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Parce que tu es toujours là.. [Dorcas Meadows]
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Re: Parce que tu es toujours là.. [Dorcas Meadows]
- Spoiler:
- Coucou ! Oh, c'est pas grave pour le retard, vu le semestre écoulé... je crois que ça a été de la folie pour tout le monde ^^
Contente de te revoir par ici en tout cas Et hiiiiii, merci pour mon livre, j'suis trop contente ! Surtout si ça t'a redonné l'envie de rp !!
Pour le rp en question, à toi de voir comment tu veux le continuer : Imperium ou pas imperium ? On peut prévoir une attaque et demander à un mangemort d'intervenir, soit via un personnage, soit via le maître de jeu ^^
Ou alors c'est Dorcas qui fait une attaque de panique ça peut être intéressant aussi ^^
Lorsque la main de Lloyd effleura la joue de Dorcas, le contact créa un frisson électrique qui la parcourut de la tête aux pieds. Dorcas était heureuse d'avoir le visage baissé, de cette manière le Poufssoufle ne la verrait pas rougir... de même, elle espérait bien que sa réaction était passée inaperçue. Comment l’interpréterait-il, s'il savait ? Et elle... elle était trop bouleversée par l'endroit où ils se trouvaient pour interpréter ce frisson, à vrai dire.
Et puis sa vie était déjà assez compliquée comme cela. Cela n'empêcha pas Lloyd de glisser ses doigts sous le menton de Dorcas pour l'obliger à la regarder droit dans les yeux. La jeune fille se composa un visage impassible, songeant que ses rougeurs pouvaient très bien être dues au froid. Mais ses joues étaient brûlantes...
Malgré tout, elle puisa un grand réconfort dans le ton chaud et rassurant de Lloyd, qui s'excusait platement de l'avoir menée ici. "Comme dans le corps d'un autre", avait-il soufflé. Dorcas se tendit : quelqu'un ne lui avait-il pas jeté un sortilège d'Imperium ? Dorcas refoula l'angoisse qui rampait vers le haut de sa gorge tel un serpent et fit glisser sa baguette magique de l'intérieur de la manche de son avant bras droit jusqu'à sa main. Le contact de l'item de bois, ferme dans sa paume, la rassura un peu. Les paroles de Lloyd, en revanche, beaucoup moins... "ça pue la magie noire"... avait-il vu quelque chose qui lui avait échappé ?
"Rentrons à Poudlard..." souffla Dorcas. Le temps avait filé, cet après-midi, dans les Trois Balais. Le jour était déjà sur le point de céder sa place à la nuit. Doucement, le ciel se grisait. Entre chien et loup... Dorcas détestait cette atmosphère crépusculaire, idéale pour les embuscades. Et la proximité de la Cabane Hurlante ne faisait que renforcer ce sentiment d'insécurité. "Tout de suite." insista-t-elle en se détournant de Lloyd pour se mettre à marcher. Sa baguette restait cachée dans sa main droite, à moitié sortie de sa manche, prête à l'usage. Dorcas avait les nerfs à vif. Elle se retint pourtant de vérifier en se retournant si quelqu'un les suivait, cela ne les aurait pas aidés. Au contraire, ils auraient perdu un avantage sur leur poursuivant, si poursuivant il y avait...
Dorcas marchait droit devant elle, la tête haute, les oreilles grandes ouvertes. Un long chemin les séparait encore de Poudlard, et le ciel s'assombrissait de minute en minute...
Et puis sa vie était déjà assez compliquée comme cela. Cela n'empêcha pas Lloyd de glisser ses doigts sous le menton de Dorcas pour l'obliger à la regarder droit dans les yeux. La jeune fille se composa un visage impassible, songeant que ses rougeurs pouvaient très bien être dues au froid. Mais ses joues étaient brûlantes...
Malgré tout, elle puisa un grand réconfort dans le ton chaud et rassurant de Lloyd, qui s'excusait platement de l'avoir menée ici. "Comme dans le corps d'un autre", avait-il soufflé. Dorcas se tendit : quelqu'un ne lui avait-il pas jeté un sortilège d'Imperium ? Dorcas refoula l'angoisse qui rampait vers le haut de sa gorge tel un serpent et fit glisser sa baguette magique de l'intérieur de la manche de son avant bras droit jusqu'à sa main. Le contact de l'item de bois, ferme dans sa paume, la rassura un peu. Les paroles de Lloyd, en revanche, beaucoup moins... "ça pue la magie noire"... avait-il vu quelque chose qui lui avait échappé ?
"Rentrons à Poudlard..." souffla Dorcas. Le temps avait filé, cet après-midi, dans les Trois Balais. Le jour était déjà sur le point de céder sa place à la nuit. Doucement, le ciel se grisait. Entre chien et loup... Dorcas détestait cette atmosphère crépusculaire, idéale pour les embuscades. Et la proximité de la Cabane Hurlante ne faisait que renforcer ce sentiment d'insécurité. "Tout de suite." insista-t-elle en se détournant de Lloyd pour se mettre à marcher. Sa baguette restait cachée dans sa main droite, à moitié sortie de sa manche, prête à l'usage. Dorcas avait les nerfs à vif. Elle se retint pourtant de vérifier en se retournant si quelqu'un les suivait, cela ne les aurait pas aidés. Au contraire, ils auraient perdu un avantage sur leur poursuivant, si poursuivant il y avait...
Dorcas marchait droit devant elle, la tête haute, les oreilles grandes ouvertes. Un long chemin les séparait encore de Poudlard, et le ciel s'assombrissait de minute en minute...
Re: Parce que tu es toujours là.. [Dorcas Meadows]
Les muscles de Dorcas se tendaient à vue d’œil, renforçant la boule au creux de mon ventre. Elle se tourna à toute vitesse et reprit le sentier que nous venions de quitter. Après un regard mal assuré sur les environs je pris sa suite à grands pas. Le ciel disparaissait à vue d’œil, on aurait presque pu croire que quelqu’un déposait sciemment un voile de soie noire au dessus de nos têtes avant de fondre sur nous. Et puis ce silence.. Il n’y avait rien de naturel autour de nous. Pas un chant d’oiseau, pas un souffle de vent entre les branches d’un arbre. Le temps paraissait comme figé, comme si nous étions les derniers vivants.
Dorcas était quelques pas devant moi, accélérant toujours plus alors que je peinais à la suivre, tout maladroit que j’étais. Je n’osais pas parler, me contentant de marcher en repensant à cet après-midi qui aurait pourtant pu bien se terminer. Certes il avait débuté de façon quelque peu violente pour moi, mais grâce à Dorcas il s’était transformé en un moment merveilleux.. Cependant, il fallait toujours que moi, Lloyd Turpin, boulet officiel certifié grand cru d’Ecosse, je fasse tout foirer. Pourquoi m’être enfui comme un voleur ? Et surtout pourquoi jusqu’ici ? Si la situation avait été autre j’aurai au moins pu me rassurer en me disant que Dorcas devait un minimum tenir à moi pour avoir tenté de me rattraper.. Mais j’avais simplement réussi à la mettre en danger. Félicitations. Si ça venait à mal tourner, jamais je ne pourrais me le pardonner.
J’avançais, presque revenu à la hauteur de mon amie, lorsqu’un craquement résonna dans le silence. Je savais que Dorcas l’avait entendu mais elle ne moufta pas, allongeant plutôt le pas jusqu’à courir presque. Quant à moi, célèbre irresponsable, je me retourne brusquement. A quelques mètres à peine de nous se tient une silhouette encapuchonnée de noir, elle avance comme glissant au-dessus du sol, une baguette tendue dans notre direction. Paniquant, je repars ventre à terre sur les talons de Dorcas, sachant déjà que nous ne pouvons plus lui échapper..
Est-ce lui le meurtrier ? A-t-il déjà tué l’une d’entre nous ou sont-ils plus nombreux que ce que nous imaginions ? Des centaines de questions que je pourrais me poser plus tard affluent, sûrement par peur de ne plus avoir de « plus tard ». Fouillant maladroitement dans mes poches je fini par enfin mettre la main sur ma baguette. En cet instant elle me parait plus que jamais n’être qu’un vulgaire morceau de bois au creux de ma main. J’ai oublié tout ce que je sais. Six années d’études magiques pour ne finalement obtenir qu’un petit tremblement de frayeur.
Dorcas était quelques pas devant moi, accélérant toujours plus alors que je peinais à la suivre, tout maladroit que j’étais. Je n’osais pas parler, me contentant de marcher en repensant à cet après-midi qui aurait pourtant pu bien se terminer. Certes il avait débuté de façon quelque peu violente pour moi, mais grâce à Dorcas il s’était transformé en un moment merveilleux.. Cependant, il fallait toujours que moi, Lloyd Turpin, boulet officiel certifié grand cru d’Ecosse, je fasse tout foirer. Pourquoi m’être enfui comme un voleur ? Et surtout pourquoi jusqu’ici ? Si la situation avait été autre j’aurai au moins pu me rassurer en me disant que Dorcas devait un minimum tenir à moi pour avoir tenté de me rattraper.. Mais j’avais simplement réussi à la mettre en danger. Félicitations. Si ça venait à mal tourner, jamais je ne pourrais me le pardonner.
