Les Maraudeurs R.P.G
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Charlotte Alice de Louvière • Terminée!

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Alice Queen's
Charlotte A. de Louvière
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Charlotte Alice de Louvière • Terminée! Empty Charlotte Alice de Louvière • Terminée!

Message  Charlotte A. de Louvière Mer 6 Fév - 13:56

Nom : De Louvière
Prénom : Charlotte, Alice
Surnom : Charlie
Âge : 21 ans
Date & Lieu de naissance : 2 Octobre 1956, France
Sexualité : Hétérosexuelle
Sang : Mêlé
Quel était votre maison à Poudlard ? Gryffondor
Situation : Célibataire
Métier : Médicomage débutante / Serveuse&chanteuse dans un bar
Baguette : En bois de chêne, 24 cm et poil de licorne.
Patronus : Antilope
Avatar : Emma Stone

Pour en savoir plus

Spoiler:


Charlotte Alice de Louvière • Terminée! Emma-3-emma-stone-32424981-500-269
"I respect our traditions - NO! I'm just kidding!"

Votre histoire avant et pendant Poudlard



PART. 1 L'ANGLETERRE

Juillet 1965 - France

- Charlotte ? Qu’est-ce que c’est que ce prénom sérieusement Pap’ ?
-Ton arrière-arrière-arrière-grand-mère s’appelait ainsi.
-Bah… quelqu’un aurait dû lui dire que c’est le nom d’un gâteau !

Comme si se faire appeler « Pap’ » ne l’avait pas déjà assez fait grincer des dents, Zacharie de Louvière regarda avec agacement sa fille lui expliquer en long, en large et en travers pourquoi son prénom ne lui allait pas, avant d’embrayer avec celui de son père qui selon elle rimait avec « Canaris », « Carie » ou « Panaris ». Des trois, il ne savait lequel l’insultait le plus.
Charlotte n’était pas comme les autres enfants sangs-purs bien éduqués : elle refusait de porter les vêtements que sa mère choisissait pour elle, n’aimait pas manger comme et avec les autres membres de sa famille, ne se tenait jamais tranquille, n’écoutait personne d’autre qu’elle, et bien sûr pour tout arranger n’arrivait jamais à se taire lorsqu’il en aurait été préférable.
En d’autres termes, malgré l’éducation respectable donnée par ses deux parents, Charlotte n’en faisait qu’à sa tête, semblait avoir même vécu les premières années de sa vie dans la forêt avec des loups tant ses manières laissaient à désirer. Plus encore : elle refusait catégoriquement de changer ses habitudes quand bien même les remarques étaient lancées par d’autres que ses propres parents. Tout ceci posant d’innombrables problèmes au sein de la famille sang-pur : Zacharie aurait au moins aimé que sa fille se comporte comme il le souhaitait devant Emmeran qui représentait leur riche et noble lignée de sorciers en tant qu’aîné. Oui, Zacharie aurait aimé. Hélas, les choses étaient différentes.

- Tu crois qu’on pourrait partir plus tôt au repas chez Onc’Emmeran ?
- Nous sommes attendus pour 20h pile Charlotte.

Son père n’avait même pas levé son nez du journal qu’il lisait à table. Il continuait sa lecture avec persévérance, subissant en silence les questions et autres remarques de sa fille. Charlotte soupira, lécha encore la cuillère. Elle loucha sur l’assiette de brownies qui se trouvait sur la table, à quelques centimètres d’elle… il aurait fallu simplement d’un geste du bras…

- Charlotte…, la prévint-il d’un ton réprobateur, trop conscient de l’appétit de la petite sorcière.

Elle reporta son attention sur son père avec un sourire angélique, dévoilant les espaces vides que ses dents de laits avaient laissés en tombant.

- Tu sais…je suis techniquement en pleine croissance Pap’, je mérite de manger en conséquence de ces grands efforts que produit mon corps pour grandir. C’est ce qu’un livre dit.
- Quel livre ? s’étonna-t-il en pliant son journal.
- Un livre sur le corps qui grandit, répondit-elle sans se démonter.
- Tu as lu tout le livre ?
- Oui.
- Le titre ?
- Peu importe ! Mon corps grandit, je me dois de lui donner les forces nécessaires pour l’aider. En parler ne fait que l’affaiblir de seconde en seconde !
- Et de quoi a besoin ton corps exactement ? poursuivit-il avec un léger sourire.
- De brownies, fit-elle trop rapidement.
Zacharie fit disparaître l’assiette de la table d’un coup de baguette, et se saisit d’une pomme pour la poser devant les yeux ahuris de Charlotte.
- Perdu, dit son père. Dis à ton corps que les fruits l’aideront nettement mieux.
La petite sorcière le regarda dédaigneusement, pris la pomme pour croquer dedans et descendit de sa chaise.
- Mon corps et moi…on ne te parle plus.

Puis, elle sortit de la salle à manger pour monter –en s’assurant d’être entendue- les escaliers.

Si Charlotte voulait partir plus tôt pour se rendre au dîner de ce soir, ce n’était certainement pas pour voir son oncle Emmeran. En vérité, la petite sorcière était impatiente de retrouver son cousin Ambroise, lui aussi convié au repas familial. Repas dont Charlotte se serait bien passé en d’autres occasions car Emmeran n’était pas son plus grand fan, et elle devait bien avouer que son plus vieil oncle faisait clairement peur. Ce n’était pas tant son autorité naturelle, mais plutôt son aura effrayante et menaçante qui donnait à Charlotte des frissons incontrôlables. Ça se sentait à des kilomètres… Emmeran n’était pas quelqu’un de bien. Il n’y avait ni bonté, ni compassion chez lui. C’était presque comme une évidence, si bien que personne n’aurait pris la peine de vérifier. Cela relevait du constat.

Ce fut ce soir-là que la vie de Charlotte prit une autre direction. Vous savez, comme lorsque l’on dit que la vie est un chemin tout tracé, que tout est écrit et que nous ne pouvons rien y changer ? Eh bien, oubliez ça. C’est stupide. La vie se dessine au fur et à mesure, on trace trait par trait, parfois dans des directions auxquelles nous n’avions pas pensé. Ce n’est ni le Destin, ni la Chance ou quelque autre puissance supérieure invisible : c’est le libre arbitre. Notre pouvoir de prendre des décisions est la seule puissance qui existe. Malheureusement, quand on est enfant on subit les décisions de nos parents. Car nous ne sommes pas libres encore. Nous sommes des enfants, soumis à l’autorité parentale censée nous guider. Pour notre "bien".
Ainsi, le choix fut fait et annoncé pendant le dîner. Zacharie, sa femme enceinte de trois mois et Charlotte déménageaient pour l’Angleterre. Zacharie voulait travailler là-bas d’après ce que Charlotte avait compris : c’est-à-dire qu’elle n’avait pas très bien compris en fait. Elle avait entendu des mots comme «  finances », « investissements », « projets », « économie sorcière ». Et un tas d’autres, longs et compliqués, qu’elle n’arrivait même pas à prononcer. Tout ce qu’elle comprenait, c’était qu’elle serait éloignée de son cousin Ambroise, de la France, de la maison dans laquelle elle était née.
Sur le coup, la sorcière avait froncé les sourcils, retroussé son petit nez d’un air mécontent et avait croisé les bras. Elle n’avait rien dit du dîner, au plus grand plaisir d’Emmeran probablement qui trouvait sa nièce toujours trop agitée et  inappropriée.
En revenant au manoir, après avoir pris congé des oncles, tantes et cousins, cousine, Zacharie alla mettre sa fille au lit. Comme chaque soir, ce n’était pas Cécilia, sa mère, qui la bordait mais son père. Cécilia ne s’intéressait à rien à part ses propres besoins, elle incarnait à elle toute seule l’égoïsme plus ou moins consciemment. Elle aimait les salons, les diners et les soirées mondaines tout en les détestant : Charlotte n’avait jamais compris. Pourquoi s’en plaindre et y aller quand même ? Mais ce n’était qu’une incompréhension de plus à ajouter à une longue liste d’autres incompréhensions. La mère et la fille n’étaient ni proches, ni semblables : Charlotte avait toujours préféré son père.

- Est-ce que tu vas beaucoup travailler là-bas ? demanda-t-elle.
Zacharie s’installa sur le rebord du lit et soupira.
- Oui.
- Comme ici ?
- Exactement.
- Alors, qu’est-ce qui change ?
- Rien.
- Bah alors on reste ici si y a rien qui change !
Deuxième long soupire.
- Charlotte…
- Charlie, corrigea-t-elle.
- Ah bon ? Quand as-tu décidé de changer de prénom ?
- Pendant le dîner, quand tu as décidé de nous faire déménager. Tu me dois bien ça Pap’ !
Son père leva les yeux au ciel, agacé.
- Charlotte…commença-t-il
- Charlie !
- Charlotte…
- Mais t’es sourd ma parole !
- Charlie, tu ne pourras pas agir comme ça encore très longtemps tu sais ? Tu n’écoutes jamais rien, tu n’obéis pas. A croire que ta mère et moi ne t’avons pas éduqué. A partir de maintenant, je veux que tu fasses des efforts. De vrais efforts. Tu dois nous appeler Père, et Mère. Et pas … Pap’ et Mam’.
- Mais…
- Non, l’interrompa-t-il d’un ton ferme. Tu grandis Charlie, tu ne seras pas toujours une enfant à qui l’on permet des caprices. Nous déménagerons, quoique tu en dises.

