtemps qui sait si les sorts de fraîcheur ne vont pas finir par s’user et alors ce serait la catastrophe. Tout cet argent jeté par la fenêtre ! Tout ce chocolat gâché pour rien ! Je crois que je ne m’en remettrais pas.
Alors pour honorer comme il se doit l’argent durement gagné par mes parents, je prends enfin un chocolat à l’orange et aux noisettes si j’en crois mon odorat surdéveloppé et l’enfourne dans ma bouche. Immédiatement c’est un concert de saveurs pour mes papilles et il me faut toute ma retenue pour ne pas pousser un son for peu viril de satisfaction. Certes, je suis seul mais un homme a sa fierté peu importe qu’il soit seul ou accompagné. Un homme a aussi des besoins et là, tout de suite, le mien c’est d’avaler un autre chocolat, ce que je m’empresse de faire. Et hop une délice chocolatée de plus pour Remus.
Sauf que vous savez tous comment ça se passe quand on commence comme ça. Après une délice de plus, c’est deux délices de plus, puis trois et bientôt, sans trop comprendre comment je découvre que la moitié de la boîte a disparu et que j’ai du chocolat partout autour de la bouche. Alors profitant que e suis seul, au lieu de gaspiller de manière malpropre du chocolat en me nettoyant le visage avec une serviette, je me contente de venir lécher les traces de chocolat là où elles se trouvent. Bah quoi, chaque gramme compte après tout. Mais alors que je suis sur le point de finir enfin de me rassasier du chocolat qu’il me restait sur la commissure des lèvres et que je m’apprêtais à continuer à faire un sort -sans mauvais jeu de mots je vous prie- à ma magnifique boîte, j’entends un bruit derrière moi. Quelqu’un est en train de descendre les escaliers ! Par le caleçon troué du grand Merlin mais on ne peut donc jamais être tranquille dans cette Tour ou bien ?
Réagissant par instinct, je cache immédiatement mon trésor derrière mon dos et me tourne vers l’importun qui a trouvé que c’était une bonne idée de venir faire un tour dans la Salle Commune à cette heure avancée de la nuit. Dommage que je ne me rappelle qu’à la dernière seconde que je dois encore avoir du chocolat sur les lèvres. Bon et bien prions pour que qui que soit la personne qui va apparaître, elle ne remarque pas ce signe délateur de mes activités nocturnes. Parce que je répète que je n’ai AUCUNE intention de partager.
Dernière édition par Remus John Lupin le Jeu 25 Avr - 17:46, édité 1 fois
Remus LupinResident werewolf - Messages : 233
Date d'inscription : 04/01/2013
Re: Ce qu'on ne ferait pas pour du chocolat [Dorcas - Sirius]
Comme elle ne souhaitait voir personne, Dorcas était partie s'isoler dans son dortoir dès la fin du dîner qui se tenait dans la Grande Salle. Jake savait qu'elle préférait être seule, et les autres amis de Dorcas préféraient la laisser faire pour le moment, tant que son deuil justifiait la solitude qu'elle s'imposait... la jeune femme s'était donc recluse dans la tour des Gryffondors telle une princesse des anciens temps, à ceci près qu'elle n'attendait personne et surtout pas le grand amour. Les filles avec lesquelles elle partageait habituellement son dortoir – Evans, Queen's et Bilson – revinrent peu après vingt-deux heures, aux alentours du couvre-feu. Dorcas ne chercha pas à comprendre : dès qu'elle entendit le bruit de leurs pas dans le couloir et qu'elle eut reconnu leurs voix, elle se barricada derrière les rideaux rabattus de son lit à baldaquin et n'en bougea plus.
Elle ferma les yeux en espérant que le sommeil vienne. Elle attendit longtemps, vainement. Morphée ne lui ouvrit jamais ses bras moelleux et potelés. Quand la jeune femme eut renoncé à l'idée de dormir, elle ouvrit les yeux pour se rendre compte qu'un silence sépulcral enveloppait le dortoir. Elle entrouvrit les rideaux, derrière lesquels régnait l'obscurité d'un tombeau. Les lumières se trouvaient toutes éteintes, les fenêtres closes, les volets rabattus... Poudlard dormait.
Dorcas s'autorisa un soupir de soulagement à l'idée d'enfin disposer de quelques heures de solitude bien à elle, où elle n'aurait pas à craindre de subir le regard de quiconque. La perspective de sortir de son lit la rasséréna un peu. A force de tourner dans les draps, ceux-ci s'étaient enroulés autour de sa taille comme une queue de sirène, et la sensation d'enfermement qui en résultait avait fait naître en elle une sorte de fièvre nocturne froide et hostile. S'ébrouant, elle s'extirpa du piège des draps et posa deux pieds délicatement sur le parquet, veillant à n'en faire grincer aucune latte. Le dieu des cambrioleurs dut reconnaître en elle un apprenti ou un sympathisant, car rien ne trahit son départ du dortoir, et ses trois camarades restèrent prisonnières de Morphée.
Une fois dehors, il lui sembla respirer avec plus de facilité. Qu'il était bon de marcher ! Dorcas s'étira, fit craquer son cou, et regarda l'heure à son poignet.
"Bouse de dragon !" marmonna-t-elle sans vigueur en constatant qu'elle avait oublié sa montre mécanique sur la commode de son dortoir. Hors de question d'y retourner et de prendre le risque de réveiller les filles, Dorcas se contenterait de la course des étoiles et de la lune derrière les vitres pour se faire une idée de l'heure. En tout cas, il était bien trop tard pour que quiconque soit encore réveillé – à moins qu'un Serdaigle trop studieux n'ait décidé de venir étudier jusqu'à tard dans la tour des Gryffondors, elle était tranquille, car ce n'était définitivement pas le style de la maison des lions... Elle descendit donc les escaliers sans se préoccuper de discrétion – mais sans exagérer la lourdeur de son pas non plus.
Quelle ne fut pas sa surprise, donc, de trouver une âme encore éveillée devant l'âtre mourant ! Sur le linteau de pierre grise de la cheminée ancestrale, le lion gravé tordait un œil gourmand sur la personne assise au milieu du grand canapé six places. De dos, Dorcas n'en discernait que le haut de la tête aux cheveux clairs, un peu ternes, mais à l'air très doux. Le lion sur le linteau lança un regard désespéré à la jeune fille, puis au garçon assis devant la cheminée, avant que de se pourlécher les babines. Une petite fringale nocturne ? A cette pensée, le ventre de Dorcas réagit et émit son avis d'un gargouillis peu flatteur.
La personne assise rangea précipitamment quelque chose et se tourna vers la jeune fille, qui devait faire pitié avec ses cheveux décoiffés, son teint blême et ses cernes de six pieds de long qui auraient fait concurrence à celles d"un Détraqueur neurasthénique. Le garçon se tourna. Dans le contre-jour créé par le feu de cheminée mourrant, Dorcas ne put distinguer que deux yeux ambrés, qui lui permirent pourtant de reconnaître immédiatement la personne face à elle.
"Remus !" s'exclama-t-elle doucement avant de demander : "Révisions tardi..."
Sa phrase se suspendit en même temps que la jeune fille discernait le chocolat étalé tout en bas de son visage. Alors ça, c'était de l'empiffrage en règle ou elle ne s'y connaissait pas ! Le spectacle lui tira un sourire amusé : Remus John Lupin, le digne préfet, l'élément le plus calme et supportable des Maraudeurs... avait donc un défaut ! La gourmandise était au nombre de ses pêchés.
Il était tellement drôle, avec ses sourcils soulevés en virgules aiguës, et son air penaud de petit garçon pris en plein escamotage. Un instant, Dorcas oublia sa peine et, élargissant légèrement son sourire, ajouta la formule pertinente qui s'appliquait ici — rien de magique, pour celle-ci :
"Eh bien, bon appétit..."
Elle ferma les yeux en espérant que le sommeil vienne. Elle attendit longtemps, vainement. Morphée ne lui ouvrit jamais ses bras moelleux et potelés. Quand la jeune femme eut renoncé à l'idée de dormir, elle ouvrit les yeux pour se rendre compte qu'un silence sépulcral enveloppait le dortoir. Elle entrouvrit les rideaux, derrière lesquels régnait l'obscurité d'un tombeau. Les lumières se trouvaient toutes éteintes, les fenêtres closes, les volets rabattus... Poudlard dormait.
Dorcas s'autorisa un soupir de soulagement à l'idée d'enfin disposer de quelques heures de solitude bien à elle, où elle n'aurait pas à craindre de subir le regard de quiconque. La perspective de sortir de son lit la rasséréna un peu. A force de tourner dans les draps, ceux-ci s'étaient enroulés autour de sa taille comme une queue de sirène, et la sensation d'enfermement qui en résultait avait fait naître en elle une sorte de fièvre nocturne froide et hostile. S'ébrouant, elle s'extirpa du piège des draps et posa deux pieds délicatement sur le parquet, veillant à n'en faire grincer aucune latte. Le dieu des cambrioleurs dut reconnaître en elle un apprenti ou un sympathisant, car rien ne trahit son départ du dortoir, et ses trois camarades restèrent prisonnières de Morphée.
Une fois dehors, il lui sembla respirer avec plus de facilité. Qu'il était bon de marcher ! Dorcas s'étira, fit craquer son cou, et regarda l'heure à son poignet.
"Bouse de dragon !" marmonna-t-elle sans vigueur en constatant qu'elle avait oublié sa montre mécanique sur la commode de son dortoir. Hors de question d'y retourner et de prendre le risque de réveiller les filles, Dorcas se contenterait de la course des étoiles et de la lune derrière les vitres pour se faire une idée de l'heure. En tout cas, il était bien trop tard pour que quiconque soit encore réveillé – à moins qu'un Serdaigle trop studieux n'ait décidé de venir étudier jusqu'à tard dans la tour des Gryffondors, elle était tranquille, car ce n'était définitivement pas le style de la maison des lions... Elle descendit donc les escaliers sans se préoccuper de discrétion – mais sans exagérer la lourdeur de son pas non plus.
Quelle ne fut pas sa surprise, donc, de trouver une âme encore éveillée devant l'âtre mourant ! Sur le linteau de pierre grise de la cheminée ancestrale, le lion gravé tordait un œil gourmand sur la personne assise au milieu du grand canapé six places. De dos, Dorcas n'en discernait que le haut de la tête aux cheveux clairs, un peu ternes, mais à l'air très doux. Le lion sur le linteau lança un regard désespéré à la jeune fille, puis au garçon assis devant la cheminée, avant que de se pourlécher les babines. Une petite fringale nocturne ? A cette pensée, le ventre de Dorcas réagit et émit son avis d'un gargouillis peu flatteur.
La personne assise rangea précipitamment quelque chose et se tourna vers la jeune fille, qui devait faire pitié avec ses cheveux décoiffés, son teint blême et ses cernes de six pieds de long qui auraient fait concurrence à celles d"un Détraqueur neurasthénique. Le garçon se tourna. Dans le contre-jour créé par le feu de cheminée mourrant, Dorcas ne put distinguer que deux yeux ambrés, qui lui permirent pourtant de reconnaître immédiatement la personne face à elle.
"Remus !" s'exclama-t-elle doucement avant de demander : "Révisions tardi..."
Sa phrase se suspendit en même temps que la jeune fille discernait le chocolat étalé tout en bas de son visage. Alors ça, c'était de l'empiffrage en règle ou elle ne s'y connaissait pas ! Le spectacle lui tira un sourire amusé : Remus John Lupin, le digne préfet, l'élément le plus calme et supportable des Maraudeurs... avait donc un défaut ! La gourmandise était au nombre de ses pêchés.
Il était tellement drôle, avec ses sourcils soulevés en virgules aiguës, et son air penaud de petit garçon pris en plein escamotage. Un instant, Dorcas oublia sa peine et, élargissant légèrement son sourire, ajouta la formule pertinente qui s'appliquait ici — rien de magique, pour celle-ci :
"Eh bien, bon appétit..."
Re: Ce qu'on ne ferait pas pour du chocolat [Dorcas - Sirius]
Dorcas Meadowes. Génial. Juste génial. Bon une Dorcas dans un piteux état certes mais c’est bien elle. Les changements peu flatteurs à son apparence, sûrement dus à un réveil brutal ou plutôt si j’en crois ses cernes à un manque fréquent de sommeil, pourraient en faire douter un ou deux sur son identité mais ce n’est pas mon cas. Je suis sûr que c’est elle. Avantage ou inconvénient d’être un lycan à vous de choisir mais le fait est qu’une fois que je retiens l’ « odeur » d’une personne, je la reconnaîtrais peu importe son apparence physique. Trop animal à mon goût mais ça a ses utilités je le reconnais. Enfin, quoi qu’il en soit, la jeune fille qui me regarde d’un air franchement amusé désormais qu’elle a découvert mes activités nocturnes, le tout avant de me souhaiter un bon appétit, est sans doute aucun Dorcas.
Dépité d’avoir été ainsi pris la main dans le sac ou plus précisément dans la boîte, je pousse un soupir las et sort mon trésor chocolaté de derrière mon dos. Je n’ai plus aucune raison de le cacher. Même si je n’ai pas encore décidé de partager, faire semblant de rien ne m’avancera pas maintenant que Dorcas a pu remarquer mes lèvres encore coupablement recouvertes de chocolat. Circée maudisse les gens observateurs ! Lui faisant signe de prendre place, je fais d'ailleurs un sort au chocolat restant sur mes lèvres. Je me rends en même temps que je suis incapable de ne pas protéger inconsciemment mon Graal de toute main baladeuse. Simple habitude prise à force de vivre avec trois goinfres sans aucun sens de la propriété privée, vous comprendrez j'en suis sûr. Enfin, je finis néanmoins par retrouver mes bonnes manières et lui adresse la parole.
-Hey Dorcas, victime d’insomnie ?
Bon OK, je vous accorde qu’on a fait mieux et moins évident comme début de conversation mais, pour ma défense, jusqu’à il y a seulement quelques minutes, toute mon attention était tournée vers les trésors chocolatés reposant désormais sur mes genoux et il est difficile de revenir sur terre après avoir vécu pareille extase. Néanmoins, mes neurones finissent par reconnecter après quelques secondes et, sans lâcher la boîte des mains -sait-on jamais, on n’est jamais trop prudent-, je poursuis, tentant d’ignorer la situation embarrassante d’il y a quelques instants en relançant la conversation sur un terrain plus « normal ».
-Sinon, j’ai entendu pour toi et Winchester alors … euh ... félicitations je suppose.
Bon sang, ce que ça me fait bizarre de dire ça. Parce que, vous je ne sais pas mais, moi, j’ai vraiment du mal à imaginer Dorcas et Winchester ensemble. En tant que couple je veux dire. Ils ont toujours donné l’impression d’être plus amis qu’âmes sœurs mais, bon pour ce que j’y connais à l’amour moi. Et puis ce n’est pas non plus comme si je passais ma vie à observer les faits et gestes de mes camarades de maison et encore moins ceux des Serpentards alors qui sait ? Peut-être qu’en réalité ils filent le parfait amour. Dans tous les cas, ça me fait tout drôle d’être là à discuter de ça avec une fille que je ne connais à vrai dire que de loin. Pourtant c’est moi qui ai lancé le sujet, j’en suis bien conscient. Sur le moment, ça ne m’avait pas semblé une si mauvaise idée que ça. Quand les gens trouvent l’amour, on est censé les féliciter, non ? Cependant, maintenant, je ne suis plus si certain de la pertinence de mon choix. Et quand je doute de moi-même, j’ai tendance à paniquer. Je fais donc la première chose qui me vient à l’esprit pour combler le silence que je crains de voir s’installer, je tends ma boîte vers elle et déclare :
-Pour célébrer ça.
Il faut le temps que mes paroles arrivent jusqu’à mon cerveau et que ce dernier enregistre l’information pour comprendre ce que je viens de faire. Je … je … je viens de lui proposer de se servir ! Bouse de dragon ! Alors, me rendant compte que si je retire mon offre maintenant, elle va définitivement me trouver non seulement malpoli mais complètement taré, je compense ma peine en me saisissant moi-même d’une truffe. Chocolat noir fourré au caramel fondant. Peu conventionnel pour une truffe mais, au moins, ça a le don de me remonter le moral. C'est toujours mieux que rien.