J’avançais, presque revenu à la hauteur de mon amie, lorsqu’un craquement résonna dans le silence. Je savais que Dorcas l’avait entendu mais elle ne moufta pas, allongeant plutôt le pas jusqu’à courir presque. Quant à moi, célèbre irresponsable, je me retourne brusquement. A quelques mètres à peine de nous se tient une silhouette encapuchonnée de noir, elle avance comme glissant au-dessus du sol, une baguette tendue dans notre direction. Paniquant, je repars ventre à terre sur les talons de Dorcas, sachant déjà que nous ne pouvons plus lui échapper..
Est-ce lui le meurtrier ? A-t-il déjà tué l’une d’entre nous ou sont-ils plus nombreux que ce que nous imaginions ? Des centaines de questions que je pourrais me poser plus tard affluent, sûrement par peur de ne plus avoir de « plus tard ». Fouillant maladroitement dans mes poches je fini par enfin mettre la main sur ma baguette. En cet instant elle me parait plus que jamais n’être qu’un vulgaire morceau de bois au creux de ma main. J’ai oublié tout ce que je sais. Six années d’études magiques pour ne finalement obtenir qu’un petit tremblement de frayeur.
Lloyd U. TurpinAttachant Boulet - Messages : 101
Date d'inscription : 18/07/2013
Re: Parce que tu es toujours là.. [Dorcas Meadows]
- Spoiler:
- [HRP: les ennuis arrivent J'espère que ça vous conviendra, dites-moi s'il y a des choses où je ne suis pas trop raccord / si vous voyiez autre chose pour les actions de Rab.]
L’on dit que l’assassin revient toujours sur les lieux de ses crimes. Ce n’était guère prudent mais certains éprouvaient du plaisir à revenir dans ces endroits, à penser de nouveau à leurs actes, à la peur de leurs victimes, à leur prise de conscience devant l’inéluctable. Pour Rabastan, une visite à la Cabane hurlante n’avait rien d’anodin. C’était là que les Mangemorts avaient ouvertement défié Dumbledore en s’en prenant à ses chers élèves. Le directeur n’avait rien pu faire pour leur venir en aide, empêcher les blessures et l’assassinat d’une de ses élèves –le Mangemort ne se rappelait plus son nom. Peu importait de toute façon. Cela avait été une victoire pour eux ; il sourit en repensant à sa belle-sœur, au visage de Sirius contraint de choisir la victime. Une victoire…teintée d’amertume pour lui. Le visage de la sang-de-bourbe qui lui avait donné un coup de boule ne le quittait pas. Il s’était juré de lui mettre la main dessus et de lui faire payer cet affront. Il avait déjà commencé en tuant les parents de la gamine, de simples moldus dont la mort ne pesait guère sur sa conscience et lui laissait le sentiment d’une juste vengeance. Mais cela n’avait pas suffi à calmer son côté sanguin ; il n’attendait que l’occasion de se trouver de nouveau face à la Gryffondor…
Il n’avait guère d’idée en tête cette après-midi là en revenant près de la Cabane hurlante. Il n’était pas temps de renouveler leur exploit de la fois précédente. De toute façon, les alentours étaient pratiquement déserts. Nul doute que les élèves ne devaient pas aimer traîner dans les parages à présent ; le spectre de l’attaque devait toujours peser sur eux. Tant mieux. Tel était leur intention également en s’en prenant aux étudiants : faire planer sur eux la peur, la crainte de la guerre qui s’annonçait ainsi que celle du mage noir qui sortait de l’ombre. Les sorciers effrayés étaient plus faciles à vaincre, n’opposaient guère de résistance. C’était un jeu d’enfant pour les Mangemorts. Et cela ravissait leur côté sadique.
Un sourire malsain fleurit sur les lèvres de Rabastan. Il n’avait guère eu de mission à accomplir pour le Lord récemment et l’action lui manquait. Il éprouvait de nouveau l’envie d’entendre les cris de ses victimes, leurs supplications, leurs insultes qu’il balaierait ensuite de quelques sorts bien sentis. Même sans tuer, il voulait s’amuser. Un léger bruit de voix attira soudain son attention et il redressa la tête, vif comme un serpent. Morgane devait être à l’écoute ce soir pour satisfaire aussi vite son espérance ! Un sortilège lui permit de repérer les inconscients. Ils étaient deux, jeunes visiblement…des élèves peut-être. Sans doute.
La nuit était en train de tomber. Le moment était idéal pour passer à l’action. D’un mouvement, Rabastan transplana en arrière des deux adolescents. Ceux-ci semblaient se douter de quelque chose car ils reprenaient en toute hâte le chemin en direction du village. Qu’ils fuient, ces pauvres fous… Ils étaient loin, bien trop loin de leur cible. À sa merci. De là où il était, il ne pouvait encore déterminer s’il les connaissait ou non. Le garçon, en arrière de la fille, se retourna une seconde avant de prendre ses jambes à son cou. Il manifestait un courage étonnant… Toujours souriant, Rabastan leva sa baguette. Le sortilège fusa, dépassa le garçon, puis la fille devant, s’étendit jusqu’à créer un vaste cercle. Tant que le maléfice durerait, nul ne pourrait le franchir. Et rien de ce qui s’y passerait ne filtrerait au-dehors. Les deux adolescents auraient beau appeler à l’aide, personne ne répondrait.
Savourant l’instant, Rabastan s’avança de quelques pas :
— Voyons voir…Qui avons-nous là ?
Rabastan Lestrange- Messages : 18
Date d'inscription : 15/06/2012
Re: Parce que tu es toujours là.. [Dorcas Meadows]
- Spoiler:
- Naooooon, tu vas tout gâcher, VILAIN !
Le "crac" familier d'un sortilège de transplanage retentit soudain dans leur dos et Dorcas se figea, songeant qu'il était sans doute déjà trop tard pour espérer échapper à qui les avait pris en chasse. En son for intérieur, elle priait pour que ce fut une mauvaise blague des Serpentards. De Rosier. Ou n'importe qui d'autre. Mais pas lui. Pas l'assassin de ses parents...
Elle accéléra le pas quand, soudain, une barrière invisible s'éleva devant elle. Dorcas n'eut pas le temps de la voir, ni de s'arrêter : elle s'y cogna, tête la première, sacrant entre ses dents serrées. Pris aux pièges, voilà ce qu'ils étaient !
"Voyons voir…Qui avons-nous là ?" susurra alors une voix reconnaissable entre toutes. C'était lui, le Mangemort de la Cabane Hurlante ! Le sang de Dorcas ne fit qu'un tour et la colère fusa dans ses veines, brûlant tous ses membres d'une fièvre sanguinaire. Pourtant, la jeune fille parvint à conserver son calme, ayant appris de ses erreurs : réfléchir avant d'agir. Ne pas lancer toutes ses forces dans un assaut inutile. Attendre... le bon moment.
Lentement, elle fit demi-tour sur elle-même pour faire face au Mangemort. Son visage, reclus dans les ombres d'une capuche, n'était toujours pas visible, et la frustration qu'elle ressentit fut proportionnelle à son envie de lui écraser le nez de nouveau. Sûrement la reconnut-il, sûrement les avait-ils attirés là à cause d'elle. Dorcas avait mis Lloyd en danger, et cette simple idée lui retournait l'estomac. Ne pouvait-elle se battre seule contre ses ennemis, sans que quiconque ne fut menacé d'en souffrir ? La guerre n'était pas une chose simple...
"Dorcas Meadowes", répondit-elle enfin. "Mais ça, tu le savais déjà, raclure de fond de chaudron !"
Si elle pouvait se débrouiller pour attirer les foudres du Mangemort sur elle et non sur Lloyd... mis à part lui, en cet instant, elle n'avait plus rien à perdre. Sa tentative était peut-être vaine mais, au fond, elle priait pour que le Mangemort ne s'en aperçoive pas. Et qu'il tombe dans son piège à elle : celui de se venger de la jeune sang-de-bourbe qui lui faisait face... et d'elle seule.
Elle accéléra le pas quand, soudain, une barrière invisible s'éleva devant elle. Dorcas n'eut pas le temps de la voir, ni de s'arrêter : elle s'y cogna, tête la première, sacrant entre ses dents serrées. Pris aux pièges, voilà ce qu'ils étaient !
"Voyons voir…Qui avons-nous là ?" susurra alors une voix reconnaissable entre toutes. C'était lui, le Mangemort de la Cabane Hurlante ! Le sang de Dorcas ne fit qu'un tour et la colère fusa dans ses veines, brûlant tous ses membres d'une fièvre sanguinaire. Pourtant, la jeune fille parvint à conserver son calme, ayant appris de ses erreurs : réfléchir avant d'agir. Ne pas lancer toutes ses forces dans un assaut inutile. Attendre... le bon moment.
Lentement, elle fit demi-tour sur elle-même pour faire face au Mangemort. Son visage, reclus dans les ombres d'une capuche, n'était toujours pas visible, et la frustration qu'elle ressentit fut proportionnelle à son envie de lui écraser le nez de nouveau. Sûrement la reconnut-il, sûrement les avait-ils attirés là à cause d'elle. Dorcas avait mis Lloyd en danger, et cette simple idée lui retournait l'estomac. Ne pouvait-elle se battre seule contre ses ennemis, sans que quiconque ne fut menacé d'en souffrir ? La guerre n'était pas une chose simple...
"Dorcas Meadowes", répondit-elle enfin. "Mais ça, tu le savais déjà, raclure de fond de chaudron !"
