" La rumeur pousse comme une mauvaise herbe après un incendie de forêt. " [ PV Gaby + Dorcas ]ter en

[Jake Winchester]

Jake entendait des gens s’agiter autour de lui. Ne pouvait on jamais dormir tranquillement à Poudlard ?! Le Serpentard grogna, incapable d'ouvrir les yeux tant sa fièvre l'avait rendu mal. Le jeune garçon avait mal partout et son corps le tirer de toute part. Forcément, il avait dormi enfermé dans un placard à balais avec un poids lourd sur les jambes . A travers ses yeux fermés il perçu un raie de lumière. Apparemment quelqu'un venait d'ouvrir le placard dans lequel Dorcas et lui étaient cachés. Peut importe, Jake se ficher de qui cela pouvait être ou même des conséquences de cela. Tout ce qu'y l'importer c'était qu'on le laisse tranquille se reposer et que cette horrible fièvre tombe enfin. Le Serpentard émit une sorte de gémissement et c'est à se moment là qu'il distingua au loin la voix de Dorcas. Elle était donc encore avec lui. Tant mieux. C'était le seul reperd que Jake avait dans cet état là. Il ne sentit même pas le corps de Dorcas se retirer de sur lui, il s'était mit à délirer.

[ Devant lui, se tenait le manoir familiale des Winchester. Il devait avoir environ neuf ans et il était tard, très tard. Il n'avait rien à faire à l'extérieur du manoir à cette heure ci et à cette âge là. Ce n'était pas de sa faute, le fils Warrington lui avait lancé un défit, il n'allait tout de même pas se dégonfler ! Mais voilà, maintenant il fallait assumer et rentrer. Alors qu'il pousser la porte du manoir il se retrouva dans la salle commune des Serdaigles, face à Dumbledor. Ce dernier semblait ne pas le voir et été en grande conversation avec MacGonnagall. Jake ne savait que faire, s'approcher ou bien refermer la porte et partir à pas de loup.]

Des bras semblèrent soulever Jake. Il se laissa porter, sans broncher, laissa sa tête dodeliner au rythme de la marche. Il n'en pouvait plus, il allait mourir là, tout de suite, dans ce couloir et personne ne pourrait rien y faire. S'en été fini, il était bien trop mal. Une simple grippe ne provoquer pas cela ... Jake replongea dans son rêve.

[ Il s'avança dans la Salle Commune, dépassant Macgonagal et le directeur. Cette dernière se retourna vers lui et dit : " C'est la Mononucléose . Vous m'entendez Mr Winchester ? " hein quoi ? mais de quoi lui parlait-elle ?! ]

" Mr Winchester, répondez ! Vous m'avez entendue ? C'est la Mononucléose, répéta Madame Pomfresh "

Jake ouvrit un oeil, puis l'autre et battit des cils. La lumière environnante lui donner mal à la tête. Alors il était à l'infirmerie ? Parfait, il allait aller vite mieux dans ce cas. Mais qui l'avait donc amener ? Et où été Dorcas ? Il tourna la tête sur la droite et la vit allongée dans le lit d'à côté. Elle semblait dormir. Il reporta son attention sur Madame Pomfresh qui lui passer un gant d'eau froide sur le front.

" La Mono quoi ? demanda faiblement Jake. Qui m'a amener ici ?

- La M.o.n.o.n.u.c.l.é.o.s.e , le reprit l'infirmière. Et votre jeune amie aussi d'ailleurs, ajouta t-elle avec un regard appuyée. C'est Monsieur Rusard qui vous a amener ici. Apparemment vous auriez passé la nuit dans un placard, du n'importe quoi ! Surtout dans cet état là. M'enfin, vous vous expliquerai avec lui quand vous irez mieux. "

Jake laissa retomber sa tête sur l'oreiller tandit que l'infirmière tourner les talons. Il jeta un coup d'oeil dans l'infirmerie. Ils n'étaient malheureusement pas seuls , dans le lit en face du sien se tenait Gabrielle Kimpenson, une élève de Griffondor que Jake détester. Elle le regarder d'un oeil intrigué.

* Me voilà dans une monumentale bouse de dragon * songea Jake.


HJ : désolé j'ai vraiment du poster en vitesse les filles, je me rattraperai dans le prochain post !

[Invité]

Les vacances de Noël étaient belles et bien terminées. Et le bal n’était plus qu’un lointain souvenir. L’hiver avait déversé sur Poudlard son grand manteau blanc, et dehors une petite tempête de neige sévissait. Les flocons étaient emportés par le vent qui secouait les arbres. Même par la fenêtre, on n’y voyait plus rien. Assise près de la fenêtre, j’avais le regard fixe sur les carreaux givrés. La salle commune des Gryffondors ne comptait que quelques élèves, les autres devaient sans doute être en train de flâner dans le château. De toute façon, hors de question d’aller dehors. Mes vacances au manoir n’avaient pas été très joyeuses. Même le charme de Noël n’enlevait rien à mon cauchemar personnel. Oh, bien sûr j’avais eu des tas de cadeaux de la part de parents éloignés, et des tonnes de vêtements venus de Paris, envoyé par ma tante Avannah. Mais rien de tout ceci ne faisait disparaître l’horreur que j’aie dû vivre. Aaron avait été dans une colère noire, il avait appris que je sortais avec un garçon, et à présent il me le faisait payer. Je me levai, et grimaçai aussitôt. Ma main droite vint directement se poser sur mon côté gauche, là où mes cotes me faisaient souffrir. Il avait frappé fort. Plus fort que jamais, et j’étais certaine qu’il avait dû me casser quelque chose. Hélas, j’étais dans le collimateur de Sirius, et de Lucas, et surtout je m’étais remise avec James. Je ne devais rien laisser paraître. Pas question qu’ils voient ça. Cependant, ça devenait de plus en plus dur. La blessure commençait vraiment à me faire mal au fur et à mesure que les jours passaient. Je savais souffrir en silence, mais là ça ne pouvait plus durer. Vérifiant que personne ne me suivait, je sortis de la salle commune et descendit jusqu’à l’infirmerie. Mme Pomfresh était tenue au secret médical, elle ne dirait rien, et puis ce n’était pas la première fois que je venais la voir…

Une fois que je fusse arrivée au premier étage. Je me dirigeai lentement vers l’infirmerie. Je marchai doucement, grimaçant à chaque pas, et je ne vous parle pas des escaliers que j’avais dû descendre ! Une véritable torture ! Lorsque j’entrai, il n’y avait personne fort heureusement, et je ne tardai pas à être interpellée par Mme Pomfresh.

