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Evan Rosier (En cours)
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Evan Rosier (En cours)
♦ Nom : Rosier
♦ Prénom : Evan
♦ Surnom : n'en prononcez pas un seul
♦ Âge : 16 ans
♦ Date & Lieu de naissance : mon manoir le 7 avril 1960
♦ Sexualité : Hétérosexuelle
♦ Sang : Pur
♦ Année de Scolarité : 6ème
♦ Baguette : elle est en bois de peuplier, mesure 26,5 cm et contient un cheveu de Vélane.
♦ Patronus : je crains ne pas en avoir du tout
♦ Avatar : Colton Haynes
♦ Prénom : Evan
♦ Surnom : n'en prononcez pas un seul
♦ Âge : 16 ans
♦ Date & Lieu de naissance : mon manoir le 7 avril 1960
♦ Sexualité : Hétérosexuelle
♦ Sang : Pur
♦ Année de Scolarité : 6ème
♦ Baguette : elle est en bois de peuplier, mesure 26,5 cm et contient un cheveu de Vélane.
♦ Patronus : je crains ne pas en avoir du tout
♦ Avatar : Colton Haynes
Pour en savoir plus
- Spoiler:
- » Quelle est la première chose que tu fais en te levant le matin ? Je me regarde dans la glace et me mets beau : il faut bien que je fasse attention à moi pour ne pas finir comme ses affreux gryffons.
» Si je te dis que je n’aime pas le quidditch tu réponds quoi ? Que tu ne mérites pas de vivre, traître!
» Entre tes parents et toi c’est l’amour fou ? Qu'est-ce que ça peut te faire?! Tu crois que je vais te parler de moi? Sérieusement?
» La crise d’adolescence, elle est passée chez toi ou pas ? Tu l’as eu au moins ? Et sinon, c’était comment ? Tu souffrirais trop à l'entendre, faible.
» Tu te considères comme un(e) rebelle ? Ou un enfant sage ? Tu me considères comment? je te fais peur? Alors tu as ta réponse!
» Ton âme sœur, il est comment dans tes rêves ? Euh, c'est "elle" déjà, apprends à parler. Ensuite, occupe-toi de la tienne, car tu n'es pas prêt de t'en approcher
"Citation en rapport avec votre personnage"
Votre histoire avant Poudlard
Bonjour,
Je me présente, je suis Evan Rosier, célèbre héritier de la famille sorcière sang-pur. Que vous le sachiez maintenant, je ne compte pas détruire cette réputation, mieux je vais l’amener à son apogée. Pourquoi penser de cette façon me diriez-vous ? L’éducation a une grande influence sur ma vie et ce que pense mon très cher Père aussi. Je ne veux pas être celui qui le décevra. Je veux lui prouver que je peux être digne d’être son fils, qu’il ne perdra pas son temps à me donner son intention. Là, encore une fois, vous pourriez me dire que j’ai des sentiments et que donc je ne suis pas en accord avec toutes ces idées. Cependant, vous vous tromperiez comme toujours. Vous n’avez donc rien compris à ma façon de penser ? Bon que je vous explique : je ne me préoccupe pas du tout des sentiments de mon père à mon égard. Je veux juste son respect en tant que grand sorcier qu’il est. Si j’ai son respect, cela voudra dire que je suis devenu moi aussi un sorcier digne de ce nom et que je pourrais me présenter face au plus grand homme de cet univers. Je ne le citerais pas ici, ce serait le rabaisser à notre niveau, pire à votre niveau. Il ne mérite pas cette injure.
Je me présente, je suis Evan Rosier, célèbre héritier de la famille sorcière sang-pur. Que vous le sachiez maintenant, je ne compte pas détruire cette réputation, mieux je vais l’amener à son apogée. Pourquoi penser de cette façon me diriez-vous ? L’éducation a une grande influence sur ma vie et ce que pense mon très cher Père aussi. Je ne veux pas être celui qui le décevra. Je veux lui prouver que je peux être digne d’être son fils, qu’il ne perdra pas son temps à me donner son intention. Là, encore une fois, vous pourriez me dire que j’ai des sentiments et que donc je ne suis pas en accord avec toutes ces idées. Cependant, vous vous tromperiez comme toujours. Vous n’avez donc rien compris à ma façon de penser ? Bon que je vous explique : je ne me préoccupe pas du tout des sentiments de mon père à mon égard. Je veux juste son respect en tant que grand sorcier qu’il est. Si j’ai son respect, cela voudra dire que je suis devenu moi aussi un sorcier digne de ce nom et que je pourrais me présenter face au plus grand homme de cet univers. Je ne le citerais pas ici, ce serait le rabaisser à notre niveau, pire à votre niveau. Il ne mérite pas cette injure.
Vous voulez mon avis sur mon fils ? Ce que j’ai ressenti à sa naissance, durant toute son enfance ? Que je vous la raconte ? Pourquoi devrais-je perdre mon temps à faire cela ? Tout ce que j’ai à dire c’est qu’il vaut mieux pour lui qu’il reste dans le droit chemin. Je n’accepterais jamais que ma progéniture se fasse endoctriner par vous, sales moldus bouseux. Je le surveille de près depuis sa naissance. Je ne le laisserais pas détruire mes affaires et ma réputation aussi facilement. La recette miracle est de lui donner tout juste assez d’attention pour qu’il en demande plus, tout juste assez de respect pour que ça ne fasse pas assez. Je ne m’occupe pas de son éducation, je paye des sorciers de bas niveau pour cela. Il est loin d’être prêt pour recevoir mon savoir, cela le détruirait tout de suite. Il faut d’abord le forger avec de bons principes, mais je ne me risque pas à faire ce travail de ménagère. Maintenant, c’est à lui de me prouver qu’il est digne de notre famille.
N’en voulez pas à mon mari, il est sur les nerfs en ce moment. Cela peut se comprendre, bientôt notre fils doit aller suivre un enseignement magique ailleurs. On ne sait toujours pas quelle école choisir. Il pense clairement que seul Durmstrang vaut le coup, mais j’essaye de lui faire comprendre que Poudlard pourrait être d’une grande utilité pour son avenir.
Evan a toujours été un adorable petit garçon depuis sa naissance. J’aurais voulu être plus souvent avec lui mais il m’a été interdit de m’en occuper personnellement par mon mari. Il avait sans doute raison, c’était seulement ainsi qu’il pouvait se forger un caractère d’acier. Il ne peut rester dans les sentiments s’il veut plaire à son père. D’ailleurs, je crois qu’il a très vite compris le système vu son comportement à chaque repas de notre communauté. Attentif et observateur, il arrive plus à avoir des alliés que des amis, ainsi les informations sur les autres nous arrivent plus facilement grâce à ces petits garnements mal éduqués.
Seulement, même s’il a un comportement prometteur, on ne sait jamais ce qu’il peut arriver une fois parti de la maison. J’espère grandement qu’il ne fera pas de terribles bêtises et qu’il prendra les bonnes décisions.
N’en voulez pas à mon mari, il est sur les nerfs en ce moment. Cela peut se comprendre, bientôt notre fils doit aller suivre un enseignement magique ailleurs. On ne sait toujours pas quelle école choisir. Il pense clairement que seul Durmstrang vaut le coup, mais j’essaye de lui faire comprendre que Poudlard pourrait être d’une grande utilité pour son avenir.
Evan a toujours été un adorable petit garçon depuis sa naissance. J’aurais voulu être plus souvent avec lui mais il m’a été interdit de m’en occuper personnellement par mon mari. Il avait sans doute raison, c’était seulement ainsi qu’il pouvait se forger un caractère d’acier. Il ne peut rester dans les sentiments s’il veut plaire à son père. D’ailleurs, je crois qu’il a très vite compris le système vu son comportement à chaque repas de notre communauté. Attentif et observateur, il arrive plus à avoir des alliés que des amis, ainsi les informations sur les autres nous arrivent plus facilement grâce à ces petits garnements mal éduqués.
Seulement, même s’il a un comportement prometteur, on ne sait jamais ce qu’il peut arriver une fois parti de la maison. J’espère grandement qu’il ne fera pas de terribles bêtises et qu’il prendra les bonnes décisions.
Je vois que vous avez croisé mes parents. Seulement, j’ai bien peur que vous ne sachiez pas grand-chose sur ma minuscule enfance. On va donc remonter dans mes souvenirs, même ceux devenus trous noirs pour ma conscience. Non, en fait, commençons avant même ma naissance, ce sera plus simple pour certains détails.
PROLOGUE
Mes parents ne se sont pas rencontrés à proprement dit. Comme vous devez le savoir, dans les familles de sang-pur, nous n’avons pas réellement le choix pour ce qui est de nos compagnons. Il faut absolument qu’ils soient de sang-pur également. Or, on n’en trouve plus autant qu’il y a quelques décennies. C’est ainsi que mes grands-parents ont décidé qu’il serait un grand avantage et un cadeau pour leurs enfants de les réunir ensemble. Comment ces deux familles se connaissent-elles ? C’est grâce à leurs idées communes, sans en douter. On pourrait croire que tout allait pour tout le monde. Après tout, on ne discute pas avec ses parents et encore moins quand on partage leurs pensées, mais j’ai cru comprendre que ma mère avait eu quelqu’un d’autre en vue lors de cette décision. Cette histoire est encore aujourd’hui un sujet sensible pour tout le monde. Je ne sais pas réellement pourquoi puisqu’en réalité, le choix de ma mère s’avérait être un bon parti pour elle : riche, détestant les moldus, plutôt beau dans son genre, ambitieux. La famille maternelle fit pourtant un scandale et rejeta avec violence ce jeune homme prometteur. Ils firent très vite comprendre à leur fille que ce serait le fils Rosier qu’elle épouserait et personne d’autre. Elle avait bien essayé de convaincre tout le monde, mais elle ne fit que subir son insolence.
Quelques mois plus tard, les deux adolescents furent mariés pour le contentement de tous, plus ou moins. Au départ, ils vécurent dans le manoir familial du côté paternel, cependant Rosier Sr voulut très rapidement un lieu intime pour sa femme. En fait, il voulait pouvoir la contrôler et la mettre sous sa botte en toute tranquillité. Il la sentait tendu et distante dans sa famille, elle n’en faisait qu’à sa tête et passait toutes ses journées dans leur bibliothèque. Il ne pouvait pas se permettre d’accepter un tel comportement et pour montrer son autorité, il devait être seul avec elle. Il ne devait surtout pas y avoir ses parents à côté pour lui donner des conseils. De plus, s’il voulait gagner leurs respects, il devait apprendre à le faire seul. Car oui, mon père était et est un homme voulant le plus de pouvoir possible. Ainsi, grâce à quelques combinaisons crapuleuses et l’argent de la famille, il acheta un plus grand manoir encore, ramenant les grimoires les plus importants afin de commencer son plan diabolique : il était grand temps de conquérir sa femme ou au moins lui faire comprendre quelques points avant qu’elle n’aille voir ailleurs.
Il la laissa tranquille durant quelques semaines, peut-être même deux mois, le temps de se créer une véritable réputation de grand sorcier dans le vrai monde. Il devait d’abord avoir des personnes d’alliance près de lui afin d’avoir un certain poids dans les mondanités. Si sa chère épouse voyait qu’elle trouvait de vrais avantages à être avec lui, elle lui montrerait du respect sans même qu’il la menace. Il comptait sur le fait qu’elle comprenne que si elle le trahissait, elle et sa famille en subiraient les conséquences. Ainsi, un soir, il lui demanda de s’habiller correctement et l’entraina vers leur salle à manger. Ils ne s’étaient pas vraiment vus depuis le mariage et n’avaient donc jamais eu l’occasion de manger ensemble. Leur salle à manger n’avait donc pas été le lieu le plus habité du domaine. Cependant, pour l’occasion, la place avait été mise dans son meilleur état et était remplie de personnages très influents dans leur monde. Normalement, le tout était plutôt sombre alors que là, tout était éclairé. C’était comme si on avait organisé un grand bal dans leur manoir.
Quelques mois plus tard, les deux adolescents furent mariés pour le contentement de tous, plus ou moins. Au départ, ils vécurent dans le manoir familial du côté paternel, cependant Rosier Sr voulut très rapidement un lieu intime pour sa femme. En fait, il voulait pouvoir la contrôler et la mettre sous sa botte en toute tranquillité. Il la sentait tendu et distante dans sa famille, elle n’en faisait qu’à sa tête et passait toutes ses journées dans leur bibliothèque. Il ne pouvait pas se permettre d’accepter un tel comportement et pour montrer son autorité, il devait être seul avec elle. Il ne devait surtout pas y avoir ses parents à côté pour lui donner des conseils. De plus, s’il voulait gagner leurs respects, il devait apprendre à le faire seul. Car oui, mon père était et est un homme voulant le plus de pouvoir possible. Ainsi, grâce à quelques combinaisons crapuleuses et l’argent de la famille, il acheta un plus grand manoir encore, ramenant les grimoires les plus importants afin de commencer son plan diabolique : il était grand temps de conquérir sa femme ou au moins lui faire comprendre quelques points avant qu’elle n’aille voir ailleurs.
Il la laissa tranquille durant quelques semaines, peut-être même deux mois, le temps de se créer une véritable réputation de grand sorcier dans le vrai monde. Il devait d’abord avoir des personnes d’alliance près de lui afin d’avoir un certain poids dans les mondanités. Si sa chère épouse voyait qu’elle trouvait de vrais avantages à être avec lui, elle lui montrerait du respect sans même qu’il la menace. Il comptait sur le fait qu’elle comprenne que si elle le trahissait, elle et sa famille en subiraient les conséquences. Ainsi, un soir, il lui demanda de s’habiller correctement et l’entraina vers leur salle à manger. Ils ne s’étaient pas vraiment vus depuis le mariage et n’avaient donc jamais eu l’occasion de manger ensemble. Leur salle à manger n’avait donc pas été le lieu le plus habité du domaine. Cependant, pour l’occasion, la place avait été mise dans son meilleur état et était remplie de personnages très influents dans leur monde. Normalement, le tout était plutôt sombre alors que là, tout était éclairé. C’était comme si on avait organisé un grand bal dans leur manoir.
C’était comme si je n’avais pas le choix que d’être impressionnée. Mon mari s’était chargé d’inviter les hommes les plus importants du monde, sorciers et sang-pur bien sûr. Je dois avouer avoir failli venir en tenue normale, mais j’ai préféré me mettre en grande robe car je sentais une menace tombée sur mes épaules. Je ne peux pas lui en vouloir aujourd’hui, j’aurais eu honte de descendre nos grands escaliers en chemise de nuit ou en robe déchirée. Certes, je ne serais jamais assez stupide pour m’habiller dans de telles tenues, cependant autant sortir les grandes robes quand le moment est venu. Je pense que c’était la première fois où j’ai vu mon mari tel qu’il est réellement : un homme influent. Je l’avais toujours vu comme un lâche se cachant derrière ses parents et son absence lors de notre déménagement ne m’avait pas aidé à changer d’avis. Mais je suis bien obligée de reconnaître depuis qu’il a fait un bon travail.
Ma mère ne dit pas toute la vérité ici. En fait, d’après ce que j’ai pu comprendre, ma mère eut un visage surpris mais elle reprit rapidement contenance pour descendre avec honneur et fierté. Elle attendait de voir qui étaient les invités avant de faire son opinion. Il fallait dire qu’elle avait toujours en tête son très cher amant rejeté par sa famille. Elle n’avait pas osé le revoir, mais elle en mourrait parfois d’envie. Elle prit une coupe de champagne sur un plateau passant devant elle et, accompagné de son compagnon, elle se fit présenter à toutes les personnalités présentes. Elle discuta avec certains d’entre eux tout en observant Mr Rosier se créer des liens. Elle eut certes de l’admiration soudaine pour lui, mais elle ne l’aima jamais réellement. Seulement, il suffit de cette admiration pour que l’homme de la maison en profite pour l’avoir pour lui tout seul. Ce fut sans doute grâce à elle que je suis ici maintenant que j’y repense. Je ne connais pas tous les détails de cette soirée, je pense que ce n’est pas seulement l’organisation de la soirée qui a pu impressionner ma mère, mais elle n’a pas voulu m’en dire plus.
Je ne sais pas grand-chose sur les neuf mois qui suivirent, seulement que les soirées mondaines continuèrent et que mon père devint de plus en plus important et absent. Je ne sais pas ce que pensait ma mère de cette absence. Elle n’en parle jamais, comme elle ne parle jamais de sa grossesse. Ma naissance fut par contre un vrai calvaire pour elle par contre. Elle était seule dans la bibliothèque lorsque cela a commencé. Elle hurla au secours et voulu transplaner mais elle se rendit compte qu’elle ne pouvait pas le faire. Elle ne put que se trainer dans leur chambre commune et de s’allonger pour souffrir en silence. Lorsqu’un elfe de maison arriva pour l’aider, elle le rejeta comme un malpropre. Cela, je peux le comprendre : comment oser se laisser aider par ces créatures médiocres ? Il valait mieux se débrouiller tout seul, accoucher seule que de les laisser la toucher. Elle hurla de toutes ses forces possibles alors qu’elle essaye de pousser un petit être hors de son corps. Un énervement incroyable envers son mari grandi en elle, l’aidant en quelque sorte dans sa tâche. Mr Rosier arriva juste au moment où un petit garçon prenait vie définitivement. Sa femme le prit dans ses bras pour ne pas qu’il tombe, puis d’un coup de baguette coupa en deux le lien entre eux. Elle caressa doucement la joue du nouveau-né, puis se leva et le donna à son mari avec colère :
Maintenant que j’ai fait le travail le plus important, tu pourrais peut-être te mettre à ma hauteur !Je ne sais pas grand-chose sur les neuf mois qui suivirent, seulement que les soirées mondaines continuèrent et que mon père devint de plus en plus important et absent. Je ne sais pas ce que pensait ma mère de cette absence. Elle n’en parle jamais, comme elle ne parle jamais de sa grossesse. Ma naissance fut par contre un vrai calvaire pour elle par contre. Elle était seule dans la bibliothèque lorsque cela a commencé. Elle hurla au secours et voulu transplaner mais elle se rendit compte qu’elle ne pouvait pas le faire. Elle ne put que se trainer dans leur chambre commune et de s’allonger pour souffrir en silence. Lorsqu’un elfe de maison arriva pour l’aider, elle le rejeta comme un malpropre. Cela, je peux le comprendre : comment oser se laisser aider par ces créatures médiocres ? Il valait mieux se débrouiller tout seul, accoucher seule que de les laisser la toucher. Elle hurla de toutes ses forces possibles alors qu’elle essaye de pousser un petit être hors de son corps. Un énervement incroyable envers son mari grandi en elle, l’aidant en quelque sorte dans sa tâche. Mr Rosier arriva juste au moment où un petit garçon prenait vie définitivement. Sa femme le prit dans ses bras pour ne pas qu’il tombe, puis d’un coup de baguette coupa en deux le lien entre eux. Elle caressa doucement la joue du nouveau-né, puis se leva et le donna à son mari avec colère :
Elle partit ensuite en claquant la porte vers la salle de bain. Normalement, dans ce genre de situation, il lui aurait bien fait comprendre qu’il ne fallait pas recommencer, seulement, avec un bébé dans les bras, recouvert de sang et commençant à hurler, il était plutôt perturbé. Il n’eut pas le choix que de s’occuper de lui car il n’avait pas pensé à engager quelqu’un. Pire que tout, il ne put qu’aller dans une autre salle de bain pour nettoyer tout le sang. Il aurait pu le faire avec la magie, mais il ne put qu’avouer qu’il était tellement déboussolé qu’il n’y avait pas pensé. Ainsi donc, mon père s’est occupé de moi pour la première et seule fois de mon enfance, me lavant, m’habillant, me mettant au lit. Cependant, le soir même, une nourrice sorcière avait été engagée pour m’éduquer. Ce ne fut pas une surprise pour moi d’appendre cela, ce qui le fut était l’attention qu’ait pu me porter mon père. En même temps, avec l’humiliation qu’il a due supporter, que ce soit de la part de ma mère et sa provocation ou de lui-même à oublier la magie, il a dû être soigné pour toujours au niveau de l’éducation directe.
Le début de la torture
On n’arrive à quelques années plus tard. Les premières années de ma vie ne sont pas intéressantes. En quoi apprendre à parler, marcher ou hurler sert-il à savoir qui je suis ? Même si je souhaitais vous le raconter, je ne pourrais pas le faire car à part une nourrice, personne n’était là pour me le raconter. Par contre, je peux vous raconter ma première joie : celle de la découverte du sadisme. Je crois que je devais avoir trois ans, précoce que je suis. Je ne me rendais pas réellement compte de mes faits et gestes. A vrai dire, même aujourd’hui, je ne sais pas si ça a eu un vrai impact sur mon caractère. J’ai entendu dire que certaines personnes étaient de vrais petits démons durant leur enfance mais de vrais anges dans leurs vies adultes. Je ne suis pas sûr qu’on puisse dire la même chose sur mon cas, d’ailleurs il ne vaut mieux pas pour moi.
En tout cas, lors de mes quatre ans et six mois, ma nourrice eut bien peur du jeune ange que j’étais. Pourtant, au départ, j’étais simplement en train de jouer comme tout enfant de mon âge. J’étais tranquillement installé sur mon tapis rempli de jouets. Ceux-ci par contre ne m’intéressaient pas réellement. Au moment même de son arrivée, elle demanda sèchement et durement :
Jeune rosier, qu’avez-vous fait de ma baguette ?En tout cas, lors de mes quatre ans et six mois, ma nourrice eut bien peur du jeune ange que j’étais. Pourtant, au départ, j’étais simplement en train de jouer comme tout enfant de mon âge. J’étais tranquillement installé sur mon tapis rempli de jouets. Ceux-ci par contre ne m’intéressaient pas réellement. Au moment même de son arrivée, elle demanda sèchement et durement :
Ce fut donc avec un grand sourire tout mignon que je la regardai et fit un grand geste du bras pour montrer l’objet désiré bien tenu dans ma petite main. Malheureusement, ce geste eut pour conséquence de lancer sur la pauvre dame un oisillon tout chaud mais en même temps tellement froid. Elle hurla avec une voix aigüe à vous transformer les tympans en poussière. Quand elle découvrit que l’objet du choc était un oiseau mort et torturé par l’ange qu’elle devait éduquer, sa frayeur devint plus intense encore. Elle en fut à ce point apeurée qu’elle en resta de marbre malgré le sang chaud de l’animal qui coulait sur elle. J’en ai profité très largement pour filer à toute vitesse loin de cette vipère. J’avais senti que la punition serait très vite jugée. Cependant, quitte à être puni de façon incroyable, autant faire une bêtise incroyable selon moi.
EVAN ROSIER ! REVENEZ ICI DE SUITE !
Si elle voulait que je revienne, elle aurait mieux fait de prendre un autre ton, car je dois avouer préférer fuir les opéras plutôt que de les approcher. Je courus dans le manoir avec mes jambes de trois ans qui me faisait aller assez vite finalement. Un rire particulier me poursuivait sans cesse : mon rire diabolique. Derrière, assez loin car il fallait qu’elle se transporte elle-même, ma nourrice me poursuivait telle une furie. Il fallait que je me dépêche si je ne voulais pas recevoir la raclée de ma vie, même si elle n’était pas très grande encore. M’amusant, je lui fis faire le tour du manoir afin de pouvoir revenir dans ma chambre : j’avais quelques petits détails à venir prendre. Ensuite, de là, tel le petit poucet, je me mis à placer à tour de rôle un oisillon, un rongeur, un oisillon, un rongeur. Avec la baguette de la furie, je peignais des flèches pour faire comprendre à la propriétaire où se diriger. Je m’amusais tellement à créer ce jeu de pistes en y joignant la peur.
Comment avais-je pu trouver une telle idée sordide ? Aujourd’hui encore j’aurais du mal à l’expliquer réellement, cependant je ne pense pas le regretter. Quand je revois la tête de cette vermine, j’en rigole toujours autant. Je crois que l’idée avait pointé un jour lorsqu’un oiseau tomba raide mort dans ma chambre. A ce moment-là, je mettais avancer doucement et je l’avais touché du bout du doigt : pas une seule réaction, seule la tension de la peau de l’animal. Je pris l’oiseau par ses ailes, ne faisant pas attention aux petits craquements suivant le geste, et le fit bouger comme une marionnette. Je n’eus pas le temps de profiter pleinement de mon tout nouveau jouet : ma nourrice arriva et hurla en voyant ce que j’avais entre les mains. Elle me cria dessus de le lâcher et d’aller me laver les mains. J’obéis sans comprendre pendant qu’elle jetait le volatile par la fenêtre. Elle avait l’air plutôt horrifiée et je finis par en rire, ce qu’elle n’apprécia pas beaucoup. Cela avait dû se passer durant l’année de mes trois ans, pourtant ce ne fut pas un événement choquant pour moi. Seulement, lorsque cette chère bonne femme me punit une fois de plus l’année de mes quatre ans, le souvenir avait très vite remonté dans ma mémoire.