Si elle pouvait se débrouiller pour attirer les foudres du Mangemort sur elle et non sur Lloyd... mis à part lui, en cet instant, elle n'avait plus rien à perdre. Sa tentative était peut-être vaine mais, au fond, elle priait pour que le Mangemort ne s'en aperçoive pas. Et qu'il tombe dans son piège à elle : celui de se venger de la jeune sang-de-bourbe qui lui faisait face... et d'elle seule.
Re: Parce que tu es toujours là.. [Dorcas Meadows]
Sous mes yeux ébahit Dorcas rebondit sur le vide. J’ai à peine le temps de ralentir ma course que je heurte à mon tour une paroi invisible. Je suis tellement paniqué que plus rien n’a d’importance, je ne sens qu’à peine la douleur, m’empressant de me retourner face à celui qui nous retient prisonniers. Le fait de l’apercevoir ainsi, seul au milieu de la campagne, est presque sur le point de me rassurer. Je me dis que deux contre un nous avons peut être notre chance… Stupidité, absurdité d’inconscience. C’est un Mangemort, inutile de se voiler la face ! Sans mauvais jeu de mots bien entendu, la situation n’est pas particulière propice à la plaisanterie. Mes yeux sont d’ailleurs inexorablement attirés par son visage, invisible derrière la lourde étoffe de son capuchon. Aucune échappatoire, aucune chance de s’en tirer, il va tout simplement nous tuer…
J’entends Dorcas lui répondre, avec toute la morgue dont peut être capable une fille en rage. Elle ferait presque bouillir mon sang en plus du sien à force de s’échauffer. Sa provocation me fait peur, à croire qu’elle veut vraiment nous faire tuer la bougresse ! Mais ce qui m’inquiète le plus, c’est qu’elle ne semble pas avoir peur. Elle suinte la vengeance. Ne me demandez pas comment je le sais, je le sens c’est tout. Et croyez moi c’est suffisant. Elle serait capable de lui arracher les yeux, là comme ça, sans une émotion. Cette fille est une guerrière, et pour le coup je suis heureux d’être dans son camp !
C’est dingue comme la terreur qui circule dans mes veines me fait réfléchir à des trucs stupides… Je me jette un coup de fouet mental, ne laissant comme seule obligation à mes neurones que celle de se rendre utiles. Toujours en retrait par rapport à Dorcas, je jette un regard autour de nous. Evidemment personne ne nous a remarqué, nous sommes définitivement livrés à nous-même. Cependant, je caresse l’espoir que tous les élèves ne soient pas encore rentrés au château… Nous avons peut être une dernière chance d’obtenir du secours. J’oriente ma baguette en direction du ciel tout en restant discret, la main cachée par Dorcas. Je m’encourage moi-même dans un petit murmure que je voudrais inaudible. « Aller Lloyd, t’es un champion, le roi du saucisson… » Aussitôt une petite fusée rouge s’élève au-dessus de nous. Brève joie et bouffée d’espoir, qui s’évaporent aussitôt après son explosion contre le plafond invisible. Celui-ci semble vibrer une seconde, révélant une vision troublée du monde extérieur, mais mon appel à l’aide n’obtiendra finalement aucune réponse.
Je redescends lentement les yeux, comme une proie effrayée face au fauve sur le point de la croquer. Ce qui est d’ailleurs plus ou moins le cas. Je devine presque le sourire carnassier qui doit se dessiner sur le visage de notre futur meurtrier. Réjouissant. Un frisson me parcourt le dos tellement violement qu’il en devient quasi douloureux. Je sens mes genoux claquer l’un contre l’autre, oui, comme dans les dessins animés.
Je ne suis qu’un imbécile. Si nous en sommes là c’est uniquement à cause de moi. J’ai attiré la seule fille qui s’intéresse un minimum à moi dans un traquenard. Et il ne fait aucun doute que si nous sommes amenés à mourir dans les prochaines minutes, ce sera après une longue et douloureuse torture… Je voudrais tout faire pour la protéger, tout faire pour qu’elle me pardonne et qu’elle s’en sorte. A cette seconde je réalise comme une évidence que j’ai eue envie de l’embrasser tout l’après-midi pour ne finalement aboutir qu’à une tuerie au milieu des bois. Sympa le rencard.
Pour la première fois de ma courte vie, je décide de me conduire en homme. Ou au moins de tenter quelque chose d’un petit peu honorable. Je m’avance, un peu plus tremblotant que je ne l’aurai voulu certes, mais je m’avance. Je tiens toujours ma baguette, serrée nerveusement entre mes doigts moites. Je sais que ce n’est même pas la peine d’essayer de la lever, mon opposant sera milles fois plus rapide que moi. Et puis il m’a déjà dans le collimateur. Il ne s’est écoulé que quelques secondes depuis ma vaine tentative de magie, les représailles ne se sont pas encore faites sentir. Mais cela ne saurait tarder, et il n’est pas question que je laisse Dorcas au premier plan. Je préfèrerais largement me la couler douce derrière, je ne le nie pas ! Mais si je pouvais au moins montrer que je suis là, ne serait-ce que le jour de ma mort, ça serait plutôt pas mal.
Un dernier pas et me voilà, planté quelques centimètres devant Dorcas. Je tente un petit sourire rassurant, qui échoue lamentablement. Puis je fais dans l’originalité. Bonjour le boulet, le plus courageux de l’univers qui contribue chaque jour à l’éradication de l’humanité… J’ai nommé Lloyd Turpin. Je m’affale comme une vielle bouse de Veracrasse, inconscient.
J’entends Dorcas lui répondre, avec toute la morgue dont peut être capable une fille en rage. Elle ferait presque bouillir mon sang en plus du sien à force de s’échauffer. Sa provocation me fait peur, à croire qu’elle veut vraiment nous faire tuer la bougresse ! Mais ce qui m’inquiète le plus, c’est qu’elle ne semble pas avoir peur. Elle suinte la vengeance. Ne me demandez pas comment je le sais, je le sens c’est tout. Et croyez moi c’est suffisant. Elle serait capable de lui arracher les yeux, là comme ça, sans une émotion. Cette fille est une guerrière, et pour le coup je suis heureux d’être dans son camp !
C’est dingue comme la terreur qui circule dans mes veines me fait réfléchir à des trucs stupides… Je me jette un coup de fouet mental, ne laissant comme seule obligation à mes neurones que celle de se rendre utiles. Toujours en retrait par rapport à Dorcas, je jette un regard autour de nous. Evidemment personne ne nous a remarqué, nous sommes définitivement livrés à nous-même. Cependant, je caresse l’espoir que tous les élèves ne soient pas encore rentrés au château… Nous avons peut être une dernière chance d’obtenir du secours. J’oriente ma baguette en direction du ciel tout en restant discret, la main cachée par Dorcas. Je m’encourage moi-même dans un petit murmure que je voudrais inaudible. « Aller Lloyd, t’es un champion, le roi du saucisson… » Aussitôt une petite fusée rouge s’élève au-dessus de nous. Brève joie et bouffée d’espoir, qui s’évaporent aussitôt après son explosion contre le plafond invisible. Celui-ci semble vibrer une seconde, révélant une vision troublée du monde extérieur, mais mon appel à l’aide n’obtiendra finalement aucune réponse.
Je redescends lentement les yeux, comme une proie effrayée face au fauve sur le point de la croquer. Ce qui est d’ailleurs plus ou moins le cas. Je devine presque le sourire carnassier qui doit se dessiner sur le visage de notre futur meurtrier. Réjouissant. Un frisson me parcourt le dos tellement violement qu’il en devient quasi douloureux. Je sens mes genoux claquer l’un contre l’autre, oui, comme dans les dessins animés.
Je ne suis qu’un imbécile. Si nous en sommes là c’est uniquement à cause de moi. J’ai attiré la seule fille qui s’intéresse un minimum à moi dans un traquenard. Et il ne fait aucun doute que si nous sommes amenés à mourir dans les prochaines minutes, ce sera après une longue et douloureuse torture… Je voudrais tout faire pour la protéger, tout faire pour qu’elle me pardonne et qu’elle s’en sorte. A cette seconde je réalise comme une évidence que j’ai eue envie de l’embrasser tout l’après-midi pour ne finalement aboutir qu’à une tuerie au milieu des bois. Sympa le rencard.
Pour la première fois de ma courte vie, je décide de me conduire en homme. Ou au moins de tenter quelque chose d’un petit peu honorable. Je m’avance, un peu plus tremblotant que je ne l’aurai voulu certes, mais je m’avance. Je tiens toujours ma baguette, serrée nerveusement entre mes doigts moites. Je sais que ce n’est même pas la peine d’essayer de la lever, mon opposant sera milles fois plus rapide que moi. Et puis il m’a déjà dans le collimateur. Il ne s’est écoulé que quelques secondes depuis ma vaine tentative de magie, les représailles ne se sont pas encore faites sentir. Mais cela ne saurait tarder, et il n’est pas question que je laisse Dorcas au premier plan. Je préfèrerais largement me la couler douce derrière, je ne le nie pas ! Mais si je pouvais au moins montrer que je suis là, ne serait-ce que le jour de ma mort, ça serait plutôt pas mal.
Un dernier pas et me voilà, planté quelques centimètres devant Dorcas. Je tente un petit sourire rassurant, qui échoue lamentablement. Puis je fais dans l’originalité. Bonjour le boulet, le plus courageux de l’univers qui contribue chaque jour à l’éradication de l’humanité… J’ai nommé Lloyd Turpin. Je m’affale comme une vielle bouse de Veracrasse, inconscient.