Remus LupinResident werewolf - Messages : 233
Date d'inscription : 04/01/2013
Re: Ce qu'on ne ferait pas pour du chocolat [Dorcas - Sirius]
Remus renifla bizarrement et Dorcas s'inquiéta soudain de son état de propreté : dégageait-elle un fumet particulier ? Elle se rassura en songeant que Remus reniflait souvent de cette façon – qu'il fut un allergique chronique ou bien qu'il s'agisse seulement d'un tic un peu étrange comme tout un chacun pouvait en avoir. Néanmoins, Dorcas renifla discrètement pour sa part et fut rassurée de sentir que les effets de sa douche de ce matin ne s'étaient pas estompés : non, elle ne puait pas ! Ouf.
Remus lança alors : "Hey Dorcas, victime d’insomnie ?"
La jeune femme haussa les épaules, ce qui était là la réponse la plus honnête qu'elle était en mesure de lui apporter. Elle n'aurait pas voulu lui mentir, et parler de ce qui la tenait réellement éveillée et si mal en point, eh bien... elle ne s'en sentait pas encore prête. D'autant plus qu'il s'avérait délicat de parler de la mort de ses propres parents à un quasi-inconnu, même si l'on croisait son visage dans ces couloirs depuis plus de six ans et qu'on échangeait quelques paroles cordiales de temps à autre...
"Sinon, j’ai entendu pour toi et Winchester alors … euh ... félicitations je suppose."
Dorcas écarquilla les yeux : alors ça, c'était bien la première fois qu'on lui faisait le coup ! Personne n'avait encore osé lui parler de sa récente mise en couple avec le Serpentard le plus ambigu de Poudlard, et lui l'abordait en toute franchise, sans peur ni moquerie. Quoi que le "je suppose" laissât penser qu'il n'était guère convaincu du degré d'alchimie entre elle et Jake.
"Je suppose aussi." répondit-elle sur le même ton, son demi-sourire n'ayant pas quitté ses lèvres. Elle n'en dit pas plus, les bras ballants, peu sûre de la conduite à tenir : Remus avait l'air de vouloir déguster seul ses chocolats, ne devait-elle pas le laisser tranquille ? Après tout, en descendant, elle recherchait la solitude avant tout, pourquoi éprouvait-elle donc, soudain, l'envie de tenir compagnie au Gryffondor ? Peut-être parce que parler de tout sauf de son deuil lui ferait du bien. Peut-être parce que Remus ne portait pas sur elle un regard désolé pour la mort de ses parents, ou neutre par peur de la mettre en colère ou de la voir s'effondrer en larmes, mais juste un regard amical, chaud et réconfortant à la fois.
Sa décision de rester dans la salle commune s'affermit quand il lui proposa, levant la boîte de chocolats : "Pour célébrer ça."
Dorcas n'avait que peu de choses à célébrer en ce moment, aussi fondit-elle sur l'occasion – et le chocolat si alléchant !! – en quelques pas seulement. Elle prit la truffe des mains de Remus et, contournant le canapé pour venir s'asseoir près de lui, mordit à l'intérieur en poussant un petit gémissement de délices : "Hmmm, du caramel. Au beurre salé en plus, j"adore ça. Tu as le compas dans l'oeil. Merci."
Elle croisa les jambes sous elle, face à Remus et à sa superbe boîte. De plus près et maintenant qu'elle n'était plus à contre jour, elle pouvait parfaitement discerner les traces de chocolat autour de sa bouche. Il avait tellement peu fait attention qu'il en avait jusqu'au milieu de la joue, comme une barbe d'un nouveau genre.
Le cœur un peu plus léger, Dorcas avala son chocolat pour ensuite lécher avec gourmandise les grains de cacao moulu qui s'étaient collés à la pulpe de son index et de son pouce droit. Hors de question d'en perdre une miette. Elle ajouta alors : "Tu es le premier à avoir le courage de m'en parler. Félicitations pour cette audace hors du commun, tu as défié Dorcas la Gorgonne et réussi à l'amadouer avec du simple chocolat !"
Déjà qu'elle n'avait pas un caractère facile en temps normal, ces derniers jours, la jeune fille affichait un air renfrogné pire que de coutume car perclus de tristesse. Et ses piques verbales étaient encore plus affutées que de coutume. Remus n'avait vraiment peur de rien...
"Tu fêtes quoi, de ton côté, avec cette boîte entière ?"
Remus lança alors : "Hey Dorcas, victime d’insomnie ?"
La jeune femme haussa les épaules, ce qui était là la réponse la plus honnête qu'elle était en mesure de lui apporter. Elle n'aurait pas voulu lui mentir, et parler de ce qui la tenait réellement éveillée et si mal en point, eh bien... elle ne s'en sentait pas encore prête. D'autant plus qu'il s'avérait délicat de parler de la mort de ses propres parents à un quasi-inconnu, même si l'on croisait son visage dans ces couloirs depuis plus de six ans et qu'on échangeait quelques paroles cordiales de temps à autre...
"Sinon, j’ai entendu pour toi et Winchester alors … euh ... félicitations je suppose."
Dorcas écarquilla les yeux : alors ça, c'était bien la première fois qu'on lui faisait le coup ! Personne n'avait encore osé lui parler de sa récente mise en couple avec le Serpentard le plus ambigu de Poudlard, et lui l'abordait en toute franchise, sans peur ni moquerie. Quoi que le "je suppose" laissât penser qu'il n'était guère convaincu du degré d'alchimie entre elle et Jake.
"Je suppose aussi." répondit-elle sur le même ton, son demi-sourire n'ayant pas quitté ses lèvres. Elle n'en dit pas plus, les bras ballants, peu sûre de la conduite à tenir : Remus avait l'air de vouloir déguster seul ses chocolats, ne devait-elle pas le laisser tranquille ? Après tout, en descendant, elle recherchait la solitude avant tout, pourquoi éprouvait-elle donc, soudain, l'envie de tenir compagnie au Gryffondor ? Peut-être parce que parler de tout sauf de son deuil lui ferait du bien. Peut-être parce que Remus ne portait pas sur elle un regard désolé pour la mort de ses parents, ou neutre par peur de la mettre en colère ou de la voir s'effondrer en larmes, mais juste un regard amical, chaud et réconfortant à la fois.
Sa décision de rester dans la salle commune s'affermit quand il lui proposa, levant la boîte de chocolats : "Pour célébrer ça."
Dorcas n'avait que peu de choses à célébrer en ce moment, aussi fondit-elle sur l'occasion – et le chocolat si alléchant !! – en quelques pas seulement. Elle prit la truffe des mains de Remus et, contournant le canapé pour venir s'asseoir près de lui, mordit à l'intérieur en poussant un petit gémissement de délices : "Hmmm, du caramel. Au beurre salé en plus, j"adore ça. Tu as le compas dans l'oeil. Merci."
Elle croisa les jambes sous elle, face à Remus et à sa superbe boîte. De plus près et maintenant qu'elle n'était plus à contre jour, elle pouvait parfaitement discerner les traces de chocolat autour de sa bouche. Il avait tellement peu fait attention qu'il en avait jusqu'au milieu de la joue, comme une barbe d'un nouveau genre.
Le cœur un peu plus léger, Dorcas avala son chocolat pour ensuite lécher avec gourmandise les grains de cacao moulu qui s'étaient collés à la pulpe de son index et de son pouce droit. Hors de question d'en perdre une miette. Elle ajouta alors : "Tu es le premier à avoir le courage de m'en parler. Félicitations pour cette audace hors du commun, tu as défié Dorcas la Gorgonne et réussi à l'amadouer avec du simple chocolat !"
Déjà qu'elle n'avait pas un caractère facile en temps normal, ces derniers jours, la jeune fille affichait un air renfrogné pire que de coutume car perclus de tristesse. Et ses piques verbales étaient encore plus affutées que de coutume. Remus n'avait vraiment peur de rien...
"Tu fêtes quoi, de ton côté, avec cette boîte entière ?"
Re: Ce qu'on ne ferait pas pour du chocolat [Dorcas - Sirius]
Le compas dans l’œil ? Si elle le dit. Moi je dirais plutôt une chance de cocu si ce n’était physiologiquement impossible puisque je suis actuellement célibataire et l’est toujours été. Enfin, au moins, si elle est tombée sur son chocolat préféré, peut-être qu’elle n’en désirera pas d’autre. Histoire de garder le bon goût en bouche et toutes ces choses-là, vous savez ? Oui, j’ai toujours été un grand rêveur mais que voulez-vous ? Lorsque vos parents considèrent durant la plus grande partie de votre enfance plus sûr que vous ne jouiez pas avec les autres enfants -plus sûr pour eux ou pour moi, je n’ai jamais été complètement certain-, il faut bien compenser et moi j’ai développé mon imagination. Le seul problème c’est que mes illusions se heurtent bien souvent à la dure réalité.
-Tu es le premier à avoir le courage de m'en parler. Félicitations pour cette audace hors du commun, tu as défié Dorcas la Gorgone et réussi à l'amadouer avec du simple chocolat !
Là, je suis obligé de rire. Les gens craignent-ils à ce point Dorcas ? Ou bien est-ce de Winchester qu’ils en peur ? Dans les deux cas, je ne vois pas vraiment ce qu’il y a de terrifiant. Je ne les connais pas si bien que ça, lui encore moins bien qu’elle, mais tout de même. Partageant une maison avec Dorcas depuis six ans, je peux vous assurer qu’elle n’est pas bien dangereuse. Un peu grognon sur les bords quand elle veut et très certainement prompte à réagir au quart de tour, mais ça n’a jamais tué personne. Dans le cas contraire, James, Peter et moi-même ne serions plus de ce monde depuis longtemps étant donné notre amitié avec une certaine personne que pour des questions de confidentialité nous appellerons SOB. Je lui adresse donc un sourire amusé.
-Personne ne peut rester insensible face à l’appel du chocolat. Pas même les gorgones.
Ni même les loups-garou mais ceci est une autre histoire. Une histoire qui explique d’ailleurs en grande partie pourquoi Dorcas n’est pas prête de me traumatiser. J’ai vu bien pire en dix-sept d’existence qu’une adolescente hormonale. Même si je vous concède que certaines adolescentes hormonales peuvent être tout simplement terrifiantes. Par exemple, je me souviens de la cousine d’une de mes petites voisines qui était venue la voir l’été avant notre troisième année. Brrr … un véritable cauchemar cette fille. Je plains le pauvre type qui finira par lui passer la bague au doigt. Enfin, tout ça pour dire que je ferais un piètre « monstre » si je craignais les jeunes filles en furie. Je me contente de craindre les psychopathes en liberté et le regard des autres s’ils venaient à savoir pour moi, c’est déjà bien assez.
-Sinon, pour répondre à ta question. Tu as officiellement devant toi un sorcier majeur. Je fête donc mon entrée dans le monde adulte en dévorant comme il se doit le cadeau envoyé par mes parents. Et pour répondre à ton autre question, celle que tu n’as pas encore posée mais ne tardera pas à faire. Oui, le choix de l’heure est volontaire. Essaye de garder intacte une boîte de chocolats de chez Honeydukes dans un dortoir plein de mecs en pleine croissance et on en reparle.
D’ailleurs, parler de chocolats m’a donné envie de me resservir, ce que je fais donc avec grand plaisir. Et hop. Chocolat blanc praliné aux noisettes. Mmh.
-Et toi, quand rentres-tu chez les grands ? Ou bien est-ce déjà fait ? Parce que si ce n’est pas le cas, je préfère te prévenir tout de suite pour éviter les déceptions futures.
Je me rapproche alors de son oreille avec un air de conspirateur -hey on est un Maraudeur ou on ne l’est pas, la malice ça coule dans mes veines tout préfet que je sois- et murmure :
-C’est une fraude totale. On ne se sent pas plus mâture pour un sou.
Je me redresse ensuite comme si de rien n’était et, avec l’air le plus innocent et sérieux du monde, je rajoute, avalant un nouveau chocolat par la même occasion.
-Par contre, c’est parfait pour se faire respecter des premières années. C’est fou ce qu’ils peuvent croire quand ils s’y mettent. J’espère que je n’étais pas aussi naïf à leur âge.
Un demi-sourire nostalgique se peint alors sur mon visage en me remémorant la première année. J’étais tout à la fois bien plus et terriblement moins crédule que la plupart des nouveaux arrivants. Ayant vécu avec une malédiction depuis déjà des années, j’avais un cynisme peu approprié pour un enfant de onze ans. Mais, paradoxalement, ayant fort peu socialisé avec les gens de mon âge, j’étais totalement ignorant sur un nombre assez impressionnant de choses. J’ai encore des sueurs froides en repensant à tout ce que James et Sirius ont pu me faire avaler comme sottises. J’étais vraiment un cas à part … Pas que ça ait tellement changé depuis bien sûr.
Remus LupinResident werewolf - Messages : 233
Date d'inscription : 04/01/2013
Re: Ce qu'on ne ferait pas pour du chocolat [Dorcas - Sirius]
Dorcas éclata littéralement de rire quand Remus lança, amusé : "Personne ne peut rester insensible face à l’appel du chocolat. Pas même les gorgones."
Elle s'arrêta en plein milieu, consciente qu'elle venait pour la première fois depuis des jours et des jours de se laisser enfin un peu aller à d'autres sentiments que la tristesse, le regret, le remords ou le chagrin. A croire que son deuil avançait enfin. Un peu. A peine.
A la mention des trois "mecs en pleine croissance" en question, Dorcas ne put pas retenir non plu un éclat de rire, plus léger, plus contrôlé, mais néanmoins naturel. Elle sourit et, agitant la main par dessus la boîte comme si elle allait en prendre un de son propre chef, elle ajouta avec un sourire taquin : "Comme je te comprends..."
Elle ramena finalement sa main vers elle, sans chocolat, et lui souhaita sobrement : "Joyeux anniversaire alors ! Tu as raison de vouloir profiter de ton cadeau. Merci d'en avoir partagé un peu avec moi..."
Dorcas fronça les sourcils à l'entente des "désillusions futures", se demandant de quoi il parlait : était-ce une allusion subtile – mais incompréhensible – à la mort toute récente de ses parents ? Elle venait d'avoir dix-sept ans elle aussi, après tout. Néanmoins, ses soupçons s'envolèrent à tire d'ailes quand Remus ajouta, sur un ton du plus absolu sérieux :
"C’est une fraude totale. On ne se sent pas plus mâture pour un sou."
"Alors ça !" s'écria-t-elle avec un petit rire et un geste de la main comme pour balayer ses doutes à ce sujet. "Je suis tout à fait d'accord. J'ai eu dix-sept ans le seize janvier dernier, et crois-en mon expérience d'aînée de quelques semaines : ça s'empire même, on devient zinzin. La vieillesse, tout ça..."
Elle soupira tout en repensant aux cadeaux de ses parents. L'un d'entre eux dormait dans son tiroir de chevet : trois tickets pour DisneyLand en famille, un rêve de gamine qu'ils avaient dit "vouloir exaucer avant qu'il ne soit trop tard." Malheureusement, ils n'auraient pas l'occasion de réaliser ce vœu tous ensemble, mais Dorcas honorerait leur mémoire en profitant de leur dernier présent. L'expérience serait sûrement tout aussi triste que distrayante. Restait à choisir les bonnes personnes pour l'accompagner... Remus, lui, aurait sûrement pioché parmi ses amis Maraudeurs. Dorcas, quant à elle, n'avait personne, aucun ami de cet acabit là... sauf peut-être Miho Kang, la Poufsouffle, son ancienne amie d'enfance dans leur quartier populaire moldu... mais les filles s'étaient brouillées depuis la première année.
"Ah, la première année ! Toi tu n'étais pas si naïf qu'eux à leur âge ? Toi ? Je me rappelle pourtant d'un garçon tellement timide et impressionné qu'il n'avait pas répondu à ma question quand j'avais voulu m'asseoir dans son wagon. D'ailleurs j'étais allée dans un autre wagon, plein de serpentards..."