Maintenant, j’en étais à courir dans le manoir, plaçant mes petits cadavres assez éloignés les uns des autres pour en avoir assez et essayant d’être le plus silencieux possible. Les flèches me permettaient d’allonger la distance de la piste. J’avais déjà hâte de découvrir sa tête à la vue de sa baguette souillée de sang. Le petit chariot me permettant de porter mes camarades de jeux se mit à couiner :
EVAN ! AAAAAAAAAaaaaaaaaaaah !
Ah elle venait sans doute de découvrir ma chambre. Ne me préoccupant plus des flèches, j’accélérai, atteins l’entrée de la porte et courut dans le jardin. Je grimpai rapidement en haut d’une petite cabane magique : seul moi pouvais y entrer. Elle finit par me retrouver, les cheveux en pétards magiques, les yeux exorbités. Me penchant en avant, je pus remarquer qu’elle avait l’air d’humeur particulièrement bonne, tel un hippogriffe insulté. Je rigolai de tout mon souffle et m’amusa à jeter sa baguette pour la rattraper au dernier moment ce qui eut le don de finir de la mettre en rogne :
Evan Rosier, descendez de cet arbre avant que je m’énerve ! Vous allez descendre, me rendre ma baguette et vous excusez, alors peut-être je resterais gentille...
Vous crois pas ! Dis-je en lui tirant la langue.
EVAN DESCENDS IMMEDIATEMENT !
No.
Raaaah, vous allez le regrettez ! Vous ne vous en sortirez pas comme ça, croyez-moi !
Elle se tira les cheveux comme sa voisine moldue, rendant sa tête encore plus hilarante. Mon sourire devint moins grand en voyant une grande ombre s’avancer vers eux. Je déglutis avec difficulté en voyant apparaître le corps imposant de mon père : les vrais ennuis arrivaient à grands pas.
Je peux savoir ce qu’il se passe ici ?
Votre fils… Il… Il
Je voulais juste m’amuser moi…
Il quoi madame ? De quel droit le tutoyez-vous ? De quel droit hurlez-vous sur mon fils ? Evan, descends !
Je ne le fis pas répéter deux fois. Je ne voulais pas l’énerver un peu plus encore. Je pris des précautions mais je préférais encore me faire mal qu’être trop long. Je m’amusais peut-être de la peur de ma nourrice, je n’aimais pas la ressentir pour autant. Or, mon père avait le don pour vous mettre la frousse en une seule phrase. J’atterris et me plaça devant lui, tête baissée, bras croisés derrière le dos.
Oui père ?Lève les yeux et regarde-moi ! Tu vas rendre sa baguette à ta nourrice et tu vas dans ta chambre directement, sans discuter !
Je me tournai donc vers la furie pour lui rendre sa baguette, un petit sourire en coin. J’allais sûrement être puni comme jamais, mais je ne regrettais pas. Elle avait toujours ce regard de peureux alors que je partais. J’avançai rapidement, mais au dernier moment, avant de ne plus pouvoir entendre, je me retournai pour essayer de voir ce qu’il se passait chez les adultes :
N’oubliez pas, vous êtes sous le serment inviolable… Si j’entends parler de quoi que ce soit de ce qui a pu se passer ici, je saurais qui trouver et croyez-moi…Je vis soudain le regard de mon père se tourner vers moi. Je me remis donc à marcher à toute vitesse vers le manoir sans plus me ralentir une seule seconde. Il n’avait pas l’air très heureux de cette situation, j’attendis donc avec inquiétude sur mon lit. Je l’entendis arriver plusieurs minutes avant de le voir. Tandis qu’il entrait dans ma chambre, je le vis faire un geste de sa main pour nettoyer les détritus que j’avais pu provoquer. J’eus un geste de recul, croyant à la punition exemplaire. A la place, il me dit simplement :
Sois plus subtil la prochaine fois.Là, il me passa la main dans mes cheveux et repartit tout simplement. J’eus à peine le temps de m’exclamer :
Plus sub... sup… suptil ?Subtil Evan, subtil. Tu comprendras un jour.
Et il partit sans se retourner et sans dire un mot. Je n’en revenais pas : j’avais eu une sacrée chance ce jour-là. Ce ne fut pas le cas de ma nourrice que je ne revis plus jamais. Je ne sais pas ce qu’elle est devenue depuis et je n’oserai jamais le demander à mon très cher père. Ce sont des histoires d’adultes après tout. Maintenant, j’en conclus que la peur est très utile, quand elle est chez les autres : c’est une leçon que je n’oublierai plus jamais.
La peur est un sentiment si atroce quand elle vous pourchasse jour et nuit
Mes ravages continuèrent avec passion dans les années qui suivirent. De nombreuses nourrices se succédèrent et toutes finissaient par craquer. C’était d’ailleurs le but que je m’étais fixé depuis le fameux piège des rongeurs. J’avais tellement adoré de voir cette panique profonde chez la première. C’était un vrai délice ce souvenir. Seulement, je devais être de plus en plus intelligent sur mes façons de faire. C’était comme si elles savaient ce que j’allais faire à l’avance. Il fallait en plus que je trouve de l’originalité pour me réjouir. J’ai très vite compris en recommençant une même scène que je ne m’amusais pas. Seulement, il était arrivé un moment où mon père a décidé d’arrêter de payer des nourrices pour engager un enseignant de magie noire. Il pensait qu’il était temps pour son fils de devenir un peu plus engagé, sérieux. Il considérait qu’il n’était plus le temps des amusements mais des apprentissages. Je n’en étais pas ravi, croyez-moi. Je ne pourrais plus faire de blagues. L’enseignant, je le savais, serait attentif à mes moindres faits et gestes. Je ne pourrais pas combattre contre ce genre de phénomène.
Quand je le vis entrer dans la maison pour la première fois, j’étais caché derrière un grand mur de pierre froide. La froideur atteignit mon corps en entier tellement j’avais l’impression de n’être qu’un microbe à côté de lui. Il pouvait m’écraser de ses bottines noires comme il le souhaitait. Je n’ai pas réussi à l’approcher, à lui souhaiter la bienvenue comme j’en avais l’habitude. Je me suis planqué comme un lâche et j’ai couru jusque ma chambre, tremblant. Mon père ne me laissa pas dans cet état longtemps : cinq minutes plus tard, j’étais dans le bureau apprenant certaines règles par cœur. Je ne supportais pas cette angoisse affreuse qui me tordait le ventre. Je sentais que la douleur ferait parti de l’éducation si je n’étais pas le gentil petit garçon attentif.
Les sortilèges impardonnables furent vite invités dans le cours personnel de mon humble personne. Je ne compris pas la première fois où il me jeta ce sort de torture. Je n’avais rien fait pour enclencher sa colère à ce que je me rappelle. J’avais peut-être fait quelques allusions sur ses capacités ou sa pauvreté, rien de bien méchant. Quoique, j’avais peut-être fait tomber un peu d’acide ou une potion explosive sur son dos alors que j’avais renversé son pupitre en entrant dans la pièce. Je voulais juste voir ce quel était le rôle de la potion fabriquait dans mon sous-sol ainsi que le véritable caractère de cet ignoble homme. Je l’appris dans une souffrance piquant tout mon corps. J’avais l’impression que mon corps allait se déchirer en des millions de petits morceaux de peaux tout en se compressant tel un étau pour m’étouffer. Mon dos semblait craquer de toute part, s’étirer comme si chaque vertèbre voulait se libérer. Comment des membres de mon corps pouvaient avoir envie de s’enfuir et en même temps se coller entre eux pour ne jamais se séparer ? Je ne pus hurler de toute ma voix tellement la souffrance me bloquait par terre.
Lorsque les pressions opposées arrêtèrent de tambouriner mon corps, je ne réussis qu’à reprendre mon air. Là encore, aucun son ne sortit de ma bouche. Je respirais, le plus fort possible, le plus longtemps possible, me sentant vivre comme jamais. J’essayai de me relever, mais j’en fus incapable. Mes muscles ne me répondaient plus. C’était comme si j’étais prisonnier dans ce corps meurtri sans vraiment que ce soit le mien. Je tournai ma tête vers mon bourreau. La haine avait envahi ses yeux. Il était sans pitié, même pour un enfant de sept ans. Pour lui, il fallait que j’apprenne la vie, qu’importe la façon, la méthode. Une colère sourde monta en moi. Je détestais avoir peur et il me donnait la frousse comme jamais. Je ne pouvais laisser ce sentiment me ronger plus longtemps.
Quand je le vis entrer dans la maison pour la première fois, j’étais caché derrière un grand mur de pierre froide. La froideur atteignit mon corps en entier tellement j’avais l’impression de n’être qu’un microbe à côté de lui. Il pouvait m’écraser de ses bottines noires comme il le souhaitait. Je n’ai pas réussi à l’approcher, à lui souhaiter la bienvenue comme j’en avais l’habitude. Je me suis planqué comme un lâche et j’ai couru jusque ma chambre, tremblant. Mon père ne me laissa pas dans cet état longtemps : cinq minutes plus tard, j’étais dans le bureau apprenant certaines règles par cœur. Je ne supportais pas cette angoisse affreuse qui me tordait le ventre. Je sentais que la douleur ferait parti de l’éducation si je n’étais pas le gentil petit garçon attentif.
Les sortilèges impardonnables furent vite invités dans le cours personnel de mon humble personne. Je ne compris pas la première fois où il me jeta ce sort de torture. Je n’avais rien fait pour enclencher sa colère à ce que je me rappelle. J’avais peut-être fait quelques allusions sur ses capacités ou sa pauvreté, rien de bien méchant. Quoique, j’avais peut-être fait tomber un peu d’acide ou une potion explosive sur son dos alors que j’avais renversé son pupitre en entrant dans la pièce. Je voulais juste voir ce quel était le rôle de la potion fabriquait dans mon sous-sol ainsi que le véritable caractère de cet ignoble homme. Je l’appris dans une souffrance piquant tout mon corps. J’avais l’impression que mon corps allait se déchirer en des millions de petits morceaux de peaux tout en se compressant tel un étau pour m’étouffer. Mon dos semblait craquer de toute part, s’étirer comme si chaque vertèbre voulait se libérer. Comment des membres de mon corps pouvaient avoir envie de s’enfuir et en même temps se coller entre eux pour ne jamais se séparer ? Je ne pus hurler de toute ma voix tellement la souffrance me bloquait par terre.
Lorsque les pressions opposées arrêtèrent de tambouriner mon corps, je ne réussis qu’à reprendre mon air. Là encore, aucun son ne sortit de ma bouche. Je respirais, le plus fort possible, le plus longtemps possible, me sentant vivre comme jamais. J’essayai de me relever, mais j’en fus incapable. Mes muscles ne me répondaient plus. C’était comme si j’étais prisonnier dans ce corps meurtri sans vraiment que ce soit le mien. Je tournai ma tête vers mon bourreau. La haine avait envahi ses yeux. Il était sans pitié, même pour un enfant de sept ans. Pour lui, il fallait que j’apprenne la vie, qu’importe la façon, la méthode. Une colère sourde monta en moi. Je détestais avoir peur et il me donnait la frousse comme jamais. Je ne pouvais laisser ce sentiment me ronger plus longtemps.
Pour que tu comprennes qui commande ici !
La voix résonna dans ma tête, comme un écho lointain. Je vis surtout sa baguette monter au-dessus de sa tête. Je ne pouvais ressentir ce déchirement, je ne le supporterais pas. Je ne pouvais continuer à fuir ma honte, ma faiblesse face à cet imposteur. Il n’était pas de ma famille, de mon rang. J’entendais sans cesse mon père me dire que nous étions les plus nobles, les plus respecter dans la bonne société. L’enchantement m’atteignit en plein cœur et je me retrouvai dans la position fœtale. Tout bloqua en moi sauf le combat de ma chair contre la magie qui s’exécutait. Dans un effort incroyable, je poussai le plus intense cri de toute mon existence, le faisant résonner dans tout le domaine. Je criai, criai jusqu’à n’en plus pouvoir. Je faisais ressortir toute ma peur, ma panique, ma faiblesse, ma honte et surtout ma colère. Lorsque plus un son ne sortit de ma bouche, je me rendis compte que la douleur avait disparu. Seules les contractions de mes muscles me lançaient. Je tournai la tête vers l’enseignant et le vit à terre, succombant à son propre sort. Je me relevai avec lenteur, ne sentant que mes muscles qui me lançaient, rien d’autre. Je m’avançais vers le pauvre et sourit en voyant la grimace qui tordait son visage. Je ne compris pas ce qu’il se passait, mais je me sentais libéré, soulagé. Je souris d’autant plus que la torture qu’il avait osé me faire ressentir se retournait pour celui qui méritait. Je le regardai un long moment à se tortiller sur le sol avant de dire avec mépris :
Ne jamais s’en prendre à un Rosier, on le regrette un jour ou l’autre !
Et je sortis sur un pas fier et imposant. Je le laissai là, avec ses propres soucis. Je ne pensais pas le revoir un jour ce chien galeux. Je m’installai dans ma chambre, ayant un livre de magie noire pour mon apprentissage à la lecture. Je ne comprenais pas un mot de ce qu’il y avait, mais je trouvais cela reposant de laisser glisser mes yeux sur les lignes régulières. Je descendis de mon lit en entendant le bruit étouffé de la porte d’entrée qui claque. Je me penchai par la fenêtre et vis avec extase mon professeur me fuir à toutes jambes. Cela faisait un bien fou de sentir la peur s’évanouir en soi !
La subtilité peut parfois faire une apparition rapide
J’appris plus tard que c’était en fait ma magie qui avait fait apparition. J’avais tellement souffert que mon être tout entier, lorsque je mettais forcé à crier, s’était révolté. J’avais repoussé de tout mon être le sort qui me bloquait au sol et l’avais rejeté sur l’immondice qui me servait d’enseignant. J’avais rejeté ma peur et la lui avais donnée comme cadeau d’adieu. Mon père fut tellement fier d’entendre cette nouvelle qu’il décida rapidement de préparer un banquet, une soirée spéciale pour fêter cela. Je ne savais pas ce que cela voulait dire exactement, mais j’étais content de voir qu’il fasse attention à moi. Jamais auparavant il n’avait jamais fait attention à mes crises ou mes pièges tellement réfléchis. Depuis sa première réflexion sur la subtilité, il ne m’avait pas prononcé un seul mot. Toute son attention était fixée sur ses réunions et son travail. Il cherchait juste à savoir si j’étais bien éduqué et il ne s’énervait en aucun cas de chaque fuite que je provoque. Cela ne le faisait pas sourire non plus. Il ne faisait qu’engager une autre personne sans aucune émotion. Alors comment pouvais-je m’empêcher d’être heureux ce soir-là ? Un sourire grandiose illuminait mon visage. Si l’on devait trouver une lumière dans le manoir en cet instant, il fallait sans doute voir le petit garçon naïf que j’étais en cet instant.
Je ne compris pas immédiatement que cette soirée valait plus pour mon père que je ne l’imaginais et surtout définitivement pas pour les raisons tant espérées. Je ne compris pas pourquoi cela mit si longtemps à se mettre en place. Un mois plus tard, il n’y avait toujours rien eu de fêté. La torture avait vite été oubliée, enfouie dans mes plus profondes pensées. Je ne voulais pas repenser à la honte que j’avais ressentie de me sentir aussi faible. Par contre, mon impatience se faisait sentir à chaque jour qui passait sans soirée. Je ne comprenais pas ce qu’attendait mon père. Si c’était mon exploit qu’il voulait fêter, alors pourquoi attendre autant de temps ? Pourquoi ne pas faire ça dès l’instant présent ? Pourquoi devoir inviter autant de personnes ? N’était-ce pas plutôt une histoire de famille, père et fils ? Un soir, alors qu’il nous avait fait l’honneur de rentrer manger avec nous, je ne pus m’empêcher de faire la remarque. Je le regrettais car, au lieu de recevoir le réconfort que j’attendais, il me dit calmement :
Je ne compris pas immédiatement que cette soirée valait plus pour mon père que je ne l’imaginais et surtout définitivement pas pour les raisons tant espérées. Je ne compris pas pourquoi cela mit si longtemps à se mettre en place. Un mois plus tard, il n’y avait toujours rien eu de fêté. La torture avait vite été oubliée, enfouie dans mes plus profondes pensées. Je ne voulais pas repenser à la honte que j’avais ressentie de me sentir aussi faible. Par contre, mon impatience se faisait sentir à chaque jour qui passait sans soirée. Je ne comprenais pas ce qu’attendait mon père. Si c’était mon exploit qu’il voulait fêter, alors pourquoi attendre autant de temps ? Pourquoi ne pas faire ça dès l’instant présent ? Pourquoi devoir inviter autant de personnes ? N’était-ce pas plutôt une histoire de famille, père et fils ? Un soir, alors qu’il nous avait fait l’honneur de rentrer manger avec nous, je ne pus m’empêcher de faire la remarque. Je le regrettais car, au lieu de recevoir le réconfort que j’attendais, il me dit calmement :
Evan, le monde ne tourne pas autour de toi. Cette soirée est juste l’occasion de rencontrer de grandes personnes et je ne peux les réunir dans un temps record. A propos, tu n’as pas intérêt de nous faire une de tes petites blagues. Je veux que tu sois impeccable, un digne fils. Fais en sorte que je puisse être fier de toi et fais profil bas. Surtout, ne m’embarrasse pas, tu risquerais de le regretter.
Je ne compris pas exactement ce que cela voulait dire. J’aurais voulu poser plus de questions, mais ma mère me fit le regard du silence. Elle m’expliquerait le tout plus tard. Je baissai donc la tête sans rien dire. Le repas se finit sur un silence lourd, plein de menaces. Je sentais qu’il valait mieux que je me tienne tranquille dans les prochains temps. Père était totalement stressé. Un seul mot et il éclatait tel un chaudron chauffant trop fort des crapauds. Arrivé dans mon lit, ma mère vint me voir. Elle n’avait pas l’habitude d’entrer dans ma chambre. Je n’étais le genre d’enfants gâtés avec des histoires et un bisou avant de dormir. Je ne m’attendais pas à la voir. Un regard complètement surpris sur mon visage, je la vis s’approcher et s’asseoir près de moi. Je restai pétrifié en sentant sa main caresser ma joue. D’une voix douce telle une mère aimante et attentive, elle s’exclama :
N’en veux pas à ton père, il ne t’oublie pas. Il veut juste te faire la plus grande fête possible. Il veut montrer à plus de personne possible à quel point tu es le digne fils de son père. Tu veux lui faire plaisir ? Le jour J, soit calme et observateur. Regarde ton père et fais comme lui, tu apprendras d’un grand. Oh, et si tu vois quoi que ce soit de suspect, fais-le moi savoir.Elle me fit un bisou sur le front et partit sans un mot de plus. Je fronçai les sourcils, ne comprenant absolument rien de ce qu’il venait de se passer. Qu’est-ce que cela voulait dire tout cela ? Calme ? Depuis quand devais-je rester calme ? On ne m’avait jamais rien dit à propos de mes bêtises et maintenant je devais être un ange ? Qu’est-ce qu’ils mijotaient pour ma fête à moi ? Je m’étais posé la question pendant des semaines, des mois même, sans jamais rien dire. Je me doutais que si je prononçais une phrase, je n’en ressortirais pas vivant. Même lorsqu’un nouvel enseignant arriva dans le manoir, je ne fis pas un geste. Je restais concentré sur mes leçons, restant silencieux à tout point de vue, sauf lorsqu’il y avait des questions. Dans un sens, cela m’a permis d’apprendre beaucoup de choses sur la magie, particulièrement les mauvais côtés. J’étais devenu sage à l’extérieur. A l’intérieur, c’était beaucoup plus compliqué. J’avais une grande envie de comploter dans le dos de tout le monde, mais l’envie d’avoir la fierté de mon père était tellement intense. Je ne pouvais faire un geste sans me demander si cela aurait des conséquences sur ma relation parentale.
Ce fut crispé comme un homme à la guerre que j’appris que la soirée allait enfin avoir lieu. J’avais déjà eu mes huit ans depuis un moment. Je m’approchais d’ailleurs des neuf. Je dû m’habiller dans une tenue tellement inconfortable, cela me donnait envie de l’arracher. J’étais plutôt de mauvaise humeur. Dire que je devais me taire durant des heures. Je ne perdis cependant pas de temps à me tenir prêt et descendre dans le salon. Encore une fois, celui-ci était décoré de façon royale. Tout était fait pour permettre aux invités d’être impressionnés. Seulement, vu la tête de mon père, il ne comptait pas là-dessus. La mélodie d’entrée retentit et le monde envahit le manoir. Je ne pus retenir un petit cri d’émerveillement à voir les centaines de convives. Je fus surtout enchanté lorsque mes cousines Black arrivèrent à grands cris dans le manoir. Au moins, je ne serais pas seul dans ce qui allait être un ennui intense. Le vrai sourire rayonnant fut accordé à Xenia, princesse à ses heures perdues. Son frère jumeau, c’était une autre histoire, je ne le comprenais pas. Je n’y fis donc pas attention et récupéra la belle demoiselle pour la grande soirée à venir. Il allait se sentir seul le pauvre, mais je ne m’en préoccupais guère. Encore que, cela faisait un long moment que je ne les avais pas vus, peut-être avait-il repris une bonne attitude. Ce sera donc ma mission du soir : voir si cette famille avait repris les bonnes vieilles habitudes avec leurs enfants.
Nous avons eu notre petite table à nous, pour ne pas déranger les adultes. Au départ, je dû subir toute une série de présentation avec des personnes de haut rang, mais très vite j’avais décroché et mon père m’avait dit d’aller voir ailleurs. Je ne me le suis fait pas dire deux fois. Rejoignant mes cousines, je me mis en phase d’observation comme m’avait conseillé ma mère. Je pus vit remarqué que Xenia n’avait définitivement pas changé : toujours aussi fière et autoritaire. Elle ne changeait pas ses opinions. Elle serait une belle héritière de la famille, aucun doute là-dessus. Bellatrix et Narcissa n’avaient pas le même caractère, mais elles restaient fidèles à leur principe. Il n’y avait aucun signe de faiblesse et de gentillesse chez elle. Un sourire sadique monta à mes lèvres en pensant à quel point leurs victimes devaient être en piteux état à l’école. Bellatrix en était plutôt fière et elle avait raison. En ce qui concernait Andromeda, elle ne disait pas un mot. Elle restait dans son bout de table et espérait en silence que cela se termine. Elle recevait souvent des sous-entendus méchants de ses sœurs. Je fronçais les sourcils : qu’avait-elle à cacher ? Comme un ange, je m’exclamais :
Ce fut crispé comme un homme à la guerre que j’appris que la soirée allait enfin avoir lieu. J’avais déjà eu mes huit ans depuis un moment. Je m’approchais d’ailleurs des neuf. Je dû m’habiller dans une tenue tellement inconfortable, cela me donnait envie de l’arracher. J’étais plutôt de mauvaise humeur. Dire que je devais me taire durant des heures. Je ne perdis cependant pas de temps à me tenir prêt et descendre dans le salon. Encore une fois, celui-ci était décoré de façon royale. Tout était fait pour permettre aux invités d’être impressionnés. Seulement, vu la tête de mon père, il ne comptait pas là-dessus. La mélodie d’entrée retentit et le monde envahit le manoir. Je ne pus retenir un petit cri d’émerveillement à voir les centaines de convives. Je fus surtout enchanté lorsque mes cousines Black arrivèrent à grands cris dans le manoir. Au moins, je ne serais pas seul dans ce qui allait être un ennui intense. Le vrai sourire rayonnant fut accordé à Xenia, princesse à ses heures perdues. Son frère jumeau, c’était une autre histoire, je ne le comprenais pas. Je n’y fis donc pas attention et récupéra la belle demoiselle pour la grande soirée à venir. Il allait se sentir seul le pauvre, mais je ne m’en préoccupais guère. Encore que, cela faisait un long moment que je ne les avais pas vus, peut-être avait-il repris une bonne attitude. Ce sera donc ma mission du soir : voir si cette famille avait repris les bonnes vieilles habitudes avec leurs enfants.