Lloyd U. TurpinAttachant Boulet - Messages : 101
Date d'inscription : 18/07/2013
Re: Parce que tu es toujours là.. [Dorcas Meadows]
Sans bouger, Rabastan observa les effets de son sort, un fin sourire aux lèvres. Quels abrutis, s’ils pensaient lui échapper aussi facilement. Il s’assura que son large capuchon était bien en place, de sorte que son visage ne fût pas visible. S’il n’avait tenu qu’à lui, il aurait combattu à visage découvert, n’ayant nulle crainte d’exposer son allégeance à la face du monde, mais il n’était pas encore temps pour cela. Les plans du Seigneur des Ténèbres se déroulaient selon une chronologie précise et il devait la respecter. Sans que cela l’empêche de s’amuser un peu de temps en temps…
La fille heurta la barrière du sortilège, avant de reculer ; le garçon en fit autant quelques secondes plus tard. Il avait sans doute enclenché le mode « lapin paniqué en déroute » et son cerveau peinait par conséquent à enregistrer les nouvelles informations de son environnement. Pathétique. Dommage, il aurait presque pu espérer de la résistance de leur part, afin de corser un peu le jeu. Rabastan fit quelques pas vers eux et son regard fut soudain attiré par la fille, glissa sur les cheveux bruns, sur sa silhouette. Son sourire s’élargit, devint vraiment mauvais. C’était elle. La sang-de-bourbe, celle qui avait osé le défier, et qui avait déjà payé une partie du prix en perdant ses parents. Finalement, il avait bien fait de revenir dans les parages, il allait y gagner une belle vengeance. Elle répondit fièrement à sa question, ne lui tirant qu’un rire léger, cruel.
—Un vrai plaisir de te retrouver, ma chère… J’ai été ravi de faire la connaissance de tes parents ; ce fut bref mais intense. J’ai vraiment passé un excellent moment en leur compagnie ; ils ont peut-être moins apprécié en revanche…
Il ne prit pas la peine de relever l’insulte. Il ne tomberait pas dans les petits jeux de la Gryffondor. L’autre étudiant paraissait bien moins en verve. Un Poufsouffle ou un Serdaigle, peut-être. Rabastan haussa un sourcil en le voyant lancer une fusée de détresse rouge. Poufsouffle, alors, un Serdaigle aurait compris que cela ne marcherait pas. Il reporta son regard sur l’adolescent, qui ressemblait de plus en plus à un lapin effrayé. Ses genoux sont en train de jouer les castagnettes. À quand les dents qui claquent ?
— Quel courage… fit-il doucement, clairement narquois.
Le Poufsouffle sembla puiser un peu d’énergie au fond de lui-même en avançant quelque peu. Rabastan ne bougea pas, restant à l’autre extrémité du bouclier qu’il avait créé. Il serait bientôt temps de mater leur petite révolte ridicule. La fille pour son insulte, le garçon pour sa tentative d’appel au secours avortée. Ce dernier vint se planter devant la Gryffondor, dans un magnifique essai de jouer au chevalier servant. Le Mangemort eut du mal à réprimer un fou rire en le voyant tomber d’un coup au sol, évanoui.
—Et on ose appeler…ça un sorcier. Voilà une preuve de plus, s’il en fallait, que notre cause est juste…
Avec un regard pour Dorcas, il pointa sa baguette sur l’étudiant. C’était une Gryffondor, tout feu, tout flamme. Il l’atteindrait bien davantage en s’en prenant à quelqu’un sans défense qu’à elle-même. Après tout, n’était-ce pas pour venir au secours de ses camarades qu’elle avait foncé dans la Cabane hurlante ? Elle ne pourrait s’empêcher d’intervenir, et son envie de vengeance associée à sa colère lui ferait plus de mal que de bien…
— Endoloris… souffla-t-il.
Le rayon jaillit de la baguette et vint frapper le corps inconscient. Après tout, il serait dommage qu’il manque la suite des festivités.
La fille heurta la barrière du sortilège, avant de reculer ; le garçon en fit autant quelques secondes plus tard. Il avait sans doute enclenché le mode « lapin paniqué en déroute » et son cerveau peinait par conséquent à enregistrer les nouvelles informations de son environnement. Pathétique. Dommage, il aurait presque pu espérer de la résistance de leur part, afin de corser un peu le jeu. Rabastan fit quelques pas vers eux et son regard fut soudain attiré par la fille, glissa sur les cheveux bruns, sur sa silhouette. Son sourire s’élargit, devint vraiment mauvais. C’était elle. La sang-de-bourbe, celle qui avait osé le défier, et qui avait déjà payé une partie du prix en perdant ses parents. Finalement, il avait bien fait de revenir dans les parages, il allait y gagner une belle vengeance. Elle répondit fièrement à sa question, ne lui tirant qu’un rire léger, cruel.
—Un vrai plaisir de te retrouver, ma chère… J’ai été ravi de faire la connaissance de tes parents ; ce fut bref mais intense. J’ai vraiment passé un excellent moment en leur compagnie ; ils ont peut-être moins apprécié en revanche…
Il ne prit pas la peine de relever l’insulte. Il ne tomberait pas dans les petits jeux de la Gryffondor. L’autre étudiant paraissait bien moins en verve. Un Poufsouffle ou un Serdaigle, peut-être. Rabastan haussa un sourcil en le voyant lancer une fusée de détresse rouge. Poufsouffle, alors, un Serdaigle aurait compris que cela ne marcherait pas. Il reporta son regard sur l’adolescent, qui ressemblait de plus en plus à un lapin effrayé. Ses genoux sont en train de jouer les castagnettes. À quand les dents qui claquent ?
— Quel courage… fit-il doucement, clairement narquois.
Le Poufsouffle sembla puiser un peu d’énergie au fond de lui-même en avançant quelque peu. Rabastan ne bougea pas, restant à l’autre extrémité du bouclier qu’il avait créé. Il serait bientôt temps de mater leur petite révolte ridicule. La fille pour son insulte, le garçon pour sa tentative d’appel au secours avortée. Ce dernier vint se planter devant la Gryffondor, dans un magnifique essai de jouer au chevalier servant. Le Mangemort eut du mal à réprimer un fou rire en le voyant tomber d’un coup au sol, évanoui.
—Et on ose appeler…ça un sorcier. Voilà une preuve de plus, s’il en fallait, que notre cause est juste…
Avec un regard pour Dorcas, il pointa sa baguette sur l’étudiant. C’était une Gryffondor, tout feu, tout flamme. Il l’atteindrait bien davantage en s’en prenant à quelqu’un sans défense qu’à elle-même. Après tout, n’était-ce pas pour venir au secours de ses camarades qu’elle avait foncé dans la Cabane hurlante ? Elle ne pourrait s’empêcher d’intervenir, et son envie de vengeance associée à sa colère lui ferait plus de mal que de bien…
— Endoloris… souffla-t-il.
Le rayon jaillit de la baguette et vint frapper le corps inconscient. Après tout, il serait dommage qu’il manque la suite des festivités.
Rabastan Lestrange- Messages : 18
Date d'inscription : 15/06/2012
Re: Parce que tu es toujours là.. [Dorcas Meadows]
Mon corps se relâche et la sensation du sol poussiéreux contre mon visage disparaît. Je suis simplement plongé dans le noir, absent. Je perds toute notion du temps et les idées ont beaucoup de peine à se former dans mon cerveau, bien plus encore que d’habitude. Je voudrais être assis sur la jetée, à Oban. En cet instant, mon village me manque. Alors que je ne ressens plus rien je voudrais entendre les mouettes tournoyer au-dessus de moi en quête d’un poisson à chaparder sur les étals, entendre les jurons des marins et sentir l’écume qui vient me lécher les orteils. J’avais pris l’habitude de ne plus songer à tout cela, à mes souvenirs d’enfance et pourtant, c’est ce qui revient dans les moments de vide intense comme celui-ci.
Mais le réveil est brutal. Un cri surhumain me tire de ma torpeur et je réalise que c’est de ma bouche qu’il s’échappe. Le ressac de l’océan se fait plus lointain et les mouettes disparaissent. La poussière et les graviers s’infiltrent dans ma bouche tordue de douleur. Je sens mes entrailles céder sous la pression, je tends les bras vers un secours invisible alors que les larmes ruissellent sans barrière sur mes joues. J’ai envie de lacérer moi-même mon corps de mes ongles pour que la douleur soit brève. Je deviens fou, entraîné dans un tourbillon de sensations plus insoutenables les unes que les autres… Je hurle, je pleure, je ne sais plus.
Plus rien n’est logique ou tangible. Je rêve, je cauchemarde plutôt. Mes paupières se serrent à m’enfoncer les yeux dans les orbites, mes lèvres s’assèchent tandis qu’une lamentation animale se répand autour de moi. Mon esprit ne fonctionne plus, je n’ai plus conscience de la moindre activité interne et je deviens étranger à mon propre corps.
Ce ne peut être moi, je ne peux pas être cette petite chose agonisante qui prie le ciel et implore la clémence d’une entité supérieur quelconque. Je ne sais plus ce qu’il se passe, ni comment ni pourquoi. Tout est flou, bruyant et écrasant de silence à la fois.