C’était les derniers mots qui avaient mis fin à cette conversation. Evidemment, Charlie avait râlé le lendemain, le sur-lendemain, et les jours après. Elle avait tapé des pieds, retenu sa respiration jusqu’à devenir bleue, avait crié, gesticulé, marchandé mais rien de tout ceci n’était venu à bout de la décision de son père. Cécilia, elle, se délectait de cette nouvelle aventure : l’Angleterre, disait-elle, serait parfaite pour eux. Elle la décrivait comme élégante, sophistiquée et charmante. Hélas, tout ce qu’entendait sa fille, c’était la douloureuse promesse de la solitude. Elle ne verrait plus Ambroise, ni les quelques autres amis parmi les familles sangs-purs que côtoyaient ses parents. Et même si son père lui avait promis de repartir en France pour chaque vacance, Charlie savait que ce ne serait plus pareil. Tous ces longues années à s’imaginer aller à Beauxbâtons avec son cousin préféré, et tout à coup… le rêve s’évanouissait, disparaissait sans espoir de retour.



Quelques mois plus tard, ils étaient partis. Les adieux n’avaient pas été longs : Zacharie et sa femme savaient très bien que c’était loin d’être la dernière fois qu’ils voyaient le reste de la famille. Mais pour Charlotte, cela ressemblait à la fin du monde. Elle s’était rendue chez son oncle Melian, accompagnée de sa mère, pour dire au revoir à Ambroise et lui faire jurer sur un paquet de brownies de lui écrire tous les jours. Et il tint parole car chaque jour depuis son arrivée en Angleterre, elle reçut une lettre de la part de son cousin.
Les premiers jours dans leur nouvelle demeure furent longs et difficiles. La petite sorcière ne s’accoutumait pas à son nouvel environnement, n’aimait pas la nourriture anglaise, sauf lorsqu’ils s’agissaient de bacon, de gâteaux ou de glaces évidemment. Elle n’aimait pas plus apprendre l’anglais. Ainsi, elle refusa de parler et de manger quoique ce soit, demandant à son cousin de lui envoyer en secret quelques spécialités françaises qui lui manquaient déjà. Une fois qu’elle réalisa que son silence, tout comme se priver de nourriture ne ferait pas changer d’avis son père, Charlie du trouver de nouveaux stratagèmes pour montrer son mécontentement. Et comme Zacharie travaillait la majorité du temps, que Cécilia était enceinte et donc incapable de supporter et de s’occuper de sa fille (La belle excuse !), la sorcière eut droit à des tas de gouvernantes. Enfin, le plan de départ était de n’en engager qu’une seule, mais malheureusement Zacharie vit défiler avec désespoir les meilleurs comme les moins douées. Au total, Charlotte réussit à en faire fuir une bonne vingtaine.
Tous les coups étaient permis : serpents dans le lit, araignées dans la baignoire, disparition de toutes les affaires (enfin, disparues…pas vraiment. Charlotte les avait découpées et utilisées comme confettis qu’elle avait jeté sur la gouvernante en s’écriant « Bienvenue à la maison ! »), et tant d’autres farces qui prirent au fur et à mesure des forces plus vicieuses et efficaces, comme l’imagination travaillait fortement. Pour celles qui avaient le plus résisté aux plus atroces stratagèmes sortis de la tête de la petite sorcière, c’était à coup de harcèlement, de questions interminables (vraiment interminables…essayez un peu de faire taire une gamine avec la langue bien pendue et qui ne s’arrête de parler que pour prendre sa respiration et repartir de plus belle !), de lettres de menaces, de manipulations pour les faire renvoyer en les faisant accuser de n’importe quel méfait dans la maison.
Ce fut donc avec beaucoup de persévérance que Charlotte mit les nerfs de son père à rude épreuve, tandis que Cécilia, elle, approchait du terme de sa grossesse. Bientôt, Charlie aurait un petit frère. Et ça, c’était une nouvelle que la petite sorcière avait bien du mal à digérer. Elle ne comprenait pas pourquoi ses parents avaient attendus aussi longtemps avant de « mettre une nouvelle graine dans le ventre de sa mère ». La vérité, c’était que Cécilia et Zacharie n’avaient pas partagés le même lit depuis des années. Cécilia s’était refusée, pour des raisons obscures dont son mari n’avait aucune idée, de respecter son devoir conjugal. Mais n’ayant qu’une seule fille, le couple se devait d’assurer une descendance plus convenable, à savoir un héritier.
En janvier 1966, Alexandre naquit.
Au début, Charlie s’était simplement dit que ce serait un obstacle de plus à son amusement, que ses parents avaient fait ça juste pour l’énerver. Mais au fil du temps, elle comprit qu’il y avait bien plus d’avantages que d’inconvénients à avoir un petit frère. D’abord, il captait toute l’attention ce qui laissait le champ libre à la sorcière pour faire un tas d’autres bêtises qui paraissaient toujours moins importantes que le bien être du bébé. Puis, quand il serait grand, elle pourrait l’utiliser comme partenaire de crime – car hélas elle ne bénéficiait plus de la présence d’Ambroise pour ce genre de choses, même s’ils arrivaient à se rattraper largement pendant les vacances. Sans oublier qu’Alexandre se révélait plutôt distrayant. Un bébé, c’est chouette, avait juste pensé Charlotte en définitive.
Son avis changea avec le temps. Tout comme pour l’Angleterre d’ailleurs, car puisque les mois passaient et que Zacharie n’abandonnait toujours pas son idée de gouvernante, et qu’il était clairement hors de questions qu’ils retournent en France, Charlie s’était juste habituée à cette idée. Son anglais se perfectionna avec les années, même si elle avait toujours ce charmant accent que les anglais semblaient apprécier. Ce qui l’avait fait surtout fait changer d’avis, c’était la promesse d’une école encore plus merveilleuse que Beauxbâtons – fort heureusement, Zacharie avait trouvé cet argument irréfutable qui sauva d’autres gouvernantes d’un destin tragique.
Ainsi, Charlie était impatiente d’entrer à Poudlard, de voir le « barbu célèbre » et de trainer dans les couloirs du château.

PART. 2 POUDLARD

L’année 1967 marqua le début de la scolarité de la sorcière. Poudlard, cet endroit magique dont elle avait rêvé depuis que son père lui avait assuré qu’elle ne voudrait plus jamais en partir. Qu’en savait-il ? s’était-elle dit. Après tout, Zacharie avait fait ses études à Beauxbâtons. Mais d’après les dires des anciens et actuels étudiants de Poudlard, cette école avait quelque chose d’unique que ni le charme français ou russe ne pourrait espérer égaler un jour. Evidemment, elle n’avait pas seulement entendue de jolies choses sur Poudlard : ses oncles et tantes, particulièrement Emmeran, trouvait que l’école ne respectait pas certains critères comme la pureté du sang, les traditions sorcières (l’enseignement des moldus avait été rudement critiqué), et bien sûr Emmeran avait énuméré tous les noms qui ne lui inspiraient que du dégoût dans le corps enseignant. En particulier Dumbledore – oui, le « barbu célèbre » comme l’appelait Charlotte.
Mais elle s’en fichait bien de ce que pensait Emmeran. Elle se fichait qu’il y ait des nés-moldus, des sangs-mêlés ou des nains croisés avec des trolls. Peu importait. Charlotte n’aimait guère le monde que les familles sangs-purs aimait dessiner et redessiner avec leurs fameux idéaux et leurs grandes traditions qui n’étaient grandes finalement que par leur nom. Ils enfermaient les choses dans des boîtes, posaient des limites qui dérangeaient Charlie. Elle voulait un monde avec des couleurs, des gens différents et changeants, elle aimait l’originalité, respectait le progrès comme le passé. Ce n’était pas tant toutes les traditions qui lui déplaisaient : en vérité, elle ne se plaignait pas de l’unité, la solidarité dans les familles sangs-purs, et l’aristocratie non plus n’était pas quelque chose qu’elle rejetait – il fallait bien des riches, des pauvres et des moyennes classes, ainsi était la société sorcière, comme moldue – mais c’était plutôt cette haine envers les gens dénués de magie, et les sorciers qui « osaient » se liaient à eux qui donnait à la sorcière toutes les raisons pour détester ces idéaux et ces traditions qui ne faisaient qu’entretenir cette stupide animosité. Animosité qui transformait les sorciers sangs-purs en d’ignobles bêtes. Ils ne pensaient qu’à éliminer, tuer, éradiquer la « maladie moldue », sans pourtant se rendre compte que la maladie qui persistait depuis des générations n’était nulle autre qu’eux. Ainsi, les opinions de Charlie étaient nées silencieusement au sein même de cette maladie.
Et aller à Poudlard la conforta dans ses idées. La sorcière ne fut pas envoyer à Serpentard, ni à Serdaigle – elle n’était pas assez studieuse parait-il - , ni à Poufsouffle mais c’était bien à Gryffondor que Charlotte trouva sa maison. Zacharie en fut plus que contrarié, il envoya de multiples lettres à Dumbledore, prétextant que le Choixpeau était défectueux, mais aucune des lettres qu’il envoya ne fut vraiment prise au sérieux. Charlotte était une lionne, pas un serpent. Son courage et sa témérité l’avaient éloigné de la maison Serpentard.
Si Cécilia, elle, en grinça des dents par humiliation – oui, comment allait-elle expliquer durant ses habituelles mondanités que sa propre fille était à Gryffondor ? - , Zacharie lui se fit vite une raison. Il du cependant en répondre devant son frère – Emmeran n’appréciait que moyennement que sa nièce représente de cette manière leur glorieuse famille.  Ce fut donc le début d’une longue et pénible période de conflits et de rappels à l’ordre : Emmeran voulait s’assurer que son frère élevait sa fille correctement et qu’il n’y aurait aucune pomme pourrie sur leur arbre généalogique.

Aller à Gryffondor fut pour Charlotte d’autant plus une bénédiction que sa famille s’en décomposait de rage et d’humiliation. Ce n’était pas qu’elle aimait les faire s’enrager – même si le spectacle était tout à fait délectable – mais elle aimait briser leurs petites barrières d’esprits intolérants. Elle n’était pas à Serpentard, et alors ? Cela ne faisait pas d’elle une paria pour autant. Ca la rendait différente peut-être, loin de l’image que ses parents s’étaient fait d’elle mais au moins elle ne prétendait pas être quelqu’un d’autre. Pour Charlie, c’était l’important.
La première année fut comme elle l’espérait : remplie de nouveautés, d’une multitude de personnalités variées et étonnantes, de cours passionnants comme ennuyeux, de drôles de professeurs et d’un château qui n’en finissait pas de surprendre la sorcière – ah, ces escaliers ! Charlotte fut tout de suite appréciée, même si son caractère était difficile parfois à supporter, elle n’eut aucun mal à se faire des amis. Ils étaient une belle bande à l’époque. Toujours en train de faire les 400 coups, de rires au nez des profs, de faire des farces au concierge. Parfois même, certains aimer s’opposer aux Serpentards qui osaient s’en prendre à eux. Mais Charlotte connaissait les limites : si sa famille la laissait tranquille, c’était tout simplement parce qu’elle savait rester discrète sur ses opinions et qu’elle gardait ses fréquentations secrètes. Ainsi, elle resta loin des Serpentards – du mieux qu’elle le pouvait – pendant quelques années, le temps que ses parents s’accoutument aux couleurs de sa maison.
Malgré tous ses efforts, Charlie ne put effacer cette malheureuse réalité : son père avait honte et s’inquiétait. Oh bien sûr, il la défendait coûte que coûte devant ceux qui lançaient des piques gratuits en se moquant de la direction que prenait l’aînée. Il avançait toujours de bons arguments : « Gryffondor est une maison mal fréquentée mais brillante malgré tout », « C’est un signe de courage et cette valeur est importante », « Ma fille est une fonceuse mais elle sait être aussi rusée qu’un serpent », « Ça lui forgera le caractère de voir comme les sangs-impurs se comportent ! ». Pourtant, il pouvait y mettre toute la bonne volonté du monde, Charlotte voyait à chaque parole la honte envahir ses yeux et l’inquiétude étirer ses traits. Elle savait ce qu’il pensait, ce qui le torturait : il avait peur de son frère. Il craignait que sa fille soit trop différente d’eux, et que le fossé qui se  creusait depuis quelques temps déjà ne finisse par avoir des conséquences regrettables.

Au fil du temps, Charlie s’en accommoda. Elle mit cet état de fait de côté, et se concentra sur d’autres choses qui en valaient la peine. Son petit frère, Alexandre, figurait parmi elles. Il grandissait si vite que la sorcière s’étonnait à chaque fois en rentrant pour les vacances qu’il ait autant changé. Pour le coup, elle avait oublié les raisons qui à sa naissance l’avaient poussé à le détester : on disait que ce phénomène était normal, quelque chose appelé jalousie mais peu importe. Elle aimait son frère même si elle voyait au fil des années l’influence catastrophique de ses parents, et de son oncle. Emmeran prenait drôlement au sérieux l’avenir du petit Alexandre, et Ambroise donnait souvent des détails alarmants à sa cousine. Alexandre semblait prendre goûts aux récits atroces et aux idéaux de leur famille, et la vitesse affolante à laquelle Emmeran avait mis le grappin dessus inquiétait rudement Charlie.
Mais les bonnes nouvelles compensaient avec les mauvaises : Alexandre plongeait peut être dans cet univers sordide sans que sa sœur ne puisse rien y faire, mais Leroy, le fils d’Emmeran, semblait sortir la tête de l’eau avec l’aide d’Ambroise. Charlie n’avait jamais vraiment été proche de son autre cousin, Leroy était toujours si arrogant, à crier sur tous les toits qu’il était L’héritier, le fils du chef de famille. En d’autres termes, qu’il valait nettement plus qu’eux. Aussi, quand Ambroise avait expliqué à sa cousine qu’il comptait le ramener « de l’autre côté de la barrière », elle avait ris. Impossible, avait-elle pensé.
Eh bien, quelques temps après, Ambroise exerçait sa bonne influence sur Leroy et ce n’était qu’une question d’années pour qu’il en arrive au même point qu’eux, bien que plus jeune de quatre ans.
Malgré tout, Charlie restait sceptique quant au devenir de Leroy. Il avait semblé si sûr de lui avant le départ de la sorcière, tellement en accord avec les idéaux sangs-purs que l’imaginer changer de bord restait du domaine du surnaturel pour elle. Plus surnaturel encore que tout ce que l’on pouvait trouver dans le monde magique. Elle avait averti Ambroise : se montrer prudent avec le fils d’Emmeran ne pourrait que lui rendre service. C’était comme on dit « trop beau pour être vrai ».

De son côté, Charlie parvint à se faire peu à peu une réputation parmi les enseignants de Poudlard. Un petit clown était né d’après eux. Elle ne cessait de leur en faire voir de toutes les couleurs – après tout, ce n’était pas parce qu’elle avait décidé de ne pas s’en prendre aux serpentards que les professeurs, eux, étaient à l’abri. Il fallait bien qu’elle trouve un moyen de tester ses farces, non ?  
Ça ne dura pas longtemps. Si Zacharie était en général un père indulgent – envers elle du moins - , cette fois-ci les choses se passèrent autrement. Elle reçut des lettres au début, ou plutôt ce qui s’apparentait le plus à des avertissements enrobés de diplomatie ; puis, ce fut le tour des beuglantes, technique moins discrète et plus communicative. Mais ce n’était rien face aux disputes qui surgirent pendant les vacances – Zacharie n’avait pas attendu longtemps pour remettre le sujet sur le tapis une fois sa fille rentrée à la maison.
Comme punition, et mesure exemplaire afin de faire taire définitivement les remarques de son frère, Zacharie décida d’engager un précepteur en Magie Noire pour l’enseigner à sa fille. Le précepteur fut choisi sur des certains critères évidemment, et Charlie eut bien du mal à ne pas se plier à son autorité.
Aussi, elle n’en finissait pas de s’en plaindre.

27 décembre 1968
Lettre adressée à Ambroise de Louvière
De la part de Charlotte A. de Louvière.


Mon très cher cousin,

Je joins à cette lettre un paquet de dragées que tu m’as tant réclamé et que tu n’arrives pas à trouver en France. J’espère que tes parents ne te mènent pas trop la vie dure pendant ces vacances bien méritées. J’aurais tant aimé venir te voir, malheureusement Père semble décidé à devenir un parfait Emmeran numéro 2. Il ne me laisse ni sortir, ni m’amuser. Ma maison est devenue une prison – excepté que j’ai droit aux charmantes visites du stupide précepteur de Magie Noire.
Je déteste Londres à cette période de l’année et je rêve du Sud de la France où nous allions nous baigner. Il me tarde l’été. J’ose espérer que tu viendras nous voir en Angleterre bientôt, puisqu’il me semble inutile de préciser que je ne serais pas libérée de sitôt.
Ambroise, comme je déteste la Magie Noire ! Ce n’est que formules malsaines ! Avec ces leçons, je ne profite même pas de mes vacances et je ne peux pas t’écrire autant que je le voudrais. Ce précepteur – je n’arrive pas à retenir son nom, Monsieur Je-suis-un-Dieu, probablement – me rend complètement folle. Je n’ai aucun répit, il me donne des devoirs à faire, des entrainements inutiles qu’il surveille sans me quitter des yeux. Il lui manque un bras et son œil droit part à gauche – et pour information, non il ne réagit pas bien aux plaisanteries à ce propos, ni aux questions et devinettes.
Père est infernal, je sais qu’il a beaucoup de pressions à cause d’Emmeran mais je crois qu’autre chose le perturbe. Il se dispute beaucoup avec Mère et passe encore plus de temps au travail – ce qui provoque encore plus de querelles, tu vois le cercle vicieux…
Mère n’est pas mieux évidemment, elle n’a d’yeux que pour Alexandre qui lui est fasciné par oncle Emmeran et ton père. Il veut devenir comme eux. On dirait que nous n’aurons pas de troisième membre à notre club mon cher cousin. Et puisque j’en parle, qu’en est-il de Loriân ?

Je ne peux pas faire plus long et j’attends ta réponse avec impatience.
Je t’embrasse,

Ta cousine préférée.

Charlie


Ce fut peu après que Charlie découvrit la raison des disputes si fréquentes de ses parents, et après cette découverte leur famille ne fut plus jamais la même. C’était après le début de sa troisième année, une fois qu’elle se fut habituée à recevoir des cours de Magie Noire à la maison et à supporter l’attitude de plus en plus étrange de son père.
Néanmoins, Charlie faisait des efforts pour ne pas énerver son paternel plus qu’il ne l’était déjà, préférant faire profil bas pour quelques temps. Résolution qui disparue bien vite une fois la découverte du secret de Cécilia…


Charlotte Alice de Louvière • Terminée! Tumblr_inline_mg33g4YkQ51rxl1gr
PART.3 « SISTO NON SISTOR »


Charlie ouvrit la porte d’un coup sec et traversa  le couloir qui menait aux escaliers, ses cheveux roux flamboyant et virevoltant autour d’elle comme si de l’électricité la traversait soudainement tant la colère était forte. Elle descendit les escaliers en quelques secondes dans des bruits sourds et calculés, puis s’apprêtait à débouler dans le bureau de son père quand elle se stoppa net devant la porte, coupée en plein élan par la voix de sa mère. Elle devrait attendre son tour pour se plaindre apparemment – oui, son précepteur et elle avaient encore eu des divergences d’opinions.
La sorcière s’approcha un peu plus de la porte fermée mais pas assez épaisse pour couvrir les cris de ses parents en pleine querelle. Elle colla son oreille contre le bois sombre.
« Zacharie, ne recommence pas avec ça s’il te plait… » implora Cécilia avec irritation.
L’irritation était partagée car Charlie entendit son père renifler dédaigneusement et marmonner des remarques acerbes envers sa mère dont elle ne comprit qu’une partie.
Il y eut un bruit de chaise qu’on pousse et des pas. L’espace d’un instant, elle crut que quelqu’un allait sortir et ouvrir la porte mais finalement, les bruits cessèrent et la voix Zacharie recommença.
- C’était quand exactement ? grogna-t-il presque.
Quand « quoi » ? se demanda Charlie.
- Tu sais cet été où tu étais parti en déplacement pour ton travail ? Cela faisait des mois que tu devais passer une soirée avec moi pour fêter notre anniversaire de mariage et tu n’arrêtais pas de reporter….j’ai pensé que…
- Que quoi ? ! Que tu pouvais te taper un moldu pendant mon absence ?
La sorcière ouvrit de grands yeux, la bouche largement ouverte à cause de la surprise. Sa mère et un moldu ? Sa mère et...un autre homme! Elle colla un peu plus son oreille à la porte, estomaquée parce qu'elle entendait. Les récentes disputes de ses parents s'expliquaient...
- Arrêtes Zacharie ! s'écria-t-elle. Ce n'était pas pour te blesser...c'était un moment de faiblesse et je ne savais plus où j'en étais.
- Laisse-moi te dire où on en est aujourd’hui à cause de tes conneries ! Si quelqu’un découvre quoique ce soit à ce sujet, on est cuits et Charlotte aussi ! Bon sang ! Comment tu peux être aussi inconsciente ?! Me trahir est une chose, condamner ta propre fille en est une autre !
- Notre fille…
corrigea-t-elle, blessée.
- Ce n’est pas ma fille non. C’est la tienne et celle de ce moldu…cracha-t-il.

Charlie s’arrêta de respirer pendant quelques secondes, le temps que l’information traverse son cerveau, soit digérer par son esprit à présent plus que troublé et s’imprime directement dans un coin où elle n’était pas prête de l’oublier. Alors comme ça, elle n’était pas la fille de Zacharie. Son père n’était pas vraiment son père. Sa mère était une trainée menteuse et égoïste. Son frère n’était que son demi-frère. Sa famille n’était pas vraiment sa famille. Sa vie… pas vraiment la sienne.
Ce n’était pas tant la constatation de n’être pas tout à fait une Louvière ou la découverte des mensonges de sa propre mère mais plutôt la façon de Zacharie de renier son lien avec elle qui blessait Charlie. Son père, avec qui elle s’était trouvée très proche depuis sa naissance mettait à présent un point d’honneur à mettre des distances entre eux, et cela se confirma les semaines et mois suivants. Décidant d’en avoir assez entendu, la sorcière s’était éclipsée. Il lui avait fallu plusieurs jours pour réaliser l’ampleur de la situation : sa mère avait trompé son père, ou du moins celui qu’elle considérait comme tel mais qui ne la considérait plus comme sa fille. Les seules choses claires et structurées dans sa vie venaient de partir en fumée, et c’était mal connaître ses parents pour réellement l’en informer. Les mensonges continuèrent, aucun des deux ne se dirent un mot depuis cette dispute et Charlie n’était pas plus bavarde. Finalement, ce fut un soir que Zacharie rentra tellement ivre au manoir que sa fille du le mettre au lit elle-même pour ne pas que son petit frère voit son père dans cet état, que la vérité éclata enfin. En allongeant son père sur son lit, Charlie lui avait demandé « Vous buvez parce que mère vous a trompé ou parce que votre fille est une sale sang-mêlée ? ». Zacharie l’avait regardé un instant, s’était tourné dans son lit. Puis, s’était endormi en lui ordonnant de partir.
Et ce ne fut pas la dernière fois que cela se produisit. En fait, ce fut bien la première d’une longue série de soirées où Zacharie rentrait ivre, puant l’alcool et la cigarette. D’où venait-il ? Charlie n’avait jamais trouvé son repaire d’ivrogne, mais elle était presque sûre que tout endroit aurait suffi d’excuse pour lui. Il continua à boire et à l’ignorer, ne supportant même plus sa présence. Aussi, Charlie cessa de rentrer pour les vacances. Elle ne parla plus à sa mère, celle-ci n’eut même pas besoin d’explication. Son silence était assez équivoque. Le seul à ne se douter de rien était Alexandre.

Comme la situation empirait de mois en mois, Charlie réagit de la seule façon qu’elle connaissait en tant qu’adolescente bornée – c’est-à-dire bien décidée à faire vivre un enfer à ses parents. C’était une réaction typique finalement, le genre de choses qu’une jeune sorcière de son âge peut faire sans scrupules dans le simple but de rappeler qu’elle existe et de faire bouger les choses – à sa manière. Une façon aussi d’infliger à ses parents la punition qu’ils méritent. Cécilia, pour son indifférence constante envers sa fille et son adultère odieux, sans parler des mensonges qui vont avec.  Zacharie, pour l’amour envers sa fille reprit si soudainement et le mépris naissant pour ce qu’il considérait avant comme sa progéniture mais qui dans ses yeux se reflétait maintenant comme une erreur de la nature, le triste résultat d’une horrible trahison. Et en définitive, le résultat fut effectivement bien triste.
Vexée et blessée de l’attitude de ses deux parents, Charlie se décida donc à ne faire aucun effort de retenue. Plus de politesse ou de respect de l’ordre, elle s’écharna le reste de sa troisième année à devenir une exécrable élève, à sécher les cours autant qu’il était possible de le faire, à montrer le plus d’insolence devant ses professeurs, et bien évidemment se mit au défi elle-même de rendre visite au directeur de l’école – oui, toujours ce fameux « barbu célèbre » - au moins trois fois par semaine. Bientôt, ses résolutions à l’encontre des Serpentards disparurent et elle entama une véritable guerre contre ces « adolescents ignorants et intolérants ». Les Serpentards, tranquilles jusqu’ici concernant la gryffondor, ne tardèrent pas à voir en elle une nouvelle ennemie. Et une des plus coriaces de l’école, celles qui n’abandonnent jamais même après un nombre incalculable d’échecs, des remontrances toujours plus fortes et des attaques toujours plus virulentes. Jamais, jamais, jamais Charlie n’avait pensé à abandonner ses projets. Sauf que voilà, après la terrible année scolaire terminée, la sorcière n’eut plus rien à se mettre sous la dent et embêter sa famille directement ne l’enchantait plus comme avant. Aussi, elle se décida à faire le mur, sortir tous les soirs et rencontrer des moldus. Elle commença alors à s’imprégner de leur monde et ainsi, réveilla par la même occasion les inquiétudes de ses parents.
Ah, enfin ils s’étaient décidés à comprendre !

Ce fut pendant l’été qui précéda la rentrée en quatrième année que les choses changèrent légèrement. Charlotte s’était retrouvée impliquée dans une histoire de vol dans un centre commercial moldu, dans un quartier de Londres assez mal fréquenté et évidemment, pour infliger le sommet de la honte à ses parents, elle s’était faite attraper et enfermée au commissariat du coin. Aucun papier d’identité sur elle. Les flics s’étaient posé des questions…
Elle ne du cependant pas attendre longtemps avant de voir débarquer son père, enroulé dans son manteau noir et bien taillé, impeccable de la tête aux pieds et pour une fois depuis des semaines, rasé et coiffé. Zacharie était décent et ça… la sorcière n’en avait pas cru ses yeux. Quelques minutes après son arrivée, Zacharie avait réglé le problème et Charlie fut libérée. Le chemin du retour s’était déroulé silencieusement, aucun des deux ne voulait aborder le sujet. Finalement, une fois à la maison, Zacharie avait explosé et ce fut la première fois qu’ils s’adressèrent la parole depuis un long moment. Sûrement était-ce cette distance récente qui s’était installée entre eux qui avait rendu l’interaction beaucoup plus explosive. Tout ce que Charlie se disait, c’était que son « père » l’avait abandonné une fois au courant de la trahison de sa femme et qu’à présent rien ne pouvait  redevenir comme avant. Définitivement, ils ressemblaient plus dorénavant à des étrangers qu’à une famille. La seule chose qui les liait était leur nom et cette maison dans laquelle Charlie était encore obligée d’habiter.
Après ce premier accrochage, Zacharie et Charlie enchainèrent les disputes et les reproches en allant toujours plus loin et plus fort. Cécilia restait muette, comme toujours, tandis qu’Alexandre se retrouvait au milieu d’une histoire qu’il ne comprenait pas étant donné son trop jeune âge. Il sentait les tensions en tout cas.

Zacharie prit par ailleurs des mesures pour empêcher sa « fille » de sortir et s’approcher ainsi de ce monde. Il l’enferma chez eux, lui enleva son argent, livra à son frère quelques fois des petits-amis moldus en utilisant toujours plus de prétextes et de mensonges pour camoufler la différence de Charlie au sein de leur famille. Et cette famille n’était pas clémente envers les « traitres » et encore moins les sangs-impurs, puisque la sorcière en était une à présent. La honte suprême pour Zacharie aurait été que Emmeran l’apprenne, chose absolument impensable car Charlie et Cécilia seraient alors condamnées immédiatement par le chef de famille. Aussi, il était dans leur intérêt commun de préserver et entretenir cette image de famille noble et traditionnelle. La sorcière du alors trouver un terrain d’entente avec son père : si elle arrêtait de fréquenter des moldus, Zacharie ne se mêlerait plus de ses affaires. Ils conclurent le marché aussitôt.
Seulement voilà, Charlie ne comptait en aucun cas renoncer à ses activités. Du débat de sa quatrième année à la fin de sa scolarité, ses « mauvaises » fréquentations ne diminuèrent pas. Bien au contraire, elles se développèrent en secret et prirent de nouvelles significations. Tout ceci dans l’ombre bien sûr, là où son père ne pouvait chercher.

Charlie aimait toujours autant affronter les serpentards et sa bande d’amis était toujours aussi soudée. Aussi, même si la sorcière était extrêmement appréciée et sociable, il n’en demeurait pas moins que ses expériences amoureuses étaient catastrophiques. Tellement catastrophiques d’ailleurs qu’elle se jura en sixième année de ne plus jamais s’engager dans une relation sérieuse ou durable – elle se contenta donc d’aventures sans lendemains, occupant son temps à embêter les autres élèves. Cependant avec l’arrivée d’un nouvel élément lors de sa quatrième année, Charlotte n’eut d’autre choix que de diminuer les provocations envers la maison ennemie, de peur que son cousin Loriân ne rapporte ses faits et gestes à Emmeran. Loriân, qui avait autrefois formulé sa volonté de devenir « quelqu’un de bien » sous l’influence d’Ambroise avait donc retourné sa veste avant la rentrée, entrainé une nouvelle fois par son terrible père vers les idéaux traditionnels des sangs-purs. Ambroise avait informé Charlie quelques années plus tôt qu’ils avaient cessés de correspondre. Ce n’est pas comme si Charlotte avait été contente, mais elle s’était doutée depuis le début que Loriân serait une déception pour Ambroise. Surement son jugement avait-il été biaisé par les trop nombreuses fois où elle avait vu son cousin se vanter d’être supérieur. Par conséquent, c’est en faisant la grimace qu’elle le vit arriver lors de sa quatrième année à Poudlard. Il lui fallait à présent prendre garde sur son terrain de jeu préféré. La seule maison stable et sécurisée dont elle bénéficiait jusqu’à cette année-là était maintenant occupée par la présence ennemie. C’était ainsi que Charlie le voyait. Loriân était une menace envers l’image parfaite que sa famille tentait de renvoyer de son comportement. Même si son cousin avait déjà du entendre à son arrivée des murmures sur elle – et pas que des murmures ! – elle fit de nombreux efforts pour ne pas être directement ou indirectement confrontée à sa présence, l’évitant autant que possible. Cette résolution tint tout au long du reste de sa scolarité, même s’il est difficile d’éviter les regards et les remarques quelques rares fois où ils se croisaient – Charlie maudissait intérieurement son cousin pour être aussi arrogant et insupportable. Aucun d’eux ne se parlait et ils restaient de leur côté. Évidemment, il suffisait d’une occasion de pointer Charlotte du doigt durant un diner familial pour que Loriân saisisse l’opportunité. De petites piques, voilà à quoi leurs rapports se limitèrent. Ce n’était pas tant que Charlie craignait son cousin, mais c’était surtout de faire s’écrouler le château de carte qu’était sa famille qui la terrifiait.

Pourtant, ce château de cartes ne tarda pas à  s’enfoncer dans le sol pour mieux mourir, lentement, péniblement jusqu’au jour où Charlie le fit exploser dans un coup d’éclat.

25 décembre 1973, Manoir familial à Londres

- Tu ne comptes pas manger tes légumes Charlotte ?
La jeune sorcière leva les yeux vers sa mère en revenant durement à la triste réalité de leur diner de Noël familial. Elle prit une inspiration, se repositionnant correctement sur sa chaise. En face d’elle, son père mangeait en lisant la Gazette du sorcier  et à sa droite son frère de 7 ans était absorbé par son poulet.
- Oh…je garde le meilleur pour la fin ! ironisa-t-elle.
Sa mère pinça les lèvres.
- Tu devrais les manger quand même. Ça ne se fait pas de gâcher la nourriture.
- Ouais…y a d’autres choses qui méritaient de ne pas être gâchées, persifla Charlie sans pouvoir s’en empêcher.
Zacharie avait relevé les yeux vers elles et froncé les sourcils en retenant sa colère.
Charlie ne lui accorda aucun regard mais fixait sa mère attentivement.
- Pas à table Charlotte, fit-elle gênée.
- Pourquoi ? Y a des endroits exprès pour ça ?!
- Charlie, manges, trancha Zacharie.
- Je peux avoir encore du poulet ?
Ils se retournèrent tous vers Alexandre qui avait terminé son assiette et les regardait sans avoir conscience de ce qui se passait. Charlie se tourna une nouvelle fois vers ses parents.
- Je croyais que Noël était censé être une fête ? Et que le principe d’une fête était de s’amuser…vous savez, quelque chose d’agréable… de bien… Je sais ces notions vous sont inconnus mais vous pourriez au moins vous renseigner.
- Charlie, tais-toi ! reprit le père.
- Ce ne sont pas des manières !
- Et mon poulet ?!
- Vous savez quoi ? Votre Noël craint et j’en ai marre !
- Reviens tout de suite à table Charlotte !
- Assise Charlie !
- Charlotte ! appela encore sa mère.
Levée de table et prête à partir, la sorcière se retourna et cria « C’est CHARLIE ! »

La jeune sorcière monta les escaliers en vitesse, entra dans sa chambre en faisant claquer la porte derrière elle et ouvrit d’un coup sec son armoire. Elle en avait plus qu’assez. Les tensions permanentes qui régnaient chez eux lui bouffaient l’existence et elle n’arrivait même plus à regarder ses parents avec une seule once de respect maintenant qu’elle savait toute la vérité. Ils étaient tous les deux des égoïstes.
Bientôt, se fut une effusion de vêtements, de babioles et de livres. Charlie était bien décidée à partir de chez elle quelques temps, au moins jusqu’à ce que ses parents veuillent bien avoir une attitude convenable. Ils ne pouvaient plus continuer à prétendre que tout allait bien, que rien d’horrible ne s’était produit au sein de leur famille, qu’ils n’étaient pas tous en danger. Parce que quelque chose d’horrible s’était passé, quelque chose qui ne pouvait ni être arrangé, ni être oublié. Charlotte était incapable de prétendre que rien ne clochait chez eux : c’était au-dessus de ses forces et depuis quelques temps déjà, elle se sentait plus comme une intrus que comme un membre de cette famille. Il était temps que les choses changent, il était temps de partir de cet endroit où plus personne ne la regardait comme une Louvière, comme une sang-pur, comme faisant partie des leurs. A part Alexandre, mais il était tellement absorbé par lui-même et ses fameuses découvertes sur les idéaux qu’il ne prêtait que peu d’attention aux autres. Charlie aurait aimé avoir une raison de rester. Seulement voilà, entre sa traitresse et menteuse de mère, son père alcoolique qui ne voulait même plus d’elle et son petit frère… elle ne voyait rien qui la retenait ici.
Déjà, sa valise était à moitié pleine et d’un coup de baguette elle fit rentrer ce qui restait de ses affaires et dont elle avait besoin dans l’immédiat. Elle emportait le plus important, quitte à revenir plus tard chercher le reste si jamais la situation restait aussi déplorable.
La porte s’ouvrit dans bruit sourd et Zacharie apparut dans l’encadrement de la porte. Comme à son habitude, il puait l’alcool – mais ça, elle avait pu le sentir depuis le début de ce diner. Elle se tourna vers lui d’un air las et énervé.
- Qu’est-ce que tu fais ?! gronda-t-il.
- Je m’apprête à traire une vache et toi ? ironisa Charlie.
- Tu ne partiras pas d’ici.
La sorcière leva un sourcil, prit sa valise, serra sa baguette dans sa main et avec sa veste sur le bras commença à faire quelques pas.
- Regardes-moi faire ! provoqua-t-elle.
Il s’interposa entre elle et la sortie, menaçant et le regard embrumé par l’alcool.
- Tu ne partiras pas ! cria-t-il.
- Pourquoi ?! J’vois pas ce qui me retient ici et j’ai aucune envie de rester coincée entre toi et maman pour le restant de ma vie. Entre vos mensonges et vos faux semblants je me demande ce qui est pire… c’est pathétique et ça ne trompe personne.
Elle passa en dessous du bras qui lui barrait la route et descendit les escaliers en vitesse, son père sur les talons.
- Charlie ! Reviens ici tout de suite, tu n’iras nulle part sans notre autorisation ! Où comptes-tu aller de toute façon ?! Tu n’as personne à part nous ! Nous sommes ta famille ! Tu dois rester ici et faire ce qu’on te dit ! CHARLIE !
Arrivée en bas des escaliers et son père toujours à mi-chemin, elle se retourna brusquement.
- Pff, mais quelle famille ?! Regardez-nous : on est des gens seulement reliés par un nom et une maison. Puisque, comme vous l’avez si bien dit, je ne suis pas votre fille je ne devrais donc plus porter votre nom et que désormais je quitte cette maison …. Vous pouvez donc  être soulagé père : vous ne verrez plus la honteuse trahison de votre femme tous les matins.  
Cécilia était apparue dans un coin, terrifiée et abasourdie. Ses mains tremblantes cachaient ses lèvres entrouvertes dans une mimique digne des plus grandes naïves que l’Histoire ait pu connaître : comment ne s’était-elle pas doutée qu’un jour peut-être ce genre de choses pourrait arriver ?
Mais bien plus que les cris et les remontrances, c’était surtout la façon qu’avait Charlie de vouvoyez son père qui rendait l’altercation encore plus inédite et blessante. Pour la première fois depuis qu’elle était née, elle réussissait à mettre une distance volontaire – et nécessaire – entre eux. Une distance qu'elle prenait maintenant pour mieux s'en aller, décrocher de l'espoir vain que les choses puissent s'arranger complètement même si au fond, Charlie ne pouvait s'empêcher d'espérer revenir un jour. Même si sa famille ne guérirait sans doute jamais de cette histoire. Cela ne voulait pas dire qu'elle ne les aimait pas, seulement que leur comportement était devenu insupportable. Pour elle, cette mascarade avait assez durée. Il était temps de s'éloigner.
Zacharie fut profondément choqué de l'entendre prononcer ses mots, elle le vit sur son visage. Mais à quoi bon lui mentir ? Il fallait bien que quelqu'un dise la vérité pour une fois, sans enrobage ou omission. Le sorcier descendit encore quelques marches, la mine grave et le teint pâle. Ses yeux étaient toujours aussi vitreux à cause de l'alcool, et quand il parla sa voix était plus rauque que d'ordinaire.
- Très bien. Pars. Fais ce que tu veux Charlie, mais tu reviendras. Et si tu ne le fais pas, je viendrai te chercher de force. Tu te rendras vite compte que personne ne peux mieux t'aider que ta propre famille.
Il y eut un silence. Silence pendant lequel Charlie dévisagea son père, resserra sa prise sur sa valise.
- On verra ça, souffla-t-elle.
Elle avait bien senti l'hésitation monter en elle, mais finalement la confirmation que Zacharie ne changerait pas lui avait sauté aux yeux assez vite pour avoir le courage de sortir de chez elle et de disparaître au coin de la rue en transplanant. Elle avait 17 ans. Sa majorité lui permettait de prendre à présent les décisions que ses parents avaient pris autrefois pour elle. Si elle devait compter sur quelqu'un dès maintenant, ce serait elle.




Pendant quelques temps à partir de cette nuit-là, elle resta dormir au Chaudron Baveur et se débrouilla pour se faire parvenir quelques affaires qu'elle avait oublié par un elfe de maison. Au début, Charlie détesta se retrouver seule à Londres, loin de la demeure familiale qui lorsqu'elle s'y trouvait auparavant lui avait semblé être une prison... mais maintenant qu'elle se trouvait livrée à elle-même dehors, le manoir ressemblait déjà plus à un cocon rassurant. Ce serait mentir que dire qu'elle n'avait pas pensé à retourner chez elle, à effacer cette nuit-là et à laisser une chance à ses parents. Mais elle se rappelait dans chaque moment de solitude et de faiblesse, les mensonges et les trahisons qui l'avaient rendu malade et qui l'avaient poussé à partir. Ainsi, les regrets disparaissaient aussitôt.
Quand elle du revenir à Poudlard pour achever le reste de sa dernière année, Charlie se rendit compte qu'elle n'avait aucun projet d'avenir. Tous les autres élèves savaient déjà ce qu'ils feraient après avoir obtenu leurs ASPICS, sauf elle. Certains voulaient devenir des aurors, des joueurs de Quidditch, des professeurs, travailler au Ministère... et tant d'autres choses que Charlie n'avait jamais envisagées. Finalement, quand elle eut les résultats assez brillants de ses examens, elle décida qu'elle avait le temps de trouver une idée. Pourquoi choisir maintenant ?
Elle n'était même pas sûr de comment elle devrait s'en sortir toute seule maintenant que sa scolarité était terminée alors il était clair que trouver sa voie n'était pas la première chose en haut de sa liste. Il fallait qu'elle se trouver un endroit où dormir.

Quand elle sortie de Poudlard, Charlie retourna voir son père pour lui annoncer qu'elle ne reviendrait pas. Les mois l'avaient aidée à prendre une décision : sa situation familiale ne changerait pas, ses parents resteraient les mêmes, c'est-à-dire trop centrés sur eux-mêmes et leur image pour faire quelque chose de bien, quelque chose qui puisse donner à leur fille l'envie de leur pardonner.
Zacharie avait continué à boire et à boire encore et encore après le départ de sa fille. Son état ne s'améliorait pas, si bien qu'il ne travaillait plus que chez lui, ne se déplaçait pas en dehors du manoir. Il restait assis dans son fauteuil, enfermé dans son bureau, et passait ses journées à boire pour se déconnecter de la réalité. Cécilia passait de salon de thé en salon de thé, sans se préoccuper de son mari et se dévouait complètement à son fils. Sûrement une manière pour elle de tenter d'effacer les erreurs commises avec son aînée, une façon de faire taire sa culpabilité. Alexandre, lui, était plongé sans espoir de retour dans la Magie Noire et les idéaux sangs-purs. Le petit préféré d'Emmeran probablement, d'après ce que Charlotte s'était imaginée. Il devait rendre leurs parents fiers, mais elle ne lui en tenait pas rigueur et n'éprouvait aucune jalousie. Si Alexandre avait choisi cette voie, alors elle ne pourrait rien faire pour qu'il change d'avis. Elle aimait son frère, mais elle savait pertinemment qu'il avait les caractéristiques parfaites pour être un sang-pur traditionnel. Pourquoi l'obliger égoïstement à prendre le même chemin qu'elle ? Charlie ne fit en tout cas aucune tentative.

Quand la sorcière se rendit voir son père, elle ne fut pas surprise de le trouver dans l'exacte même position où elle l'avait laissé quelques semaines plus tôt - elle avait du aller chercher le reste de ses affaires. Pas rasé, les vêtements débraillés et sales, les cheveux en bataille et la mine maussade... il s'agissait plus de son fantôme que de son père lui-même. Mais elle s'y était attendue. Aussi, elle ne fut pas surprise de le voir lentement lever les yeux vers elle, regard vitreux et sans éclat, et ouvrir la bouche pour la saluer sinistrement. Une fois devant lui, elle s'était un peu plus avancée pour lui prendre des mains la bouteille de Whisky Pur Feu qu'il affectionnait tant.
- Toujours un plaisir de vous voir Père. Vous resplendissez...
Un sourire amer avait étiré les lèvres de Zacharie.
- La vie me sourit, avait-il déclaré.
- Oh, attention à ne pas être ébloui !
Ils auraient pu parler des heures sur le même ton mais Charlie avait décidé que cette conversation ne durerait pas plus de deux minutes. Et les aiguilles continuaient à avancer...
- Je ne vais pas faire long. Je voulais simplement vous annoncer que mes examens se sont très bien déroulés et que j'ai eu de bons résultats. J'aurais aimé partager ce "bonheur" avec ma "famille" mais hélas il semblerait que j'aurais du prendre rendez-vous afin de vous laisser le temps de vous y préparer. Promis, à la prochaine bonne nouvelle j'enverrai un courrier deux semaines plus tôt : autrement dit largement le temps pour vous de ressembler à un être humain après quelques douches et coups de rasoirs. Je cherche un appartement pour pouvoir m'installer alors si vous me cherchez - pitié ne le faites pas - je suis toujours au Chaudron Baveur. Il y a un bar alors j'imagine que vous viendrez une fois ou trente.
Elle avait soupiré et une fois la bouteille de Whisky Pur Feu pulvérisée d'un coup de baguette et jetée dans la poubelle la plus proche, elle avait pris son sac sur son épaule et s'était dirigée vers la sortie.
- Ah au fait, n'oubliez pas très cher père que le dîner organisé par Emmeran est samedi soir : essayez d'avoir l'air digne et à la hauteur de notre belle et grande famille! Vous vous rappelez ? Sisto non sistor! Enfin...vous êtes plus vaincu que vainqueur ... mais qui pourrez deviner !
Puis, elle avait ouvert la porte pour sortir quand Zacharie s'était enfin animé.
- Charlie ?
- Quoi ? s'était-elle agacée.
- Félicitations.
- C'est pas grâce à vous.

Puis, elle était partie. De mémoire, c'était bien la dernière fois qu'ils s'étaient retrouvés seuls dans la même pièce. Ils se virent une fois ou deux pendant les repas organisés par quelques oncles et tantes, mais jamais ils ne s’adressèrent la parole directement.



Dernière édition par Charlotte A. de Louvière le Mar 25 Juin - 19:47, édité 61 fois
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Message  Alice Queen's Mer 6 Fév - 16:44

Rebienvenue ou Bienvenue, j'hésite encore

En tout cas, je suis surtout là pour dire que j'aime beaucoup Emma Stones, et qu'elle est géniale dans la couleur des sentiments.
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Message  Xenia P. Romanova Jeu 7 Fév - 17:15

Rebienvenue poulette :p
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Message  Dorcas Meadowes Dim 10 Fév - 14:48

Re-bienvenue la miss !
Aaaaah, Emma Stone. Pareil, je l'adore aussi. I love you
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Message  Charlotte A. de Louvière Dim 10 Fév - 15:33

EDIT : Plus de place sur le premier post.


Votre histoire après Poudlard


 
Charlotte Alice de Louvière • Terminée! Turnerbull-asser1
Bloody Queen’s bar, Quartier moldu de Londres.

12 Juin 1975.


Charlie sortit par la porte à l’arrière du bar, évitant ainsi d’être vue dans la rue principale souvent bondée de monde. Elle repoussa d’un geste souple le portail en bas des escaliers, balançant son sac sur son épaule et commença à sortir de l’impasse déserte et sinistre où le propriétaire du Bloody Queen’s bar empilait les poubelles et les bouteilles d’alcool vides. Avec le temps, Charlotte en avait oublié l’odeur infecte. L’impasse était sombre mais il ne fallut à la sorcière que quelques pas pour rejoindre les lumières de la rue voisine. Déjà, elle entendait les klaxons des taxis, les rires ivres des passants et les fameux bruits de talons des grandes dames soigneusement chaussées qui passaient, le menton relevé.
Le bar se situait juste à côté de Jermyn Street, cette magnifique rue où les magasins de luxe offraient des vitrines illuminées de décorations, souvent trop colorées et qui la plupart du temps étaient gâchées par des prix exorbitants. Charlotte aimait passer juste devant la vitrine de Turnbull & Asser, un grand magasin de vêtements dans lequel elle aurait pu s’habiller si elle acceptait toujours l’argent généreusement offert par sa famille, depuis son départ du foyer. Est-ce qu’elle regrettait le grand manoir impeccable, son immense chambre avec plus de placards qu’elle n’en aurait pu rêver, des bibliothèques entières sur les divers arts de la magie, les dîners soigneusement préparés et la chaleur du feu crépitant dans une cheminée nettoyée tous les jours par les elfes domestiqués ? Oui. Et non. Elle ne détestait pas sa famille, il y avait encore quelques membres qui lui tenaient toujours à cœur et pour lesquels elle faisait de grands efforts, mais si elle ne regrettait rien de ce monde-là, c’était bien les secrets, les hypocrisies mondaines, et les idéaux stupides transmis de générations en générations par des imbéciles plus imbéciles encore que leurs anciens imbéciles.
Ce monde-là n’était pas pour elle, mais elle lui appartenait encore en partie. Son nom en témoignait. De Louvière. Un grand nom. Une grande famille sang-pur française dirigée par le très respecté Emmeran de Louvière. Figure emblématique.
Charlotte eut une grimace en se rappelant de son oncle, de sa manière de tout diriger comme s’il s’était agi d’une armée et non d’une famille. Tous devaient filer droit, pas d’incartade, bien placés dans le rang comme Emmeran le souhaitait. Si l’un d’eux se rebellait, les conséquences étaient terribles. Mais ce n’était en rien une surprise. Ainsi, les seuls qui avaient le courage de s’opposer au chef de famille se comptaient sur les doigts d’une main. La sorcière pensait principalement à son cousin du même âge, Ambroise. Il s’était très vite manifesté comme opposant aux idéaux sangs-purs, tout comme elle. Charlotte sourit en pensant à son cousin.  
Elle n’était pas la seule de Louvière à n’avoir pu tolérer de telles atrocités. Comme la sorcière aurait aimé voir son petit frère en faire autant …
- Charlie ! Tes pourboires !

La sorcière venait de sortir de l’impasse quand une voix derrière elle l’avait interpellé. C’était Sam, le barman et celui qui se chargeait de la caisse par la même occasion. Il courut vers elle avec des billets moldus dans les mains. Une fois à sa hauteur, Sam lui tendit les pourboires qu’elle avait amassés durant la soirée. Comment avait-elle pu les oublier ?
Elle lui fit un sourire et prit les quelques billets qui se faisaient de plus en plus rare ces temps-ci. Pourtant, elle en aurait drôlement besoin de cet argent pour payer son loyer sur le Chemin de Traverse, et pour couvrir tous les frais de ses études de médicomagie.

- Quelle tête en l’air ! Merci Sam, heureusement que tu es là ! le remercia-t-elle.

Sam acquiesça avec un léger sourire, puis retourna à l’intérieur du bar en lui souhaitant bonne soirée. Il en pinçait pour elle, Charlotte le savait mais elle tentait par-dessus tout de rester dans l’ignorance. Elle ne voulait ni le blesser, ni s’engager dans une relation qui ne mènerait qu’à du sang et des larmes. Un moldu et une sorcière : oui, mais elle connaissait trop bien les conséquences d’une telle relation dans sa famille.
Sûrement un jour pourrait-elle fréquenter qui elle veut et se marier avec qui elle veut, mais ce temps-là n’était pas encore prêt d’arriver. Il fallait encore lutter contre les entraves des  sangs-purs.


Il était 2h du matin déjà quand Charlotte sortit la clé de chez elle pour rentrer. Elle jeta son sac par terre, enleva ses talons en les laissant  en plein milieu du chemin entre le canapé et la table à manger et finalement après des heures et des heures de travail sans ne cesserait-ce que s’assoir une seule minute, Charlie se laissa retomber dans le fauteuil qui avait occupé toutes ses pensées depuis son levé. Il n’était même pas confortable, mais la sorcière n’avait pas les moyens de s’acheter un mobilier décent. Son appartement était minuscule : une petite cuisine, un salon-salle à manger, une salle de bain communicante avec la toute petite chambre dont elle disposait. Une table, quelques meubles récupérés pour peu d’argent, un canapé laissé par les anciens propriétaires et si peu de vaisselle. Après tout… elle ne recevait personne à manger. Sa vie était divisée entre ses études de médicomagie, son travail de serveuse au Bloody Queen’s bar, et le temps bénit où elle pouvait dormir. Rien d’autre. Elle n’avait que très peu d’amis, n’ayant aucunement le temps de s’en faire de nouveaux. Sa vie sociale était au point mort. Ses seuls contacts quotidiens étaient les lettres de son cousin Ambroise – toujours en France. Evidemment, les clients du bar et les étudiants à Ste Mangouste suivant la même formation qu’elle importaient peu : elle ne se liait d’amitié avec personne. Et redoutait même de se présenter comme une de Louvière. Ce nom-là inspirait directement un lot de préjugés insupportables que Charlotte n’aimait guère entendre.
Toutes ces journées se terminaient ainsi : elle rentrait seule, mangeait seule ce qu’elle pouvait se permettre d’acheter, et s’endormait immédiatement. Le lendemain, tout recommençait : Charlotte jonglait entre sa formation, son travail au bar et les quelques moments de libres qu’elle arrivait à avoir par-ci par-là, sans oublier les représentations qu’elle avait l’habitude de donner au Bloody Queen’s bar de temps en temps. Charlotte avait toujours aimé chanter.

Soupirant et marmonnant dans un état semi-léthargique, la jeune sorcière se hissa sur ses pieds en quittant l’inconfortable fauteuil, bien décidée à manger quelque chose. Mais avant, elle passa devant la table basse et prit une lettre posée sur le dessus depuis plusieurs jours. C’était une lettre de Leroy – oui, le même cousin arrogant et insupportable qui avait l’objet de son inimitié pendant une longue période. Loriân, qui avait décidé de se faire appeler Leroy, s’était également enfui de chez lui pour fuir son horrible père. Conduite plus que scandaleuse dans leur famille voyons !
Mais qui pouvait mieux le comprendre que Charlie ? Peu après son emménagement sur le Chemin de Traverse et l’obtention d’une place de serveuse/chanteuse au bar du coin, Charlie avait recueilli son cousin avec méfiance. Méfiance oui car après tout on ne savait jamais les réelles intentions des gens, même de sa propre famille - surtout de sa propre famille en fait. Elle se souvenait encore quand Leroy était venu la voir : elle avait pensé qu’il s’agissait d’une supercherie, d’un piège pour que Emmeran la coince dans ses filets. Mais non, après une entrevue au bar Charlie avait bien compris que son cousin avait changé de camp et se retrouvait dans une situation semblable à celle qu’elle avait connue. Depuis, il venait souvent pendant les vacances et la sorcière avait un peu de compagnie sur qui compter. Ça lui faisait du bien de voir quelqu’un, de bien s’entendre au moins avec un membre de sa famille en Angleterre.

Elle s’assit à la table où gisait encore des boîtes de conserves vides et des papiers d’emballages. Charlie n’avait jamais été très douée pour le rangement. Aussi, lorsque son cousin venait vivre chez elle, la sorcière tentait toujours de lui refiler les tâches ménagères. Prenant une plume et de l’encre – elle n’aimait pas se servir de stylos moldus même si elle reconnaissait l’invention bien plus moderne et pratique – elle commença à répondre à la lettre de Leroy.

Ma petite patacitrouille,

J’espère que tu aimes l’appellation et que tu n’es pas trop en colère de ma réponse tardive – oui, certaines personne ont une vie et ne passent pas leur temps à se croiser les pouces à Poudlard !
Je suis épuisée, j’ai mal partout et en plus j’ai faim donc cette lettre sera plus courte que les autres. J’ai acheté des brownies que je compte dévorer toute seule sans toi puisque tu n’es même pas capable de sécher les cours pour venir me voir – franchement, Londres c’est pas si loin !
Ta fainéantise te perdra mon cher cousin.
Moi, adorable et admirable cousine Charlie, promet de venir te rendre visite à Pré-au-lard si tu veux bien m’accorder quelques moments de ta personne où nous pourrons chanter et rire ensemble – c’est-à-dire où je pourrai t’interroger sur ta vie privée et te harceler pour que tu ailles chez le coiffeur – puis, tu pourrais m’offrir un cadeau que j’aurais l’air surprise de découvrir et comme tu es un cousin exemplaire tu auras dépenser tout ton argent dans ce cadeau et donc tu devras travailler dur pendant les vacances d’été – ce qui me raviras au plus haut point car je pourrais t’observer dans un état d’épuisement total proche du mien et qui me feras sentir moins seule.
Non, ce n’est pas la fatigue qui parle. Simplement, je ressens un grand manque de ne pas voir ta patabouille tous les jours. Certes, ce mot ne te plait pas mais ne fais pas cette tête ok ! Ça reste mignon.
J’ai faim. Tout ça pour dire que je vais bien, qu’Alexandre est toujours un Emmeran en puissance, que mes parents ne se parlent toujours pas, et que je n’ai pas du assister à une soirée sang-pur ou un repas familial depuis un moment, ce qui est un soulagement immense. J’aimerais ne pas devoir faire semblant d’appartenir encore à cette famille – je n’ai clairement plus rien à voir avec elle. Ca fait quelques mois que j’ai arrêté de recevoir de l’argent de mon père. Je lui ai dit d’aller se faire voir et qu’il pouvait garder ses sous. Je peux me débrouiller de toute façon. A Ste Mangouste le salaire est plus élevé même s’il ne suffit pas encore à quitter complètement mon travail au bar. Je ne fais plus les services – ou très rarement -  je chante ou je sers au bar. Mais tout va bien, la médicomagie est vraiment passionnante et mes collègues sont pour la plupart assez sympas. Même si quelques-uns sont vraiment … insupportables – hélas les enfermer dans un placard toute la journée ou les assommer ne serait pas très professionnel, j’ai vérifié.
Tu es tranquille au moins à Poudlard. J’espère en tout cas que tu profites de la fin d’année.
J’ai hâte de t’embêter.

Affectueusement,

Charlie



Elle plia la lettre et la posa sur un meuble pour  l’envoyer plus tard avec son hibou, Plumix.
Heureusement que Charlie avait ces correspondances sinon elle ne parlerait pas beaucoup à des sorciers. Même si travailler parmi des moldus l’enchantait, la sorcière ne comptait pas renier son monde pour en adopter un autre. Elle faisait partie des deux et cette situation lui suffisait amplement.
Sa relation avec son père s’était encore dégradée depuis son  départ de Poudlard et son emménagement sur le Chemin de Traverse. Si bien qu’au final, ils ne se voyaient plus du tout. Charlie assistait de moins en moins aux réunions familiales et s’il fallait s’y rendre c’était seulement par obligation : il fallait entretenir encore les mensonges qui lui permettaient de survivre. Quand elle était partie, ses parents avaient prétexté qu’il fallait qu’elle « prenne son envol » loin de son foyer. Le reste des Louvières n’avaient pas dit un mot, mais elle savait ce que suspectait Emmeran à son sujet. Aussi, elle restait méfiante. Si ces mensonges étaient utiles, ils ne seraient sans doute pas éternels. Charlie profitait donc de la tranquillité dont elle bénéficiait pour le moment, tout en sachant pertinemment qu’un beau jour la vérité éclaterait et que la sorcière en payerait le prix.
Pour tout arranger, maintenant que son cousin venait vivre chez elle la plupart des vacances, variant parfois avec certains de ses amis, Charlie avait donc un secret de plus à garder et un danger de plus à gérer également. Elle avait d’ailleurs reçu la visite d’Emmeran au moment de la fuite de Leroy – mais il avait bien vu qu’elle ne l’abritait pas. Pas encore, du moins.
C’était la seule fois où elle avait senti le danger de près. Depuis, les soupçons se faisaient rares.

Son travail à Ste Mangouste lui plaisait vraiment. On la formait pour devenir une médicomage expérimentée pour tous types de blessures et maladies. Ainsi, Charlie passait de service en service : il fallait qu’elle se décide plus tard pour se spécialiser. Mais pour l’instant, elle touchait un peu à tout, regardait et apprenait les ficelles. Son service préféré était celui des blessures par créatures vivantes : c’était de loin l’étage le plus animé et celui où l’on pouvait trouver les cas les plus intéressants d’attaques de créatures sur des sorciers. Evidemment, la sorcière aimait ce qui était spectaculaire.
Les seuls problèmes rencontrés sur son nouveau lieu de travail étaient liés au personnel de l’hôpital ou par le règlement qui ne plaisait parfois guère à Charlie. Déjà, elle ne supportait pas les robes vertes qu’ils étaient obligés de porter. Puis, les femmes de l'accueil étaient de vraies garces et Charlie en profitait pour leur faire souvent des farces.

Avec le temps, la sorcière pu être formée seulement pour l'étage des Blessures par créatures vivantes : ce service la comblait de joie et elle ne cessait de raconter à ses cousins les cas extraordinaires qu'elle voyait passer à l’hôpital. Cas qui se faisaient de plus en plus nombreux avec les récentes attaques, attentats et autres "accidents" provoqués par les fidèles de Voldemort. Charlie craignait que les tensions au sein de sa famille augmente en même temps que celles dans le Monde des Sorciers. Plus encore, elle avait peur que son petit frère ne rejoigne les mangemorts et devienne totalement un Emmeran en puissance. Mais y avait-il vraiment quelque chose à faire ?


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Indépendante - Déterminée - Amusante - Bornée - Capricieuse

Physiquement, je suis...


Charlotte est une jolie sorcière. Pas du type grande, blonde, avec des formes extraordinaires et un visage parfait, mais on peut dire qu'elle se défend bien niveau beauté. Elle n'est pas très grande, certes, et porter des chaussures plates n'arrange pas vraiment la situation mais elle excelle dans l'art de se faufiler plus vite que l'éclair. Qui a dit qu'être petit devait rester un désavantage ? Pour elle, ce n'est pas un inconvénient. Evidemment, elle râle toujours en voyant les jambes vertigineuses de certaines femmes mais après tout, elle s'estime heureuse de ne pas être aussi petite qu'un elfe ou qu'un nain. C'est déjà ça. selon elle.
Charlie est rousse, bien qu'elle soit passée par plusieurs couleurs de cheveux pendant son adolescence - blond, brun, violet. Elle rejeta longtemps sa couleur naturelle , pour finalement trouver que le roux était une façon de se démarquer du lot et d'afficher une différence flamboyante aux yeux des autres. Pis si jamais quelqu'un osait se moquer d'elle, la sorcière n'était pas en manque de bonne répartie. Toutefois, en dehors de ses cheveux soyeux et ondulés, elle possède de grand yeux bleus clairs et très intenses ; ainsi qu'une peau clair sans être trop pâle. 
Le style vestimentaire de Charlie varie en fonction de ses humeurs - autant dire, souvent. Elle peut s'habiller très sobrement, surtout lors des réunions familiales où elle fait tout de même un effort pour se vêtir avec un peu de classe - même si ses vêtements ne sont pas de la haute couture. Mais certains jours, la sorcière pourrait sortir avec des vêtements tout à fait ridicules : des t-shirts de toutes les couleurs et avec des images loufoques dessus ; des pantalons colorés absolument pas assortis au reste ; des vestes étranges et des chaussures de cowboys parfois. Charlie aime tous les styles et surtout les expérimenter un par un. Ce qui s'accorde bien à son caractère assez désordonné et capricieux.
Elle garde toujours sur elle un bracelet offert par son père dont elle n'arrive pas à se débarrasser mais également un collier qu'elle a depuis des années que son cousin Ambroise lui avait donné pour son huitième anniversaire. Elle ne s'en sépare jamais.


Moralement, je suis...


Charlie est une jeune femme très indépendante, à l’entendre elle n’aurait besoin de personne pour entreprendre ce qu’elle souhaite. Bornée et capricieuse, la sorcière est habituée à laisser sa curiosité l’emporter sur la raison dans la plus grande partie des cas et se confronte souvent à des situations délicates. Indisciplinée depuis son plus jeune âge, elle ne supporte pas qu'on lui donne des ordres ce qui lui vaut quelques remarques à son travail - que ce soit au bar ou à Ste Mangouste. Évidemment, les années ont eu raison de sa grande insolence - ou du moins en partie - et Charlie est maintenant capable de se calmer quand il le faut, éviter de dire des âneries à longueur de temps ou de contester l'autorité. Mais cela ne fait pas d'elle une sorcière mature, pas encore.
Étant donné sa situation familiale, Charlie a du mal à faire confiance aux autres et a parfois certains préjugés sur les gens, plus pour se protéger elle-même que pour les blesser. Pour les hommes par exemple, son trop plein de mauvaises aventures l'a rendu trop méfiante et elle ne laisse généralement pas de chance à ceux qui tentent de l'approcher. Assez désillusionnée et cynique, Charlie ne croit plus en l'union qui fait la force d'une famille depuis un moment : même si elle s'y remet doucement grâce à Ambroise et Leroy, les deux seuls Louvières qui la comprennent. C'est une brillante sorcière avec un caractère bien trempé, souvent trop démonstrative - sauf quand il s'agit de sentiments - et elle passe d'une humeur à l'autre assez facilement. Quand elle est en colère, elle vous le fait savoir directement sans passer par des moyens plus subtiles. Évidemment, c'est une professionnelle dans l'art de râler. Mais elle peut être amusante et très distrayante, toujours avec ses nouvelles idées et ses nouveaux projets souvent ridicules qui la lassent au bout de quelques minutes. Mais lorsqu'elle entreprend quelque d'important dans sa vie, elle ne perd pas de temps et fonce - souvent tête baissée. Téméraire et déterminée, elle n'a pas souvent peur des obstacles ou des difficultés. Elle aime avoir un peu de contrôle sur la situation, sûrement pour se rassurer.    


♦️ Prénom ou Pseudo : Charlie
♦️ Âge : Quelle question voyons !
♦️ Expérience en rp : Je dirais...4 ou 5 ans
♦️ Tu as lu le règlement ? Y a longtemps x)
♦️ Code : [validé par D.]
♦️ Double(s) compte(s) ?Non!
♦️ Comment as-tu connus le forum ?Pouf, je m'en souviens plus!
♦️ Que penses-tu du forum ?Je l'adore Razz
♦️ Quelque chose à dire ?Nop!



Dernière édition par Charlotte A. de Louvière le Mar 25 Juin - 19:07, édité 12 fois
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Charlotte Alice de Louvière • Terminée! Empty Re: Charlotte Alice de Louvière • Terminée!

Message  Jake Winchester Dim 10 Fév - 15:57

Bienvenue jolie demoiselle ! Smile
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Charlotte Alice de Louvière • Terminée! Empty Re: Charlotte Alice de Louvière • Terminée!

Message  Lucas Crawd Dim 31 Mar - 16:55

Où en es-tu ?
Tu continues l'histoire ou pas?
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Charlotte Alice de Louvière • Terminée! Empty Re: Charlotte Alice de Louvière • Terminée!

Message  Charlotte A. de Louvière Mar 9 Avr - 22:15

Navré, j'essayais de me mettre à jour sur un autre forum mais je rédige ma fiche d'abord avant de poster =) Ne vous inquiétez pas ♥ J'espère finir bientôt!
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Charlotte Alice de Louvière • Terminée! Empty Re: Charlotte Alice de Louvière • Terminée!

Message  Charlotte A. de Louvière Mar 25 Juin - 22:29

Désolé du double post , j'ai ENFIN terminé ma fiche ! =)
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Charlotte Alice de Louvière • Terminée! Empty Re: Charlotte Alice de Louvière • Terminée!

Message  Dorcas Meadowes Jeu 27 Juin - 11:07

Coucou Charlotte ! Me voilà de retour pour valider tout ça Wink
La lecture m'a pris quasiment 40 minutes, mais je ne les ai pas vues passer : pfiou ! Voilà une fiche passionnante dont on ne veut louper aucune ligne. Le caractère de Charlie est super attachant, son histoire hyper bien tournée, et en plus tu écris très bien pour ne rien gâcher... bref, c'est parfait, je dirais même PARFAITEMENT PARFAIT, alors tu es...

♫ Validée ! ♪

Bravo pour cette superbe fiche et bienvenue parmi nous. Wink Hâte de rp avec toi I love you

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