Nous avons eu notre petite table à nous, pour ne pas déranger les adultes. Au départ, je dû subir toute une série de présentation avec des personnes de haut rang, mais très vite j’avais décroché et mon père m’avait dit d’aller voir ailleurs. Je ne me le suis fait pas dire deux fois. Rejoignant mes cousines, je me mis en phase d’observation comme m’avait conseillé ma mère. Je pus vit remarqué que Xenia n’avait définitivement pas changé : toujours aussi fière et autoritaire. Elle ne changeait pas ses opinions. Elle serait une belle héritière de la famille, aucun doute là-dessus. Bellatrix et Narcissa n’avaient pas le même caractère, mais elles restaient fidèles à leur principe. Il n’y avait aucun signe de faiblesse et de gentillesse chez elle. Un sourire sadique monta à mes lèvres en pensant à quel point leurs victimes devaient être en piteux état à l’école. Bellatrix en était plutôt fière et elle avait raison. En ce qui concernait Andromeda, elle ne disait pas un mot. Elle restait dans son bout de table et espérait en silence que cela se termine. Elle recevait souvent des sous-entendus méchants de ses sœurs. Je fronçais les sourcils : qu’avait-elle à cacher ? Comme un ange, je m’exclamais :
Andromeda, tu n’as pas de tortures à raconter toi ?
Je… Je laisse l’espace à mes sœurs… Elles s’en occupent très bien.
S’en suivit des petites phrases mesquines de Bella. Je ne poussai pas plus loin l’interrogatoire, lançant les autres parler. Luka, lui, il n’avait pas changé depuis la dernière fois. Il avait seulement appris à se faire discret comme sa chère cousine innocente. En fait, à mon humble avis, je considérerais que seule Xenia valait la peine de lui parler. Si Andromeda était trop discrète, Bellatrix devait apprendre un peu d’elle. Quant à Narcissa, elle semblait bien faible parmi les vrais héritiers. Arriva finalement le temps du dessert. Un gâteau énorme avait été cuisiné pour ma petite personne. Je me sentais grand et fort d’avoir toute l’attention pour moi. Je dû rejoindre la table des adultes pour que tout le monde comprenne bien comment j’avais reçu mes pouvoirs. Mon père voulait qu’on commence à les craindre, même moi malgré mon jeune âge. Après avoir été félicité par tout ce beau monde, j’eus le temps de parvenir jusque ma mère et lui souffler dans le désordre ambiant :
Un enfant de chaque frère et sœur de Père est infidèle à nos principes : ils sont gentils et mièvres. Je pensais que ce serait une bonne information pour notre rang dans notre famille.
Je ne savais pas si c’était vraiment utile comme information. Je m’étais cependant dit que si nous étions les seuls héritiers à n’avoir aucun membre déshonorant, nous pourrions avoir un avantage. Je continuai donc de récolter des informations sur ma propre famille, laissant les adultes à mes parents. J’étais pratiquement sûr que personne ne le remarquait. Peut-être Xenia, mais elle, je le laissais tranquille. Je ne sentais aucune faille chez elle, elle était parfaite, comme moi. J’eus à un moment donné une remarque sur ma discrétion à laquelle je répondis sans attendre :
Mais j’apprends de vous chères cousines, vous êtes mes modèles !
Cela sonnait un peu faux dans ma bouche. Enfin, il n’y eut aucun commentaire. Je fis seulement un clin d’œil à Xenia, elle-même comprenant sans doute ma pensée : nous étions bien plus importants qu’elles. Enfin, quand vint le moment de partir, je lui glissai dans l’oreille :
Fais attention à ton frère, il est sur la mauvaise pente… Ce serait dommage qu’il finisse comme Andromeda !
Evan, viens me voir ici !
Mon père s’était fait entendre. Je la laissais partir et rejoignis mon père. Il m’expliqua que ma mère lui avait transmis son message sur les adolescents et il voulait en savoir plus. Sans attendre, je lui fis un rapport complet, excluant Xenia encore une fois. Il ne le remarqua pas tant mon discours était détaillé. Je ne lui laissais pas le temps de me questionner : j’avais enfin l’occasion de pouvoir lui rendre service et avoir son attention !
le suite dans le premier de mes postes après
Votre histoire après Poudlard
Raconter l'histoire de votre personnage à partir du moment où il a intégré sa maison. Vous n'êtes pas obliger de tout décrire du début de sa répartition à son année d'étude en 1976. Vous devez juste nous raconter un peu ce qu'il est devenu, comment il a grandi. 20 lignes minimums sont demandés dans cette partie de l'histoire. Vous ne pourrez remplir cette partie qu'une fois que vous aurez finis toutes les autres, le choixpeau magique passera vous dire dans quel maison votre personnage est destiné. Et à partir de là vous pourrez remplir cette partie et seulement après son passage. Seul les personnages vacants peuvent remplir cette partie sans le passage du choixpeau magique.
5 défauts et qualités de votre personnage
Physiquement, je suis...
On m’a appris très jeune qu’il fallait que je sois présentable dans toutes les situations possibles. Tout est dans l’apparence dans ce monde. Si tu ressembles à un elfe de maison, tu seras traité tel quel. Je ne suis pas de cette bassesse-là. A moi, on me doit le respect, alors mon attitude et mon physique vont avec. J’ai les cheveux coupés courts. En fait, ils sont laissés juste assez longs pour que je puisse les coiffer correctement. Je ne voulais pas d’une coupe à la militaire, je ne vois pas en quoi cela peut être beau. Ils sont juste assez foncés pour faire ressortir mes beaux yeux bleus. Ceux-ci font bien des ravages avec les filles, elles tombent comme des plumes. Le problème est qu’ils ne font pas attention à quelle fille ils attirent, me rendant victime de sang-mêlés ou pire de moldus.
Le reste de mon corps ressemble un peu à mon visage : tout concorde afin de me donner une allure plus que parfaite. Le sport me permet d’évoluer dans la classe haute à Poudlard. On ne me prend pas pour n’importe qui. Il suffit de voir mon allure pour me reconnaître de loin. Mes habits faisant une part essentiel de mon physique, vous devez savoir qu’ils ne sont pas achetés dans une de ses friperies. Mon père a son propre styliste qui vient régulièrement pour me mettre impeccable. Ainsi, même mes robes pour Poudlard sont de qualité bien supérieure par rapport aux autres. Il n’y a pas forcément besoin d’être un expert pour voir que la texture et la matière sont différentes, que les coupures sont faites avec beaucoup plus de soin. Il faut aussi dire que j’ai eu le don de choisir mes vêtements à la perfection : si j’ai un jour un tee-shirt déchiré, ce n’est pas un malentendu, tout sera prévu.
Revenons-en à la base : ma tête. Vous pourrez quelques fois voir des marques de crispations à cause de tous les soucis que je dois gérer étant un héritier d’une grande famille. Ainsi, je sais qu’on a l’impression que c’est parce que je vais mal. Je sais que ma tête ressemble à un de ces solitaires malheureux qui traînent dans les couloirs. Seulement, ne vous y trompez pas : c’est juste les marques de ma colère. Je vais également vous dire un petit secret : pourquoi ne serait-ce pas aussi un moyen pour vous attirer comme des mouches ? Soyez rassurer, vous êtes plus belles que des mouches, sinon vous ne seriez pas à mes côtés.
L’autre partie est forgée par mes sourires. Tous les petits plis que vous pouvez voir sur ma peau, ce n’est pas de l’imperfection, au contraire. Ils sont dus à mon grand sourire ravageur. En effet, il m’arrive régulièrement de m’amuser des souffrances des autres, tellement que cela marque mon visage y ajoutant une beauté personnelle. Une dernière chose, faites attention lorsque mes cheveux ne sont pas coiffés, cela pourrait être le pire piège de ma part : ne suis-je pas mignon en petit timide ?
Moralement, je suis...
Je vais essayer de me cerner pour vous. Je dois avouer que cela va être dur, rien que moi je n’y arrive pas réellement. Il faudra que vous cherchiez dans le temps en plus de ce qui va suivre. Ce qui m’amène à montrer une première partie de moi. Je suis un observateur né. Je ne sais pas ce qui m’a forgé à tout regarder, mais je suis devenu un expert en la matière. Rien ne m’échappe sur ce que je veux voir, ou la personne en face est très forte pour cacher ce qu’elle veut. Certes, je ne peux pas voir ce que je ne veux pas voir, comme tous les humains. Je crois que c’est l’une de mes faiblesses. Je n’arrive pas à surmonter cet obstacle et regarder tout ce qu’il se passe, même si je ne le veux pas. Par exemple, je n’arrive pas à voir que mon père se moque de comment je vais, de comment je suis. Je ne veux pas savoir qu’il fait attention à moi qu’à cause du fait que je suis son héritier. Enfin passons, j’arriverai à changer cela quoi qu’il m’en coûte. En dehors de cela, si vous essayez de me manipuler, de créer une diversion à propos d’une chose très importante, si vous essayez de me piéger, vous feriez mieux de vous méfier parce que si je vous ai trouvé avant, vous allez en souffrir. Sachez que j’observe beaucoup plus mes ennemis que mes amis, une question de sûreté. Surtout, si vous attrapez me permet d’avoir la fierté de mon père, vous devez vous savoir capturer, car je ne vous lâcherai jamais. Alors surveillez vos arrières, je vous traque jour et nuit.
Cependant, je ne pense pas que cela gêne tout le monde mes observations. Voyons jeunes filles, ne vous cachez pas, je sais que vous me trouvez à votre goût. En effet, je suis au goût de tout le monde, ce qui est plutôt mon malheur. Je dois également avouer de mon côté bien aimer ce jeu de séduction. Je ne peux m’empêcher d’aborder une fille quand je trouve qu’elle correspond à mes critères. Après tout, cela permet de m’entraîner à discuter et à persuader les autres. Ce don me sera très utile dans ma vie future. Alors je m’en approche, les séduise, les envoûte et lorsqu’elles gobent tous mes mots, le jeu n’en vaut plus la chandelle. Elles sont très rares celles qui dépassent le stade de la séduction. Les critères sont particuliers. Après tout, il me faut le meilleur pour ma réputation. Je suis peut-être un séducteur, mais il faut qu’on apprenne qu’on ne m’approche pas comme cela. Je mets une ligne de sécurité entre moi et les autres. Il faut d’abord que la personne en face de moi soit transparente pour entrer dans mon cercle. Je fais les règles, je les dicte, personne ne le fait à ma place ou sinon elle devient une ennemie. La seule exception ferait partie du plan : si je dois donner de ma personne pour des informations précieuses, qu’elle la prenne, elle n’en souffrira que plus.
Si vous ne le saviez pas encore, sachez que je suis un manipulateur dès nos premières rencontres. Même les personnes les plus proches peuvent n’être que de simples victimes de mon esprit. La première raison de l’être est que si je veux être au top des serpentard, je suis obligé d’être entouré d’eux. Ils me permettent d’avoir les nouvelles plus facilement. Si je veux trouver les vrais sorciers de l’école, de ma génération, je dois également côtoyer le plus de monde possible. N’abusons tout de même pas, j’évite les poufsouffle, ils n’ont pas assez de tripes pour moi. Ils sont bien trop gentil et loyaux, tout ça pour les faibles. J’ai bien essayé une fois, il faudrait cependant que le caractère subisse un choc bien trop énorme pour changer cette mentalité. Pour l’instant, je dois seulement me concentrer sur les sujets faciles. Alors oui, je ne me bloque pas à manipuler les personnes autour de moi. La manipulation est pour moi un art, il faut savoir l’utiliser avec subtilité. La colère n’est pas le meilleur système. J’ai déjà découvert que la peur est bien plus efficace. Si je fais peur, on m’obéit et surtout on ne me trahi pas. Alors, je fais peur et après je fais croire que je protège, enfin seulement si on met utile, sinon dommage pour toi. Pour les gentes demoiselles, un brin de séduction peut toujours fonctionner, sinon les familles soudées sont faites pour être brisées en morceau.
Une dernière chose que vous devez apprendre sur moi : me vexer pas ou vous le regretterez dès la première seconde. Je suis susceptible comme personne et ce doit être votre pire cauchemar. Je n’en ai pas honte, je n’aime simplement pas être insulté ou rabaissé, je trouve ça normal. Maintenant, le risque est à toi. Si un jour tu le prends, si tu t’amuses avec moi et mon orgueil, moi je vais jouer avec ta vie. Je ne te tuerai pas, je ne suis pas assez fou pour aller en prison, par contre tu risques de subir ce qu’on appelle une vengeance gelée. Car oui, si vous être trop idiot pour comprendre, mes actes ne sont pas aussi direct que les autres serpentard. Tout est dans la menace, la peur qui vous prend le ventre. J’aime donner des petits signes qui mettent le doute dans votre esprit : est-ce maintenant ou plus tard la violence ? Arrivera-t-elle seulement un jour ? Je suis la seule personne à pouvoir répondre à la question, mais faudrait déjà avoir le cran de me défier. Là peut-être vous aurez mon respect, mais vous serez détruit l’instant d’après car je ne puis me permettre une menace de plus dans ma vie. Autrement, vous ne serez que mon amusement du jour. Toute menace est réfléchie selon la personne et son caractère, elle est propre à chaque personnalité. Au point de faire peur tellement je vous connais.
♦ Prénom ou Pseudo : hum Evan =)
♦ Âge : 19 maintenant
♦ Expérience en rp : euh dites-moi?
♦ Tu as lu le règlement ? mais oui
♦ Code : [ok by Lula]
♦ Double(s) compte(s) ? on dirait bien
♦ Comment as-tu connus le forum ? aucune idée, c'était ya longtemps
♦ Que penses-tu du forum ? je crois que je l'aime bien sinon je ne serais pas Admin
♦ Quelque chose à dire ? nop
Questionnaire de répartition
- Spoiler:
- » Alors que vous vous promenez dans un couloir sombre de l’école vous entendez des bruits de pas derrière vous et vous apercevez une ombre au fond du couloir. Que faîtes-vous ?
(c)Vous sortez votre baguette et attendez patiemment que la personne arrive à votre rencontre.
» Vous êtes en plein duel, quelle tactique allez vous utiliser pour battre votre adversaire ?
(d)Vous faite perdre ses moyens a votre adversaire en lui parlant de chose qui le mette en colère, le blesse.. Vous le déconcentrez puis l’attaquer.
» Dans 30 minutes va commencer le cour d’histoire de la magie, vous réalisez que vous avez complètement oublier de faire le devoir que le professeur à donné il y à 1 semaine. Que faire ?
(c)Vous attendez le dernier moment puis filer à l’infirmerie prétextant un mal de ventre. Il vous restera un peu de temps jusqu’au prochain cour d’histoire.
» Voldemort vous envoie une lettre et vous propose de rejoindre ses mangemorts. Comment réagissez-vous ?
(b)Heureux. Vous allez pouvoir enfin détruire ces moldus et ses sangs de bourbes.
Dernière édition par Evan Rosier le Mer 5 Juin - 0:53, édité 10 fois
Evan Rosier- Messages : 68
Date d'inscription : 10/04/2013
Re: Evan Rosier (En cours)
Ah ben ce n'est pas trop tôt... Depuis quand on ne me souhaite pas la bienvenue?
Bon je me serais bien passé de celle du morveux, mais c'est , comment dire, courageux de sa part.
Winchester --> merci bien =) j'espère que tu te rangeras de mon côté
Lupin --> tu as de la chance, je t’accorderais une nuit pour faire tes adieux avant de te tuer, nuit de pleine lune bien sûr ^^
Les autres --> vous allez souffrir... Croyez-moi!!
LA SUITE
Et tu crois que tu as mérité de savoir ? Je ne suis pas sûr moi, surtout vu les blessures de tes mains ! Qu’as-tu encore fait ?
Je crains avoir été trop distrait à cause de cette même chose, Père.
Au moins, tu es déterminé, c’est déjà cela. Sache que tu as été pris à Poudlard, mais ça ne me plait pas !
Pourquoi ? Ça veut dire que je suis pris dans une école de magie non ?
Ça se voit que tu as encore beaucoup à apprendre fils ! Allez, va jouer ailleurs !
Trouve-toi un siège ailleurs, morveux !
Tu te prends pour qui le gros ? Tu ferais mieux de me donner tes sucreries. Un peu de sport ne te ferait pas de mal ! Regarde, tu passes à peine dans ce couloir !
Rosier Evan !
Serpentard
Euh dis-moi Bella, tu n’aurais pas oublié d’éduquer les idiots de cette maison ? Non parce que celui-là est vraiment une calamité !
Bon je me serais bien passé de celle du morveux, mais c'est , comment dire, courageux de sa part.
Winchester --> merci bien =) j'espère que tu te rangeras de mon côté
Lupin --> tu as de la chance, je t’accorderais une nuit pour faire tes adieux avant de te tuer, nuit de pleine lune bien sûr ^^
Les autres --> vous allez souffrir... Croyez-moi!!
LA SUITE
Votre histoire avant Poudlard
Une décision importante pour un avenir précieux
La suite des années passèrent à une vitesse grand V. je n’y faisais pas attention. J’avais compris qu’il était temps que je devienne un minimum sérieux et que j’en apprenne le plus possible avant de quitter le manoir. En fait, lors de mes mois de silence et de petit ange, j’avais pris goût à l’apprentissage. Cela me permettait de comprendre un peu mieux le monde dans lequel je vivais. J’avais vite compris que ce n’était pas les branches les plus sages de mon éducation. Ils y allaient avec douceur avec moi, mais ils ne me laissaient pas naïf pour autant. J’entendais par moment mes parents parler de mon avenir. Seulement, à chaque fois que j’approchais, il n’y avait plus un bruit. Tout était redevenu comme avant, froid, glacial. Je n’avais pas plus d’attention de leur part que lors de mon enfance. Alors je m’occupais seul, mais dans un bon sens cette fois-ci : je m’éduquais. Je ne pourrais même plus compter le nombre de livres j’avais pris dans la bibliothèque personnelle. Personne dans ma famille ne le savait. Personne ne s’en préoccupait.
En fait, le seul moment où on remarqua de nouveau ma présence fut lors de mon 11ème anniversaire. En effet, ce jour-là, le matin même, un hibou débarqua dans la salle à manger. Ma mère mangeait avec moi, comme pour chaque repas. Mon père devait travailler, encore et encore. Je ne savais pas ce qu’il faisait d’ailleurs comme travail. En tout cas, son absence n’étonnait pas plus que cela. Je m’assis tranquillement à l’autre bout de la table. Je me servais de jus de citrouille lorsqu’un hibou passa à travers la cheminée. Il devait être blanc au départ, mais après ce voyage il était tout noir. Je souriais à l’idée qu’il aurait pu rester rôtir sur le feu de la cheminée. Une chance pour lui que ce n’était pas souvent. Il vint vers moi en chancelant, se posant au milieu de la table avant de sautiller jusque ma place. Je n’eus pas le temps de toucher à l’enveloppe. Ma mère avait traversé la pièce et avait arraché le colis. J’en fus stupéfait. Je ne recevais jamais de lettres car je ne voyais pas qui pouvait me parler, mais je n’avais jamais pensé que si c’était le cas, je ne pourrais pas les lire.
Je la regardai ouvrir l’enveloppe et je l’observai lire l’écriture fine. Je ne réussis pas à deviner le sujet abordé par mon correspondant. Ma mère restait de marbre. Cependant, elle partit directement de la salle sans attendre de finir son petit-déjeuner. Je restai là, sans bouger, ne comprenant pas la situation. Je finis tout de même par manger ce qu’il y avait devant moi. Puis, discrètement, je partis en direction du bureau de ma mère. Elle avait l’air d’avoir une sérieuse discussion avec quelqu’un ailleurs. Je ne compris pas ce qu’il se disait. J’allais me rapprocher lorsque j’entendis un bruit de porte. De là, ma mère se retourna en sursautant et vint vers la sortie. Je partis à toute vitesse pour ne pas me faire prendre. Je me cachai derrière un coin de mur. Elle n’avait pas l’air contente de voir que c’était simplement un de mes enseignants. Moi non plus d’ailleurs, car je devais me dépêcher d’arriver avant lui dans la salle de cours si je ne voulais pas récolter les conséquences.
Je fus vraiment distrait lors de mon cours. J’eus le droit à de nombreuses réprimandes et coups sur mes doigts. N’allez pas me demander pourquoi, mais mes professeurs avaient décidé d’employer une manière moldu pour me punir. C’était sans doute parce que j’avais réussi à repousser le premier malgré le pire sort possible. En tout cas, je détestais cela. On ne m’avait jamais réellement fait une éducation contre ces humains sans magie, mais je ne pouvais les supporter pour autant. Je ne voyais pas comment on pouvait se pavaner alors qu’on était sans pouvoir. Dire qu’ils se croyaient meilleurs que nous. Mais à cet âge-là, je ne m’en rendais pas encore compte : j’étais resté capitonné chez moi. Mais même là, je n’aimais pas trop les méthodes employées : elles étaient lâches. Voilà dans quel état d’esprit je ressortis de ma leçon du jour : les doigts ensanglantés, la peau déchiquetée, la chair à vif. Je détestais les méthodes de punition non magiques à tel point que ça me dégoûtait des personnes impuissantes.
Cependant, autre chose me prenait tellement la tête que je n’y faisais guère attention. Quand enfin mon bourreau me relâcha, je fonçai vers le bureau de ma mère, de nouveau. Il était vide. Personne n’était là à s’énerver pour une raison inconnue. Je fronçai les sourcils. Je dévalai les escaliers et allai vers la salle à manger. C’était toujours aussi vide, mais propre. Où pouvait-elle bien être ? Je réfléchis deux secondes et allai vers la salle réservée à mon père. En observant à travers la serrure, je pus voir mes deux parents se disputer. Je ne savais pas ce qu’ils disaient, mais je savais que ça avait un rapport avec la lettre du matin. J’avais envie de débarquer dans la pièce et exiger d’être mis au courant, mais je me doutais que ce serait une énorme bêtise. J’allai donc faire demi-tour, déçu, lorsque le bois du parterre grinça. Une grimace grandit sur mon visage. Le grincement suivit dans la pièce principale, ainsi que le bruit d’une porte qui s’ouvre. D’un coup d’œil, je vis mon père me regarder avec colère. Il croisa les bras et attendit. Je savais ce qu’il voulait, mais j’avais peur d’ouvrir la bouche et de ne pas dire ce qu’il fallait. Craignant le pire, je n’eus pas le choix que de m’exprimer :
Je voulais juste savoir ce qu’il se passait… La lettre était pour moi après tout…En fait, le seul moment où on remarqua de nouveau ma présence fut lors de mon 11ème anniversaire. En effet, ce jour-là, le matin même, un hibou débarqua dans la salle à manger. Ma mère mangeait avec moi, comme pour chaque repas. Mon père devait travailler, encore et encore. Je ne savais pas ce qu’il faisait d’ailleurs comme travail. En tout cas, son absence n’étonnait pas plus que cela. Je m’assis tranquillement à l’autre bout de la table. Je me servais de jus de citrouille lorsqu’un hibou passa à travers la cheminée. Il devait être blanc au départ, mais après ce voyage il était tout noir. Je souriais à l’idée qu’il aurait pu rester rôtir sur le feu de la cheminée. Une chance pour lui que ce n’était pas souvent. Il vint vers moi en chancelant, se posant au milieu de la table avant de sautiller jusque ma place. Je n’eus pas le temps de toucher à l’enveloppe. Ma mère avait traversé la pièce et avait arraché le colis. J’en fus stupéfait. Je ne recevais jamais de lettres car je ne voyais pas qui pouvait me parler, mais je n’avais jamais pensé que si c’était le cas, je ne pourrais pas les lire.
Je la regardai ouvrir l’enveloppe et je l’observai lire l’écriture fine. Je ne réussis pas à deviner le sujet abordé par mon correspondant. Ma mère restait de marbre. Cependant, elle partit directement de la salle sans attendre de finir son petit-déjeuner. Je restai là, sans bouger, ne comprenant pas la situation. Je finis tout de même par manger ce qu’il y avait devant moi. Puis, discrètement, je partis en direction du bureau de ma mère. Elle avait l’air d’avoir une sérieuse discussion avec quelqu’un ailleurs. Je ne compris pas ce qu’il se disait. J’allais me rapprocher lorsque j’entendis un bruit de porte. De là, ma mère se retourna en sursautant et vint vers la sortie. Je partis à toute vitesse pour ne pas me faire prendre. Je me cachai derrière un coin de mur. Elle n’avait pas l’air contente de voir que c’était simplement un de mes enseignants. Moi non plus d’ailleurs, car je devais me dépêcher d’arriver avant lui dans la salle de cours si je ne voulais pas récolter les conséquences.