Mais la douleur est toujours là, à chaque instant plus réelle et ne me laissant aucun répit. J’ai comme l’impression qu’elle joue avec mes nerfs encore plus qu’avec mon corps endoloris : un instant elle me tiraille de toute sa puissance sans la moindre pitié et l’instant d’après elle laisse mon esprit s’évader, se détacher l’espace de quelques secondes de mon enveloppe corporelle. Peut être est-ce cela que se rapprocher de la mort..
Mes membres s’agitent en tout sens dans une lutte perdue d’avance puis reviennent se lover contre mon torse qui se soulève brusquement. En position fœtale je tente de reprendre ma respiration, entre deux sanglots je gémis faiblement. Puis la torture revient plus forte encore. J’arrache mon sweat, laboure mon T-shirt de coups de griffes, érafle mon torse. J’étouffe en moi.
Puis mon corps retombe, inerte. Ou presque. Ma respiration saccadée fait se soulever ma poitrine à moitié nue. J’ai touché du doigt la folie. Je ne saurais dire si des jours, des heures ou seulement quelques secondes se sont écoulés. Des larmes ruissèlent sur mon visage, brouillent ma vue qui revient petit à petite, floue mais baignée de la lumière de la vie. Je me redresse sur mes coudes avant de retomber sur le côté. Un goût de bile remonte dans ma gorge, mon œsophage me brûle et mon estomac se tord. J’entrouvre la bouche et vomis.
Mais le réveil est brutal. Un cri surhumain me tire de ma torpeur et je réalise que c’est de ma bouche qu’il s’échappe. Le ressac de l’océan se fait plus lointain et les mouettes disparaissent. La poussière et les graviers s’infiltrent dans ma bouche tordue de douleur. Je sens mes entrailles céder sous la pression, je tends les bras vers un secours invisible alors que les larmes ruissellent sans barrière sur mes joues. J’ai envie de lacérer moi-même mon corps de mes ongles pour que la douleur soit brève. Je deviens fou, entraîné dans un tourbillon de sensations plus insoutenables les unes que les autres… Je hurle, je pleure, je ne sais plus.
Plus rien n’est logique ou tangible. Je rêve, je cauchemarde plutôt. Mes paupières se serrent à m’enfoncer les yeux dans les orbites, mes lèvres s’assèchent tandis qu’une lamentation animale se répand autour de moi. Mon esprit ne fonctionne plus, je n’ai plus conscience de la moindre activité interne et je deviens étranger à mon propre corps.
Ce ne peut être moi, je ne peux pas être cette petite chose agonisante qui prie le ciel et implore la clémence d’une entité supérieur quelconque. Je ne sais plus ce qu’il se passe, ni comment ni pourquoi. Tout est flou, bruyant et écrasant de silence à la fois.
Mais la douleur est toujours là, à chaque instant plus réelle et ne me laissant aucun répit. J’ai comme l’impression qu’elle joue avec mes nerfs encore plus qu’avec mon corps endoloris : un instant elle me tiraille de toute sa puissance sans la moindre pitié et l’instant d’après elle laisse mon esprit s’évader, se détacher l’espace de quelques secondes de mon enveloppe corporelle. Peut être est-ce cela que se rapprocher de la mort..
Mes membres s’agitent en tout sens dans une lutte perdue d’avance puis reviennent se lover contre mon torse qui se soulève brusquement. En position fœtale je tente de reprendre ma respiration, entre deux sanglots je gémis faiblement. Puis la torture revient plus forte encore. J’arrache mon sweat, laboure mon T-shirt de coups de griffes, érafle mon torse. J’étouffe en moi.
Puis mon corps retombe, inerte. Ou presque. Ma respiration saccadée fait se soulever ma poitrine à moitié nue. J’ai touché du doigt la folie. Je ne saurais dire si des jours, des heures ou seulement quelques secondes se sont écoulés. Des larmes ruissèlent sur mon visage, brouillent ma vue qui revient petit à petite, floue mais baignée de la lumière de la vie. Je me redresse sur mes coudes avant de retomber sur le côté. Un goût de bile remonte dans ma gorge, mon œsophage me brûle et mon estomac se tord. J’entrouvre la bouche et vomis.
Lloyd U. TurpinAttachant Boulet - Messages : 101
Date d'inscription : 18/07/2013
Re: Parce que tu es toujours là.. [Dorcas Meadows]
Dès l'instant où le mangemort fit allusion à ses parents, le sang de Dorcas ne fit qu'un tour. Son corps se tendit à l'extrême et, si elle n'avait pas eu conscience du besoin vital qu'elle avait de sa baguette, elle aurait sûrement serré le poing si fort qu'elle aurait brisé l'item magique. La jeune femme s'efforça de ne pas lui sauter à la gorge... elle ne discernait rien du visage de son ennemi mais il était clair que ce dernier prenait un infini plaisir à la torturer. Oh, qu'il devait savourer l'instant, de voir son visage se décomposer sous l'effet du chagrin, puis se figer sous celui de la rage...
Prête à laisser tomber sa dignité en morceaux sur le sol, là où son cœur gisait déjà, Dorcas se retint pourtant et, au prix d'un effort colossal sur elle-même, inspira profondément pour se calmer. Enfin, se calmer... elle ne serait jamais prêt de l'être, calme, face à cet être immonde qui avait tué ses parents et revenait pour s'en vanter. Et prenait plaisir à torturer deux collégiens... quel courage ! Elle faillit lui lancer cette remarque à la figure mais se retint, juste à temps pour le Mangemort de changer de cible et de s'en prendre à Lloyd. Qu'il touche à un seul de ses cheveux... se dit-elle, la main tremblante d'émotions contenues.
"Et on ose appeler…ça un sorcier. Voilà une preuve de plus, s’il en fallait, que notre cause est juste…" susurra le Mangemort sur un ton doucereux.
Immobile, figée par l'indécision, elle comprit trop tard que le Mangemort avait compris comment la faire souffrir : s'en prendre aux autres, à ceux qu'elle aimait.
S'en prendre à Lloyd.
Tandis que le sortilège de douleur frappait le jeune homme de plein fouet, Dorcas resta figée, incapable de prendre une décision. Vaccinée à jamais des décisions trop vite prises, depuis la mort de Gabrielle. Puis de ses parents. C'était sa précipitation et son manque de recul qui leur avaient coûté la vie. A tous.
Un terrible fardeau s'abattit soudain sur ses épaules : celui de la culpabilité.
Lloyd trembla comme la corde d'un arc, ou le roseau malmené par un vent fou, puis s'effondra sur le sol, pris de convulsions. Ses yeux se révulsèrent, un moment, puis la conscience sembla lui revenir alors qu'un râle horrible s'échappait de ses lèvres. On aurait cru la sentence accusatrice de toutes les âmes envolées, celles des victimes de ce Mangemort, et Dorcas se surprit à lever les mains vers sa tête pour les faire taire. Mais elle eut beau plaquer ses paumes contre ses oreilles, le cri lui parvenait toujours. C'est un cri horrible, affreux, toute la souffrance du monde contenue dans un seul être. Dorcas gémit à son tour, alors que Lloyd poussait de petits glapissements de souffrance.
Au bout d'un moment plus long que tout ce que Dorcas avait jamais connu, lui semble-t-il, Lloyd revient à lui et, soudain, se jette sur le sol pour vomir. Dorcas ne le vit pas mais l'entendit très clairement. Néanmoins, elle se retint de se jeter au sol pour le secourir et le réconforter.
Pardonne-moi, supplia-t-elle en pensée.
Elle ne pouvait pas donner cette satisfaction au Mangemort. Elle ne pouvait pas lui montrer que la souffrance d'autrui l'atteignait encore. Elle voulait que la souffrance de Lloyd cesse, mais pas si le Mangemort s'en tirait à si bon compte. Elle voulait le faire souffrir lui.
Comme dans un rêve, alors qu'elle était jusqu'à lors plus immobile qu'une statue funéraire, Dorcas se vit tendre le bras vers le Mangemort et, sans même le prononcer, jeter le sort de douleur.
Endoloris. Souffre, assassin. Souffre. ENDOLORIS !
Il fallait vraiment vouloir faire souffrir son ennemi, pour que le sortilège fonctionne. Et Dorcas le voulait vraiment : car si la seule manière de faire cesser sa propre souffrance et celle de ses amis était de s'en prendre au Mangemort... alors elle le ferait.
Elle le voulait, ça oui.
Et le sortilège fonctionna.
Prête à laisser tomber sa dignité en morceaux sur le sol, là où son cœur gisait déjà, Dorcas se retint pourtant et, au prix d'un effort colossal sur elle-même, inspira profondément pour se calmer. Enfin, se calmer... elle ne serait jamais prêt de l'être, calme, face à cet être immonde qui avait tué ses parents et revenait pour s'en vanter. Et prenait plaisir à torturer deux collégiens... quel courage ! Elle faillit lui lancer cette remarque à la figure mais se retint, juste à temps pour le Mangemort de changer de cible et de s'en prendre à Lloyd. Qu'il touche à un seul de ses cheveux... se dit-elle, la main tremblante d'émotions contenues.
"Et on ose appeler…ça un sorcier. Voilà une preuve de plus, s’il en fallait, que notre cause est juste…" susurra le Mangemort sur un ton doucereux.
Immobile, figée par l'indécision, elle comprit trop tard que le Mangemort avait compris comment la faire souffrir : s'en prendre aux autres, à ceux qu'elle aimait.
