Les Maraudeurs R.P.G
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Liam Nicholas Svendsen ♦ [fiche terminée]

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Liam Nicholas Svendsen ♦ [fiche terminée] Empty Liam Nicholas Svendsen ♦ [fiche terminée]

Message  Liam N. Svendsen Ven 23 Aoû - 12:39

♦️ Nom : Svendsen
♦️ Prénom : Liam Nicholas (autrefois Nicholas Yngve)
♦️ Surnom :Ceux que vous voulez,même si c'est un peu difficile avec Liam. Mon frère m'appelle Nick, sinon.
♦️ Âge : 16 ans
♦️ Date & Lieu de naissance : 31 août 1960 –oui, juste à temps pour la rentrée scolaire ! Je suis toujours à l’heure Cool— Norvège
♦️ Sexualité : C’est d’ordre privé, ça, comme question… Enfin bon. Hétérosexuelle.  
♦️ Sang : Pur –Paraît que ça a de l’importance… Vous en faites ce que vous voulez.
♦️ Année de Scolarité : Sixième année
♦️ Baguette : Aubépine, plume de phénix, 31,08 cm –assez souple
♦️ Patronus : Nicholas: Lynx -- Liam: once
♦️ Avatar : Eugene Simon

Pour en savoir plus

Spoiler:


Liam Nicholas Svendsen ♦ [fiche terminée] G137
"« Des jumeaux vrais ne sont qu'un seul être dont la monstruosité est d'occuper deux places différentes dans l'espace. »"

Votre histoire avant Poudlard

Raconter l'histoire de votre personnage avant son entré à Poudlard.
30 lignes minimums sont demandés.

Svendsen. Un nom relativement connu en Angleterre, qui l’est surtout dans les milieux diplomatiques. Qui sont-ils ? Je vais vous la faire brève ; ça ira plus vite. La majorité des gens les voit comme une famille de sangs-purs norvégienne. Riche, puissante, influente. C’est vrai. Mais ce n’est pas tout. On a compté parmi eux de nombreux ambassadeurs ou diplomates qui ont œuvré pour la Norvège aux quatre coins du monde. Pour la Norvège… et pour leurs propres affaires, cela va sans dire. Il a bien fallu cela pour constituer l’immense fortune qui est à présent la leur. Leur influence sur le ministère norvégien est toujours aussi importante, et leur rôle sur la scène internationale n’est plus à présenter. En fait, si vous suivez les actualités politiques et diplomatiques du monde sorcier, le nom de Svendsen a déjà dû vous parvenir aux oreilles. Fidèle à sa politique de neutralité, la Norvège a souvent été l’arbitre de conflits entre nations sorcières. Et souvent, c’était un Svendsen qu’on retrouvait aux commandes de ces arbitrages. Bon, bien sûr, dans leur cas, la neutralité était plus une façade qu’autre chose. Ils orientaient les choses selon ce qui les arrangeait le plus à ce moment, et selon la tournure qu’ils voulaient voir prendre à leurs affaires. Subtilité et doigté, pour ne jamais se faire prendre. De la politique dans toute sa splendeur. Je crois que le plus important, quand on veut connaître les Svendsen, c’est de savoir que la famille prime avant tout pour eux. Pas la famille, au sens les parents qui veillent sur les enfants. Non, la Famille, le clan, le nom. L’honneur des Svendsen avant le sien propre ; toute décision doit être prise pour le bien de la famille avant son propre bien. L’individu ne compte pas –sauf peut-être le chef de famille, qui incarne cette essence des Svendsen. Il doit s’effacer devant le clan qui importe plus que tout. On est Svendsen avant d’être soi-même. Et c’est pour cela que chacun se soumet aux décisions prises par le chef de famille.
Je saute les nombreux siècles d’histoire familiale, les arbres généalogiques, purs des racines aux feuilles (du moins, c’est ce que veut la légende familiale…), les querelles, les assassinats, les parricides, les fratricides, les matricides, les fongicides (oups, pardon), les réconciliations, bref, tout ce qui constitue une saga familiale assez intéressante et propre à soulever l’imagination de nombreux écrivains. Je connais tout ça par cœur, mais j’imagine que vous ne tenez pas vraiment à subir un cours d’histoire (pourtant, je suis plus beau, et bien plus captivant que Binns !). Arrivons donc directement à la génération précédant la mienne, celle de mon père. Haakon Eirik Svendsen. Cheveux blonds, yeux gris-bleus, grand, bonne carrure. Élevé dans les plus pures traditions familiales, porté sur les préjugés de sa caste, l’importance de la pureté du sang (comme si on ne saignait pas tous de la même façon…), la magie noire, les pratiques interdites. Très fin diplomate, également, promis à un brillant avenir international. La moitié féminine de la bonne société sorcière norvégienne ne rêvait que de lui adresser la parole, tandis que l’autre moitié, exclusivement masculine, l’aurait vu rejoindre l’autre monde avec plaisir, si possible après des souffrances raffinées. C’est l’un des rares points sur lesquels je peux comprendre mon père. Après tout, je vis la même chose.

1er janvier 1956. Gala au Ministère de la Magie anglais. Dans ce cas, il est de bon ton d’inviter les ambassadeurs étrangers présents dans le pays. Alors âgé de vingt-trois ans, Haakon accompagnait son père dans l’une des soirées les plus mondaines de la société sorcière anglaise. Eirik avait encore bon pied, bon œil, mais il comptait se retirer de la scène politique pour gérer ses propres affaires, et laisser son fils prendre la relève. Haakon était donc en formation auprès de lui, et le gala constituait une bonne occasion de l’introduire vraiment dans le monde qui serait le sien quelques années plus tard. C’est aussi lors de ce gala que ma propre existence a commencé, puisque c’est là qu’Haakon a fait la connaissance de Rhea, une sang-pure issue d’une grande famille anglaise. Apparence un peu froide, beauté, élégance, classe. Je crois que ce sont les premiers termes qui viennent à l’esprit quand on veut décrire ma mère. Ils ont commencé à discuter tous les deux, jouant au chat et à la souris, se cherchant, se titillant, tout cela avec force sourires et remarques spirituelles. Ils ont rapidement découvert qu’ils avaient le même caractère, la même ambition, la même volonté de parvenir à leurs fins. Rhea souffrait de sa place dans la société anglaise, où on la condamnait à un mariage de raison, avec un autre nom de prestige. Elle se refusait à jouer le rôle de potiche pour le reste de sa vie, à minauder pour les invités de son mari, et à lui fournir l’héritier dont il avait besoin. Elle voulait être plus que ça. L’homme qu’elle aurait dû épouser éprouve certainement une reconnaissance éternelle envers mon père ; nul doute que c’est elle qui aurait fini par mener le ménage à la baguette. En tout cas, Haakon et Rhea ont continué de se voir au fil des réceptions. Leurs parents respectifs se sont faits des ronds de jambe, les mamans ont partagé des chocolats, les papas des cigares et des alcools forts. En conséquence de quoi, en octobre 1956, ils étaient fiancés, et le 24 juin 1957, ils prononçaient leurs vœux de mariage. Affaire rondement menée, mais les deux familles approuvaient pleinement cette union, qui leur apportait autant à l’une qu’à l’autre. Enfin, mariage… c’est le terme usuel, je sais bien, mais pour mes parents, je parlerais plutôt d’association que de mariage. Tout le monde a vanté le mariage d’amour, si rare dans ce monde ; bien peu ont vu là la réunion profitable de deux ambitions qui ne demandaient qu’à s’accomplir. Il y a eu de la passion entre eux, du désir…mais c’était pour satisfaire leur propre égoïsme, non pour s’offrir à l’autre. Ils vivaient leur mariage comme une liaison, comme deux amants qui se cherchent un moment, avant de se retrouver dans une longue étreinte. Leur jeu du chat et de la souris n’a jamais cessé, tandis que fleurissait leur partenariat dans la carrière de mon père. Comme elle le voulait, Rhea n’est pas demeurée une potiche ; elle a joué un rôle actif comme bras droit d’Haakon. Nombre de leurs adversaires se sont laissés séduire, emportés par leur orgueil de voir l’épouse de l’héritier Svendsen succomber à leurs avances…comprenant trop tard qu’ils étaient dupes, qu’on se jouait d’eux. Comprenant trop tard que les secrets murmurés dans les coins sombres des salles de réceptions ou dans les allées des jardins allaient provoquer leur perte prochaine. Rhea et Haakon ont fini par être craints et respectés dans le monde de la diplomatie, et la carrière de mon père a explosé. Très jeune, il a acquis le statut d’ambassadeur extraordinaire de la Norvège, ce qui l’a conduit aux quatre coins du monde pour mener des missions au service de son pays –et de ses affaires. Ne jamais oublier les affaires.
Rhea a donné naissance à leurs premiers enfants le 31 août 1960, en Norvège, ce qui n’était pas gagné, puisqu’à l’époque Haakon était en mission au Mexique. Mais le couple a jugé préférable de retourner dans un pays sorcier « civilisé » pour la naissance. « Leurs premiers enfants » : deux garçons, des jumeaux. Mon frère et moi. Liam Haakon Svendsen, né le 31 août à 22h, Nicholas Yngve Svendsen, né le 31 août à 22h15. Je vous vois froncer les sourcils… Rien de plus normal. Vous comprendrez plus tard. Nos prénoms ont fait l’objet d’âpres négociations et tractations, dignes de la scène internationale, entre nos parents, afin qu’on y voit notre double ascendance anglo-norvégienne. Liam et Nicholas étant utilisés dans les deux pays, et nos seconds prénoms étant typiquement norvégiens, je crois qu’ils ont été satisfaits du compromis. Passée la joie d’avoir un nouvel héritier pour la famille, s’est posé un gros problème. Parce que oui, Rhéa avait bien fait les choses, et préféré donner deux héritiers en même temps. Dans leur ambition et leur égoïsme intrinsèques, mes parents ont immédiatement vu les soucis que pouvait poser cette double naissance, notamment au niveau de la succession. Haakon a réagi en Svendsen : la famille avant tout. Or, bercé par l’histoire familiale, il a tout de suite imaginé les querelles d’héritage, les brouilles entre frères, les possibles contestations que je pourrais faire à propos de l’heure de notre naissance. Penché sur nos berceaux, alors que nous n’avions même pas une heure de vie, il nous voyait déjà en Remus et Romulus des temps modernes. La solution s’imposait dès lors d’elle-même. Faire croire au monde qu’ils n’avaient qu’un seul fils, Liam, leur aîné. Celui que tout le monde connaîtrait et admettrait comme étant leur héritier. Quant à l’autre, quant à moi… eh bien, il était facile de m’écarter de la succession en m’isolant. Mon père n’avait sans doute pas encore une idée très claire de ce qu’il allait faire de moi, mais cela lui est venu rapidement : je serais l’acolyte de mon frère, son homme de l’ombre, celui qui œuvrerait pour lui dans les coulisses, tandis que Liam prendrait la relève de notre père. Et pour cela, c’était simple, il suffisait de me mettre toujours en situation d’infériorité, de toujours placer Liam un cran au-dessus de moi.
Bien sûr, cela ne s’est pas tellement perçu dans les premiers mois de notre existence ; nous partagions la même chambre, la même nourrice. Seulement, celle-ci avait ordre de toujours s’occuper de Liam en premier, de veiller en priorité à ses besoins et à son confort. Cependant, cela ne nous a pas empêchés de développer une profonde relation. Dès que l’un de nous deux manquait dans la chambre, l’autre se mettait dans une attitude d’attente inquiète, guettant le moindre bruit annonçant le retour de l’absent. Liam refusait de se nourrir quand je n’étais pas là ; je ne dormais pas tant que Liam n’était pas dans le berceau à côté. Nous avions besoin l’un de l’autre. Nos parents n’ont pas cherché à nous séparer alors ; sans doute parce qu’ils ne comprenaient pas vraiment ce que tout cela impliquait, sans doute aussi parce qu’ils voyaient là une occasion de développer encore plus la relation qu’ils voulaient pour nous. Les premiers temps, nous sommes restés en Norvège tandis qu’ils continuaient leurs déplacements à travers le monde, se contentant de sauts irréguliers pour nous voir, quelques instants volés dans leurs emplois du temps pour s’assurer que tout allait bien et entendre le compte-rendu des nourrices. Puis petit câlin, bisou sur le front, et départ pour une nouvelle destination, comme pour fuir les appels au biberon. Rhea n’avait pas vraiment la fibre maternelle. Pour elle, les tâches matérielles ne lui revenaient pas. Elle n’avait pas à se lever au milieu de la nuit pour calmer ses enfants, ni à supporter cris, pleurs, larmes, gémissements et tout ce que peuvent produire les bébés comme nuisances. En revanche, engager des nourrices à prix d’or, ça, ça entrait dans ses capacités, et c’était sans doute à ses yeux l’aboutissement du dévouement maternel. Bref, Liam et moi n’avons pas été malheureux dans notre tendre enfance, bien au contraire.