▬ Miss Kipenson ? fit-elle surprise.

Je me retournai, et lui fis un sourire gêné. Elle me regarda alors d’un air peiné. Elle savait pourquoi je venais.

▬ Bonjour, je suis navré de vous déranger mais … je crois que c’était nécessaire, dis-je mal à l’aise.

Elle me sourit faiblement, et me fis signe de venir au fond de la salle, loin de la porte d’entrée, et me fis assoir sur un lit fait au carré. Elle posa les bandages qu’elle avait dans les mains, et se tourna vers moi, l’air inquiet.

▬ Si tu es venu, j’imagine que ce n’est pas beau à voir, n’est-ce pas ? devina-t-elle.

Je soulevai mon haut, et lui montrai mon côté où s’étendait une plaque violacé, légèrement bleue mais foncée. Elle perdit des couleurs en voyant ça, mais ne dis rien. Elle laissa échapper un « Par Merlin ! » avant de s’approcher et de tâter l’hématome. Lorsque ses mains entrèrent en contact avec mes côtes, je gémis de douleur.

▬ Cette fois-ci, je crois qu’il y a de casse, vous allez devoir passer la nuit ici, dit-elle.

Je réagis aussitôt à cette réplique.

▬ Oh, non ! Impossible ! Je dois être rentrée tout de suite après que vous m’aurez donné quelque chose contre la douleur. C’est tout ce que je veux !

Elle secoua la tête, et pris un pot que je ne connaissais que trop bien. Une crème pour faire disparaître les hématomes, ce n’était pas la première fois qu’elle m’en mettait… Tout à coup, une voix appela Mme Pomfresh, et elle dû me laisser. J’appliquai la crème moi-même, et abaissais mon t-shirt, ne voulant pas m’exposer devant les nouveaux arrivants. Lorsque je me retournai, j’eus la plus grande surprise de ma vie ! Winchester et Dorcas semblaient mal en point. Ils étaient blancs comme un linge, et surtout tout transpirant. En tout cas, pas dans leur état normal. Assise sur le lit en face d’eux, je vis Mme Pomfresh essayait de communiquer avec eux, mais apparemment ils n’étaient déjà plus avec nous. La fièvre d’après ce que je compris. L’infirmière si calme de d’habitude semblait hors d’elle. Avec Rusard – oui, étrangement c’était lui qui les avaient emmenés ici – elle les installa chacun dans un lit. Puis, se pencha vers Winchester et tenta de lui faire comprendre qu’il était atteint de mononucléose. La mono…Quoi ? Le serpentard eu la même réaction que moi, ne comprenant pas de quoi il s’agissait lui-non plus. Mais l’infirmière dit alors quelque chose qui m’interpella. Ils avaient tous les deux passé la nuit dans un placard ? Qu’est-ce que c’était que cette histoire ?

Tandis que Mme Promfresh s’occupait du vert et argent, et de Dorcas qui elle, semblait dormir, je réfléchissais. Pourquoi les deux étaient dans un placard, et surtout pourquoi ensemble ? Etaient-ils amis ? Ou…plus ? L’infirmière partie derrière un paravent sûrement pour chercher de quoi soigner les deux énergumènes. Je la regardais partir, et mon regard se posa sur le serpentard. Je fis un sourire moqueur. Non ! Ce n’était pas du tout jouissif de le voir ainsi ! Je me levai, essayant d’éviter de grimacer sous la douleur, et me tint devant son lit avec une mine curieuse.

▬Hm…dans un placard alors ? Intéressant…fis-je.

[Dorcas Meadowes]

Je me trouvai devant la porte d'un temple japonais - Nishi Hongan-ji pus-je lire en décryptant les kanji inscrits sur le linteau. Je me retournai, pour contempler un jardin de pierres grises recouverts d'un linceul vert et moussu. Quelques arbustes aux feuilles rouge d'automne ponctuaient le paysage de touches chaleureuses. D'autres venaient rehausser d'or la couronne orange d'arbres qui avaient revêtu leurs parures d'automne. Le temple de Nishi Hongan-ji se trouvait à Kyoto, mais je n'y étais jamais allée moi-même. Ainsi, je sus que je me trouvai véritablement en Grande-Bretagne, dans les jardins botaniques royaux de Kew. Ils avaient une réplique, là-bas. J'y étais allée avec mon père, voilà... une éternité. C'était avant mon entrée à Poudlard, je devais avoir dix ans.

Je marchai, pour traverser le jardin par le petit pont de pierre plate qui y circulait. Mes pas me menèrent dans le gravier, et j'ignorai volontairement la pancarte qui indiquait de ne pas marcher sur le plan de gravillons, qu'un jardinier venait probablement d'égaliser. Par mon passage, je rompais la perfection de l'endroit et du moment.

Le vent doux souffla en bise contre ma joue, pour venir caresser mon cou, mon oreille. Il m'apporta l'écho de voix étrangement lointaines. J'arrivai près d'une petite mare, où je pus contempler mon reflet. J'avais dix ans. Je me voyais telle que j'étais - ou telle que je m'imaginais - à cet âge. J'étais telle que j'étais, et sans mon père. Il aurait dû être là.

"Papa ?" lançai-je dans le silence soudain devenu pesant, redevenue petite fille. Les ombres du jardin s'agrandirent. Les arbres et les arbustes perdirent leurs couleurs. La nuit tomba, et la porte du temple grandit, grandit, jusqu'à devenir une bouche noire et menaçante, hérissée de dents.

Je me débattis dans mon sommeil. Désormais, je savais que je rêvai, mais je ne parvenais pas à me réveiller. Une force m'en empêchait. Je luttai contre la maladie inconnue qui, je le sentais, était à l'origine de cet enfermement en moi-même. Me réveiller, je devais me réveiller ! Le rêve de fièvre prit des allures de cauchemar. La mare se remplit de sang. Derrière moi, dans le jardin, sous les feuilles, des bêtes grouillaient. Mon regard tomba sur le petit champ de gravillons : il s'était transformé en mer de scolopendres. Les bêtes immondes bougeaient toutes ensemble, comme un nœud géant. Je sentais leur masse sur le point de déborder de leur territoire. Ils étaient là pour moi ! Pour moi !

Je tombai dans la mare. Le choc expulsa l'air de mes poumons et, au lieu de me débattre, je me sentis soudain libérée. Non. Je n'étais pas tombée. J'avais plongé !

Le décor avait disparu. Tout était noir. Je n'arrivais pas à ouvrir les yeux tellement j'étais fatiguée, lasse, épuisée. Je n'arrivais pas non plus à retomber dans le sommeil, n'ayant pas envie de retourner à mon rêve. Je me souvenais vaguement de l'intérieur sombre d'un placard. Une caresse dans mes cheveux. Le miaulement d'un chat. La violence d'un reproche.