S'en prendre à Lloyd.
Tandis que le sortilège de douleur frappait le jeune homme de plein fouet, Dorcas resta figée, incapable de prendre une décision. Vaccinée à jamais des décisions trop vite prises, depuis la mort de Gabrielle. Puis de ses parents. C'était sa précipitation et son manque de recul qui leur avaient coûté la vie. A tous.
Un terrible fardeau s'abattit soudain sur ses épaules : celui de la culpabilité.
Lloyd trembla comme la corde d'un arc, ou le roseau malmené par un vent fou, puis s'effondra sur le sol, pris de convulsions. Ses yeux se révulsèrent, un moment, puis la conscience sembla lui revenir alors qu'un râle horrible s'échappait de ses lèvres. On aurait cru la sentence accusatrice de toutes les âmes envolées, celles des victimes de ce Mangemort, et Dorcas se surprit à lever les mains vers sa tête pour les faire taire. Mais elle eut beau plaquer ses paumes contre ses oreilles, le cri lui parvenait toujours. C'est un cri horrible, affreux, toute la souffrance du monde contenue dans un seul être. Dorcas gémit à son tour, alors que Lloyd poussait de petits glapissements de souffrance.
Au bout d'un moment plus long que tout ce que Dorcas avait jamais connu, lui semble-t-il, Lloyd revient à lui et, soudain, se jette sur le sol pour vomir. Dorcas ne le vit pas mais l'entendit très clairement. Néanmoins, elle se retint de se jeter au sol pour le secourir et le réconforter.
Pardonne-moi, supplia-t-elle en pensée.
Elle ne pouvait pas donner cette satisfaction au Mangemort. Elle ne pouvait pas lui montrer que la souffrance d'autrui l'atteignait encore. Elle voulait que la souffrance de Lloyd cesse, mais pas si le Mangemort s'en tirait à si bon compte. Elle voulait le faire souffrir lui.
Comme dans un rêve, alors qu'elle était jusqu'à lors plus immobile qu'une statue funéraire, Dorcas se vit tendre le bras vers le Mangemort et, sans même le prononcer, jeter le sort de douleur.
Endoloris. Souffre, assassin. Souffre. ENDOLORIS !
Il fallait vraiment vouloir faire souffrir son ennemi, pour que le sortilège fonctionne. Et Dorcas le voulait vraiment : car si la seule manière de faire cesser sa propre souffrance et celle de ses amis était de s'en prendre au Mangemort... alors elle le ferait.
Elle le voulait, ça oui.
Et le sortilège fonctionna.
Re: Parce que tu es toujours là.. [Dorcas Meadows]
Le regard de Rabastan s’attarda sur la Gryffondor pour mesurer l’effet de ses paroles sur elle. Il vit tout de suite sa raideur, mais elle ne bougea pas. Avec un sourire, il vit passer le chagrin et la colère sur son visage. Elle était lisible comme un livre ouvert… Sans doute bouillait-elle mais elle semblait commencer à apprendre la maîtrise, cette maîtrise qui lui avait tant fait défaut à la Cabane hurlante. Si elle avait su rester à sa place, si elle ne l’avait pas frappé, jamais ses parents ne seraient morts. La leçon semblait porter ses fruits à présent. Bien, bien, au moins, elle mourrait en ayant appris quelque chose.
Il se détourna d’elle pour s’intéresser à celui qui l’accompagnait. La Gryffondor pourrait également profiter tout à loisir du spectacle. C’était ce qu’il y avait de bien avec les gens comme eux. Faire souffrir l’un provoquait une autre forme de souffrance chez l’autre, les blessait aussi profondément. Quelle sensibilité… Le Mangemort n’avait que faire de tels sentiments. Le Doloris percuta le corps étendu de l’étudiant –moyen comme un autre de le réveiller. Rabastan observa avec un plaisir non dissimulé le corps se tordre de douleur sous le sol, tandis qu’un hurlement s’échappait, retentissant autour d’eux, rebondissant sur les parois qui les encerclaient. Charmante musique à ses oreilles, celle de la souffrance insupportable, insoutenable, qui dépasse toute mesure. Il jeta un regard vers la fille. Elle s’était plaquée les mains sur les oreilles, sans doute incapable de supporter la souffrance de son ami. Cette souffrance là lui plaisait aussi, celle qui touchait au cœur des êtres et les brisait petit à petit, jusqu’à ce qu’il n’en reste plus rien… Elle gémit également, accompagnant son ami dans un lamento à deux voix du plus bel effet. Il faudrait qu’il pense un jour à enregistrer un jour les cris et les gémissements de ses victimes pour se rappeler leurs souffrances plus tard.
Par pur plaisir, il prolongea le sort quelques secondes supplémentaires. Le garçon continua de convulser sous la douleur, tenta d’arracher ses vêtements. Fascinant. Le regard de Rabastan ne le quittait pas, happé par cette souffrance qu’il provoquait et qu’il aimait tant voir chez les autres, en les sachant à sa merci. Un vrai régal. Il finit cependant par lever sa baguette. Son but n’était pas que le gamin devienne fou. Du moins pas tout de suite. Il se redressa et vomit au sol, effet normal et logique du sort sur son corps.
La Gryffondor ne bougeait toujours pas. Rabastan aurait pensé qu’elle se serait précipité vers son ami afin de le soulager, de partager un peu sa souffrance. C’était le credo des lions de Poudlard, n’est-ce pas, cette prétention stupide à porter les douleurs des autres, à se soutenir face à l’adversité. Les leçons rentraient petit à petit… Mais, encore concentré sur le Poufsouffle étendu au sol, il ne prêta pas suffisamment attention à la lionne. Il savait pourtant qu’il ne devait pas la sous-estimer. Sans doute comptait-il trop sur son caractère honnête…les gens comme elle étaient si prévisibles, n’attaquaient jamais par derrière ou par surprise. Sauf quand on les poussait dans leurs retranchements, ce qui devait commencer à être le cas pour elle. Quoi qu’il en fût, il sentit soudain un choc brutal, une douleur intense qui le traversa, manquant le projeter au sol. Un grognement de douleur et de surprise mêlées lui échappa tandis qu’il se redressait, des éclairs de rage dans les yeux. La fille lui avait lancé un Doloris. Avait essayé du moins. Il avait fonctionné en grande partie, mais pas complètement.
Il pointa sa baguette sur elle.
—Tu as encore beaucoup à apprendre, gamine… Surtout dans le domaine de la douleur et de la souffrance. Il ne suffit pas de vouloir le mal pour défendre les autres…ce n’est pas ainsi que tu protégeras ton petit copain. Le mal, le vrai, se passe de ces bonnes intentions, il ne veut que le plaisir dans la souffrance de l’autre… Ce que des gens comme toi ne peuvent concevoir…et qui vous rend si faibles…
Il sourit.
—Peut-être est-il l’heure d’une nouvelle leçon, mes chers enfants…
Il pointa de nouveau sa baguette sur le garçon à terre.
—Impero.
Il aurait pu le lancer en informulé mais il aimait cela également, que ses victimes comprennent ce qui leur arrive quelques secondes avant que le sort ne les frappe. A présent, il pouvait contrôler son esprit. Il lui souffla en pensée : « Attaque-la…attaque-la, fais-lui aussi mal que tu peux… »
Il se détourna d’elle pour s’intéresser à celui qui l’accompagnait. La Gryffondor pourrait également profiter tout à loisir du spectacle. C’était ce qu’il y avait de bien avec les gens comme eux. Faire souffrir l’un provoquait une autre forme de souffrance chez l’autre, les blessait aussi profondément. Quelle sensibilité… Le Mangemort n’avait que faire de tels sentiments. Le Doloris percuta le corps étendu de l’étudiant –moyen comme un autre de le réveiller. Rabastan observa avec un plaisir non dissimulé le corps se tordre de douleur sous le sol, tandis qu’un hurlement s’échappait, retentissant autour d’eux, rebondissant sur les parois qui les encerclaient. Charmante musique à ses oreilles, celle de la souffrance insupportable, insoutenable, qui dépasse toute mesure. Il jeta un regard vers la fille. Elle s’était plaquée les mains sur les oreilles, sans doute incapable de supporter la souffrance de son ami. Cette souffrance là lui plaisait aussi, celle qui touchait au cœur des êtres et les brisait petit à petit, jusqu’à ce qu’il n’en reste plus rien… Elle gémit également, accompagnant son ami dans un lamento à deux voix du plus bel effet. Il faudrait qu’il pense un jour à enregistrer un jour les cris et les gémissements de ses victimes pour se rappeler leurs souffrances plus tard.
Par pur plaisir, il prolongea le sort quelques secondes supplémentaires. Le garçon continua de convulser sous la douleur, tenta d’arracher ses vêtements. Fascinant. Le regard de Rabastan ne le quittait pas, happé par cette souffrance qu’il provoquait et qu’il aimait tant voir chez les autres, en les sachant à sa merci. Un vrai régal. Il finit cependant par lever sa baguette. Son but n’était pas que le gamin devienne fou. Du moins pas tout de suite. Il se redressa et vomit au sol, effet normal et logique du sort sur son corps.
