Re: Ensemble... Enfin... {pv Rémus} [TERMINÉ]

[Remus Lupin]

-Bien sûr que je t’excuse ! Ce n’est pas comme si ça avait été une expérience désagréable, loin de là, lui réponds-je immédiatement pour la rassurer.

Car, si elle est adorable quand elle rougit, gênée, je n’aime pas l’idée de savoir que je l’ai mise mal à l’aise, même involontairement. Je l’oblige donc gentiment à sortir la tête de ses épaules où elle l’a cachée de manière instinctive, comme pour se protéger d’une honte quelconque alors qu’elle n’a rien à se faire à se faire pardonner. Parce qu’il ne manquerait plus que ce soit moi, le mec de la relation, qui trouve qu’on va trop vite. Ce serait un comble ! Surtout quand on sait que je suis encore plus bestial et primaire que n’importe quel autre adolescent. Je veux dire, les hormones en folie ça me connaît.

Je l’embrasse donc tendrement pour lui démontrer qu’elle ne m’a nullement ôté l’envie de poursuivre nos baisers enflammés. Néanmoins, cette fois-ci, je préfère commencer doucement avant de passer à la vitesse supérieure pour lui laisser le temps de comprendre ce que j’essaye de lui transmettre. Et, lorsqu’elle commence à répondre à mes avances, je transforme notre chaste bisou en baiser langoureux, lui démontrant de cette façon que je ne crains en rien son côté plus volontaire. Loin de là, je trouve ça particulièrement excitant, il m’a juste fallu le temps d’assimiler. D’ailleurs, au cas où les gestes n’auraient pas suffi pour lui faire comprendre mes intentions, je rajoute, murmurant sensuellement dans son oreille :

-Et puis, une fille entreprenante, c’est vraiment sexy. Je te parie que plus d’un garçon va me trouver bien chanceux d’avoir une copine pareille.

Toujours prêt de son oreille, je décide alors de la taquiner un peu en me faisant plaisir et dépose un très léger baiser derrière son oreille, dans le creux de son cou. Parce qu’il est question de lui montrer qu’elle n’est pas la seule à pouvoir me mettre dans tous mes états, au contraire j’ai bien l’intention de réussir l’exploit inverse. Seulement, alors que je continue à déposer des baisers le long de son cou jusqu’à atteindre sa clavicule, mon regard tombe sur ma montre et je réalise soudain l’heure qu’il est. Ça va bientôt faire deux heures que nous nous sommes éloignés du monde et l’heure du dîner approche. Or, j’avais promis à Peter de l’aider avec le devoir de Sortilèges et Enchantements et j’ai déjà dix minutes de retard ! Je me redresse donc délicatement pour ne pas trop la brusquer et lui explique la situation.

-Désolé, c’est une manière bien cavalière de partir, mais j’ai donné ma parole à Pete que j’allais l’aider avec le devoir de Flitwick pour après-demain et j’aurais dû le rejoindre il y a déjà dix minutes. On se reverra au dîner, je te présenterais « officiellement » aux garçons, OK ?

Sur ce, je l’embrasse une dernière fois, me laissant aller encore une fois à prolonger ce plaisir coupable avant de déguerpir en courant, imaginant déjà une excuse qui ne me trahisse pas. Pete saura de toute façon la vérité au dîner mais je n’ai pas envie de me répéter en l’espace d’une heure. Et puis sinon on sera obligé de continuer après dîner et j’avais plutôt prévu de finir mon roman. Bref, heureusement que Pete est plutôt crédule quoi.