Flottant au-dessus des limbes du sommeil, mais toujours à des lieues de la réalité, j'étendis autant que possible mes perceptions. Mon corps était détendu, bien que malade et souffrant. Sous ma nuque, quelque chose de doux, frais, confortable. Un coussin ? Une odeur de désinfectant flottait dans l'air. J'essayai d'ouvrir les yeux, en vain. Même si je n'étais plus tout à fait endormie, mon corps refusait à sortir de cet état de stase.

J'entendis une voix familière prononcer : "Hm…dans un placard alors ? Intéressant…"

Que s'était-il passé, dans ce placard ? Tout à coup, j'eus trop mal à la tête pour y penser. Un ange bienveillant dut entendre ma détresse car une main douce se posa sur mon front. Je reconnus alors la voix de Madame Pomfresh : "Buvez cela, mon enfant. Quelle idée de passer la nuit dans un placard ! Et dans une tenue pareille. Il y a d'autres endroits, plus sûrs, pour s'isoler en amoureux ! Tss !"

En amoureux ? J'avais un amoureux, moi ? Ridicule. Je me révoltai à cette idée, mais but néanmoins la potion que l'infirmière me servait. Avec qui étais-je enfermée dans ce placard, déjà ? Oh Merlin... la potion fit effet et les souvenirs me revinrent, autrement que par bribes. Winchester, j'y étais enfermée avec Winchester. Il allait falloir que je trouve une excuse convaincante pour rétablir la vérité sur cette nuit ! Mais si j'avouais que j'étais sortie de Poudlard après le couvre-feu, je risquais pire qu'une retenue...

Je risquais le renvoi définitif.

[Jake Winchester]

Hj : Je ... dois ... répondre @___@ . Oui oui, après je vais me coucher. Demain debout 3H pour aller bosser !

Jake ne pu retenir un soupire de désespoir. Il était maudit, il n'avait pas d'autres explications. Pourquoi diable Kipenson se trouvait elle toujours sur son chemin ? Maintenant qu'elle avait entendue se que Madame Pomfresh avait dit, elle ne le lâcherai plus ! Sans parler des rumeurs qu'elle ferait courir. Jake tenta d'enfoncer sa tête un maximum dans son oreiller. Il allait faire semblant de dormir afin de ne pas à avoir à répondre à l’interrogatoire de la Griffondor qui ne tarderait surement pas à arriver. D'accord, c'était une méthode plutôt lâche, mais au moins il serait tranquille. L'odeur de désinfectant qui planait dans l'infirmerie vint lui chatouiller le nez et il ne pu se retenir d'éternuer. Bon, c'était louper pour le mode furtif ! Traître de nez ! Jake ne pu se retenir de grogner et ferma les yeux quelques secondes. Sa tête était horriblement lourde, comme si un Sombral était venu piétiner le peut de matière grise qu'il lui rester. Jake renifla, la gorge enflammé. Il avait un drôle de gout dans la bouche, comme s'il avait avalé une potion de l'infirmière. C'était peut être le cas ? La fière ne faisait que le faire délirer. Le jeune garçon passa sa main sur sa gorge qui le faisait souffrir. Sous ses doigts, il sentait de drôles de grosseurs, comme si des cornes lui avaient poussés dans la nuit. Comment appeler t-on ça ? Ah oui ! Des ganglions. Et comment Madame Pomfresh avait appelée ça ? La mononucléause ? Jake n'avait absolument aucune idée de se que cela pouvait être. " La maladie du baiser " très bizarre. Si c'était le cas, c'était peut être Dorcas qui lui avait refilé et son système immunitaire aurait été plus vite touché ou juste plus faible ? C'était une supposition en effet.
Gabrielle Kipenson, au plus grand damne de Jake, le fixer intensément. Elle semblait souffrir du côté gauche de son corps, vers les côtés. Peut être avait elle fait une vilaine chute en volant ? Si c'était le cas, tant mieux ! Jake avait de la chance qu'elle ne soit pas accompagné de son Potter chéri.
Alors qu'il était encore plongé dans ses pensées, la jeune fille se leva, en grimaçant légèrement et vint se planter devant son lit, les mains sur les hanches. Manquer plus que ça ....

" ▬Hm…dans un placard alors ? Intéressant… "

Et ça y était. La pipelette de service était lancée et rien ne l'arrêterai. Jake toussa quelques instant, se qui lui laissa le temps de réfléchir à quoi répondre. S'il répondait agressivement, la Griffondor serait qu'il y avait anguille sous roche. Il ne devait pas éveiller ses soupçons. Dans l'état dans lequel il se trouvait, il n'avait envie que d'une chose : dormir. Alors une joute verbale ne l'enchanter pas le moindre du monde. Et que faisais Dorcas ?! Elle ne pouvait pas se rendre utile au lieu de dormir ? Le soutenir, dire quelque chose.

" Occupes toi de tes affaires Kipenson ! Potter n'est pas avec toi, il a décider de rester auprès d'Evans ?, rétorqua t-il d'une vois roque. D'une certaine manière je le comprends ... qui arriverait à supporter une fille comme toi ?! demanda t-il avec mauvaise humeur " .

Pourvu qu'elle s'en aille, pourvu qu'elle s'en aille ne cesser de penser Jake. Il aurait du démentir se que Madame Pomfreh avait dit mais après tout, à quoi bon. Bientôt tout Poudlard serait au courant. Peut être même ferait-il la une de Gossip Witch ! Il lui faudrait une excuse en béton pour justifier sa présence auprès de la brunette. La fièvre l'avait fait délirer ? Oui mais déjà qu'ils avaient tous les deux la mononucléose ... personne n'arriverait à les croire. Pourtant il ne s'était vraiment rien passé dans ce placard, c'était la strict vérité ! Dans quel pétrain était-il encore aller se fourrer ?!
Mais après tout il ne pouvait pas se plaindre, en commençant à fréquenter la Griffondor, il savait quels étaient les risques qu'il prenait. Pourquoi arriver t-il toujours à se mettre dans des situations pas possible ?! Il fallait vraiment qu'il pense à arrêter d'être aussi impulsif et à réfléchir à deux fois avant d'agir.