La Gryffondor ne bougeait toujours pas. Rabastan aurait pensé qu’elle se serait précipité vers son ami afin de le soulager, de partager un peu sa souffrance. C’était le credo des lions de Poudlard, n’est-ce pas, cette prétention stupide à porter les douleurs des autres, à se soutenir face à l’adversité. Les leçons rentraient petit à petit… Mais, encore concentré sur le Poufsouffle étendu au sol, il ne prêta pas suffisamment attention à la lionne. Il savait pourtant qu’il ne devait pas la sous-estimer. Sans doute comptait-il trop sur son caractère honnête…les gens comme elle étaient si prévisibles, n’attaquaient jamais par derrière ou par surprise. Sauf quand on les poussait dans leurs retranchements, ce qui devait commencer à être le cas pour elle. Quoi qu’il en fût, il sentit soudain un choc brutal, une douleur intense qui le traversa, manquant le projeter au sol. Un grognement de douleur et de surprise mêlées lui échappa tandis qu’il se redressait, des éclairs de rage dans les yeux. La fille lui avait lancé un Doloris. Avait essayé du moins. Il avait fonctionné en grande partie, mais pas complètement.
Il pointa sa baguette sur elle.
—Tu as encore beaucoup à apprendre, gamine… Surtout dans le domaine de la douleur et de la souffrance. Il ne suffit pas de vouloir le mal pour défendre les autres…ce n’est pas ainsi que tu protégeras ton petit copain. Le mal, le vrai, se passe de ces bonnes intentions, il ne veut que le plaisir dans la souffrance de l’autre… Ce que des gens comme toi ne peuvent concevoir…et qui vous rend si faibles…
Il sourit.
—Peut-être est-il l’heure d’une nouvelle leçon, mes chers enfants…
Il pointa de nouveau sa baguette sur le garçon à terre.
—Impero.
Il aurait pu le lancer en informulé mais il aimait cela également, que ses victimes comprennent ce qui leur arrive quelques secondes avant que le sort ne les frappe. A présent, il pouvait contrôler son esprit. Il lui souffla en pensée : « Attaque-la…attaque-la, fais-lui aussi mal que tu peux… »
Rabastan Lestrange- Messages : 18
Date d'inscription : 15/06/2012
Re: Parce que tu es toujours là.. [Dorcas Meadows]
Je m’essuie la bouche du revers d’une de mes manches, un goût acre persistant dans la gorge. J’entends des voix autour de moi mais mes oreilles bourdonnent encore. Je ne me sens pas complètement dans mon corps, comme si je flottais dans des vêtements trop grands pour moi. J’ai l’impression d’observer la scène depuis le haut, d’être là en conscience mais physiquement absent. C’est comme le brouillard d’un rêve qui s’achève..
Je me souviens de Dorcas, du Mangemort. Mais je ne me sens plus inquiet. Ou alors le suis-je trop ? Au point de ne plus réaliser que la panique me fige sur place ?
Toujours à quatre pattes, je tourne la tête vers Dorcas et observe son visage déterminé. Elle semble comme tordue par la haine et des mèches volent autour de sa tête, elle à l’air sauvage et furieusement sexy. Mon estomac fait un bon qui n’a aucun rapport avec la douleur cette fois-ci. Puis, suivant son regard, je pivote la tête de l’autre côté, juste à temps pour apercevoir la baguette du Mangemort se tendre à nouveau dans ma direction. Presque blasé et résigné à mon triste sort, je m’attends à sentir une nouvelle vague de douleur. Mais la sensation est toute autre.
J’ai l’impression que quelque chose de chaud entre en moi et me bouscule, se débat l’espace d’une seconde pour trouver une position confortable puis s’immobilise sous ma peau. D’une impulsion dans mes bras, je me redresse et me mets debout sur mes pieds. Mes jambes ne sont pas flageolantes comme je m’y attendais mais je me sens courbaturé comme le lendemain d’un match de Quidditch.
Je marche droit sur Dorcas, la main serrée sur ma baguette que j’avais laissé traîner dans la poussière. Elle va payer pour la douleur qu’elle m’a infligée, j’en fais le serment. Mes pieds avalent toute la distance entre nous plus rapidement que la normale, mes sens sont en éveil, décuplés par la volonté de faire souffrir. Le courage qui m’a toujours fait défaut m’étreint à présent le cœur et mes pulsions les plus inavouables ressurgissent. Je me sens fort et puissant.
Je lève la main vers elle et la gifle si fort que j’entends sa mâchoire gémir. Sa tête bascule sur le côté avec violence et je la rattrape par les cheveux avant qu’elle ne chute vers le sol dur. Ainsi empoignée, je l’attire à moi, non sans faire voler quelques touffes de ses mèches folles. Elle hurle de surprise, ou de douleur, et je m’en délecte. Un sourire sadique se dessine sur mes lèvres alors que je relève son menton du bout de ma baguette. Ses pupilles se dilatent et nos regards se plongent l’un dans l’autre. Pendant un instant je sens ma détermination vaciller comme la flamme d’une bougie qui lutte contre la brise. J’entrevois la possibilité étrange qu’elle soit innocente, qu’elle soit mon amie. Mais aussitôt je me reprends, faisant disparaître l’éventualité selon laquelle ce moment aurait existé. Je ne dois pas oublier qui est mon ennemi. Cette phrase sonne ironiquement à mes oreilles sans que je sache explique pourquoi.
Ma main se referme sur sa gorge blanche et délicate alors que je pointe ma baguette contre sa tempe. Lorsque je parle, la cruauté déforme ma voix. « Diffindo » Sa peau laiteuse s’ouvre sous ma baguette, laissant une entaille profonde et sanglante. Perdant mon sang froid et le contrôle malsain que je m’imposais jusqu’alors, je me laisse allez à une sauvagerie qui ne me ressemble pas. Ou plutôt qui ne me ressemblait pas il y a quelques minutes. Je lui taillade les joues, les épaules, le cou et les bras avec rage. Elle crie. Ou alors c’est peut être de moi qu’il s’agit.
Je me souviens de Dorcas, du Mangemort. Mais je ne me sens plus inquiet. Ou alors le suis-je trop ? Au point de ne plus réaliser que la panique me fige sur place ?
Toujours à quatre pattes, je tourne la tête vers Dorcas et observe son visage déterminé. Elle semble comme tordue par la haine et des mèches volent autour de sa tête, elle à l’air sauvage et furieusement sexy. Mon estomac fait un bon qui n’a aucun rapport avec la douleur cette fois-ci. Puis, suivant son regard, je pivote la tête de l’autre côté, juste à temps pour apercevoir la baguette du Mangemort se tendre à nouveau dans ma direction. Presque blasé et résigné à mon triste sort, je m’attends à sentir une nouvelle vague de douleur. Mais la sensation est toute autre.
J’ai l’impression que quelque chose de chaud entre en moi et me bouscule, se débat l’espace d’une seconde pour trouver une position confortable puis s’immobilise sous ma peau. D’une impulsion dans mes bras, je me redresse et me mets debout sur mes pieds. Mes jambes ne sont pas flageolantes comme je m’y attendais mais je me sens courbaturé comme le lendemain d’un match de Quidditch.
Je marche droit sur Dorcas, la main serrée sur ma baguette que j’avais laissé traîner dans la poussière. Elle va payer pour la douleur qu’elle m’a infligée, j’en fais le serment. Mes pieds avalent toute la distance entre nous plus rapidement que la normale, mes sens sont en éveil, décuplés par la volonté de faire souffrir. Le courage qui m’a toujours fait défaut m’étreint à présent le cœur et mes pulsions les plus inavouables ressurgissent. Je me sens fort et puissant.
Je lève la main vers elle et la gifle si fort que j’entends sa mâchoire gémir. Sa tête bascule sur le côté avec violence et je la rattrape par les cheveux avant qu’elle ne chute vers le sol dur. Ainsi empoignée, je l’attire à moi, non sans faire voler quelques touffes de ses mèches folles. Elle hurle de surprise, ou de douleur, et je m’en délecte. Un sourire sadique se dessine sur mes lèvres alors que je relève son menton du bout de ma baguette. Ses pupilles se dilatent et nos regards se plongent l’un dans l’autre. Pendant un instant je sens ma détermination vaciller comme la flamme d’une bougie qui lutte contre la brise. J’entrevois la possibilité étrange qu’elle soit innocente, qu’elle soit mon amie. Mais aussitôt je me reprends, faisant disparaître l’éventualité selon laquelle ce moment aurait existé. Je ne dois pas oublier qui est mon ennemi. Cette phrase sonne ironiquement à mes oreilles sans que je sache explique pourquoi.
Ma main se referme sur sa gorge blanche et délicate alors que je pointe ma baguette contre sa tempe. Lorsque je parle, la cruauté déforme ma voix. « Diffindo » Sa peau laiteuse s’ouvre sous ma baguette, laissant une entaille profonde et sanglante. Perdant mon sang froid et le contrôle malsain que je m’imposais jusqu’alors, je me laisse allez à une sauvagerie qui ne me ressemble pas. Ou plutôt qui ne me ressemblait pas il y a quelques minutes. Je lui taillade les joues, les épaules, le cou et les bras avec rage. Elle crie. Ou alors c’est peut être de moi qu’il s’agit.
Lloyd U. TurpinAttachant Boulet - Messages : 101
Date d'inscription : 18/07/2013
Re: Parce que tu es toujours là.. [Dorcas Meadows]
Une brève seconde, le temps pour le sort de jaillir de sa baguette magique et de toucher le Mangemort, Dorcas avait vraiment crû que ça allait fonctionner. Et ce fut le cas, mais pas autant qu'elle l'aurait voulu. Le Mangemort ne tomba pas au sol, il ne trembla pas comme Lloyd, pris de convulsions, il ne pleura pas non plus. Pire, même, il sembla... sourire, derrière son masque.