Elle grimaça un sourire mi-amusé, mi-dépité : tout Poudlard avait entendu parler du coup de poing dorcasien qui avait terrassé un septième année dans le Poudlard express, et de la jeune première année punie avant même d'avoir été répartie. Sur ce terrain-là, elle avait battu les Maraudeurs qui ne s'étaient fait remarquer qu'après leur répartition.
Elle s'arrêta en plein milieu, consciente qu'elle venait pour la première fois depuis des jours et des jours de se laisser enfin un peu aller à d'autres sentiments que la tristesse, le regret, le remords ou le chagrin. A croire que son deuil avançait enfin. Un peu. A peine.
A la mention des trois "mecs en pleine croissance" en question, Dorcas ne put pas retenir non plu un éclat de rire, plus léger, plus contrôlé, mais néanmoins naturel. Elle sourit et, agitant la main par dessus la boîte comme si elle allait en prendre un de son propre chef, elle ajouta avec un sourire taquin : "Comme je te comprends..."
Elle ramena finalement sa main vers elle, sans chocolat, et lui souhaita sobrement : "Joyeux anniversaire alors ! Tu as raison de vouloir profiter de ton cadeau. Merci d'en avoir partagé un peu avec moi..."
Dorcas fronça les sourcils à l'entente des "désillusions futures", se demandant de quoi il parlait : était-ce une allusion subtile – mais incompréhensible – à la mort toute récente de ses parents ? Elle venait d'avoir dix-sept ans elle aussi, après tout. Néanmoins, ses soupçons s'envolèrent à tire d'ailes quand Remus ajouta, sur un ton du plus absolu sérieux :
"C’est une fraude totale. On ne se sent pas plus mâture pour un sou."
"Alors ça !" s'écria-t-elle avec un petit rire et un geste de la main comme pour balayer ses doutes à ce sujet. "Je suis tout à fait d'accord. J'ai eu dix-sept ans le seize janvier dernier, et crois-en mon expérience d'aînée de quelques semaines : ça s'empire même, on devient zinzin. La vieillesse, tout ça..."
Elle soupira tout en repensant aux cadeaux de ses parents. L'un d'entre eux dormait dans son tiroir de chevet : trois tickets pour DisneyLand en famille, un rêve de gamine qu'ils avaient dit "vouloir exaucer avant qu'il ne soit trop tard." Malheureusement, ils n'auraient pas l'occasion de réaliser ce vœu tous ensemble, mais Dorcas honorerait leur mémoire en profitant de leur dernier présent. L'expérience serait sûrement tout aussi triste que distrayante. Restait à choisir les bonnes personnes pour l'accompagner... Remus, lui, aurait sûrement pioché parmi ses amis Maraudeurs. Dorcas, quant à elle, n'avait personne, aucun ami de cet acabit là... sauf peut-être Miho Kang, la Poufsouffle, son ancienne amie d'enfance dans leur quartier populaire moldu... mais les filles s'étaient brouillées depuis la première année.
"Ah, la première année ! Toi tu n'étais pas si naïf qu'eux à leur âge ? Toi ? Je me rappelle pourtant d'un garçon tellement timide et impressionné qu'il n'avait pas répondu à ma question quand j'avais voulu m'asseoir dans son wagon. D'ailleurs j'étais allée dans un autre wagon, plein de serpentards..."
Elle grimaça un sourire mi-amusé, mi-dépité : tout Poudlard avait entendu parler du coup de poing dorcasien qui avait terrassé un septième année dans le Poudlard express, et de la jeune première année punie avant même d'avoir été répartie. Sur ce terrain-là, elle avait battu les Maraudeurs qui ne s'étaient fait remarquer qu'après leur répartition.
Re: Ce qu'on ne ferait pas pour du chocolat [Dorcas - Sirius]
Cette fois-ci, c’est à mon tour de rire, lorsqu’elle m’explique que le problème de la maturité empire avec l’âge et, qu’au lieu de devenir plus intelligent, on devient simplement plus taré. Et bah, je ne sais pas ce que ça va donner avec Sirius alors. OK, c’était facile, mais vous êtes bien obligés d’avouer que, les blagues idiotes, plus c’est facile, plus c’est drôle. Et puis, ce n’est pas comme si lui se gênait pour se moquer de moi non plus. Après tout, qui aime bien châtie bien, non ? Quoiqu’il en soit, je souhaite un bon anniversaire en retard à Dorcas aussi et lui retend la boîte pour qu’elle en pioche un nouveau chocolat. Oui, j’offre des chocolats en cas d’anniversaire. C’est juste qu’en règle générale, j’achète deux boîtes, une pour offrir et une pour garder. Vous savez, deux pierres d’un seul coup et toutes ces histoires. Sauf que, dans le cas présent, je n’ai qu’une boîte, alors il va bien falloir partager pour aussi peu que ça m’amuse.
-Et bah bon anniversaire avec juste quelques mois de retard. A nous autres adultes en passe de devenir complètement gâteux.
On fait semblant de trinquer avec nos chocolats respectifs, puis elle me rappelle notre toute première rencontre et je ne peux empêcher la rougeur d’envahir mes joues.
-Quoi ? Tu veux dire que c’était toi la fille du train ? Uurrgh la honte …
Vraiment, je n’arrive pas à y croire. Je me souviens en effet d’avoir été abordé par une fille qui m’avait demandé si elle pouvait s’asseoir à mes côtés avec un sourire d’oreille à oreille et une telle énergie que ça m’en avait traumatisé, moi qui était habitué aux regards de travers et aux insultes bien senties. Résultat, j’avais été incapable de ne serait-ce qu’ouvrir la bouche et, pour le moment où je m’étais enfin décidé à lui faire signe qu’elle pouvait s’asseoir où bon lui semblait si elle en avait envie, elle avait déjà disparu. Je n’avais juste jamais calculé qu’il s’agissait de Dorcas. Pourtant, maintenant qu’elle le dit, ça tient totalement la route. Elle était déjà pleine de vie à l’époque et n’hésitait pas à aborder les gens pour obtenir ce qu’elle voulait sans peur de ce qu’ils penseraient d’elle. Mais … mais … je viens de réaliser un truc là !
-Attends, mais alors ça veut dire que c’est à cause de moi si tu as frappé ce fameux septième année ! Si j’avais osé te dire de t’asseoir avec moi tu n’aurais pas eu tous ces ennuis. Vraiment, tu m’en vois désolé. Si j’avais su …
Je m’arrête et me reprends.
-Bon, non, soyons honnêtes, si j’avais su je n’aurais pas pour autant été plus capable de passer outre ma timidité naturelle. A vrai dire, si James et Sirius n’avaient pas fait peu de cause de mon incapacité à parler, je serais peut-être resté seul pendant très longtemps. Ils n’avaient pas plus de patience que toi, ils se fichaient en fait juste de savoir s’ils me dérangeaient ou pas. Je crois même que l’idée que je puisse ne pas avoir envie de leur parler leur semblait absolument inconcevable. Une question d’éducation sûrement. Enfin, bref, je suis vraiment désolé pour l’histoire avec les Serpentards. Il va juste falloir que James ne soit pas au courant, sinon je n’ai pas fini d’en entendre parler. Il était dégoûté que quelqu’un lui ait volé la vedette à l’époque, je ne te raconte pas …
Oui, vraiment, il avait été insupportable. Il était à part égal jaloux de la notoriété obtenue par Dorcas et profondément respectueux de ce qu’elle avait osé faire. C’est que tout le monde n’ose pas frapper un septième année, encore moins avec un serpent sur son blason et encore moins lorsqu’il s’agit d’un garçon et que vous êtes une fille. Bon, certes, Dorcas venait du monde moldu et ne maîtrisait pas la plupart de nos codes sociétaux mais, tout de même, ça n’enlève pas le culot qu’elle avait eu. Parce que je suis quasiment sûr que, même chez les moldus, les filles de onze ans ne passent pas leur temps à frapper des adolescents de dix-huit.
Remus LupinResident werewolf - Messages : 233
Date d'inscription : 04/01/2013
Re: Ce qu'on ne ferait pas pour du chocolat [Dorcas - Sirius]
Quand Dorcas révéla leur première rencontre, avant même qu'ils n'aient été présentés, elle craignit que le Gryffondor aux yeux de miel ne s'en souvienne pas. Toutefois, sa réaction prouva qu'il s'en souvenait, bien au contraire, et qu'il éprouvait même, désormais, une certaine honte à ce sujet :
"Quoi ? Tu veux dire que c’était toi la fille du train ? Uurrgh la honte…"
"La fille du train". Elle sourit face à cette appellation poétique, digne d'un titre de roman d'amour. Et sourit encore davantage quand Remus se confondit en excuses, arguant qu'elle devait sa réputation à son rejet de ce jour-là. Dorcas faillit répliquer qu'elle devait sa réputation à son caractère enflammé en premier lieu, et qu'il n'avait pas besoin de s'excuser pour quelque chose qu'il n'avait ni commis ni provoqué, mais il ne lui en laissa pas le temps, enchaînant :
"A vrai dire, si James et Sirius n’avaient pas fait peu de cause de mon incapacité à parler, je serais peut-être resté seul pendant très longtemps."
Dorcas cilla ; elle aurait aimé avoir fait ce genre de rencontre, elle aussi, au début de sa scolarité. Contrairement à Remus, elle n'était pas timide, bien au contraire. Toutefois, les gens la craignaient à cause de sa réputation de tête brûlée et son mauvais caractère proverbial. Dorcas était aussi vive qu'une flamme, et les gens savaient d'expérience qu'il valait mieux ne pas trop s'approcher du feu sous peine de s'y brûler les doigts... elle entretenait donc quelques relations, mais rien d'aussi fort que Remus avec ses amis Maraudeurs, comme si une barrière la séparait naturellement du reste du monde. Elle en était la première désolée, mais chaque tentative effectuée pour se lier d'amitié au-delà d'un simple coup de main en botanique ou en potions se soldait par un échec. Elle avait donc peu à peu cessé d'essayer d'être l'amie de quiconque, pour finir par être la bonne copine un peu têtue de tout le monde. Sans plus.
Heureusement qu'il y avait Elina, sa seule amie... la seule à supporter le sale caractère de Dorcas Meadowes, mais pour combien de temps encore ?
La jeune femme revint soudain à la réalité comme le dernier écho des mots prononcés par Remus flottait entre eux, s'enveloppant peu à peu de silence. Elle cligna des yeux, désolée d'avoir perdu le fil de la conversation, et toussota pour se redonner une contenance.
"Ne sois pas désolé", reprit-elle en espérant que cela colle avec ce qu'il venait de dire. "C'est mon poing qui est parti à la rencontre du nez de ce Serpentard, pas le tien !"
Elle se renfrogna et souffla plus pour elle-même que pour Remus : "Il y a bien un autre nez que je voudrais briser... encore faudrait-il que je sache lequel."
"Et pas que le nez." ajouta-t-elle en son for intérieur. Elle aurait voulu tuer le Mangemort qui avait lancé le sortilège de mort à ses parents. Le tuer, et le faire souffrir, longuement. Infliger cent fois dans sa chair ce qu'elle ressentait en ce moment dans son âme.
Une expression dure s'afficha sur son visage sans qu'elle s'en aperçoive.
"Quoi ? Tu veux dire que c’était toi la fille du train ? Uurrgh la honte…"
"La fille du train". Elle sourit face à cette appellation poétique, digne d'un titre de roman d'amour. Et sourit encore davantage quand Remus se confondit en excuses, arguant qu'elle devait sa réputation à son rejet de ce jour-là. Dorcas faillit répliquer qu'elle devait sa réputation à son caractère enflammé en premier lieu, et qu'il n'avait pas besoin de s'excuser pour quelque chose qu'il n'avait ni commis ni provoqué, mais il ne lui en laissa pas le temps, enchaînant :
"A vrai dire, si James et Sirius n’avaient pas fait peu de cause de mon incapacité à parler, je serais peut-être resté seul pendant très longtemps."
Dorcas cilla ; elle aurait aimé avoir fait ce genre de rencontre, elle aussi, au début de sa scolarité. Contrairement à Remus, elle n'était pas timide, bien au contraire. Toutefois, les gens la craignaient à cause de sa réputation de tête brûlée et son mauvais caractère proverbial. Dorcas était aussi vive qu'une flamme, et les gens savaient d'expérience qu'il valait mieux ne pas trop s'approcher du feu sous peine de s'y brûler les doigts... elle entretenait donc quelques relations, mais rien d'aussi fort que Remus avec ses amis Maraudeurs, comme si une barrière la séparait naturellement du reste du monde. Elle en était la première désolée, mais chaque tentative effectuée pour se lier d'amitié au-delà d'un simple coup de main en botanique ou en potions se soldait par un échec. Elle avait donc peu à peu cessé d'essayer d'être l'amie de quiconque, pour finir par être la bonne copine un peu têtue de tout le monde. Sans plus.
Heureusement qu'il y avait Elina, sa seule amie... la seule à supporter le sale caractère de Dorcas Meadowes, mais pour combien de temps encore ?
La jeune femme revint soudain à la réalité comme le dernier écho des mots prononcés par Remus flottait entre eux, s'enveloppant peu à peu de silence. Elle cligna des yeux, désolée d'avoir perdu le fil de la conversation, et toussota pour se redonner une contenance.
"Ne sois pas désolé", reprit-elle en espérant que cela colle avec ce qu'il venait de dire. "C'est mon poing qui est parti à la rencontre du nez de ce Serpentard, pas le tien !"
Elle se renfrogna et souffla plus pour elle-même que pour Remus : "Il y a bien un autre nez que je voudrais briser... encore faudrait-il que je sache lequel."
"Et pas que le nez." ajouta-t-elle en son for intérieur. Elle aurait voulu tuer le Mangemort qui avait lancé le sortilège de mort à ses parents. Le tuer, et le faire souffrir, longuement. Infliger cent fois dans sa chair ce qu'elle ressentait en ce moment dans son âme.
Une expression dure s'afficha sur son visage sans qu'elle s'en aperçoive.
[HRP : désolée pur le retard ! Mais ça y est, c'est plus cool à la fac, je vais pouvoir de nouveau rp à un bon rythme. ]
Re: Ce qu'on ne ferait pas pour du chocolat [Dorcas - Sirius]
Sans que je ne comprenne vraiment comment l’ambiance s’est brusquement refroidie et l’expression que porte désormais Dorcas pourrait me faire froid dans le dos si je ne savais pas qu’elle ne m’était pas destinée. C’est comme si, soudain, elle était ailleurs : elle me regarde mais ne me voit pas. Un peu comme James quand il pense à Lily sauf que je mettrais ma baguette à couper que les pensées de Dorcas sont loin d’être aussi euphoriques que celles de Corn’ lorsqu’il s’extasie sur une certaine rouquine de ma connaissance. Je ne peux donc que m’interroger sur ce que j’ai bien pu dire qui aurait amené cette brusque poussée de colère chez Dorcas. Réponse à cette question : je n’en sais rien. Par conséquent, il ne me reste donc plus qu’à employer les bonnes vieilles : demander. Mais pour cela, un minimum de tact ne fera pas de mal. Je ne voudrais pas qu’elle se braque sous prétexte que je me mêle de ce qui ne me regarde pas. Après tout, je suis mieux placé que personne pour savoir que certains secrets sont gardés pour une bonne raison. J’ai donc toute l’intention de lui laisser une voie pour s’échapper si mes questions l’importunent. Je me lance donc, précautionneusement, ne pouvant m’empêcher d’avoir l’impression qu’elle a besoin de ventiler ses frustrations même sans pour autant me dire de quoi il en retourne.
-Hey, ça va ? Tu as l’air en colère tout d’un coup. Alors, je sais que je ne suis probablement celui à qui tu te confierais en temps normal mais, pour le moment, si tu en as envie, je suis là, on a des chocolats et toute la nuit devant nous, alors libre à toi de discuter. Parce que, personnellement, tant que le paquet n’est pas fini je ne bouge pas d’ici, dis-je avec un sourire que je veux encourageant. Mais, ce n’est qu’une proposition parmi tant d’autres, les chocos et moi on ne va pas s’envoler, par contre le sujet de la discussion est à ton entière disposition. On peut aussi totalement en changer. Après tout, si après six ans à partager une maison, on n’avait rien à se dire, ce serait un peu triste non ?