Je fus vraiment distrait lors de mon cours. J’eus le droit à de nombreuses réprimandes et coups sur mes doigts. N’allez pas me demander pourquoi, mais mes professeurs avaient décidé d’employer une manière moldu pour me punir. C’était sans doute parce que j’avais réussi à repousser le premier malgré le pire sort possible. En tout cas, je détestais cela. On ne m’avait jamais réellement fait une éducation contre ces humains sans magie, mais je ne pouvais les supporter pour autant. Je ne voyais pas comment on pouvait se pavaner alors qu’on était sans pouvoir. Dire qu’ils se croyaient meilleurs que nous. Mais à cet âge-là, je ne m’en rendais pas encore compte : j’étais resté capitonné chez moi. Mais même là, je n’aimais pas trop les méthodes employées : elles étaient lâches. Voilà dans quel état d’esprit je ressortis de ma leçon du jour : les doigts ensanglantés, la peau déchiquetée, la chair à vif. Je détestais les méthodes de punition non magiques à tel point que ça me dégoûtait des personnes impuissantes.
Cependant, autre chose me prenait tellement la tête que je n’y faisais guère attention. Quand enfin mon bourreau me relâcha, je fonçai vers le bureau de ma mère, de nouveau. Il était vide. Personne n’était là à s’énerver pour une raison inconnue. Je fronçai les sourcils. Je dévalai les escaliers et allai vers la salle à manger. C’était toujours aussi vide, mais propre. Où pouvait-elle bien être ? Je réfléchis deux secondes et allai vers la salle réservée à mon père. En observant à travers la serrure, je pus voir mes deux parents se disputer. Je ne savais pas ce qu’ils disaient, mais je savais que ça avait un rapport avec la lettre du matin. J’avais envie de débarquer dans la pièce et exiger d’être mis au courant, mais je me doutais que ce serait une énorme bêtise. J’allai donc faire demi-tour, déçu, lorsque le bois du parterre grinça. Une grimace grandit sur mon visage. Le grincement suivit dans la pièce principale, ainsi que le bruit d’une porte qui s’ouvre. D’un coup d’œil, je vis mon père me regarder avec colère. Il croisa les bras et attendit. Je savais ce qu’il voulait, mais j’avais peur d’ouvrir la bouche et de ne pas dire ce qu’il fallait. Craignant le pire, je n’eus pas le choix que de m’exprimer :
Et tu crois que tu as mérité de savoir ? Je ne suis pas sûr moi, surtout vu les blessures de tes mains ! Qu’as-tu encore fait ?
Je crains avoir été trop distrait à cause de cette même chose, Père.
Au moins, tu es déterminé, c’est déjà cela. Sache que tu as été pris à Poudlard, mais ça ne me plait pas !
Pourquoi ? Ça veut dire que je suis pris dans une école de magie non ?
Ça se voit que tu as encore beaucoup à apprendre fils ! Allez, va jouer ailleurs !
Et voilà comment je me suis fait éjecter de la conversation. Je ne lui en veux pas, il est comme il est. En attendant, je ne savais pas ce qu’il allait en ressortir comme décision. Je ne voyais vraiment pas où était le problème. J’étais pris dans une école pour apprendre la magie et il était en colère. Ce ne fut que le soir, lorsque tout le monde fut à table, que je pus comprendre qu’est-ce qu’il se passait. Durmstrang demandait aussi ma venue. Or cette école faisait un pur apprentissage de magie noire, ce qui plaisait grandement à mon père. Ma mère, elle, se disait que d’aller dans un endroit diversifié pourrait me faire comprendre les problèmes de notre monde. Et c’était parti pour un repas rempli d’insultes des moldus et discussions sur les problèmes de chaque école. Ce fut avec surprise que je vis ma mère battre mon père à plate couture au jeu de l’argumentation. Il fallait dire qu’elle était forte. Chaque point faible, elle les transformait en point fort. Par exemple, sur l’histoire des traîtres à leur sang présent à Poudlard, elle avait répondu que ce serait la seule manière pour moi de comprendre à quel point ils étaient naïfs et stupides, que seuls les faibles faisaient ce genre de chose. Je ne pouvais qu’écouter sans comprendre, comme on ne m’en avait jamais parlé. Cependant, c’était sur le point de changer de façon gigantesque. En effet, décision prise, je fus directement convoqué dans le bureau de mon père pour un apprentissage décisif. En fait, mon école dépendrait de mes derniers mois de vacances. Je vus mon père si souvent que ça m’en dégoutait presque, tout en étant émerveillé de cette situation. Mais je n’avais pas le temps d’y réfléchir : toute la journée était réservée à mon éducation sur la magie et le monde. Je dû vite comprendre qu’il ne fallait pas que j’aide les sans pouvoirs ou les traîtres, sinon les conséquences seraient terribles. La raison ? Je la comprendrais plus tard, à l’école, sans aucun doute. En tout cas, une chose était sûre : ma destination pour les sept ans à venir ? Poudlard !
Votre histoire durant Poudlard
La première impression marque pour toujours
J’étais en route pour Poudlard. Mon père m’accompagnait pour le train. C’était bien la première fois qu’il me faisait sortir du manoir. J’avais échappé parfois à ce grand domaine mais il devait y avoir une alarme car on venait toujours me chercher. Je n’avais pas le droit de m’aventurer chez les autres, de peur de me faire manipuler par de simples moldus. J’avais toujours été coincé dans ma magnifique prison, entouré d’adultes incompétents. Mes parents ne me pensaient pas prêt à découvrir le monde extérieur. Ils voulaient m’éduquer plus en profondeur sur les rangs et la noblesse du monde. Seulement, entre temps, je devais partir pour l’école, je devais enfin quitter l’éducation à domicile pour voir d’autres personnes, un autre monde. Mon été ne fut donc pas une grande partie de plaisir. Je fus harceler par des questions sur la société, sur des discours racistes envers les plus faibles. Cela ne m’embêtait pas réellement. Je prenais toujours plaisir à rabaisser quelqu’un alors voir mon père faire de même me poussait à devenir pire encore. Il en devenait un modèle pour moi. Mais je n’étais pas idiot pour autant. J’écoutais tout ce qu’il racontait, tout ce qu’il m’apprenait tout en gardant mon esprit critique ouvert. Après tout, on m’avait appris auparavant à toujours apprendre les choses de toute part pour avoir ma propre opinion. Et ma mère ne voulait pas me faire faire éduquer par des moins que rien d’après mon père pour que je reste sur une simple opinion générale de leur famille. Un seul petit problème risquait de bloquer mon chemin si je changeais d’avis : je me ferais massacrer sur place par mon père. En conclusion, les traitres et les nés-moldu ont intérêt d’être exactement ce que je veux qu’il soit, des faiblards par nature. Sinon, ils risquent d’en subir les conséquences car je hais décevoir mon père.
Mon père me laissa à l’entrée de la gare. Il m’expliqua comment faire pour arriver jusqu’au train puis parti. Je restai un long moment sur place, un peu perdu. Je n’avais pas l’habitude de devoir me débrouiller par moi-même dans un lieu inconnu. J’eus envie de me replier et d’attendre qu’on vienne m’aider. Cependant, mon esprit reprit vite le contrôle et je bougeai mes jambes pour entrer dans la gare. Il était temps que je grandisse et que j’arrête d’attendre des adultes de l’aide. Si je n’étais pas capable de survivre seul, alors autant ne pas vivre car cela revenait au même. Tête haute, fierté bien ressortie sur mon visage, j’avançai vers les quais. J’aperçu rapidement celui qui m’intéressais et m’y engageai. J’avançai sans regarder autour de moi. Je me fichai de qui pouvait m’observer, de quels regards on pouvait me lancer. Oui j’étais jeune, mais ça ne changeait rien à ma supériorité par rapport à toutes ces personnes. Arrivé au bon endroit, je fus énervé de voir que je devais attendre face à une famille de sorciers. Je ne voulais pas attendre, je n’avais pas que ça à faire. Alors, sans ralentir, je dépassai les premiers membres et finalement bloquai la route à celui qui allait accélérer. J’eus le droit à un visage surpris mais je n’y fis pas attention. Je me lançai seulement avec rapidité et puissance et fonçai droit vers le pilier du quai. Je n’eus pas un seul frisson de peur en voyant le mur compact approcher. A la place, j’accélérai pour y arriver plus vite. J’avais hâte. Je sortis du mur et tourna brusquement mon chariot pour me placer face au train. Il était magnifique. Je n’avais jamais rien vu de tel. J’avais peut-être aperçu une image de lui dans un livre, mais ce n’était pas comparable. Il fallait le dire, il était beaucoup plus majestueux que ceux de la gare simple.
Je restai un instant sur place, regardant alentour. Puis, je me remis en route pour aller m’installer. Je poussai sans plus mon chariot. Je n’avais pas besoin d’aller vite, j’y étais. Je vis des centaines de personnes, mais elles étaient toutes insignifiantes pour moi. Je cherchai un compartiment de libre par les fenêtres. Je ne voulais pas de compagnie en ce premier jour de voyage, pas encore. Je ne voulais pas me mélanger à la vermine et je ne savais pas encore comment différencier les catégories. Plus encore, je ne savais pas encore me lier avec les personnes. Je n’eus pas longtemps à faire. La plupart des élèves étaient encore sur le quai pour les adieux. Ils n’avaient même pas pris la peine de réserver leurs places. Je me plaçai devant la porte d’un wagon et commençai à essayer de monter ma valise dans le train. Un père quelconque voulu m’aider mais d’un regard, je le fis partir. J’étais assez grand pour le faire seul. Je soufflai un petit moment, bloquant sciemment le passage. Puis, avec une grande expiration, je glissai ma valise sur le seuil. Je montai derrière et la glissai derrière moi. Un première année arriva avant moi à la porte du compartiment que j’avais repéré. Il rentra dedans et ne chercha pas à savoir s’il était libre. Fronçant les sourcils, je continuai mon chemin et arrivai devant la porte. D’un ton brusque et autoritaire, je m’exclamai :
Mon père me laissa à l’entrée de la gare. Il m’expliqua comment faire pour arriver jusqu’au train puis parti. Je restai un long moment sur place, un peu perdu. Je n’avais pas l’habitude de devoir me débrouiller par moi-même dans un lieu inconnu. J’eus envie de me replier et d’attendre qu’on vienne m’aider. Cependant, mon esprit reprit vite le contrôle et je bougeai mes jambes pour entrer dans la gare. Il était temps que je grandisse et que j’arrête d’attendre des adultes de l’aide. Si je n’étais pas capable de survivre seul, alors autant ne pas vivre car cela revenait au même. Tête haute, fierté bien ressortie sur mon visage, j’avançai vers les quais. J’aperçu rapidement celui qui m’intéressais et m’y engageai. J’avançai sans regarder autour de moi. Je me fichai de qui pouvait m’observer, de quels regards on pouvait me lancer. Oui j’étais jeune, mais ça ne changeait rien à ma supériorité par rapport à toutes ces personnes. Arrivé au bon endroit, je fus énervé de voir que je devais attendre face à une famille de sorciers. Je ne voulais pas attendre, je n’avais pas que ça à faire. Alors, sans ralentir, je dépassai les premiers membres et finalement bloquai la route à celui qui allait accélérer. J’eus le droit à un visage surpris mais je n’y fis pas attention. Je me lançai seulement avec rapidité et puissance et fonçai droit vers le pilier du quai. Je n’eus pas un seul frisson de peur en voyant le mur compact approcher. A la place, j’accélérai pour y arriver plus vite. J’avais hâte. Je sortis du mur et tourna brusquement mon chariot pour me placer face au train. Il était magnifique. Je n’avais jamais rien vu de tel. J’avais peut-être aperçu une image de lui dans un livre, mais ce n’était pas comparable. Il fallait le dire, il était beaucoup plus majestueux que ceux de la gare simple.
Je restai un instant sur place, regardant alentour. Puis, je me remis en route pour aller m’installer. Je poussai sans plus mon chariot. Je n’avais pas besoin d’aller vite, j’y étais. Je vis des centaines de personnes, mais elles étaient toutes insignifiantes pour moi. Je cherchai un compartiment de libre par les fenêtres. Je ne voulais pas de compagnie en ce premier jour de voyage, pas encore. Je ne voulais pas me mélanger à la vermine et je ne savais pas encore comment différencier les catégories. Plus encore, je ne savais pas encore me lier avec les personnes. Je n’eus pas longtemps à faire. La plupart des élèves étaient encore sur le quai pour les adieux. Ils n’avaient même pas pris la peine de réserver leurs places. Je me plaçai devant la porte d’un wagon et commençai à essayer de monter ma valise dans le train. Un père quelconque voulu m’aider mais d’un regard, je le fis partir. J’étais assez grand pour le faire seul. Je soufflai un petit moment, bloquant sciemment le passage. Puis, avec une grande expiration, je glissai ma valise sur le seuil. Je montai derrière et la glissai derrière moi. Un première année arriva avant moi à la porte du compartiment que j’avais repéré. Il rentra dedans et ne chercha pas à savoir s’il était libre. Fronçant les sourcils, je continuai mon chemin et arrivai devant la porte. D’un ton brusque et autoritaire, je m’exclamai :
Trouve-toi un siège ailleurs, morveux !
Le petit garçon, complètement paniqué, reprit avec précipitation sa valise, sortit et se cogna contre la fenêtre en face. Sa malle se renversa avec tout le contenu. Je le regardai de haut, soufflai avec exaspération et finis par fermer la porte derrière moi pour être tranquille. Je tirai sur le rideau de la petite fenêtre fixée dessus pour n’être dérangé par personne. Qui oserait entrer dans un compartiment caché ? Je montai ma valise sur les filets et m’installai à côté de la fenêtre. Je laissai promener mes pensées dans le vague tout en regardant le paysage. Je savais que la journée allait être longue. Je finis par sortir le livre sur la magie en général. J’avais cru comprendre que l’on parlait de son école dedans. Je ne savais rien d’elle, à part qu’elle ne plaisait pas à mon père. Je devais donc faire quelques recherches dès maintenant. Je vis très vite qu’il n’y avait qu’une seule maison pour moi. D’ailleurs, il valait mieux que j’y aille si je ne voulais pas être la risée de la maison. Bellatrix m’avait un peu parlé des autres rangs, mais elle les méprisait tellement que j’aurais dû me douter de ma destination.
On toqua soudain à ma porte et celle-ci s’ouvrit. Une colère intense commençait à monter en moi quand je vis que c’était le chariot à marchandises. La vendeuse avait de la chance que je sois comme tous les adolescents au niveau sucrerie. Je ne fus pas gentil pour autant. Je gardai une tête énervée et pris avec lenteur mes sous. Puis je m’approchai sans me précipiter. J’attrapai quelques sucreries. Quand je vis une autre main se poser sur mes chocogrenouilles, je fronçai les sourcils et les attrapai avec force. L’autre élève se battit un temps, mais abandonna vite lorsque j’eus relevé les yeux. La fureur les faisait briller. D’un coup sec, je fis venir les chocolats à moi puis les donna à la dame. Je payai rapidement cette fois-ci, ayant hâte qu’elle parte pour régler mon compte avec l’autre misérable morveux. Je le regardai avec attention. Il avait peut-être un ou deux ans de plus que moi, mais il ne faisait pas peur. Il était toujours habillé en moldu, tout comme moi pour passer inaperçu. Je ne pus donc pas savoir sa maison. Quand la vendeuse fut partit, il me lança d’un ton sec et hautain :
Maintenant que tu as payé, rends-moi mes chocogrenouilles !On toqua soudain à ma porte et celle-ci s’ouvrit. Une colère intense commençait à monter en moi quand je vis que c’était le chariot à marchandises. La vendeuse avait de la chance que je sois comme tous les adolescents au niveau sucrerie. Je ne fus pas gentil pour autant. Je gardai une tête énervée et pris avec lenteur mes sous. Puis je m’approchai sans me précipiter. J’attrapai quelques sucreries. Quand je vis une autre main se poser sur mes chocogrenouilles, je fronçai les sourcils et les attrapai avec force. L’autre élève se battit un temps, mais abandonna vite lorsque j’eus relevé les yeux. La fureur les faisait briller. D’un coup sec, je fis venir les chocolats à moi puis les donna à la dame. Je payai rapidement cette fois-ci, ayant hâte qu’elle parte pour régler mon compte avec l’autre misérable morveux. Je le regardai avec attention. Il avait peut-être un ou deux ans de plus que moi, mais il ne faisait pas peur. Il était toujours habillé en moldu, tout comme moi pour passer inaperçu. Je ne pus donc pas savoir sa maison. Quand la vendeuse fut partit, il me lança d’un ton sec et hautain :
Tu te prends pour qui le gros ? Tu ferais mieux de me donner tes sucreries. Un peu de sport ne te ferait pas de mal ! Regarde, tu passes à peine dans ce couloir !
Je le regardai de haut en bas, montrant bien mon mépris. Il était tellement pitoyable avec sa bouche ouverte de vexation. Je pris dans ses mains ses achats et allai vers mon compartiment, lui donnant un coup d’épaule en passant pour qu’il bouge son gras de devant la porte. Je refermai de nouveau derrière moi, lui donnant un dernier regard dégoûté par son corps. A l’intérieur, je m’accordai un sourire sadique. Je commençai bien mes relations dis donc. Je venais sans doute de me faire deux ennemis en une matinée. En même temps, il valait mieux ne sachant pas leur maison. Il ne manquait plus qu’il fasse ami-ami avec un poufsouffle tout gentil.
Je pensais recevoir la visite de mes chères cousines pendant le voyage, mais je ne vis aucune d’elles. Elles devaient être en train de torturer quelques premières années. Cela me permit d’accroître mon apprentissage avec tranquillité. La journée passa assez rapidement à mon goût et je vis bientôt le crépuscule tomber sur le train. Je pris donc mes affaires sorcières et les enfilèrent. Mes robes étaient de qualité et je fis tout mon possible pour ne pas les froisser. Lorsque je sentis la locomotive perdre de la vitesse, je sortis dans le couloir et me dirigeai vers les portes. Je ne comptais pas faire la queue pendant dix minutes. Je poussai quelques élèves et arrivai devant la porte juste au moment où on arrivait à la gare. J’ouvris la porte et descendis tranquillement. Je regardai autour de moi en faisant attention à tout. Chaque détail était enregistré dans ma tête pour la prochaine rentrée. Je savais que je devais suivre un garde-chasse pour cette année, mais c’était la seule fois. Je vis la plupart des élèves se diriger vers un chemin où attendaient des diligences. Quant aux plus petits, ils allaient vers un géant. Je fronçai les sourcils et fis comme eux. Quel était cet animal qui les attendait ? Comment pouvait-on autorisé un être pareil à prendre la responsabilité d’enfants ? Ils n’étaient pas clairs dans leur tête. Sceptique, je restai pourtant silencieux, continuant à observer.
Je les suivis dans un petit chemin se dirigeant vers un grand lac. Là, de petites barques les attendaient. Je montai dans l’une d’entre elle avec un soupir. Ils voulaient vraiment tout faire pour les impressionner. Je retrouvai le petit peureux du début du voyage qui se terra au fond du bateau pour ne pas m’approcher. Un petit sourire afficher sur mon visage, je le regardai un instant avant de prendre place tout devant. Quitte à devoir être impressionné, autant monter devant. Je ne pus m’empêcher de lever les yeux au ciel lorsque j’entendis tous les chuchotements d’émerveillement autour de moi. Ils ne pouvaient pas être sidérés en silence. Exaspéré, je devais tout de même avouer que le château était plutôt splendide de loin. Mais je n’en faisais pas un plat pour autant. Je devais donc attendre avec grande patience d’atteindre l’autre bout du lac pour m’éloigner un peu des émerveillés. Un peu de silence pour contempler le paysage me fit du bien. Mais je dû rapidement rejoindre le groupe pour marcher vers les portes du château. On nous fit attendre à l’intérieur, devant deux grandes portes bien fermées. Je pouvais entendre de grands bruits de discutions. Tous les élèves devaient être derrière. Bella n’avait pas voulu me dire ce qui m’attendait et bien entendu, ses sœurs avaient fait de même pour ne pas supporter les conséquences d’une trahison. J’entendais des rumeurs derrière moi, mais je n’écoutais même pas. J’avais entendu tellement de sornettes depuis que j’étais sorti du train que ce n’était pas la peine.
Finalement, après un long discours ennuyeux d’une vieille mégère, les portes s’ouvrirent toutes seules. Je gardai ma bouche bien fermée face au spectacle, ne voulant pas me ridiculiser comme tous les autres. Seulement, j’étais aussi impressionné qu’eux. La grande salle était magnifique. On nous fit avancer devant tous les autres personnes présentes. Elles devaient être des centaines. On devait se présenter devant l’estrade où se trouvaient les professeurs. Je gardai la tête haute et observait autour de moi. J’essayai de montrer aux autres années que je n’avais pas peur. Je n’étais pas là pour me faire bousculer dès le premier instant. Fier de moi et de mon rang, je m’avançai tranquillement. On nous expliqua comment on allait être réparti. Je ne montrai pas mon impatience en apprenant que la liste était par ordre alphabétique. J’avais envie de savoir. Je devais savoir dès maintenant. Si je me faisais mal répartir, je pouvais aller me tuer dès la seconde qui suivait. Je n’écoutais pas les noms et maisons qui défilaient. Je ne faisais qu’attention à entendre mon nom. Imperturbable pour autant, je gardai les mains croisées derrière moi.
Je pensais recevoir la visite de mes chères cousines pendant le voyage, mais je ne vis aucune d’elles. Elles devaient être en train de torturer quelques premières années. Cela me permit d’accroître mon apprentissage avec tranquillité. La journée passa assez rapidement à mon goût et je vis bientôt le crépuscule tomber sur le train. Je pris donc mes affaires sorcières et les enfilèrent. Mes robes étaient de qualité et je fis tout mon possible pour ne pas les froisser. Lorsque je sentis la locomotive perdre de la vitesse, je sortis dans le couloir et me dirigeai vers les portes. Je ne comptais pas faire la queue pendant dix minutes. Je poussai quelques élèves et arrivai devant la porte juste au moment où on arrivait à la gare. J’ouvris la porte et descendis tranquillement. Je regardai autour de moi en faisant attention à tout. Chaque détail était enregistré dans ma tête pour la prochaine rentrée. Je savais que je devais suivre un garde-chasse pour cette année, mais c’était la seule fois. Je vis la plupart des élèves se diriger vers un chemin où attendaient des diligences. Quant aux plus petits, ils allaient vers un géant. Je fronçai les sourcils et fis comme eux. Quel était cet animal qui les attendait ? Comment pouvait-on autorisé un être pareil à prendre la responsabilité d’enfants ? Ils n’étaient pas clairs dans leur tête. Sceptique, je restai pourtant silencieux, continuant à observer.
Je les suivis dans un petit chemin se dirigeant vers un grand lac. Là, de petites barques les attendaient. Je montai dans l’une d’entre elle avec un soupir. Ils voulaient vraiment tout faire pour les impressionner. Je retrouvai le petit peureux du début du voyage qui se terra au fond du bateau pour ne pas m’approcher. Un petit sourire afficher sur mon visage, je le regardai un instant avant de prendre place tout devant. Quitte à devoir être impressionné, autant monter devant. Je ne pus m’empêcher de lever les yeux au ciel lorsque j’entendis tous les chuchotements d’émerveillement autour de moi. Ils ne pouvaient pas être sidérés en silence. Exaspéré, je devais tout de même avouer que le château était plutôt splendide de loin. Mais je n’en faisais pas un plat pour autant. Je devais donc attendre avec grande patience d’atteindre l’autre bout du lac pour m’éloigner un peu des émerveillés. Un peu de silence pour contempler le paysage me fit du bien. Mais je dû rapidement rejoindre le groupe pour marcher vers les portes du château. On nous fit attendre à l’intérieur, devant deux grandes portes bien fermées. Je pouvais entendre de grands bruits de discutions. Tous les élèves devaient être derrière. Bella n’avait pas voulu me dire ce qui m’attendait et bien entendu, ses sœurs avaient fait de même pour ne pas supporter les conséquences d’une trahison. J’entendais des rumeurs derrière moi, mais je n’écoutais même pas. J’avais entendu tellement de sornettes depuis que j’étais sorti du train que ce n’était pas la peine.