Ce fut alors qu'il lança l'Impero sur Lloyd. Dorcas, encore choquée par ce que le Mangemort avait dit juste avant, n'y fit presque pas attention et souffla avec dédain :
"Le mal, le mal... il parle beaucoup, le mal. Et il n'a même pas le courage de se montrer à visage découvert. Un masque pour cacher un autre masque. Vous n'êtes personne, vous n'êtes que l'esclave consentant de votre maître, un sale petit toutou !" cracha-t-elle enfin, n'ayant plus rien à perdre d'autre. De toute manière, elle avait déjà traversé le pire.
Mais la suite lui montra que le Mangemort était bien trop imaginatif pour son bien... Lloyd se releva, et Dorcas se pencha à moitié pour l'aider dans son geste. Elle crut qu'ils allaient en finir, à deux, face à ce Mangemort, et quoi qu'il leur en coûte, mais elle comprit trop tard qu'elle avait surestimé la capacité de Lloyd à résister à l'Impero. Le jeune homme ne tremblait pas, il ne paraissait pas hésitant non plus et, pour la première fois de sa vie, il regardait Dorcas sans baisser les paupières ou rougir. Il paraissait... comme changé.
Quelqu'un d'autre.
Sous l'influence de l'Impero que le Mangemort avait lancé.
Dorcas soutint le regard de son ami, tout en se demandant comment on pouvait mettre fin à un sortilège d'Impero... les professeurs parlaient en long en large et en travers des sortilèges impardonnables et des sanctions encourues, mais il n'y en avait pas eu un seul pour leur apprendre à contrer l'Impero. Très pratiques, ces cours de Défense contre les Forces du Mal. Ils n'aidaient à rien défendre du tout !!
"Lloyd ? Lloyd, tu m'entends ? N'écoute pas la petite voix qui te souffle de me faire du mal... ce n'est pas toi. C'est ce Mangemort qui te manipule. Lloyd, tu es plus fort que ça, tu peux résister... souffle-t-elle en s'approchant imperceptiblement. Ne lui fais ps ce plaisir... Lloyd, résiste !" hurla-t-elle, mais le Poufsouffle ne semblait rien entendre de ce qu'elle lui disait. Comme si le sortilège, en plus de le manipuler, filtrait ses perceptions, déformait la vérité... Tout à coup, Dorcas voulut reculer, prise d'un mauvais pressentiment, mais le Poufsouffle fut plus rapide qu'elle pour la première fois. Elle se laissa étrangler, ne sachant que faire. C'était Lloyd ! Elle ne pouvait pas se résoudre à le combattre ! Elle ne pouvait pas lui faire de mal ! Comment pourrait-elle le regarder en face si elle le blessait ? Lui était sous l'influence d'un Impero, mais pas elle ! Si elle le blessait, ce serait en toute connaissance de causes. Elle en serait entièrement consciente et, donc, responsable.
"Lloyd... stop..." crachota-t-elle, sentant qu'elle s'apprêtait à suffoquer. Mais Lloyd, le regard fou, semblait avoir disparu de lui-même et laissé place à son double maléfique. Il lui lança un sort qu'elle n'entendit qu'à moitié, les oreilles bourdonnantes, mais dont elle ressentit très bien les effets. Elle avait l'impression qu'un chirurgien fou s'ingéniait à plonger un long stylet dans sa peau, traçant de profondes estafilades dont le sang chaud coulait à flot sur sa gorge, ses bras... Le monde se para alors de petites étoiles blanches et, sur le point de succomber à un évanouissement qui se révèlerait sûrement fatal étant donné la situation, Dorcas eut un dernier sursaut de résistance.
Elle envoya un coup de tête puissant dans le front de Lloyd, et encore un autre, cette fois-ci sur le nez, en espérant que la douleur le ramène à lui-même. Le Poufsouffle la lâcha, Dorcas tomba au sol, et en profita pour répliquer avec un maléfice du saucisson, appris dès sa première année mais tellement utile à certaines occasions : "Petrificus Totalus !"
Lloyd se hérissa soudain, totalement immobilisé mais toujours conscient, et Dorcas se retrouva seule face au Mangemort. Elle se releva lentement, pleine de bleus sur la gorge, la marque de la main de Lloyd imprimée dans sa chair. Et les blessures infligées qui dégoulinaient lentement. Mais alors qu'elle allait répliquer, en dépit de la situation désespérée, un groupe de sorciers apparut soudain derrière le Mangemort, et le regard de Dorcas s'éclaira. Des sorciers ! Ce n'étaient pas des Aurors, mais qu'importe, Dorcas n'avait jamais été si heureuse de voir des inconnus !
Ce fut alors qu'il lança l'Impero sur Lloyd. Dorcas, encore choquée par ce que le Mangemort avait dit juste avant, n'y fit presque pas attention et souffla avec dédain :
"Le mal, le mal... il parle beaucoup, le mal. Et il n'a même pas le courage de se montrer à visage découvert. Un masque pour cacher un autre masque. Vous n'êtes personne, vous n'êtes que l'esclave consentant de votre maître, un sale petit toutou !" cracha-t-elle enfin, n'ayant plus rien à perdre d'autre. De toute manière, elle avait déjà traversé le pire.
Mais la suite lui montra que le Mangemort était bien trop imaginatif pour son bien... Lloyd se releva, et Dorcas se pencha à moitié pour l'aider dans son geste. Elle crut qu'ils allaient en finir, à deux, face à ce Mangemort, et quoi qu'il leur en coûte, mais elle comprit trop tard qu'elle avait surestimé la capacité de Lloyd à résister à l'Impero. Le jeune homme ne tremblait pas, il ne paraissait pas hésitant non plus et, pour la première fois de sa vie, il regardait Dorcas sans baisser les paupières ou rougir. Il paraissait... comme changé.
Quelqu'un d'autre.
Sous l'influence de l'Impero que le Mangemort avait lancé.
Dorcas soutint le regard de son ami, tout en se demandant comment on pouvait mettre fin à un sortilège d'Impero... les professeurs parlaient en long en large et en travers des sortilèges impardonnables et des sanctions encourues, mais il n'y en avait pas eu un seul pour leur apprendre à contrer l'Impero. Très pratiques, ces cours de Défense contre les Forces du Mal. Ils n'aidaient à rien défendre du tout !!
"Lloyd ? Lloyd, tu m'entends ? N'écoute pas la petite voix qui te souffle de me faire du mal... ce n'est pas toi. C'est ce Mangemort qui te manipule. Lloyd, tu es plus fort que ça, tu peux résister... souffle-t-elle en s'approchant imperceptiblement. Ne lui fais ps ce plaisir... Lloyd, résiste !" hurla-t-elle, mais le Poufsouffle ne semblait rien entendre de ce qu'elle lui disait. Comme si le sortilège, en plus de le manipuler, filtrait ses perceptions, déformait la vérité... Tout à coup, Dorcas voulut reculer, prise d'un mauvais pressentiment, mais le Poufsouffle fut plus rapide qu'elle pour la première fois. Elle se laissa étrangler, ne sachant que faire. C'était Lloyd ! Elle ne pouvait pas se résoudre à le combattre ! Elle ne pouvait pas lui faire de mal ! Comment pourrait-elle le regarder en face si elle le blessait ? Lui était sous l'influence d'un Impero, mais pas elle ! Si elle le blessait, ce serait en toute connaissance de causes. Elle en serait entièrement consciente et, donc, responsable.
"Lloyd... stop..." crachota-t-elle, sentant qu'elle s'apprêtait à suffoquer. Mais Lloyd, le regard fou, semblait avoir disparu de lui-même et laissé place à son double maléfique. Il lui lança un sort qu'elle n'entendit qu'à moitié, les oreilles bourdonnantes, mais dont elle ressentit très bien les effets. Elle avait l'impression qu'un chirurgien fou s'ingéniait à plonger un long stylet dans sa peau, traçant de profondes estafilades dont le sang chaud coulait à flot sur sa gorge, ses bras... Le monde se para alors de petites étoiles blanches et, sur le point de succomber à un évanouissement qui se révèlerait sûrement fatal étant donné la situation, Dorcas eut un dernier sursaut de résistance.
Elle envoya un coup de tête puissant dans le front de Lloyd, et encore un autre, cette fois-ci sur le nez, en espérant que la douleur le ramène à lui-même. Le Poufsouffle la lâcha, Dorcas tomba au sol, et en profita pour répliquer avec un maléfice du saucisson, appris dès sa première année mais tellement utile à certaines occasions : "Petrificus Totalus !"
Lloyd se hérissa soudain, totalement immobilisé mais toujours conscient, et Dorcas se retrouva seule face au Mangemort. Elle se releva lentement, pleine de bleus sur la gorge, la marque de la main de Lloyd imprimée dans sa chair. Et les blessures infligées qui dégoulinaient lentement. Mais alors qu'elle allait répliquer, en dépit de la situation désespérée, un groupe de sorciers apparut soudain derrière le Mangemort, et le regard de Dorcas s'éclaira. Des sorciers ! Ce n'étaient pas des Aurors, mais qu'importe, Dorcas n'avait jamais été si heureuse de voir des inconnus !
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