Bien entendu, on laissera de côté le fait qu’il est déjà assez triste qu’on ne se soit pas plus parlé que ça durant les six années en question. On va mettre ça sur le compte du fait qu’on avait chacun notre vie et qu’elles ne se sont pas tant croisées que ça. Pourtant je dois avouer que c’est dommage parce que je suis sûr qu’on a pas mal de choses en commun. Bon certes, elle use un peu plus ses poings que moi mais c’est également le cas de James et Sirius et ça ne les empêche nullement d’être mes meilleurs amis donc la preuve, s’il en fallait encore, que c’est un argument non valide. Car, tout le monde sait bien que les contraires s’attirent tout autant, si ce n’est même plus, que les gens qui se ressemblent. A vrai dire, c’est même lorsque deux personnes ont un mélange suffisamment équilibré entre points communs et différences qu’elles peuvent s’entendre au mieux. Suffisamment de sujets en commun de manière à avoir des références à partager et suffisamment d’intérêts divergents pour ne pas s’ennuyer et apprendre l’un de l’autre. Une alchimie si simple sur le papier et pourtant si difficile à atteindre dans la réalité.
Remus LupinResident werewolf - Messages : 233
Date d'inscription : 04/01/2013
Re: Ce qu'on ne ferait pas pour du chocolat [Dorcas - Sirius]
"Hey, ça va ? Tu as l’air en colère tout d’un coup."
Cette réplique suffit à désamorcer la colère de Dorcas, qui se mua soudain en simple amertume, un sentiment plus insidieux mais autrement moins dangereux, qui lui permettait de s'exprimer sans être aveuglée par sa haine et, donc, sans dire certaines choses qu'elle pourrait venir à regretter plus tard. Remus avait su trouver le ton le plus juste pour éviter à la jeune femme de s'enflammer, ce qui était un talent aussi rare que précieux.
"Alors, je sais que je ne suis probablement celui à qui tu te confierais en temps normal mais, pour le moment, si tu en as envie, je suis là, on a des chocolats et toute la nuit devant nous, alors libre à toi de discuter. Parce que, personnellement, tant que le paquet n’est pas fini je ne bouge pas d’ici." poursuivit-il avec un sourire encourageant.
Dorcas n'eut pas vraiment le courage de lui refuser un micro-sourire en retour, quoi que le cœur n'y fut pas vraiment.
"Après tout, si après six ans à partager une maison, on n’avait rien à se dire, ce serait un peu triste non ?" ajouta-t-il enfin. Dorcas ne pouvait qu'abonder en son sens :
"C'est clair mais, en même temps, tu sais, je crois que tout le monde plaint la pauvre orpheline que je suis devenue, mais que personne n'a l'envie de vraiment m'aider. De toute manière, il n'y a aucun moyen de m'aider : mes parents sont morts."
Le fait de prononcer ces quelques mots la libéra soudain d'un poids immense, comme si l'étau qui enserrait sa poitrine jusque là lui cédait enfin quelques centimètres pour qu'elle puisse respirer à nouveau.
"Ils sont morts et personne ne les ramènera. Et je..." Elle soupira, assez fort pour venir à bout de tout l'air contenu dans ses poumons. Son regard trouva celui de Remus et elle lui avoua sans rien cacher : "Je ne sais pas quoi faire, Remus. J'ai envie de tuer l'enfoiré qui a fait ça, mais vraiment. J'y pense tout le temps, et je crois savoir qui c'est en plus. Je n'ai pas de nom, pas de visage, mais j'ai une voix : celle de l'homme qui a participé à l'attaque de la cabane hurlante. Ce n'est pas un hasard si mes parents sont morts."
Elle piocha un chocolat dans la boîte et, baissant le regard à nouveau, s'appliqua à décortiquer l'enveloppe d'aluminium vert qui entourait le petit œuf blanc : "Je me dis ça et, d'un autre côté, je me dis que ça pourrait être n'importe qui d'autre, que je cherche juste un coupable. Et puis je me dis aussi que si j'étais la digne fille de mes parents, je ne penserais pas si froidement au meurtre de celui qui les a tués. J'en rêve. Toutes les nuits. Et la journée, je ne pense qu'à ça."
Elle engloutit le chocolat, l'avala en l'ayant à peine mâché, et en prit rapidement un autre, achevant avant que Remus ne la coupe : "Je sais que je vais me détruire si je m'engage sur cette voie, que ça ne résoudra rien car la violence n'entraîne que la violence, mais c'est ce que je ressens, ce que je pense, et j'ai déjà passé en revue toute la liste des arguments censés me dissuader de m'engager dans une telle vendetta, mais ils n'ont eu aucun effet. J'ai l'impression que je ne trouverai la paix que lorsque l'autre aura souffert autant que mes parents et moi réunis."
Dorcas s'arrêta soudain, honteuse d'avoir dit des choses aussi horribles, mais elle se sentait égoïstement plus légère à l'idée d'en avoir parlé. Comme si partager la honte la rendait moins lourde à porter... Elle n'osait plus regarder Remus en face, cependant, d'autant plus que des larmes (de honte ou de rage ?) lui brûlaient les yeux et qu'elle s'efforçait de les retenir, le visage à moitié dissimulé derrière ses longs cheveux qui avaient glissé tout autour.
Cette réplique suffit à désamorcer la colère de Dorcas, qui se mua soudain en simple amertume, un sentiment plus insidieux mais autrement moins dangereux, qui lui permettait de s'exprimer sans être aveuglée par sa haine et, donc, sans dire certaines choses qu'elle pourrait venir à regretter plus tard. Remus avait su trouver le ton le plus juste pour éviter à la jeune femme de s'enflammer, ce qui était un talent aussi rare que précieux.
"Alors, je sais que je ne suis probablement celui à qui tu te confierais en temps normal mais, pour le moment, si tu en as envie, je suis là, on a des chocolats et toute la nuit devant nous, alors libre à toi de discuter. Parce que, personnellement, tant que le paquet n’est pas fini je ne bouge pas d’ici." poursuivit-il avec un sourire encourageant.
Dorcas n'eut pas vraiment le courage de lui refuser un micro-sourire en retour, quoi que le cœur n'y fut pas vraiment.
"Après tout, si après six ans à partager une maison, on n’avait rien à se dire, ce serait un peu triste non ?" ajouta-t-il enfin. Dorcas ne pouvait qu'abonder en son sens :
"C'est clair mais, en même temps, tu sais, je crois que tout le monde plaint la pauvre orpheline que je suis devenue, mais que personne n'a l'envie de vraiment m'aider. De toute manière, il n'y a aucun moyen de m'aider : mes parents sont morts."
Le fait de prononcer ces quelques mots la libéra soudain d'un poids immense, comme si l'étau qui enserrait sa poitrine jusque là lui cédait enfin quelques centimètres pour qu'elle puisse respirer à nouveau.
"Ils sont morts et personne ne les ramènera. Et je..." Elle soupira, assez fort pour venir à bout de tout l'air contenu dans ses poumons. Son regard trouva celui de Remus et elle lui avoua sans rien cacher : "Je ne sais pas quoi faire, Remus. J'ai envie de tuer l'enfoiré qui a fait ça, mais vraiment. J'y pense tout le temps, et je crois savoir qui c'est en plus. Je n'ai pas de nom, pas de visage, mais j'ai une voix : celle de l'homme qui a participé à l'attaque de la cabane hurlante. Ce n'est pas un hasard si mes parents sont morts."
Elle piocha un chocolat dans la boîte et, baissant le regard à nouveau, s'appliqua à décortiquer l'enveloppe d'aluminium vert qui entourait le petit œuf blanc : "Je me dis ça et, d'un autre côté, je me dis que ça pourrait être n'importe qui d'autre, que je cherche juste un coupable. Et puis je me dis aussi que si j'étais la digne fille de mes parents, je ne penserais pas si froidement au meurtre de celui qui les a tués. J'en rêve. Toutes les nuits. Et la journée, je ne pense qu'à ça."
Elle engloutit le chocolat, l'avala en l'ayant à peine mâché, et en prit rapidement un autre, achevant avant que Remus ne la coupe : "Je sais que je vais me détruire si je m'engage sur cette voie, que ça ne résoudra rien car la violence n'entraîne que la violence, mais c'est ce que je ressens, ce que je pense, et j'ai déjà passé en revue toute la liste des arguments censés me dissuader de m'engager dans une telle vendetta, mais ils n'ont eu aucun effet. J'ai l'impression que je ne trouverai la paix que lorsque l'autre aura souffert autant que mes parents et moi réunis."
Dorcas s'arrêta soudain, honteuse d'avoir dit des choses aussi horribles, mais elle se sentait égoïstement plus légère à l'idée d'en avoir parlé. Comme si partager la honte la rendait moins lourde à porter... Elle n'osait plus regarder Remus en face, cependant, d'autant plus que des larmes (de honte ou de rage ?) lui brûlaient les yeux et qu'elle s'efforçait de les retenir, le visage à moitié dissimulé derrière ses longs cheveux qui avaient glissé tout autour.
HJ : on a un Sirius qui est arrivé sur le forum, je voulais te proposer de l'inviter à ce rp afin de te voler du chocolat bien entendu
Re: Ce qu'on ne ferait pas pour du chocolat [Dorcas - Sirius]
Je ne m’attendais pas à pareille confession. Je sens quasi physiquement le poids de chaque mot qu’elle prononce. La question la tourmente de manière évidente depuis un certain temps. L’aveu qu’elle vient de me faire n’est pas le résultat d’une simple colère passagère. Elle a réfléchi au problème et la réponse à laquelle elle est arrivée est celle qu’elle m’a exposée : elle est convaincue que le meurtre de ses parents n’est pas un hasard. Pire, elle est catégorique sur le fait qu’elle en est indirectement responsable. D’après elle, si elle n’avait pas été présente lors de l’accident de la Cabane Hurlante, rien de tout cela ne lui serait arrivé. Et, désormais, sa seule façon de gérer sa peine et son deuil est de planifier de faire souffrir celui qui est la cause de sa douleur.
Je ne trouve pas immédiatement la bonne manière de réagir. Contrairement à ce que la rumeur voudrait, je suis loin d’avoir la réponse à tous les problèmes. Qui plus est, j’ai moi-même des inquiétudes personnelles qui ont tendance à venir s’immiscer dans les discussions que j’ai avec d’autres personnes et influent en conséquence ma réaction. Dans le cas présent, la référence à la Cabane Hurlante a ramené quelques mauvais souvenirs de mon cru que je m’empresse de laisser de côté. Pour l’instant, on ne s’occupe pas de mon cas, mais de celui de Dorcas. Et, très honnêtement, je ne sais que lui répondre qui puisse alléger son fardeau. Je me contente donc de lui donner mon point de vue, pour aussi biaisé et noir qu’il soit.
-La logique voudrait que je commence par t’offrir mes condoléances après avoir appris pour tes parents – car oui, je n’étais pas au courant, sinon vous pensez bien que j’aurais sûrement réagi différemment depuis le début de cette conversation, quoique je ne sois pas sûr que ç’eût été une bonne chose pour autant – mais j’ai toujours trouvé ce genre de formules trop légères pour l’occasion, alors je vais m’en passer. Je n’ai pas perdu mes parents donc je ne peux pas même imaginer ce que tu vis en ce moment. Et, je doute fortement que quelques mots changent quoi que ce soit à ta peine.
Je ne sais pas où ça va me mener tout ça. Je ne sais même pas si elle ne risque pas de très mal le prendre. Cependant, je ne vois pas quoi dire d’autre alors je continue.
-Par contre, je peux te dire que j’ai déjà ressenti le besoin et l’envie de tuer un autre être humain – à condition que l’on considère Greybcak humain, ce qui pour beaucoup, au vu de sa condition lycane, reste à prouver – pour ce qu’il m’avait fait.
Oh oui, combien de lendemains de pleine lune avant la transformation des garçons, ais-je rêvé, agonisant dans mon lit, de retrouver Greyback et de lui rendre la monnaie de sa pièce ? Tellement que j’ai fini par arrêter de les compter.
-L’envie est d’ailleurs parfois encore toujours là. C’est un peu comme une addiction, il y a les mauvais jours où elle fait son « come-back » si je puis dire et puis, après, on recommence à l’oublier … jusqu’à la prochaine rechute. Alors, je ne vais pas te mentir et te dire que ça devient plus simple avec le temps, que les souvenirs s’effacent et qu’aller de l’avant devient plus simple parce que c’est faux. Certes, progressivement, on s’habitue à vivre avec, mais l’envie est toujours là. Parfois, je me dis que seule l’arrestation de la personne responsable de nos malheurs pourrait permettre de tourner définitivement la page. Mais, puisque ça ne m’est pas arrivé, à vrai dire je n’en sais rien.
Et puis, ce n’est pas comme si ça risquait d’arriver dans mon cas. Greyback est plus élusif que de l’eau qui vous coule entre les doigts. A chaque fois que les Aurors se sont un peu trop approchés de sa trace, il s’est de nouveau évanoui dans la nature pour réapparaître plus loin, laissant toujours une longue traînée de victimes derrière lui.
-Cependant, il y a quelque chose que je peux définitivement te dire. Tuer ne t’apportera rien sinon un dégoût monstrueux de toi-même. Parce qu’il est terriblement facile de se laisser aller à l’instinct de vengeance, mais il faut vivre avec le poids de tes actes après coup. Alors, dis-moi, est-ce que tu veux t’abaisser au niveau de celui qui t’a blessée ? Si oui, tu sais ce qu’il te reste à faire. Sinon, tu n’as qu’à prendre le chemin difficile du deuil et du chagrin. Je t’ai déjà dit que je n’allais pas t’en faire un tableau tout beau tout rose, ce sera dur mais, au final, tu n’auras pas à te regarder dans le miroir et à voir une assassine. Et crois-moi, ça fait toute la différence.
Parce que, oui, dans mon cas, ce qui a fini par soigner définitivement de mes pulsions meurtrières vis-à-vis de Greyback c’est l’incident de l’année dernière avec Rogue. Lorsque j’ai réalisé à quel point j’avais été prêt de me transformer en un autre Greycback, pour autant que je n’eusse pas été en contrôle de mon corps lors du meurtre, ça m’a calmé à vie. J’ai ressenti un tel dégoût pour ce que j’avais failli devenir contre mon gré - et que j’avais tant rêvé de devenir volontairement dans le cas de Greyback - que j’ai décidé de passer outre mes pulsions assassines. Je ne dis pas que j’y arriverais si un jour je me retrouve face à face avec l’homme de mes cauchemars, mais au moins j’essaierais. Parce que j’ai une vie qui ne vaut pas la peine que je la jette aux ordures pour un type comme Greyback, sinon c’est leur laisser à lui et à Moony la victoire finale. Et ça, il en est hors de question. Je serais plus fort que mes envies, aujourd’hui, demain et pour le restant de mon existence. Il ne reste plus à Dorcas qu’à trouver cette volonté. Je me contente donc de conclure par un simple.
-Néanmoins, pour y arriver, tu dois trouver une raison de vivre, quelque chose qui compte plus pour toi que ta vengeance. Une raison de ne pas t’abaisser à leur niveau.
Dans mon cas, ce sont les Maraudeurs. Parce que quel type d’ami je serai si, après qu’ils m’aint accepté comme être humain et non monstre, je choisissais volontairement de passer de ma première à ma deuxième condition ?
[Hj : Bon bah on continue dans le déprimant ]
Remus LupinResident werewolf - Messages : 233
Date d'inscription : 04/01/2013
Re: Ce qu'on ne ferait pas pour du chocolat [Dorcas - Sirius]
Dorcas & Remus & Sirius
Je grognais en montant les étages quatre à quatre, après être sur qu'il n'y avait personne. Je regardais à gauche et à droite, fonçant vers la tour de Gryffondor, un sac à bandoulière qui tirait mon épaule. J'étais habillé en moldu. Dès que je le pouvais je le faisais. J'étais simplement vêtu d'un jeans foncé assez ample, un tee shirt noir surmonté d'un gilet gris à capuche pour finir sur mon perfecto noir. Et dans le sac fait de cuir et de toile brune, tintaient cinq ou six bouteilles de bière au beurre et une de Whisky pur Feu. Les réserves étant vide, j'avais profité de ma seul soirée de libre dans la semaine pour refaire les provisions.