Nous avons vite compris à quel point nous nous ressemblions, devant l’hésitation des nourrices, leur façon de chercher notre front, d’écarter un peu nos cheveux pour obtenir une confirmation plus précise. Ainsi que des bribes de conversation que nous surprenions : « La chemise bleue unie, c’est bien Nicholas, n’est-ce pas ? » « En effet, celle de Liam est rayée ». Généralement, il n’en fallait pas davantage pour que nous échangions de vêtement, perdant encore davantage les pauvres femmes qui n’en pouvaient mais. Pour nous, c’était un jeu innocent ; on aurait aussi pu y voir une façon inconsciente de comprendre pourquoi, puisque nous étions si semblables, on ne nous traitait pas de la même façon. Quand je devenais Liam, ou que Liam devenait Nicholas…personne ne voyait la différence au premier abord. Alors, pourquoi ? Nous avons osé poser la question une fois. « C’est parce que Liam est l’aîné, Nicholas, c’est lui l’héritier de la famille ». Aux yeux d’un enfant de cinq ans, cela ne voulait pas encore dire grand-chose. « Mais on est né en même temps ! », « Non, Liam est né un quart d’heure avant vous ». À l’époque, on imaginait que ce quart d’heure représentait quelque chose de vraiment important, une grande distance, quelque chose qui dressait une barrière entre nous deux…une barrière que nous ne comprenions pas, parce que nous étions vraiment proches, toujours fourrés ensemble, à faire les cent et mille bêtises que peuvent imaginer les gosses. Nous cacher dans les recoins du château est rapidement devenu un de nos jeux favoris, cela rendait les nourrices folles : elles galopaient dans les couloirs, ouvraient tous les placards, jetaient un coup d’œil dans toutes les pièces, sous les lits, sous les canapés, derrière les nappes, partout, partout, parce qu’elles savaient que nous pouvions être n’importe où, depuis le jour où elles m’avaient retrouvé perché au sommet d’une des bibliothèques paternelles. Avec l’inconscience des jeunes enfants, j’avais escaladé les rangées de livres et m’était blotti au sommet. Il y avait aussi notre moment préféré, quand elles mettaient enfin la main sur l’un de nous deux, lui disaient de ne pas bouger. La gouvernante restait pour le surveiller tandis que la nourrice repartait dans sa course. Mais souvent, un détail logistique l’amenait à s’éloigner quelques instants…et lorsqu’elle revenait, ce n’était plus le même jumeau qui se trouvait là, remplacé par son double. Elle ne s’en rendait pas compte tout de suite. Et pour nous, cela s’achevait dans d’immenses fous rires ; nous étions fiers de nous. Nous aimions beaucoup également parler en même temps, ou compléter les phrases l’un de l’autre ; cela se faisait naturellement, mais elles détestaient cela.
À côté de nos amusements, nous étions des enfants de la Norvège ; nous avons grandi dans la beauté des fjords, saoulés de grandeur et de beauté ; nous avons connu les promenades en traîneau au milieu des congères, la neige haute de plus d’un mètre, bien plus haute que nous. Emmitouflés dans nos capes, avec nos moufles, les bonnets enfoncés jusqu’aux yeux et les écharpes remontées jusqu’au nez, nous pouvions passer des heures à jouer dans la neige. Nous avons connu le blizzard, les immenses tempêtes de neige, qui laissent un silence absolu sur le monde, et le transforment en une étendue blanche. Nous avons également approché la limite polaire, pour voir les aurores boréales et l’endroit où le soleil ne se couche jamais en été et ne se lève jamais en hiver. Nous trouvions cela merveilleux ; il nous semblait qu’on pouvait rester éveillés six mois à jouer sans arrêt, comme une immense longue journée. Et les six mois restants seraient la nuit que nous partagerions sous le regard des étoiles, ensemble, à nous rappeler les moments vécus, avant de nous endormir en même temps, et de passer de fabuleux mois à rêver au chaud. Bah… la réalité nous a vite rattrapés. On s’en est accommodé.
C’est également l’année de nos cinq ans qu’est arrivée notre petite sœur, Solveig. « Chemin du soleil », en norvégien. Nous nous sommes d’abord étonnés de cette intruse qui pénétrait notre univers. À deux, le monde nous semblait parfait ; il n’y avait besoin de personne d’autre. Pourquoi aurait-il fallu s’ouvrir à quelqu’un d’autre, partager nos jeux, nos joies, nos peines ? Nous nous suffisions à nous-mêmes. Nos parents nous disaient bien d’être gentils avec elle…mais au fond, nous ne les voyions pas si souvent, et nous préférions rester entre nous. C’était « Liam et Nicholas », une seule entité, et c’était tout. Nous savions tout l’un de l’autre, étant même capables de deviner les désirs ou les besoins de l’autre, et de les prévenir, nous rendant mutuellement service sans même y penser.