Finalement, après un long discours ennuyeux d’une vieille mégère, les portes s’ouvrirent toutes seules. Je gardai ma bouche bien fermée face au spectacle, ne voulant pas me ridiculiser comme tous les autres. Seulement, j’étais aussi impressionné qu’eux. La grande salle était magnifique. On nous fit avancer devant tous les autres personnes présentes. Elles devaient être des centaines. On devait se présenter devant l’estrade où se trouvaient les professeurs. Je gardai la tête haute et observait autour de moi. J’essayai de montrer aux autres années que je n’avais pas peur. Je n’étais pas là pour me faire bousculer dès le premier instant. Fier de moi et de mon rang, je m’avançai tranquillement. On nous expliqua comment on allait être réparti. Je ne montrai pas mon impatience en apprenant que la liste était par ordre alphabétique. J’avais envie de savoir. Je devais savoir dès maintenant. Si je me faisais mal répartir, je pouvais aller me tuer dès la seconde qui suivait. Je n’écoutais pas les noms et maisons qui défilaient. Je ne faisais qu’attention à entendre mon nom. Imperturbable pour autant, je gardai les mains croisées derrière moi.
Rosier Evan !
Enfin, c’était mon tour. J’avançai avec lenteur, tête toujours aussi haute et un air de fierté dessus. Je montai les trois quatre marches présentes, me tournai vers l’assemblée d’élèves et les regardai tous. Je finis par m’asseoir sur le tabouret, le dos droit. Je sentis qu’on posait sur sa tête le bout de chiffon moisi. Je réprimai une expression de dégoût, mais je pensais très clairement qu’il faudrait que je me lave dès que je pourrais. Il eut à peine touché ses cheveux qu’on entendit très clairement dans la salle :
Serpentard
Un sourire sadique sur le visage, je me levai et me dirigeai vers la table l’acclamant. Je m’assis rapidement à ma place et regardai la fin de la répartition. Il y eut une chanson à la fin, ridicule. Je ne fis cependant aucun commentaire. Finalement, le repas commença. Je vis au loin ma victime plus âgée. Elle faisait partie de ma maison. Je me tournai vers ma cousine et lui lança :
Euh dis-moi Bella, tu n’aurais pas oublié d’éduquer les idiots de cette maison ? Non parce que celui-là est vraiment une calamité !
J’entendis son rire sadique de ma place et lui sourit en retour. Tout le monde commençait à comprendre que je connaissais la terreur de la table et que je la suivrais rapidement. Cela leur faisait plutôt plaisir. Je vis ensuite ma première victime sur la table des jaunes et noirs et dit d’une voix exaspérée :
Au moins, on n’a pas les pires chez nous… Il faudrait vraiment faire le tri dans cette école. A peine arrivé, je rencontre des incapables.Le temps est venu aux observations
Ma première année n’était pas forcément une année de torture pour les autres. Je faisais quelques remarques acides à des gamins que je ne supportais pas, mais je gardais toujours mon esprit ouvert. Je ne voulais pas laisser ma famille m’embrumer l’esprit avec leurs paroles. J’essayais de parler à tout le monde, de ne pas seulement garder les serpentards avec moi. Seulement, je trouvais dur de faire confiance à quelqu’un. J’avais toujours un doute sur les dires des uns et les gestes des autres. Au départ, il a été dur pour moi d’aller vers les autres. Je pensais que j’allais me ridiculiser. Mais en observant, j’ai un peu compris comment fonctionnait les relations de la société. Je m’y suis habitué et j’ai même commencé à jouer avec ces façons de faire.
A chaque fois que je devais prendre un partenaire pour un duel ou pour les potions, je prenais quelqu’un de différent. Je parlais un moment, faisait parler l’autre surtout. Je voulais en apprendre plus sur tout. Très rare était ceux qui s’en rendaient compte. Le plus souvent, on me parlait sympathiquement et on répondait à mes questions. C’en était presque frustrant de tout avoir aussi facilement. Dans les rares qui ne répondaient pas, encore une fois on pouvait trouver des idiots. C’était ceux qui se la pétaient et qui se croyaient meilleurs que tout le monde. Les vraies personnes qui me plaisaient dans ce jeu étaient celles qui renvoyaient la balle. Elles essayaient elles aussi de savoir des choses sur moi en contournant mes questions. Elles jouaient le jeu. Elles avaient compris de quoi il était question. Donc elles étaient intelligentes et du même coup à garder comme allié.
Ceux qui m’envoyaient bouler ailleurs étaient généralement des gryffondors maintenant que j’y pense. Ils sont arrogants à souhait. Ils ne peuvent jamais se taire deux minutes et trouve toujours le moyen de se faire remarquer. Je n’arrive même pas à trouver un gryffondor digne d’intérêt. Quoique, peut-être Evans, l’intelligente de ma génération. Cependant, elle est tellement au-dessus des autres qu’elle m’agace. Toujours à avoir la bonne réponse, elle est pénible à la fin. Je ne vais pas cracher sur celle-là pour l’instant, elle pourrait toujours être utile un jour. Surtout, j’ai cru voir un petit vert et argent la défendre. Il m’a l’air prometteur en plus.
En fait, j’ai trouvé à peu près mon avis sur les maisons en une année. Les gryffondors sont tellement agaçants que je peux comprendre pourquoi on ne les supporte pas. Les poufsouffle sont bien trop gentils pour être utiles. Ils te planteraient un coup dans le dos dès l’instant où tu trahirais un de ses amis. Or ils en ont bien trop. Ou sinon, ils ne sont pas assez méchants pour pouvoir faire le sale boulot. Ils ne sont pas drôles avec leur morale. Pour finir, ils n’ont vraiment aucune ambition. Certes, ils travaillent énormément, mais ils sont tellement discrets que ce travail ne sert à rien. Finalement, il reste les serdaigles. Ils sont bien plus intéressants à mes yeux que les autres. Ils sont certes un peu trop vantards et grands parleurs, mais leur talent dans la recherche est très précieux. En fait, dans cette catégorie, il faut faire un tri entre les personnalités. Mais j’étais encore trop jeune pour m’en rendre compte.
Pour l’histoire du sang, affaire très importante pour mon père, je devais avouer que je n’avais pas d’avis encore. J’adorais torturer les premières années, mais je me fichais de leur sang. Je ne faisais pas attention à cela. Je trouvais juste les faiblards et leur faisaient regrettés de l’être. Mais je ne trouvais pour l’instant pas de raison à pourquoi évincer les nés-moldus de nos rangs. Certains faisaient même partis de ma maison. Il n’y en avait pas beaucoup mais quand même. J’étais donc un peu sceptique sur les pensées de mon père. Mais je ne me voyais pas rentrer l’été avec ça en tête. J’allais être rejeté ou j’allais changer d’école si je ne trouvais pas un avis rapidement. Je ne pus le faire, mais je revins tout de même avec un niveau excellent chez moi. Je ne revenais pas avec un avis totalement négatif sur moi de la part de ma chère cousine bien rentrée dans les rangs. Elle pouvait elle-aussi témoigner de mes envies régulières de ridiculiser les autres. Je n’étais donc pas une cause perdue. Une chance pour moi que j’aime faire du mal, sinon j’allais finir comme Andromeda mais sans survivre avec ma famille.
J’eus le droit à un autre été d’apprentissage intensif de la magie noire. C’était tellement plus intéressant que les cours de bases que j’avais eu. J’apprenais enfin à comment manipuler la magie. Je savais qu’avec ce pouvoir je serais capable de tout faire. Les personnes seraient à ma merci. Seulement, mon père ne voulait pas pousser trop loin les leçons. J’avais l’impression qu’il doutait de moi. Il ne voulait pas me donner trop de puissance. Il ne voulait pas me voir partir dans l’autre camp avec toutes ses connaissances. J’eus un choc quand je compris cela, au milieu de l’été. J’étais déçu, qu’il pense cela, que je sois si médiocre à ses yeux. Je n’étais pas le fils qu’il souhaitait. Ça me donnait presque l’impression qu’il ne souhaitait pas que je vive. Je n’étais qu’un poids pour lui. Je lui prenais son temps et il était certain que cela ne servait à rien. Je ne serais jamais à la hauteur pour lui.
Malheureusement, comprendre cela ne m’aida pas. J’eus un coup de déprime pendant deux longues semaines, rendant son jugement contre moi pire. Il ne m’accordait plus un regard. Il finit même par donner les cours à quelqu’un d’autre, ne voulant plus m’avoir devant lui. Il pensait que c’en était fini de moi, que j’avais abandonné la famille. Seulement, ce fut le coup d’électrochocs. Dès que je compris que je n’étais plus rien à ses yeux, je m’étais mis dans la tête de lui faire changer d’idée. Je le rendrais fier. Il se baissera devant moi face à ma puissance et mes idées. Je lui montrerai que je suis bien son fils. Il me regardera à nouveau et avec fierté pour une fois.
A chaque fois que je devais prendre un partenaire pour un duel ou pour les potions, je prenais quelqu’un de différent. Je parlais un moment, faisait parler l’autre surtout. Je voulais en apprendre plus sur tout. Très rare était ceux qui s’en rendaient compte. Le plus souvent, on me parlait sympathiquement et on répondait à mes questions. C’en était presque frustrant de tout avoir aussi facilement. Dans les rares qui ne répondaient pas, encore une fois on pouvait trouver des idiots. C’était ceux qui se la pétaient et qui se croyaient meilleurs que tout le monde. Les vraies personnes qui me plaisaient dans ce jeu étaient celles qui renvoyaient la balle. Elles essayaient elles aussi de savoir des choses sur moi en contournant mes questions. Elles jouaient le jeu. Elles avaient compris de quoi il était question. Donc elles étaient intelligentes et du même coup à garder comme allié.
Ceux qui m’envoyaient bouler ailleurs étaient généralement des gryffondors maintenant que j’y pense. Ils sont arrogants à souhait. Ils ne peuvent jamais se taire deux minutes et trouve toujours le moyen de se faire remarquer. Je n’arrive même pas à trouver un gryffondor digne d’intérêt. Quoique, peut-être Evans, l’intelligente de ma génération. Cependant, elle est tellement au-dessus des autres qu’elle m’agace. Toujours à avoir la bonne réponse, elle est pénible à la fin. Je ne vais pas cracher sur celle-là pour l’instant, elle pourrait toujours être utile un jour. Surtout, j’ai cru voir un petit vert et argent la défendre. Il m’a l’air prometteur en plus.
En fait, j’ai trouvé à peu près mon avis sur les maisons en une année. Les gryffondors sont tellement agaçants que je peux comprendre pourquoi on ne les supporte pas. Les poufsouffle sont bien trop gentils pour être utiles. Ils te planteraient un coup dans le dos dès l’instant où tu trahirais un de ses amis. Or ils en ont bien trop. Ou sinon, ils ne sont pas assez méchants pour pouvoir faire le sale boulot. Ils ne sont pas drôles avec leur morale. Pour finir, ils n’ont vraiment aucune ambition. Certes, ils travaillent énormément, mais ils sont tellement discrets que ce travail ne sert à rien. Finalement, il reste les serdaigles. Ils sont bien plus intéressants à mes yeux que les autres. Ils sont certes un peu trop vantards et grands parleurs, mais leur talent dans la recherche est très précieux. En fait, dans cette catégorie, il faut faire un tri entre les personnalités. Mais j’étais encore trop jeune pour m’en rendre compte.
Pour l’histoire du sang, affaire très importante pour mon père, je devais avouer que je n’avais pas d’avis encore. J’adorais torturer les premières années, mais je me fichais de leur sang. Je ne faisais pas attention à cela. Je trouvais juste les faiblards et leur faisaient regrettés de l’être. Mais je ne trouvais pour l’instant pas de raison à pourquoi évincer les nés-moldus de nos rangs. Certains faisaient même partis de ma maison. Il n’y en avait pas beaucoup mais quand même. J’étais donc un peu sceptique sur les pensées de mon père. Mais je ne me voyais pas rentrer l’été avec ça en tête. J’allais être rejeté ou j’allais changer d’école si je ne trouvais pas un avis rapidement. Je ne pus le faire, mais je revins tout de même avec un niveau excellent chez moi. Je ne revenais pas avec un avis totalement négatif sur moi de la part de ma chère cousine bien rentrée dans les rangs. Elle pouvait elle-aussi témoigner de mes envies régulières de ridiculiser les autres. Je n’étais donc pas une cause perdue. Une chance pour moi que j’aime faire du mal, sinon j’allais finir comme Andromeda mais sans survivre avec ma famille.
J’eus le droit à un autre été d’apprentissage intensif de la magie noire. C’était tellement plus intéressant que les cours de bases que j’avais eu. J’apprenais enfin à comment manipuler la magie. Je savais qu’avec ce pouvoir je serais capable de tout faire. Les personnes seraient à ma merci. Seulement, mon père ne voulait pas pousser trop loin les leçons. J’avais l’impression qu’il doutait de moi. Il ne voulait pas me donner trop de puissance. Il ne voulait pas me voir partir dans l’autre camp avec toutes ses connaissances. J’eus un choc quand je compris cela, au milieu de l’été. J’étais déçu, qu’il pense cela, que je sois si médiocre à ses yeux. Je n’étais pas le fils qu’il souhaitait. Ça me donnait presque l’impression qu’il ne souhaitait pas que je vive. Je n’étais qu’un poids pour lui. Je lui prenais son temps et il était certain que cela ne servait à rien. Je ne serais jamais à la hauteur pour lui.
Malheureusement, comprendre cela ne m’aida pas. J’eus un coup de déprime pendant deux longues semaines, rendant son jugement contre moi pire. Il ne m’accordait plus un regard. Il finit même par donner les cours à quelqu’un d’autre, ne voulant plus m’avoir devant lui. Il pensait que c’en était fini de moi, que j’avais abandonné la famille. Seulement, ce fut le coup d’électrochocs. Dès que je compris que je n’étais plus rien à ses yeux, je m’étais mis dans la tête de lui faire changer d’idée. Je le rendrais fier. Il se baissera devant moi face à ma puissance et mes idées. Je lui montrerai que je suis bien son fils. Il me regardera à nouveau et avec fierté pour une fois.
Quand le doute s’insinue en soi
Mon entrée en deuxième année fut plus joyeuse que la première. La première raison était que j’avais un groupe de larbins à mon service. Surtout, tous les premières années avaient déjà peur de moi à mon passage. Je n’avais plus besoin de me présenter pour qu’on me respecte. J’avais appris l’année précédente à montrer mon rang, ma supériorité. Je savais maintenant d’un regard faire comprendre qui j’étais, qui je suis. Finalement, arrivé en gare, je n’avais plus besoin de me faire impressionner par un simple lac. Je pouvais enfin aller vers le château comme les autres. C’était à mon tour de voir les petits avoir peur devant un choixpeau moisi. Un sourire vint illuminer mon visage de menace. Cependant, le premier jour était vraiment que le seul sans soucis. J’avais toujours en priorité dans mon année de retrouver la fierté de mon père. Problème à l’horizon quand on découvre des nés-moldus plutôt sympas dans sa maison. Autre problème quand on commence à s’en faire des alliés et pas que dans sa maison. Je faisais quand même un certain tri, mais je ne pouvais nier que la plupart d’entre eux étaient parfois plus doués que les sangs-purs. Je ne comprenais toujours pas pourquoi il fallait les évincer. Ils n’étaient pas méchants, doués, utiles, pas idiots. Il n’y avait rien d’anormal avec eux.
Les premiers mois, j’essayai toujours de les détruire, de les écarter de mon chemin. Cependant, même si j’adore être méchant envers les autres, le fait de devoir les détester par devoir ne me plaisait pas. Si je suis sadique et cruel avec quelqu’un, c’est par envie, pas parce que je le dois. Je me retrouvai dans une situation impossible pour mon âge. Je dois avouer que c’était aussi le moment où je voulais profiter qu’il n’y ait pas mes parents sur le dos, où je pouvais enfin m’amuser. J’aurais voulu oublier tous ses principes et juste profiter de ma vie. C’est dégoûtant de l’avouer, mais j’aurais voulu être mon cousin indigne. Quand je fus arrivé à cette conclusion horrible, aux environs de noël, j’en fus apeuré. Je ne pouvais pas en être à ce point-là. Il fallait que je me ressaisisse. Ma cousine Narcissa me surveillait de près, je le savais. Mais je n’avais pas besoin d’elle pour comprendre dans quel pétrin je m’étais mis.
Je dus me faire violence pour revenir à mon état normal. Je devais éloigner les gens impurs autour de moi. Je devais trouver n’importe quoi pour me convaincre qu’ils n’étaient pas dignes d’être dans mon entourage. Ou sinon, il fallait que je trouve une excuse sur leur utilité pour les manipuler ensuite. Je n’arrivai plus à réfléchir là-dessus. Comment pouvais-je mal traité une personne qui m’aidait de façon incroyable. Je devais retrouver mon goût du sadisme. Je devais retrouver ma réputation de mauvais garçon. Je devenais une de ces mauviettes qui me répugnait quelques mois auparavant. Je ne rentrai donc pas à la maison pendant les vacances de décembre afin de pouvoir cacher ce problème. Mon excuse fut simple : j’avais besoin de me mettre à fond dans mon travail, dans un lieu propice pour cela. De toute façon, je n’étais pas la bienvenue chez moi, alors ça ne posait aucun souci.
Cependant ces vacances ne furent pas pour continuer mes bêtises. Je pris plutôt le temps de me renfermer sur moi-même et réfléchir. Je m’isolai de tout le monde pour pouvoir me concentrer. Il y avait sans doute quelque chose que j’avais loupé sur ma transformation. J’avais au moins une chance : Narcissa n’était pas aussi stricte que je le pensais. Elle me fit comprendre avec de tous petits indices qu’il était normal que je doute. Je ne vais pas avouer ses faits et gestes, mais cela me suffisait pour me rassurer. Seulement, il fallait quand même que je reprenne le contrôle de moi-même, rien que pour sauver ma fierté. Je pris d’abord de petites victimes rien que pour retrouver la sensation du mal. J’avais un peu de remords au départ, la première fois sans doute. Je n’arrivai pas à savoir si c’était pire que la peur ressenti durant mon enfance.
Je finis par vraiment ressentir le plaisir de faire du mal. En fait, je ne l’avais jamais vraiment perdu. Je le pensais, j’en eus peur. Je découvris seulement que j’avais peur de blesser mes proches, mais qui était réellement un proche pour moi ? J’avais peur d’être mal à trahir quelqu’un. En réalité, j’en pris un plaisir fou. Le mal était encore plus intense. La tête de l’autre était tellement incrédule et vidée de bonheur que c’en était hilarant. Tous mes soi-disant alliés y passèrent. Je ne fis aucun privilégié. Même les sangs purs y eurent droits. Si je ne voulais pas forcément les faire fuir, je voulais leur faire comprendre qu’Evan Rosier n’avait pas disparu. Je devais leur montrer qui était le chef. C’était à moi qu’ils devaient obéir et pas l’inverse. Mon temps de gentillesse était passé et ils devaient croire qu’il n’avait jamais commencé. Je passai mes derniers mois de cette année-là à torturer n’importe qui. Ceux de serpentard ayant compris la leçon, je finis par les laisser tranquille et ils furent bientôt mes complices de tortures. Je gardai tout de même une menace bien présente pour ne pas recevoir un coup bas médiocre.
Personne ne l’a jamais su, mais je n’avais toujours pas trouvé de raison à m’en prendre particulièrement aux moldus. Les moldus eux-mêmes, je ne les aimais pas parce qu’ils étaient faibles et sans aucun intérêt. Mais ceux ayant une part de magie en eux, ils n’étaient pas des victimes. Au contraire, je ne pouvais pas nier leur puissance grandissante. La chose qui m’aidait à leur faire du mal était la tête qu’il faisait quand je les traitais comme des moins que rien. A chaque fois c’était la même chose, ils étaient choqués de mes pensées. Seulement, ils ne connaissaient vraiment pas ce que je pensais. Le principal, c’était qu’ils y croyaient et que ma famille aussi du même coup. En effet, une fois rentrée, je ne fus pas le traître de la maison. Je pouvais voir que ma mère avait un espoir pour moi. Elle croyait ce que racontait Narcissa. Celle-ci avait simplement dit que j’avais besoin de temps et de réflexion, que j’étais jeune et que c’était normal. Elle me sauvait la mise.
Pour autant, lors de mes deux mois de vacances d’été, je n’eus toujours pas mon père comme professeur. Il était bien trop absent pour s’intéresser à moi. Il ne semblait pas croire en moi comme ma mère. Est-ce que je pouvais lui en vouloir ? Pas vraiment, il savait ce qu’il se passait réellement dans ma tête. Je profitai donc de ces semaines de tranquillité pour apprendre plus sur la magie noire et surtout comprendre comment fonctionnait le système des sangs purs. Ma mère me donnait de son temps pour me présenter des personnes de confiance. Elle m’expliquait les liens de parentés. Elle me montrait ce qu’il pouvait arriver pour les traîtres des familles comme la leur. Elle essayait de me mettre en garde et de me convaincre de ne pas faire de bêtises. Je ne pouvais qu’être reconnaissant et j’avais presque du mal à lui mentir, mais je ne voulais pas la décevoir elle aussi. Je devais régler mon problème seul ou en subir les conséquences. Or ce n’était pas encore le moment pour le deuxième cas. J’écoutais attentivement, gardant tous les détails en mémoire pour y réfléchir plus encore.
Les premiers mois, j’essayai toujours de les détruire, de les écarter de mon chemin. Cependant, même si j’adore être méchant envers les autres, le fait de devoir les détester par devoir ne me plaisait pas. Si je suis sadique et cruel avec quelqu’un, c’est par envie, pas parce que je le dois. Je me retrouvai dans une situation impossible pour mon âge. Je dois avouer que c’était aussi le moment où je voulais profiter qu’il n’y ait pas mes parents sur le dos, où je pouvais enfin m’amuser. J’aurais voulu oublier tous ses principes et juste profiter de ma vie. C’est dégoûtant de l’avouer, mais j’aurais voulu être mon cousin indigne. Quand je fus arrivé à cette conclusion horrible, aux environs de noël, j’en fus apeuré. Je ne pouvais pas en être à ce point-là. Il fallait que je me ressaisisse. Ma cousine Narcissa me surveillait de près, je le savais. Mais je n’avais pas besoin d’elle pour comprendre dans quel pétrin je m’étais mis.
Je dus me faire violence pour revenir à mon état normal. Je devais éloigner les gens impurs autour de moi. Je devais trouver n’importe quoi pour me convaincre qu’ils n’étaient pas dignes d’être dans mon entourage. Ou sinon, il fallait que je trouve une excuse sur leur utilité pour les manipuler ensuite. Je n’arrivai plus à réfléchir là-dessus. Comment pouvais-je mal traité une personne qui m’aidait de façon incroyable. Je devais retrouver mon goût du sadisme. Je devais retrouver ma réputation de mauvais garçon. Je devenais une de ces mauviettes qui me répugnait quelques mois auparavant. Je ne rentrai donc pas à la maison pendant les vacances de décembre afin de pouvoir cacher ce problème. Mon excuse fut simple : j’avais besoin de me mettre à fond dans mon travail, dans un lieu propice pour cela. De toute façon, je n’étais pas la bienvenue chez moi, alors ça ne posait aucun souci.
Cependant ces vacances ne furent pas pour continuer mes bêtises. Je pris plutôt le temps de me renfermer sur moi-même et réfléchir. Je m’isolai de tout le monde pour pouvoir me concentrer. Il y avait sans doute quelque chose que j’avais loupé sur ma transformation. J’avais au moins une chance : Narcissa n’était pas aussi stricte que je le pensais. Elle me fit comprendre avec de tous petits indices qu’il était normal que je doute. Je ne vais pas avouer ses faits et gestes, mais cela me suffisait pour me rassurer. Seulement, il fallait quand même que je reprenne le contrôle de moi-même, rien que pour sauver ma fierté. Je pris d’abord de petites victimes rien que pour retrouver la sensation du mal. J’avais un peu de remords au départ, la première fois sans doute. Je n’arrivai pas à savoir si c’était pire que la peur ressenti durant mon enfance.