Comment j'ai fait? Ah ah! Secret de maraudeur vil chenapan! Je vous conseille de fouiner les statues, ça peut être utile un jour! Honeydukes n'est jamais fermé... Je'étais partit en début d'après midi, abandonnant James à son triste sort et Remus aussi. Remus... C'était son anniversaire la semaine dernière et ont avait sacrément marqué le coup pour sa majorité. D'ailleurs, c'est aussi pour ça que nos réserves sont vides! Je regardais mon sac d'un coup d'oeil en biais et sourit continuant ma course folle, dérapant dans les virages serrés. Quand quelque chose me fit stopper net....
-Miaou!
-Eh merde!
Je courais donc en direction opposé à ce satané chat qui commençais à me les briser depuis que ce concierge de malheur l'a adopté l'année dernière. Non mais je vous jure hein! Tout ceux qui aime ces petites bêtes poilus détestent forcément Miss Teigne. Ça c'est James qui l'a appelé comme ça une fois. De même qu'un jour, on a essayé de l’appâter avec du poisson. Elle a regardé la gamelle puis a miaulé pour finalement nous poursuivre sans arrêt. A croire qu'elle avait sentit le somnifère de Remus! Depuis le surnom était resté. Je courrais donc vers la tour Gryffondor dans l'espoir d'échapper à ce maudit chat. Chose que j'ai réussi a faire au bout du troisième étage montés. Je tenais mon sac contre moi au final allant beaucoup plus vite ainsi. Puis j'arrivais à l'entrée de la tour et hurla à la Grosse Dame la réveillant au passage:
-VITE!!! Boursoufflet!
C'était le mot de passe hein? Y'avait pas de jeu de mot avec la Grosse Dame... Heum.. Donc! Elle hurla à son tour qu'elle en avait marre de se faire déranger toutes les cinq minutes et surtout en pleine nuit. Je rentrais dans la Salle Commune de Gryffondor puis jeta un regard en arrière, replaçant mes cheveux d'un geste de la main, l'autre retenant la bretelle du sac. Je vis le portrait se refermer puis le silence. J'entendis alors le crépitement du feu et tourna mon attention sur ce qui se passait DANS la salle commune et put y voir Moony avec Dorcas autour d'une boite de chocolat. Je souriais en coin sachant pertinemment que Remus ne partageait son chocolat que dans les cas de force majeur. Mais de quel ordre était celui ci? Je posais alors le sac sur la table basse en bois, le tintement des bouteilles se faisant entendre puis je m’affalais sur le canapé en face de la cheminée et sortit trois bière au beurre tout en affirmant:
-Vous êtes toujours pas couché?
Je sais, question stupide vu qu'ils étaient devant moi mais c'était plus pour savoir ce qu'il faisait là. Puis j'ouvris une bouteille à Remus, une à Dorcas et une à moi même et continua:
-Alors, qu'est ce que j'ai manqué?(c) fiche par ocean lounge
Comment j'ai fait? Ah ah! Secret de maraudeur vil chenapan! Je vous conseille de fouiner les statues, ça peut être utile un jour! Honeydukes n'est jamais fermé... Je'étais partit en début d'après midi, abandonnant James à son triste sort et Remus aussi. Remus... C'était son anniversaire la semaine dernière et ont avait sacrément marqué le coup pour sa majorité. D'ailleurs, c'est aussi pour ça que nos réserves sont vides! Je regardais mon sac d'un coup d'oeil en biais et sourit continuant ma course folle, dérapant dans les virages serrés. Quand quelque chose me fit stopper net....
-Miaou!
-Eh merde!
Je courais donc en direction opposé à ce satané chat qui commençais à me les briser depuis que ce concierge de malheur l'a adopté l'année dernière. Non mais je vous jure hein! Tout ceux qui aime ces petites bêtes poilus détestent forcément Miss Teigne. Ça c'est James qui l'a appelé comme ça une fois. De même qu'un jour, on a essayé de l’appâter avec du poisson. Elle a regardé la gamelle puis a miaulé pour finalement nous poursuivre sans arrêt. A croire qu'elle avait sentit le somnifère de Remus! Depuis le surnom était resté. Je courrais donc vers la tour Gryffondor dans l'espoir d'échapper à ce maudit chat. Chose que j'ai réussi a faire au bout du troisième étage montés. Je tenais mon sac contre moi au final allant beaucoup plus vite ainsi. Puis j'arrivais à l'entrée de la tour et hurla à la Grosse Dame la réveillant au passage:
-VITE!!! Boursoufflet!
C'était le mot de passe hein? Y'avait pas de jeu de mot avec la Grosse Dame... Heum.. Donc! Elle hurla à son tour qu'elle en avait marre de se faire déranger toutes les cinq minutes et surtout en pleine nuit. Je rentrais dans la Salle Commune de Gryffondor puis jeta un regard en arrière, replaçant mes cheveux d'un geste de la main, l'autre retenant la bretelle du sac. Je vis le portrait se refermer puis le silence. J'entendis alors le crépitement du feu et tourna mon attention sur ce qui se passait DANS la salle commune et put y voir Moony avec Dorcas autour d'une boite de chocolat. Je souriais en coin sachant pertinemment que Remus ne partageait son chocolat que dans les cas de force majeur. Mais de quel ordre était celui ci? Je posais alors le sac sur la table basse en bois, le tintement des bouteilles se faisant entendre puis je m’affalais sur le canapé en face de la cheminée et sortit trois bière au beurre tout en affirmant:
-Vous êtes toujours pas couché?
Je sais, question stupide vu qu'ils étaient devant moi mais c'était plus pour savoir ce qu'il faisait là. Puis j'ouvris une bouteille à Remus, une à Dorcas et une à moi même et continua:
-Alors, qu'est ce que j'ai manqué?
Sirius Black- Messages : 48
Date d'inscription : 04/04/2013
Age : 28
Localisation : Ahah! Surement Poudlard...
Re: Ce qu'on ne ferait pas pour du chocolat [Dorcas - Sirius]
"La logique voudrait que je commence par t’offrir mes condoléances après avoir appris pour tes parents..."
La confidence toucha Dorcas comme une flèche en plein cœur : il ne savait pas. Il ne savait pas. La jeune femme eut l'impression de respirer sa première goulée d'air frais depuis des semaines : comme si les condoléances polies et sincères de Remus mais, surtout, son aveu d'ignorance, constituaient la porte ouverte sur un monde sans souffrance. Ou, tout au moins, sans deuil à porter comme si le monde entier s'était effondré sur ses seules épaules de Gryffondor pas assez courageuse et brave et noble pour supporter la charge sans s'en plaindre.
A la vérité, elle ressentit une immense bouffée de gratitude envers le jeune homme : sans le savoir, il était le premier à l'avoir fait sortir de son univers de souffrance. Oh, Dorcas n'allait pas s'en extraire tout d'un coup, mais c'était un début. Une lueur d'espoir à entretenir et à faire grandir...
La confidence suivante renforça encore la reconnaissance de la jeune femme envers son ami : non, elle n'était pas seule à souffrir, elle devait s'en souvenir et, mieux, en prendre véritablement confiance, ou bien elle s'enfoncerait sur les longs chemins tortueux de l'indifférence et de la vengeance. L'auto-destruction. Remus, lui, avait eu le courage de résister à ces pulsions meurtrières. Elle ignorait qui avait pu provoquer ce genre de haine chez lui, une haine qu'elle pouvait voir briller en cet instant dans ses yeux habituellement doux. C'était dérangeant, comme si un monstre en lui, un golem pétri de fiel et de violence, la regardait à travers ses yeux mordorés. Elle frémit, et détourna le regard, sans savoir si c'était parce qu'elle craignait de se reconnaître dans ce monstre, ou si c'était par simple pudeur.
Elle écouta attentivement les explications de Remus, la raison même. En elle, son propre monstre de fiel et de rancoeur s'agitait pour faire entendre sa voix. Il rugissait son envie d'en découdre, mais Dorcas l'ignora et hocha la tête à la conclusion de Remus :
"Au final, tu n’auras pas à te regarder dans le miroir et à voir une assassine. Et crois-moi, ça fait toute la différence."
Il avait raison. Elle refusait de laisser le monstre prendre le contrôle de son existence. Comment pourrait-elle vivre après cela ?
...
Mais avait-elle envie de vivre, en fait ? Les dernières paroles de Remus résonnèrent en elle comme l'écho d'un vain espoir : trouver une raison de vivre. Oui, mais laquelle ? Même son histoire d'amour avec Jake était un miroir aux alouettes. Toute sa vie n'était qu'une illusion. La seule chose qui lui appartenait vraiment, c'était sa haine. Son deuil. Et c'était tout ce qui la définissait pour l'instant. La seule et unique chose.
Elle devait en trouver une autre.
Un mince sourire amer posé sur les lèvres, elle tendit la main vers la boîte de chocolats en songeant que les sucreries étaient déjà une bonne raison en soi.
"Tu as raison", souffla-t-elle. "Tu as raison et je le sais. Je... je ne veux pas devenir un monstre. Je ne sais pas ce qui t'est arrivé exactement, et je ne te ferais pas l'affront de te le demander, mais j'admire ta réaction. Tu as une noblesse d'esprit... que j'ai peur de ne pas posséder."
Elle releva le regard vers Remus et, les yeux plongés dans les siens, déclara simplement : "Ce qui est sûr, c'est que je poursuivrai l'assassin de mes parents jusqu'au seuil des Enfers et plus loin s'il le faut. Ce qui est moins sûr, c'est ce que je ferai quand je l'aurai à ma mercie : deviendrai-je un monstre ou saurai-je rester humaine ? J'espère qu'à cet instant-là, tes paroles me reviendront en mémoire et me garderont de commettre un tel acte. Je veux essayer..."
La gorge nouée d'émotion, elle inspira quelques goulées d'air haché et reprit : "Je veux essayer de rester humaine. Et je vais essayer. Promis."
Alors qu'elle lui adressait de nouveau un pauvre sourire, les joues baignées de larmes malgré les efforts qu'elle avait fait pour les retenir, un bruit de pas se fit entendre. Dorcas s'essuya rapidement le visage à l'aide de sa manche et de ses mains, honteuse de ne pas pouvoir maîtriser ses émotions qui paraissaient trop grandes pour être contenues dans son seul corps. Alors qu'elle terminait cette délicate opération de camouflage, quelqu'un posa quelque chose sur la table et une voix familière retentit :
"Vous êtes toujours pas couché ?"
"Salut Sirius..." dit-elle d'une voix aussi assurée que possible. "Non, pas couchés. Remus m'expliquait qu'il y a des priorités dans la vie, comme ce très bon chocolat."
Jugeant sa voix à nouveau normale, elle tourna son regard fatigué vers l'aîné des Black, qui paraissait poser pour un magazine de mode à n'importe quel moment et n'importe quel endroit. Il venait d'ouvrir deux bouteilles de bière et les leur tendait.
"Alors, qu'est ce que j'ai manqué ?"
Pas grand chose, se dit-elle en pensée mais sans oser rien dire de plus.
La confidence toucha Dorcas comme une flèche en plein cœur : il ne savait pas. Il ne savait pas. La jeune femme eut l'impression de respirer sa première goulée d'air frais depuis des semaines : comme si les condoléances polies et sincères de Remus mais, surtout, son aveu d'ignorance, constituaient la porte ouverte sur un monde sans souffrance. Ou, tout au moins, sans deuil à porter comme si le monde entier s'était effondré sur ses seules épaules de Gryffondor pas assez courageuse et brave et noble pour supporter la charge sans s'en plaindre.
A la vérité, elle ressentit une immense bouffée de gratitude envers le jeune homme : sans le savoir, il était le premier à l'avoir fait sortir de son univers de souffrance. Oh, Dorcas n'allait pas s'en extraire tout d'un coup, mais c'était un début. Une lueur d'espoir à entretenir et à faire grandir...
La confidence suivante renforça encore la reconnaissance de la jeune femme envers son ami : non, elle n'était pas seule à souffrir, elle devait s'en souvenir et, mieux, en prendre véritablement confiance, ou bien elle s'enfoncerait sur les longs chemins tortueux de l'indifférence et de la vengeance. L'auto-destruction. Remus, lui, avait eu le courage de résister à ces pulsions meurtrières. Elle ignorait qui avait pu provoquer ce genre de haine chez lui, une haine qu'elle pouvait voir briller en cet instant dans ses yeux habituellement doux. C'était dérangeant, comme si un monstre en lui, un golem pétri de fiel et de violence, la regardait à travers ses yeux mordorés. Elle frémit, et détourna le regard, sans savoir si c'était parce qu'elle craignait de se reconnaître dans ce monstre, ou si c'était par simple pudeur.
Elle écouta attentivement les explications de Remus, la raison même. En elle, son propre monstre de fiel et de rancoeur s'agitait pour faire entendre sa voix. Il rugissait son envie d'en découdre, mais Dorcas l'ignora et hocha la tête à la conclusion de Remus :
"Au final, tu n’auras pas à te regarder dans le miroir et à voir une assassine. Et crois-moi, ça fait toute la différence."
Il avait raison. Elle refusait de laisser le monstre prendre le contrôle de son existence. Comment pourrait-elle vivre après cela ?
...
Mais avait-elle envie de vivre, en fait ? Les dernières paroles de Remus résonnèrent en elle comme l'écho d'un vain espoir : trouver une raison de vivre. Oui, mais laquelle ? Même son histoire d'amour avec Jake était un miroir aux alouettes. Toute sa vie n'était qu'une illusion. La seule chose qui lui appartenait vraiment, c'était sa haine. Son deuil. Et c'était tout ce qui la définissait pour l'instant. La seule et unique chose.
Elle devait en trouver une autre.
Un mince sourire amer posé sur les lèvres, elle tendit la main vers la boîte de chocolats en songeant que les sucreries étaient déjà une bonne raison en soi.
"Tu as raison", souffla-t-elle. "Tu as raison et je le sais. Je... je ne veux pas devenir un monstre. Je ne sais pas ce qui t'est arrivé exactement, et je ne te ferais pas l'affront de te le demander, mais j'admire ta réaction. Tu as une noblesse d'esprit... que j'ai peur de ne pas posséder."
Elle releva le regard vers Remus et, les yeux plongés dans les siens, déclara simplement : "Ce qui est sûr, c'est que je poursuivrai l'assassin de mes parents jusqu'au seuil des Enfers et plus loin s'il le faut. Ce qui est moins sûr, c'est ce que je ferai quand je l'aurai à ma mercie : deviendrai-je un monstre ou saurai-je rester humaine ? J'espère qu'à cet instant-là, tes paroles me reviendront en mémoire et me garderont de commettre un tel acte. Je veux essayer..."
La gorge nouée d'émotion, elle inspira quelques goulées d'air haché et reprit : "Je veux essayer de rester humaine. Et je vais essayer. Promis."
Alors qu'elle lui adressait de nouveau un pauvre sourire, les joues baignées de larmes malgré les efforts qu'elle avait fait pour les retenir, un bruit de pas se fit entendre. Dorcas s'essuya rapidement le visage à l'aide de sa manche et de ses mains, honteuse de ne pas pouvoir maîtriser ses émotions qui paraissaient trop grandes pour être contenues dans son seul corps. Alors qu'elle terminait cette délicate opération de camouflage, quelqu'un posa quelque chose sur la table et une voix familière retentit :
"Vous êtes toujours pas couché ?"
"Salut Sirius..." dit-elle d'une voix aussi assurée que possible. "Non, pas couchés. Remus m'expliquait qu'il y a des priorités dans la vie, comme ce très bon chocolat."
Jugeant sa voix à nouveau normale, elle tourna son regard fatigué vers l'aîné des Black, qui paraissait poser pour un magazine de mode à n'importe quel moment et n'importe quel endroit. Il venait d'ouvrir deux bouteilles de bière et les leur tendait.
"Alors, qu'est ce que j'ai manqué ?"
Pas grand chose, se dit-elle en pensée mais sans oser rien dire de plus.