Notre père a dû s’en rendre compte. Les choses ont progressivement changé. Maintenant que nous allions sur nos six ans, il fallait prendre en main notre éducation. Les nourrices nous avaient tout appris en matière de politesse, de maintien ; il convenait de passer à la vitesse supérieure. Des précepteurs furent engagés pour nous apprendre à lire, à écrire, à compter, mais aussi l’histoire de la famille, notre place dans le monde, tout ce qu’il fallait pour faire de nous de parfaits petits sangs-purs. Liam et moi partagions l’essentiel de nos enseignements, mais il avait des cours en plus, il passait même parfois plusieurs heures en compagnie de notre père, dans son bureau, tandis que je me retrouvais libre, désœuvré. J’ai vite maîtrisé l’écriture, j’aimais la façon de former les lettres, cette espèce de magie qu’il y a à former des mots, du sens, à partir de quelques traits. Liam et moi retenions tout très vite, cela avait déjà étonné nos nourrices, cette faculté de nous rappeler des choses même très lointaines. Mais elles n’ont pas compris l’ampleur du problème avant un moment. Comment l’auraient-elles pu ? Nous-mêmes, nous ignorions que notre mémoire était spéciale.

Cette séparation imposée par nos cours nous attristait. Nous n’avions pas l’habitude d’être séparés aussi longtemps. Il nous fallait l’accepter cependant ; on ne remet pas en cause les décisions d’Haakon. Svendsen un jour, Svendsen toujours. Cependant, nous nous racontions tout une fois que nous nous retrouvions enfin. Liam me confiait tout ce que lui disait notre père, je lui relatais les après-midis passés sans lui, à jouer un peu avec Solveig, que nous acceptions de plus en plus. Nos relations avec elle s’étaient normalisées. Après quelques semaines d’observation, nous en avions conclu que malgré les cris, elle était bien mignonne, et nous avions décidé de veiller sur elle. Nous observions les nourrices tandis qu’elles s’occupaient d’elle, nous assurant que tout se passait bien. Ca les rendait folles de nous voir postés là, tous les deux, ou moi tout seul, à les regarder, jusqu’à ce qu’elles remettent Solveig dans son berceau.
Une après-midi, tandis que Liam se trouvait de nouveau enfermé dans le bureau de père, la nourrice m’a embarqué pour une promenade, avec Solveig dans son landau. Il fallait que je prenne l’air selon elle, et il ne servait à rien de me morfondre en attendant mon frère. Car si je ne manquais jamais d’idées pour faire des bêtises quand nous étions deux, je me trouvais cruellement désœuvré quand je me trouvais seul. J’avais besoin de Liam pour agir, d’avoir son aval… Sans lui, j’avais le sentiment que mes gestes ne menaient à rien. Nous sommes allés nous promener près d’un village moldu. À l’époque, je me défiais d’eux ; j’avais en tête les enseignements de notre père sur eux, et je préférais m’en tenir le plus éloigné possible. Sauf que ce jour-là…je m’en rappelle encore comme si c’était hier. Nous longions une forêt de sapin, avançant vers la mer pour admirer les eaux grises. Le village n’était pas très loin sur notre droite ; on voyait la fumée s’échapper des cheminées, on entendait parfois des exclamations en provenance des maisons, des rires d’enfants… Puis quelque chose dans le ciel m’a fait lever les yeux ; c’était très haut, très loin, et ça volait vite. J’ai observé la course de l’objet, le nez en l’air, pendant un bon moment, jusqu’à ce que la nourrice vienne me tirer par la manche. J’ai avancé parce qu’elle le voulait, en ne cessant de tourner la tête pour suivre ce drôle d’oiseau. J’ai fini par lui demander ce dont il s’agissait. Par chance, elle connaissait un peu le monde moldu. « Un avion », m’a-t-elle dit, avant de m’apprendre que cela permettait d’aller beaucoup plus haut, beaucoup plus vite, et beaucoup plus loin qu’un balai. Je ne l’ai pas cru sur le moment ; je ne pensais pas que les moldus étaient capables d’une telle technologie. Liam, à qui j’ai confié la chose en rentrant, n’y croyait pas non plus. Nous avons quand même voulu en avoir le cœur net, et nous nous sommes arrangés avec la nourrice pour avoir des livres sur les moldus. Les avions étaient bien tels qu’elle les avait décrits. J’ai développé un grand attrait pour eux, décidant qu’un jour, je monterais dans l’un d’eux pour faire le tour du monde. À partir de ce moment, j’ai commencé à m’intéresser pour de bon aux moldus, apprenant peu à peu des choses sur leur monde, leurs traditions… Liam s’y intéressait aussi, tout en demeurant plus distant, partagé entre ce que lui serinait notre père et ce qu’il découvrait avec moi. Je me suis débrouillé pour me faire acheter des modèles réduits de différentes sortes d’avions, que je dissimulais avec soin dans ma chambre. Notre père n’était que rarement là, mais je me doutais qu’il n’apprécierait pas vraiment de découvrir ça dans mes affaires. Il a mis quelques semaines avant de découvrir le pot-aux-roses, sans doute informé par l’elfe de maison. Je n’oublierai jamais sa colère ce jour-là, ni la façon dont il a cassé mes jouets en me demandant de cesser mon comportement ridicule. La nourrice qui m’avait parlé des avions a été renvoyé, et mon père est reparti en voyage en grommelant je ne sais quoi sur ma faiblesse de caractère.

Notre vie insouciante au château n’allait cependant pas tarder à prendre fin. À presque sept ans, il était temps que Liam fasse vraiment son entrée dans le monde. Bien sûr, il y avait déjà eu des réceptions chez nous, au moment de Noël, avec les sangs-purs norvégiens, ou notre famille proche. Seule cette dernière était au courant de notre secret. Pour le reste du monde, il n’y avait que Liam, je n’existais pas. Mais à présent, Haakon entendait l’emmener avec lui dans ses voyages, dans les différentes réceptions auxquelles il participait aux quatre coins du monde lors de ses missions d’ambassadeur. Un moment, nous avons cru que nous serions séparés pour de bon, et je crois bien que telle était l’intention de notre père. Mais Liam lui a fait comprendre qu’il n’entendait pas me quitter, et que s’il devait voyager, ce serait avec moi.  Il n’était pas bien grand, mais il dégageait une forme d’assurance tranquille qui pouvait impressionner, vu son âge. Il était sûr de lui, et ce qu’il voulait, il parvenait généralement à l’obtenir. Il était à bonne école avec notre père, et je pense que c’est cela qui l’a poussé à accepter que nous venions tous les deux. J’étais fou de joie, devant le sourire calme de Liam qui semblait dire : « tu vois, je te l’avais promis, on sera ensemble ». Tous les deux, nous nous sentions de taille à affronter le monde entier. C’était nous contre tous les autres. Liam et Nicholas, ensemble, toujours et partout.

Notre première destination a été la France, où nous avons passé quelques semaines. De nouveau, il était hors de question que l’on nous voie ensemble. C’était la gouvernante venue de Norvège qui s’occupait de nous ; l’un de nos précepteurs l’avait accompagnée afin de continuer à assurer notre éducation. Liam et moi passions ainsi l’essentiel de nos journées ensemble, ce qui était le plus important à nos yeux. Le soir, lors des soirées du Ministère ou entre sangs-purs, il partait en compagnie de notre père, tandis que je l’attendais, écrivant consciencieusement le compte-rendu de la journée. La gouvernante ne comprenait pas ce besoin de tout écrire, pourquoi je couvrais des feuilles et des feuilles de mon écriture d’enfant, avec une constance presque inquiétante. Comment lui expliquer ? Pour moi, c’était normal. Il y avait tellement de choses qui s’imprimaient en moi, les paysages, les gens, ce que nous apprenions…il me fallait tout mettre à plat. Cela permettait de voir les différents liens entre les personnes et les évènements…et aussi d’être sûr de ne rien oublier. Devant un tel stock d’informations, j’avais la crainte un peu irrationnelle d’en perdre une partie en route. Liam partageait mon avis sur la question, et il noircissait des cahiers de dessin. Bien sûr, à sept ans, ils n’avaient pas la qualité qu’ils auraient quelques années plus tard, mais ils étaient déjà remarquables, et leur nombre impressionnait. C’était aussi comme cela qu’il me racontait les soirées, déroulant le fil de sa mémoire, dessinant les visages des personnalités rencontrées, me disant avec qui ils avaient dansé, recréant en quelques coups de crayons la salle de réception… Son récit détaillait presque tout minute par minute.
Nous nous sommes tenus sages pendant ce premier séjour, observant comment les choses se déroulaient, ce qu’on attendait de nous. Puis c’est en Inde que nous sommes passés à l’action, et que pour la première fois, lors d’une soirée, je me suis glissé dans la salle. Nous nous sommes follement amusés. Nous étions habillés exactement de la même façon, sans aucun signe distinctif. Liam saluait les gens comme il en avait l’habitude, ceux-ci s’éloignaient un peu…et avaient l’impression de le retrouver, alors qu’ils venaient juste de le quitter. À croire qu’il se faufilait partout, plus vite que son ombre ! Les mimiques surprises que nous surprenions nous faisaient rire intérieurement. Et nous continuions notre jeu, chacun de notre côté, ayant hâte de raconter à l’autre nos résultats. Ca a duré quelque temps, jusqu’à ce que quelqu’un fasse remarquer à notre père l’agilité de Liam, qui semblait être partout à la fois dans les réceptions. Il ne lui a pas fallu longtemps pour comprendre, et il a débarqué, furieux, dans notre chambre. De nouveau, c’est à moi qu’il s’en est pris, gardant Liam à l’écart de sa colère. Il trouvait mon comportement puéril, disait que je faisais tout pour lui déplaire, sortir du rôle qui m’était dévolu ; il me tenait par le bras tout en parlant, me secouant comme un prunier. Puis il a voulu lever la main sur moi. La première gifle a laissé une trace brûlante sur ma joue. La seconde ne m’a jamais atteint. La main de mon père est restée bloquée à mi-course, incapable d’aller plus loin. Je me suis recroquevillé devant son air surpris, craignant que mon pouvoir ait choisi de se manifester au mauvais moment. Il m’a regardé, puis il s’est tourné vers Liam, debout à l’entrée de la chambre, qui nous fixait intensément, concentré. Haakon a laissé retomber sa main, et mon frère a repris son air habituel. Nous nous en tirions à bon compte pour cette fois, la découverte des pouvoirs de Liam occultant en partie la colère de notre père. Mon frère a été félicité pour l’ampleur de sa magie, et les choses en sont restées là. Je l’ai remercié de m’avoir protégé, il m’a dit que c’était normal, que c’était lui l’aîné, et qu’il devait veiller sur moi. Pour moi, je savais que c’était l’inverse, que c’était à moi de le protéger, comme on me l’avait toujours dit. C’était mon rôle, la raison pour laquelle j’étais là. On a laissé tomber le sujet : nous étions là l’un pour l’autre, et c’était tout ce qui comptait.