[Invité]

Je n’aurais jamais pensé en allant à l’infirmerie, que je ferais une telle découverte ! Ainsi, Jake Winchester et Dorcas Meadowes s’étaient trouvés dans un placard, rien que tous les deux, toute une nuit… Sans oublier qu’ils avaient attrapé la même maladie ! Comme c’est étrange ! Moi qui croyait que les relations Serpentards/Gryffondors n’étaient pas au mieux, apparemment ces deux-là essayaient de les améliorer enfermés dans un placard à balais. Intéressant comme méthode. Mais cela m’étonnais de la part de ce Winchester. Notre première rencontre m’avait laissé un goût amer, et depuis ce maudit jour je le détestais plus que de raison. J’étais persuadée pourtant qu’il haïssait les Gryffondors par-dessus tout ! Mais Dorcas devait échapper à cette règle apparemment… Il était là, devant moi, en mauvaise posture, coincé dans un lit et le teint aussi pâle que les draps des lits de l’infirmerie. La mononucléose, donc. Je ne savais pas ce que c’était, mais j’avais ma petite idée quant au comment ils se l’étaient refilés. Debout face à lui, je croisai les bras sur ma poitrine, oubliant ma douleur du côté gauche, et espérant mentalement qu’il ne l’ait pas remarqué. Comme je l’avais imaginé, il ne tarda pas à répliquer.

▬ Occupes toi de tes affaires Kipenson ! Potter n'est pas avec toi, il a décidé de rester auprès d'Evans ?, D'une certaine manière je le comprends ... qui arriverait à supporter une fille comme toi ?!

Je ne m’énervais même pas. Cet instant était tellement jouissif pour moi. Il était d’autant plus amusant de constater que James et moi étions à nouveau ensemble. Mais je ne comptais pas lui dire. Non. C’était comme lui donner une information qu’il ne méritait pas. A présent que ma vie sentimentale allait parfaitement bien, ses paroles ne me touchèrent en rien. Je le regardais toujours avec un sourire moqueur, satisfait et victorieux. Oui, j’étais contente ! Contente car la chance tournait. Il n’était présentement pas en position de faire le fier. Et plus je le voyais s’énerver, plus ça me faisait rire. Faisant comme si je ne l’avais pas entendu, je m’assis sur le rebord de son lit, tout au bout, l’observant avec un sourire éblouissant.

▬ J’avoue ne pas avoir pu m’empêcher d’écouter, et…je dois dire que je suis véritablement déçue. Un placard ! Merlin, les serpentards n’ont décidément aucune classe ! Mais dis-moi Winchester, tu l’as rendu malade avant, ou après l’avoir embrassé ? Parce que…franchement, ça ne m’étonnerait pas qu’elle se soit sentie mal en ta présence ! Avoir l’horreur en face peut vous marquer à jamais ! Ça doit être pour ça que tu es toujours mal coiffé, tu évites de te regarder dans un miroir…

Ma voix était légère, je profitais amplement de ce grand moment. L’affreux serpentard était enfin tombé de son piédestal ! Pourtant, son égo demeurait intact car sa façon de m’avoir répliqué précédemment confirmait bien qu’il n’avait rien perdu de son caractère. D’ailleurs, il devait se sentir en infériorité présentement, car il utilisait le seul point sensible qu’il m’avait trouvé. Sauf que…ce n’en était plus un désormais ! Alors que nous nous regardions en chien de faïence, Mme Pomfresh revint avec un verre dans la main et un gant froid dans l’autre.

▬ Oh, laissez Mme Pomfresh, je vais m’occuper de lui…, dis-je à l’infirmière avant qu’elle n’ait pu dire un mot.

Mon sourire éblouissant, et mon air angélique vint à bout de son hésitation, et elle me laissa ce qu’elle avait dans les mains. Je me levais, m’approchai du serpentard avec un air malicieux et remuez avec une cuillère posé sur la table de chevet le breuvage qu’il devrait avaler. Je lui tendis.

▬ Tiens, bois ça Jake, ça te fera le plus grand bien…, fis-je avec une voix mielleuse, le regard fixé dans le sien.

Je passai par la suite le gant frais sur son front, et secouai la tête d’un air dramatique. Non-loin de nous, Mme Pomfresh nous écoutait et devait certainement nous regarder du coin de l’œil. Je ne laissais en rien paraître de mon ressentiment envers le serpentard. Je savais que je lui infligeai la plus horrible des humiliations. Et je trépignai de joie.

▬ Pauvre Jake…je me suis fait tellement de soucie à ton sujet…j’espère que tu te rétabliras très…très…très vite, dis-je assez fort pour que l’infirmière nous entendes.

Mais mon expression changea aussitôt que je dis ses mots, je rapprochai mon visage du sien et lui chuchotai à l’oreille.

▬ Il serait dommage que tu ne sois pas en état pour constater les dangers d’une telle rumeur… Imagines un peu ce que tes amis serpents diront si ça venaient jusqu’à leurs oreilles…

[Dorcas Meadowes]

La potion finit par faire effet et Dorcas ouvrit lentement les yeux, pour les refermer aussitôt. Le niveau de luminosité était affreusement élevé à l'infirmerie ! Il y faisait jour, quelle idée d'avoir d'aussi grandes fenêtres quand un malade n'aspirait à la pénombre ! Elle refit un essai, quelques secondes plus tard. La lumière agressa ses rétines trop sensibles mais elle s'y était presque habituée après quelques battements de paupières. Le plus difficile fut ensuite de les maintenir ouvertes. Elle sentait le sommeil - le vrai, le réparateur, celui qui n'apporte aucun cauchemar - l'appeler de sa voix douce et paisible. Elle déglutit, la gorge sèche, puis tourna la tête à droite, pour voir un paravent, puis à gauche, pour observer un étrange spectacle.

Une Kipenson souriante passait un gant humide sur le front d'un Winchester renfrogné en disant : "Pauvre Jake…je me suis fait tellement de soucie à ton sujet... j’espère que tu te rétabliras très…très…très vite." La jeune Gryffondor douta un instant de s'être réveillée dans la mauvaise dimension, avant de comprendre qu'il s'agissait d'un stratégème destiné à leurrer Pomfresh. Celle-ci n'était pas dupe. Elle adressa à Dorcas un regard entendu puis s'en alla à la recherche d'une autre potion et d'un autre gant.

Aussitôt, Kipenson se pencha vers Winchester et murmura : "Il serait dommage que tu ne sois pas en état pour constater les dangers d’une telle rumeur… Imagines un peu ce que tes amis serpents diront si ça venaient jusqu’à leurs oreilles..."