Re: Ce qu'on ne ferait pas pour du chocolat [Dorcas - Sirius]
Une fois de plus les gens – en l’occurrence Dorcas – me mettent sur un piédestal inatteignable. Elle s’adresse à moi comme si ce que j’avais accompli était un exploit dont elle se sentait incapable. Pourtant, il me semblait avoir été on ne peut plus clair : les choses ne se sont pas faites toutes seules. Je ne serais pas celui que je suis aujourd’hui sans l’aide d’un petit groupe de personnes inestimables. Mes parents tout d’abord qui ont choisi de continuer à m’aimer après « l’incident » alors qu’il aurait été si facile pour eux de m’abandonner dans une réserve pour lycans sauvages. Personne ne les aurait jugés. Alors, si à l’époque je n’ai pas compris la portée de leur courage, aujourd’hui je sais ce qu’il a dû leur en coûter de vivre en voyant leur fils se transformer en bête sanguinaire une fois par mois et je ne les en aime et respecte que plus.
La deuxième personne qui a dévié radicalement le cours de mon existence est ensuite le professeur Dumbledore. Sans son acharnement à me voir obtenir une éducation normale, au même titre que n’importe quel autre enfant sorcier, je n’aurais jamais eu autant de possibilités que celles qui s’offrent désormais à moi. Car, si un nombre impressionnant de carrières me sont certes fermées de par ma condition – toutes celles de la fonction publique pour commencer – ; sans éducation, j’aurais à tous les coups fini par devoir en recourir à l’illégalité et ce n’est pas là un futur qui m’attrait. Enfin, les dernières personnes à m’avoir littéralement « sauvé » de moi-même sont Sirius, James et Peter. Le plus incroyable c’est que je ne suis même pas vraiment sûr qu’ils se rendent réellement compte de la portée de leur amitié. Au-delà même du geste incroyable qu’ils ont accompli en devenant des Animagi pour mon bien, le simple fait qu’ils ne m’aient pas abandonné après avoir découvert ma lycanthropie fut définitivement le moment crucial de ma courte vie. C’est ce soir-là, pleurant comme une madeleine dans notre dortoir, que je me suis senti humain à part entière pour la première fois. Que j’ai enfin eu l’impression de valoir autant que n’importe qui d’autre. Car sinon pourquoi trois garçons aussi extraordinaires seraient-ils mes meilleurs amis ?
J’adresse donc un regard compréhensif à Dorcas. Pas la peine de la conforter dans son idée qu’elle vaut moins que moi alors que je sais pertinemment que c’est faux mais je sais également qu’elle ne me croira pas si j’essaye de l’en dissuader. Elle a besoin pour cela de trouver sa propre voie. Sa propre force. Je l’écoute donc me promettre de se souvenir de mes paroles lorsqu’elle sera confrontée au choix final et suis sur le point de lui répondre que j’espère également m’en souvenir lorsque ce sera mon tour – car, je crois l’avoir déjà dit, entre prononcer des paroles et s’y tenir à l’instant T, il y a gouffre de différence que je n’ai aucune certitude de réussir à combler – mais nous sommes soudain interrompus par une voix que je ne connais que trop.
Sirius fait alors son entrée triomphale – mais sait-il seulement entrer dans une pièce autrement ? – et vient se poser à nos côtés, nous tendant une bière à chacun. J’accepte avec plaisir même si les paroles de Dorcas me tirent une moue contrariée. Elle était vraiment obligée de parler de mon chocolat comme ça ? A quoi bon chercher à échapper à l’appétit vorace des garçons pendant une semaine si c’est pour qu’ensuite ma compagne d’un soir offre littéralement mon trésor à Sirius comme si de rien n’était ? Le pire c’est que je vois bien la lueur amusée dans le regard de Sirius, l’air de dire : « cette fois-ci mon vieux, tu ne vas pas pouvoir y échapper, il va falloir m’en donner ». C’est vrai que si je refusais maintenant, je passerais vraiment pour un radin. Mais … est-ce que ce serait si grave que ça ? Eeenfin. J’étouffe un soupir dans l’œuf, prend une gorgée de ma bière comme pour essayer de me convaincre qu’il s’agit d’un échange en bonne et due forme : bière contre chocolats, et tends le paquet à Sirius.
-Vas-y sers-toi.
Le « mais t’as intérêt à en laisser sinon t’es un homme mort » n’est pas prononcé mais je crois que le regard appuyé qui a accompagné mes paroles l’a bien souligné. Après tout, Padfoot a toujours été quelqu’un de très intelligent et, au bout de six ans, on peut aisément espérer qu’il commence à être capable de lire en moi lorsque les signaux que j’envoie sont aussi clairs. Enfin, bon, il n’est pas non plus question de rester trois plombes fixé sur mon chocolat, parce que pour aussi délicieusement paradisiaque soit-il, on a encore une réponse à fournir. Et j’ai horreur d’être impoli or, étant donné que Dorcas a été on ne peut plus vague et que je connais la curiosité légendaire de Pad’, il va falloir que je trouve quelque chose d’un peu plus substantiel à lui fournir. Je lui renvoie donc ses propres propos à la figure avec un sourire provocateur.
-Et pour répondre à ta question, un gentleman ne dévoile jamais ce qu’il a discuté avec une jeune fille. Je crois même que c’est toi qui m’as appris cette règle la première fois que James a voulu savoir comment s’était déroulé ton rendez-vous avec Lola Zimmon en troisième année.
Oh merde … je viens de réaliser que ma phrase peut avoir un double-sens totalement imprévu ! Et connaissant Sirius, il va se faire un plaisir de me le renvoyer à la figure avec un sourire faussement innocent. Alors qu’il sait pertinemment que je ne ressens rien pour Dorcas et qui plus est qu’elle sort avec Winchester. Même si ça, je dois avouer que ça reste un mystère même pour moi. Parce que vraiment, ce qu’elle peut bien lui trouver, je ne vois pas. Mais, bon, les goûts et les couleurs ça ne se discute pas comme on dit. Je me contente donc de m’assurer d’attirer l’attention de Sirius sur un sujet différent que celui de ma non-existante relation avec Dorcas. Ça marchera ou pas, mais qui en tente rien n’a rien après tout.
-Et toi sinon on peut savoir ce que tu fais à revenir à la Tour à cette heure indue ? C’est que je vais finir par croire que tu brises le règlement pour le simple plaisir de le faire.
Mon sourire amusé en prononçant ces dernières paroles laisse bien clair que je sais pertinemment que c’est effectivement le cas, m’enfin ça ne répond pas à ma question. Il est parti en fin d’après-midi, il ne va tout de même pas me dire qu’il est resté à Pré-au-Lard jusqu’à 3h30 du matin tout seul, non ?
Remus LupinResident werewolf - Messages : 233
Date d'inscription : 04/01/2013
Re: Ce qu'on ne ferait pas pour du chocolat [Dorcas - Sirius]
Dorcas & Remus & Sirius
Il était clairement évident que quelque chose s'était passé entre eux. Oh, je ne parle pas d'activité comme j'en ai coutume de le faire avec certaines... personnes féminines. Non. Moony ne parle jamais de ça et il reste très discret. Non je parle de tout autre chose pour que Remus offre son chocolat. Parce que ça c'était clairement évident. Je fixais la boite avec insistance puis finalement Dorcas et Moony. Après mes interrogations se fut la jeune femme qui prit la parole la première:
"Salut Sirius... Non, pas couchés. Remus m'expliquait qu'il y a des priorités dans la vie, comme ce très bon chocolat."
Je souriais à Dorcas. J'avais clairement entendue sa voix un peu trop aiguë et surtout trop rapide. Elle évite le sujet. Je souriais tout de même faisant mine que je n'avais pas remarqué. Puis Remus repris par dessus le marché, après avoir but une gorgée de bière.
Mais elle n'affirma rien quand j'eux posé ma deuxième question. Là, je trouvais ça louche. Je fronçais les sourcils et voulut parler mais Remus fut plus rapide que moi.
-Vas-y sers-toi.
Je le fixais alors puis la boite de chocolat qu'il me tendait. Evidemment. Je souriais et en prit un au chocolat au lait-caramel et son regard me fit sourire. Ah Moony et la joie du chocolat! Il était très rare qu'il partage son chocolat. Mais son regard qui signifiait "t'en prend trop, je t'explose" me faisait bien rire. Je but une gorgée de bière pour me donner contenance et il reprit la parole me faisant à moitié recracher ce que j'avais.
-Et pour répondre à ta question, un gentleman ne dévoile jamais ce qu’il a discuté avec une jeune fille. Je crois même que c’est toi qui m’as appris cette règle la première fois que James a voulu savoir comment s’était déroulé ton rendez-vous avec Lola Zimmon en troisième année.
Ah... Je l'avais oubliée celle là... Je souriais et croisa son regard. Il me lança un air qui voulait dire que j'avais compris et j'avais parfaitement saisi l'allusion à double sens. Je ne put alors qu'éclater de rire. Un rire qui ressemblait fort à un aboiement de chien puis il reprit précipitamment.
-Et toi sinon on peut savoir ce que tu fais à revenir à la Tour à cette heure indue ? C’est que je vais finir par croire que tu brises le règlement pour le simple plaisir de le faire.
Cette fois ci je lui fit un clin d'oeil et d'un sourire en coin de lèvres et d'un regard moqueur, je lui affirmais alors du tac au tac:
-Eh bien, comme tu le dit si bien, un gentleman ne dévoile jamais ce qu'il fait avec une jeune fille... Et puis à force tu devrais savoir que j'adore enfreindre le règlement juste pour le plaisir de le faire!
Je lui fit un clin d'oeil et reprit le même chocolat que je croquais pour laisser couler le caramel. J'adorais le caramel! Je souriais, reprit une gorgée de bière et croisa mes jambes sur la table basse, m'enfonçant dans le fauteuil, je reprit en les regardant du coin de l'oeil.
-Tu sais, tu devrais te décoincer un peu. Briser les règles, c'est vraiment grisant!
Il se fichait bien d'avoir des heures de colle. Lui et James, sous l'idée involontaire de Remus ont a créée des miroirs à double sens. C'est plutôt pratique et faire craquer les profs du coup, bien plus simple. Je souriais au blague que l'on faisait aux professeurs puis sourit en coin et revint à la réalité et regarda Dorcas.
-Pendant qu'on y est, t'en a fait toi des conneries ici?
Il la fixa, plus curieux qu'autre chose et peut être que cela lui donnera des idées... Qui sait?
(c) fiche par ocean lounge
"Salut Sirius... Non, pas couchés. Remus m'expliquait qu'il y a des priorités dans la vie, comme ce très bon chocolat."
Je souriais à Dorcas. J'avais clairement entendue sa voix un peu trop aiguë et surtout trop rapide. Elle évite le sujet. Je souriais tout de même faisant mine que je n'avais pas remarqué. Puis Remus repris par dessus le marché, après avoir but une gorgée de bière.
Mais elle n'affirma rien quand j'eux posé ma deuxième question. Là, je trouvais ça louche. Je fronçais les sourcils et voulut parler mais Remus fut plus rapide que moi.
-Vas-y sers-toi.
Je le fixais alors puis la boite de chocolat qu'il me tendait. Evidemment. Je souriais et en prit un au chocolat au lait-caramel et son regard me fit sourire. Ah Moony et la joie du chocolat! Il était très rare qu'il partage son chocolat. Mais son regard qui signifiait "t'en prend trop, je t'explose" me faisait bien rire. Je but une gorgée de bière pour me donner contenance et il reprit la parole me faisant à moitié recracher ce que j'avais.
-Et pour répondre à ta question, un gentleman ne dévoile jamais ce qu’il a discuté avec une jeune fille. Je crois même que c’est toi qui m’as appris cette règle la première fois que James a voulu savoir comment s’était déroulé ton rendez-vous avec Lola Zimmon en troisième année.
Ah... Je l'avais oubliée celle là... Je souriais et croisa son regard. Il me lança un air qui voulait dire que j'avais compris et j'avais parfaitement saisi l'allusion à double sens. Je ne put alors qu'éclater de rire. Un rire qui ressemblait fort à un aboiement de chien puis il reprit précipitamment.
-Et toi sinon on peut savoir ce que tu fais à revenir à la Tour à cette heure indue ? C’est que je vais finir par croire que tu brises le règlement pour le simple plaisir de le faire.
Cette fois ci je lui fit un clin d'oeil et d'un sourire en coin de lèvres et d'un regard moqueur, je lui affirmais alors du tac au tac:
-Eh bien, comme tu le dit si bien, un gentleman ne dévoile jamais ce qu'il fait avec une jeune fille... Et puis à force tu devrais savoir que j'adore enfreindre le règlement juste pour le plaisir de le faire!
Je lui fit un clin d'oeil et reprit le même chocolat que je croquais pour laisser couler le caramel. J'adorais le caramel! Je souriais, reprit une gorgée de bière et croisa mes jambes sur la table basse, m'enfonçant dans le fauteuil, je reprit en les regardant du coin de l'oeil.
-Tu sais, tu devrais te décoincer un peu. Briser les règles, c'est vraiment grisant!
Il se fichait bien d'avoir des heures de colle. Lui et James, sous l'idée involontaire de Remus ont a créée des miroirs à double sens. C'est plutôt pratique et faire craquer les profs du coup, bien plus simple. Je souriais au blague que l'on faisait aux professeurs puis sourit en coin et revint à la réalité et regarda Dorcas.
-Pendant qu'on y est, t'en a fait toi des conneries ici?
Il la fixa, plus curieux qu'autre chose et peut être que cela lui donnera des idées... Qui sait?
[HJ: Remus j'adore ta réponse! xDDD Comment tu as trop cerné Sirius! xDDD Je me suis tapé une barre en lisant la réponse! xD]
Sirius Black- Messages : 48
Date d'inscription : 04/04/2013
Age : 28
Localisation : Ahah! Surement Poudlard...
Re: Ce qu'on ne ferait pas pour du chocolat [Dorcas - Sirius]
[HJ : je suis censée être absente mais au final on a une connexion à l'appartement du ski \o/]
Dorcas accepta de bonne grâce la bouteille de bière qu'on lui tendait et, le goulot posé contre la lèvre supérieure, écouta distraitement la conversation qui se déroulait sans elle. Lola Zimmon... n'était-ce pas la jeune fille aux dents du bonheur dont tout le monde se moquait en première année, mais qui était depuis devenue une belle plante et, surtout, une sorcière redoutée au caractère encore plus explosif que celui de Dorcas ? Et Sirius avait survécu à cette mégère en troisième année, après sa transformation en gorgone, à la fois belle et terrible ? Sirius monta d'un cran dans son estime, d'autant plus que cette anecdote tenait ses envies de vengeance à distance. Tout au moins temporairement.
Sirius éclata d'un rire pareil à un jappement de jeune chiot, et Dorcas revint à la réalité, constatant que l'aîné des Black avait été invité à piocher dans la boîte de chocolats, et s'était emparé du dernier cœur au caramel fondant. Horreur ! Malheur ! Elle but une gorgée de sa bière et se dépêcha de s'emparer du dernier praliné chocolat-noir, son pêché mignon personnel. Pauvre Remus, sa boîte diminuait à vue d’œil - une bouffée de culpabilité vint chauffer les joues de la jeune femme, qui se promit de ne plus céder aux appels de la gourmandise, et de cette magnifique boîte dans laquelle il restait un, deux, trois... neuf chocolats tout juste !
Alors qu'elle finissait son décompte chocolaté, veillant toujours à rester en dehors de la conversation car il lui fallait encore un peu de temps pour reprendre peu à peu le contrôle de ses émotions, et que les saveurs de la praline éclataient sous son palais et câlinaient ses papilles dans une explosion de saveurs divine et jouissive, Dorcas surprit une réplique siriusienne qui lui tira un sourire :
"Tu sais, tu devrais te décoincer un peu. Briser les règles, c'est vraiment grisant!"
Elle leva sa bière à cette mention, comme pour dire "Amen !" et approuver. Elle regretta toutefois son intervention car Sirius redirigea aussitôt son attention vers elle, les yeux pétillants de malice et un charmant sourire en coin planté sur ses lèvres fines :
"Pendant qu'on y est, t'en a fait toi des conneries ici ?"