Au bout d’un moment, nous avons repris notre jeu lors des soirées ; nous étions incapables d’y résister, de ne plus voir les têtes surprises des invités. notre secret a été préservé. Notre père a fini par en voir les avantages ; cette réputation d’ubiquité que Liam se créait déjà lui servirait plus tard. Haakon avait en effet surpris des invités en train de jeter un coup d’œil inquiet par-dessus leur épaule après le départ de mon frère, comme pour s’assurer qu’il était vraiment parti. De même, notre façon de nous souvenir des choses surprenait encore. Lorsqu’un diplomate que Liam n’avait pas vu depuis deux ans se tenait devant lui et se présentait de nouveau, pariant sur le fait que l’enfant ne se souviendrait plus de lui, il se trouvait pris au dépourvu quand Liam ou moi, souriant, lui rappelait toutes les circonstances de leur précédente rencontre, ainsi que le nom d’une partie de ses cavalières.
Notre double présence plaisait à notre père. Au fond, c’était bien là ce qu’il voulait pour nous. Liam menait les choses, et je le suivais, le suppléant dans son rôle, prenant sa place lorsqu’il le fallait. Haakon nous voyait encore faire la même chose dans dix ans ou vingt ans, lorsque je me rendrais à la place de Liam à des rendez-vous dangereux, ou lorsque mon frère aurait besoin d’être à deux endroits différents en même temps. Cela contribuerait également à maintenir une certaine ambiguïté sur son prétendu don d’ubiquité, à entretenir une aura de mystère autour de Liam. Bref, que des bonnes choses pour les Svendsen. Évidemment, Liam et moi ne voyions pas les choses de la même façon ; pour nous, tout cela n’était encore qu’un jeu.

À côté de cela, notre éducation se poursuivait normalement. Nos parents surveillaient nos progrès avec attention. À huit ans, nous pouvions réciter notre arbre généalogique par cœur, et nous connaissions les principaux liens entre les familles que nous fréquentions, que ce soit en Norvège ou ailleurs. Notre mémoire nous y aidait. À côté de cela, nous avions également des leçons sur la magie, même si nous ne la pratiquions pas vraiment encore, des cours d’histoire, mais aussi de danse… Nos parents tenaient à faire de leur héritier un homme accompli, capable de briller partout dans le monde, qu’on ne pourrait prendre en défaut nulle part. Et par ricochet, il me fallait bien profiter des mêmes enseignements, afin de pouvoir devenir Liam quand l’occasion le demanderait. Notre père veillait bien cependant à maintenir la différence entre nous, à toujours mettre mon frère un cran plus haut que moi. Il n’en aurait pas vraiment eu besoin, au demeurant. Liam était l’aîné, et inconsciemment, cela jouait entre nous. Nous étions plus que proches, toujours sur la même longueur d’onde (au point que, sans même nous concerter, nous pouvions nous habiller de la même façon, nous offrir les mêmes cadeaux, ou rendre des devoirs pratiquement identiques. Et personne ne croyait nos démentis pourtant vigoureux), mais lui devenait plus mature, poussé par notre père, tandis que je gardais un grand enthousiasme pour tout. Mon frère suivait les idées de la famille, sans y adhérer totalement, mais il n’avait pas le choix. Il avait pour l’attitude des sangs-purs un certain détachement, un certain recul, qui lui donnait l’air de surplomber tout cela, comme s’il était au-dessus. Il obéissait à mon père parce qu’il le voulait bien…et parce qu’il savait qu’il achetait ainsi notre tranquillité. Tant qu’il suivait les ordres d’Haakon, tout se passait bien. Je ne l’ai appris que plus tard, mais notre père lui avait dit que s’il commettait une incartade, ce ne serait pas lui qui serait puni mais moi. Grande responsabilité qui pesait sur les épaules de mon frère, supposée accentuer encore son ascendant sur moi…et c’est aussi pour cela qu’il essayait toujours de mettre une certaine limite dans nos jeux, une limite que je ne comprenais pas, et dont il ne pouvait pas me révéler la teneur. Je le suivais dans la majorité des cas, m’en remettant totalement à lui. C’était lui l’aîné, lui qui pouvait prendre les décisions justes. Bien sûr, il n’a pas pu m’éviter toute punition ; nous restions des enfants. Que je sois puni à la place de Liam ne me dérangeait pas ; j’avais le sentiment de lui rendre service, de lui épargner quelque chose de pénible…de le protéger d’une certaine façon.
Mais Liam me disait souvent que lorsque nous serions grands, nous serions vraiment libres de faire ce que nous voulions. « Tu verras, Nicholas, » disait-il « on n’aura plus à obéir à personne, ni à suivre leurs règles. On sera tous les deux et on ne pourra pas nous séparer ! »  Nous pouvions rester des heures allongés sur nos lits ou dans le parc, à rêver d’un monde où nous ne cesserions jamais de voyager d’un lieu à un autre, tous les deux ensemble. Comme un tour du monde qui n’en finirait jamais. Et nous voyagerions en avion, bien sûr. « Promis, Nick, qu’on l’aura, ce voyage en avion ! ». Parfois, nous nous imaginions partir du jour au lendemain, sac au dos, pour une immense exploration… Mais comment fuir des parents qui ont accès à toute la planète ? L’avion nous paraissait la meilleure solution, oubliant que ces machines aussi ont besoin de se poser de temps en temps. Cela ne restait que des rêveries. Quoi qu’il en soit, nous n’envisagions notre vie qu’ensemble et sur un plan d’égalité.

Nous demeurions cependant attentifs à Solveig. Nous faisions en sorte de l’inclure dans nos jeux, maintenant qu’elle grandissait un peu, et nous veillions toujours jalousement sur elle. Nous prenions très à cœur notre rôle de grands frères avec elle. Ses cheveux blonds et ses yeux bleus lui donnaient une allure de petite princesse et nous étions incapables de lui résister. Je me rappelle bien du jour où la gouvernante s’est étranglée de stupéfaction en nous découvrant en train de jouer à la poupée avec elle. Et il m’arrive encore de regarder le dessin qu’en a fait Liam ensuite, où lui et moi tentons maladroitement d’enfiler des habits à une pauvre poupée sous le regard enthousiaste de Solveig. Bon, bien sûr, les histoires des poupées n’étaient pas forcément celles qu’on pouvait attendre. Elles avaient tendance à se faire davantage la guerre qu’à jouer à la dînette ensemble. Mais je crois que Solveig ne nous en a pas tenu rigueur ; elle riait aux éclats en nous voyant faire, ce qui nous encourageait encore plus dans nos bêtises. Fidèle à son prénom, elle était notre petit soleil. Nous la portions dehors l’été sous le regard de la gouvernante qui surveillait que nous ne lui faisions pas mal ; nous la traînions dans sa luge l’hiver…et nous nous séparions à regret quand nos parents nous entraînaient à l’autre bout du monde. En quelques années, nous avons eu un large aperçu des cinq continents, même si nous avons aussi effectué de longs séjours en Angleterre dans la famille de notre mère.