Je finis par vraiment ressentir le plaisir de faire du mal. En fait, je ne l’avais jamais vraiment perdu. Je le pensais, j’en eus peur. Je découvris seulement que j’avais peur de blesser mes proches, mais qui était réellement un proche pour moi ? J’avais peur d’être mal à trahir quelqu’un. En réalité, j’en pris un plaisir fou. Le mal était encore plus intense. La tête de l’autre était tellement incrédule et vidée de bonheur que c’en était hilarant. Tous mes soi-disant alliés y passèrent. Je ne fis aucun privilégié. Même les sangs purs y eurent droits. Si je ne voulais pas forcément les faire fuir, je voulais leur faire comprendre qu’Evan Rosier n’avait pas disparu. Je devais leur montrer qui était le chef. C’était à moi qu’ils devaient obéir et pas l’inverse. Mon temps de gentillesse était passé et ils devaient croire qu’il n’avait jamais commencé. Je passai mes derniers mois de cette année-là à torturer n’importe qui. Ceux de serpentard ayant compris la leçon, je finis par les laisser tranquille et ils furent bientôt mes complices de tortures. Je gardai tout de même une menace bien présente pour ne pas recevoir un coup bas médiocre.
Personne ne l’a jamais su, mais je n’avais toujours pas trouvé de raison à m’en prendre particulièrement aux moldus. Les moldus eux-mêmes, je ne les aimais pas parce qu’ils étaient faibles et sans aucun intérêt. Mais ceux ayant une part de magie en eux, ils n’étaient pas des victimes. Au contraire, je ne pouvais pas nier leur puissance grandissante. La chose qui m’aidait à leur faire du mal était la tête qu’il faisait quand je les traitais comme des moins que rien. A chaque fois c’était la même chose, ils étaient choqués de mes pensées. Seulement, ils ne connaissaient vraiment pas ce que je pensais. Le principal, c’était qu’ils y croyaient et que ma famille aussi du même coup. En effet, une fois rentrée, je ne fus pas le traître de la maison. Je pouvais voir que ma mère avait un espoir pour moi. Elle croyait ce que racontait Narcissa. Celle-ci avait simplement dit que j’avais besoin de temps et de réflexion, que j’étais jeune et que c’était normal. Elle me sauvait la mise.
Pour autant, lors de mes deux mois de vacances d’été, je n’eus toujours pas mon père comme professeur. Il était bien trop absent pour s’intéresser à moi. Il ne semblait pas croire en moi comme ma mère. Est-ce que je pouvais lui en vouloir ? Pas vraiment, il savait ce qu’il se passait réellement dans ma tête. Je profitai donc de ces semaines de tranquillité pour apprendre plus sur la magie noire et surtout comprendre comment fonctionnait le système des sangs purs. Ma mère me donnait de son temps pour me présenter des personnes de confiance. Elle m’expliquait les liens de parentés. Elle me montrait ce qu’il pouvait arriver pour les traîtres des familles comme la leur. Elle essayait de me mettre en garde et de me convaincre de ne pas faire de bêtises. Je ne pouvais qu’être reconnaissant et j’avais presque du mal à lui mentir, mais je ne voulais pas la décevoir elle aussi. Je devais régler mon problème seul ou en subir les conséquences. Or ce n’était pas encore le moment pour le deuxième cas. J’écoutais attentivement, gardant tous les détails en mémoire pour y réfléchir plus encore.
L’adolescence vient avec les hormones
Ce fut un soulagement pour moi de voir la rentrée arrivée. Ce n’était pas une bonne nouvelle, mais je préférais être au château que dans l’ambiance tendue du manoir. Il y avait encore une fois de grande chance que je faiblisse, mais cette fois-ci j’étais prévenu ce qui faisait toute la différence. Je retrouvai mes alliés dans le train et ce fut parti pour une année de plus. La troisième année montrait qu’on grandissait clairement. On aurait enfin le droit de visiter le village sorcier à côté de l’école. Je sentais que j’allais y passer pas mal de temps. J’avais entendu parler d’un magasin de farces et attrapes ainsi que d’un de confiseries. Il y avait également un bar mais je ne savais pas si j’avais le droit d’y entrer dès mes 13 ans. Mais qu’importe, on ne me refusait pas comme cela.
Un autre grand changement pour moi fut le sport. Avec mes doutes, j’avais oublié un de mes privilèges de ne plus être première année, mais cette année je l’avais bien en tête. Je comptais bien faire partie de l’équipe de quidditch. Je m’étais entraîné chez moi rapidement dans mon enfance mais c’était pendant les cours que j’avais trouvé cela passionnant. Cela faisait du bien de sentir l’air frais sur son visage. Cela aidait à s’éclaircir les idées. J’étais doué, j’en étais sûr. J’avais une chance de surpasser mes coéquipiers aînés. Un jeune talent était toujours demandé dans une équipe pareille. Il fallait trouver la jeunesse gagnante avant que toute l’équipe parte dans le monde adulte. C’était donc en toute confiance que je me dirigeai vers le terrain pour le recrutement. Une tenue de quidditch de qualité, un balai plus que correcte à la main, j’entrai la tête haute dans le stade. On ne manqua pas mon arrivée.
Je ne voudrais pas trop me vanter, mais on ne pouvait pas dire que j’étais le pire joueur du terrain. En fait, j’étais même le meilleur. Les anciens avaient du mal à me poursuivre, c’était pour dire. Les cognards ne me touchèrent pas, je les évitais avec talents. Le souaffle était toujours à proximité de ma personne car je devais être le meilleur marqueur. Par contre, ne me parlez pas de vif d’or sinon vous risquez de ne plus avoir la même tête. Ce petit truc bougeant me tape vraiment sur les nerfs. J’avais bien fait comprendre que je voulais être poursuiveur, mais ils ont voulu me tester sur le poste d’attrapeur à cause de mon physique. Je savais que cela pouvait plutôt un bon compliment. Sauf quand cela me ridiculise de façon magistrale. Cela me mit de mauvaise humeur pour le reste de l’entraînement. Une chance que je sus utilisé ma rage pour marquer de plus beaux buts encore. Le gardien devait me détester à la fin vu le nombre de bleus que j’ai dû lui faire.
Encore renfrogné, je ne réussis pas à me réjouir de ma performance incroyable et donc de mon intégration immédiate dans l’équipe. Je me savais susceptible et je n’avais pas à le cacher. C’était les autres qui devaient faire attention car c’était eux qui allaient en subir les conséquences. Il fallait donc qu’ils comprennent que les entraînements devaient être en ma faveur et pas autrement. Ce serait dommage d’estropier notre gardien la veille d’un match. Ce ne fut que le lendemain que je réjouis totalement de ce nouveau rang. Je vis de nombreuses filles m’observer en chuchotant. Je n’avais jamais fait attention à ces demoiselles avant cette année. Pour moi, les filles n’étaient pas mon problème. Si je pouvais blesser quelques-unes de ses poulettes, je le faisais, mais sinon je les laissais où elles étaient. Seulement, là, elles montraient un réel intérêt pour moi. Je me sentais puissant et apprécié. Tout d’un coup, l’envie de les impressionner et de les mettre à mes pieds m’envahit. Je sentais que je pouvais faire des ravages.
Je ne savais cependant pas comment m’y prendre. Je savais qu’il fallait que je fasse attention. Je ne devais pas tomber dans les pièges enchantés de ces femelles. J’avais vu de nombreux gars de ma maison devenir des faibles à cause de sentiments. Je commençai donc par choisir dans mes futures supportrices. Je savais que je n’aurais pas à faire grande chose pour les attirer à moi. Je compris très vite comment cela fonctionnait. Il fallait être doux, charmeur, montrer sa beauté. Or j’avais un talent inné pour cela. Ma beauté naturelle aidait également énormément. J’eus vite fait de les mettre à mes pieds. Mais je compris aussi que ce n’était pas drôle. Je n’aimais pas cela. Le simple fait que la partie séduction était finie et que je n’avais plus rien à faire pour me faire obéir enlevait le charme du jeu. Il était donc clair que je n’étais pas fait pour les longues relations et les sentiments bavant de romantisme. Ça m’arrangeait complètement.
Le reste de l’année fut un pur apprentissage du talent de dragueur et de malheur pour les filles. J’en charmai une pour faire du mal à une autre bien trop collante. Le risque dans ce genre de jeux, c’était les filles complètement hystériques qui restent dans tes pieds, t’empêchant de vivre. Il fallait que je trouve une solution contre elle. Cependant, ce n’était pas si compliqué que cela. J’utilisai leur possessivité pour en apprendre plus sur elles. Je les laissai croire qu’elles avaient gagné, qu’elles avaient réussi à me faire avoir des sentiments. Je les laissai approcher, je les écoutai perdant des heures de ma vie. Dès que je trouvai le détail sensible, je l’utilisai de toutes mes forces de méchanceté et je les détruisais sur place. Je peux vous dire qu’elles ne revenaient jamais me voir. Si elles voulaient se venger, elles se contenaient car elles comprenaient que je connaissais trop de choses sur elles. Elles n’avaient rien contre moi. Elles ne pouvaient rien me faire. Si elles se plaignaient, on leur répondait juste qu’elles étaient en chagrin d’amour.
Elles sont vraiment idiotes ces filles… Elles croient franchement que je vais les apprécier. Plus niaise tu meurs.Un autre grand changement pour moi fut le sport. Avec mes doutes, j’avais oublié un de mes privilèges de ne plus être première année, mais cette année je l’avais bien en tête. Je comptais bien faire partie de l’équipe de quidditch. Je m’étais entraîné chez moi rapidement dans mon enfance mais c’était pendant les cours que j’avais trouvé cela passionnant. Cela faisait du bien de sentir l’air frais sur son visage. Cela aidait à s’éclaircir les idées. J’étais doué, j’en étais sûr. J’avais une chance de surpasser mes coéquipiers aînés. Un jeune talent était toujours demandé dans une équipe pareille. Il fallait trouver la jeunesse gagnante avant que toute l’équipe parte dans le monde adulte. C’était donc en toute confiance que je me dirigeai vers le terrain pour le recrutement. Une tenue de quidditch de qualité, un balai plus que correcte à la main, j’entrai la tête haute dans le stade. On ne manqua pas mon arrivée.
Je ne voudrais pas trop me vanter, mais on ne pouvait pas dire que j’étais le pire joueur du terrain. En fait, j’étais même le meilleur. Les anciens avaient du mal à me poursuivre, c’était pour dire. Les cognards ne me touchèrent pas, je les évitais avec talents. Le souaffle était toujours à proximité de ma personne car je devais être le meilleur marqueur. Par contre, ne me parlez pas de vif d’or sinon vous risquez de ne plus avoir la même tête. Ce petit truc bougeant me tape vraiment sur les nerfs. J’avais bien fait comprendre que je voulais être poursuiveur, mais ils ont voulu me tester sur le poste d’attrapeur à cause de mon physique. Je savais que cela pouvait plutôt un bon compliment. Sauf quand cela me ridiculise de façon magistrale. Cela me mit de mauvaise humeur pour le reste de l’entraînement. Une chance que je sus utilisé ma rage pour marquer de plus beaux buts encore. Le gardien devait me détester à la fin vu le nombre de bleus que j’ai dû lui faire.
Encore renfrogné, je ne réussis pas à me réjouir de ma performance incroyable et donc de mon intégration immédiate dans l’équipe. Je me savais susceptible et je n’avais pas à le cacher. C’était les autres qui devaient faire attention car c’était eux qui allaient en subir les conséquences. Il fallait donc qu’ils comprennent que les entraînements devaient être en ma faveur et pas autrement. Ce serait dommage d’estropier notre gardien la veille d’un match. Ce ne fut que le lendemain que je réjouis totalement de ce nouveau rang. Je vis de nombreuses filles m’observer en chuchotant. Je n’avais jamais fait attention à ces demoiselles avant cette année. Pour moi, les filles n’étaient pas mon problème. Si je pouvais blesser quelques-unes de ses poulettes, je le faisais, mais sinon je les laissais où elles étaient. Seulement, là, elles montraient un réel intérêt pour moi. Je me sentais puissant et apprécié. Tout d’un coup, l’envie de les impressionner et de les mettre à mes pieds m’envahit. Je sentais que je pouvais faire des ravages.
Je ne savais cependant pas comment m’y prendre. Je savais qu’il fallait que je fasse attention. Je ne devais pas tomber dans les pièges enchantés de ces femelles. J’avais vu de nombreux gars de ma maison devenir des faibles à cause de sentiments. Je commençai donc par choisir dans mes futures supportrices. Je savais que je n’aurais pas à faire grande chose pour les attirer à moi. Je compris très vite comment cela fonctionnait. Il fallait être doux, charmeur, montrer sa beauté. Or j’avais un talent inné pour cela. Ma beauté naturelle aidait également énormément. J’eus vite fait de les mettre à mes pieds. Mais je compris aussi que ce n’était pas drôle. Je n’aimais pas cela. Le simple fait que la partie séduction était finie et que je n’avais plus rien à faire pour me faire obéir enlevait le charme du jeu. Il était donc clair que je n’étais pas fait pour les longues relations et les sentiments bavant de romantisme. Ça m’arrangeait complètement.
Le reste de l’année fut un pur apprentissage du talent de dragueur et de malheur pour les filles. J’en charmai une pour faire du mal à une autre bien trop collante. Le risque dans ce genre de jeux, c’était les filles complètement hystériques qui restent dans tes pieds, t’empêchant de vivre. Il fallait que je trouve une solution contre elle. Cependant, ce n’était pas si compliqué que cela. J’utilisai leur possessivité pour en apprendre plus sur elles. Je les laissai croire qu’elles avaient gagné, qu’elles avaient réussi à me faire avoir des sentiments. Je les laissai approcher, je les écoutai perdant des heures de ma vie. Dès que je trouvai le détail sensible, je l’utilisai de toutes mes forces de méchanceté et je les détruisais sur place. Je peux vous dire qu’elles ne revenaient jamais me voir. Si elles voulaient se venger, elles se contenaient car elles comprenaient que je connaissais trop de choses sur elles. Elles n’avaient rien contre moi. Elles ne pouvaient rien me faire. Si elles se plaignaient, on leur répondait juste qu’elles étaient en chagrin d’amour.
Dernière édition par Evan Rosier le Mer 5 Juin - 0:40, édité 1 fois
Evan Rosier- Messages : 68
Date d'inscription : 10/04/2013
Re: Evan Rosier (En cours)
Je sais que je suis un ange, pas besoin de me le dire
merci ^^
Début de l'histoire postée, mais je dois relire le tout et ce n'est pas fini (il a même pas 5 ans encore le petiot ^^)
Edit : histoire avant Poudlard finie, mais pas relu enfin surtout je vais avoir un problème de verbe et de temps (première fois que j'écris à la première personne ^^)
SUITE ENCORE
Soigne-la, qu’est-ce que t’attends ? Tu ne sais pas faire de magie ou quoi ? SOIGNE-LA !
Je… Je…
Ma mère ?
On s’occupe d’elle petit, occupe-toi de toi.
Evan, dis-leur toi. Dis-leur que je peux me guérir par magie. S’il te plait.
Ne t’inquiète pas, c’est peut-être passager. On va bien s’occuper d’elle.
Non… Non ! NON ! Vous n’avez pas le droit, vous ne pouvez pas ! Vous ne savez rien ! Vous êtes ignobles ! Vous n’avez pas le droit !
Dors maman, repose-toi. Tout ira bien. Je vais prendre soin de toi. Dors…
MAMAN !
Tu l’as détruite ! Tu l’as tuée !
Pauvre eux ? Franchement ? Est-ce que tu sais seulement ce qu’ils te feraient s’ils savaient que tu existais réellement ? Tu finirais droguée et enfermée à vie ! Alors arrête la pitié pour ces monstres !
Nooooooooooooooooooon ! Vous n’avez pas le droit ! Ne me touchez pas !
merci ^^
Début de l'histoire postée, mais je dois relire le tout et ce n'est pas fini (il a même pas 5 ans encore le petiot ^^)
Edit : histoire avant Poudlard finie, mais pas relu enfin surtout je vais avoir un problème de verbe et de temps (première fois que j'écris à la première personne ^^)
SUITE ENCORE
La souffrance change toute personne vivante
Je ne vous résumerai pas ma quatrième année, ni ma cinquième année d’ailleurs. Cela ne servirait à rien. En fait, pour être bref, j’ai juste continué à être un adolescent charmeur et sadique. De plus en plus de filles me connaissaient maintenant. Certaines ne voulaient pas m’approcher, ayant entendu ma réputation de briseur de ménage. Je devais avouer que j’avais trouvé ça marrant de casser les couples. Les gamines avaient peur de faire du mal à leurs copains et culpabilisaient, mais pas pour longtemps. Enfin, jusqu’à ce que je passe à autre chose. Et les mecs me détestaient purement et simplement. Quoi de mieux pour se faire des ennemis et donc ma réserve de victimes préférées. A vrai dire, j’ai pu également voir que les serpentard me respectaient de plus en plus avec cette technique d’amusement. On ne remettait plus en doute ma parole. J’étais devenu un leader de la maison. Je n’étais presque plus comparer à ma chère cousine Bellatrix. Mais presque ne me suffisait pas. Je ne savais pas encore comment la supprimer de Poudlard. J’étais loin de me douter que la stratégie allait venir me trouver d’elle-même, ni de cette façon-là. Je ne m’y étais pas préparé, mais on dit souvent que la souffrance est l’une des meilleures façons de grandir et de comprendre les choses. J’en avais fait les frais donc je peux être assez d’accord malheureusement.
Je venais de finir ma quatrième année avec succès et je rentrais à la maison comme chaque année. Tout allait bien pour moi. Comme d’habitude, dès que j’avais mis un pied sur le seuil, je devais rejoindre un professeur particulier pour continuer mes cours sur la magie noire. Mon apprentissage ne s’arrêtait pas comme pour tous les autres mais j’en étais de plus en plus content. Je pouvais sentir que je devenais plus puissant que mes camarades. Et comme d’habitude, ce n’était pas mon père qui me faisait mes cours. Il ne voulait toujours pas se trouver en ma présence. Il n’avait plus personne pour me surveiller à Poudlard et donc personne pour lui dire à quel point je m’étais endurci. Ma mère vaquait à ses occupations sans faire attention à moi non plus. Je ne pensais pas qu’elle ne voulait pas, mais elle ne voulait juste pas se créer de soucis. J’avais aussi l’impression qu’elle avait quelque chose d’important en tête mais je ne pouvais deviner quoi. Sans doute une mission de premier ordre qui pourrait élever notre famille parmi les meilleurs. Je ne me suis donc pas mis en travers de son chemin. Et puis, sans doute je préférais cela à avoir deux boulets sur mon dos à chaque raté. C’est donc ainsi que j’ai passé la moitié de mon été, dans la tranquillité de l’apprentissage.
Seulement, fin juillet, j’ai vu mon père rentrer en trombe dans ma salle de cours. Il avait l’air paniqué et a viré le professeur de façon grossière et abrupte. Je ne le reconnaissais pas dans ces manières. L’homme en furie que j’avais en face de moi ne m’avait pas créé. Ce n’était pas celui que je voulais rendre fier. Ce n’était qu’une piètre copie de la puissance qu’il projetait. Il me paraissait tellement ridicule que j’avais envie de le fuir. Seulement, je pouvais voir sa tête pâlir à chaque instant. Il avait les mains trempées de sang. Il était déboussolé. Rien que pour cela, je me suis inquiété. Il n’y avait pas grand-chose qui pouvait transformer mon père en un tel zombie inefficace. Il a essayé de me parler, mais je n’ai entendu qu’un grognement ressemblant plus à un gémissement. J’en restai bouche bée. Il a dû voir ma tête car il se redressa brusquement et reprit son attitude de meneur. Il me regarda de haut et me fit signe de descendre immédiatement. Le regard qu’il me lança me fit comprendre qu’il ne valait mieux pas discuter et s’exécuter au plus vite. Je me levai donc en douceur mais avec précision. La personnalité de mon père semblait bizarre en cet instant. Je l’avais retrouvé une seconde mais dès l’instant où j’ai quitté ma chaise, il a disparu. C’était la raison la plus évidente pour moi de m’inquiéter. Il m’a devancé dans l’escalier et l’a dévalé rapidement. Je le suivais de façon plus retenu. J’avais peur de ce qui m’attendait. Moins il y avait de marches, plus je ralentissais. Je ne voulais pas. Je sentais que j’allais en être transformé de façon définitive et je ne voulais pas. Je m’arrêtai sur la dernière marche, retenant mon souffle.
Je finis par passer ma tête dans le couloir et en restai pétrifié. Ma mère était allongée par terre, une mare de sang autour d’elle. Elle semblait sur le point de succomber. Aucun son ne parvenait à sortir de ma bouche. Mes muscles étaient tellement crispés que mon corps ne pouvait seulement trembler. Mon père était accroupi à côté d’elle mais ne semblait réussir à réfléchir. Je finis par me rendre compte de ma pétrification et me mis à courir vers elle. Elle n’était pas réveillée. Elle semblait déjà morte. Elle respirait à peine à travers ses poumons écrabouillés. Du sang coulait de partout. Je n’arrivais même pas à voir où était la blessure. J’hésitai à la toucher, craignant d’empirer son état. Je frôlai son bras et en eus un frisson dévastateur. Elle avait la température des morts. Me tournant brusquement vers mon père, je hurlai :
Je venais de finir ma quatrième année avec succès et je rentrais à la maison comme chaque année. Tout allait bien pour moi. Comme d’habitude, dès que j’avais mis un pied sur le seuil, je devais rejoindre un professeur particulier pour continuer mes cours sur la magie noire. Mon apprentissage ne s’arrêtait pas comme pour tous les autres mais j’en étais de plus en plus content. Je pouvais sentir que je devenais plus puissant que mes camarades. Et comme d’habitude, ce n’était pas mon père qui me faisait mes cours. Il ne voulait toujours pas se trouver en ma présence. Il n’avait plus personne pour me surveiller à Poudlard et donc personne pour lui dire à quel point je m’étais endurci. Ma mère vaquait à ses occupations sans faire attention à moi non plus. Je ne pensais pas qu’elle ne voulait pas, mais elle ne voulait juste pas se créer de soucis. J’avais aussi l’impression qu’elle avait quelque chose d’important en tête mais je ne pouvais deviner quoi. Sans doute une mission de premier ordre qui pourrait élever notre famille parmi les meilleurs. Je ne me suis donc pas mis en travers de son chemin. Et puis, sans doute je préférais cela à avoir deux boulets sur mon dos à chaque raté. C’est donc ainsi que j’ai passé la moitié de mon été, dans la tranquillité de l’apprentissage.
Seulement, fin juillet, j’ai vu mon père rentrer en trombe dans ma salle de cours. Il avait l’air paniqué et a viré le professeur de façon grossière et abrupte. Je ne le reconnaissais pas dans ces manières. L’homme en furie que j’avais en face de moi ne m’avait pas créé. Ce n’était pas celui que je voulais rendre fier. Ce n’était qu’une piètre copie de la puissance qu’il projetait. Il me paraissait tellement ridicule que j’avais envie de le fuir. Seulement, je pouvais voir sa tête pâlir à chaque instant. Il avait les mains trempées de sang. Il était déboussolé. Rien que pour cela, je me suis inquiété. Il n’y avait pas grand-chose qui pouvait transformer mon père en un tel zombie inefficace. Il a essayé de me parler, mais je n’ai entendu qu’un grognement ressemblant plus à un gémissement. J’en restai bouche bée. Il a dû voir ma tête car il se redressa brusquement et reprit son attitude de meneur. Il me regarda de haut et me fit signe de descendre immédiatement. Le regard qu’il me lança me fit comprendre qu’il ne valait mieux pas discuter et s’exécuter au plus vite. Je me levai donc en douceur mais avec précision. La personnalité de mon père semblait bizarre en cet instant. Je l’avais retrouvé une seconde mais dès l’instant où j’ai quitté ma chaise, il a disparu. C’était la raison la plus évidente pour moi de m’inquiéter. Il m’a devancé dans l’escalier et l’a dévalé rapidement. Je le suivais de façon plus retenu. J’avais peur de ce qui m’attendait. Moins il y avait de marches, plus je ralentissais. Je ne voulais pas. Je sentais que j’allais en être transformé de façon définitive et je ne voulais pas. Je m’arrêtai sur la dernière marche, retenant mon souffle.