Dorcas faillit s'étouffer avec sa gorgée de bière, non pas parce que la question la surprenait de la part du Maraudeur, mais parce qu'elle avait hâte de voir sa tête. Elle acquiesça calmement et, avalant une autre gorgée de bière pour maintenir son suspens, finit par déclarer :
"Je ne devrais pas en être fière, mais oui."
En son for intérieur, elle repensa aux innombrables duels non officiels et franchement violents qui l'avaient opposée aux Serpentards extrémistes, de sa première année jusqu'à sa cinquième année. Récemment, ils s'étaient calmés : s'étaient-ils lassés d'elle ou avait-elle fini par venir à bout de leur agressivité ? Mystère...
"Je cumule soixante-douze heures de retenue pour duels dans les couloirs. Rien de glorieux mais bon..."
Dorcas aurait pu être surprise lors d'activités nocturnes réprouvées non seulement par le règlement de Poudlard mais également par les bonnes moeurs... combien de fois Jake et elle s'étaient-ils retrouvés (le plus souvent par hasard !) dans les couloirs, pour finir dans une pièce obscure et déserte, où ils passaient la soirée et la moitié de la nuit ? Mais ce n'était pas le genre de "bêtises" dont elle irait se vanter, et sûrement pas devant Sirius, dont la haine pour le Serpentard était désormais proverbiale. Et puis si cela se savait, elle ne risquait pas que des retenues, mais bien l'exclusion... les relations cordiales entre maisons étaient encouragées, mais pas à ce point, et surtout pas après le couvre-feu !
"Mais ma plus belle bêtise reste celle de mon premier voyage à bord du Poudlard Express... j'ai eu une retenue avant même d'être répartie, avant même l'un de vous quatre, célèbres Maraudeurs !"
En disant cela, elle ne cherchait pas à provoquer les Maraudeurs, seulement à faire preuve d'un peu d'humour. Taquiner Sirius au niveau de son orgueil était un bon moyen pour cela, surtout que Remus ne manquerait pas d'embrayer... Dorcas sourit. Leur compagnie à tous les deux était vraiment agréable, quoi qu'en dise sa compagne de dortoir depuis six ans, Lily "Sainte-Nitouche la vierge farouche" Evans.
Ils méritaient à être connus...
Sirius éclata d'un rire pareil à un jappement de jeune chiot, et Dorcas revint à la réalité, constatant que l'aîné des Black avait été invité à piocher dans la boîte de chocolats, et s'était emparé du dernier cœur au caramel fondant. Horreur ! Malheur ! Elle but une gorgée de sa bière et se dépêcha de s'emparer du dernier praliné chocolat-noir, son pêché mignon personnel. Pauvre Remus, sa boîte diminuait à vue d’œil - une bouffée de culpabilité vint chauffer les joues de la jeune femme, qui se promit de ne plus céder aux appels de la gourmandise, et de cette magnifique boîte dans laquelle il restait un, deux, trois... neuf chocolats tout juste !
Alors qu'elle finissait son décompte chocolaté, veillant toujours à rester en dehors de la conversation car il lui fallait encore un peu de temps pour reprendre peu à peu le contrôle de ses émotions, et que les saveurs de la praline éclataient sous son palais et câlinaient ses papilles dans une explosion de saveurs divine et jouissive, Dorcas surprit une réplique siriusienne qui lui tira un sourire :
"Tu sais, tu devrais te décoincer un peu. Briser les règles, c'est vraiment grisant!"
Elle leva sa bière à cette mention, comme pour dire "Amen !" et approuver. Elle regretta toutefois son intervention car Sirius redirigea aussitôt son attention vers elle, les yeux pétillants de malice et un charmant sourire en coin planté sur ses lèvres fines :
"Pendant qu'on y est, t'en a fait toi des conneries ici ?"
Dorcas faillit s'étouffer avec sa gorgée de bière, non pas parce que la question la surprenait de la part du Maraudeur, mais parce qu'elle avait hâte de voir sa tête. Elle acquiesça calmement et, avalant une autre gorgée de bière pour maintenir son suspens, finit par déclarer :
"Je ne devrais pas en être fière, mais oui."
En son for intérieur, elle repensa aux innombrables duels non officiels et franchement violents qui l'avaient opposée aux Serpentards extrémistes, de sa première année jusqu'à sa cinquième année. Récemment, ils s'étaient calmés : s'étaient-ils lassés d'elle ou avait-elle fini par venir à bout de leur agressivité ? Mystère...
"Je cumule soixante-douze heures de retenue pour duels dans les couloirs. Rien de glorieux mais bon..."
Dorcas aurait pu être surprise lors d'activités nocturnes réprouvées non seulement par le règlement de Poudlard mais également par les bonnes moeurs... combien de fois Jake et elle s'étaient-ils retrouvés (le plus souvent par hasard !) dans les couloirs, pour finir dans une pièce obscure et déserte, où ils passaient la soirée et la moitié de la nuit ? Mais ce n'était pas le genre de "bêtises" dont elle irait se vanter, et sûrement pas devant Sirius, dont la haine pour le Serpentard était désormais proverbiale. Et puis si cela se savait, elle ne risquait pas que des retenues, mais bien l'exclusion... les relations cordiales entre maisons étaient encouragées, mais pas à ce point, et surtout pas après le couvre-feu !
"Mais ma plus belle bêtise reste celle de mon premier voyage à bord du Poudlard Express... j'ai eu une retenue avant même d'être répartie, avant même l'un de vous quatre, célèbres Maraudeurs !"
En disant cela, elle ne cherchait pas à provoquer les Maraudeurs, seulement à faire preuve d'un peu d'humour. Taquiner Sirius au niveau de son orgueil était un bon moyen pour cela, surtout que Remus ne manquerait pas d'embrayer... Dorcas sourit. Leur compagnie à tous les deux était vraiment agréable, quoi qu'en dise sa compagne de dortoir depuis six ans, Lily "Sainte-Nitouche la vierge farouche" Evans.
Ils méritaient à être connus...
Re: Ce qu'on ne ferait pas pour du chocolat [Dorcas - Sirius]
[Hj : Et voilà, j’espère que vous êtes fières ? Alors que j’ai des réponses à faire qui attendent depuis trois plombes, j’ai choisi de vous répondre sur le coup après avoir lu vos posts ! C’est mal ! En plus, Dorcas est méchante et dit qu’il ne reste plus que 9 chocolats – le drame, ma p’tite dame, LE DRA-ME ! -. Non, sans rire, moi aussi j’ai adoré vos réponses ^^]
Je ne sais même pas pourquoi j’ai posé la question. Comme si la raison de 90% des sorties nocturnes de Sirius ne se résumaient pas aux deux F : filles et farces. Or, étant donné qu’il n’a pas cet air conspirateur et satisfait de lui-même qu’il a revenant d’avoir installé un système particulièrement complexe destiné à causer des ennuis à la population de Poudlard, en priorité celle portant un serpent sur son blason, ça ne pouvait qu’être la deuxième option. Une fille. A tous les coups, il en a rencontré une à Pré-au-Lard et une chose en entraînant une autre, le temps a filé plus que prévu. Enfin, il est grand hein, alors qu’il fasse ce qu’il veut, moi je ne juge pas. Lui par contre ne peut s’empêcher de me provoquer en me rappelant la joie procurée par l’illégalité. Et, si je suis bien obligé de seconder son point de vue sur cette question – j’ai encore des souvenirs exhilarants de quelques-unes de nos farces les plus réussies et le fait de réussir à tromper la vigilance professorale ajoutait toujours une petite montée d’adrénaline bienvenue – je ne vais pas lui faire le plaisir de reconnaître qu’il a raison. Je lui adresse donc un air faussement horrifié.
-Quoi ? Et perdre la réputation de parfait petit préfet que j’ai mis si longtemps à acquérir malgré vos tentatives incessantes de traîner mon nom dans la boue aux côtés des vôtres ? Jamais ! Imagine un peu la déception de cette pauvre Minerva, elle ne s’en remettrait jamais.
Enfin, parfois je me dis que s’il y a bien un professeur qui a peut-être une chance de se douter que je ne suis pas le gentil rat de bibliothèque totalement innocent que tous ce qui ne me connaissent pas réellement sont convaincus que je suis c’est forcément McGonagall. Flitwick a des œillères lorsqu’il s’agit de moi, il serait capable d’accuser James, Sirius et accessoirement Peter d’être la cause unique de mes « écarts de conduite » avant de penser seulement que je n’ai peut-être pas forcément était « obligé » à participer leurs histoires. Slughorn, c’est simple, il ne sait même pas qui je suis. Entre mes capacités plus que limitées dans sa matière et mon absence de nom connu, c’est un miracle s’il m’appelle seulement quelque chose ressemblant à Lupin. En règle générale, il a l’air convaincu que j’ai une tête de Gordac parce qu’il s’acharne à me nommer ainsi. Binns, lui, on ferait exploser nos parchemins devant son nez qu’il ne réaliserait rien. Quant aux autres profs, en règle générale on est moins turbulents dans leurs cours, donc la question ne se pose pas trop.
-Pendant qu'on y est, t'en a fait toi des conneries ici ?
La conversation se détourne de moi pour en venir aux records détenus par Dorcas et je ne peux retenir un sifflement admiratif devant les conséquences de son tempérament que je savais déjà explosif. Je n’avais juste pas réalisé à quel point. Soixante-douze heures rien que pour cause de duels dans les couloirs, ça force le respect. Je fais un rapide calcul et murmure, sans même bien m’en rendre compte.
-Tout juste un peu moins que Pad’et Prongs.
Dans leur cas, on atteint les quatre-vingt-seize et encore je laisse volontairement de côté les heures de colle dont le duel dans un couloir n’était qu’UNE des raisons de la punition. Non, les quatre-vingt-seize ce sont les duels à eux seuls. Enfin, c’est quatre-vingt-seize pour Sirius mais pour James c’est quatre-vingt-dix-huit parce qu’en quatrième année, il s’en était pris à Rogue un jour où Sirius était déjà en retenue pour autre chose. Quoi, ne me regardez pas comme ça ? Oui, je tiens un compte des heures de compte de chacun des Maraudeurs – six uniquement pour moi, j’en suis on ne peut plus fier, même si j’aurais préféré avoir un casier vierge, ç’aurait été totalement impossible avec James et Sirius en tant que meilleurs amis -, comme ça quand les duels d’ego idiots entre Padfoot et Prongs sur qui est le plus « Maraudesque » des deux commencent, je peux y mettre un terme définitif au moment où ils me fatiguent trop. Donc, vous vous voyez, en réalité ce n’est qu’un mécanisme d’autodéfense, rien de plus.
-Mais ma plus belle bêtise reste celle de mon premier voyage à bord du Poudlard Express... j'ai eu une retenue avant même d'être répartie, avant même l'un de vous quatre, célèbres Maraudeurs !
En entendant ces paroles, j’en profite alors pour rajouter mon grain de sel en souriant, désormais que j’ai pleinement accepté mon rôle dans cette ancienne histoire.
-Et le plus comique c’est que si j’avais été fichu d’ouvrir la bouche pour lui dire que, oui, elle pouvait s’asseoir dans mon compartiment, elle ne serait pas repartie d’où elle était venue et ne serait pas tombée sur le « pauvre » Serpentard de septième année à qui elle décida ensuite d’apprendre les bonnes manières. Comme quoi, en réalité, je suis peut-être plus doué pour amener les gens dans les ennuis que pour les en tirer.
Autrement dit, je ne suis pas moins Maraudeur que les trois autres. Même si dans mon cas, je le cache sûrement mieux qu’eux.
Remus LupinResident werewolf - Messages : 233
Date d'inscription : 04/01/2013
Re: Ce qu'on ne ferait pas pour du chocolat [Dorcas - Sirius]
Dorcas & Remus & Sirius
Je vis un sourire sur le visage de Dorcas ce qui me fit sourire à mon tour. L'ambiance semblait s’alléger et rien que de ça j'e étais très fier. Je me penchais et piquais un autre chocolat. La boite était presque vide. Pauvre Moony... Elle n'avait pas fait long feu... Je bus après coup une gorgée de ma bière et finalement écouta Dorcas qui avait pris la parole. Ah? Elle en a fait? Je souriais. Cela ne m'étonnais pas vraiment d'elle à vrai dire. Elle a un comportement explosif. Puis elle cita alors son palmarès et se fut à mon tour de cracher ma gorgée en me penchant en avant. Je grognais et lançais un "Recurvite" pour nettoyer et finalement regarda Dorcas avec des yeux ronds. Tout ça pour duels dans les couloirs? Eh beh... Vous me direz, j'ai déjà vu des fois certains de ces soit disant duels. A chaque fois avec des Serpentards. Elle semblait avoir une dent contre eux... Ou l'inverse. Et pourtant elle sort avec l'un d'entre eux! Ce n'est à plus rien comprendre! Je fronçais un sourcils tout de même sous la contrariété mais elle affirma alors avoir eu une retenue avant nous même les maraudeurs....
IMPOSSIBLE! C'est juste pas possible! On est imbattable! Je fronçais un peu plus les sourcils et exprima directement le fond de ma pensée.
-C'est juste impossible! Comment tu as put faire?
Je la fixais, cherchant à savoir comment elle a put faire mais Remus pris cette fois ci la parole affirmant que le nombre de retenue était tout juste en dessous de notre palmarès. Je haussais un sourcil. Comment pouvait il le savoir? Même moi je ne compte plus à force! Il repris alors alors la parole affirmant comment elle avait put faire. Alors elle aurait frappé un Serpentard de septième année dans le train? La je haussais mes deux sourcils, totalement étonné. Eh beh! Pendant que moi et James on se rencontrais, elle avait frappé un Serpentard. Alors là.. j'explosais de rire. J'y pouvais rien, la vision de Dorcas à onze ans frapper un Serpentard de dix sept ans à l'entre jambe me fit vraiment mais vraiment rire. Je repris mes esprits et finalement déclara à la brune qui se tenait à côté de moi:
-Alors là, chapeau bas!
Je repris ma bière et but une gorgée à nouveau pour finalement reprendre sur les propos de Remus.
-Mais nous ça compte pas vraiment! A chaque fois qu'on se bat avec James, on s'en mange une vu qu'on ameute tout le monde! Mais sinon ouais on a un sacré palmarès pour nous coups foireux!
Je souriais en repensant à certaines blagues qui visait souvent (voir quasi exclusivement) que les verts et argent. C'est pas de notre faute aussi si ...
-Dorcas! J'viens d'y penser. T'aime pas les Serpentards hein? Ah part l'autre mais tu les aimes pas, hein? Ça te dit on se ligue pour une farce? Depuis... l'accident, on s'est calmé mais j'suis bien partant pour en faire une!
J'entendais par l'accident, la mort de Gabrielle. Je me refusais de trop y penser même si dans cette histoire j'étais pas mal impliquée. Je serrais la mâchoire involontairement sous la colère et finalement but la fin de ma bouteille cul sec et reposais le cadavre sur la table basse et attendit une réponse des deux autres. Un peu de joie et de bonne humeur dans ce château en deuil, cela ferait franchement du bien!
(c) fiche par ocean lounge
IMPOSSIBLE! C'est juste pas possible! On est imbattable! Je fronçais un peu plus les sourcils et exprima directement le fond de ma pensée.
-C'est juste impossible! Comment tu as put faire?
Je la fixais, cherchant à savoir comment elle a put faire mais Remus pris cette fois ci la parole affirmant que le nombre de retenue était tout juste en dessous de notre palmarès. Je haussais un sourcil. Comment pouvait il le savoir? Même moi je ne compte plus à force! Il repris alors alors la parole affirmant comment elle avait put faire. Alors elle aurait frappé un Serpentard de septième année dans le train? La je haussais mes deux sourcils, totalement étonné. Eh beh! Pendant que moi et James on se rencontrais, elle avait frappé un Serpentard. Alors là.. j'explosais de rire. J'y pouvais rien, la vision de Dorcas à onze ans frapper un Serpentard de dix sept ans à l'entre jambe me fit vraiment mais vraiment rire. Je repris mes esprits et finalement déclara à la brune qui se tenait à côté de moi:
-Alors là, chapeau bas!
Je repris ma bière et but une gorgée à nouveau pour finalement reprendre sur les propos de Remus.