La vraie séparation n’allait cependant pas tarder à arriver. Nous en avons brutalement pris conscience en mai 1971, le 9 très précisément. Nous allions avoir onze ans à la fin du mois d’août, ce qui impliquait le début de la scolarité…pour Liam, mais non pour moi. Il était évident que nous ne pouvions pas aller ensemble à l’école mais nous n’y avions jamais pensé. Il nous était tellement naturel de nous dire que nous découvririons tout cela ensemble ! Haakon nous a annoncé la décision un soir, alors que nous étions exceptionnellement cinq à table. Liam et moi avons lâché notre fourchette en même temps pour le fixer. Rhea a enchaîné : « Ne nous faites pas votre numéro des mêmes réactions, c’est ainsi. Liam ira à Poudlard, tandis que tu resteras ici, Nicholas. Tes précepteurs t’enseigneront tout ce que tu auras besoin de savoir ». Liam a alors demandé pourquoi il ne pouvait pas rester ici, avec moi. Notre mère a levé les yeux au ciel : « Cessez vos enfantillages ; Liam, tu comprends bien que ce n’est pas ici que tu tisseras les relations dont tu auras besoin plus tard, il faut que tu sois davantage en contact avec les gens de notre monde ». Liam s’est renfermé ; je connaissais ses pensées. Il n’avait nul besoin de contacts, puisque j’étais là. Mais ça entrait dans les obligations qu’il devait suivre pour que nous soyons en paix… Je crois que c’est vraiment comme ça qu’il voyait les choses, avec l’aperçu que j’en ai aujourd’hui : il ferait tout ce qu’on lui dirait, peu en importait la raison ou la nature, afin que nous puissions être tous les deux. Liam et Nicholas. Mais aller jusqu’à accepter une séparation aussi longue, afin de mieux nous retrouver ensuite ? En étions-nous vraiment capables ? Je n’osais imaginer les longs mois passés loin de lui ; il ne me partageait pas ses craintes, mais je savais qu’il éprouvait les mêmes. Pour la première fois, nous serions seuls chacun de notre côté, à des milliers de kilomètres de distance. Impossible de nous voir pendant des mois. Liam avait peur d’affronter l’école sans moi ; et moi, je ne voulais pas rester seul. Mais nos parents ont été inflexibles sur le sujet. Pour eux, Liam exercerait une scolarité brillante, et moi, je continuerais mon petit bonhomme de chemin, avec la gouvernante et ma sœur, et non pas seul comme je le prétendais. Ils prenaient notre attitude comme un caprice, le signe qu’ils nous avaient passé beaucoup trop de choses. Ils ne comprenaient pas. Normal. Liam et moi passions des heures à imaginer tout ce que nous pouvions pour les faire changer d’avis ; Liam était prêt à promettre de devenir un puissant mage noir, je pouvais jurer d’être le plus sage des enfants à partir de ce moment. Rien n’y faisait. Nous avons menacé de révéler notre secret au reste du monde, de nous présenter comme des jumeaux et de dévoiler la supercherie qui courait depuis dix ans. Nos parents se sont tous les deux énervés mais n’ont pas cédé ; Liam et moi avons dû plier, tenter de nous faire une raison. Est-ce que nous y serions parvenus ? Je ne sais pas, mais sincèrement, je ne pense pas que nous aurions réussi. Nous étions trop proches. « LiametNicholas ».

Est-ce pour cela que tout est arrivé ? Que le drame a eu lieu ? Sans doute. Si nous avions accepté ce qu’on nous imposait, rien ne serait arrivé, mais nous ne le pouvions pas. Si seulement nous avions su… Notre mauvaise humeur nous poussait à multiplier les bêtises et à nous replier sur nous-mêmes. Solveig ne comprenait pas pourquoi nous la délaissions, pourquoi nous éprouvions le besoin de passer nos journées entre nous, de fuir le reste du monde. Nos journées…et même nos nuits. Nous ne dormions plus dans la même chambre depuis nos cinq ans, mais il arrivait souvent que l’un de nous rejoigne le lit de l’autre, par un soir d’orage, après un cauchemar, ou même sans raison particulière, juste pour être avec l’autre. Là, après l’annonce faite par nos parents, nous faisions chambre commune pratiquement tous les soirs. Nous passions des heures à discuter dans le noir, à jurer qu’on ne nous séparerait pas, que rien ni personne n’y arriverait. Qu’on trouverait la solution. Celle de dire la vérité demeurait la plus simple, mais nous craignions les représailles de notre père. Surtout Liam, qui savait que je prendrais tout à sa place. La fatigue nous cueillait tous les deux au cœur de la nuit ; la gouvernante nous trouvait le matin…et soupirait, sans rien dire à nos parents. Elle était sincèrement désolée pour nous.





Liam Nicholas Svendsen ♦ [fiche terminée] 0nst
Ouvert, sociable, moqueur, intelligent, curieux

Physiquement, je suis...

Faites la description physique de votre personnage.
15 lignes minimums demandés.

Parfait. Comment ça, ce n’est pas assez ? Ce mot résume pourtant toute mon apparence physique. Non… ? Ah, il vous faut des précisions ! Eh bien, puisqu’il faut entrer dans les détails…allons-y ! Si vous reportez votre regard sur la photo qui se trouve plus haut, sur votre gauche (oui, ça vous oblige à faire des va-et-vient), vous avez une assez bonne image de moi. Je suis plutôt grand pour mon âge, mesurant autour d’1 mètre 77-78, et j’espère que ma croissance n’est pas terminée. Autant c’est plutôt bien d’être aussi grand à seize ans, autant j’aimerais gagner quelques centimètres d’ici mes vingt ans. Liam est d’accord avec moi sur ce point, c’est plutôt une bonne chose. Je suis –nous sommes– de carrure assez mince, sans l’être trop.
Héritant de ce côté-là de ma mère, mes cheveux sont blonds foncés, tirant parfois sur le clair, sur le foncé à d’autres moments. Tout dépend de l’ensoleillement : je fonce en hiver, tout s’éclaircit en été –encore que ce soit moins visible en Angleterre et a fortiori en Écosse, où le soleil semble avoir été remplacé par les nuages. Ils ne sont pas très longs, assez pour onduler et montrer un peu d’épaisseur. Une mèche se dessine vers la gauche, et le côté un peu ébouriffé permet de casser l’allure donnée par mes vêtements. Quoique, ça me donne aussi un charme désinvolte. Je possède les yeux de mon père, gris-bleu, comme lui.

Je peux évoquer aussi ce qui nous distingue, Liam et moi. Autrefois, quand nous avions chacun notre corps, les gens peinaient à faire la différence et nous confondaient dans plus de 98% des cas. Nous aimions nous habiller de la même façon et, au premier coup d’œil, rien ne pouvait nous distinguer. C’est le second regard, plus circonspect, plus approfondi, déterminé à comprendre ce qui se cachait derrière notre troublante ressemblance, qui permettait de relever quelques menues différences, comme le grain de beauté que j’ai sur le côté gauche du front, tandis qu’il était à droite pour Liam (et là, si vous ne savez pas distinguer votre droite de votre gauche, vous êtes fichu). Maintenant, le problème est quelque peu différent. C’est dans l’allure que l’on nous distingue, même si cela nécessite de faire encore plus attention. Liam est toujours droit, presque strict, l’air sûr de lui, allant d’un bon pas. J’ai l’air plus détendu, plus désinvolte, nonchalant. Il a les traits plus fermés que moi, le sourire dur, moqueur ou méprisant, presque méchant, là où il n’est que gentiment taquin chez moi (sauf quand on m’énerve, là, il peut se durcir. Normal). De même pour le regard ou pour la voix : nous avons la même, mais ce sont les intonations qui nous distinguent. Celles de Liam sont plus tranchantes, incisives. Ce sont peu de choses, je le sais, mais ce sont bien les seules façons de nous différencier maintenant ; pas moyen de faire autrement. Le comportement aussi, bien sûr, mais j’y reviendrai. En fait, maintenant, la majorité des gens ne nous distinguent plus. Il n’y a que Liam Nicholas et ses sautes d’humeur parfois un peu étranges, qu’on lui pardonne volontiers, parce qu’ « au fond, il est bien mignon, cet enfant ».

Côté vestimentaire, notre famille semble avoir érigé l’élégance au rang d’art de vivre ; cela se comprend en voyant le métier de mon père. Quand on est ambassadeur, le jeu des apparences compte énormément ; c’est aussi là que les négociations se gagnent ou se perdent. Aussi faut-il toujours paraître à son avantage. Le monde a de nous l’image que nous lui renvoyons. Autant en tirer parti et leur en mettre plein la vue…avec élégance et subtilité. Pour ce faire, le sur-mesure est à recommander ; pas besoin de marques ou de logos voyants. Le sur-mesure se remarque de loin et crée bien plus d’effet que n’importe quel assortiment vestimentaire. Avec lui, vous marquez tout de suite votre appartenance à un autre monde, à l’élite (avec « e » majuscule et « i » s’étirant à n’en plus finir) de la population. Sur ce plan-là, je n’ai pas le choix, et j’avoue que j’aime les beaux vêtements. Chemises, pantalons droits, gilets ou pulls à col V, vestes constituent l’essentiel de mes tenues. Les couleurs sont plutôt neutres, il y a rarement des extravagances.
Enfin, je porte à l’annulaire gauche une chevalière aux armes de ma famille.


Moralement, je suis...

Faites la description du caractère de votre personnage.
15 lignes minimums demandés.

Question délicate. Je vais parler pour moi en premier lieu, puis j’aborderai la question de Liam. Oui, je sais que c’est de moi qu’on est censé parler, mais justement… Nous n’allons pas l’un sans l’autre. Nous sommes jumeaux, vous vous souvenez ? C’est important pour nous, et plus encore dans notre cas. Car là aussi, c’est ce qui fonde notre différence.