Je finis par passer ma tête dans le couloir et en restai pétrifié. Ma mère était allongée par terre, une mare de sang autour d’elle. Elle semblait sur le point de succomber. Aucun son ne parvenait à sortir de ma bouche. Mes muscles étaient tellement crispés que mon corps ne pouvait seulement trembler. Mon père était accroupi à côté d’elle mais ne semblait réussir à réfléchir. Je finis par me rendre compte de ma pétrification et me mis à courir vers elle. Elle n’était pas réveillée. Elle semblait déjà morte. Elle respirait à peine à travers ses poumons écrabouillés. Du sang coulait de partout. Je n’arrivais même pas à voir où était la blessure. J’hésitai à la toucher, craignant d’empirer son état. Je frôlai son bras et en eus un frisson dévastateur. Elle avait la température des morts. Me tournant brusquement vers mon père, je hurlai :
Soigne-la, qu’est-ce que t’attends ? Tu ne sais pas faire de magie ou quoi ? SOIGNE-LA !
Je… Je…
Mon père n’était plus là, il avait disparu de son corps. Son esprit était mort à la vision de sa femme détruite. Je ne pouvais pas le croire. Je ne pouvais pas le laisser assassiner ma mère. Je ne pouvais pas avoir sa mort sur ma conscience. Je me suis relevé, j’ai couru jusque la cuisine et j’ai pris le plus de torchons possible. Arrivé devant elle, je l’ai entouré de ces tissus blancs et je l’ai serrée dedans de toutes mes petites forces. Je ne pouvais pas faire de magie, je ne connaissais pas les sorts. Alors je l’ai porté dans mes bras et j’ai couru dehors. Je me souvenais qu’il y avait un endroit pour les malades pas loin du manoir. J’y avais atterrit durant mes fugues enfantines. J’ai entendu mon père hurler derrière moi mais je n’ai même pas cherché à l’écouter. J’ai couru comme jamais. Je me suis écroulé dans les graviers, vu ma mère tomber. Je me suis relevée et recommencer encore et encore. Je ne sentais plus mes bras, mes jambes, mon cœur. Je ne faisais attention qu’à la respiration douloureuse de ma mère. Les passants se poussaient sur mon passage. Certains voulurent m’aider je crois, mais je n’en étais pas sûr. Je ne leur laissais pas le temps de parler. Je passai devant eux sans m’en intéressé. Je finis par m’écrouler devant le cabinet de médecin. Le bruit fut tel que quelqu’un en sorti en courant. Je ne pouvais plus me relever. J’étais arrivé et mes muscles ne répondaient plus. J’avais fait ce que je pouvais. Je sentis des bras me prendre et m’amener à l’intérieur. Je vis ma mère allongée sur un lit pas loin de moi. Je sentis mes yeux se fermer. Le noir m’enveloppait. J’entendais des conversations autour de moi. Je n’arrivais pas à surmonter ma fatigue. Je ne voulais pas tomber dans le noir. Je devais savoir comment allait ma mère. Je ne pouvais pas tomber si ma mère allait mourir. Je devais être là pour elle. J’étais impuissant. Alors que je forçais mes yeux à s’ouvrir, je pus voir que c’était la panique autour de moi. Tout le monde semblait perturbé et confus. Ce fut la dernière image que je pus retenir de cet instant. Tout était noir ensuite, tout était impuissance.
Lorsque je rouvris les yeux, je ne vis qu’un immense néon illuminé. Je dus les refermer pour les protéger. J’eus du mal à les rouvrir. La lumière me faisait mal. Mais la pensée de ma mère me fit l’effet d’un électrochoc. Je me relevai d’un coup pour regarder partout autour de moi. Je sentis mon cerveau s’embrouiller mais n’y fis pas attention. Quelqu’un à côté de moi m’obligea à me rallonger en me faisant comprendre que je devais rester tranquille. Je ne l’écoutai pas. Je forçais pour me mettre assis. Je me débattais avec furie. Je ne voulais pas rester là dans l’ignorance. Plusieurs bras me saisirent pour me tenir fermement. J’eus le temps de prononcer difficilement avant de sentir qu’on m’avait drogué :
Lorsque je rouvris les yeux, je ne vis qu’un immense néon illuminé. Je dus les refermer pour les protéger. J’eus du mal à les rouvrir. La lumière me faisait mal. Mais la pensée de ma mère me fit l’effet d’un électrochoc. Je me relevai d’un coup pour regarder partout autour de moi. Je sentis mon cerveau s’embrouiller mais n’y fis pas attention. Quelqu’un à côté de moi m’obligea à me rallonger en me faisant comprendre que je devais rester tranquille. Je ne l’écoutai pas. Je forçais pour me mettre assis. Je me débattais avec furie. Je ne voulais pas rester là dans l’ignorance. Plusieurs bras me saisirent pour me tenir fermement. J’eus le temps de prononcer difficilement avant de sentir qu’on m’avait drogué :
Ma mère ?
On s’occupe d’elle petit, occupe-toi de toi.
Je me retrouvai dans le noir une fois de plus. On m’avait obligé à m’endormir. On m’avait forcé à rester tranquille. On m’avait rendu impuissant. Je ne comptai pas recommencer ce manège toute la journée. Ainsi, lorsque je me réveillai de nouveau, je ne le montrai pas. Je restai allongé sans rien dire, sans bouger. Seule une paupière se soulevait de temps en temps pour voir s’il y avait du monde. Quand je pensai que la voie était libre, je me faufilai en dehors de mon lit avec silence. Je sentis des étoiles me monter aux yeux, mais il n’y avait qu’une seule pensée dans ma tête : ma mère. Je devais la voir, savoir si elle était en vie. Je traversai la salle rapidement et me mis à sa recherche dans les couloirs. J’étais apparemment dans un hôpital à présent, vu l’établissement. Je ne savais pas comment j’avais débarqué là, mais je ne m’en préoccupais pas. Surtout, je pus voir que l’endroit n’appartenait pas à mon monde. Comment pouvait-on garder des patients aussi longtemps pour une diarrhée ? C’était absurde. Une potion, un sort et c’était fini. Je ne fis pas ce commentaire aux docteurs soucieux, sachant que ce serait le meilleur moyen pour être enfermé à jamais dans une chambre triste, drogué de médicaments.
Après des heures de marches, plusieurs minutes de repos par instant, je finis par la trouver dans une chambre isolée à je ne sais quel étage. Je me mis à accélérer le pas et entrai dans sa chambre, le souffle coupé. J’avais peur de regarder ce qu’il y avait. Je me fis minuscule car une quantité impressionnante de médecins minables avaient envahi le petit espace. J’attendis quelques temps à l’entrée essayant de comprendre le charabia énoncé, mais c’était trop compliqué pour moi. Alors je m’élançai dans la chambre, poussai les adultes et fonçai vers ma mère. Je pris sa main et sentis une chaleur m’envahir. Elle ne mourrait pas, pas encore. Je vis surtout ses yeux s’ouvrir au contact de ma main. Un sourire immense s’installa sur mon visage. J’avais l’impression d’être un gamin de huit ans venant d’ouvrir ses cadeaux de noël. Seulement, cette sensation était multipliée par un chiffre inconnu aux humains. Je sentais l’incompréhension montée derrière moi. Qu’importe, ma mère était en vie. Je vis ma mère ouvrir la bouche et sa voix me parvint d’une façon mélodieuse aux oreilles :
Après des heures de marches, plusieurs minutes de repos par instant, je finis par la trouver dans une chambre isolée à je ne sais quel étage. Je me mis à accélérer le pas et entrai dans sa chambre, le souffle coupé. J’avais peur de regarder ce qu’il y avait. Je me fis minuscule car une quantité impressionnante de médecins minables avaient envahi le petit espace. J’attendis quelques temps à l’entrée essayant de comprendre le charabia énoncé, mais c’était trop compliqué pour moi. Alors je m’élançai dans la chambre, poussai les adultes et fonçai vers ma mère. Je pris sa main et sentis une chaleur m’envahir. Elle ne mourrait pas, pas encore. Je vis surtout ses yeux s’ouvrir au contact de ma main. Un sourire immense s’installa sur mon visage. J’avais l’impression d’être un gamin de huit ans venant d’ouvrir ses cadeaux de noël. Seulement, cette sensation était multipliée par un chiffre inconnu aux humains. Je sentais l’incompréhension montée derrière moi. Qu’importe, ma mère était en vie. Je vis ma mère ouvrir la bouche et sa voix me parvint d’une façon mélodieuse aux oreilles :
Evan, dis-leur toi. Dis-leur que je peux me guérir par magie. S’il te plait.
Sa voix était douce et rassurante. Elle réchauffait mon corps. Mais cela fut vite évanoui lorsque je compris le sens de ses paroles. Une expression d’horreur remplaça mon sourire. J’aurais voulu lui dire de se taire, d’attendre que papa revienne, qu’il la transfère. Je me tournai vers les médecins. Je sentais des regards de compassion sur moi. Ils pensaient que ma mère était folle ! Un soi-disant gentil médecin me prit par les épaules et m’accompagna dehors. Je fus sceptique. Je sentais que tout allait dégénérer. Il essaya de m’expliquer ce qu’il s’était passé. Il voulut me faire comprendre que je venais de sauver ma mère. Mais ! Car il y avait un mais… Ma mère avait subi un tel choc qu’elle semblait avoir perdu la raison. Ils voulaient vérifier que son cerveau fonctionnait toujours bien, mais tout semblait en place. Ce n’était même plus de l’impuissance qui m’envahissait là. J’étais piégé. J’aurais voulu leur hurler qu’elle n’était pas folle, qu’il n’y avait pas de choc. J’aurais voulu leur montrer la vérité. Cependant, je sentais que ça empirerait le tout. Je le regardai avec horreur. Il finit par me dire :
Ne t’inquiète pas, c’est peut-être passager. On va bien s’occuper d’elle.
Non… Non ! NON ! Vous n’avez pas le droit, vous ne pouvez pas ! Vous ne savez rien ! Vous êtes ignobles ! Vous n’avez pas le droit !
Il me prit dans ses bras comme pour me consoler, me calmer. Je hurlai de toutes mes forces et me dégageai avec puissance. Un regard de pitié sortit de son visage. Je le regardai avec rage et une envie de meurtre m’envahit. Je ne le fis pas pourtant car je connaissais les risques. Je rentrai dans la chambre de ma mère et les fis tous sortir. Ils ne m’en empêchèrent pas. Ils me laissèrent seule avec elle, mais je sentais que ça n’allait pas durer. Je m’approchai d’elle avec douceur et lui caressai le visage. Je ne voulais pas qu’elle ait peur. Je ne voulais pas qu’elle s’inquiète. J’allais m’occuper d’elle. Je ne savais pas comment, mais j’allais trouver. Je lui fis un petit sourire et murmurai :
Dors maman, repose-toi. Tout ira bien. Je vais prendre soin de toi. Dors…
A sa demande, je m’allongeai à côté d’elle et veillai sur elle pendant qu’elle faisait sa nuit. J’essayai de toute mon énergie de rester fort pour elle. Cependant, mon corps ne supportait pas le choc. Je n’avais rien mangé de la journée et j’avais couru comme un fou. J’avais passé des heures à sa recherche. Je ne pus donc que m’endormir au final. Pour la troisième fois, j’étais faible. Pour la troisième fois, j’abandonnai ma mère à la torture, à la mort. En effet, en me réveillant, j’étais de nouveau seul dans la chambre. Ma mère avait disparu. Je me levai et allai dans le couloir. Il n’y avait pas grand monde. Je me précipitai vers une infirmière et lui demandai avec urgence où était ma mère. Elle n’avait pas le droit de me répondre. Elle était soi-disant sous le secret professionnel. Je devais donc attendre dans la chambre que le chef me parle. J’ai attendu et attendu pendant des heures. Finalement, je vis mon père rentrer avec un vieux en blouse. Il semblait déçu de moi. Il s’assit à côté de moi et m’expliqua que ma mère venait de se faire enfermer chez les fous. Il ne pouvait la libérer ou la déplacer d’établissement avant qu’ils ne la considèrent en meilleure forme mentale. J’avais une minute pour lui dire au revoir, et encore, on ne pouvait se parler, on pouvait seulement se voir à travers une vitre.
Je suivis le médecin et entrai dans la chambre. Je vis ma mère bien en forme, elle semblait déjà remise. Elle fouillait dans ses affaires quand je la vis. Elle sortit brusquement sa baguette et exclama à ceux qui voulaient l’entendre qu’elle allait leur montrer. Elle allait leur montrer que la magie existe. Au moment où elle allait jeter un sort sous mes yeux ébahis, un infirmier garde du corps entra et confisqua la baguette. C’était considéré comme dangereux dans son état. Il la cassa en deux devant ma mère et sortit, content de lui. Je sentis ma mère se briser de l’intérieur. Elle se mit à hurler au monstre. Elle beugla comme si elle agonisait. Des larmes coulèrent le long de ses joues. Elle tomba sur les genoux, hystérique. J’avais envie de hurler avec elle mais ma voix avec disparu comme sa baguette. Je me rapprochai de la porte d’entrée, voulant l’aider à reprendre ses esprits. On m’agrippa dès mon premier geste. Je me débâtis et essayai de me dégager. Je n’y parvins pas. On me tenait fermement. On me souleva du sol et commença à me faire sortir de là. Je donnais des coups de poings dans tous sens sans résultats.
Je suivis le médecin et entrai dans la chambre. Je vis ma mère bien en forme, elle semblait déjà remise. Elle fouillait dans ses affaires quand je la vis. Elle sortit brusquement sa baguette et exclama à ceux qui voulaient l’entendre qu’elle allait leur montrer. Elle allait leur montrer que la magie existe. Au moment où elle allait jeter un sort sous mes yeux ébahis, un infirmier garde du corps entra et confisqua la baguette. C’était considéré comme dangereux dans son état. Il la cassa en deux devant ma mère et sortit, content de lui. Je sentis ma mère se briser de l’intérieur. Elle se mit à hurler au monstre. Elle beugla comme si elle agonisait. Des larmes coulèrent le long de ses joues. Elle tomba sur les genoux, hystérique. J’avais envie de hurler avec elle mais ma voix avec disparu comme sa baguette. Je me rapprochai de la porte d’entrée, voulant l’aider à reprendre ses esprits. On m’agrippa dès mon premier geste. Je me débâtis et essayai de me dégager. Je n’y parvins pas. On me tenait fermement. On me souleva du sol et commença à me faire sortir de là. Je donnais des coups de poings dans tous sens sans résultats.
MAMAN !
Ce cri s’arracha de mes lèvres avec déchirement. L’écho se répercuta longtemps à mes oreilles. Je me débattais comme un fou. Je me débattis jusqu’à mourir d’épuisement. Alors on m’avait enfermé dans ma propre chambre pour ma sécurité. Je voyais mon père de l’autre côté de la vitre. Je m’avançai vers lui, le regardai droit dans les yeux et lui dis avec violence :
Tu l’as détruite ! Tu l’as tuée !
Je restai ensuite là, à le regarder. Je soutenais son regard comme je ne l’avais jamais fait. Je lui en voulais. Lui qui était censé être imperturbable, il nous avait emmené dans la folie. Il avait tout détruit. Il partit très vite à ses affaires, me laissant seul dans les ennuis. J’étais bien parti pour finir ma vie dans cette chambre. Personne ne venait me voir. J’étais oublié. Je n’avais pas le droit d’avoir des nouvelles de ma mère. Ça me ferait trop de mal sinon. J’ai passé une semaine à m’énerver sur tout le monde, à hurler à la mort, à devenir fou. Puis je suis passé sous silence. Un silence complet et perturbateur. Ce n’était jamais plus la même personne qui venait me voir. C’était comme si je les détruisais avec mon silence. J’eus le droit à des séances de thérapies. Je les traitais comme le reste, par le silence. Je ne perdrais pas ma vie pour eux. Je ne deviendrais pas fou pour eux. Il me fallut cependant encore une semaine pour comprendre que je ne sortirai pas grâce au silence. Alors, je fis ce qu’il fallait. Je mentais, faisais semblant d’aller bien. Je jetai mes médicaments, les cachai. J’enlevai la perfusion dès que je pouvais. Je mangeai pour leur faire plaisir. Je fis l’enfant modèle qui retrouvait ses forces et ses esprits. Je nourrissais ma haine pour mon père avec ces forces. Mais je commençai aussi à nourrir une haine pour les moldus. Ils avaient peut-être sauvé ma mère de la mort, mais ils avaient fait pire. Ils avaient condamné ma mère à la folie, à une vie d’enfermement. Mieux valait mourir que de vivre ça.
J’eus finalement le droit de sortir juste à la fin de l’été. Pour cela, je dû « avouer » à ma « psy » que je me sentais responsable de l’état de ma mère et que j’avais été sous le choc, mais que je m’en remettais maintenant. Je lui promis de venir aux séances et pus prendre mes valises pour partir de cet établissement de meurtriers. J’eux l’autorisation de voir ma mère quelques minutes. Seulement, je ne vis qu’un corps détruit par les médicaments. Elle semblait complètement folle et pas de la même façon. Elle semblait folle même à mes yeux. Elle passait à des moments de légumes, puis de folie intense. Elle me faisait peur. Elle faisait grandir ma détresse.
Je sortis rapidement de là et me retrouvai seul dans la rue. Mon père ne vint pas me chercher et ce fut un soulagement. Il avait sans doute dû signer l’autorisation de sortie, mais il ne me l’avait pas fait savoir. Il ne l’avait pas signé au dernier moment pour rien. Il ne voulait pas que je revienne à la maison. Je ne voulais pas rentrer non plus. Je n’étais pas prêt à l’affronter. Je n’étais pas aassez fort. Mais je le serais. Il ne s’en sortirait pas vivant de cette histoire. Je montai dans un bus et allai en direction de Londres. Le lendemain, je devais aller à Poudlard et rien n’était prêt. Je m’arrêtai au chaudron baveur et apprit qu’une chambre était réservée à mon nom. Il faisait bien un père et un mari médiocre celui-là. Je posai mes affaires de l’hôpital dans la chambre et allai acheter mes bouquins. Puis je m’enfermai dans ma chambre jusqu’au moment de partir. Je ne mangeai rien. Un goût amer m’enlevait tout appétit. Je n’arrivai pas encore à identifier tous les sentiments qui m’envahissaient, mais je savais que ce n’était rien de bon pour tous ceux qui me voulaient du mal. Surtout, j’avais enfin trouvé pourquoi je devais haïr les moldus et tous les malades voulant leur avouer la vérité. Jamais plus je ne pourrais être en face de quelqu’un qui me dirait que les moldus ne nous voulaient pas de mal. C’était eux les fous ! C’était eux qui devaient être enfermés ! C’était eux qui devraient passer leur vie en état de légumes ! Et c’était ce qu’ils allaient devenir s’ils ne changeaient pas d’avis.
Je ne me rendais pas encore compte du changement que cet été avait créé en moi. Je ne me sentais pas différent. Seulement, au moment de retrouver mon groupe d’amis, je me sentais seul. C’était comme si je ne les connaissais. Je les voyais bouger, me parler, mais ça ne parvenait pas jusqu’à mon cerveau. J’étais absent de leur conversation, de leur vie. En fait, c’était eux qui ne me connaissaient pas. J’étais isolé du reste du monde. Leurs discussions me paraissaient absurdes et inutiles. Pourtant, quatre mois auparavant, j’aurai été heureux de pouvoir me moquer d’un première année ridicule, de séduire une jeune fille juste pour le plaisir de la voir détruite. Mais là, j’avais l’impression que ce n’était qu’un passe-temps inutile, d’une importance quelconque. C’était comme si j’avais atterri dans une sphère de compréhension de la vie plus intense pendant qu’ils stagnaient dans la gaminerie. Je me sentais entouré d’incompétents, d’ignorants. J’eus le droit à plusieurs remarques comme quoi je n’étais pas normal, que je n’étais pas là. Je n’y répondis même pas tellement cela me semblait sans importance. Je restai juste là à les observer comme s’ils étaient des inconnus stupides. Je finis par sortir du compartiment tellement leurs débilités me rendaient dingue. Je passai le reste de la journée à vagabonder dans le train observant tout le monde. Les premières années semblaient tellement idéalement émerveillés face à leur ignorance totale. Les autres années n’étaient pas forcément mieux. Il n’y en avait pas beaucoup avec des mines sombres et cela ne voulait pas dire qu’ils savaient le problème de la vie. Ils ne comprenaient pas dans quelle situation désespérée se trouvait le monde sorcier. Ce devait être des problèmes de couples ou de familles, rien d’extraordinaires et pourtant ils pensaient qu’ils avaient tout le malheur du monde sur leur dos. Ça me donnait envie de leur montrer, de leur faire voir ce que faisait le vrai malheur, la vraie souffrance. Cependant, ils ne le méritaient pas, pas encore. Ils le subiraient le moment venu. Je leur montrerai l’atrocité des moldus lorsque j’aiderai à les détruire. Et s’ils ne voulaient pas voir la vérité en face, je les ferai tellement souffrir qu’ils ne sauront plus ce que veut dire bonheur.
Les semaines suivantes furent lentes et rapides en même temps. Je n’arrivai pas à reprendre mon comportement habituel. Je sentais que l’on me regardait différemment. Seulement contrairement à mes premières années, on me regardait avec peur et terreur. On me respectait et on ne me répondait plus. On ne remettait plus en cause la moindre de mes paroles. A vrai dire, on ne pouvait pas vraiment le faire vu le nombre de mots que j’émettais. D’un simple regard, j’arrivai à faire comprendre ce que je voulais : le silence, une distraction, une réponse. Dans ma maison, très peu étaient les personnes qui osaient me défier. Lorsque c’était le cas, je remettais la personne à sa place avec un bon duel vite fait, bien fait. Tout mon apprentissage en magie noire me donnait l’avantage. D’ailleurs, je l’avais repris de plus belle tout seul. Tous les livres y faisant référence à la bibliothèque étaient venus sur ma table de nuit. J’essayais également d’atteindre la réserve, mais ça devenait plus compliqué. Je ne relâchai pas pour autant ce but.
Je n’arrivai toujours pas à définir mon humeur. J’étais toujours énervé contre tout le monde, comme si on m’attaquait à chaque parole qui mettait adressée. En même temps, je ne supportais plus perdre mon temps pour leur stupidité. Le quidditch ne m’attirait plus autant qu’avant. J’y allais toujours car j’étais excellent et que ça me défoulait, mais je n’avais plus autant d’enthousiasme à jouer. Ce genre de loisir me donnait l’impression de perdre mon temps. Je sentais que toute mon attention devait se tourner sur autre chose car un changement important flottait dans l’air. Peut-être n’était-ce que la crise de l’été qui me faisait avoir des périodes paranoïaques. Cependant, j’avais l’impression d’en savoir plus que tout le monde sans le savoir. Alors qu’ils ne pensaient qu’à la coupe de quidditch, je pensais à mon enseignement bâclé, à mon père qui m’avait abandonné avec des monstres, à ma mère perdue. Ma mère… Elle n’existait plus. Elle n’était plus là. Elle avait été remplacée par un esprit drogué qui était modelé par les moldus. Elle ne savait sans doute plus que j’existais. Mon père avait fait cela. Il n’avait pas cherché à la sortir de cette prison atroce. Elle aurait mieux survécu à Azkaban, j’en étais sûr. Mais là, là elle ne pouvait pas échapper à sa drogue qui la détruisait, qui lui enlevait toute mémoire.
La solitude me prit surtout à noël, alors que j’aurais dû rentrer voir ma mère au manoir. Toute la famille se réunissait pour cette seule fête de joie. Le plus souvent, ce n’était pas pour fêter noël, mais pour observer la famille, pour voir qui avait failli dans sa tâche d’éduquer ses enfants. Pour voir qui était fidèle à la pensée ancestrale. Je regrettais de ne pas y être allé ces dernières années. J’avais voulu ma liberté et j’en payai le prix maintenant. Je voulus quand même rendre visite à ma mère, mais arrivé devant l’hôpital, un élan de violence aigue faillit me faire me trahir. J’ai failli rejoindre ma mère en quatrième vitesse, étant à un cheveu d’utiliser la magie. Une colère sourde, une tristesse infinie m’avait pétrifié sur place en voyant le bâtiment. Je ne sais pas vraiment ce qui m’a sauvé de mon suicide, mais j’ai réussi à faire demi-tour et à retourner à l’école. Je ne participai même pas au repas habituel, trouvant ces festivités sans intérêt. Je restai enfermé dans mon dortoir, virant quiconque voulait me parler, me changer les idées ou me provoquer. Même l’apprentissage ne me disait plus rien. La réserve n’était qu’une distraction pour me faire croire que j’avais un quelconque pouvoir. Le monde était perdu, il n’y avait plus rien à faire. La plupart de ces stupides étudiants étaient persuadés que les moldus étaient tous gentils et qu’ils méritaient la patience et l’étude. Ce n’étaient que des bourreaux en vérité. Même le sortilège doloris devait faire moins de mal. Rectification : il était moins douloureux dans la longueur que la torture moldue. Celle-ci avait disséqué ma mère alors que j’étais toujours en vie depuis mon enfance. Et pourtant on disait bien que ce sort était interdit : la pratique moldue devait l’être également, mais tout le monde s’en fichait. Et je ne pouvais rien y faire.