Dorcas se releva sur les coudes pour se réhausser dans le lit. Les ressorts craquèrent, signalant son réveil de manière sonore, mais Dorcas se sentit incapable de parler tout de suite. Il lui fallut boire le verre d'eau posé à son chevet pour pouvoir enfin articuler : "Ce n'est pas digne d'une Gryffondor, Gabrielle." dit-elle se sa voix la plus déterminée, en affrontant le regard de braise de sa camarade de maison. Elle allait très certainement la juger. Tant pis.

Puis elle s'adressa à Winchester et railla, accrochant la pupille noire au font de ses iris verts, pour lui adresser un regard entendu : "La prochaine fois, je te laisse crever au milieu du couloir et je file en douce à Pré-au-Lard sans m'émouvoir !"

Le pire dans tout ça ? Elle n'était même pas certaine de le penser. Son côté altruiste la perdrait définitivement, un jour... aider les autres était parfois suicidaire.

Elle soupira et se reposa sur les coussins, incapable de tenir sur les coudes bien longtemps. Elle espérait que Kipenson mordrait à l'hameçon : vouloir sortir de Poudlard après le couvre-feu ne coûtait pas autant que d'être bel et bien sortie de Poudlard après le couvre-feu. Dorcas n'aimait pas déformer la vérité, mais là, il en allait de l'avenir de sa scolarité quand même... quant aux rumeurs qui allaient courir au sujet de Winchester et d'elle, ils devaient faire mine de s'en ficher. Après tout, personne ne les avait jamais vus ensemble. Gossip Witch et ses Gossipettes auraient beau planter la graine de la rumeur, rien ne pousserait. Ou alors rien d'exploitable pour les assoiffés de racontars !

"Qu'est-ce qu'on a eu ?" finit-elle par demander, et ce fut Pomfresh qui répondit pour elle en jetant un regard farouche à Kipenson.

"La mononuléose, mademoiselle. Une maladie qui se transmet par la salive et a entre deux et trois mois d'incubation. Tous les gens qui portent le gêne ne tombent pas malade, mais vous deux n'avez pas eu de chance. Au moins, désormais, vous êtes immunisés..."

Ces explications plongèrent sa patiente dans une réflexion troublée : les conséquences pour elles et Winchester seraient peut-être plus explosives qu'elle ne l'avait imaginé... "la maladie du baiser", donc. Cette rumeur-là allait être difficile à contourner. L'infirmière-dragon donna un gant frais à Dorcas, puis s'en alla en ordonnant sèchement : "Reposez-vous !"

[HJ : du rapide désolée. Je pars maintenant. Bisous, au plus tard à dimanche ! ]

[Jake Winchester]

Mais mon dieu qu'avait il fait pour mériter tout ça ?! Non seulement il se retrouver coincer dans un lit bien trop petit à son goût, aux draps rêches et qui grincer dès que l'on esquisser un mouvement mais en plus de ça, on lui avait collé Kipenson dans les bras ! Il aurait mieux fait de mourir dans son placard tiens ! Il devait surement payer pour toutes les vilaines choses qu'il avait fais subir autour de lui, ça ne pouvait être que cela. La Griffondor avait vraiment intérêt d'en profiter, parce que si un jour il se remettait sur pieds, il lui ferait payer ça amèrement. Alors qu'il avait prononcé le nom d'Evans, ainsi que de Potter, la jeune fille n'eût aucune réaction. Elle ne tiqua même pas, ne serra pas les dents ou les points. Zut ! Jake aurait tellement aimé l'énerver ... Il lui faudrait donc trouver autre chose ! Voyons voir, que savait-il sur elle ... Pas grand chose en réalité, il ne fréquenter pas tellement les Griffondors - et pour cause - et se ficher de connaître leur vie. Mais vous savez se que l'on dit , il faut être proche de ses amis mais encore plus de ses ennemis ... Jake nota cela dans un coin de sa tête. Dès qu'il sortirait de là il irait se documenter sur la blondinette, voir s'il trouverait des choses à utiliser contre elle. Il pourrait surement mettre Alicia sur le coup ! S'il avait encore été avec Ellen, elle aurait été surement la meilleure personne pour le renseigner, elle aimer beaucoup les rumeurs et histoires de Poudlard. Tant pis, il se contenterai de Gossip Girl.
Sous les yeux horrifiés de Jake, Gabrielle Kipenson s'assit sur son lit, tout sourire. Sur SON lit ! Mais elle n'avait rien d'autres à faire à cette heure-ci ?! On l'avait payée pour venir l'enquiquiner ou quoi ?! Elle lui adressa son plus beau sourire et dit :

" ▬ J’avoue ne pas avoir pu m’empêcher d’écouter, et…je dois dire que je suis véritablement déçue. Un placard ! Merlin, les serpentards n’ont décidément aucune classe ! Mais dis-moi Winchester, tu l’as rendu malade avant, ou après l’avoir embrassé ? Parce que…franchement, ça ne m’étonnerait pas qu’elle se soit sentie mal en ta présence ! Avoir l’horreur en face peut vous marquer à jamais ! Ça doit être pour ça que tu es toujours mal coiffé, tu évites de te regarder dans un miroir… "

Jake ferma les yeux et respira un bon coup. Sa tête l'élancer et il ne souhaiter qu'une chose, se reposer. Se reposer et étrangler Gabrielle Kipenson. Ou l'électrocuter. Ou la torturer. Oh oui, la torturer, lui arracher uns à uns les ongles de ses mains, les poils du nez à la pince à épiler, lui chatouiller sous les pieds avec une plume de phénix ... Alors que Jake commencer à s'imaginer tout les scénarios possibles et imaginables pour torturer la Griffondor elle s'agita sur le lit se qu'y eu pour effet de sortir Jake de sa rêverie. Hum, il devrait surement attendre avant de mettre tous ses plans à exécution puisque pour le moment, le simple fait de se redresser dans son lit lui sembler un effort titanesque. Toute fois, il ne voulait pas que Gabrielle en ai conscience. Elle devait se sentir déjà bien assez supérieur pour qu'il se permette un instant de faiblesse. Le Serpentard articula faiblement :

" Bouges de là Kipenson ... tu n'es pas la bienvenue. T'as personne d'autres à aller empoisonner ? il se mit à tousser. Et il ne c'est rien passé entre Meadowes et moi, j'étais déjà malade avant de rentrer dans ce fichu placard, on c'est juste croisés dans les couloirs et Rusard est arrivé. Par un concours de circonstances on a été obligé de se cacher ensemble. Et je n'ai pas à me justifier devant toi, j'ai aucun compte à te rendre Kipenson, pense se que tu veux. "