-Mais nous ça compte pas vraiment! A chaque fois qu'on se bat avec James, on s'en mange une vu qu'on ameute tout le monde! Mais sinon ouais on a un sacré palmarès pour nous coups foireux!
Je souriais en repensant à certaines blagues qui visait souvent (voir quasi exclusivement) que les verts et argent. C'est pas de notre faute aussi si ...
-Dorcas! J'viens d'y penser. T'aime pas les Serpentards hein? Ah part l'autre mais tu les aimes pas, hein? Ça te dit on se ligue pour une farce? Depuis... l'accident, on s'est calmé mais j'suis bien partant pour en faire une!
J'entendais par l'accident, la mort de Gabrielle. Je me refusais de trop y penser même si dans cette histoire j'étais pas mal impliquée. Je serrais la mâchoire involontairement sous la colère et finalement but la fin de ma bouteille cul sec et reposais le cadavre sur la table basse et attendit une réponse des deux autres. Un peu de joie et de bonne humeur dans ce château en deuil, cela ferait franchement du bien!
Sirius Black- Messages : 48
Date d'inscription : 04/04/2013
Age : 28
Localisation : Ahah! Surement Poudlard...
Re: Ce qu'on ne ferait pas pour du chocolat [Dorcas - Sirius]
[HJ : fière, très fière ! ]
Quand Dorcas eut fait étalage de son nombre d'heures de retenues, en soit déjà assez impressionnant, Remus fit remarquer : "Tout juste un peu moins que Pad’et Prongs."
Elle ne put retenir un sifflement discret mais admiratif – tout en souriant en coin car le surnom des deux Maraudeurs la faisait beaucoup rire, dans le sens où elle les trouvait drôles. Mais d'où venaient-ils, ces surnoms ? Elle s'était toujours posé la question sans jamais oser la formuler. Si la conversation lui en laissait l'occaision, peut-être tenterait-elle de creuser dans ce sens là et de leur poser directement la question. Si elle ne se trompait pas, le surnom de Remus était Moony et, pour Peter, c'était Queudver. De quoi laisser songeur...
Dorcas laissa Remus prodiguer les explications à sa place, sur ladite retenue écopée avant même sa répartition à Gryffondor, et elle ne put retenir son sourire de s'élargir en constatant la mine déconfite du pauvre Sirius. Il blanchissait à vue d'oeil et écarquillait les yeux, avec l'air d'un poisson hors de l'eau qui n'allait pas du tout à sa belle gueule. Dorcas adressa un regard complice à Remus : elle était certaine qu'il avait sorti l'explication juste pour le plaisir de faire enrager son ami, et Dorcas en ressentit une certaine fierté. Puis le regard de l'aîné des Black pétilla de malice comme s'il rejouait la scène vieille de six ans dans sa tête, et explosa tout simplement de rire.
"Alors là, chapeau bas ! s'exclama-t-il. Mais nous ça compte pas vraiment ! A chaque fois qu'on se bat avec James, on s'en mange une vu qu'on ameute tout le monde ! Mais sinon ouais on a un sacré palmarès pour nous coups foireux !"
Dorcas ne releva pas qu'il contournait soigneusement le sujet, pour rebondir sur ses coups d'éclats avec James. La jeune fille ne lui en tint pas rigueur, de toute manière si les Maraudeurs pouvaient être fiers d'une chose, c'était de savoir se faire aimer des élèves et détester des profs par leurs bêtises, sans jamais se mettre les uns ou les autres à dos. Pour les profs, cela tenait principalement à leurs résultats scolaires impeccables et même rutillants - excepté Peter qui avait un peu de mal à tenir le niveau de ses camarades mais s'en tirait plutôt bien en métamorphose dernièrement, une progression spectaculaire qui lui avait valu les félicitations de MacGo, rien de moins !
"Dorcas !"
La concernée sursauta soudain.
"Oui, quoi ?"
"J'viens d'y penser. T'aime pas les Serpentards hein? Ah part l'autre mais tu les aimes pas, hein ? Ça te dit on se ligue pour une farce? Depuis... l'accident, on s'est calmé mais j'suis bien partant pour en faire une !"
Dorcas but une gorgée de bière avant que de répondre : "Ce n'est pas que je n'aime pas les Serpentards, ce sont plutôt eux qui ne m'ont jamais eue à la bonne."
Et c'était vrai. Certains lui avaient toujours reproché son ascendance moldue. D'autres, comme Jake, s'étaient montrés indifférents à la couleur de son sang et tout le tralala.
"Je veux bien, pour la blague, mais uniquement si elle concerne un Serpentard que vraiment personne n'apprécie et qui pourrit la vie à tous les enfants de moldus..."
Autrement dit : pas touche à Jake ni à Romane. Dorcas adressa un regard lourd de sens à Sirius, qui s'adoucit sitôt qu'elle remarqua son air triste. L'accident... quel euphémisme. Dorcas s'y trouvait, elle aussi, et elle savait comment nommer la chose : un meurtre. Un assassinat, même, car prémédité par un Mangemort de la plus horrible des façons, une femme masquée qui avait failli forcer Sirius à commettre l'acte de lui-même. Dorcas frémit. Le destin l'avait épargnée, car elle aurait pu y passer à la place de Gabrielle. Elle aurait pu mourir.
Et ses parents seraient peut-être en vie, alors, si elle était morte de la main ennemie ce jour-là...
Dorcas n'arrivait pas à s'enlever de la tête que, quelque part, ces deux assassinats avaient un lien, et qu'elle avait indirectement causé la mort de ses parents. Un tel timing était trop parfait. Et si le Mangemort auquel elle avait cassé le nez lors de l'attaque avait trouvé son identité ? Trouvé ses parents ? Trouvé sa vengeance pour l'humiliation passagère qu'elle lui avait fait subir ? Si Dorcas avait pu imaginer les conséquences...
Elle secoua la tête et sourit à Remus, en prenant une grande inspiration, puis ajouta :
"Monsieur le préfet, vous n'allez pas nous dénoncer, n'est-ce pas ? (Elle agrémenta sa réplique suivante d'un clin d'oeil : ) Je vous payerai en chocolats s'il le faut ! Une boîte entière et, cette fois, rien que pour toi."
Quand Dorcas eut fait étalage de son nombre d'heures de retenues, en soit déjà assez impressionnant, Remus fit remarquer : "Tout juste un peu moins que Pad’et Prongs."
Elle ne put retenir un sifflement discret mais admiratif – tout en souriant en coin car le surnom des deux Maraudeurs la faisait beaucoup rire, dans le sens où elle les trouvait drôles. Mais d'où venaient-ils, ces surnoms ? Elle s'était toujours posé la question sans jamais oser la formuler. Si la conversation lui en laissait l'occaision, peut-être tenterait-elle de creuser dans ce sens là et de leur poser directement la question. Si elle ne se trompait pas, le surnom de Remus était Moony et, pour Peter, c'était Queudver. De quoi laisser songeur...
Dorcas laissa Remus prodiguer les explications à sa place, sur ladite retenue écopée avant même sa répartition à Gryffondor, et elle ne put retenir son sourire de s'élargir en constatant la mine déconfite du pauvre Sirius. Il blanchissait à vue d'oeil et écarquillait les yeux, avec l'air d'un poisson hors de l'eau qui n'allait pas du tout à sa belle gueule. Dorcas adressa un regard complice à Remus : elle était certaine qu'il avait sorti l'explication juste pour le plaisir de faire enrager son ami, et Dorcas en ressentit une certaine fierté. Puis le regard de l'aîné des Black pétilla de malice comme s'il rejouait la scène vieille de six ans dans sa tête, et explosa tout simplement de rire.
"Alors là, chapeau bas ! s'exclama-t-il. Mais nous ça compte pas vraiment ! A chaque fois qu'on se bat avec James, on s'en mange une vu qu'on ameute tout le monde ! Mais sinon ouais on a un sacré palmarès pour nous coups foireux !"
Dorcas ne releva pas qu'il contournait soigneusement le sujet, pour rebondir sur ses coups d'éclats avec James. La jeune fille ne lui en tint pas rigueur, de toute manière si les Maraudeurs pouvaient être fiers d'une chose, c'était de savoir se faire aimer des élèves et détester des profs par leurs bêtises, sans jamais se mettre les uns ou les autres à dos. Pour les profs, cela tenait principalement à leurs résultats scolaires impeccables et même rutillants - excepté Peter qui avait un peu de mal à tenir le niveau de ses camarades mais s'en tirait plutôt bien en métamorphose dernièrement, une progression spectaculaire qui lui avait valu les félicitations de MacGo, rien de moins !
"Dorcas !"
La concernée sursauta soudain.
"Oui, quoi ?"
"J'viens d'y penser. T'aime pas les Serpentards hein? Ah part l'autre mais tu les aimes pas, hein ? Ça te dit on se ligue pour une farce? Depuis... l'accident, on s'est calmé mais j'suis bien partant pour en faire une !"
Dorcas but une gorgée de bière avant que de répondre : "Ce n'est pas que je n'aime pas les Serpentards, ce sont plutôt eux qui ne m'ont jamais eue à la bonne."
Et c'était vrai. Certains lui avaient toujours reproché son ascendance moldue. D'autres, comme Jake, s'étaient montrés indifférents à la couleur de son sang et tout le tralala.
"Je veux bien, pour la blague, mais uniquement si elle concerne un Serpentard que vraiment personne n'apprécie et qui pourrit la vie à tous les enfants de moldus..."
Autrement dit : pas touche à Jake ni à Romane. Dorcas adressa un regard lourd de sens à Sirius, qui s'adoucit sitôt qu'elle remarqua son air triste. L'accident... quel euphémisme. Dorcas s'y trouvait, elle aussi, et elle savait comment nommer la chose : un meurtre. Un assassinat, même, car prémédité par un Mangemort de la plus horrible des façons, une femme masquée qui avait failli forcer Sirius à commettre l'acte de lui-même. Dorcas frémit. Le destin l'avait épargnée, car elle aurait pu y passer à la place de Gabrielle. Elle aurait pu mourir.
Et ses parents seraient peut-être en vie, alors, si elle était morte de la main ennemie ce jour-là...
Dorcas n'arrivait pas à s'enlever de la tête que, quelque part, ces deux assassinats avaient un lien, et qu'elle avait indirectement causé la mort de ses parents. Un tel timing était trop parfait. Et si le Mangemort auquel elle avait cassé le nez lors de l'attaque avait trouvé son identité ? Trouvé ses parents ? Trouvé sa vengeance pour l'humiliation passagère qu'elle lui avait fait subir ? Si Dorcas avait pu imaginer les conséquences...
Elle secoua la tête et sourit à Remus, en prenant une grande inspiration, puis ajouta :
"Monsieur le préfet, vous n'allez pas nous dénoncer, n'est-ce pas ? (Elle agrémenta sa réplique suivante d'un clin d'oeil : ) Je vous payerai en chocolats s'il le faut ! Une boîte entière et, cette fois, rien que pour toi."
Re: Ce qu'on ne ferait pas pour du chocolat [Dorcas - Sirius]
Sirius qui propose une farce contre les Serpentards ? Où est-ce que j’ai déjà vu ça ? Ah oui, bien sûr, tous les jours pairs plus quelques impairs pour ne pas faire de discrimination, le tout depuis que je le connais. La seule nouveauté c’est que son partenaire des quatre cent coups cette fois-ci n’est pas pourvu d’une touffe de cheveux indomptable et d’une vue exécrable mais plutôt d’une jolie silhouette et d’un caractère de feu. Et non, je ne viens pas de décrire Lily ! Non mais vous y croyez une seconde vous à une alliance Lily/Sirius, surtout pour faire une blague aux Verts-et-Argents ? Ce serait un signe annonciateur de l’apocalypse ni plus ni moins ! Ouh, rien que l’idée me donne des frissons. J’en suis tellement traumatisé que lorsque Dorcas m’adresse à nouveau la parole, je mets un peu de temps à engranger l’information.
-Hein ? Dénoncer ? Chocolat ?
Ça y est, j’ai compris ! Elle me propose du chocolat, bénie soit cette fille ! J’imagine déjà la scène : moi, ma boîte de chocolats, un endroit isolé et toute l’après-midi pour apprendre à mieux nous connaître. C’est presque trop beau pour être vrai mais malheureusement, ce n’est pas pour tout de suite. Je me reconcentre donc sur la réalité et répond avec un sourire amusé.
-Si tu achètes mon silence à prix de chocolat, je ne peux rien dire. Que veux-tu, ma conscience a toujours été faible face aux délices de chez Honeydukes. Il suffit de lui remplir un peu l’estomac et elle s’endort très vite.
Chose que trois garçons dont je ne donnerais que les initiales pour ne pas briser leur anonymat – SB, JP et PP – ne savent que trop bien. Combien de fois me suis-je retrouvé embarqué dans une aventure que j’aurais dû réprouver par la promesse non seulement d’une franche rigolade mais surtout d’une tablette de chocolat gratuite lors de notre prochaine virée chez Honeydukes ? Trop pour que j’en garde le compte. Quoi comment ça je compte bien les retenues de James et Sirius ! Bah apparemment, je ne compte que ce qui m’arrange, voilà z’avez qu’à arrêter de m’embêter d’abord !
-Enfin, à part ça, je plussoie l’idée de choisir nos victimes avec attention. C’est l’occasion ou jamais de prouver aux gens que, non, les Maraudeurs et Maraudeuse honoraire pour l’occasion, rajoute-je en me tournant vers Dorcas et lui adressant un sourire complice, ne sont pas des crétins obsédés par les Serpentards qui attaquent juste à cause de la couleur du blason des personnes.
Non mais c’est vrai quoi à la fin, j’en ai marre de cette réputation débile qu’on se trimballe ! Les blagues qu’on fait sont avant tout là pour détendre l’atmosphère et ramener un peu de joie dans une période difficile à l’extérieur des murs du château. Alors, certes, James et Sirius font un peu beaucoup une fixette sur Severus – mais il est loin d’être innocent lui aussi – mais, lui mis à part, en règle générale, les Serpentards à qui on s’en prend par nos blagues plus vicieuses l’ont bien cherché. Autrement dit, on ne fait rien qu’ils ne soient pas prêts à faire eux-mêmes et bien souvent, comparés à ce qu’ils font réellement, on est assez soft. Bon, honnêtement, si je laissais James ou Sirius réaliser toutes leurs idées, ce ne serait pas toujours si soft que ça mais je suis là pour calmer le jeu si besoin est. Car non, en cas de réel besoin, ma conscience ne peut pas s’acheter uniquement avec du chocolat, je suis addict mais il y a des limites je vous rassure.
-D’ailleurs, puisque c’est toi qui propose Sir’, je suppose que tu avais déjà une idée en tête ou bien pas encore ?
Dans les deux cas, sachant la rapidité avec laquelle fonctionne son cerveau lorsqu’il s’agit de trouver un plan de farce, je ne m’inquiète pas du tout. Il saura bien inventer quelque chose. Et, si tout se passe bien, j’y mettrais probablement même mon grain de sel. C’est qu’il faut bien que je mérite ma future boîte de chocolats après tout. Parce que s’il y a quelque chose que je n’aime pas, c’est bien profiter de la serviabilité et gentillesse des gens. Et puis, qui plus est, Maraudeur un jour, Maraudeur toujours, planifier une farce, pour autant que je le cache au grand public, ça a toujours fait bouillir mon sang, alors je ne vais pas passer sur cette occasion. Un peu d’adrénaline et de planification n’a jamais fait de mal à personne. Encore moins accompagnées de bière et de chocolat.
Remus LupinResident werewolf - Messages : 233
Date d'inscription : 04/01/2013
Re: Ce qu'on ne ferait pas pour du chocolat [Dorcas - Sirius]
[HJ : sirius n'est plus là, mais je te propose de répondre à sa place et de nous débrouiller pour mettre en scène son départ du rp, ou alors on clôt le rp ici, comme tu veux ^^]
Sujets similaires
» Entraînement hebdomadaire : bleus, gros bobos et pansements pour le fun (PV Dorcas)
» Une autre rencontre mais sous les étoiles [pv Sirius]
» Vol sur Balai ~ PV Dorcas
» Une autre rencontre mais sous les étoiles [pv Sirius]
» Vol sur Balai ~ PV Dorcas
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum