Les Maraudeurs R.P.G
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Confrontation au sommet [PV Evan]

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Message  Liam N. Svendsen Lun 6 Jan - 13:28

Ce ne fut qu’en tombant sur un mot un peu long à la fin d’une phrase que je réalisai que je n’avais rien compris de ce qui précédait. Sans parler de la phrase d’avant. Ou de celle d’encore avant. Voire du paragraphe ou de la page tout entière. Les mots dansaient sous mes yeux sans que j’en retinsse quoi que ce soit. Je ne me rappelais même plus de quoi traitait ce chapitre. Pitoyable. Avec un soupir, je refermai le manuel de métamorphose d’un claquement sec. Impossible de me concentrer ce soir, je n’arrivais à rien. La salle commune était pourtant calme ; c’était suffisamment rare chez les Gryffondors, les boute-en-train du château, pour être signalé. Quelques groupes travaillaient ou discutaient à voix basse ici ou là ; certains disputaient une partie d’échec. L’ambiance était paisible, et cela m’agaçait. J’aurais eu besoin d’un peu plus d’animation pour me calmer. Ou peut-être pas.

Je me levai d’un geste brusque de mon fauteuil, pris la direction de mon dortoir. Il était encore tôt ; ceux qui étaient déjà montés parlaient encore entre eux, personne ne dormait. J’hésitai un instant sur le seuil de la pièce. Si je me couchais maintenant, je savais que je serais incapable de fermer l’œil avant un bon moment. Je regarderais plutôt les minutes s’étirer en heures interminables en me tournant et me retournant. J’avançai néanmoins vers mon lit, y déposai les affaires de cours que j’avais emportées pour travailler. Une soudaine impression d’étouffement, d’oppression s’empara de moi ; je me secouai pour tâcher de me reprendre mais elle demeura. J’avais besoin d’air, d’être seul. D’écrire. Loin de tout cela. Sous le regard surpris de mes condisciples, je vidai mon sac rapidement pour ne garder que plume et parchemins puis je ressortis rapidement du dortoir sans leur prêter davantage attention. J’avais l’impression d’être sur le point d’exploser de nervosité. Il n’y avait pourtant rien qui justifiât un tel état. Rien…sinon mes craintes les plus profondes, qui resurgissaient de temps en temps.

L’air frais des couloirs me procura déjà quelque bien ; je me hâtai le long des corridors en veillant à ne pas perturber le repos des tableaux. L’heure du couvre-feu n’était pas encore passée ; j’avais encore un bon moment devant moi mais les professeurs préféraient que nous rejoignions nos salles communes le plus tôt possible, plutôt que de traîner sans but dans les couloirs. Par chance, j’atteignis ma destination sans croiser quiconque. Quelques dignes personnages de peinture grognèrent bien un peu sur mon passage mais ils se rendormirent vite. La porte de la tour d’Astronomie se profila bientôt devant moi. On ne dispensait pas de cours ce soir-là et je comptais bien en profiter. La plus haute tour du château parviendrait à m’apporter le réconfort que je ne trouvais nulle part ailleurs. La poignée s’abaissa sous ma main et j’entamai l’ascension des escaliers en colimaçon. Le vent froid de la nuit me cueillit au moment où je franchissais la dernière porte, agitant faiblement ma cape. J’inspirai à plein poumon à plusieurs reprises, chassant petit à petit l’oppression qui me serrait la poitrine. Elle s’allégea considérablement. Je m’approchai des créneaux de la tour, m’y accoudai. Mon regard plongea dans l’obscurité environnante, éclairée par un ciel vierge de tout nuage. Les étoiles brillaient doucement, de même que la lune dans son premier quartier. Les eaux du lac scintillaient et au-delà, on distinguait la masse bien plus sombre de la Forêt Interdite, puis les montagnes qui cernaient une partie de l’école. L’espace ainsi ouvert me fit du bien ; je ne me sentais plus aussi confiné qu’à l’intérieur. Je me perdis un moment dans la contemplation des beautés de la nuit puis sortis le parchemin et la plume que j’avais emportés.

Depuis mon enfance, j’écrivais tout. Pour me décharger l’esprit, la plupart du temps. Parce que cela m’apaisait aussi. J’aimais la course des mots, noircir et remplir le cadre blanc de la feuille. Cela me détendait…et me permettait d’y voir plus clair dans le chaos de mes pensées. Au fil du temps, ce journal intime hyper développé avait acquis un nouveau but : apprendre à Liam tout ce que je vivais afin qu’il sût toujours où en étaient mes relations avec les autres, les discussions que nous avions eu, les thèmes abordés. Ainsi nous pouvions poursuivre notre double existence sans erreur de raccord, sans hésitation.

Mais les pages de ce soir ne lui étaient pas destinées. Elles accueilleraient simplement l’expression de mes sentiments, avant que je ne trouve une cheminée pour les y faire disparaître. Aussi difficile que cela puisse être, je n’avais pas le droit de confier cela à Liam ; il devait continuer à l’ignorer jusqu’au bout. Le souvenir de ma conversation avec mon père l’été précédent continuait de me hanter. Selon lui, je n’avais plus que deux ans d’existence devant moi, un an et demi à présent, avant de céder définitivement la place à Liam d’une façon ou d’une autre. À ses yeux, je n’étais qu’un parasite, une présence inutile, qui gâchait la vie de son héritier. Des mots plus que difficiles à entendre, qui revenaient sans cesse dans mon esprit. Je n’avais pas encore trouvé la solution qui me permettrait de rendre sa liberté à Liam. Je ne l’avais pas vraiment cherchée.

Assis le dos contre la pierre froide, ma feuille en appui sur mes jambes relevées, j’écrivais. J’écrivais ma peine, mon angoisse, cette sensation d’être pris dans un piège qui se refermait inexorablement, mon incapacité à m’en dégager. J’écrivais, me déchargeais, trouvant une certaine détente dans l’exercice. Mon écriture d’abord rageuse, désordonnée, brouillonne s’apaisa. Se calma. Je soupirai, regardant le désordre des mots qui s’étalaient sur deux pages, journal plus qu’intime d’une vie qui n’avait pas lieu d’être. Journal qui devrait disparaître.

La porte qui menait au sommet de la tour et que j’avais refermée en entrant s’ouvrit de nouveau. Je sursautai et me relevai en hâte, pliant mes feuilles pour les glisser dans ma sacoche. Si celui ou celle qui entrait se demandait ce que j’écrivais, je pourrais toujours prétexter une lettre à ma famille.
Liam N. Svendsen
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Message  Evan Rosier Ven 10 Jan - 0:39

Je sortis du cours de potion encore bien énervé. Il avait beau s’être très bien passé, j’avais encore en tête le souvenir de la catastrophe de la veille. Je n’arrivai pas à croire qu’il croyait toujours que je pouvais être en binôme avec Lupin. Slughorn avait décidé de garder ses chaudrons intacts en évitant tout contact entre nous deux mais je ne pouvais pas m’empêcher de lui en vouloir. Il continuait encore et toujours de me torturer avec ce gryffon plutôt que de me laisser la chance de m’améliorer comme jamais en potion. C’était comme s’il cherchait à me dégoûter de sa matière. J’espérai qu’enfin il avait compris la leçon. Entre le chaudron qui avait explosé et nos corps légèrement échangés, il y avait de quoi apprendre. Seulement, je n’y croirai que quand je le verrai. Ce professeur n’était qu’un escroc. Il pouvait attendre des semaines avant de réessayer. Je risquai donc de ne jamais lui refaire confiance un jour à part en tant que spécialiste de potions. Mais était-ce un réel problème ? Ce n’était pas comme s’il allait un jour rejoindre leur cause.

Je rejoignis rapidement les cachots pour balancer mon sac sur mon lit. Je tournai en rond dans mon dortoir. Je ne savais pas comment changer mes idées. La colère bouillonnait en moi. La conversation avec le Lord revenait sans cesse dans mon esprit. Je ne savais pas vraiment quoi y penser. Je ne savais pas ce qu’il allait advenir de moi dans le futur. Je savais ce que je voulais, mais il fallait encore qu’on me l’accorde. Je n’étais pas sûr d’avoir réussi à le convaincre. Mais alors que faire pour augmenter mes pouvoirs ? Je ne savais même pas dans quelle direction aller. Tout était trop flou pour m’aider. Je détestai cela. J’aimai avoir le contrôle sur ce que je faisais, ce que je pensais. Je devais résoudre ce problème et plus que rapidement.

Je sortis furieusement de mon dortoir. Les cachots étaient glacés. L’humidité collait à mes vêtements comme un ami ambigu. Par moment, j’avais l’impression que cela me définissait bien. Je changeai tellement d’attitude selon mon interlocuteur qu’on ne pouvait pas savoir si j’étais un allié ou un ennemi. Cela me plaisait bien. Je remontai rapidement les différents étages pour atteindre la bibliothèque. Il fallait que je me concentre sur un nouvel objectif. Cela faisait un moment que je n’avais pas regardé les derniers livres de cette soi-disant grande place de connaissances. Je devinai très bien que je risquai de tomber sur les mêmes informations, mais je pourrais en passant jeter un coup d’œil vers la réserve. Je n’avais pas osé y retourner depuis mon léger incident avec Mme Pince. Il était donc peut-être temps de reprendre un peu d’ambition et recommencer de plus belle.

Enfin c’était sans compter sur Mister Incompétent qui avait le plaisir de prendre toute la place dans la bibliothèque. Forcément qu’il était là celui-là. Je restai planter devant l’entrée pendant quelques minutes. J’hésitai à tout de même rentrer, mais je sentais que la colère continuait de prendre le dessus sur mes émotions. Alors, d’un mouvement vif, je fis demi-tour. Je marchai avec énergie dans les couloirs. Je ne savais plus quoi faire à présent, ne m’aidant pas à m’éclaircir les idées. J’avais besoin de trouver une activité et le plus vite serait le mieux. Certains élèves, plus jeunes, s’écartaient sur mon chemin. Je devais peut-être crisper un peu trop la mâchoire pour qu’on puisse m’approcher. Ce n’était rien de trop méchant pourtant, pas comme si je pouvais exploser d’une minute ou l’autre.

De l’air frais, il me fallait de l’air frais. Je pris la direction du premier escalier montant. Je ne connaissais pas vraiment les tours. Je n’avais pas l’habitude de me diriger vers le ciel. Je préférais rester les pieds sur terre. Mais là, il me fallait un changement. Je montai et montai encore, découvrant des nouveaux passages dans le château. Pourtant, certains couloirs semblaient m’être familiers. Les tableaux avaient comme un petit quelque chose de connu pour moi, mais je n’arrivai pas à situer d’où ça venait. Finalement, j’atteignis une petite porte à la fin d’un escalier étroit. Je posai la main sur la poignée et essaya de l’ouvrir. Elle s’actionna facilement, comme si c’était un mouvement habituel. J’entrai avec prudence, ne sachant pas à quoi m’attendre. Je me retrouvai dans la tour d’astronomie, tour dans laquelle je ne m’étais pas trouvé depuis des années. J’avais très vite abandonné cette matière, trop inutile pour moi.

Un mouvement en face de moi me fit tiquer. Je fronçai les sourcils en découvrant Liam contre les créneaux. Un geste en direction de son sac me rendit encore plus curieux. Il ne semblait pas ravi contre l’interrompe dans je ne sais quel loisir. Je n’avais jamais su à quoi m’attendre avec lui. Je l’avais connu avant Poudlard, avec toutes les réunions que pouvaient faire ma famille. A ce moment-là, il m’avait bien plus. Il avait les mêmes façons de penser que je pouvais avoir. Seulement, une fois arrivée au château, les choses avaient bien changé. Certes, au départ, je ne pouvais pas dire grand-chose du fait que j’avais eu quelques doutes moi-même, mais pas autant que lui. Il avait radicalement changé sa façon d’agir. Il essayait de ne pas le montrer, mais je savais qu’il lui arrivait encore de traîner avec ces sang-de-bourbe. Je refermai la porte derrière et m’avançai vers lui.

Tu fais quoi là exactement ?

Mon regard se posa longuement sur son sac, lui faisant bien comprendre que j’avais vu son geste. Je finis par poser mon regard sur son visage. Je savais ce que je devais faire. Tout d’un coup, la réponse m’était apparue. Je pouvais jouer un rôle important au château, il fallait que j’en profite. Je m’approchai d’avantage encore pour l’empêcher de s’enfuir. Je devais avoir des réponses de sa part. Il devait comprendre que le choix était maintenant. Il ne pourrait pas indéfiniment faire partie des deux camps. On ne pouvait pas être neutre dans cette guerre. Je bougeai mon bras vers son sac et m’exclamai :

Tu me caches quoi encore ?

Evan Rosier
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Message  Liam N. Svendsen Sam 22 Fév - 18:37

Une soirée qui commence mal a peu de chance de finir bien, c’est une vérité évidente. Bizarrement, le sort semble soudain s’acharner sur vous et vouloir vous prouver que vous faites tout de travers ou que vos choix ne sont pas les meilleurs. Que vous auriez mieux fait de rester au chaud dans votre coin, au lieu de suivre une impulsion qui pouvait vous conduire droit dans les ennuis. J’en avais une nouvelle preuve à présent. Après tout, lorsque cette porte s’était ouverte, j’aurais pu tomber sur un ou une amie, quelqu’un de ma maison, une connaissance à la rigueur. Bref, quelqu’un d’aimable et de sociable avec qui j’aurais échangé quelques mots, ri un peu, avant que nous ne reprenions le cours de nos vies respectives. Quelque chose de sympathique, d’agréable. Mais évidemment, ce n’était pas le cas.

Alors que je me retournai vers la porte, me demandant qui avait choisi comme moi de venir respirer l’air frais de la nuit au sommet du château, écartant les mèches que le vent me plaquait sur le visage, je reconnus la silhouette d’Evan Rosier. Je retins un soupir. J’aurais difficilement pu plus mal tomber. Cela faisait des années que nous nous connaissions et nos relations avaient toujours été quelque peu fluctuantes. Autrefois, avant Poudlard, Liam et lui se fréquentaient comme deux sangs-purs partageant le même genre d’idée. Pour ma part, d’après ce que m’en disait mon frère, je ne l’avais jamais apprécié. Je le sentais quelque peu dangereux, déjà trop engagé sur la mauvaise voie. Impression qui s’était confirmée ensuite à Poudlard à mesure que venait pour moi la nécessité de l’éviter autant que possible. Il ne fallait surtout pas qu’il puisse percevoir le trop grand changement de Liam…mais nous n’avions pas pu tout dissimuler. S’il ignorait tout de notre secret, il s’était bien rendu compte que le comportement de mon frère avait évolué depuis leur enfance. Il n’appréciait guère le fait que « Liam » fréquente des moldus alors que la menace de la guerre grandissait chaque jour. Pour lui, nous devions choisir notre camp, et le bon, le plus tôt possible. C’est-à-dire le sien et celui de Voldemort… Comme d’habitude, je louvoyais, Liam lui parlait un peu quand il était là et je continuais mes amitiés comme je l’entendais. Une attitude qui devenait de plus en plus dangereuse à mesure que les semaines passaient mais je n’avais pas d’autre choix. Je n’entendais pas renier mes amis, pas plus que Liam ne souhaitait abandonner ses idées. Autant continuer le jeu de l’indécision, de l’entre-deux jusqu’au bout ; c’était encore la meilleure solution pour nous. Nous ne pouvions que souhaiter nous fondre dans la masse, ne pas attirer l’attention sur nous. Si cela fonctionnait sur la majorité de nos condisciples, qui au fond n’avait pas grand-chose à faire de nos choix, il y avait quelques réfractaires dont Evan faisait partie.

Evan avait perçu mon geste trop rapide en direction de ma sacoche. Il n’y avait que lui pour remarquer ce genre de détail, pour y prêter attention surtout. Mais quoi qu’il en soit, je ne le laisserai pas s’intéresser de trop près à mes affaires. Je restai près des créneaux, affectant une allure nonchalante, détendue, bien qu’un rien contrariée. Attitude parfaite de celui qui n’a rien à cacher mais se trouve dérangé dans sa recherche de solitude. Je me savais capable de tenir tête à Evan ; seulement, j’aurais préféré que cela tombe un autre soir, alors que je n’avais pas déjà la tête emplie de pensées parasites. Evan ferma la porte dans son dos et fit quelques pas dans ma direction. Ce n’était pas ainsi qu’il m’intimiderait ; je n’étais pas un première année qu’on pouvait maltraiter à loisir dans les couloirs ou les trop nombreuses salles de classe vide, loin du regard des professeurs.

Ce que je faisais là ? Sans doute rien de plus que lui. Dommage que nos envies d’air frais soient ainsi entrées en collision. Je m’abstins de lui répondre. Les conseils prodigués par mon père me revenaient en tête ; j’entendais sa voix grave marteler encore et encore ses leçons jusqu’à ce que nous les ayons bien comprises. Et l’une d’elle stipulait qu’il ne fallait pas laisser l’autre dominer la situation. Le lui laisser croire, peut-être, mais rien de plus. Répondre à des questions posées sur un tel ton, c’était déjà reconnaître qu’on était en tort, qu’on se reprochait des choses, qu’on acceptait que l’autre prenne la main sur l’entretien. Prenne de l’emprise. Subtil jeu de domination qui pouvait s’établir en quelques mots prononcés. Certes, je ne passais pas mon temps à évaluer chacune des paroles dites par mon entourage, histoire de ne pas sombrer dans la paranoïa la plus complète, mais avec certaines personnes, cela avait ses raisons d’être. Les petites techniques d’Evan ne marcheraient pas sur moi. Finalement, jouer un perpétuel jeu d’apparences et descendre d’une famille de diplomates pouvaient se révéler utiles. On ne se laissait pas facilement avoir. Rosier s’approcha encore, comme pour m’empêcher de fuir. Adossé comme je l’étais aux créneaux, je n’avais guère de solutions de repli. J’étais peut-être doué pour pas mal de choses mais certainement pas pour survivre à une chute de plus de soixante-dix mètres…ou alors pas en un seul morceau. Je n’avais cependant pas l’intention de fuir. Sans être particulièrement courageux (ça, c’était l’apanage de mon frère), je n’étais pas non plus lâche.

Le regard d’Evan se posa sur mon sac avant de remonter vers mon visage. J’ignorais ce qu’il avait en tête mais ça ne pouvait pas être bon pour moi. Je perçus son mouvement lorsqu’il tendit le bras vers ma sacoche et la bougeai légèrement pour la mettre hors de sa portée. Elle se trouva ainsi dans mon dos, en un mouvement qui aurait pu passer pour un simple rajustement de lanière.

— Je n’ai rien à te cacher, Evan, fis-je avec un haussement d’épaule. L’air de la nuit te manquait tant pour que tu entames l’ascension du château ce soir ?

Toujours tenir une conversation civilisée. Cela aussi relevait de la doctrine familiale. Diplomatie, apparences, civilité… Finalement, j’avais retenu des choses dans les comptes-rendus que me faisait Liam. Si hostilité il devait y avoir, je n’en serais pas le déclencheur. J’étais curieux cependant d’en savoir davantage sur les motivations d’Evan.
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