Jake avait fait exprès d’appeler Dorcas par son nom de famille devant Gabrielle, histoire de bien lui faire comprendre qu'ils n'étaient pas spécialement proches. Elle n'allait surement pas le lâcher comme ça, il le savait. Elle était surement aussi têtue que lui ! Enfin, ne commençons pas à comparer la perfection avec une bouse d'Abraxans. Cette discution avec la Griffondor, bien que très courte avait épuisé Jake. Sa gorge était sèche et il mourrait d'envie de boire un verre d'eau. C'est à ce moment là que Madame Pompfrsh s'approcha de son lit. Il laissa échapper un soupir de soulagement. L’infirmière allait surement dire à Gabrielle de le laisser tranquille, qu'il devait se reposer et il serait débarrassé de la blonde. C'est sous le regard horrifié de Jake que Gabrielle dit :

" ▬ Oh, laissez Mme Pomfresh, je vais m’occuper de lui… "

Elle n'allait tout de même pas gober ça ?! N'a t-on jamais vu une Griffondor s'occuper d'un Serpentard ?! Elle n'était pas aussi naïve hein ?! Il fallait croire que si puisque sans que Jake ne puisse rien dire, la Griffondor attrapa le gant des mains de Madame Pompfresh et le trempa dans l'eau. Si elle comptait faire se que Jake pensait qu'elle allait faire ...

" Tiens, bois ça Jake, ça te fera le plus grand bien… " elle attrapa le verre posé sur la table de chevet et l'approcha des lèvres de Jake. Celui ci voulu répliquer mais la jeune fille lui avait déjà collé le verre sous le nez. Si il n'avaler pas, elle allait lui renverser le breuvage partout sur lui. Il la fixa intensément, du regard le plus haineux qu'il était capable de faire. Allez, ne pas s'énerver, ne pas s'énerver. Penser à lui arracher les ongles, à lui mettre du coton dans le nez à l'obliger à manger de la bouse de Dragon ...
Il entendit le lit de Dorcas grincer et il tourna la tête vers elle, l'air désespéré. Elle ne pourrait surement pas lui être d'une grande aide mais au moins il ne serait plus tout seul. Gabrielle approcha le gant mouillé de son visage et se mit à caresser le front de Jake avec celui ci. Elle dit d'une voix mielleuse :

" ▬ Pauvre Jake…je me suis fait tellement de soucie à ton sujet…j’espère que tu te rétabliras très…très…très vite "

Jake la fusilla du regard et celle-ci s'approcha très près de son visage et lui murmura dans l'oreille :

▬ Il serait dommage que tu ne sois pas en état pour constater les dangers d’une telle rumeur… Imagines un peu ce que tes amis serpents diront si ça venaient jusqu’à leurs oreilles... "

Sans plus attendre Jake se mit à tousser sur le visage de Gabrielle en prenant bien soin de lui envoyer pleins de postillon :

- Oups, j’espère que tu ne m'en voudras Kipenson, si tu te retrouves à ton tour clouée dans un lit ... il lui sourit à son tour. "

C'est à ce moment là que Dorcas ouvrit la bouche pour dire :

" Ce n'est pas digne d'une Gryffondor, Gabrielle, puis elle ajouta :La prochaine fois, je te laisse crever au milieu du couloir et je file en douce à Pré-au-Lard sans m'émouvoir !"

Et voilà, elle venait donc de confirmer sa version ! Parfait. Le Serpentard reprit une expression de glace, et fixa Gabrielle de ses yeux verts.

hj : je suis désolé, je m'arrête là, on m'harcèle pour me prendre l'ordi xD Donc on va dire que Jake à parler du fait que Mme Pompresh à répondu à Dorcas hein ! :,)

[Invité]

Je n'aurais jamais pensé en venant à l'infirmerie, que je découvrirais pareil spectacle. Une bonne chose finalement que je me sois décidée à venir voir MmePomfresh. Dorcas et Winchester, gryffondor et serpentard, dans le même placard ? Je n'en croyais pas mes oreilles. Que faisaient-ils donc tous les deux là dedans ? Fort heureuse, l'infirmière me donna très vite une idée du pourquoi du comment, en effet les deux élèves avaient attrapé la même maladie... Et, oui il ne fallait jamais embrasser quelqu'un de malade ! C'est terrible cette façon de se refiler les microbes, n'est-ce pas ? Quand je pensais à ce que Winchester m'avait fait enduré lors de notre mésaventure à Zonko, j'étais heureuse de pouvoir enfin prendre ma revanche. Rancunière ? Oui. Beaucoup même. Et il m'étais difficile d'oublier les crasses qu'on pouvait me faire. Une fois celles-ci réalisées, elles restaient gravés dans ma mémoire. Plus de retour possible. Et Jake ne tarderait pas à le savoir, car c'est un retour de manivelle qu'il subissait en ce moment même. Il se souviendra à l'avenir de ne pas énerver une lionne.

Je m'étais assise sur le rebord de son lit, un sourire satisfait collé sur le visage. Je ne pouvais m'empêcher de savourer cet instant merveilleux. Cependant, mes paroles assassines déplurent fortement au vert et argent, ce qui était à prévoir et donc voulut, et il ne tarda pas à répliquer de sa langue de vipère...

"Bouges de là Kipenson ... tu n'es pas la bienvenue. T'as personne d'autres à aller empoisonner ? il se mit à tousser. Et il ne c'est rien passé entre Meadowes et moi, j'étais déjà malade avant de rentrer dans ce fichu placard, on c'est juste croisés dans les couloirs et Rusard est arrivé. Par un concours de circonstances on a été obligé de se cacher ensemble. Et je n'ai pas à me justifier devant toi, j'ai aucun compte à te rendre Kipenson, pense se que tu veux. "

Je ris légèrement, et levai un sourcil surprit.

"Pas besoin de se justifier ? Pourtant, c'est ce que tu viens d'essayer de faire non ? C'est drôle, mon petit doigt me dit que si tu tiens tant à me convaincre c'est que ce n'est pas tout à fait innocent..." fis-je remarquer.

Alors que Mme Pomfresh était venue dans le but de soigner le malade, je l'avais prise de court en prenant les choses en mains. Je saisis le gant frais, et la boisson qui aiderait le serpentard à se remettre, et commençais à m'occuper de lui. Évidemment, l'infirmière nous guettait du coin de l'oeil, surprise de voir une gryffondor prendre soin d'un de ses rival. C'est pourquoi je dus faire semblant de porter le serpentard dans mon coeur. Oh, oui il y était dans mon coeur, mais pas dans le bonne partie ! Il était rangé très spécialement là où se trouvaient tous ceux que je détestais. Et ce n'était pas une surprise...il était si agaçant, prétentieux et arrogant ! Un vrai vert, il n'y avait aucun doute là dessus ! Je lui passai donc le gant frais sur le front, un sourire malicieux aux lèvres, heureuse de le torturer un peu, et je lui fis boire la tasse que l'infirmière avait portée juste pour lui. Je feignais de me préoccuper de lui, et alors que Mme Pomfresh s'éloignait de nous, je lui chuchotai quelques mots à l'oreille. Mais celui-ci en profita pour me tousser dessus. Je me reculai aussitôt, énervée et dégoutée.

"Oups, j’espère que tu ne m'en voudras Kipenson, si tu te retrouves à ton tour clouée dans un lit .." dit-il, fier de son coup.

Je m'apprêtai à l'incendier, quand la voix de Dorcas me fit me tourner vers elle. La jeune fille s'était redressée dans son lit, et nous regardait.

" Ce n'est pas digne d'une Gryffondor, Gabrielle, puis elle ajouta à l'intention de Winchester : La prochaine fois, je te laisse crever au milieu du couloir et je file en douce à Pré-au-Lard sans m'émouvoir !"

Surprise de son interruption, je lui répondis après quelques secondes.

"Je serais digne avec lui lorsqu'il le sera avec moi ! Ce qui, sans vouloir te contredire, n'est pas demain la veille ! Crois-moi, il l'a cherché !"rétorquai-je à la rouge et or.

Mais de quoi donc se mêlait-elle ? Pas digne ? Comment pourrais-je être digne en présence de se sale vert ! Dorcas bougea à nouveau sur son lit, et l'infirmière s'approcha d'elle pour lui donner un gant frais à son tour. La gryffondor lui demanda alors ce qu'ils avaient bien pu avoir, et la réponse de Mme Pomfresh, me fit sourire.

"La mononuléose, mademoiselle. Une maladie qui se transmet par la salive et a entre deux et trois mois d'incubation. Tous les gens qui portent le gêne ne tombent pas malade, mais vous deux n'avez pas eu de chance. Au moins, désormais, vous êtes immunisés..." expliqua-t-elle.

Elle s'en alla ensuite, ajoutant à Dorcas de se reposer d'un ton sans appel. Bien que certains la comparait à un dragon, moi je la savais douce et discrète, jamais elle n'avait fait de remarque à propos de mes blessures, et Merlin sait combien de fois j'étais venue la trouver pour qu'elle m'aide à arranger et dissimuler mes coups. Elle était tenue au secret médical, mais certains n'auraient pas hésité à révéler la vérité à un professeur, ou même au directeur. Heureusement, elle savait l'importance de ce secret pour moi. Si jamais quelqu'un l'apprenait, ma vie serait fichue, plus personne ne me regarderait normalement. J'aurais droit à des regards de pitié, et ça je n'en voulais pas. Absolument pas. C'était hors de question que tout Poudlard saches ce qui se passait entre les murs du manoir Kipenson. Mais il était devenu en ce moment difficile de cacher les preuves, surtout aux yeux de mes amis, et le fait que je me sois remise avec James allait devoir nécessité beaucoup plus de vigilance. Je devrais à l'avenir me montrer encore plus discrète.

Je me tournai vers Winchester, un large sourire sur les lèvres.

"Toujours pas de besoin de se justifier hein ?" me moquai-je.

La maladie du baiser donc. Comme s'était intéressant ! GW ne tarderait sans doute pas à s'emparer de la nouvelle ! Bien faits pour Jake, quant à Dorcas elle sympathisait avec l'ennemi...alors...

" Et bien il semblerait que vous n'échapperez pas aux gros titres !" lançai-je d'un ton détaché.

[ navré du retard ^^]

[Dorcas Meadowes]

Lors de l'intervention de Dorcas, Kipenson cligna des yeux de manière quasi mécanique, abasourdie que la rouge et or l'attaque de cette manière. Que pensait-elle ? Qu'elle allait se rallier à elle par solidarité féminine ? Gryffondorienne ? Elle menaçait de colporter des ragots à propos de Winchester et d'elle-même, bien sûr qu'elle n'allait pas se rallier à cette cause ! Même si elle couchait presque régulièrement avec Winchester, Dorcas ne se souciait pas de la réputation de ce dernier. Mais que l'autre blondasse de service se serve de la sienne pour écorcher vif le serpent, ça, elle ne pouvait pas le supporter ! Aussi, quand Kipenson répliqua, Dorcas se mordit la lèvre mais ne put retenir une réponse venimeuse :

"Les Gryffondors devraient être dignes en toutes circonstances. Ne te rabaisse pas à son niveau."

Digne et altruiste en toutes circonstances... Dorcas n'était pas une sainte mais elle s'efforçait de répondre aux exigences de sa maison à chaque heure, chaque minute de sa vie. Elle se rendit soudain compte qu'elle se plaçait en donneuse de leçons et que, pour quelqu'un qui cumulait les retenues à cause de bagarres avec les Serpentards, ce n'était peut-être pas le meilleur rôle. Pourtant, elle n'attaquait jamais en premier, elle ne faisait que répliquer, et jamais elle ne versait dans la violence inutile contrairement aux verts et argents qui s'acharnaient sur elle dès qu'elle se trouvait seule... seulement, Kipenson aurait-elle compris ce comportement ? Vu le regard qu'elle lui lançait en cet instant, Dorcas en doutait. Ainsi, elle ne chercha donc même pas à argumenter.

D'ailleurs, quand Pomfresh expliqua à Dorcas la maladie qu'elle avait attrapé, l'autre Gryffondor cacha bien mal sa joie et ne put s'empêcher d'enfoncer le clou du côté de Winchester. Dorcas jeta un coup d'oeil à ce dernier, il paraissait encore plus épuisé que la veille si c'était possible ! On l'aurait dit rescapé d'Azkaban tant sa peau était pâle et son teint maladif. La jeune femme ne devait pas afficher meilleure mine... et cette Gryffondor qui venait picorer les miettes de leur dignité ! Dorcas ne la connaissait que de vue mais, désormais, elle était en train de se constituer un portrait peu reluisant de la jeune femme. Ce qu'elle percevait d'elle aujourd'hui n'était pas en sa faveur, loin d'être flatteur. Pour autant, elle se retint de la juger tout de suite, car Winchester était un sale gosse mauvais et prétentieux quand il s'y mettait, et Kipenson devait avoir ses raisons... mais Dorcas n'arrivait pas à accepter qu'elle s'attaque à elle en même temps qu'au Serpentard.

C'est alors que Kipenson ajouta à leur intention à tous les deux : "Et bien il semblerait que vous n'échapperez pas aux gros titres !"

Elle faisait bien entendu allusion à Gossip Witch, la reine des ragots. Dorcas soupira ostensiblement en retombant sur les coussins. Cette fois-ci, nul besoin de se retenir de juger, la jeune femme avait dépassé les bornes ! Ce n'était pas dans la maison des courageux qu'on aurait dû mettre cette Kipenson, mais dans la maison des vautours ! Dorcas se retint se faire cette réflexion à haute voix, et répondit plutôt d'une voix posée :

"Je retire ce que j'ai dit à propos de la dignité, tu ne sembles pas en être capable. Va colporter ton ragot sur Winchester et Meadowes qui ont attrapé en même temps la mononucléose, va ! Je me fiche de ce qu'on dira de nous, car moi je sais où se trouve la vérité dans cette histoire. C'est tout ce qui compte et de toute manière, j'ai rien à perdre car j'ai déjà une sale réputation côté mecs et coucheries. Mais une chose est sûre : tu vas perdre des plumes dans l'affaire, car toi aussi tu as forcément un secret, une raison d'être ici, dans cette infirmerie... et Gossip Witch s'y intéressera forcément quand elle voudra savoir de quelle manière tu as appris cette information juteuse."

Dorcas n'avait pas manqué de remarqué la façon dont se tenait la jeune femme, légèrement courbée, et ces gestes-réflexes qu'elle retenait en direction de ses côtes. Elle lui lança un regard plus froid que le souffle de glace des Dragons Coupe-Feu d'Islande du Nord ! Ce n'était même pas une menace, c'était la simple vérité. Gossip Witch ne laissait personne sur le bord de la route des ragots.

[pas de souci, tu étais pile dans les temps avec mon retour, c'était parfait ! XD]

[Jake Winchester]

La tête de Jake le faisait souffrir affreusement. Un bourdonnement continu semblait retentir à ses oreilles. Il devait dormir ... il fallait dormir ! Ses paupières étaient lourdes ainsi que son corps et il ne supporter déjà plus le fait d'être assis sur son lit, appuyé à son oreiller . Il se laissa couler le long des draps, en position allongé et cela le soulagea quelque peut. Il ne pouvait pas dormir, sinon Gabrielle partirait à toute hâte révéler se qu'elle savait sur lui et Dorcas. Ils devaient l'occuper et réussir à trouver quelque chose pour ne pas quelle parle. Bien sûr, cela finirait par se savoir ... Mais pas par elle ! Non, il ne lui accorderai pas ce plaisirs. Jake ferma les yeux et aspira une grande bouffée d'air avec difficulté. Que faire ? Que dire ? En ce moment même, il semblait que la Griffondor mener les rennes et à la perfection. Comment avait-il pu se jeter dans ce guet-apens ? C'est alors que Jake balbutier des paroles pour se justifier Gabrielle répliqua :

"Pas besoin de se justifier ? Pourtant, c'est ce que tu viens d'essayer de faire non ? C'est drôle, mon petit doigt me dit que si tu tiens tant à me convaincre c'est que ce n'est pas tout à fait innocent... "

Aie. Il n'avait pas assuré sur ce coup. Mais comment faire autrement dans ce cas présent ? Alors que même l'idée d'ouvrir la bouche lui était difficile. Comment serait-il capable d'argumenter et de descendre verbalement la Griffondor qui se mêler de tout sauf de ses affaires. C'est alors que la Griffondor répondit à Dorcas vivement :

"Je serais digne avec lui lorsqu'il le sera avec moi ! Ce qui, sans vouloir te contredire, n'est pas demain la veille ! Crois-moi, il l'a cherché !"

Ainsi donc elle avait elle aussi une dent contre lui ? Tant mieux. Il lui pourrirait la vie plus tard ! Enfin, s'il s'en remettrait un jour. C'était possible de mourir de la mononucléose ? Une bouffe de chaleur parcouru Jake à cette idée. L'infirmière ne semblait pas inquiète, il ne devait pas s'en faire lui non plus. Et puis, il était solide hein ! C'était un Winchester que diable ! L'idée d'être désagréable au coeur de Kipenson lui remonta quelque peu le moral. Si elle l'avait trouvé désagréable auparavant, alors elle ne savait pas se qui l'attendait. Maintenant qu'elle lui avait fait son numéro à l'infirmerie, il serait infecte avec elle dès qu'il le pourrait. Et puisqu'elle sortait avec James Potter, se sera double correction !
Gabrielle semblait rayonner de le voir dans cette situation et elle dit :

"Toujours pas de besoin de se justifier hein ? Et bien il semblerait que vous n'échapperez pas aux gros titres !"

Alors que Jake ouvrait la bouche cette fois pour répliquer, Dorcas le devança et dit :

"Je retire ce que j'ai dit à propos de la dignité, tu ne sembles pas en être capable. Va colporter ton ragot sur Winchester et Meadowes qui ont attrapé en même temps la mononucléose, va ! Je me fiche de ce qu'on dira de nous, car moi je sais où se trouve la vérité dans cette histoire. C'est tout ce qui compte et de toute manière, j'ai rien à perdre car j'ai déjà une sale réputation côté mecs et coucheries. Mais une chose est sûre : tu vas perdre des plumes dans l'affaire, car toi aussi tu as forcément un secret, une raison d'être ici, dans cette infirmerie... et Gossip Witch s'y intéressera forcément quand elle voudra savoir de quelle manière tu as appris cette information juteuse."

Bien très bien joué Meadowes ne pu s'empêcher de penser Jake. Il n'aurait pas mieux fait lui même. Il lui adressa un coup d'oeil qui se voulait complice mais que Kipenson serait incapable de discerner et ajouta :

" Rira bien qui rira le dernier Kipenson ... Et non seulement tu risques de perdre tes plumes dans cette histoire mais sache que je ne te laisserait pas filer comme cela. Une fois que je me serait rétablis, je deviendrais ton pire cauchemars, crois moi ... , il émit un petit gémissement car sa gorge le refaisait souffrir. Si tu as déjà un ennemis, oublis le. A présent ça sera moi qui te menerait la vie impossible Kipenson. Tu as voulu jouer ? Très bien. Mais ça sera à moi de fixer les régles une fois sorti de cette endroit et je te jure que jamais plus tu ne dormira sur tes deux oreilles. "

Jake la fixa d'un air menaçant. Maintenant elle savait à quoi s'en tenir.

" Oh et oui, ce sont des menaces. Et tu auras beau te cacher derrière ta Pottiche ou son toutou de Black, rien n'y fera. Je me vengerai Kipenson " lâcha Jake dans un souffle.

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