Jusqu’à ce que… Alors que je rentrais dans la grande salle pour manger un petit bout de pain, j’entendis pleins de murmures parvenir à mes oreilles. Je me demandai dans un premier temps si j’avais quelque chose de sale sur moi, mais je vis rapidement que l’on ne me regardait même pas. Tout le monde était penché sur un journal. J’avançai jusqu’à la table la plus proche, celle des poufsouffles. Je pus voir des mines terrifiées face aux nouvelles. J’arrachai l’un des morceaux de papiers à la jeune fille la plus proche. Elle eut l’air indigné et aussi revancharde. J’avais sans doute dû la draguer une des années précédentes. Je ne m’en préoccupai pas. Je lus juste ce qui rendait tout le monde si excité ou déprimé. Un sourire carnassier fendit mon visage. Tout n’était peut-être pas désespéré. Peut-être quelqu’un avait enfin compris ce qu’il se passait. Peut-être que l’on passait enfin à l’attaque. Il s’en doutait qu’il n’était pas le seul avec cette pensée, on l’avait persuadé de la consolider dans sa tête depuis tout petit. Seulement, il était facile de la pensée, il était plus dur de la vivre pleinement. J’entendis sourdement l’adolescente être triste pour ces familles et les moldus bien sûr. Je lui lançai un regard de haine. D’un ton hargneux, je lui lançai :
J’eus finalement le droit de sortir juste à la fin de l’été. Pour cela, je dû « avouer » à ma « psy » que je me sentais responsable de l’état de ma mère et que j’avais été sous le choc, mais que je m’en remettais maintenant. Je lui promis de venir aux séances et pus prendre mes valises pour partir de cet établissement de meurtriers. J’eux l’autorisation de voir ma mère quelques minutes. Seulement, je ne vis qu’un corps détruit par les médicaments. Elle semblait complètement folle et pas de la même façon. Elle semblait folle même à mes yeux. Elle passait à des moments de légumes, puis de folie intense. Elle me faisait peur. Elle faisait grandir ma détresse.
Je sortis rapidement de là et me retrouvai seul dans la rue. Mon père ne vint pas me chercher et ce fut un soulagement. Il avait sans doute dû signer l’autorisation de sortie, mais il ne me l’avait pas fait savoir. Il ne l’avait pas signé au dernier moment pour rien. Il ne voulait pas que je revienne à la maison. Je ne voulais pas rentrer non plus. Je n’étais pas prêt à l’affronter. Je n’étais pas aassez fort. Mais je le serais. Il ne s’en sortirait pas vivant de cette histoire. Je montai dans un bus et allai en direction de Londres. Le lendemain, je devais aller à Poudlard et rien n’était prêt. Je m’arrêtai au chaudron baveur et apprit qu’une chambre était réservée à mon nom. Il faisait bien un père et un mari médiocre celui-là. Je posai mes affaires de l’hôpital dans la chambre et allai acheter mes bouquins. Puis je m’enfermai dans ma chambre jusqu’au moment de partir. Je ne mangeai rien. Un goût amer m’enlevait tout appétit. Je n’arrivai pas encore à identifier tous les sentiments qui m’envahissaient, mais je savais que ce n’était rien de bon pour tous ceux qui me voulaient du mal. Surtout, j’avais enfin trouvé pourquoi je devais haïr les moldus et tous les malades voulant leur avouer la vérité. Jamais plus je ne pourrais être en face de quelqu’un qui me dirait que les moldus ne nous voulaient pas de mal. C’était eux les fous ! C’était eux qui devaient être enfermés ! C’était eux qui devraient passer leur vie en état de légumes ! Et c’était ce qu’ils allaient devenir s’ils ne changeaient pas d’avis.
Je ne me rendais pas encore compte du changement que cet été avait créé en moi. Je ne me sentais pas différent. Seulement, au moment de retrouver mon groupe d’amis, je me sentais seul. C’était comme si je ne les connaissais. Je les voyais bouger, me parler, mais ça ne parvenait pas jusqu’à mon cerveau. J’étais absent de leur conversation, de leur vie. En fait, c’était eux qui ne me connaissaient pas. J’étais isolé du reste du monde. Leurs discussions me paraissaient absurdes et inutiles. Pourtant, quatre mois auparavant, j’aurai été heureux de pouvoir me moquer d’un première année ridicule, de séduire une jeune fille juste pour le plaisir de la voir détruite. Mais là, j’avais l’impression que ce n’était qu’un passe-temps inutile, d’une importance quelconque. C’était comme si j’avais atterri dans une sphère de compréhension de la vie plus intense pendant qu’ils stagnaient dans la gaminerie. Je me sentais entouré d’incompétents, d’ignorants. J’eus le droit à plusieurs remarques comme quoi je n’étais pas normal, que je n’étais pas là. Je n’y répondis même pas tellement cela me semblait sans importance. Je restai juste là à les observer comme s’ils étaient des inconnus stupides. Je finis par sortir du compartiment tellement leurs débilités me rendaient dingue. Je passai le reste de la journée à vagabonder dans le train observant tout le monde. Les premières années semblaient tellement idéalement émerveillés face à leur ignorance totale. Les autres années n’étaient pas forcément mieux. Il n’y en avait pas beaucoup avec des mines sombres et cela ne voulait pas dire qu’ils savaient le problème de la vie. Ils ne comprenaient pas dans quelle situation désespérée se trouvait le monde sorcier. Ce devait être des problèmes de couples ou de familles, rien d’extraordinaires et pourtant ils pensaient qu’ils avaient tout le malheur du monde sur leur dos. Ça me donnait envie de leur montrer, de leur faire voir ce que faisait le vrai malheur, la vraie souffrance. Cependant, ils ne le méritaient pas, pas encore. Ils le subiraient le moment venu. Je leur montrerai l’atrocité des moldus lorsque j’aiderai à les détruire. Et s’ils ne voulaient pas voir la vérité en face, je les ferai tellement souffrir qu’ils ne sauront plus ce que veut dire bonheur.
Les semaines suivantes furent lentes et rapides en même temps. Je n’arrivai pas à reprendre mon comportement habituel. Je sentais que l’on me regardait différemment. Seulement contrairement à mes premières années, on me regardait avec peur et terreur. On me respectait et on ne me répondait plus. On ne remettait plus en cause la moindre de mes paroles. A vrai dire, on ne pouvait pas vraiment le faire vu le nombre de mots que j’émettais. D’un simple regard, j’arrivai à faire comprendre ce que je voulais : le silence, une distraction, une réponse. Dans ma maison, très peu étaient les personnes qui osaient me défier. Lorsque c’était le cas, je remettais la personne à sa place avec un bon duel vite fait, bien fait. Tout mon apprentissage en magie noire me donnait l’avantage. D’ailleurs, je l’avais repris de plus belle tout seul. Tous les livres y faisant référence à la bibliothèque étaient venus sur ma table de nuit. J’essayais également d’atteindre la réserve, mais ça devenait plus compliqué. Je ne relâchai pas pour autant ce but.
Je n’arrivai toujours pas à définir mon humeur. J’étais toujours énervé contre tout le monde, comme si on m’attaquait à chaque parole qui mettait adressée. En même temps, je ne supportais plus perdre mon temps pour leur stupidité. Le quidditch ne m’attirait plus autant qu’avant. J’y allais toujours car j’étais excellent et que ça me défoulait, mais je n’avais plus autant d’enthousiasme à jouer. Ce genre de loisir me donnait l’impression de perdre mon temps. Je sentais que toute mon attention devait se tourner sur autre chose car un changement important flottait dans l’air. Peut-être n’était-ce que la crise de l’été qui me faisait avoir des périodes paranoïaques. Cependant, j’avais l’impression d’en savoir plus que tout le monde sans le savoir. Alors qu’ils ne pensaient qu’à la coupe de quidditch, je pensais à mon enseignement bâclé, à mon père qui m’avait abandonné avec des monstres, à ma mère perdue. Ma mère… Elle n’existait plus. Elle n’était plus là. Elle avait été remplacée par un esprit drogué qui était modelé par les moldus. Elle ne savait sans doute plus que j’existais. Mon père avait fait cela. Il n’avait pas cherché à la sortir de cette prison atroce. Elle aurait mieux survécu à Azkaban, j’en étais sûr. Mais là, là elle ne pouvait pas échapper à sa drogue qui la détruisait, qui lui enlevait toute mémoire.
La solitude me prit surtout à noël, alors que j’aurais dû rentrer voir ma mère au manoir. Toute la famille se réunissait pour cette seule fête de joie. Le plus souvent, ce n’était pas pour fêter noël, mais pour observer la famille, pour voir qui avait failli dans sa tâche d’éduquer ses enfants. Pour voir qui était fidèle à la pensée ancestrale. Je regrettais de ne pas y être allé ces dernières années. J’avais voulu ma liberté et j’en payai le prix maintenant. Je voulus quand même rendre visite à ma mère, mais arrivé devant l’hôpital, un élan de violence aigue faillit me faire me trahir. J’ai failli rejoindre ma mère en quatrième vitesse, étant à un cheveu d’utiliser la magie. Une colère sourde, une tristesse infinie m’avait pétrifié sur place en voyant le bâtiment. Je ne sais pas vraiment ce qui m’a sauvé de mon suicide, mais j’ai réussi à faire demi-tour et à retourner à l’école. Je ne participai même pas au repas habituel, trouvant ces festivités sans intérêt. Je restai enfermé dans mon dortoir, virant quiconque voulait me parler, me changer les idées ou me provoquer. Même l’apprentissage ne me disait plus rien. La réserve n’était qu’une distraction pour me faire croire que j’avais un quelconque pouvoir. Le monde était perdu, il n’y avait plus rien à faire. La plupart de ces stupides étudiants étaient persuadés que les moldus étaient tous gentils et qu’ils méritaient la patience et l’étude. Ce n’étaient que des bourreaux en vérité. Même le sortilège doloris devait faire moins de mal. Rectification : il était moins douloureux dans la longueur que la torture moldue. Celle-ci avait disséqué ma mère alors que j’étais toujours en vie depuis mon enfance. Et pourtant on disait bien que ce sort était interdit : la pratique moldue devait l’être également, mais tout le monde s’en fichait. Et je ne pouvais rien y faire.
Jusqu’à ce que… Alors que je rentrais dans la grande salle pour manger un petit bout de pain, j’entendis pleins de murmures parvenir à mes oreilles. Je me demandai dans un premier temps si j’avais quelque chose de sale sur moi, mais je vis rapidement que l’on ne me regardait même pas. Tout le monde était penché sur un journal. J’avançai jusqu’à la table la plus proche, celle des poufsouffles. Je pus voir des mines terrifiées face aux nouvelles. J’arrachai l’un des morceaux de papiers à la jeune fille la plus proche. Elle eut l’air indigné et aussi revancharde. J’avais sans doute dû la draguer une des années précédentes. Je ne m’en préoccupai pas. Je lus juste ce qui rendait tout le monde si excité ou déprimé. Un sourire carnassier fendit mon visage. Tout n’était peut-être pas désespéré. Peut-être quelqu’un avait enfin compris ce qu’il se passait. Peut-être que l’on passait enfin à l’attaque. Il s’en doutait qu’il n’était pas le seul avec cette pensée, on l’avait persuadé de la consolider dans sa tête depuis tout petit. Seulement, il était facile de la pensée, il était plus dur de la vivre pleinement. J’entendis sourdement l’adolescente être triste pour ces familles et les moldus bien sûr. Je lui lançai un regard de haine. D’un ton hargneux, je lui lançai :
Pauvre eux ? Franchement ? Est-ce que tu sais seulement ce qu’ils te feraient s’ils savaient que tu existais réellement ? Tu finirais droguée et enfermée à vie ! Alors arrête la pitié pour ces monstres !
Ils me regardaient tous de façon horrifiée. Je ne pus que sourire avec cruauté. J’allais peut-être pouvoir me venger, enfin. Je ne rejoignis pas ma tablée, sentant que mes idiots de camarades seraient perdus. A la place, je fonçai vers la bibliothèque et recommençai mes recherches sur la magie noire. Le problème, c’était que je ne savais plus par quoi reprendre. Sans personne pour me guider, j’étais perdu. Je conçus donc un plan pour me rendre dans la réserve. C’était là que toutes choses intéressantes étaient planquées. A l’aide de magie et de stratège, je réussis à m’y introduire. J’y passai plusieurs heures à essayer de m’y retrouver. Malheureusement, Mme Pince revint dans la nuit avant que j’ai eu le temps de trouver quoi que ce soit. Je n’eus même pas le temps d’éteindre ma lampe de poche. Elle m’avait surprise, je ne m’attendais pas à la voir. Elle montra sa tête à travers la vitre et on se regarda un moment. Soudain, j’eus l’impression qu’une infirmière vérifiait si j’étais encore vivant dans ma chambre. Les étagères autour de moi disparurent pour être remplacées par des murs blancs. Mme pince, avec son pull blanc, semblait faire quelques observations à un médecin invisible. Je sentais les murs se rapprochés de moi. J’avais l’impression d’être piégé. Je sentais que je ne ressortirai plus de cet hôpital à présent. L’infirmière donnait un avis négatif sur ma santé. Je la suppliai de ne pas le faire, je pleurai. Je ne voulais pas. Elle ne pouvait pas me faire ça. Elle ne pouvait pas me faire la même chose. Je tombai à genoux en la voyant s’approcher de la porte avec panique. Elle était là pour me donner une dose de tranquillisant. Je reculai en tombant sur mon derrière. Je me précipitai en arrière. Elle n’avait pas le droit de m’enlever la capacité de pensée comme cela. Elle n’avait pas le droit ! Elle s’approchait toujours en hurlant. Je ne comprenais pas ce qu’elle me disait. Je finis par me cogner contre une grande étagère et un livre me tomba sur la tête. J’étais à moitié sonné. Elle arriva sur moi et me releva d’un coup de bras. Elle voulait m’amener. Elle voulait m’enfermer. Je me débattis. Je n’arrivai pas à partir de là. Elle me regarda dans les yeux et je finis par hurler comme un fou :
Nooooooooooooooooooon ! Vous n’avez pas le droit ! Ne me touchez pas !
Et d’un coup d’épaule, je me dégageai. Seulement, avec mon élan, je bousculai une autre étagère et le choc me fit m’effondrer sur le sol. Lorsque je rouvris les yeux, le blanc m’a tout de suite sauté aux yeux. Je me relevai d’un bond et fonçai vers la sortie. L’infirmière me rattrapa au dernier moment. Je me débattis encore et toujours mais j’étais faible. Elle me fit me rallonger et me rendormir. En me réveillant de nouveau, j’eus l’impression de revivre la même chose que cet été, sauf que j’étais seul cette fois-ci, il n’y avait pas ma mère pour prendre ma place. C’était moi qui allais finir comme elle. Quoique, il y avait bien une différence. L’infirmière m’épongeait le front pour m’aider à aller mieux. Elle me fit boire un truc bizarre. Je finis donc par relever la tête et un soulagement intense fondit sur tout mon corps : j’étais à Poudlard. Je ne courrais aucun risque de folie dû aux moldus. Enfin, pas une folie pire que celle qui me dévorait depuis quelques temps.
J’eus la visite de cette très chère Mme Pince : j’étais puni jusqu’à la fin de l’année pour ce que je lui avais fait vivre. Mais je pouvais surtout voir qu’elle s’inquiétait pour ma santé mentale. Je dû rester dans cette infirmerie de malheur pendant deux semaines pour s’assurer que j’avais bien récupérer toute ma tête. Ce fut donc que lorsque je sortis de là que j’appris la mort de Gabrielle Kipenson. Je ne l’avais jamais réellement aimé cette fille. Elle était bien trop populaire et m’as-tu vu pour moi. Surtout, elle trainait avec ces arrogants de gryffondor. Le fait qu’elle est été tuée ne me faisait rien. Par contre, le fait d’apprendre que les mangemorts étaient passés à l’action me rendait joyeux. Bellatrix venait de faire parler d’elle de façon incroyable. Elle me redonnait de l’espoir. Je l’avais oublié cette cousine, mais maintenant je me rendis compte qu’elle pouvait m’aider. Elle avait toujours voulu que je la suive, elle ne dirait donc pas non pour m’aider à sauver ma mère. Surtout, elle m’aiderait volontiers à préparer ma vengeance. Autre grande nouvelle, mon autre cousine, Xenia, avait enfin décidé à nous suivre. Elle avait compris après l’attaque qu’il ne servait à rien de croire en cette racaille. Elle valait mieux que cela. Elle avait trop de pouvoir pour eux. Il m’était donc demandé de la ranger dans le droit chemin, de ne pas la laisser se perdre dans la médiocrité. Quoi de mieux pour se reprendre en main qu’un défi comme celui-ci ?
Il fallait que je fasse attention à une chose : ne pas leur montrer ma faiblesse. Je savais maintenant que je pouvais encore me faire atteindre par des détails ridicules. Ce n’était pas digne d’un homme de pouvoir. Cette crise de folie devait rester secrète. Il ne fallait pas que les autres apprennent que je devenais comme ma mère par moment. Il ne fallait pas qu’ils apprennent pour elle tout court. Il fallait que je me renforce et que je fasse croire à Xenia qu’elle ne pouvait pas me piéger. Cela faisait tellement longtemps que je ne l’avais pas vu, que je ne lui avais pas parlé que je ne savais pas ce qu’elle savait sur moi. L’inverse devait être aussi vrai. Mais j’allais tout savoir sur elle car j’avais bien compris qu’elle avait dérapé de façon irréversible. Il était donc de mon devoir de savoir si son changement de camp était réel ou destructible pour nous. Cependant, une seule chose comptait pour moi en cet instant : je devais rejoindre Bellatrix et les autres. Je devais devenir plus fort et les rendre fier. Je devais devenir un mangemort et un particulièrement excellent.
J’eus la visite de cette très chère Mme Pince : j’étais puni jusqu’à la fin de l’année pour ce que je lui avais fait vivre. Mais je pouvais surtout voir qu’elle s’inquiétait pour ma santé mentale. Je dû rester dans cette infirmerie de malheur pendant deux semaines pour s’assurer que j’avais bien récupérer toute ma tête. Ce fut donc que lorsque je sortis de là que j’appris la mort de Gabrielle Kipenson. Je ne l’avais jamais réellement aimé cette fille. Elle était bien trop populaire et m’as-tu vu pour moi. Surtout, elle trainait avec ces arrogants de gryffondor. Le fait qu’elle est été tuée ne me faisait rien. Par contre, le fait d’apprendre que les mangemorts étaient passés à l’action me rendait joyeux. Bellatrix venait de faire parler d’elle de façon incroyable. Elle me redonnait de l’espoir. Je l’avais oublié cette cousine, mais maintenant je me rendis compte qu’elle pouvait m’aider. Elle avait toujours voulu que je la suive, elle ne dirait donc pas non pour m’aider à sauver ma mère. Surtout, elle m’aiderait volontiers à préparer ma vengeance. Autre grande nouvelle, mon autre cousine, Xenia, avait enfin décidé à nous suivre. Elle avait compris après l’attaque qu’il ne servait à rien de croire en cette racaille. Elle valait mieux que cela. Elle avait trop de pouvoir pour eux. Il m’était donc demandé de la ranger dans le droit chemin, de ne pas la laisser se perdre dans la médiocrité. Quoi de mieux pour se reprendre en main qu’un défi comme celui-ci ?
Il fallait que je fasse attention à une chose : ne pas leur montrer ma faiblesse. Je savais maintenant que je pouvais encore me faire atteindre par des détails ridicules. Ce n’était pas digne d’un homme de pouvoir. Cette crise de folie devait rester secrète. Il ne fallait pas que les autres apprennent que je devenais comme ma mère par moment. Il ne fallait pas qu’ils apprennent pour elle tout court. Il fallait que je me renforce et que je fasse croire à Xenia qu’elle ne pouvait pas me piéger. Cela faisait tellement longtemps que je ne l’avais pas vu, que je ne lui avais pas parlé que je ne savais pas ce qu’elle savait sur moi. L’inverse devait être aussi vrai. Mais j’allais tout savoir sur elle car j’avais bien compris qu’elle avait dérapé de façon irréversible. Il était donc de mon devoir de savoir si son changement de camp était réel ou destructible pour nous. Cependant, une seule chose comptait pour moi en cet instant : je devais rejoindre Bellatrix et les autres. Je devais devenir plus fort et les rendre fier. Je devais devenir un mangemort et un particulièrement excellent.
Dernière édition par Evan Rosier le Mar 20 Aoû - 14:53, édité 1 fois
Evan Rosier- Messages : 68
Date d'inscription : 10/04/2013
Re: Evan Rosier (En cours)
Désolée pour le DP mais je crois que j'ai finis la partie avant répartition (si tu veux bien, je chercherai une citation et des mots clés plus tard, ça ne change pas grand chose là)
Oh et ya une partie postée plus bas
Oh et ya une partie postée plus bas
Evan Rosier- Messages : 68
Date d'inscription : 10/04/2013
Re: Evan Rosier (En cours)
Bienvenue dans le club des gens qui font des fiches de plus de 10 000 mots et qui paniquent en découvrant la limite de mots des fo'
Leroy de Louvière- Messages : 335
Date d'inscription : 16/09/2011
Age : 33
Localisation : Quelque part entre le XVIIème et le XVIIIème
Re: Evan Rosier (En cours)
Evan Rosier a écrit:Désolée pour le DP mais je crois que j'ai finis la partie avant répartition (si tu veux bien, je chercherai une citation et des mots clés plus tard, ça ne change pas grand chose là)
Oh et ya une partie postée plus bas
D'acc ! Je me trouve 6 heures d'affilée et je lis ça
(plus sérieusement, je m'en occupe aujourd'hui ou demain )
Re: Evan Rosier (En cours)
Je viens de lire ta fiche d'une seule traite et je me suis régalée : je sais pas pourquoi, mais je te sens beaucoup plus à l'aise avec ce personnage qu'avec ton autre compte, je me trompe ? En tout cas son histoire est passionnante, il a une vraie "voix" bien à lui et un sacré caractère... on va pas s'entendre du tout lui et moi ! (sauf en mode Bellatrix ^^)
Début de fiche intégralement validé (et j'ai pas vu de "s" en trop à tes passés simples ). On passe à la suite, soldat !
Début de fiche intégralement validé (et j'ai pas vu de "s" en trop à tes passés simples ). On passe à la suite, soldat !
Re: Evan Rosier (En cours)
Merci pour la fiche =)
Comment ça plus à l'aise? Tu veux dire quoi?
Comment ça plus à l'aise? Tu veux dire quoi?
Evan Rosier- Messages : 68
Date d'inscription : 10/04/2013
Re: Evan Rosier (En cours)
Je te sens plus familier avec le personnage, comme si quelque part tu le connaissais mieux... et que tu le comprenais vachement bien, côté psychologie
Re: Evan Rosier (En cours)
Je l'ai remise ici pour pouvoir vraiment me dire que je dois la finir
C'est en cours de réflexion en passant
C'est en cours de réflexion en passant
Lucas Crawd- Messages : 511
Date d'inscription : 20/09/2010
Age : 30
Localisation : dans les coins isolés du château
Re: Evan Rosier (En cours)
FINIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIII
Leroy --> je crois que j'ai fait pire que toi ^^
Leroy --> je crois que j'ai fait pire que toi ^^
Evan Rosier- Messages : 68
Date d'inscription : 10/04/2013
Re: Evan Rosier (En cours)
Bon eh bien je crois que le grand moment est venu... on ne peut pas rêver fiche plus détaillée et cohérente
Tu es donc désormais... ♫ validé ! ♪
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