Pour ma part, on me qualifie souvent de drôle, de désinvolte, de superficiel aussi, parce que j’ai l’air de glisser sur la surface des choses sans vraiment m’y attarder. Mon attitude parfois hautaine de sang-pur n’est qu’un leurre, qui ne dure jamais bien longtemps ; j’ai parfois un air condescendant, mais ce n’est pas volontaire ; c’est celui qu’on m’apprend à adopter depuis des années, et il est difficile de s’en débarrasser. Alors oui, je peux paraître prendre les choses de haut, mais ce n'est absolument pas le cas; je suis bien plus ouvert, chaleureux etc que la plupart des gens que mon existence m'oblige à côtoyer (je parle bien évidemment des sangs-purs, j'estime être dans la norme du commun des mortels), plus généreux aussi, même si cela a pu me jouer des tours.  J’ai l’air de rire de tout, de n’accorder d’importance qu’à peu de choses. Je suis le boute-en-train de la bande, pour dire les choses comme elles sont. Presque toujours le sourire aux lèvres, la remarque un peu moqueuse, jamais méchante, à la bouche. Celui qui rit souvent aussi, qui tend spontanément la main aux autres à la fin d’un match ou d’une bagarre. Bref, le type sympa qu’on apprécie bien, et qu’on aime compter parmi ses amis. Lisse en surface, qui normalement ne cache rien de particulier. Ce qui est loin d’être mon cas, malheureusement. Cette apparence que je présente, c’est celui que j’étais avant, et que je maintiens encore à la surface, parce que je ne veux pas me perdre totalement. Je suis –j’étais– profondément gentil, on me l’a dit. Mais c’est fini maintenant. Désormais, depuis mes dix ans, il n’y a plus grand-chose au fond de moi. Plutôt une sorte de vide immense que rien ne peut combler. On pourrait dire que je vis dans le passé en maintenant celui que j’étais à cet âge, mon caractère de l’époque. C’est vrai. Je me fiche de mon avenir ; de toute façon, je n’en ai aucun, contrairement à Liam. Alors, je profite des années de Poudlard pour montrer que je suis encore là ; ensuite, j’imagine que je me laisserai sombrer. À côté de Liam, je n’ai aucune importance.
Que dire à part cela… Je suis plutôt bon élève, puisque Liam et moi conjuguons nos talents respectifs. Mais j’aime aussi étudier. Je retiens tout, et j’aime apprendre, une bonne combinaison, selon moi.

J’ai deux passions dans la vie : l’écriture et les moldus. Oui, drôle de passion, cette dernière, quand on sait d’où je viens, mais bon… J’ai découvert les avions moldus quand j’avais six ans. Depuis, j’ai toujours rêvé de voler à bord de l’un d’entre eux. Je ne vous explique pas la colère de mon père quand il a découvert les modèles réduits que je cachais dans ma chambre, avec l’aide de Liam. Je n’ai jamais cessé de m’intéresser à la culture moldue, à leur monde, à leur technologie. C’est fascinant. Si seulement la magie pouvait œuvrer à leurs côtés, je suis sûr que nous ferions des merveilles. Mais de telles pensées sont un scandale pour les miens, alors je les garde pour moi. Je possède des connaissances pratiquement encyclopédiques sur certains domaines moldus, et j’ai toujours envie d’en apprendre davantage. Mon père s’est un jour moqué de moi en disant que je n’avais qu’à partir vivre avec eux ; quoi qu’il en pense, je ne suis pas près d’abandonner la magie…mais je ne vois pas de mal à apprendre des choses sur ceux qui sont nos voisins et que nous fréquentons si peu.
En ce qui concerne l’écriture… C’est un besoin vital depuis quelques années. J’ai toujours aimé écrire ce qui me passait par la tête, pour ordonner tout ce qui la traversait, tout ce que je retenais. Car nous avons un léger problème, Liam et moi. Nous sommes tous deux atteints d’hypermnésie ; autant dire que nous enregistrons mentalement toute notre vie, que nous nous souvenons des moindres détails d’une journée des années après. Pareil quand je joue aux échecs, par exemple : je me souviens de tous les coups joués, de toutes les stratégies mises en œuvre. Pratique, mais cela a aussi des inconvénients : nous avons besoin d’ordonner, de classer, de ranger toutes ces informations pour ne pas les perdre, ni les oublier, mais aussi ne pas nous laisser déborder. C’est fatiguant de se souvenir de tout ; il nous faut clarifier tout cela. Pour moi, ça s’est traduit par l’écriture, ce besoin de narrer précisément tout ce qui m’arrivait au fil des jours. Avant, je l’écrivais pour moi ; maintenant, ce sont des lettres adressées à Liam, qui racontent tout. Lui, son moyen d’évacuer tout cela, c’était le dessin. Il a un don pour cela. Il dessinait tout ce qu’il avait en tête, son trop plein d’informations, des visages croisés au hasard d’une soirée, un paysage lors d’une promenade, dont les détails ne quittaient pas son esprit. Il le fait encore, alors qu’en temps ordinaire, je suis incapable de tenir un crayon pour autre chose que pour écrire, et encore je n’ai pas une belle écriture.

À propos de Liam… C’est le plus sérieux de nous deux, le plus mature. On dit souvent que l’un des jumeaux adopte un rôle protecteur envers l’autre ; c’est vrai dans notre cas. Liam a été obligé de grandir vite, puisque c’était lui l’héritier des Svendsen ; il a toujours su qu’il aurait des responsabilités à endosser. Et il m’a souvent dit que j’étais sa première responsabilité. Il me protégeait dans notre enfance, s’assurant qu’il ne m’arrivait rien (enfin, il m’évitait autant d’ennuis que possible), et jugulant mon côté intrépide de jeune casse-cou. Il avait un côté un peu plus sombre également, qui ressort davantage à présent. C’est certainement dû au temps passé en compagnie de notre père, avec ses grimoires et sa magie noire. Il suivait Haakon par obligation, car là était son devoir, l’allégeance due aux Svendsen…il n’adhérait pourtant pas totalement à ses idées ; nos discussions sur les moldus lui permettaient de prendre du recul. Mais il n’envisage pas de sortir de la voie tracée pour lui ; si notre père veut qu’il rejoigne les Mangemorts, il le fera, et forcément, je le suivrai. En fait, ce qui le guide vraiment, son objectif, c’est que nous soyons tous les deux ensemble, libres de faire ce que nous voulons. Pour lui, nous aurions dû toujours tout faire à deux, tant dans les affaires familiales que dans nos divertissements. Et je crois que c’est ce qui explique son attitude d’aujourd’hui, sa détermination : il veut me protéger de l’influence de notre père, faire ce qu’Haakon lui dit, pour acheter notre tranquillité. Qu’importe ce que nous faisons à côté, tant que nous sommes ensemble ? Cela lui donne un côté presque impitoyable ; il est indifférent à tout sauf à nous. J’essaie de l’influencer mais c’est difficile, puisque nous ne faisons que nous croiser.
Lui plus sombre, plus mature ; moi plus enthousiaste, plus ouvert : nous faisions vraiment la paire tous les deux.



♦️ Prénom ou Pseudo : Liam, Loulou...
♦️ Âge : 22 ans
♦️ Expérience en rp : 3-4 ans?
♦️ Tu as lu le règlement ? Yep
♦️ Code : [Validé by myself]
♦️ Double(s) compte(s) ? Yep
♦️ Comment as-tu connus le forum ? Recherche sur Google, je crois
♦️ Que penses-tu du forum ? Il faut croire que je l'aime ^^
♦️ Quelque chose à dire ? Rien de particulier

Questionnaire de répartition

Spoiler:


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Message  Liam N. Svendsen Mar 27 Aoû - 18:11

SUITE DE L'HISTOIRE


Dernière édition par Liam N. Svendsen le Ven 13 Juin - 12:48, édité 5 fois
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Message  Dorcas Meadowes Sam 31 Aoû - 15:12

Ok je lis ça ce weekend Wink
Toi tu veux exploser le record de la fiche la plus longue, c'est ça ? Vous faites un concours avec Lulu ? ^^
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Message  Liam N. Svendsen Sam 31 Aoû - 22:38

Prends ton temps pour lire =)

Haha, non, je ne pense pas faire aussi long que Lucas, la partie à Poudlard telle que je la vois est plutôt courte ^^
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Message  Lloyd U. Turpin Dim 1 Sep - 12:31

Moi je veux la suite ! :DD J'ai l'impression de lire un roman, continue !! xD
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Message  Dorcas Meadowes Lun 9 Sep - 15:25

Je suis en train de lire, mais ayant une rentrée assez agitée, j'ai du mal à trouver suffisamment de temps pour me consacrer à ta fiche d'une traite. Promis ce sera fait dans la semaine !! Wink
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Message  Leroy de Louvière Lun 9 Sep - 19:14

Pas de souci, prends ton temps ^^
Bon courage pour gérer la rentrée!
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Message  Le Choixpeau Magique Mer 11 Sep - 16:03

Jeune homme, l'ombre d'une tragédie recouvre ton passé mais, en dépit de cela, tu jettes toujours un regard paisible sur le monde. Ton optimisme forcené et ton ouverture d'esprit font de toi quelqu'un de très... curieux, mais pas dans le sens "Serdaigle" du terme. Je ne crois pas que tu aies ta place chez les Aigles...

Non. Intrépide comme tu l'es, spontané et sociable, tu aurais plutôt ta place chez les Poufsouffles ou les Gryffondors... Serpentard est totalement exclu pour toi, mais... c'est étrange, je ne sais dans quelle maison te placer, comme si deux personnalités distinctes se disputaient ton âme.

Puisque quelqu'un doit choisir, ce sera moi. Je crois que même si tu possèdes les qualités des deux maisons, tu as un avenir qui va requérir beaucoup de courage et d’abnégation, tu seras donc le plus à l'aise chez les GRYFFONDORS !

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Message  Dorcas Meadowes Mer 11 Sep - 16:04

Et voilà, tu peux passer à la suite de ta fiche Wink
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Message  Liam N. Svendsen Jeu 12 Sep - 20:26

SUITE ET FIN:

L’été qui a suivi nos BUSE, sans que nous le sachions, notre père nous a chacun pris à parti. Il avait fini par admettre que deux personnalités se partageaient mon corps, que Liam se montrait en sa présence, mais que mon comportement plus libre à l’école, ma fréquentation des Moldus, témoignaient du Nicholas que j’étais par ailleurs. Cela l’agaçait prodigieusement que j’ose survivre malgré sa volonté de ne voir que Liam. Il me l’a clairement fait comprendre au cours de cet été 1976. Il m’a convoqué dans son bureau, moi, Nicholas, ce qu’il n’avait pas fait depuis des années. Ca a été difficile de rester moi-même, de faire en sorte que Liam ne vienne pas. J’ai pensé à des tas de choses différentes pour détourner mes pensées. Entendre mon vrai prénom dans la bouche de mon père m’a procuré une drôle d’impression, un peu comme quelque chose d’irréel, d’improbable. Comme si deux mondes entraient soudain en collision, alors qu’ils n’auraient jamais dû entrer en collision. On m’appelait souvent Nick à Poudlard, mais très rarement Nicholas. Normal, c’est plus long que Liam. Mais là…j’ai regardé mon père, qui m’observait, sourcils froncés, comme pour s’assurer que c’était bien moi qui étais en face de lui. Évidemment…la différence n’était guère visible. Mais il savait suffisamment étudier les comportements et les attitudes des autres, après une vie entière passée dans la diplomatie, pour comprendre que je n’étais pas Liam. Après une conversation qui pourrait se résumer en: « tu parasites l’existence de ton frère, mais tu as une certaine utilité malgré tout », phrase que je n’ai pas vraiment comprise, il m’a dit que je disposais encore de mes deux années restantes à Poudlard pour mener ma vie comme je l’avais fait jusqu’à présent, mais qu’ensuite, je devrais disparaître pour de bon. Je n’étais pas son fils, ni son héritier. Je n’étais rien. Juste celui qui empêchait Liam de se développer pleinement, gâchait son existence. Qui le détruisait au lieu de l’aider à se construire. Qui, au lieu de le protéger comme cela aurait dû être mon rôle depuis ma naissance, ne faisait que lui nuire, le parasiter. C’était simple : Nicholas devait mourir pour de bon. Haakon mesurait-il l’effet que de telles paroles peuvent provoquer sur un adolescent de quinze ans, presque seize ? Je ne crois pas. Ou alors, il s’en moquait totalement, ce qui était très probable. Il n’avait rien à faire de ma personnalité, de ce que j’étais, de moi. J’ai fini en larmes dans ma chambre, choqué par ces mots qui faisaient écho à ceux entendus tant d’années auparavant : « tu aurais dû mourir à la place de ton frère ». Solveig n’a pas compris ce qui me bouleversait autant lorsqu’elle est venue me rejoindre. Elle avait onze ans à présent, elle effectuerait sa rentrée au moment où Liam et moi entrerions en sixième année. Je me suis contenté de l’attirer contre moi, de la serrer dans mes bras, et elle m’a rendu mon câlin, apaisant comme elle pouvait une détresse qu’elle n’appréhendait pas. Je ne lui ai rien dit des paroles de mon père. Au fil des années, Liam et moi avions tout fait pour la préserver, la protéger de ce que nous vivions. Elle avait plus ou moins compris que nous étions deux, mais c’était tout. Elle était relativement protégée des enseignements de notre père, de la magie noire qu’il mettait tant de cœur à nous apprendre, puisqu’elle n’était pas vouée à régner un jour sur les Svendsen. Liam et moi veillions jalousement sur elle quand nous étions présents, et je lui écrivais très souvent depuis Poudlard. Elle a en elle une grande douceur, une tendresse qu’elle montre rarement, mais que mon frère et moi apprécions à sa juste valeur. Avec elle, mes larmes ont fini par se tarir ; je me suis excusé de mon chagrin passager, et elle m’a changé les idées, en m’entraînant dans un tour de ses coins préférées dans le parc. Ange blond, petit soleil… J’ai failli céder de nouveau au chagrin en réalisant que dans deux ans, je ne la verrais plus, qu’il faudrait que je trouve le moyen de ne plus refaire surface, de tout abandonner à Liam. Mon père avait raison. J’avais déjà failli quand nous avions dix ans. Liam m’avait permis de vivre plus longtemps ; maintenant, il fallait que je rembourse ma dette, que je lui donne l’existence qu’il aurait dû avoir. J’aurais dû le sauver, cette après-midi-là ; c’est moi qui aurais dû le pousser et non l’inverse. Bien sûr, il était hors de question que je parle de cela avec Liam. Je savais qu’il ne l’aurait pas accepté ; il valait mieux attendre le dernier moment. Je préférais ne pas imaginer la façon dont il réagirait en voyant que je ne lui répondais plus, que sa mémoire était de nouveau intacte, qu’il n’y avait plus de trous ni d’oublis. Juste lui. Je craignais de le laisser seul, comme je l’avais moi-même été, avant qu’il ne revienne ; je sais que c’est sa plus grande peur. Mais je ne pouvais pas rester –ou peut-être un petit peu, si je devenais totalement secondaire par rapport à Liam ? Mais nous ne maîtrisions pas vraiment nos changements ; ils pouvaient survenir en des circonstances autres que celles que nous connaissions. Problème insoluble…

Le crayon entre les doigts, je couvre la feuille de traits vifs et précis. Ce qu’il en ressort paraît quelque peu psychédélique. Tant mieux. Ce n’est pas raconter ce que j’ai vécu qui m’intéresse aujourd’hui, pas plus que rendre compte des personnes rencontrées. Non. Cette fois, c’est un dessin exutoire, un dessin libérateur, un dessin canalisateur. J’en ai besoin parfois pour évacuer un trop plein de pensées et d’émotions, comme c’est le cas à présent. Nicholas en a vu certains. Lui aussi noircit des pages et des pages quand il en a besoin ; il a raconté des dizaines de fois ce qu’il s’est passé quand nous avions dix ans. Il s’en veut encore, et en cauchemarde la nuit. Moi aussi, j’en rêve. Mais le dessin d’aujourd’hui, il ne le verra pas. Fébrile, mes doigts courent sur le papier. C’est sombre, coloré, glauque. Un peu malsain peut-être. Tant pis. De toute façon, je le détruirai aussitôt qu’il sera terminé. Il n’est pas destiné à rejoindre la collection de Nicholas. Il me poserait trop de questions s’il le voyait, trop de questions auxquelles je ne pourrai pas répondre. Je dois le protéger de tout cela. Tremblant, je finis par reposer mes couleurs, jette un regard sur mon œuvre avant de la déchirer violemment en plusieurs morceaux. Morceaux qui vont ensuite rejoindre la cheminée, allumée même en été. Il y en a parfois besoin le soir, en Norvège. Les pierres massives du château lui gardent une allure un peu fraîche, parfois trop. Je pose les coudes sur les genoux ; mes mains frottent doucement mes tempes. Merlin… la conversation avec Père est encore présente en moi. Je ne l’oublierai pas. Je n’oublie jamais rien de toute façon. Certaines choses encore moins que d’autres. Nick, si tu savais… Incapable de tenir en place, je me lève, m’avance jusqu’à la fenêtre, jette un coup d’œil dehors, reviens vers mon lit. M’arrête un instant devant le miroir. L’allure chic et élégante que nous partageons tous deux. Mais les photos attestent que nous n’avons pas la même attitude. C’est flagrant quand on sait un peu observer. Nick est souriant, détendu. Désinvolte. Je suis beaucoup plus droit, plus rigide peut-être. Le sourire qui s’esquisse sur mes lèvres n’est pas doucement moqueur ; il est railleur. Le mépris que je peux afficher n’est pas feint, comme chez mon frère, et malgré son talent d’acteur, cela peut se sentir. Ou alors, c’est parce que je connais la vérité.
Je me laisse tomber sur le couvre-lit. Nicholas et moi n’avons pas les mêmes idées sur certains sujets, mais je ne pensais pas que cela prendrait de telles proportions. Que notre père m’obligerait à cela. J’aurais dû le prévoir cependant. Il ne pouvait pas me laisser à l’écart. Je suis son héritier, celui qui prendra sa suite. Je la prendrai, oui. Mais avec Nicholas. Pas seul. Et c’est sans doute pour cela qu’une fois encore, je vais obéir aux ordres.
Les souvenirs de cette après-midi affluent.

Mon père m’a encore convoqué dans son bureau. Que prévoit-il aujourd’hui ? Entraînement à la magie noire, discussion politique, préparation à la vie diplomatique ? Un peu de tout cela à la fois sans doute. J’aime ces discussions avec lui, ce qu’il m’apprend, ce qu’il me dévoile. La magie noire me plaît, elle est plus sauvage que la blanche, plus indomptable. Le reste m’attire moins, mais je m’y intéresse également. C’est toujours bien de savoir comment notre monde est régi. Ca me fait rire doucement de voir à quel point certains s’illusionnent, croient en un monde géré par des dirigeants justes. Belle utopie. Rêves vains. On ne change pas la nature des hommes. Ce qu’ils veulent, c’est le pouvoir, dominer les autres. Que ce soit à l’échelle d’un pays, ou plus modestement dans le cercle familial ou amical.
Je frappe à la porte, entre. Haakon est là, derrière son bureau. Il me fait signe de m’installer, me suit du regard pendant que je m’exécute. Comme s’il tenait à vérifier que c’était bien moi. Comment en serait-il autrement ? Nicholas n’est jamais là quand je suis convoqué. C’est mon tour d’apparaître. Nous avons chacun notre place dans notre système bien rôdé, mais cela, personne ne peut le comprendre. Et surtout pas notre père.
Il ne me quitte pas des yeux, l’air grave. Puis il se lève, se tient devant moi. J’attends qu’il prenne la parole, m’explique la situation. Mon côté calme, plus mature que le caractère enthousiaste de mon Nick, lui plaît. Il prend la parole d’une voix mesurée, me rappelle la situation en Angleterre, l’avancée inexorable de Voldemort, la guerre qui se profile. Tout ce que je sais déjà, parce que nous en avons parlé. Je reprends le fil de la conversation en entendant mon prénom.

–Liam, le Seigneur des Ténèbres a besoin de nouveaux alliés. Il aura le soutien de notre famille, naturellement, mais nous pouvons déjà lui apporter notre aide. Ses proches, les Mangemorts, ont besoin d’élargir leurs rangs. Et quel meilleur vivier que Poudlard pour cela ? Tu peux l’aider, en te ralliant à sa cause, mais en agissant également comme l’un des leurs à Poudlard.

–Que voulez-vous dire ?

–Tu pourrais être les yeux et les oreilles des Mangemorts à Poudlard. Mets à profit les liens noués avec les sangs-de-bourbe et les traîtres à leur sang. Cela t’offre une belle couverture, dont tu pourras aisément tirer parti.

Le nom de Nicholas flotte entre nous sans qu’un mot de plus soit prononcé. Mon père n’a toujours vu qu’un instrument en mon frère, un moyen de me faciliter la vie. Une fois encore, il compte bouleverser son existence en me demandant pas moins de trahir ses amis. Qui, s’ils apprennent ce qui se passe, croiront que c’est Nicholas qui les a livrés. Je sais qu’il est proche des plus ardents opposants de Voldemort, de ceux qui s’élèvent déjà contre lui. Cependant, je crois pas qu’il entende s’engager pour de bon.

–Je ne peux pas, Père. Je ne veux pas profiter de cette couverture, ni trahir des amis.

Les amis de Nicholas sont un peu les miens, de fait. C’est avec eux que je passe une partie de mes moments, en plus de mes amis sangs-purs. Je ne veux pas leur attirer d’ennuis. Haakon les voit seulement comme une occasion pour moi de s’infiltrer dans le camp opposé, d’apprendre des choses sans que l’on me soupçonne.

–Des amis qui ne sont pas les tiens ; des sangs-de-bourbe dont tu n’as que faire.

–Mais…

Il me foudroie du regard, retourne à son bureau derrière lequel il s’assoit. Je me suis levé à mon tour, prêt à partir.

–Tu sais ce qu’il risque, si tu n’obéis pas. Et de plus, si je suis certain de ta coopération, il pourra garder ses idées farfelues quelque temps encore. Vu ce qui s’annonce en Angleterre, ceux qui auront ses idées ne seront pas très bien vus, tu ne crois pas ?

Je me sens pâlir. Le vieux chantage est toujours présent. Mon père achète mon obéissance, casse mes éventuelles résistances en arguant que si j’agis mal, c’est Nick qui paiera. Nick que je tiens à protéger plus que tout. C’est plus fort que moi. Mon frère. Le fait que nous partagions le même corps ne rend pas la menace vaine. Je ne sens pas ce que Nicholas perçoit. Si d’une façon ou d’une autre, il reste bloqué sur lui-même, je ne pourrai rien faire. J’ai aussi l’espoir que si j’obéis bien en tout point, je gagnerai notre liberté à tous les deux. Nous pourrons partir, vivre nos rêves, loin de tout cela. Là, mon père ajoute quelque chose en plus. La tranquillité de Nicholas. Je me doute bien que les Mangemorts ne seront pas très bienveillants envers les sangs-purs qui ne partagent pas leurs idéaux, qui sont plutôt pro-moldus. Si je fais ce qu’on me dit, on tolérera plus facilement ses pensées. On ne l’embêtera pas avec ça. Il suffit que j’obéisse…

Je relève les yeux vers mon père. Un fin sourire, à peine visible, joue sur ses lèvres. Il sait déjà qu’il a emporté mon adhésion pleine et entière. Naturellement. Je ferais n’importe quoi pour protéger Nicholas. Même trahir, pour que lui n’ait pas à le faire, ou à blesser ses amis. Je le protégerai envers et contre tout. Il ne subira pas les représailles de notre père, pas plus que les attaques des Mangemorts.

–Je suis à vous, Père. Mais ne lui faites pas de mal.

J’ai l’impression d’avoir un serpent en face de moi, quand mon père me sourit.

–Bien sûr que non. N’oublie pas qu’il t’est interdit de le prévenir. Je sais qu’il te raconte tout. S’il est mêlé à des choses et que je l’apprends par un autre biais que le tien…

Inutile pour lui d’achever sa phrase.

–Ca ne se produira pas.

–Alors, à bientôt, Liam. Je suis fier de toi, mon fils.

Je le salue, quitte le bureau. Retourne dans notre chambre, où j’attrape mes crayons pour noircir rageusement mes feuilles.

Nicholas ne doit rien savoir évidemment. Je ne peux pas le lui dire. Je serai le seul traître, le seul à avoir failli. Mais c’est pour le protéger. J’espère seulement que s’il l’apprend un jour, il ne m’en voudra pas trop. Un sourire amer me tord la bouche. Gryffondor, hein ? Je me rappelle parfaitement de sa lettre, le soir de la rentrée en première année. « Tu es le garçon le plus courageux que je connaisse ». Non, Nick, on ne fait pas plus lâche que moi…je suis prêt à tout pour toi, parce que je ne veux pas te perdre, parce que tu es tout pour moi. Tu as toujours eu tellement confiance en moi, j’ai essayé de tout faire pour être à la hauteur, pour te protéger…
Je veux qu’on soit ensemble, je veux t’offrir tes rêves. Quel que soit le prix que j’aurai à payer pour cela.


La rentrée finit par se profiler à l’horizon. La sixième année…nous devrions l’aborder d’un point de vue serein. Nos BUSE ont été passées avec succès ; nous avons obtenu de bonnes notes dans toutes les matières. Il n’y a pas d’enjeu pour cette année ; les ASPIC ne sont que dans deux ans. Et pourtant… Quelque chose m’inquiète. Je me fais certainement des idées sur le sujet. Pour la première fois, Solveig est montée dans le train. Elle nous a rapidement laissé pour rejoindre les enfants de son âge. Je croise les doigts pour que tout se passe bien pour elle.

L’année a plutôt bien commencé pour nous deux ; nous avons continué comme d’habitude. J’ai tout fait pour dissimuler à Liam ce que notre père m’a dit au cours de l’été, et je crois que j’ai plutôt bien réussi jusqu’à présent, il ne se doute de rien. Lui paraît parfois un peu inquiet. Sans doute angoisse-t-il devant les nouvelles de plus en plus alarmantes du monde des sorciers. Des gens sont assassinés tous les jours ; des élèves de l’école ont même été agressés il y a quelques mois, par les Mangemorts ; les parents d’une de nos condisciples ont été tués… L’ombre de la guerre est toujours plus présente, même dans les murs de l’école. Les élèves commencent à préparer leur réponse à leurs futurs adversaires. Je ne sais pas encore quoi faire. Je soutiendrai mes amis, bien sûr, les défendrai. Mais jamais je ne m’opposerai à Liam sur  le sujet. Je souhaite seulement que nous ne suivrons pas des voies trop différentes. En plus du problème matériel…je ne veux pas perdre mon frère à cause de cela.
On a encore des choses à vivre tous les deux, et je veux les accomplir avant de devoir le laisser. J’espère simplement qu’on nous en laissera le temps.

**************


Fiche terminée...avec toutes mes excuses pour la longueur x) ce n'était pas prévu.


Dernière édition par Liam N. Svendsen le Ven 13 Juin - 12:53, édité 1 fois
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Message  Dorcas Meadowes Dim 15 Sep - 11:13

Nickel, c'est bon pour moi ! Tu es donc désormais...

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